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MEMOIRE DE MASTER
En vue de l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
THEME DU PROJET :
PRESENTE PAR :
BOUAKAZ Zahia
son aide, sa patience, ses commentaires et bien sûr ses critiques constructives; il
BOUAKAZ Zahia
ﻣﻠﺧص
ﺗﻢ ﺗﻄﻮﯾﺮ اﻟﺼﯿﻎ اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻓﻲ اﻟﺴﯿﺎق. ﺗﺤﺪﯾًﺎ ﻛﺒﯿ ًﺮا,ﯾﻤﺜﻞ ﺗﻘﺪﯾﺮ اﻟﺘﺪﻓﻘﺎت اﻟﻘﺼﻮى ﻓﻲ اﻷﺣﻮاض ﻏﯿﺮ اﻟﻤﻘﺎﺳﺔ
إﻣﺎﻟﻼﺳﺘﺨﺪام اﻟﺴﯿﺊ, ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺆدي اﻷﺧﻄﺎء اﻟﻨﺎﺗﺠﺔ ﻋﻦ اﺳﺘﺨﺪام ھﺬه اﻟﺼﯿﻎ.اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﻟﻼﺳﺘﺨﺪام ﻓﻲ ﻣﻨﺎطﻖ ﻣﺤﺪدة
.ﻟﻠﻤﻨﺸﺎت اﻟﮭﯿﺪروﻟﯿﻜﯿﺔ أو اﻟﻨﻔﻘﺎت ﻏﯿﺮ اﻟﻤﻔﯿﺪة
ﻣﺎزاﻓﺮان و: ﺗﻢ ﺗﺤﻠﯿﻞ اﻟﺨﻄﺄ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام ھﺬه اﻟﺼﯿﻎ ﻓﻲ ﺣﻮﺿﯿﻦ ﻓﺮﻋﯿﯿﻦ ﺗﻢ ﻗﯿﺎﺳﮭﻤﺎ ﻓﻲ اﻟﺴﺎﺣﻞ اﻟﺠﺰاﺋﺮي،ﻓﻲ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ
ھﻲ اﻷﻛﺜﺮ ﻧﺠﺎﻋﺔ ﻣﻊ ﺧﻄﺄGradex أوﺿﺤﺖ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ أن طﺮﯾﻘﺔ. ﻓﻲ ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔGradex ﻛﻤﺎ ﺗﻢ اﺧﺘﺒﺎر طﺮﯾﻘﺔ.ﻋﻼﻟﺔ
ﻓﻲ ﺣﻮﺿﻌﻼﻟﺔ ﻟﻔﺘﺮات اﻟﻌﻮدة٪7 ﻣﻊ ﺧﻄﺄ ﻧﺴﺒﻲ ﺑﻨﺴﺒﺔSokolovsky ﻓﻲ ﺣﻮض ﻣﺎزاﻓﺮان وطﺮﯾﻘﺔ٪36 ﻧﺴﺒﻲ ﺑﻨﺴﺒﺔ
.اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ
Gradex, Sokolovsky ﻋﻼﻟ ﺔ, ﻣ ﺎزاﻓﺮان،اﻟﺠﺰاﺋﺮي، اﻷﺣ ﻮاض ﻏﯿ ﺮ اﻟﻤﻘﺎﺳ ﺔ،اﻟﺘ ﺪﻓﻘﺎت:ﻣﻔﺘ ﺎح اﻟﻜﻠﻤ ﺎت
Résumé
L’estimation des débits maximums dans les bassins non jaugés présente un grand défi.
Les formules utilisées dans le contexte Algérien ont été développées pour être utilisée
dans des zones bien précises. Les erreurs qu’engendrent l’utilisation de ces formules
peuvent entrainer soit une mauvaise utilisation des ouvrages hydrauliques, soit des
dépenses inutiles .Dans ce travail, l’analyse de l’erreur d’utilisation de ces formules dans
deux sous bassins jaugés de l’Algérie côtière : Mazafran et Allalah, a été établi. Aussi la
méthode de Gradex a été mise à l’épreuve dans cette étude. Les résultats ont montré que la
méthode de Gradex est la plus fiable avec une erreur relative de 36% (T=1000ans) dans le
bassin Mazafran et la méthode de Sokolovsky avec une erreur relative de 7% (T=1000ans)
dans le bassin de Allalah pour les différentes périodes de retour.
Mots clés : débits, bassins non jaugés, Algérie, Mazafran, Allalah, Gradex, Sokolovsky.
Abstract
Estimating maximum discharge in ungauged basins presents a major challenge. The
formulas used in the Algerian context have been developed for use in specific areas. The
errors engendered by the use of these formulas can lead either to a bad use of the hydraulic
works, or to useless expenses. In this work, the analysis of the error of use of these formulas
in two sub-basins gauged of coastal Algeria: Mazafran and Allalah, was established. Besides,
the Gradex method was put to the test in this study. The results shew that the Gradex method
is the most reliable with a relative error of 36% (T=1000ans) in the Mazafran basin and the
Sokolovsky one with a relative error of 7% (T=1000ans) in the Allalah basin for the different
return periods.
Key words: flows, ungauged basins, Algeria, Mazafran , Allalah ,Gradex ,Sokolovsky.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................... 1
Introduction Générale
Événements récurrents partout dans le monde, les inondations constituent le risque naturel
majeur le plus répandu sur le globe. Plusieurs facteurs influent sur l’aggravation du
phénomène d’inondations notamment les facteurs météorologiques, topographiques,
géologiques, hydrologiques et humains. L’Algérie, est parmi les régions méditerranéennes
confrontées au phénomène des inondations, surtout dans les zones arides et semi-aride.
Ces phénomènes provoquent des catastrophes plus destructrices et occasionnent d’importants
dégâts humains et matériels. Les exemples de Bab El Oued – Alger en 2001, de Sidi Bel
Abbes en 2006, de Ghardaïa en 2008 et El Bayadh en 2011 sont frappant et cela dû à plusieurs
facteurs notamment une mauvaise évaluation de débit de pointe, la qualité et la quantité des
données hydrométéorologiques qui ont un impact majeur sur l’exactitude des calculs
hydrologiques.
La prévision des événements hydrologiques extrêmes sont autant d’exercices qui nécessitent
de connaître les débits maximum d’un cours d’eau et leur variabilité car c'est d'elle que va
dépendre la sécurité et la pérennité de la construction des ouvrages. Ce débit de point peut être
obtenu à partir de l'analyse statistique de la série des débits enregistrés à partir de l'analyse
statistique des données de précipitations accompagnée de l'étude des caractéristiques du
bassin versant. De ce fait, ce travail vise à explorer des formules empiriques de détermination
de débit maximum qui sont Mallet-Gauthier, Giandotti, Turraza, Possenti, Sokolovosky et
Taibi-ANRH en accord avec la nature des données disponibles ; les précipitations et les
caractéristiques du bassin, ainsi que la méthode du Gradex pour estimer les probabilités de
crues extrêmes et étayer rationnellement le dimensionnement d'évacuateurs de crue.
Dans cette étude on effectuera une analyse de ces formules dans deux bassins jaugés
(Mazafran et Allalah) dans le but de comparer les résultats obtenus avec le débit mesuré dans
la station hydrométrique. Pour ce faire, on a procédé comme suit :
Chapitre 01 : Ce chapitre présente une recherche bibliographique des études concernant les
formules empiriques de calcul de débit maximum.
1
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre 02 : Dans ce chapitre, Dans ce chapitre, nous allons présenter la zone d’étude : les
deux bassins Mazafran et Allalah ainsi que leurs caractéristiques géographiques
topographiques et climatiques.
Chapitre 03 : Dans ce chapitre, nous avons déterminé les différents caractéristiques
géomorphologique et temps de concentration ainsi que l’justement des séries des pluies et des
débits.
Chapitre 04 : Dans ce chapitre, nous avons fait l’application des formules empiriques et de la
méthode du Gradex pour l’estimation du débit maximum et son évaluation.
2
CHAPITRE I
ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction
Ces auteurs (Francou et Rodier, 1969) ont classé plusieurs centaines de crues dans le
monde dans un diagramme log Q = f (log A). Ils ont constaté que dans des régions
relativement homogènes, les points étaient plus ou moins alignés. Ils en ont déduit une
formule générale de la forme (Ouarda, 2001) :
Notant que cette formule prend en considération que la superficie.
Q = Q₀( ₀) (I.1)
Où
Q : débits maximum en m3/s
Q0 : débit maximum d’une crue observée dans un bassin de superficie A0 (en km2)
A : superficie du bassin versant en km2
K : coefficient de Franco-Rodier
Cette formule donne le débit maximum de crue (Q), en fonction de la pluviométrie annuelle
du bassin, elle exprime par la formule suivant :
Qmax = n .m.P . A (I.2)
Où
Qmax : débits maximum en m3/s
P : Précipitation moyenne interannuelle en mm
3
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Type 3
Sols peu perméables recouvert de végétation ordinaire et terrains inclinés
Type 4
Sols imperméables avec peu ou sans végétation
Il s'agit d'une formule déterminée spécialement pour les torrents des Alpes. Elle donne le
débit maximum en fonction de la précipitation maximum en 24 heures. Son expression est
donnée par (EMI, 1999) :
On a:
4
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
* P max j % * S
Qp% = (I.3)
Lp
Avec
Qp% : débit de pointe en m3/s
S: superficie du bassin versant (Km2).
Pmaxp% : Pluie maximale journalière correspondante à la période de retour donnée (mm).
μ: Coefficient compris entre (700 – 800)
Lp : Longueur du cours d'eau principal (Km).
Cette formule est un peu plus élaborée que les autres formules utilisant les précipitations car
elle fait appel également au temps de concentration (tc) du bassin, i.e. le temps requis pour
qu'une goutte d'eau tombée au point le plus en amont du bassin arrive jusqu'à l'exutoire. Elle
peut s'exprimer ainsi (EMI, 1999) .Cette formules ne tenant pas la fréquence.
. .
Qmax %= ,
(I.4)
Où
S: superficie du bassin versant (Km2).
Tc: temps de concentration.tc
It: intensité moyenne maximale de la précipitation pendant une durée égale au temps de
concentration en (mm/h).
C : coefficient de ruissellement de la crue.
Cette formule est bien adaptée pour les cas d'études sur les petits bassins .La notion de
fréquence (ou encore de période de retour) du débit de crue apparaît implicitement dans cette
formule. La fréquence du débit déterminé est égale à celle de la pluie maximale observée sur
une durée équivalente au temps de concentration. C'est pourquoi qu'il s'agit en fait d'une
formule de type rationnelle, en ce sens qu'elle rejoint la méthode rationnelle, décrite pour sa
part à la section. (EMI, 1999).
5
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
L'énoncé initial de la formule de Fuller (1914) pour l'estimation des débits de crues de
période de retour T est:
Où
Q(T) : maximum de débit journalier (m3/s) qu’on a des chances de retrouver une fois au cours
d’une période de T années (débit journalier de fréquence 1/T).
Ql : moyenne du débit maxima journalier (moyenne des crues annuelles)
La formule de Fuller permet d’établir les débits de crue le plus probable pour des fréquences
respectives 10% ,1%et 0,1%, soit :
Q10% = 1,8 Ql pour la crue décennale (T=10ans)
Q10% = 2,6Ql pour la crue centennale (T=100ans)
Q10%= 3,4 Ql pour la crue millénaire(T=1000ans)
Q10%= 4,2 Ql pour la crue dimillénaire (T=10000ans). (Touaibia ,2004)
Pour passer de ces débits moyens maxima journaliers aux débits instantanés de pointe, Fuller
propose la formule suivant :
,
Qmax ,p% = 1 + ,
(I.7).
Avec :
6
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
L'énoncé de la formule de Mac Math pour l'estimation des débits de crues de période de
retour T (Bouziane, 1997) est:
Selon cet auteur, la crue est considérée comme un débit max généré par une averse
(une pluie) de courte durée correspondant au temps de concentration. Le temps de
montée de la crue est donc pris égal au temps de concentration. (Bennis, 2004)
Cette méthode est d'un usage très courant dans les services d’hydrologie de états
indépendants de l’ex URSS ainsi qu' ’en Alegria. La formule de base de
SOKOLOVSKY repose sur les hypothèses suivantes :
La formule d'estimation de la crue ne peut prétendre à une précision scrupuleuse et
à une considération globale de tous les facteurs du ruissellement mais elle tendre à
considérer, dans les limites d’une précision pratique, uniquement les facteurs
essentiels rentrant dans l’analyse du ruissellement. Au même temps elle doit être
souple est assurer la possibilité d'ajuster les paramètres en fonction des conditions
locales.
7
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
La formule doit tenir compte non seulement de la phase de montée, mais aussi
toutes les phases de la crue, Ainsi que son volume et de sa durée. Le débit maximal
est pris égal au Produit du volume de la crue par l’ordonnée maximale.
La forme de la crue est prise sur la base d’hydrogrammes réellement observés
comme Curviligne (deux paraboles convergentes en pointe).La caractéristique
principale de la crue est le temps de montée (tm), de durée égale au Temps de
concentration (Tc)
La fréquence du débit maximal, du fait de la variabilité de l'état de saturation du sol,
est prise quelque peu moindre que la fréquence correspondante la pluie génératrice.
A la base de la deuxième hypothèse on peut écrire:
Qmax = W Ymax (I.9)
Avec :
W : volume de la crue, W= 10000 Pn S.
Pn :pluie nette génératrice du ruissellement
S : surface du bassin versant,
Ymax : ordonnée maximale déterminée sur la base de Schématisation parabolique de
l’hydrogramme .
Puisque le volume de la crue (en expriment la é de pluie P en mm, la surface S (km2)
. . .
Q max = (I.10)
8
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
La méthode de Giandotti s’inspire des lois de ruissellement basées sur les caractéristiques
morphométriques du bassin versant ainsi que le temps de concentration. Cette formule
donnée de résultats satisfaisants, particulièrement pour les bassins typiquement montagneux.
(Bennis, 2004)
Elle a été établie par Taibi R. (ANRH) pour les cours d’eau d’Algérie. Cette méthode est
donnée par la relation suivante:
9
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Pour protéger la population contre les inondations provoquées par les crues, il faut pouvoir
disposer d’outils de prévision opérationnels et fiables. Le modèle pluie débit utilise la
connaissance de la pluviométrie, il est applicable en tout point du réseau hydrographique.
Pour cela différentes techniques et procédures d’estimation ont été proposées et utilisées dans
diverses régions du monde. Parmi ces modèles hydrologiques, on distingue un modèle
probabiliste (Gradex) qui permet l’évaluation des risques de crues extrêmes et l’extrapolation
à différentes périodes de retours. Cette méthode dans son principe est très simple et son
succès est très grand contrairement aux méthodes empiriques qui restent peu précises pour les
fréquences rares.
Le principe de cette méthode, qui s’appuie sur les observations climatologiques historiques,
est de déduire le comportement asymptotique de la loi de probabilité des volumes de crues
rares de la loi de probabilité des cumuls des pluies extrêmes. En effet la valeur moyenne de la
capacité de rétention du bassin tend à devenir constante pour les crues du période de retour
décennal.
La méthode du Gradex fournit un support de calcul cohérent et vraisemblable en s’appuyant
sur une approche fréquentielle des précipitations locales ou régionales intenses, Cette
10
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I.2.4.3 Hypothèses
Le postulat de base de la méthode est l’existence d’une relation entre la distribution des débits
et celle des pluies génératrices puisque les débits sont formés par les pluies .cette méthode
repose sur trois hypothèses suivantes:
Hypothèse 01 :
La fonction de répartition des précipitations tombant sur le bassin, au pas de temps retenu
comme pertinent, est asymptotiquement à décroissance exponentielle simple. Elle peut être
décrite par une loi de Gumbel ou par une loi exponentielle selon le type d’échantillonnage
utilisé, respectivement maxima annuels. Par conséquent, nous pouvons définir le GRADEX
comme le paramètre d’échelle de cette distribution. Plus précisément, il correspond à la pente
de la fonction de répartition sur un graphique représentant la pluie en fonction du logarithme
de la période de retour.
Hypothèse 02 :
Le déficit d’écoulement, défini comme la différence entre le volume d’eau précipité et le
volume d’eau écoulé à l’exutoire du bassin versant pendant un pas de temps équivalent,
n’augmentent plus, en valeur moyenne, au-delà d’une certaine valeur de pluie.
En d’autres termes, nous pouvons dire que, à partir d’un certain état de saturation du bassin
versant, la distribution du déficit d’écoulement ne dépend plus de la valeur de pluie ou de
débit. Cette hypothèse se traduit graphiquement par un parallélisme entre la fonction de
répartition des précipitations et celle des écoulements au pas de temps équivalent point de
départ de cette extrapolation, nommé point pivot, est fixé à une période de retour Tp
comprise, le plus souvent, entre 10 et 50 ans selon le bassin versant considéré .
Hypothèse 03 :
Quelle que soit sa fréquence ou durée de retour, le débit de pointe de crue (valeur maximale
observée) peut être calculé à partir du volume écoulé (sur le pas de temps considéré) en
utilisant un coefficient multiplicatif moyen caractéristique du bassin versant. Ce coefficient,
nommé coefficient de forme ou coefficient d’affinité, peut être estimé à partir des
hydrogrammes de crues enregistrés sur le bassin versant.
11
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Choisir le pas de temps n heures (généralement égale à la moyenne des temps de base des
hydrogrammes de crues disponibles, Pour la commodité des calculs on retiendra une
valeur très arrondie, par exemple 2, 4, 6 ... 48 heures.). Le résultat final, débits de pointe,
dépendent peu de h : il suffit de ne pas commettre d’erreur d’ordre de grandeur sur h).
Ajuster par la loi de Gumbel des pluies maximales journalières.
Calculer le Gradex des précipitations a (pente de la droite de Gumbel).
P (mm) = a. µ + b ................(I)
µ : variable réduite de Gumbel).
Ajuster de la série des débits observés à la loi de Gumbel et déterminer débit décennal
(point pivot de l’extrapolation des débits). Exprimer le débit décennal en lame d’eau
équivalente par la formule :
R (mm) = Q (m3/s) * 3, 6 * n (heures) / S (km2) ………. (II)
Extrapoler de la distribution des débits au-delà de 0.9 (T=10 ans) par une droite de pente
égale au gradex de la pluie.
Qµ% = a. µ + b’ ………....(III)
Avec : a : le Gradex de la pluie
µ : variable réduite de Gumbel (µ= -ln (-ln (F))).
B’ = Q10 ans – a . µ (T=10 ans).
1
=
1−
Tracer la droite de l’équation (III) sur même graphe que l’ajustement des Pjmax.
Qµ% = a . µ + b’ ………....(III)
Tirer les Q pour chaque période de retour (en mm).
Exprimer ces Q en m3/spar la formule :
Q (m3/s) = Q (mm) * S(km2) / 3,6 * n (h) ……… (IV)
Calcul des débits de pointe : Calculer sur les hydrogrammes des crues observées le rapport
p égal au rapport débit de pointe sur débit moyen :
P : coefficient de point = Qmax / Qmoy
Qp (m3/s) = Q (m3/s) * P ………(V)
12
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Très souvent, la méthode du Gradex a été utilisée pour des bassins versants dont la surface
était de l'ordre de 5.000 km2 ou moindre. On peut toujours utiliser cette méthode pour des
surfaces plus petites, car les hypothèses de saturation sur l'ensemble du bassin sont encore
plus faciles à vérifier. La seule difficulté dans le cas de petits bassins est d'évaluer les Gradex
sur des temps de concentrations faibles ; il faut donc disposer d'observations
pluviographiques. (LABORDE, 2009)
Le nombre n de pluviographes ou de pluviomètres nécessaires peut s'évaluer sommairement
par la relation =
Ce qui donne un pluviaux si S < 100 km2, 2 pluviaux si 100 < S < 400 km2, 3 pluviaux si 400
< S < 900 km2.
C'est plutôt vers les grandes surfaces qu'il convient de se méfier d'une application brutale de la
méthode du Gradex. En effet, plus le bassin est grand, moins il y a de chance qu'il soit saturé
partout à la fois. D'autre part, tant que les surfaces sont raisonnables, on peut admettre que les
13
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
coefficients d'abattement sont voisins de 1 et admettre que le Gradex des pluies moyennes sur
le bassin est égal à la moyenne des Gradex ponctuels.
Au-delà de 5.000 km2 de surface, on ne peut plus utiliser la méthode telle qu'elle vient d'être
exposée. Cependant, on pourra s'en inspirer pour tous les problèmes sur un modèle maillé. .
(LABORDE, 2009)
14
Chapitre I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes méthodes d’estimation de débit dans les
bassins non jaugés ainsi que les formules appliquées dans le contexte Algérien. Un mauvais
choix de la méthode d’estimation implique un surdimensionnement ou sous dimensionnement
donc des coûts élevés des ouvrages ou bien risque d’inondation.
15
CHAPITRE II
PRESENTATION DE LA
ZONE D’ETUDE
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Introduction
16
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
17
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
18
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.3. Géologie
L’Algérie du Nord est structurée d’un grand domaine géologique dit l’Algérie alpine;
elle est composée, du Nord au Sud, de :
du plateau continental Algérien à dépôts tertiaires et quaternaires (1 000 à 3 500 m),
reposant sur un socle métamorphique ;
de l'Atlas tellien abritant des nappes, avec des bassins de type intra-montagneux
montagneux (ex.
Bassin du Chélif), dont la série sédimentaire s'étend du Jurassique au Miocène.
Plusieurs gisements d'intérêt variable y sont connus: Ain Zeft, Tliouan et Oued
Guettirini ;
Du Hodna qui est un bassin d'avant-fosse
d'avant e et qui est constitué par des dépôts continent
aux d'âge Eocène et Oligocène et se poursuit par un Miocène marin ;
19
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Température
Les températures moyennes annuelles et mensuelles réagissent directement en
interaction avec les autres facteurs météorologiques. L’influence de la mer comme un facteur
attiédissant en hiver et rafraichissant en été, est assez marqué sur les régions du littoral.de
même les contrastes
es saisonniers sont bien marqués en hiver et l’été.
La température est modérée de 7 à 18°C en hiver, et de 19 à 30°C en été avec une
relative humidité. Les minima thermiques sont généralement atteints au mois de janvier alors
que les maxima sont atteints en juillet et Aout.
Température
L’ensemble des données de températures montre que l’hiver est très froid et l’été très chaud
chaud.
Les températures moyennes diminuent pendant les trois mois d’hiver, (Décembre, Janvier,
Février) d’un minima de (3°C) et elles progressent pendant les trois mois d’été (Juin, Juillet,
Août) d’un Maxima de (38°C), l’écart entre ces deux extrêmes donne une amplitude
thermique de (48°C).Quant à la température moyenne elle est de 13,57 °C.
°C
La température
pérature maximale absolue peut atteindre l’ordre de 40°C (2 à3 jours par mois) pendant
les mois de Juillet et Août.
20
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Les vents dominats sont de secteur nord (NE 22%, N 12%, NO 27%), les vitesses moyennes
mensuelles sont de 3m/s environ, sans grandes variations d’un mois sur l’autre (les minimales
à 2,5m/s et les maximales à 3,2 m/s) d’après les mesures de la station Sidi Akkacha pour la
période 1993-2006.
Tableau II.2: Vitesses moyenne du vent en m/s –Région de CHLEF (1993-2006)
Mois Sept Oct Nov Dec Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juil Aout
Vitesses
2,9 2,7 2,1 2,6 3,2 2,7 3,4 3,3 3,3 3,3 3,2 3
(m/s)
Source ONM Alger
II.5.Données pluviométriques et hydrométriques
que possibles être parties d'une façon plus ou moins uniforme sur toute la zone.
Les données pluviométriques et hydrométriques utilisées dans cette étude proviennent de
l’Agence Nationale des Ressources Hydraulique (A.N.R.H) d’Alger.
Conclusion
Après cette brève présentation, nous pouvons conclure que notre zone d’étude se situés le
centre nord de l’Algérie. Le relief de cette zone est structuré par une chaine montagneuse
orientée Est Ouest : l’atlas tellien. Le climat du centre Nord de l’Algérie est essentiellement
méditerranéen caractérisé par des précipitations et des températures d’une variabilité spatio-
temporelle très marquante.
22
CHAPITRE III
ETUDE
MORPHOLOGIQUE ET
BILAN HYDROLOGIQUE
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Introduction
L’hydrologie est une science qui étudie la phase du cycle de l’eau, qui débute avec
l’arrivée de celle-ci sur la surface de la terre. Elle englobe les précipitations, le ruissellement
et les eaux souterraines (Roche, 1963).
Donc l'étude hydrologique révèle une importance considérable pour la réalisation d'un
ouvrage hydrotechnique. Alors, le présent chapitre a pour but de déterminer toutes les
caractéristiques hydrologiques des bassins versants Mazafran et Allalah.
III.1.1.Paramètres du relief
Le relief possède une influence directe sur les facteurs climatiques et une influence indirecte
sur la formation des écoulements de surface. Il détermine en grande partie l’aptitude au
ruissellement des terrains, l’infiltration et l’évaporation. C’est un élément capital dans le
comportement hydraulique d’un bassin. Notre but recherché est la détermination de la classe
de relief.
III.1.2.Indice de compacité
Cet indice caractérise la forme du bassin versant (allongé, ramassé).
= 0.28 (III.1)
√
= indice de compacité ;
23
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
III.1.3.Courbe hypsométrique
La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc du relief.
C’est un outil pratique qui peut servir à la détermination de la pluie moyenne sur un bassin
versant et donnent des indications quant au comportement hydrologique et hydraulique du
bassin et de son système de drainage. La courbe hypsométrique est donnée dans la (Figure
II.5, Figure II.6) et. À partir du (Tableau II.4, Tableau II.5).
Altitude (H) Altitude Moyenne Surfaces partielles Surfaces partielles Surfaces cumulées
24
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
1600
1400
1200
1000
Altitude (m)
400
200
0
0 20 40 60 80 100
Surface (%)
Altitude (H) Altitude Moyenne Surfaces partielles Surfaces partielles Surfaces cumulées
25
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
1050
900
Altitude (m) 750
600
150
0
0 20 40 60 80 100
Surface (%)
L’altitude moyenne
L'altitude moyenne est peu représentative de la réalité. Toutefois, elle est parfois utilisée dans
l'évaluation de certains paramètres hydrométéorologiques ou dans la mise en œuvre de
modèles hydrologiques.
Elle est Définie comme suit :
i 1
Si H i
H moy ……………………………… . (III.2)
S
Où :
Hmoy : altitude moyenne du bassin [m] ;
Si : aire comprise entre deux courbes de niveau [km2] ;
Hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau [m] ;
S : superficie totale du bassin versant [km2].
L'altitude médiane :
L'altitude médiane correspond à l'altitude lue au point d'abscisse 50% de la surface totale du
bassin, sur la courbe hypsométrique. Cette grandeur se rapproche de l'altitude moyenne dans
le cas où la courbe hypsométrique du bassin concerné présente une pente régulière.
26
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Hmin(m) 0 81
Imoy :pente moyenne (%) ;Dénivelés entre deux courbes de niveaux successives(m)
27
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
D’après les résultats du tableau III.7, on constate que le relief du bassin versant Mazafran est
assez faible alors que ce lui du bassin Allalalh est modéré.
III.1.7.La longueur du cours d'eau principal (L)
C'est la distance curviligne depuis l'exutoire jusqu'à la ligne de partage des eaux, en suivant le
segment d'ordre le plus élevé lorsqu'il y a un embranchement et par extension du dernier
jusqu'à la limite topographique du bassin versant. Si les deux segments à l'embranchement
sont de même ordre, on suit celui qui draine la plus grande surface. (D’après logiciel arcgis)
28
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
ΔH max
Ic ( ((……((……… (III.6)…………
L
Où :
Elle est définie comme étant le rapport entre la longueur totale de tous les talwegs Li du
bassin versant, à la surface totale S. Elle reflète la dynamique du bassin, la stabilité du
chevelu hydrographique et le type de ruissellement de surface. Elle est exprimée en Km /Km².
i n
L
i 1
Dd i … (III.7)
S
Où :
29
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
30
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Les méthodes et les formules utilisées reflètent un caractère régional, traduit par des
paramètres propres à la région dans laquelle sont développées ces formules. Normalement on
donne la priorité à celle qui nous semble applicable, élaborées dans les conditions physico
31
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
4 S 1,5 L
TC (III.8)
0,8 Hmoy H min
Avec :
La formule de KIPRICH
.
Tc=0.19395. . (III.9)
Où:
Formule établie dans le cadre d'établissement des études méthodologiques sur l'hydrologie
des retenues collinaires en Algérie. Elle prend en considération la superficie du bassin versant
ainsi que la longueur et la pente du cours d'eau :
32
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
On prend la formule de GIANDOTTI car elle est la plus utilisée au nord Algérie.
2
u 1
2
F(X) e .d
2
(III.10)
33
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
La fonction de densité :
1 2
1 ln(x c ) a
2b 2
f ( x) e . .......................
b ( x c) 2
Où:
a : Paramètre de position = y;
Où :
34
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
F(X) e e
b
La fonction de densité :
x a
x a
1
f (X) e e
b
.e b ....................................
b
Où :
35
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
a : le paramètre de position.
L’équation de la droite de Gumbel représentée sur papier Gumbel est donnée par :
1
X g a .....................................................
b
36
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Figure III.7 : Comparaison entre l’ajustement des deux lois (Log Normal et Gumbel )
D’après le Figures III.7 la série s'ajuste mieux à la loi de log normale car sa courbe regroupe
un nombre maximum de points par rapport la loi Gumbel.
37
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
38
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
39
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Figure III.10 : Comparaison entre l’ajustement des deux lois (Log Normal et Gumbel )
D’après la Figure III.10 la série s'ajuste mieux à la loi de log normale car sa courbe regroupe
un nombre maximum de points par rapport la loi Gumbel.
Cette méthode est équivalente analytique des courbes I.D.F. La détermination des
principaux paramètres pluviographiques (pluie moyenne annuelle, pluie moyenne journalière
maximale annuelle, exposant climatique et coefficient de variation) par station possédant de
longues séries d’observations. Cette étude a été complétée par une généralisation spatiale de
ces caractéristiques pluviométriques en tenant compte des coordonnées géographiques. Pour
une période donnée (24 h) et une fréquence donnée, on peut estimer les pluies de courtes
durées par la formule de K.BODY
b
t
Pmax,t,p% Pmax, j,p%
24 (III.11)
40
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
41
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
160,000
25,000
140,000
0,10
%
120,000 0,50 20,000
%
1%
I (mm/h)
100,000
Pct (mm)
2% 15,000
80,000
5%
10% 10,000
60,000
40,000
5,000
20,000
0,000
0,000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1314 15 16 17 1819 20 21 22 23 24 T (h)
T (h)
Figure III.11 : Les précipitations et les intensités des pluies de courtes durées pour différentes périodes de retour.
42
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
43
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
180,000
35,000
160,000 0, 0,1
10 30,000 0%
140,000 % 0,5
0, 0%
120,000 50 25,000 1%
%
Pct (mm)
I (mm/h)
1% 2%
100,000
20,000
5%
80,000 2%
15,000 10
60,000 %
40,000 10,000
20,000 5,000
0,000
0,000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324
T (h) T (h)
Figure III.12 : Les précipitations et les intensités des pluies de courtes durées pour différentes périodes de retour
44
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Loi Gumbel
Tableau III .24 : Les résultats d’ajustement à la loi de GUMBEL
T(ans) q XT Ecart-type Intervalle de confiance (95%)
45
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Choix de la loi
FigureIII.13 : Comparaison entre l’ajustement des deux lois (Log Normal et Gumbel )
D’après le Figures III.10 la série s'ajuste mieux à la loi de Gumbel car sa courbe regroupe un
nombre maximum de points par rapport la loi Log Normal.
46
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Loi Gumbel
Tableau III.28 : Les résultats d’ajustement à la loi de GUMBEL.
T (ans) q XT Ecart-type Intervalle de confiance (95%)
47
CHAPITRE III : ETUDE GEOMORPHOLOGIQUE ET BILAN HYDROLOGIQUE
Figure III.14 : Comparaison entre l’ajustement des deux lois (Log Normal et Gumbel)
D’après le Figures III.14 la série s'ajuste mieux à la loi de Gumbel car sa courbe regroupe un
nombre maximum de points par rapport la loi Log Normal.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons déterminé d’une part les différents paramètres morphologique
caractérisant les deus sous bassins versants Mazafran et Allalah ainsi que le temps de
concentration. D’une autre part nous avons procède au test d’ajustement pour choisir la loi
d’estimation des p max qui est la loi log Normal.
48
CHAPITRE IV
Introduction
Dans cette étude, les formules empiriques et la méthode du Gradex ont été appliqués pour
l’estimation du débit maximum dans les deux sous bassins Mazafran et Allalah, ainsi que les
erreurs relatives d’estimation de débit pour différentes périodes de retour.
49
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
( )∗ , ∗
( )= (IV.1)
( )
Où:
S : surface du bassin en km2
n:nombre de heure n=24 heure
∗ , ∗
R10 ans (mm)=
R10 ans (mm)= 34,2mm
Extrapoler de la distribution des débits au-delà de 0.9 (T=10 ans) par une droite de pente
égale au gradex de la pluie.
Qµ% = a. µ + b’
a : le gradex a= 17,83mm.
µ : variable réduite de Gumbel (µ= -ln (-ln (F))).
b’ = Q10 ans – a . µ (T=10 ans) avec F=1-1/10=0,9 µ = 2,25
b’= -15,40
Qµ% = 17,83µ -5,91
On trace cette équation sur méme graphe que celui de l’ajustement des Pjmax, pour
chaque période de retour, on tire le débit en (mm).
50
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
140
120
Lame précipitée / écoulée [mm/24h]
100
80
60
40
20
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7
Variable réduite de Gumbel u [-]
précipitations observées Droite d'ajustement des pluies
Figure IV.2 : Graphe de l’ajustement des pluies et la droite d’extrapolation des débits.
Calcul des débits de pointe :
L’analyse des enregistrements des débits de la station hydrométrique de Fer à cheval.
Donc on multiplie tous les débits extrapolés par le coefficient P (P=1) pour obtenir les débits
maximums pour chaque période de retour.
51
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
52
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
b’= 34,16
Qµ% = 21,37µ + 34,16
On trace cette équation sur même graphe que celui de l’ajustement des Pjmax, pour
chaque période de retour, on tire le débit en (mm).
200
180
160
Lame précipitée / écoulée [mm/24h]
140
120
100
80
60
40
20
0
-2 -1 0 1 2 réduite de3 Gumbel u 4[-]
Variable 5 6 7
précipitations observées Droite d'ajustement des pluies Droite d'ajustement des débits
Figure IV.4: Graphe de l’ajustement des pluies et la droite d’extrapolation des débits.
53
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
54
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
IV.1.3.Calcul
.3.Calcul d’erreur relative pour chaque bassin
a- Bassin versant de l’oued Mazafran
90,00
80,00
T= 1000 ans
70,00 T= 200 ans
50,00 T= 50 ans
T= 20 ans
40,00
T =10 ans
30,00
T= 5 ans
20,00
10,00
0,00
période de retour (ans)
55
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
90,00
80,00 T = 1000
ans
70,00 T = 200 ans
50,00 T= 10 ans
40,00 T= 20 ans
30,00 T= 10 ans
20,00
10,00
0,00
les formules
56
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
IV.2. Discussions
A partir des résultats de calcul (Tableau IV.4 et Tableau IV.5) ; pour le bassin versant
Mazafran de superficie de 1949 km2, on constate que la meilleur méthode qui donne un débit
proche de l’observé est celle de la méthode du Gradex pour les cinq périodes de retour
étudiées. L’erreur était trop importante en utilisant les formules de Mallet-Gauthier,Taibi
ANRH, Giandoti, Possenti,Sokolovsky et Turazza (varie entre 47% et 91%) malgré qu’elles
utilisent la fréquence de la pluie maximale journalière. L’erreur dans la formule de Turazza
peut être justifiée de fait que cette formule nécessite la bonne évaluation du coefficient de
ruissèlement, la chose qu’est très difficile pour les bassins versants de grandes superficies.
Alors que pour le bassin de l’oued Allalah, les formules Mallet-Gauthier et Sokolovsky
donnent les erreurs les plus minimales. La formule de Sokolovsky présente un avantage par
aux autres formules qu’elle tient en compte de tous les paramètres morphologiques du bassin
ainsi que le temps de concentration donc elle peut être considéré comme la formule la plus
optimale.
Les résultats obtenus pour les débits décennaux, montrent une erreur variable de 6% à 85 %.
Les résultats sont acceptables pour les formules de Mallet-Gauthier et Sokolovsky,Turraza et
Taibi ANRH et l’erreur minimale (5%) est obtenue toujours avec la formule de Sokolovsky.
Pour une période de retour 20 ans la méthode la plus adéquate est la méthode du Gradex dans
les deux bassins étudiés.
En ce qui concerne les débits centennaux, les résultats des différentes formules sont moins
dispersés. L’erreur la plus faible est observée pour la formule de Sokolovsky (0,67%). Pour la
fréquence milléniale, les résultats sont très dispersés les erreurs relatives varient de 7%
obtenue par la formule de Sokolovsky à 81% obtenue par la formule de Possenti. Les autres
formules de Turraza et Taibi ANRH, l’erreur est 32% et 67% ; respectivement. Ces erreurs
sont logiques par rapport à la taille de la série des débits observés qui est très loin de
représenter la fréquence milléniale.
57
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES DEBITS PAR LES FORMULES EMPIRIQUES
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons estimé le débit maximum en appliquant différant formules
empiriques et la méthode du Gradex pour différant période de retour. D ‘après les résultats
obtenues nous avons conclu que la méthode du Gradex est la plus optimal pour la
détermination des débits maximum pour bassin Mazafran et Sokolovsky pour bassin Allalah.
58
CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
L’estimation adéquate des événements hydrologiques extrêmes est primordiale en raison des
risques importants associés à une mauvaise connaissance de ces variables d’où l’évaluation
des événements rares est une tache indispensable pour le dimensionnent, la sécurité et la
bonne exploitation des ouvrages hydraulique ainsi que l’élaboration des plans de prévention
du risque d’inondation (PPRI). L’objectif de notre mémoire est l’estimation de ce débit dans
les bassins Mazafran et Allalah situe dans le grand bassin Côtier Algérois qui s’étend sur une
superficie de 1949 km2 et 249 km2 respectivement. Avant de calculer le débit maximum nous
avons donné un aperçu théorique sur les formules empiriques et la méthode du Gradex et leurs
domaines d’application.
Dans la deuxième partie nous avons dressé un état de l’art du contexte géographique,
géomorphologique et climatique des deux bassins étudiée, puis nous avons abordé le calcul en
appliquant les formules empiriques ainsi que la méthode du Gradex. L'analyse des résultats
obtenus sur les erreurs de ces formules sont relativement variable .Dans le bassin Mazafran, la
méthode de Gradex donne des résultats acceptables d'une erreur relative de l'ordre de 25%,elle
convient particulièrement très bien lorsqu’il s’agit d’évaluer les crues extrêmes pendant des
période de retour (1000 à 10 000 ans) générées sur un bassin versant de bonne qualité des
données de pluie maximale journalière, alors que dans le bassin de Allalah, la méthode de
Sokolovsky est la plus optimale avec une erreur relative de 7% pour (T=1000ans) et pour le
bassin Mazafran ,la méthode du Gradex est la plus optimale avec une erreur relative de 36%
pour (T=1000ans) .
Enfin, nous espérons que cette étude fera l’objet d’autre travail où ces formules seront testées
sur tout le nord de l’Algérie pour qu’on puisse ressortir la formule adéquat dans le contexte
Algérien.
59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
HAFNAOUI, M. A., HACHEMI, A., & BEN SAID, M., vulnerabilite aux inondations
dans les regions sahariennes. Cas de doucen. 2013.
HINGRAY, Benoît, PICOUET, Cécile, & MUSY, André. Hydrologie: Une science
pour l'ingénieur. PPUR presses polytechniques, 2009.
ZEROUAL, Ayoub, MEDDI, Mohamed, & ASSANI, Ali A. Artificial neural network
rainfall-discharge model assessment under rating curve uncertainty and monthly discharge
volume predictions. Water Resources Management, 2016, vol. 30, no 9, p. 3191-3205.