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RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SECTEUR : TRANSPORT
SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE
D’EXPLOITATION EN TRANSPORT
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
guide de travaux pratiques Version 1.1 – mai 2005
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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SOMMAIRE
Présentation du module.................................................................................................. 7
RESUME THEORIQUE
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Durée : 90 heures
Théorie : 83 heures 30 soit 93 %
Travaux pratiques : 2 heures 30 soit 3 %
Evaluation : 04 heures soit 04 %
COMPORTEMENT ATTENDU
(à suivre)
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Maîtriser les aspects juridiques de la vie de - Maîtrise du droit civil appliqué aux
l’entreprise entreprises
- Maîtrise du droit des affaires et du droit
commercial
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PRESENTATION DU MODULE
COMPETENCE
PRESENTATION
DESCRIPTION
CONTEXTE D’ENSEIGNEMENT
Activités d'apprentissage :
Sur les aspects théoriques et réglementaires, le cours magistral s’impose. Par
contre, il est nécessaire de faire pratiquer les stagiaires à travers des exercices, des
études de cas réelles ou simulées
Activités d'enseignement :
• Les formes de droit
• Les sources de droit
• La structure du droit au royaume du Maroc
CONDITIONS D’EVALUATION
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RESUME THEORIQUE
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I. LA PERSONNE MORALE
Dans la vie quotidienne, comme dans la vie familiale les hommes ne peuvent pas
toujours agir seuls. Il est des activités qui ne peuvent être entreprises que par
plusieurs personnes. Les raisons de ces groupements sont souvent simples :
nécessité de recueillir des fonds qu’une seule personne n’a pas en sa possession,
ou nécessité de réunir des personnes ayant chacune une spécificité complémentaire
de celle des autres…
Bref, la question se pose alors de savoir si, dans un groupe, chacun apparaît en tant
que personne physique dotée d’un patrimoine, ou si le groupe existe en soi, avec
des moyens humains, financiers et techniques qui lui sont propres.
C’est précisément cette question qui a incité le législateur à créer des groupements
de personnes, qui aient une existence juridique : c'est-à-dire qui soient en mesure
d’agir au nom et dans l’intérêt de la collectivité qu’ils rassemblent.
Les groupements sont des personnes morales.
Une personne morale n’a pas d’existence réelle comme les personnes physiques :
elle accède à la vie juridique par un artifice : la naissance de sa personnalité
juridique.
Ceux qui créent une personne morale font un acte volontaire qui se matérialise par
un contrat. Il s’agira d’un contrat de société ou d’un contrat d’association. On utilise
également le terme de « statuts ».
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Enfin la personnalité morale dure, ce que dure le groupement, elle prend fin à la
publication de la clôture ou de la liquidation de celui-ci.
Si les personnes morales ont une autonomie juridique, il faut que, comme les
personnes physiques, elles puissent être identifiées.
Les personnes morales ont donc des attributs qui sont en grande partie similaires à
ceux des personnes physiques, ce sont :
- Le nom.
- Le domicile.
- La nationalité.
Le nom peut être, selon la catégorie de la personne morale : une dénomination, une
raison sociale. Le domicile est en fait le siège de la personne morale.
L’identification de la personne morale peut être établie à partir de ces différents
éléments.
La preuve de l’identité d’une personne morale peut être fournie :
- Par un extrait du Registre de Commerce pour sociétés commerciales,
- Par les statuts pour la société civile,
- Par le récépissé de dépôt de déclaration pour les associations et les
coopératives,
- Par la présentation du Bulletin Officiel dans lequel a été publiée la déclaration
pour les associations déclarées d’utilité publique.
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Exemple : Une association sportive ne peut effectuer à titre habituel, des ventes
de livres ou de pièces détachées.
L’objet d’une personne morale résulte de la volonté des différentes personnes qui
l’ont créée. Il peut ensuite être modifié pendant la vie juridique de la personne morale
sous réserve que les conditions de vote prévues dans les statuts soient respectées.
Ayant la capacité juridique, une personne morale est donc nécessairement titulaire
d’un patrimoine.
En tant qu’entité juridique, une personne morale ne peut agir sans passer par
l’intermédiaire de personnes physiques qui la représentent.
Toute personne morale a donc un ou plusieurs représentants qui agissent pour son
compte. Les personnes sont désignées sous le terme générique de représentants
légaux, ou de mandataires sociaux.
De même ses créanciers doivent pouvoir agir en justice contre elle en cas de litige.
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Elles peuvent agir essentiellement dans un but spéculatif. Ce qui les intéresse, c’est
de faire des profits et de partager des bénéfices, dans ce cas elles créent une
société.
Elles peuvent aussi chercher à exercer une activité dite à but non lucratif. Elles
peuvent, par exemple, avoir envie de se grouper pour défendre leurs intérêts
communs, pour promouvoir des idées ou une activité artistique ou sportive.
Elles créent alors une association.
Enfin, il existe de nombreuses structures qui ont pour objectif de gérer des activités
d’intérêt général pour le compte de l’ensemble des citoyens, ces entités sont des
personnes morales de droit public.
Les personnes morales qui ont un but lucratif sont des sociétés : celles qui ont un but
non lucratif sont des associations.
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Ainsi une activité civile peut-elle être exploitée par une société commerciale. Nous
verrons en effet qu’une société est commerciale non seulement en raison de son
objet, mais aussi en raison de sa forme.
Exemple : Une activité artisanale d’ébénisterie qui n’est pas une activité
commerciale peut être exploité sous forme de société civile ou de société
commerciale.
Société civile
Activité civile ou
Société commerciale
(sauf exceptions)
Le droit civil marocain réglemente dans ses articles 982 à 1063, le contrat de société
au sens large de l’expression. Ses dispositions définissent en premier lieu, le contrat
de société. Elles édictent ensuite les règles de base de toutes les sociétés. Elles
constituent enfin la réglementation propre aux sociétés civiles.
La principale caractéristique d’une société civile est que les associés répondent
indéfiniment des dettes de la société, proportionnellement à la part qu’ils détiennent
dans le capital de la société.
Dans la société civile, si les associés sont responsables indéfiniment sur leur fortune
personnelle, ils ne sont cependant pas solidaires.
Cela signifie que les créanciers doivent poursuivre chaque associé pour obtenir le
remboursement de la totalité de leur créance.
Les sociétés civiles sont donc des structures qui comportent des risques non
négligeables pour les associés ; c’est d’ailleurs pourquoi la personne même de
chaque associé est déterminante dans ce type de société.
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Les sociétés civiles sont utilisées dans tous les domaines de l’activité économique :
- agriculture (exploitation agricole),
- opérations immobilières (groupement de constructeurs, en vue de la location ou la
revente),
- professions libérales (sociétés civiles professionnelles entre médecins, avocats…).
Il arrive qu’une société, qui n’est pas commerciale par la forme, soit qualifiée de
commerciale en raison de son objet.
Cette situation peut concerner, par exemple, une société civile qui exercerait en
réalité une activité commerciale.
Une distinction est souvent effectuée dans la pratique entre les sociétés de
personnes et les sociétés de capitaux.
- Les sociétés de personnes sont celles dans lesquelles la personne de chaque
associé est déterminante, comme dans la société civile. Font partie de cette
catégorie : la société en nom collectif et la société en commandite simple.
- Les sociétés de capitaux sont celles où la personne même de l’associé s’efface
devant les capitaux collectés. Le terme même « d’anonyme », qui qualifie la
société de capitaux par excellence, est très significatif sur ce point. Figure
également parmi les sociétés de capitaux : la société en commandite par actions.
- Enfin, la société à responsabilité limitée participe à la fois des sociétés de
personnes et des sociétés de capitaux, c’est pourquoi on la qualifie souvent de
société hybride.
Une association est une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes
mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité
dans un but autre que de partager des bénéfices.
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Exemple : une association sportive peut faire des bénéfices sur la vente des billets
au public concernant une compétition sportive.
Mais l’association n’a pas la possibilité de partager les bénéfices réalisés entre
ses membres. L’élément à prendre en considération n’est pas l’activité de
l’association elle-même, mais le rapport qui lie ses membres à la personne morale.
Ce rapport ne doit pas se traduire par une appropriation des bénéfices.
Parmi les autres personnes morales de droit privé, il convient de citer les fondations
et les syndicats professionnels.
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La question qui se pose maintenant est de savoir comment ces acteurs nouent des
liens juridiques entre eux.
Cette question peut être formulée d’une autre manière : concernant les acteurs de la
vie juridique peuvent-ils devenir créanciers et débiteurs d’une obligation (au sens du
droit civil) ?
Cas n° 1 :
M. Mourad achète un livre de 350 DH à la Maison de la Presse (affaire personnelle).
Les deux acteurs de l’opération sont M. Mourad et le libraire, donc deux personnes
physiques.
Ils établissent entre eux un lien de droit puisque l’un demande au libraire de lui
vendre un livre contre paiement de la somme de 350 DH, et l’autre remet à son client
le livre choisi en contrepartie du versement d’une somme de 350 DH. Il s’agit d’une
vente de bien meuble. Ce qui peut aisément se vérifier lorsque l’on consulte la
définition que donne le D.O.C du contrat de vente : article 478 : « la vente est un
contrat par lequel l’une des parties transmet la propriété d’une chose ou d’un droit à
l’autre contractant, contre un prix que ce dernier s’oblige à payer».
Cas n° 2 :
Monsieur et Madame JALAL se rendent à l’agence de la rue de la paix de la
Banque BP.
Ils demandent l’ouverture d’un compte de dépôt à vue et la délivrance d’une carte
bancaire.
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Ici encore, le lien de droit, qui se crée entre Monsieur et Madame JALAL et la
banque est fondé sur un accord, un échange de volontés.
Il s’agit d’une part, d’une convention d’ouverture d’un compte de dépôt, et d’autre
part, d’un contrat de carte bancaire. Nous sommes en présence d’actes produisant
des effets juridiques (obligations réciproques des parties), nous sommes donc en
présence d’actes juridiques.
Cas n° 3 :
M. KADER est renversé par un cycliste en sortant de sa banque, alors qu’il traversait
sur un passage pour piétons. Il a la jambe fracturée ce qui provoque une incapacité
de travail de 3 mois.
Or, l’article 77 du D.O.C dispose que « Tout fait quelconque de l’homme qui, sans
l’autorité de la loi, cause sciemment et involontairement à autrui un dommage
matériel ou moral, oblige son auteur à réparer ledit dommage,… ».
Le fait générateur du lien juridique n’est pas ici un acte volontaire, ce n’est pas un
acte juridique mais bien un fait fortuit qui, dans la mesure où il produit des effets
juridiques doivent être qualifié de fait juridique.
- Soit par la rencontre de leur volonté, dans ce cas ils concluent des actes
juridiques.
- Soit sans qu’il y ait de volonté commune : dans ce cas ils sont en présence de
faits juridiques.
Il existe :
Le problème majeur qui se pose par rapport aux actes juridiques est celui de la
preuve de leur contenu.
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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L’existence d’un écrit signé par ceux qui se sont engagés permet de lever les
incertitudes.
Dans le cas des actes juridiques les plus graves, certaines formes (acte notarié) sont
exigées par la loi.
Un fait juridique est un événement qui produit des effets de droit sans que ces
effets aient été voulus par toutes les personnes impliquées.
L’objet de ce module n’étant pas d’entrer dans le détail des mécanismes juridiques,
les actes juridiques seront étudiés sous la seule forme du contrat et les faits
juridiques sous la forme de la responsabilité civile délictuelle.
Nous sommes amenés chaque jour à conclure de nombreux contrats, souvent sans
même nous en rendre compte.
En effet, prendre le train c’est conclure avec l’Office National des Chemins de Fer
(ONCF) un contrat de transport ; faire le plein du réservoir d’essence de sa voiture ;
acheter un magazine c’est conclure un contrat de vente ; recevoir des fonds en dépôt
d’un client, c’est exécuter un contrat de dépôt, exécuter un ordre de bourse c’est agir
en vertu d’un mandat. Payer son loyer, prendre une assurance, embaucher une
employée de maison… mais aussi signer un contrat de mariage ou faire une
donation… autant de contrats que nous concluons et que nous exécutons
fréquemment ou très rarement.
Ces contrats font naître à notre encontre et vis-à-vis de ceux qui les concluent avec
nous des droits et des obligations. Ces droits et ces obligations doivent être
scrupuleusement exécutées et il n’est possible de les remettre en cause ou de les
modifier qu’avec l’accord du ou des autres contractants.
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Plusieurs exemples de contrats ont été cités ; quels sont leurs points communs ?
Mais, il faut être prudent, tout acte juridique émanant de deux ou plusieurs
personnes n’est pas nécessairement un contrat valable.
Les conditions de fond sont prévues par la loi, c’est-à-dire par les articles 478 et
suivants du droit civil marocain.
LE CONSENTEMENT
LA CAPACITE JURIDIQUE
L’OBJET
ET LA CAUSE
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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2.1. Le consentement
En d’autres termes, il faut que ceux qui passent contrat aient clairement manifesté
leur volonté et qu’il y ait accord de ces volontés.
Exemple : Prenons une offre de prêt à 13 % émise par une banque et la demande
de prêt d’un particulier qui cherche un crédit à 10 %.
Dans un premier temps, il y a des pourparlers au cours desquels chacun émet sa
volonté.
S’il n’y a pas accord sur le taux d’intérêt du prêt, il n’y a pas rencontre des volontés
et le contrat n’est pas conclu.
En revanche, si le client accepte le taux de 13 % et s’il formalise cet accord en
signant le contrat, Il y a bien rencontre des volontés, c’est-à-dire existence d’un
consentement de part et d’autre.
Ainsi le consentement doit-il être considéré comme vicié, et donc non valable,
lorsqu’il a été donné par erreur, ou s’il a été extorqué par violence ou surpris par le
dol.
Tout d’abord, il faut que l’erreur porte sur la substance même de la chose qui est
l’objet du contrat.
Exemple :
- Le vice sera admis lorsque quelqu’un a cru acheter un tapis R’BATI alors que le
tapis est un tapis ordinaire.
- Il sera également reconnu si une personne achète un terrain pour construire une
maison alors qu’il est en fait inconstructible.
D’une manière générale, les tribunaux ont tendance à considérer comme vice du
consentement toute erreur déterminante relative au contrat.
Exemple : Menaces exercées contre une personne âgée pour l’obliger à vendre sa
maison, alors que sans ces menaces, elle n’aurait pas vendu.
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Le dol est une manœuvre frauduleuse pratiquée par l’une des parties à un contrat
pour amener l’autre partie à conclure le contrat.
Sans l’existence de cette manœuvre, il est clair que l’autre partie ne se serait pas
engagée.
Point important : Le dol doit être prouvé par celui qui l’invoque.
Il faut également, pour qu’un contrat soit valablement formé, que les contractants
aient la capacité juridique.
Les conditions de la capacité juridique ainsi que les différents régimes d’incapacité
ont été exposés en détail précédemment.
2.3. L’objet
Il faut que le contrat ait un objet. Autrement dit le contrat doit recouvrir une opération
déterminée et cette opération doit être licite.
Exemple : Si le prix d’une marchandise n’est pas indiqué dans un contrat de vente,
l’objet de l’obligation de l’acheteur n’est pas déterminé.
Objet licite
Exemple : Contrat dont l’objet consiste à faire enlever quelqu’un. Il est clair que
dans ce cas, l’objet du contrat est illicite.
Objet possible
Exemple : Vente d’une maison qui n’existe plus : le contrat n’a pas d’objet.
2.4. La cause
La cause du contrat est le motif déterminant qui a incité les parties à conclure le
contrat.
Il faut également que l’engagement de chaque partie ait sa cause dans l’engagement
de l’autre partie.
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Exemple : Une banque prête de l’argent à son client en contrepartie des intérêts
qu’elle percevra.
Exemples :
- En cas de vente d’un immeuble à un prix dérisoire, la cause fait défaut.
- Une convention relative au versement de pots de vin est illicite
- Les ententes mettant en cause le libre jeu de la concurrence ont une cause
illicite.
Si l’une des conditions de validité du contrat est absente, le contrat sera déclaré
nul par le tribunal saisi de l’affaire.
Toutefois en matière de nullité, il faut établir une distinction selon que les intérêts liés
à l’annulation du contrat soit des intérêts particuliers ou relèvent de l’intérêt
général.
Exemple :
- Celui qui est victime d’un dol.
- Le représentant d’un incapable qui s’est engagé par contrat.
La nullité qui a pour effet de faire respecter l’intérêt général est la nullité
absolue.
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En réalité, le droit privé marocain reconnaît l’existence d’un contrat dès lors qu’il y a
eu rencontre de deux ou plusieurs volontés.
Selon l’article 399 du D.O.C, c’est celui qui réclame l’exécution d’une obligation qui
doit prouver l’existence de celle-ci.
A contrario, c’est à celui qui prétend avoir exécuté son obligation de justifier le
paiement ou le fait qui a produit l’extinction de son obligation.
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• Un extrait de l’acte déposé est inscrit sur le registre du commerce. Il est aussi
publié au bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales.
3. Le fonctionnement de la SNC
3.1. La gérance
• Désignation
En principe tous les associés sont gérants, mais l’article 6 laisse une marge pour
leurs désignation.
Ils peuvent être choisis parmi les associés ou non.
• Cessation
Les fonctions du gérant prennent fin par l’arrivée du terme fixé au moment de la
nomination ; par la démission ou par la révocation.
3.2. Le contrôle
3.3. La dissolution
La SNC est soumise aux clauses de dissolution communes à toutes les sociétés.
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1. Constitution
• Les statuts
En plus des indications communes à celles de la S.N.C, les statuts de la S.C.S
doivent contenir :
- La part de chaque associé commandité ou commanditaire.
- La part globale des associés commandités et la part de chaque associé
commanditaire.
• La dénomination sociale
Le nom d’un commanditaire ne peut être incorporé à la dénomination sociale.
Dans le cas contraire, ce dernier est tenu au même titre que le commandité des
dettes sociales.
2. Les apports
3. La dissolution
En plus des causes communes à toutes les sociétés, la S.C.S est dissoute par :
- Le décès d’un commandité,
- Le redressement ou la liquidation judiciaire d’un des associés commanditaires.
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1. Caractères fondamentaux
La société doit remplir les mêmes conditions et réunir les mêmes éléments que les
autres sociétés (associés et apports).
L’exception, qui fait d’ailleurs le propre de cette forme de société est l’absence de
formalités.
En effet, de par le fait qu’elle doit rester ignorée des tiers, la société n’est soumise à
aucune condition de publicité.
A l’égard de ces derniers, le gérant, fort de ses larges pouvoirs, traite en son nom
personnel et non pour le compte de la société. Il s’ensuit que :
- Les associés (appelés aussi participants) n’ont aucune action contre les tiers qui
ont contractés avec le gérant.
- Les tiers n’ont d’action que contre le gérant avec lequel ils ont traité.
Entre les associés, il est convenu que les engagements pris par le gérant le sont
aussi par la société.
La société est soumise aux mêmes causes de dissolution que les autres sociétés.
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Objet social
La SARL est une société commerciale par la forme quel que soit son objet (art.2 de
la loi 5-96).
Les associés
La SARL peut être instituée par une seule personne.
Il lui est par contre impossible de réunir plus de 50 personnes.
Le capital social
Le capital social est fixé à 100 000 DH au moins.
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité et intégralement libérées.
Ces parts ne peuvent représenter des apports en industrie. Toutefois, lorsque l’objet
de la société porte sur l’exploitation d’un fond de commerce ou d’une entreprise
artisanale, l’apporteur en nature peut apporter son industrie.
A noter que les apports en nature doivent être évalués et leur évaluation doit figurer
dans les statuts.
2. Administration de la SARL
2.1. La gérance
Dans ses rapports avec les tiers, le gérant est investi des pouvoirs les plus étendus.
2.4. La révocation
Le gérant peut être révoqué par décision des associés représentant au moins trois
quarts des parts sociales, ou par décision des tribunaux.
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Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Aux termes de l’article 71 de la loi 5-96 les décisions doivent être prises en
assemblée générale.
Les convocations mentionnant l’ordre du jour doivent être adressées aux intéressés
15 jours au moins avant la réunion.
Les décisions sont adoptées par un ou plusieurs associés représentant plus de la
moitié des parts sociales.
3.1. Le contrôle
3.2. La dissolution
En plus des autres causes communes aux autres sociétés, la SARL est dissoute
lorsqu’elle comprend plus de 50 associés ou lorsque le capital tombe au dessous du
minimum légal ou encore à la suite de la perte du quart du capital social.
Notons que depuis l’entrée en application de la loi 5-96, la réunion en une seule main
de toutes les parts d’une SARL n’entraîne pas la dissolution de la société.
V. LA SOCIETE ANONYME
1.1. Associés
La société anonyme est commerciale par la forme quel que soit son objet.
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4.1. Le directoire
• Statut
La société anonyme est dirigée par un directoire composé d’un nombre de membres
fixé par les statuts, qui ne peut être supérieur à cinq. Toutefois, lorsque les actions
de la société sont inscrites à la cote de la bourse des valeurs, les statuts peuvent
porter ce nombre à sept.
Dans les sociétés anonymes dont le capital est inférieur à un million cinq cent mille
dirhams, les fonctions attribuées au directoire peuvent être exercées par une seule
personne.
Le directoire exerce ses fonctions sous le contrôle d’un conseil de surveillance.
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• Nomination
Les membres du directoire sont nommés par le conseil de surveillance qui confère
à l’un d’eux la qualité de président.
Lorsqu’une seule personne exerce les fonctions dévolues au directoire, elle prend le
titre de directeur général unique.
A peine de nullité de la nomination, les membres du directoire ou le directeur général
unique sont des personnes physiques. Ils peuvent être choisis en dehors des
actionnaires. Ils peuvent être des salariés de la société.
Si un siège de membre du directoire est vacant, tout intéressé peut demander au
président du tribunal, statuant en référé, de procéder à cette nomination à titre
provisoire. La personne ainsi nommée peut, à tout moment, être remplacée par le
conseil de surveillance.
Les statuts déterminent la durée du mandat du directoire des limites comprises entre
deux et six ans. A défaut de dispositions statutaires, la durée du mandat est de
quatre ans. En cas de vacance, le remplaçant est nommé pour le temps qui reste à
courir jusqu’au renouvellement du directoire.
L’acte de nomination fixe le montant et le mode de la rémunération de chacun des
membres du directoire.
• Révocation
Les membres du directoire peuvent être révoqués par l’assemblée générale sur
proposition du conseil de surveillance. Si la révocation est décidée sans juste motif,
elle peut donner lieu à dommages intérêts.
• Nomination et révocation
Les membres du conseil de surveillance sont nommés par les statuts et durant la vie
de la société par l’assemblée générale ordinaire pour une durée de dix ans
maximum.
Délibération
Il ne délibère que si la moitié au moins de ses membres sont présents.
Pouvoir
Il exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire.
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La vie économique, ainsi que nous l’avons évoqué, implique la multiplication des
échanges entre agents économiques. Or, à la plupart de ces échanges
correspondent des flux monétaires.
En pratique, il est exclu que ces flux monétaires se traduisent dans tous les cas par
la circulation de billets de banque, à la fois pour des raisons de rapidité, de
commodité et de sécurité.
C’est pourquoi les commerçants utilisent des instruments de paiement, mais aussi de
crédits appelés effets de commerce.
Ces effets présentent le grand avantage de pouvoir circuler tout en garantissant le
paiement des transactions. Pour le commerçant créancier, ils présentent l’avantage
d’être mobilisables auprès de la banque. Parmi les effets de commerce, nous
examinerons la lettre de change et le billet à ordre.
1. La lettre de change
1.1. Définition
C’est un effet de commerce remis par le tireur au bénéficiaire, qui confère à celui-ci
(ou à celui qui est à son ordre) le droit de se faire payer une somme d’argent, à une
échéance déterminé, par le tiré.
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Si l’une des mentions obligatoires, fait défaut, le titre ne vaut plus comme lettre de
change, sauf dans les cas suivants :
- La lettre de change dont l’échéance n’est pas indiquée est considérée comme
payable à vue ;
- A défaut d’indication spéciale, le lieu désigné à côté du nom du tiré est réputé
être le lieu de paiement et, en même temps, le lieu du domicile du tiré ;
- Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du tiré, le lieu de paiement est celui où
le tiré exerce son activité ou celui où il est domicilié ;
- La lettre de change n’indiquant pare le lieu de sa création est considérée comme
souscrite dans le lieu désigné à côté du nom du tireur ;
- A défaut d’indication spéciale, la date de création de la lettre de change est
considérée être celle de la remise du titre au bénéficiaire.
La lettre de change ne contenant pas l’une des énonciations obligatoires est réputée
non valable mais elle peut être considérée comme un titre ordinaire établissant la
créance si ses conditions comme titre sont remplies.
La provision doit être faite par le tireur ou pour celui pour le compte de qui la lettre de
change sera tirée.
Il y a provision si, à l’échéance de la lettre de change, celui sur qui elle est fournie est
redevable au tireur, ou à celui pour le compte de qui elle est tirée, d’une somme au
moins égale au montant de la lettre de change.
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Une fois créée par le tireur, la lettre de change peut circuler. Cela signifie qu’elle peut
être transmise à des tiers au moyen d’un endossement.
L’endosseur est celui qui transmet l’effet, l’endossataire est celui qui le reçoit, tous
les endossements n’ont cependant pas la même finalité.
Pour que la sécurité des paiements soit assurée, les porteurs doivent bénéficier
d’importantes garanties de paiement. Ce sont l’acceptation et l’aval.
Elle n’est pas obligatoire, mais elle a l’avantage d’apporter une garantie de paiement
dans la mesure où elle fait du débiteur ordinaire un débiteur cambiaire.
L’aval
L’aval est l’engagement pris par un tiers de garantir le paiement incombant à l’un des
signataires de la lettre de change (tireur, tiré, endosseur).
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Il peut être porté directement sur la traite ou faire l’objet d’un acte séparé. Il prend la
forme d’un « Bon pour aval de » suivi de la mention de la personne garantie et de la
signature de l’avaliste. Si aucun nom n’est porté, l’aval est censé être donné pour le
tireur.
L’aval rend l’avaliste débiteur cambiaire. L’avaliste est engagé dans les mêmes
conditions que celui qu’il avalise.
Son engagement est valable, alors même que l’obligation qu’il a garantie serait nulle
pour toute cause autre qu’un vice de forme.
Parmi les garanties, il est possible d’inclure la solidarité des débiteurs cambiaires.
Le créancier d’une obligation cambiaire peut s’adresser à tous les signataires de
l’effet ou à un seul pour réclamer l’intégralité de la somme à payer.
A défaut le porteur est considéré comme négligent ce qui a pour effet de lui faire
perdre ses recours cambiaires.
(1)
Il existe aussi des protêts faute d’acceptations ………………..
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Si le porteur de la lettre de change n’a pas été négligent, il peut agir contre
l’ensemble des signataires de la traite en vertu de la solidarité cambiaire.
Si le porteur ne peut exercer ses recours cambiaires, soit parce qu’il a été négligent,
soit en raison de la prescription, il lui reste la possibilité d’agir sur la base du droit
commun comme un créancier ordinaire vis-à-vis de son débiteur.
• Il peut agir en tant que mandataire de son client (le tireur ou l’endosseur), en vue
d’encaisser la traite à l’échéance ; il n’est alors à aucun moment propriétaire de
l’effet.
Deux hypothèses peuvent se produire :
- ou bien l’effet est payé à l’échéance, dans ce cas aucun problème ne se pose ;
- ou bien l’effet revient impayé. Dans ce cas le banquier encaisseur peut faire
dresser protêt pour le compte de son client. Il restituera ensuite l’effet à ce dernier
afin qu’il puisse engager ses recours.
• Il peut agir dans le cadre d’une convention d’escompte. Dans ce cas, il devient
propriétaire de l’effet par le jeu d’un endossement translatif (en pratique l’endos est
presque toujours en blanc).
- ou bien l’effet est payé à l’échéance par le tiré, et dans ce cas la convention
d’escompte s’applique normalement ;
- ou bien l’effet n’est pas accepté ou n’est pas payé.
Si l’effet n’est pas accepté dans les délais à la suite d’une présentation à
l’acceptation, la banque fera dresser protêt (sauf clause contraire) de manière à agir
contre les autres débiteurs cambiaires avant même l’échéance.
Si l’effet a été accepté par le tiré et revient impayé à l’échéance, la banque fera
dresser protêt le cas échéant et pourra exercer ses recours cambiaires (actions en
justice fondées sur la lettre de change elle-même, qui est un titre cambiaire).
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Cette opération est la plus intéressante pour la banque car simple et rapide. Mais
encore faut il que le compte courant du client présente en solde créditeur, sinon la
contre-passation ne fait qu’augmenter les débits et accroître le risque de la banque.
La banque peut alors, en théorie, agir contre le tiré-accepteur qui n’a pas payé. La
position de la banque est assez forte dans la mesure où, du fait de l’acceptation de
l’effet par le tiré, elle bénéficie de ce que les juristes appellent « l’inopposabilité des
exceptions ». Un exemple concret permettra de mieux saisir cette notion.
On dit que l’acceptation suppose la provision. Cela signifie que si le tiré accepte la
traite, il reconnaît qu’il est bien débiteur de la provision. Il ne peut donc plus opposer
les exceptions qu’il aurait pu opposer directement à son fournisseur.
2. Le billet à ordre
2.1. Définition
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L’absence d’une des mentions obligatoires du billet à ordre a pour effet la nullité du
titre, sauf dans les cas suivants :
Le billet à ordre dont l’échéance n’est pas indiquée est considéré comme payable à
vue.
A défaut d’indication spéciale, le lieu de création du titre est réputé être le lieu de
paiement, et, en même temps, le lieu du domicile du souscripteur.
Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du souscripteur, le lieu de paiement est
celui où le souscripteur exerce son activité ou celui où il est domicilié.
Le billet à ordre n’indiquant pas le lieu de sa création est considéré comme souscrit
dans le lieu désigné à côté du nom du souscripteur.
Si le lien n’est pas indiqué à côté du nom du souscripteur, le billet à ordre est
considéré comme souscrit dans le lieu du domicile du souscripteur.
Si la date de souscription du billet à ordre n’est pas indiquée, cette date est
considérée être celle de la remis du titre au bénéficiaire.
- Il n'y pas de provision du billet à ordre puisque le tireur et le tiré ne font qu'un.
- L'acceptation du billet n'a pas lieu d'être, dans la mesure où le souscripteur est
engagé cambiairement dés la création de l'effet.
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II. LE CHEQUE
Dans nos sociétés modernes, les échanges de biens entre les agents économiques
se multiplient et en principe, chaque échange se matérialise par un flux monétaire,
c'est-à-dire par une opération de paiement en monnaie.
Parmi les instruments de paiement dont peuvent disposer les particuliers ou les
entreprises, chacun a sa propre spécificité et ses propres caractéristiques juridiques.
Le chèque est encore le moyen de paiement le plus répandu au Maroc. Mais son
utilisation pose d'importants problèmes de gestion.
1. Définition
Un chèque est un titre par lequel une personne donne l'ordre à une banque ou à un
établissement assimilé de payer une somme d'argent déterminée au porteur.
Le chèque est un instrument de paiement à vue, ce n'est pas un instrument de crédit.
2.1. Le tireur
C’est celui qui crée le chèque, c’est-à-dire qui remplit la formule extraite d’un
chéquier remis par la banque, et qui le remet au bénéficiaire, c’est-à-dire à sont
créancier.
S’agissant du tireur lui-même, celui-ci doit être capable et il ne doit pas être non plus
in interdit.
2.2. Le tiré
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2.3. Le bénéficiaire
Les chèques bancaires doivent être établis sur des formules correspondant à des
mesures précises qui permettent notamment le traitement des chèques par des
trieuses automatiques.
Le numéro de compte du tireur doit également apparaître sur le chèque, mais sans
qu’il s’agisse d’une condition de validité :
• le numéro de compte,
• le nom du tireur.
Est réputé également non valable comme chèque, tout chèque non conforme aux
formules délivrées par l’établissement bancaire.
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Cette provision peut d’ailleurs être constituée par un découvert, voire par une facilité
de caisse.
• Caractéristiques de la provision
préalable,
disponible,
et suffisante.
Disponible : lorsque M. FARID émet un chèque de 5 000 DH, il doit être certain
que le montant de la somme figurant sur le chèque est disponible.
Suffisante : M. FARID n’a que 4 000 DH sur son compte et qu’il ne bénéficie
d’aucune autorisation de découvert, ni d’aucune facilité de caisse, la provision
sera insuffisante. Cette situation n’empêche pas cependant au porteur de
demander le paiement des 4 000 DH ; il y aura néanmoins émission de chèque
sans provision (suffisante).
Lorsque le titulaire d’un compte de dépôt à vue rédige un chèque extrait du chéquier
qui lui a été remis par sa banque, il procède à la création du chèque. Cette création
doit se faire en respectant les règles relatives aux mentions obligatoires.
OFPPT/DRIF 41
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Lorsque le chèque est crée, il est en principe remis au créancier du tireur. Le chèque
est alors émis.
A en croire la presse, c’est cette opération de paiement des chèques qui réserve
souvent de mauvaises surprises aux bénéficiaires.
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L’opposition est une opération initiée généralement par le tireur du chèque, qui a
pour effet d’interdire le paiement du chèque par le banquier du tiré.
L’opposition peut être levée par le juge des référés lorsqu’elle est illégale, c’est-à-dire
lorsqu’elle ne correspond pas aux circonstances prévues par la loi.
A côté du chèque et des effets des commerce qui sont des instruments de paiement,
et de crédit pour les derniers, existent d'autres moyens de paiement qui sont nés de
la pratique et qui ne sont pas régis par des dispositions légales.
Leur analyse ne peut donc prendre la même forme que celles qui précédent. C'est
essentiellement à partir des pratiques bancaires et des grandes lignes dégagées par
la jurisprudence que l'on peut parler d'un droit des cartes bancaires et des autres
moyens de paiement.
1. Le virement
1.1. Définition
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Le mandat est constitué par l'ordre de paiement donné à la banque par son client. La
qualification de mandat entraîne nécessairement des obligations à la charge du
mandat et du mandataire, sur lesquelles nous reviendrons.
Ici encore, il suffit de se reporter aux obligations mentionnées par le document pour
déterminer les obligations du donner d'ordre et du bénéficiaire, à savoir :
- exécution des engagements pris par le mandataire.
- remboursement des frais.
- versement de la rémunération convenue
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2.1. Définition
Il ne peut être apporté une réponse simple à cette question en raison de la grande
diversité des fonctions susceptibles d'être remplies par les cartes bancaires.
C’est donc par référence à chacune de ces fonctions que l’on peut donner ne
définition de la carte bancaire, étant entendu qu’existent des cartes multifonctions.
En cas de perte ou de vol d'une carte ayant une fonction retraite d'espèces dans des
distributeurs automatiques, le titulaire a l'obligation de faire oppositions dans les plus
brefs délais.
Si le titulaire indique qu’il n’y a aucun risque d’accès à son code confidentiel et
qu'ensuite des retraits sont effectués, ceux-ci seront supportés par le titulaire de la
carte.
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Le commerçant à qui son client remet une facturette qui vaut de paiement bénéficie
d'une garantie automatique de paiement jusqu'à un certain montant.
Cette autorisation donnée par téléphone prend la forme d'un numéro de dossier qui
sera ensuite reporté sur la facturette.
Le titulaire de la carte effectue un achat, signe un ordre de payer et son compte sera
débité à une date fixée à la fin du mois ou au début du mois suivant.
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OFPPT/DRIF 47
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I. GENERALITES
1. Les transports effectués par un particulier ou une personne morale pour les
besoins de son activité au moyen de véhicules lui appartenant ou qu'il aurait
acquis pour déplacer des marchandises lui appartenant et qui, soit, sont
directement nécessaires à sa propre exploitation ou à sa propre industrie soit,
font l'objet de son commerce principal ou l'habituel.
4. Les transports effectués par l'Administration ou les collectivités locales pour les
besoins de leurs services avec des véhicules qui leur appartiennent ou qui sont
mis à leur disposition exclusive.
OFPPT/DRIF 48
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Un certificat délivré par lesdits services attestant l'attribution dudit carnet est
nécessaire pour l'immatriculation de ces véhicules en leur nom ou leur mutation par
les services compétents du même ministère (centres immatriculateurs)2. A signaler
qu'en plus de carnet de circulation qui doit les couvrir, ces véhicules sont assujettis à
la visite technique périodique, à l'obligation des assurances se rapportant au véhicule
et au personnel de conduite et à la limitation du tonnage transporté conformément à
la réglementation y afférente.
Le décret n° 2.03.169 du 22 moharrem 1424 (26 mars 2003) relatif aux transports
routiers de marchandises pour compte d'autrui ou pour compte propre pris en
application du dahir du 12 novembre 1963 précité tel que modifié et complété
notamment par la loi n°-16.99 sur visée, précise que c'est le service régional ou
provincial qui délivre, dans son ressort territorial, le carnet de circulation.
Il y est précisé que la demande du carnet de circulation doit être formulée par le
représentant légal de l'entreprise concernée et comportant :
- Les noms et prénom (s) ou dénomination de l'entreprise ;
- La raison sociale ;
- L'adresse exacte ou le siège social ;
- Les caractéristiques techniques du véhicule à mettre en circulation ;
- La nature de la marchandise à transporter ;
- Les itinéraires à desservir par le véhicule.
OFPPT/DRIF 49
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Ce carnet de circulation doit être à bord du véhicule de transport pour compte propre.
De plus, pour chaque opération de transport par ledit véhicule, la déclaration de frêt
dont modèle est joint en annexe identifiant la marchandise transportée (nature et
poids), le parcours, les noms du ou des conducteurs et le n° d'immatriculation du
véhicule à moteur, celui de la semi-remorque et de la remorque, le PTAC et la
charge utile du véhicule, doit être également à bord du véhicule (art 13 du décret n°
2.03.169 précité).
OFPPT/DRIF 50
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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I. GENERALITES
Par cette loi, a été aboli le système de l'agrément, sorte de privilège, assimilé au plan
économique à une rente (improductive) donnant souvent lieu à des comportements
non éthiques avant et après son octroi.
En effet, les conditions qui avaient prévalu après la grande crise économique
mondiale qui avait secoué les pays d'Amérique et d'Europe dès 1929 et avait atteint
le Maroc au début des années trente, n'existaient plus, de sorte que le système basé
sur le contrôle de l'offre est devenu obsolète et d'application difficile par les pouvoirs
publics.
Une "auto- régulation" par le marché s’est substituée depuis mars 2003 à la
régulation des transports par l'Administration.
L'article premier du dahir n° 1.63.260 relatif aux transports par véhicules automobiles
sur route précise qu'est « considéré comme transporteur, toute personne physique
ou morale qui utilise pour des transports routiers un ou plusieurs véhicules lui
appartenant ou pris en location »3.
3
- Définition conforme à celle donnée par la loi formant code de commerce n° 15-95 art. 443.
OFPPT/DRIF 51
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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En plus de ces opérations de transport de marchandises qui sont à la limite des deux
types de transport (pour compte propre et pour compte d'autrui), l'article 4 du même
texte susvisé énumère les opérations de transport considérées comme transport
pour compte d'autrui. Il s'agit :
- des transports effectués par une personne physique ou morale sauf dans le cas
où les marchandises sont la propriété de ces personnes et où ces transports
entrent dans le cadre de leur activité et n'en constituent qu'un accessoire. C'est
le cas d'un transporteur qui exerce une autre activité commerciale, industrielle
ou agricole et qui, occasionnellement va utiliser les véhicules de transport pour
le compte d'autrui, pour le transport des marchandises utiles à l'exploitation de
son autre unité commerciale ou industrielle ou agricole.
Par cette disposition, le législateur veut lutter contre le transport pour compte d'autrui
effectué par des propriétaires de véhicules qui sont sensés exécuter des opérations
de transport pour leur propre compte, en déclarant une activité commerciale ou
industrielle qui nécessite de tels locaux ou entrepôts, alors qu'ils n'en disposent pas.
Il veut également sanctionner les propriétaires de véhicules s'adonnant au transport
informel au détriment des personnes admises à faire profession de transporteur de
marchandises pour le compte d'autrui.
OFPPT/DRIF 52
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Elle doit être établie sur un formulaire mis à disposition par l'administration en charge
du transport (voir modèle en annexe). Ce formulaire doit être accompagné des huit
documents suivants (art. 3 du décret précité) :
OFPPT/DRIF 53
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Le texte sus indiqué précise que l'entreprise inscrite au registre spécial doit dans un
délai n'excédant pas un mois, aviser le service de l'administration où elle s'est
inscrite, de tout changement de nature à modifier sa situation (art 4 et 5) et que dans
le cas où elle ne remplirait plus l'une des conditions précitées d'inscription au registre
de la profession, elle se voit notifier par le service sus indiqué un préavis l'invitant à
régulariser sa situation dans un délai de trois mois à compter de la date de la
notification dudit préavis, faute de quoi il procède à sa radiation conformément à
l'article 11 du dahir n° 1.63.260 précité. L'article 5 du décret prévoit un appel de cette
décision qui peut être porté devant le ministre chargé du transport.
3. La capacité financière
La capacité financière fait l'objet d'une déclaration selon un modèle mis à disposition
par l'administration régionale et provinciale en charge du transport (art 3 de l'arrêt
précité). Elle doit être accompagnée d'une attestation bancaire justifiant la disposition
de fonds propres de roulement et jointe à la demande d'inscription au registre spécial
OFPPT/DRIF 54
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Par ailleurs, elle doit déclarer suivant un modèle bien déterminé au service régional
ou provincial qui tient le registre dans lequel elle est inscrite, tout changement
affectant sa capacité financière et ce, dans un délai n'excédant pas un mois à
compter de la date à laquelle est intervenu ce changement.
4. L'aptitude professionnelle
OFPPT/DRIF 55
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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L'article 11 précise que les véhicules de service de transport, ainsi que les
documents qui doivent couvrir leur circulation sont réglementés quant à leurs
aménagements techniques, au modèle de marque distinctive dont ils doivent être
munis et quant à toute disposition à prendre pour que leur circulation soit conforme à
la sécurité des transports.
L'article 12 du décret n° 2.03.269 confirme que la liste et la nature des documents qui
doivent être établis et tenus par les transporteurs routiers, les loueurs des véhicules
automobiles de transport routier de marchandises et les commissionnaires de
transport routier de marchandises, ainsi que les documents qui doivent être à bord
du véhicule.
L'article 11 du décret énumère les documents devant être à bord de chaque véhicule
automobile de transport routier de marchandises pour le compte d'autrui, dont le
P.T.A.C est supérieur à 3,5 tonnes et ce, en plus des documents prévus par la
législation relative à la circulation et au roulage (récépissé de déclaration du véhicule
appelé communément carte grise, la vignette de la taxe à l'essieu, le certificat
d'assurance, le permis de conduire du conducteur, etc). Il s'agit :
- D'une copie conforme du certificat d'inscription au registre spécial de transporteur
de marchandises pour compte d'autrui ;
- De la carte d'autorisation concernant le véhicule automobile de transport de
marchandises et le cas échéant, le remorque ou la semi-remorque ;
- Du manifeste de frêt visé à l'article 10 du décret, lui-même pris en application du
5) de l'article premier du dahir n° 1.63.260 précité.
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La durée de validité de cette carte d'autorisation est la même que celle du certificat
de visite technique.
OFPPT/DRIF 57
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I. GENERALITES
4
- Cet Office procédait au démarchage du frêt (fonction de marketing) à la répartition de ce frêt sur les
transporteurs (fonction d’optimisation) qui exécutaient les opérations de transport conformément aux
indicateurs de la feuille de route (contrat) à la facturation du prix de transport au client (fonction comptable et
financière) et au règlement du transporteur après prélèvement de sa commission.
OFPPT/DRIF 58
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La capacité financière
La capacité financière est établie lorsque l’intéressé par la profession de
commissionnaire dispose d’un fonds de roulement suffisant au regard de
l’importance de son activité fixé à 500.000 DH (art. 5 du décret précité).
L’aptitude professionnelle
En ce qui concerne l’aptitude professionnelle, conformément aux dispositions du 8)
de l’article 3 dudit décret, l’article 9 de l’arrêt n° 664.03 précité du Ministre du
transport fixe les types de diplôme et de formation, ainsi que la nature et la durée de
l’expérience professionnelle dont doit être titulaire ou se faire prévaloir, la personne
chargée de la direction permanente et effective de l’activité de commissionnement. Il
s’agit :
La demande qui doit être formulée par le responsable de l’entité concernée sur les
formulaires définis par l’arrêté susvisé du Ministère chargé du transport et doit être
accompagnée des pièces énumérées à l’article 3 du décret.
OFPPT/DRIF 59
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I. GENERALITES
Par référence au 3 de l’article premier du dahir n°1.63.260 précité est réputé loueur
de véhicules automobiles de transport routier de marchandises, avec ou sans
conducteur, tout personne physique ou morale qui met à la disposition d’un locataire
un véhicule avec ou sans conducteur, conformément à un contrat de louage de
choses qu’ils établissent entre eux. Par conséquent, en vertu de ces dispositions,
seul l’utilisateur du véhicule a qualité de transporteur.
Il s’agit d’un métier exercé dans le domaine du transport de marchandises par voie
routière, créé dans le cadre de la libéralisation du transport routier de marchandise.
Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique économique du gouvernement
qui est axée sur le remplacement de l’Etat providence, producteur, protecteur,
centralisateur s’appuyant sur des monopoles publics et des situations économiques
le respect de la concurrence par un contrôle rigoureux permanent des dispositions
réglementaires.
Il convient de souligner que cette profession est classée par le dahir sous le titre a de
son troisième titre relatif « au transport pour compte d’autrui ».
De ce fait les mêmes conditions générales d’accès sont prévues pour les professions
de transporteurs ou de commissionnaires ou de loueur des véhicules. Il s’agit des
conditions afférentes à la nationalité, l’âge de la personne physique en cas
d’entreprise individuelle ou du gérant ou de l’administrateur en cas de société et
celles ouvrant le droit à l’inscription au registre spécial de la profession à savoir,
l’honorabilité, la capacité financière et l’aptitude professionnelle.
Par ailleurs les textes d’application prévoient des dispositions spécifiques relatives
au loueur de véhicules industriels dont le poids total autorisé en charge (PTCA) est
égal ou supérieur à 3,5 tonnes.
OFPPT/DRIF 60
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1. L’honorabilité
2. La capacité financière
L’entreprise doit disposer de fonds propres de roulement dont le montant est calculé
en fonction de l’importance du parc des camions.
Ainsi ce fonds de roulement est fixé à 15000 DH pour chaque véhicule à deux
essieux. Pour les véhicules ayant plus de deux essieux, le montant est fixé à 60.000
dhs pour le premier véhicule et 30.000 dhs pour chaque véhicule supplémentaire.
Par ailleurs, ce formulaire, accompagné de ces justificatifs, doit être adressé chaque
année aux services sus-indiqués et ce, à la veille de la date d’expiration de la
première année et ainsi de suite.
3. L’aptitude professionnelle
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Par ailleurs, au cas où l’entreprise ne remplirait plus des conditions à la base de son
inscription audit registre, le service régional ou provincial du Ministère en charge du
transport qui a procédé à son inscription lui notifie un préavis l’invitant à notification
de ce préavis.
OFPPT/DRIF 62
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Ces dispositions précisent en outre que l’exploitation d’un véhicule dont les
caractéristique sont différentes de celles mentionnées dans cette carte d’autorisation
est punie d’une amende de 2000 à 10.000 dirhams et d’un emprisonnement de six
jours à six mois ou de l’une de ces deux peines seulement. Cette même sanction
frappe, d’ailleurs quiconque exerce le métier de loueur de véhicules de transport de
marchandises sans être inscrit au registre spécial de cette profession. D’où
l’importance accordée par le législateur à cette carte d’autorisation.
2. Le contrat de location
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En l’absence de contrat entre les deux parties, le dahir précité prévoit l’application
d’un contrat type pris par voie réglementaire, ce qui confirme le décret n°2.03.169
précité pris en application de ce dahir, dans son article 18 qui précise que ledit
contrat type est établi par arrêté de l’autorité gouvernementale chargée des
transports.
OFPPT/DRIF 64
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I. GENERALITES
Le dahir n° 1.63.260 stipule dans sont article 11 quarter que le contrat de transport
pour compte d’autrui doit prévoir sous peine de nullité des clauses précisant la
nature et l’objet du transport, les modalités d’exécution du service en ce qui concerne
le transport proprement dit et les conditions d’enlèvement et de livraison des objets
transportés, les obligations respectives de l’expéditeur, du commissionnaire, du
transport et celui des prestations accessoires éventuelles, ainsi que, le cas échéant,
les indemnisations pour manquement à ces obligations.
Les disposition relatives à la nécessaire couverture par le contrat des coûts réels du
service rendu dans des conditions normales d’organisation et de productivité,
constitue un apport appréciable par rapport aux dispositions des articles 443 à 486
de la loi n° 15-95 formant code du commerce qui précisent les droits et obligations
des parties au contrat de transport ainsi que les articles 422 à 430 qui définissent
ceux du commissionnaire.
D’un autre côté l’article 11 septies prévoit qu’à défaut de contrat écrit définissant les
rapports entre les parties au transport de marchandises pour compte d’autrui les
clauses de contrats types s’appliquent de plein droit.
Ainsi ces contrats types peuvent permettre de s’assurer que la disposition relative au
coût réel est respectée par les parties au contrat de transport de marchandises pour
compte d’autrui. Il faut rappeler que le système de transport de marchandises tel qu’il
a été réformé par la loi n° 16.99 repose sur la régulation du transport par le marché
qui s’est substituée à la régulation administrative.
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Il s’agira de créer une entité scientifique qui aura pour charge la réalisation des
études aussi bien pour le compte de l’Etat, des collectivités territoriales, et des
établissements publics que du secteur privé. Pour cela, elle devra disposer des outils
d’observations et d’analyse des données du marché de transport routier. Pour ce
faire l’observation devra :
En conformité avec les dispositions des articles 445 à 475 du code de commerce
l’article 11 quarter du dahir n° 1.63.260, précise que le contrat de transport de
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marchandises pour compte d’autrui doit prévoir sous peine de nullité, les clauses
suivantes :
Ce contrat doit assurer la couverture des coûts réels du service rendu dans des
conditions normales de productivité.
L’utilité de cette disposition en matière commerciale est capitale car elle ouvre la voie
à la surveillance du marché pour réprimer les comportements de dumping que
pourraient avoir des entreprises prédatrices pour éliminer des concurrents dans un
premier temps avant d’imposer leur propres conditions de prix après avoir constitué
des oligopoles instituant à leur profit des situations de rente sapant les avantages de
la concurrence loyale, et ce faisant se substituant dans les faits au monopole qui
était dévolu à l’O.N.T.
La demande de nullité du contrat peut être introduite par l’expéditeur en cas d’abus
de position dominante par l’application d’un tarif excessif ou par un transporteur
concurrent apportant la preuve de l’application d’un prix excessivement bas ne
reflétant pas la couverture normale des coûts réels.
A défaut de contrat écrit entre les parties concernées sus-indiquées par le transport
routier pour compte d’autrui ou par la location es véhicules industriels, les clauses de
contrat type s’appliquent de plein droit (article 11 septies). Ces contrats précise ce
même article, sont établis par voie réglementaire.
En dehors du contrat type relatif à la location des véhicules industriels, il existe huit
spécialités de contrats-type de transport.
OFPPT/DRIF 67
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Il s’agit :
Des envois de moins de 3 tonnes.
Des envois de 3 tonnes et plus.
D’objets indivisibles.
De marchandises périssables sous température dirigée.
Par véhicules citernes.
D’animaux vivants.
Par véhicules roulants.
De fonds de valeur.
Il convient de préciser que l’application d’emblée des clauses de ces contrats a lieu
en l’absence de contrat spécifique passé entre le transporteur d’une part, et le
chargeur ou le commissionnaire de transport routier de marchandises, d’autre part.
Cette application de droit des clauses des contrats types interviendrait donc, lorsqu’il
y a litige entre les parties concernées dont l’un d’eux porterait le contentieux devant
la justice.
OFPPT/DRIF 68
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Après la définition de l’objet du contrat, celui-ci doit contenir des dispositions relatives
au véhicule loué, aux opérations de conduire et aux conditions de transport, aux
dommages éventuels, au respect du code de la route et de la réglementation du
transport et enfin, à la rémunération.
1. L’objet du contrat
5
- L’arrêté n° - 1744-03 du 23-9-2003 du Ministre en charge du transport relatif au contrat type de transport
routier de marchandises pour compte d’autrui et au contrat type pour la location des véhicules automobiles de
transport de marchandises avec conducteur (B.O n°-5166 du 4.12 ;03) s’est largement inspiré du décret français
n° 99-269 du 6 avril 1999 portant approbation du contrat type applicable aux transports publics routiers de
marchandises pour lesquels il n’existe pas positions n’ont pas été reprises par ledit arrêté dont notamment celles
concernant les heures limites de mise à disposition du véhicule en vue du chargement et d’ immobilisation indue
du véhicule.
Les délais d’acheminement et indemnisation pour retard de livraison (par le transporteur).
6
- Article 11 sexies : tout contrat de location d’un véhicule de transport de marchandises avec conducteur doit
comporter des clauses précisant les obligations respectives des parties dans les couvertures des coûts réels du
service rendu dans des conditions normales d’organisation et de productivité.
OFPPT/DRIF 69
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2. Le véhicule
Pour les opérations de conduite, c’est le loueur dans le cas d’une location avec
conducteur qui en assume la maîtrise et leur responsabilité. Cette responsabilité
englobe.
La conduite proprement dite du véhicule.
Sa protection contre le vol.
Sa préparation technique.
Sa surveillance.
La mise en œuvre de ses équipements spéciaux (dispositifs de transport sous
température dirigée, clapets, flexibles, compteurs, équipements des externes,
etc.)
La vérification du câblage avant le départ, le chargement et l’arrimage quant à
la sécurité de la circulation.
7
- il faudrait, pour renforcer la lutte contre l’insécurité routière prévoir dans la réglementation des clauses de
co-responsabilité du chargeur et du transporteur quant à la surcharge technique des véhicules et à l’excès de
vitesse afin de prévenir les excès de vitesse afin de prévenir les excès des chargeurs quant à leur position
dominante et les tentations des transporteurs dans un marché de transport fortement concurrentiel.
OFPPT/DRIF 70
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La fixation de l’itinéraire,
L’exécution des opérations de chargement, d’arrimage, et de déchargement.
4. Les dommages
Il convient de signaler que (dans le cas d’une location avec conducteur) le loueur
répond des dommages dus à une faute de conduite. Il s’engage en outre à garantir
et à indemniser le locataire du recours qui pourrait être exercé contre lui en tant que
tel.
Dans le cas de la location avec conducteur, le loueur répond des conséquences des
infractions aux prescriptions du code de la route commises par le personnel de
conduite et celles imputables à l’état du véhicule, sauf si ces infractions résultent des
instructions données par le locataire ou ses proposés, auquel cas, le loueur peut
exercer un recours contre ce dernier.
OFPPT/DRIF 71
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6. La rémunération
Il importe de souligner que le prix de location doit comprendre une rémunération qui
distingue :
La mise à disposition du véhicule.
La mise à disposition du personnel de conduite.
Et le kilométrage effectué par le véhicule.
Par ailleurs, la rémunération du loueur n’est pas établie sur la base des quantités
transportées ou du nombre de voyages effectués par le locataire.
OFPPT/DRIF 72
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I. GENERALITES
Comme tous les contrats, le contrat de transport est d’abord régi par le D.O.C et par
la loi n°15.95 formant code du commerce :
Les articles 443 à 444 traitent des dispositions générales,
Les articles 445 à 475 se rapportent plus particulièrement au contrat de
transport des choses,
Les articles 476 à 486 se rapportent au contrat du transport des personnes.
En plus de ces règles qui s’appliquent à tous les contrats de transport, s’ajoutent
également :
OFPPT/DRIF 73
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1. Caractère du contrat
1.1. L’envoi
Le contrat de transport est formé juridiquement par le seul consentement des parties.
Au travers de cette étape, le transporteur doit obtenir de son client l’ensemble des
informations préalables nécessaires à la bonne exécution du contrat de transport.
Ces différentes informations sont précisées dans “les obligations de l’expéditeur ”.
OFPPT/DRIF 74
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On comprend ici la nécessité d’avoir une définition la plus précise possible des
opérations constitutives de la prestation. Ainsi par “prestations effectivement
accomplies”, on entend la prise en compte des prestations annexes telles que les
opérations de manutention au chargement ou au déchargement (si celles-ci
n’incombent pas à l’origine au transporteur).
Pour cela, il doit respecter les règles issues du droit civil et du Code de la route.
OFPPT/DRIF 75
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convenues ainsi que son acceptation des différentes durées prévues pour la
réalisation du contrat et des conditions de rémunération des différentes opérations. »
L’acceptation du bon de commande/devis doit être exigée par le transporteur car elle
représente l’accord conclu et la reconnaissance par le client des différentes
conditions d’exécution ainsi que la rémunération des différentes opérations.
1. Le document de suivi
De même le Dahir n° 1.63.260 relatif aux transports par véhicules automobiles sur
route tel qu’il a été modifié et complété par la loi n°16.99 consacre dans son article
11 les conditions d’octroi du carnet de circulation.
OFPPT/DRIF 76
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Ce document, qui suivra pas à pas l’exécution des conditions réelles des opérations,
devra se trouver dans le véhicule durant tout le temps de réalisation de la prestation
transport.
Si des prestations annexes, non prévues initialement dans le contrat, sont effectuées
par le conducteur, elles devront faire l’objet d’une facturation complémentaire.
Le document de suivi doit être signé par le remettant ou son représentant sur le lieu
de chargement et par le destinataire ou son représentant sur le lieu de
déchargement.
Le refus non motivé de signature engage la responsabilité des personnes visées ci-
dessus.
Ce document de suivi fait foi jusqu’à preuve contraire des modalités d’exécution du
contrat.
En fait, la lettre de voiture et, s’il y a lieu, l’état récapitulatif peuvent être conçus pour
tenir lieu de document de suivi, ce qui dispense le transporteur de la création d’un
document supplémentaire.
2. La Lettre de Voiture
OFPPT/DRIF 77
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Un état récapitulatif mentionnant par opération et s’il y a lieu pour chaque lot
ou colis, la quantité ou le poids ou le volume de la marchandise transportée,
Pour ce qui concerne une opération de transport réalisée pour le compte
d’expéditeurs ou de destinataires multiples. Il peut être établi :
- Une lettre de voiture comme précédemment mais précision faite à la date
de prise en charge, de l’heure de la 1ère prise en charge.
- Un état récapitulatif pour chaque lot ou colis transporté lors de cette
opération.
1. Obligations de l’expéditeur
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Son acceptation des différentes durées prévues (délai du parcours dans des
conditions normales de sécurité et temps liés à l’attente et à la réalisation des
prestations annexes) et des conditions de rémunération des différentes opérations.
Exemples :
Le transporteur peut faire payer le transport à l’expéditeur :
si le destinataire refuse la livraison sans qu’il y ait de faute à reprocher au
transporteur ;
si le destinataire paye avec un chèque sans provision.
2. Obligations du destinataire
OFPPT/DRIF 79
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Payer le prix des opérations constituant la prestation transport en cas de “port dû” et
verser le montant du remboursement grevant la marchandise en cas de “contre
remboursement”.
3. Obligations du transporteur
Exemples :
En cas de valeur déclarée, le transporteur doit, à la demande de son client, agir
à sa place vis-à-vis des compagnies d’assurances ; sinon il est considéré
comme assureur de son client.
S’il a accepté un envoi contre- remboursement, le transporteur doit en encaisser
le prix auprès du destinataire pour le reverser ensuite à l’expéditeur ; s’il
délivrait la marchandise sans avoir été payé, il demeurerait redevable vis-à-vis
de l’expéditeur.
OFPPT/DRIF 80
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destination des marchandises tant que le destinataire n’a pas exprimé sa volonté
de bénéficier de la livraison.
8) Livrer les marchandises dans l’état où il les a prises en charge.
9) Acheminer les marchandises dans les conditions prévues par le contrat,
notamment dans les délais prévus soit contractuellement, soit par un contrat type.
10) Se conformer au protocole de sécurité applicable sur le site de chargement et/ou
de déchargement. Plus généralement il est tenu de respecter les règles de
sécurité en vigueur dans les lieux où il est amené à intervenir.
11) Le conducteur de l’entreprise de transport doit remplir les divers exemplaires de
la lettre de voiture et s’il y a lieu un état récapitulatif, ainsi que le document de
suivi en mentionnant les opérations effectivement réalisées. Il doit faire signer ces
documents lors de la prise en charge et lors de la livraison de la marchandise. Il
doit également posséder un ordre de mission si le transport l’exige.
Ses clients n’ont pas besoin de prouver qu’il a commis une faute, il leur suffit de
prouver l’existence des pertes, des avaries ou du retard.
V. LA RESPONSABILITE DU TRANSPORTEUR
1. Principe de la responsabilité
« Le TRANSPORTEUR est garant de la perte des objets à transporter hors les cas
de force majeure.
Il est garant des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose
ou de la force majeure. Toute clause contraire insérée dans la lettre de voiture, tarif
ou autre pièce quelconque, est nulle. »
OFPPT/DRIF 81
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A la prise en charge des marchandises, le transporteur (ou son conducteur) doit faire
des “réserves” chaque fois qu’il constate :
une avarie,
un manquant,
un emballage défectueux ou insuffisant.
Dans certains cas le transporteur peut prétendre qu’il n’est pas responsable des
pertes, des avaries ou des retards.
C’est au transporteur d’apporter la preuve formelle de l’un de ces cas, et qu’ils ont un
lien direct avec le préjudice.
OFPPT/DRIF 82
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Exemple :
Eboulement d’un terrain.
Exemple :
Le ver dans le fruit qui ne pouvait apparaître lors de la prise en charge. Evaporation
d’un liquide.
4. Limitations de l’indemnisation
Selon le D.O.C, tout contractant est tenu au paiement des seuls dommages qui ont
été prévus ou que l’on pouvait prévoir lors de la conclusion du contrat.
OFPPT/DRIF 83
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Les clauses limitatives de sa responsabilité sont valables sous les deux conditions
suivantes :
Les dommages comprennent non seulement la perte subie, mais aussi le gain
manqué.
L’évaluation des dommages est faite au jour de la décision de justice.
Formalités à la livraison
OFPPT/DRIF 84
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Le transporteur ou son préposé fait une description détaillée sur le document de suivi
et sur le document de transport (lettre de voiture ou état récapitulatif) qu’il remet au
destinataire.
OFPPT/DRIF 85
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I. GENERALITES
L’article 11 du dahir n° 1.63.260 tel qu’il a été modifié et complété notamment par la
loi n° 16.99 dont les dispositions habilitent toute personne physique ou morale ayant
obtenu l’inscription au registre spécial des transporteurs routiers de marchandises
pour le compote d’autrui à assurer le service public de transport de marchandises
aussi bien au niveau urbain qu’aux échelles nationale et internationale. Ainsi
l’agrément qui était exigé pour l’exercice de l’activité du transport international routier
(TIR) est-il supprimé.
D’un autre côté, le transporteur international routier est tenu de se soumettre aux
obligations nées des dispositions des conventions internationales en matières de
transport routier auxquelles le Maroc a adhéré.
OFPPT/DRIF 86
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L’autorisation ne peut être utilisée que pour couvrir un seul véhicule ou un seul train
de véhicules à la fois. Elle doit accompagner le véhicule ou le train de véhicules et
être renvoyée à l’autorité qui l’a délivrée après utilisation ou à la fin de la période de
validité même si elle n’a pas été utilisée.
Par ailleurs, les autorisations doivent être accompagnées d’un compte rendu qui doit
être renvoyé avec l’autorisation à l’autorité qui l’a délivrée.
Ce compte rendu de transport doit être présenté à la douane en même temps que
l’autorisation afin de recevoir un visa (à l’entrée et à la sortie)
Conformément aux dispositions des accords bilatéraux précités, il est convenu que
certains transports soient soumis au régime de l’autorisation étrangère, celle-ci étant
toutefois libérée de tout régime de contingentement.
Il y a lieu de préciser que le chargement d’un frêt de retour est interdit sauf
autorisation accordée par partie contractante.
Les transports pour compte propre sont soumis aux mêmes règles que les transports
pour compte d’autrui.
OFPPT/DRIF 87
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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⇒ Pour le véhicule :
OFPPT/DRIF 88
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Il est exigé de ces véhicules de transport pour compte d’autrui se rendant à l’étranger
les documents ci-après :
Photocopie de cartes grises de la semi remorque et éventuellement du tracteur,
L’assurance internationale,
N° du passeport du conducteur et son adresse,
L’autorisation « V » ou « T »
Pour les véhicules étrangers à l’export, il est exigé les documents suivants :
Demande de retour en charge
Copie du triptyque
Copie des cartes grises de S/R et tracteurs
Copie du document CMR
Originale de l’autorisation « V » ou « T » pour les véhicules originaires de pays
ayant conclu un accord avec le Maroc
Quittance de la taxe de circulation journalière
Les semi-remorques sont tractées sur le territoire de chacun des états (Maroc ou
France ou Espagne) par des tracteurs nationaux.
Pour la traction de semi remorques étrangères, les véhicules doivent être autorisés
exceptionnellement par la direction des transports routiers.
OFPPT/DRIF 89
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L’accord Maroc/France peut être pris comme exemple type. Les principales
dispositions qu’il contient sont relatives aux oppositions
Transport de personnes
Tous les transports publics de voyageurs entre les deux états ou en transit par leur
territoire sont soumis au régime de l’autorisation préalable (21 jours au moins avant
la date prévue pour l’exécution du voyage) à l’exception des :
transports occasionnels effectués à portes fermées c'est-à-dire ceux dans
lesquels le véhicule transporte sur tout le trajet le même groupe de voyageurs et
revient à son lieu de départ sans charger ni déposer de voyageurs en cours de
route,
transports touristiques occasionnels comportant le voyage aller en charge et
retour à vide, des voyageurs pouvant toutefois être déposées en cours de route
et qui sont soumis à une simple déclaration.
Transport de marchandises
⇒ Autorisations
OFPPT/DRIF 90
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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Signalons enfin qu’en matière de fiscalité, les véhicules immatriculés dans l’un des
Etats effectuant des transports de marchandises sur le territoire de l’autre Etat sont
exonérés des taxes en matière de transport.
En France, les opérateurs Marocains le sont pour la taxe spéciale sur certains
véhicules routiers, instituée par l’article 16 de la loi 67-1.114 du 21 décembre 1967.
OFPPT/DRIF 91
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OFPPT/DRIF 92
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I. DEFINITION
1. La convention CMR
3. Champ d'application
et cela quels que soient le tonnage de l'envoi, le domicile et la nationalité des parties,
la situation douanière de la marchandise ou les conditions de vente.
OFPPT/DRIF 93
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Par conséquent, la CMR régit les rapports entre les expéditeurs, les destinataires et
les transporteurs.
La LVI dont le modèle a été établi par l'Union Internationale des Transports Routiers
(IRU), est adoptée non seulement par les pays signataires mais également par
certains pays qui n'ont pas encore adhéré à la Convention.
Elle est normalement remplie par l’expéditeur ou pour le compte de ce dernier. C’est
la preuve de l’existence d’un lien juridique entre le transporteur et son client.
Sauf preuve contraire, le contenu de la lettre de voiture CMR sera retenu en cas de
litige.
OFPPT/DRIF 94
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Mentions facultatives :
interdiction de transbordement ;
frais que l'expéditeur prend en charge ;
montant du remboursement à percevoir à la livraison ;
valeur déclarée de la marchandise et somme représentant l'intérêt spécial à la
livraison ;
instructions de l'expéditeur en ce qui concerne l'assurance de la marchandise ;
délai convenu dans lequel le transport doit être effectué ;
liste des documents remis au transporteur et toute autre indication que les
parties jugent utile.
OFPPT/DRIF 95
Résumé de théorie et Module 7 : Droit Réglementation
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La vérification de l'exactitude des données peut s'avérer impossible, parce qu'il s'agit
par exemple d'un grand nombre de colis chargés en palette ou parce que la
marchandise se trouve dans un conteneur plombé.
D'autre part, le transporteur peut constater des défectuosités de la marchandise ou
de son emballage, voire qu'il manque de la marchandise.
Dans ces cas, le transporteur portera ses observations (appelées "réserves') sur la
CMR.
1. Le véhicule
La convention CMR ne précise pas qui doit assumer la responsabilité des opérations
de chargement, déchargement et de l'arrimage. Elle peut faire l'objet d'une
convention entre les parties.
Il faut noter que si la lettre de voiture est signée par les parties, elles en acceptent les
clauses.
OFPPT/DRIF 96
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3. Le droit de disposition
Il peut exiger que la marchandise lui soit livrée ou qu'elle soit livrée à un autre
destinataire (celui-ci ne pourra cependant pas désigner d'autres destinataires!).
OFPPT/DRIF 97
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1. Principe de la responsabilité
L'avarie concerne une dépréciation subie par la marchandise sans que les éléments
qui composent l'envoi (poids, volume, quantités) soient modifiés.
Le retard est constitué par le dépassement du délai convenu ou, si aucun délai n'a
été stipulé, par le dépassement du temps qu'il est raisonnable d'allouer à un
transporteur diligent.
Le retard ne saurait durer indéfiniment. Il faut, qu'à partir d'un certain moment, la
marchandise puisse être considérée comme perdue par le destinataire ou
l'expéditeur.
3. Causes d'exonération
OFPPT/DRIF 98
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Le vice propre de la marchandise qui concerne les biens, que leur nature propre
prédispose à des avaries ou à une destruction.
a- Emploi de véhicules ouverts et non bâchés, lorsque cet emploi a été convenu
d'une manière expresse et mentionné dans la lettre de voiture.
b- Absence ou défectuosité de l'emballage pour les marchandises exposées par
leur nature à des déchets ou avaries quand elles ne sont pas emballées ou
sont mal emballées.
c- Manutention, chargement, arrimage ou déchargement de la marchandise par
l'expéditeur ou le destinataire ou des personnes agissant pour le compte de
l'expéditeur ou du destinataire.
d- Nature de certaines marchandises exposées, par des causes inhérentes à
cette nature même, soit à la perte totale ou partielle, soit à avarie, notamment
par bris, rouille, détérioration interne et spontanée, dessiccation, coulage,
déchet normal ou action de la vermine et des rongeurs.
e- Insuffisance ou imperfection de marques ou des numéros de colis.
f- Transports d'animaux vivants.
4. Limitation d'indemnisation
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Pertes et avaries
L'indemnité ne peut pas dépasser 8,33 DTS par kilo de poids brut manquant ou
avarié.
Le DTS (Droit de Tirage Spécial) est une monnaie internationale fictive dont les pays membres du FMI
(Fonds Monétaire International) peuvent disposer pour solder les déficits de leur balance des
paiements. Il est constitué à partir d'un "panel" de cinq monnaies nationales : le dollar US, le mark, le
franc français, la livre sterling et le yen. Sa valeur est donc susceptible de varier chaque jour, en plus
ou en moins, au gré des fluctuations des monnaies composantes.
Retards
La CMR ne prévoit pas de délai de livraison, mais en cas de dépassement des délais
convenus ou raisonnables, le transporteur doit indemniser la totalité du préjudice,
toutefois l'indemnité pour retard ne peut pas dépasser le prix du transport (sauf
déclaration spéciale à la livraison).
Déclaration de valeur :
Si la valeur de la marchandise est supérieure à 8,33 DTS par kilo, l'expéditeur peut
déclarer la valeur de la marchandise au transporteur ; la valeur déclarée sera celle
mentionnée sur la lettre de voiture. Elle donnera lieu à un supplément de prix
négocié avec le transporteur.
Le transporteur est responsable de tous les dommages résultant des pertes, avaries
et retards jusqu'à concurrence de l'indemnité déclarée.
OFPPT/DRIF 100
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En cas de perte totale, aucune formalité n'est à remplir par le destinataire, puisqu'il
n'y a pas livraison. Dans ce cas la CMR précise que la marchandise est considérée
comme perdue :
OFPPT/DRIF 101
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3. Régime de la prescription
Délai de prescription
Perte totale : Le délai d'un ou de trois ans commence 30 jours après l'expiration du
délai convenu. Si rien n'a été convenu, le délai de prescription débute 60 jours après
la prise en charge de la marchandise par le transporteur.
Autres cas (impayés, etc.) : La prescription d'un an ou de trois ans débute trois mois
à compter de la date de la conclusion du contrat de transport.
Suspension du délai
Tribunaux compétents
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La CMR comporte des dispositions relatives aux transports par route, réalisés
successivement par plusieurs entreprises sous le couvert d'un contrat unique,
matérialisé par une lettre de voiture.
Les réserves qu'il peut faire sur l'état et l'emballage de la marchandise ont le même
effet que celles formulées par le premier transporteur. Elles doivent être portées à la
case 18 de la lettre de voiture.
Le transporteur doit réparer les dommages qui sont survenus de son fait.
Mais il est quelquefois difficile de déterminer sur quel parcours les avaries, les pertes
ou le retard se sont produits.
Lorsqu'il a été établi que le dommage est le fait d'un seul transporteur, celui-ci doit
supporter seul la charge de l'indemnisation.
OFPPT/DRIF 103
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I. GENERALITES
Définition
Une matière dangereuse est une substance qui, par ses propriétés physiques ou
chimiques, ou bien par la nature des réactions qu'elle est susceptible de mettre en
oeuvre, peut présenter un danger grave pour l'homme, les biens ou l'environnement.
Elle peut être inflammable, toxique, explosive, corrosive ou radioactive.
On définit les matières dangereuses comme étant des produits ou des substances
qui peuvent avoir un effet nocif sur les humains, les animaux, l'environnement et les
biens si ces matières sont déversées à la suite d'un accident ou d'une fuite.
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Ces annexes techniques sont actuellement adoptées par les règlements nationaux
des pays Européens.
1. Matières explosives
2. Gaz
3. Liquides inflammables
4. Matières solides inflammables
5. Matières comburantes et peroxydes organiques
6. Matières toxiques et matières infectieuses
7. Matières radioactives
8. Matières corrosives
9. Matières et objets dangereux divers
Ce projet de loi prévoit la création d’une commission consultative qui aura diverses
missions: suivre la classification internationale des matières dangereuses élaborée
par la commission compétente des Nations Unies ; veiller à ce que la législation
nationale s’harmonise avec cette classification en proposant à l’autorité
gouvernementale compétente la mise à jour des textes y afférents ; évaluer l’impact
des mesures qui limitent les risques qui peuvent résulter de la manutention et du
transport des matières dangereuses. Pour mettre le transport marocain de matières
dangereuses au niveau de ceux des pays européens, les professionnels ont émis
des recommandations (recommandations au niveau de la réglementation, de la mise
OFPPT/DRIF 105
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Matière sujette à
Explosion Feu (liquides et gaz) Feu (solides)
inflammation spontanée
Emanation de gaz
Matière comburante ou
inflammables au contact Matière toxique Matière nocive
peroxyde organique
de l'eau
OFPPT/DRIF 106
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exemple
Le premier chiffre indique le danger principal ; s'il est redoublé, cela exprime une
intensification du danger (ex : 33, liquide très inflammable) ; s'il est suivi d'un
deuxième chiffre différent, ce dernier exprime un danger secondaire ; parfois, un
troisième chiffre exprime un danger subsidiaire.
OFPPT/DRIF 107
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OFPPT/DRIF 108
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1. Objectifs visés :
2. Durée du TP :
- 1heure.
- Crayon et papier.
4. Description du TP :
5. Déroulement du TP :
A - physique uniquement
B - physique ou morale
C - morale seulement
D - civile
OFPPT/DRIF 109
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A - BERLIET MAROC
B - Mohamed RACHID
C - une région administrative
D - le Croissant Rouge
A - sa compétence professionnelle
B - le droit de posséder et de vendre pour un mineur
C - avoir certains droits et la possibilité de les exercer
D - justifier d'une attestation professionnelle
OFPPT/DRIF 110
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A - à l’autorité locale
B - à la mairie
C - à un organisme syndical
D - au registre de commerce
12) Pour que la personne morale accède à la vie juridique, il faut entre autre :
OFPPT/DRIF 111
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15) Dire que l’objet d’un contrat est licite, veut dire :
A - le banquier
B - le tireur
C - le tiré
D - le client
OFPPT/DRIF 112
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4) Le chèque :
5) Le chèque est :
A - protestable
B - un instrument de crédit
C - escomptable
D - un instrument de paiement
A - le client
B - le fournisseur
C - le banquier du client
D - le banquier du fournisseur
A - le chèque
B - la lettre de change
C - le billet à ordre
D - la carte bancaire
8) Le billet à ordre :
9) La carte bancaire :
OFPPT/DRIF 113
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A - souscripteur
B - tireur
C - tiré
D - débiteur
A - l’émetteur
B - le bénéficiaire
C - la banque
D - le souscripteur
A - de mobilisation de créance
B - de paiement et de retrait de fonds
C - de reconnaissance de dette
D - de crédit
OFPPT/DRIF 114
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CORRIGE TP 1 :
CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 1 :
LES ACTEURS DE LA VIE JURIDIQUE
ET LES RELATIONS JURIDIQUES
OFPPT/DRIF 115
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CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 2
OFPPT/DRIF 116
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1. Objectifs visés :
2. Durée du TP :
- 30 mn.
- Crayon et papier.
4. Description du TP :
5. Déroulement du TP :
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - Le droit s'applique aux personnes physiques
uniquement
2 - L'Etat est une personne physique
3 - Une Association est une personne morale
4 - La personnalité juridique d'une entreprise est fonction
du nombre de salariés qu'elle emploie
OFPPT/DRIF 117
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QUESTIONNAIRE N° 2 : LA CAPACITE
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - Tout individu peut exercer l'activité de commerce
2 - Etre capable, c'est le fait uniquement de posséder une
aptitude professionnelle
3 - On peut posséder des droits sans avoir la capacité de
les exercer
4 - Un avocat peut exercer une activité commerciale
5 - La capacité d'une personne c'est l'aptitude de
posséder certains droits et de pouvoir les exercer
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - La lettre de change représente une promesse de
payer du débiteur
2 - C'est le tiré qui bénéficie toujours de la somme payée
au titre de la lettre de change
3 - C'est le tiré qui rédige la lettre de change
4 - La lettre de change est endossable
5 - L'escompte consiste à remettre un effet de commerce
à son banquier afin d'obtenir immédiatement la
disponibilité de la valeur correspondante
6 - Une lettre de change doit être obligatoirement
acceptée par le client pour être valable
7 - Le billet à ordre est rédigé par le fournisseur
8 - Les lettres de change sont toutes escomptables
9 - Le protêt est un moyen d'action pour faire reconnaître
une créance auprès du tribunal de commerce
10 - Le protêt permet, dans tous les cas, de récupérer les
sommes dues
11- Une personne peut se porter "aval" pour une lettre de
change
12 - Le billet à ordre représente une promesse de payer
du débiteur
13 - Un chèque certifié est identique dans l'utilisation à un
chèque de banque
14 - Le chèque est un moyen de paiement à crédit
15 - L'hypothèque peut s'appliquer sur n'importe quel bien
OFPPT/DRIF 118
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CORRIGE TP 2 :
CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 1
LA PERSONNALITE JURIDIQUE
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - Le droit s'applique aux personnes physiques
uniquement O
2 - L'Etat est une personne physique
CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 2
LA CAPACITE
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - Tout individu peut exercer l'activité de commerce O
2 - Etre capable, c'est le fait uniquement de posséder
une aptitude professionnelle O
3 - On peut posséder des droits sans avoir la capacité de
les exercer O
4 - Un avocat peut exercer une activité commerciale O
5 - La capacité d'une personne c'est l'aptitude de
posséder certains droits et de pouvoir les exercer O
OFPPT/DRIF 119
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CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 3
Ne sais
Vrai Faux
pas
1 - La lettre de change représente une promesse de
payer du débiteur O
2 - C'est le tiré qui bénéficie toujours de la somme payée
au titre de la lettre de change O
3 - C'est le tiré qui rédige la lettre de change O
4 - La lettre de change est endossable O
5 - L'escompte consiste à remettre un effet de commerce
à son banquier afin d'obtenir immédiatement la O
disponibilité de la valeur correspondante
6 - Une lettre de change doit être obligatoirement
acceptée par le client pour être valable O
7 - Le billet à ordre est rédigé par le fournisseur O
8 - Les lettres de change sont toutes escomptables O
9 - Le protêt est un moyen d'action pour faire reconnaître
une créance auprès du tribunal de commerce O
10 - Le protêt permet, dans tous les cas, de récupérer
les sommes dues O
11- Une personne peut se porter "aval" pour une lettre
de change O
12 - Le billet à ordre représente une promesse de payer
du débiteur O
13 - Un chèque certifié est identique dans l'utilisation à
un chèque de banque O
14 - Le chèque est un moyen de paiement à crédit O
15 - L'hypothèque peut s'appliquer sur n'importe quel
bien O
OFPPT/DRIF 120
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1. Objectif visé :
2. Durée du TP :
- 1heure.
- Crayon et papier.
- calculatrice.
4. Description du TP :
5. Déroulement du TP :
OFPPT/DRIF 121
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6) La carte d’autorisation :
OFPPT/DRIF 122
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OFPPT/DRIF 123
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A - est de 60 000 dhs pour le premier véhicule et 30 000 dhs pour les
suivants
B - est obligatoirement en espèces
C - est de 500 000 dhs
D - est de 15 000 dhs
A - de résultat
B - de moyen
C - de diligence
D - de solidarité
OFPPT/DRIF 124
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OFPPT/DRIF 125
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OFPPT/DRIF 126
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11) En cas de transport soumis à la C.M.R., le délai pour prendre des réserves
en cas :
OFPPT/DRIF 127
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guide de travaux pratiques Version 1.1 – mai 2005
17) La CMR prévoit la prescription annale pour toute action en justice. Dans le
cadre de perte totale constatée en l’absence de délai de livraison convenu
entre les parties au contrat, la prescription part :
OFPPT/DRIF 128
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guide de travaux pratiques Version 1.1 – mai 2005
A - la valeur de la marchandise
B - la valeur de la marchandise + le prix du transport
C - le prix du transport
D - deux fois le prix du transport
OFPPT/DRIF 129
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CORRIGE TP 3 :
OFPPT/DRIF 130
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CORRIGE QUESTIONNAIRE N° 2
REGLEMENTATION DU TRANSPORT
EN REGIME INTERNATIONAL
OFPPT/DRIF 131
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OFPPT/DRIF 132
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guide de travaux pratiques Version 1.1 – mai 2005
Durée :
- 4 heures.
Matériel :
- Crayon et papier.
- Calculatrice.
Description de l’activité :
En vous basant sur ce que vous avez appris au cours de ce module, répondre
correctement aux questions suivantes.
Déroulement :
Le 15/07/2004, pour des raisons de santé, M. TAZI, vend son fonds de commerce à
la société RIBATE S.A.R.L, 60 route de Rabat, pour un montant global de 1 500 000
DH réglé à concurrence de 70% au comptant, le reste par lettre de change n° 700
001 émise à Casablanca dont l’échéance est fixé au 15/01/2005.
QUESTIONS :
OFPPT/DRIF 133
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8) Quels sont les différents endossements dont peut faire l’objet une lettre de
change ?
LA LETTRE DE CHANGE
Au :
TIRE
………………………………………
……………………………………...
DOMICILIATION
N°……… BANQUE POPULAIRE
AGENCE DES F.A.R.
CASABLANCA
OFPPT/DRIF 134
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Aux termes d’un acte notarié en date du 16/10/2004, il a été établi les statuts d’une
société à responsabilité limitée dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Dénomination : MEDIA-SARL
- Objet : Entreprendre des travaux de construction et divers
- Siège social : 25, boulevard Mohammed V, Casablanca
- Durée : 99 années
- Capital social : Le capital social est fixé à la somme de 100 000 DH, divisé en
1000 parts sociales de 100 DH chacun, réparti comme suit :
QUESTIONS :
5) Quel serait le devenir de cette société au cas où la totalité des parts serait la
propriété d’une seule personne ?
OFPPT/DRIF 135
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Travail à faire :
OFPPT/DRIF 136
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CORRIGE EXERCICE N° 1
OFPPT/DRIF 137
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6- La lettre de change
Au : 15/01/2005
TIRE
SOCIETE RIBATE S.A.R.L.
60 route de Rabat
CASABLANCA
DOMICILIATION
BANQUE POPULAIRE
AGENCE DES F.A.R.
N°700 001 CASABLANCA
8-
• Endossement translatif de propriété
• Endossement par procuration
• Endossement en garantie.
OFPPT/DRIF 138
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CORRIGE EXERCICE N° 2
1- Principales caractéristiques :
OFPPT/DRIF 139
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CORRIGE EXERCICE N° 3
2- a- Il s’agit d’un avis public dans un journal d’annonces légales et par lequel on
convoque les actionnaires de la société à l’AGO.
b- La convocation doit avoir lieu dans un délai minimum de 30 jours avant la
réunion de l’assemblée.
c- Dans le cas des sociétés, faisant appel à l’épargne publique.
3- a-
• Un commissaire aux comptes :
• un mandataire désigné par la justice à la demande de tout intéressé en cas
d’urgence.
• Un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins 10% du capital social.
OFPPT/DRIF 140
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OFPPT/DRIF 141
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