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LA394
Introduction
P. Challande
2011
LA394 – Bases de la mécanique des milieux continus (P. Challande)
I. PRINCIPES DE LA MMC
La mécanique des milieux continus (MMC) est un modèle dont les objectifs sont de
fournir une description et des outils de prédiction des comportements des objets qui nous
entourent en nous plaçant à l'échelle humaine.
Elle se place dans le cadre classique : pas de relativité et pas de mécanique quantique,
la représentation est continue. L'électromagnétisme peut être pris en compte mais c'est
rarement l'objet principal de l'étude.
Elle s'oppose également à la mécanique générale qui traite des solides indéformables.
On classe les milieux en deux types : solides et fluides (liquides et gaz).
On va repartir d'une cinématique bien connue, celle d'un solide indéformable S qui peut
être repéré par 6 degrés de liberté (ddl) : 3 en translation et 3 en rotation. Si l'on se place en
terme de vitesses, il s'agit de V(M) et par rapport à un référentiel R. Les lois de composition
température, pression…
Introduction 2
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Dans tout le cours, les problèmes de référentiels galiléens seront ignorés : on suppose
sauf très rares exceptions (où l'on tiendra compte des efforts d'inertie) que les problèmes sont
exprimés dans un référentiel galiléen.
Cette démarche est très générale en physique : il s'agit de rechercher les invariants d'un
système. En MMC, apparaissent 3 équations de conservation :
Contrairement aux lois de conservations qui sont générales, les lois de comportement
sont caractéristiques des milieux étudiés. Elles représentent le cœur de la modélisation du
milieu. On peut tout à fait envisager plusieurs lois de comportement pour le même milieu dans
une démarche de raffinement de sa description.
Les milieux étudiés dans ce cours se caractériseront par les propriétés suivantes :
Introduction 3
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La MMC s'appuie sur un formalisme faisant appel aux tenseurs. L'objet de ce paragraphe
est de fournir les outils nécessaires dans le cadre de cours à la manipulation des tenseurs. Il ne
s'agit pas, bien évidemment, d'un cours de maths.
II.1. Définitions
II.1.a. Introduction
On se place dans 3 , (e1,e2 ,e3 ) en est une base orthonormée directe. Un vecteur v
sera représenté par les v i ses coordonnées dans cette base. En utilisant la convention des
indices répétés : v v i ei . L'indice i est appelé indice muet. On peut le remplacer par n'importe
On construit ainsi un espace de dimension 9 dont les éléments peuvent être représentés sous la
forme de matrices 3x3. Attention ce produit est non commutatif.
Introduction 4
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II.1.b. Tenseurs
Un tenseur d'ordre 0 est un invariant par changement de base orthonormée : c'est donc
un scalaire.
Un tenseur d'ordre 1 est défini sur 3 par les coordonnées v i vérifiant lors d'un
Un tenseur d'ordre 2 est défini sur 3 x 3 par les coordonnées tij vérifiant lors d'un
changement de base orthonormée : tij* ik jltkl . Ils sont souvent notés T . Les (ei e j ) sont une
u v T.u , v i tijuj
(u,v) u. T.v , tijui v j .
t
symétrique si T T , soit tij t ji ;
t
antisymétrique si T T soit tij t ji .
1 t 1 t
T T T T T .
2 2
symétrique antisymétrique
On définit les invariants d'un tenseur : ce sont les grandeurs caractéristiques du tenseur
qui ne dépendent pas de la base choisie pour exprimer les composantes. On les construit à
P() 3 I1 2 I2 I3 .
Il s'explicite :
Introduction 5
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(t11t22 t22 t33 t11t33 t12 t21 t23 t32 t13 t31) DetT
Ce qui conduit à I1 Tr T et I3 Det T ainsi qu'à
1 1
I2 (t11 t22 t33 )2 (t112 t222 t332 ) t12t21 t23 t32 t13 t31,
2 2
1
soit I2 (tii t jj tkltlk ) .
2
principales en mécanique). Il existe alors une base orthonormée directe (constituée par des
vecteurs représentant les directions principales) dans laquelle le tenseur s'écrit :
1 0 0
0 2 0 .
0 0 3
Un tenseur d'ordre 3 est défini sur 3 x 3 x 3 par les coordonnées tijk vérifiant lors d'un
*
changement de base orthonormée : tijk il jmkntlmn . Les (ei e j ek ) sont une base de cet
u T , tij Vijkuk ,
(u,v) w , wi Vijkuj vk ,
(u,v, w) , Vijkui v j wk .
II.2. Propriétés
II.2.a. Contraction
La contraction est une opération qui réduit l'ordre d'un tenseur par une "égalisation
d'indices". Voici quelques exemples :
le produit scalaire de deux vecteurs : u v ui v i Tr(u v) ;
Introduction 6
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contracté : T : U tijuij .
1 1 2 t
I2 (tii t jj tkltlk ) (tr T T : T) .
2 2
Ce sont des opérateurs qui vérifient lors d'un changement de base orthonormée :
On rencontre des changements d'orientation d'axes lors des opérations de symétrie. Lors
d'une symétrie par rapport à un plan un des vecteurs de base est changé en son opposé. Lors
d'une symétrie par rapport à l'origine, tous les vecteurs de base sont changés en leurs opposés.
Ceci peut être illustré dans le cas d'un champ magnétique engendré par un courant
filiforme :
B z
x
i
z'
Dans le repère (x,y,z), le champ magnétique est orienté suivant z. Lorsqu'on passe du repère
(x,y,z) à (x,y,z'), l'expression du courant ne change pas puisqu'il est dans le plan (x,y), le
phénomène physique ne change pas non plus, donc le champ magnétique est toujours
orienté suivant la même direction c'est-à-dire suivant –z'. B est donc un pseudo-vecteur.
Le produit mixte est défini comme étant le déterminant de la matrice formée par les trois
vecteurs. On peut l'exprimer à l'aide d'un pseudo-tenseur d'ordre 3 appelé tenseur de produit
mixte : (u,v, w) ijkui v j wk
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Une expression qui peut se révéler utile : ijk ilm jlkm jmkl .
2/ jk et lm
a/ (j,k)=(l,m), est l'indice différent de j et k, le seul terme non nul est jk lm où il n'y a
pas de sommation, il vaut 1 si j=l (k=m) et –1 si j=m (k=l) ce qui est vérifié dans le deuxième
terme de l'égalité.
b/ (j,k)(l,m), est l'indice différent de j et k, seul jk est non nul, mais comme =l ou
=m, lm 0 .
colonne et s'annule si deux colonnes ou deux lignes sont identiques, donc Dijklmn ijk lmn .
En égalisant i et l :
ijk ijk 6 . Ce dernier résultat, évident, pouvait se trouver directement en remarquant que
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u v w i ijkuj klmvl wm kij klmuj vl wm il jm im jl uj vl wm uj v i w j uj v j wi
soit u v w (u.w)v (u.v)w .
1
Det(A) AA A .
6 ijk lmn il jm kn
1
vecteur défini par : i ijk jk :
2
1 0 3 2
si 2 alors 3 0 1 .
3 2 1 0
Alors ijuj ijk kuj ikj kuj c'est-à-dire .u u .
a
Par convention on note a,i .
x i
II.3.a. Gradient
df gradf.dM f,i dMi .
Si V est un champ vectoriel, on écrit pour chaque composante :
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dVi gradVi .dM Vi,jdM j ou dV GradV.dM .
II.3.b. Divergence
Dans le cas d'un tenseur d'ordre 2, on a a priori deux possibilités de définition, celle
retenue est la suivante :
II.3.c. Rotationnel
t
R GradV GradV ou Rij Vi,j Vj,i .
On lui associe le pseudo-vecteur r :
1 1
ri ijkR jk ijk (Vk,j Vj,k ) ijk Vk,j .
2 2
Ce que l'on peut écrire : r grad V noté r rotV
II.3.d. Laplacien
Pour un champ scalaire : f div gradf f,ii .
Pour un champ vectoriel : V divGradV d'où V i Vi,jj Vi .
V grad divV rot rotV ,
ce que l'on retrouve de manière indicielle :
i ,i Vi,jj .
rot rotV ijk klmVm,l klmkij Vm,jl il jm im jl Vm,jl Vj,j
,j
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III.1.a. Solide
peu compressible ;
peu déformable ;
Il faut appliquer des efforts importants pour le déformer de manière conséquente. Cela
se traduit par un mouvement individuel relatif (mouvement d'un atome par rapport à ses
voisins) très limité : il y a globalement conservation de la topologie.
III.1.b. Gaz
On retrouve cette valeur en remarquant qu'une mole occupant 22.4 , une molécule
dispose d'une cellule volume moyen de 3.7 1026 m3 , soit une distance intermoléculaire de
Ces valeurs se retrouvent "avec les mains" : l'énergie moyenne de translation d'une
1 3
molécule est donnée par mV2 kT avec k 1.38 10 23 JK 1 la constante de Boltzmann, soit
2 2
une vitesse quadratique moyenne :
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3kT 3RT
V
m M
où R est la constante des gaz parfaits et M la masse molaire. Si on choisit comme exemple
l'oxygène, cela conduit à V 483m / s . Le libre parcours moyen correspond au nombre de
cellules traversées entre deux chocs : n , n peut être approché par n où w est la
w
0.2ns .
V
très compressible ;
très déformable ;
III.1.c. Liquide
C'est le cas intermédiaire entre solide et gaz dont les limites sont floues.
peu compressible ;
très déformable ;
D'une manière générale, un effort faible peut provoquer une déformation importante
d'un fluide.
On cherche à obtenir une description continue de la matière, il est donc clair que
l'échelle microscopique est inadaptée. On va donc raisonner sur des ensembles de molécules
ou d'atomes. On utilise un volume élémentaire de dimension caractéristique x sur lequel on
effectue les moyennes des différentes grandeurs. Ce volume doit être suffisamment grand pour
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assurer la stabilité des moyennes. Par exemple, dans un gaz au repos, la moyenne de la vitesse
doit être nulle bien que toutes les molécules soient en mouvement. Cependant, il faut qu'il soit
suffisamment petit pour que pouvoir décrire une évolution spatiale continue des grandeurs :
pour un champ A, on doit avoir A A(x x) A(x) A . Ces deux conditions se quantifient
Attention !!! Ces conditions doivent être impérativement respectées si l'on veut que les
résultats issus de la MMC représentent correctement la réalité. Il faut tenir compte des limites
d'un modèle. Par exemple, il peut y avoir des problèmes à utiliser la MMC pour étudier
l'interaction des très hautes couches de l'atmosphère sur les satellites car le libre parcours
moyen devient de l'ordre de grandeur des dimensions macroscopiques.
L'objectif est de définir les grandeurs pertinentes associées à une particule (au sens
MMC).
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M
z
y
x
Les dimensions sont choisies de telle sorte qu'elles respectent les conditions d'échelle.
III.3.a. Masse
dans la particule. Pour un milieu dans un état fixé, cette masse varie si l'on change la taille des
particules ; ce qui n'est pas acceptable pour décrire le milieu. Pour s'affranchir de cette
m
difficulté, on introduit le rapport qui est indépendant de tant que l'on respecte les
conditions de taille de la particule. Cette grandeur est en fait la masse volumique (M,t) au
p mi Vi mi V V où V est la vitesse de la particule.
i i
III.3.c. Energie
On effectue le même raisonnement pour l'énergie. Dans le volume , il y a une énergie
1
E mi Vi2 Uint comprenant une part d'énergie cinétique et une part d'énergie
i 2
d'interaction.
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1 1
En notant Vi V v i , E mi V2 V mi v i mi v i2 Uint se sépare en une
2 i i 2
i
0
E 1 2
V e .
2
1 2
V est la densité volumique d'énergie cinétique et e la densité volumique d'énergie
2
interne. On utilise préférentiellement e la densité massique d'énergie interne plutôt que la
1 2
densité volumique. L'élément différentiel d'énergie se met sous la forme : dE V d ed .
2
Lorsque la force s'exerçant sur la particule n'est pas une force de contact mais une force
à distance ou une interaction (par exemple : action de la gravité ou d'un champ électrique), la
force est proportionnelle à la quantité de matière contenue dans la particule (si le champ
agissant peut être supposé uniforme sur les dimensions de la particule). Il est alors logique de
définir une densité volumique de force :
F
f .
La question sous-jacente est : comment faire varier une quantité physique contenue
dans un volume ? On distingue deux types de flux : convectif et conductif.
Lorsqu'une particule entre ou sort du volume, elle emporte avec elles les grandeurs qui
lui sont attachées (masse, quantité de mouvement, énergie…) ; il s'agit d'un phénomène de
transport.
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1 2
n
d Vdt.dS d'où dA12 AVdt.dS ,
dA12
AV.ndS .
dt
dm12
masse : A m et a , alors V.n12dS ;
dt
1 dE12 1
énergie : A E et a V2 e , alors V2 e V.n12dS ;
2 dt 2
Quantité de mouvement : A P et a V . L'expression est un peu plus compliquée
dans le cas d'une grandeur vectorielle. En regardant ce qui se passe pour chaque
composante :
dPi12
VV.n
i 12 dS VVn
i j jdS , ce qui donne :
dt
dP12
dt
V V.n12 dS V V .n12dS .
Vx Vx Vx Vy Vx Vz n
dP12 x
La forme développée s'écrit : Vy Vx Vy Vy Vy Vz ny dS .
dt
Vz Vx Vz Vy Vz Vz nz
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Il traduit des échanges non liés au transport de matière. Les deux cas les plus
fréquemment rencontrés sont le changement de quantité de mouvement par application
d'une force de contact et le changement d'énergie par transfert de chaleur.
M
M
t=0 t
Si l'on veut passer à un milieu continu où il faut définir les grandeurs pour tout point du
milieu, le problème est plus complexe. On a un choix entre deux types de repérage. Le premier
consiste à généraliser la démarche précédente : on repère l'espace à partir des positions
initiales. Par comparaison avec le solide indéformable, au lieu de donner un nom spécifique à
chaque point matériel (M, O…), on repère une particule par ses coordonnées à l'instant initial
ou de référence X (X,Y,Z). Par exemple, sa position à l'instant t est r X,t . Cette démarche a un
sens si l'on peut suivre facilement le déplacement des particules c'est-à-dire principalement
dans le cas des solides.
Introduction 17
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Dans le cas d'un fluide, la démarche précédente n'est pas adaptée. Il est en effet
impossible de suivre le mouvement individuel des particules fluides. On ne peut pas plus
identifier leur position à un instant de référence. On utilise alors une description Eulérienne du
milieu : on regarde ce qui se passe à un endroit donné indépendamment de la particule qui s'y
trouve : par exemple le champ de vitesse s'écrit : V(r ,t). Ainsi V(r ,t ') sera la vitesse de la
particule qui se trouve au même point à l'instant t' (et qui, sauf cas particulier, ne sera plus la
même particule).
uL (M0 ) uE M0 uL (M0 ) ou uE(M) uL M uE(M) .
On peut formaliser le lien entre les deux représentations à l'aide d'une fonction. Dans la
configuration de référence, les particules occupent un volume V0 et sont repérées par X
(coordonnées de Lagrange). A l'instant t, elles occupent les positions r f(X,t) dans la
On construit la fonction inverse : X g(r ,t) : position dans la configuration de référence
de la particule qui se trouve en r à l'instant t. Bien évidemment g f 1. Le problème
Si ces fonctions sont suffisamment régulières, elles admettent des dérivées partielles
continues que l'on peut calculer :
fi
dri dX j que l'on écrit dr F.dX où F est le tenseur gradient de déformation. Il représente
X j
gi
l'application linéaire tangente à f. On définit de même G : Gij .
rj
En différenciant l'identité : r f(g(r ,t),t) , on obtient :
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fi gk
ij ou FG 1 d'où DetF DetG 1 donc DetF 0 .
Xk rj
En fait DetF 0 car DetF est une fonction continue du temps qui ne s'annule pas et qui vaut 1
en t t0 .
La ligne d'émission d'un point P (de position rP ) à un instant t1 est l'ensemble des
positions occupées à cet instant par les particules qui sont passées ou qui passeront
par ce point :
Emiss(P,t1) r / r f g(rP ,t),t1 , t .
On définit les lignes de courant à un instant t comme les lignes de champ du vecteur
vitesse en coordonnées eulériennes à l'instant t. Ce sont les courbes dont les vecteurs
tangents sont ces vecteurs vitesses. Elles sont déterminées par la résolution du
système :
dx dy dz
pour t fixé.
Vx (r ,t) Vy (r ,t) Vz (r ,t)
Remarque : en règle générale, les lignes de courant et les trajectoires sont différentes.
Dans le premier cas, on s'intéresse à la situation un instant donné tandis que dans le deuxième,
on prend en compte l'évolution temporelle.
ce cas, on peut vérifier que lignes de courant, trajectoires et lignes d'émission sont confondues.
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A A A A A A dx A dy A dz
dA dt dx dy dz dt
t x y z t x dt y dt z dt
A A A A A
soit dA Vx Vy Vz dt gradA.V dt .
t x y z t
DA DA A
On note cette dérivée particulaire : gradA.V
Dt Dt t
A
x DA A
x
A Ay , x gradAx .V …
Dt t
Az
DA A
d'où : GradA.V .
Dt t
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Introduction
I. PRINCIPES DE LA MMC 2
I.1. Représentation continue de la matière 2
I.2. Les équations de conservation 3
I.3. Les lois de comportement 3
I.4. Les conditions aux limites 4
II. NOTIONS TENSORIELLES ELEMENTAIRES 4
II.1. Définitions 4
II.1.a. Introduction 4
II.1.b. Tenseurs 5
II.2. Propriétés 6
II.2.a. Contraction 6
II.2.b. Pseudo-scalaires et pseudo-tenseurs 7
II.3. Analyse tensorielle 9
II.3.a. Gradient 9
II.3.b. Divergence 10
II.3.c. Rotationnel 10
II.3.d. Laplacien 10
III. REPRESENTATION DES MILIEUX CONTINUS 11
III.1. Aspects microscopiques 11
III.1.a. Solide 11
III.1.b. Gaz 11
III.1.c. Liquide 12
III.2. Les échelles de la MMC 12
III.3. Densités volumiques 13
III.3.a. Masse 14
III.3.b. Quantité de mouvement 14
III.3.c. Energie 14
III.3.d. Densité de force 15
III.4. Notion de flux 15
III.4.a. Flux convectif 15
III.4.b. Flux conductif 17
IV. REPRESENTATION EULERIENNE ET LAGRANGIENNE 17
IV.1. Description Lagrangienne 17
IV.2. Description Eulérienne 18
IV.3. Relations entre les deux représentations 18
IV.4. Définitions cinématiques 19
IV.5. Dérivée particulaire (ou dérivée eulérienne) 20