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UNIVERSITÉ SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE TECHNOLOGIE - FES

Licence Professionnelle
Filière : Technologie des Energies
Renouvelables Et Efficacité Energétique

TP: détermination des caractéristiques d’une


MAS étude d’une génératrice hyper synchrone

Réalisé et présenté par : Encadré par :

 Yassine ABYAYE Mr. Rachide EL-BACHTIRI


 Abdellah IDRISSI

ESTF - BP : 2427 Route Imouzzer - Fès Maroc


Tél : 05 35 60 05 84/85/86/87 - Fax : 05 35 60 05 88 - Site web : www.est-usmba.ac.ma

Année Universitaire :2017 - 2018


Introduction

Le moteur asynchrone triphasé est largement utilisé dans l'industrie, sa simplicité de


construction en fait un matériel très fiable et qui demande peu d'entretien. Il représente
plus de 80% du parc moteur électriques utilisés pour transformer l’énergie électrique en
énergie mécanique.

Généralement un MAS est constitué de :


-Une partie fixe, appelée le stator qui comporte le bobinage
Une partie rotative, le rotor qui est bobiné en cage d'écureuil

Les circuits magnétiques du rotor et du stator sont constitués d'un empilage de fines tôles
métalliques pour éviter la circulation de courants de Foucault.

Schéma de principe :
Principe de fonctionnement :
Le principe des moteurs asynchrone réside dans l’utilisation d’un champ magnétique
tournant produit par des tensions alternatives. La circulation d'un courant dans une bobine
crée un champ magnétique B.

Ce champ est dans l'axe de la bobine, sa direction et son intensité sont fonction du courant I.
C'est une grandeur vectorielle.
Le stator des MAS supporte trois enroulements, décalés de 120°, alimentés par une tension
alternative triphasée.
Ces trois bobines produisent un champ magnétique variable qui à la particularité de tourner
autour de l’axe du stator suivant la fréquence de la tension d’alimentation, ce champ
magnétique est appelé champ tournant.

Le champ tournant (statorique) vient induire des courants dans le rotor, l’interaction (en
vert)
entraine la rotation du rotor à une fréquence légèrement inférieure à celle du champ
tournant

Schéma équivalent
Avec le stator alimenté par 3 tensions triphasés et équilibrées, l'analogie avec le principe de
fonctionnement du transformateur, un premier circuit équivalent peut être proposé, avec
deux fréquences différentes.

Signification physique des composants:


 L’inductance de fuite correspond au flux de fuite dans le stator et le rotor (flux qui ne
traversent pas le fer)
 l'inductance magnétisante tient compte de la présence de l'entrefer qui a une haute
reluctance magnétique
 En comparaison avec les transformateurs, le courant magnétisant Im n’est pas faible par
rapport au courant nominal (réluctance de entrefer)

Circuit équivalent ramené à la fréquence du stator

 La valeur fictive de la résistance du rotor R‘r / g prend en compte toute la puissance


transmise du stator au rotor (également la puissance mécanique)

La résistance fictive R‘r /g dépend du glissement, et peut être séparé en deux résistances en
série.
 R'r Représente les pertes par effet Joule dans les circuits de rotor

 est une résistance fictive qui représente la puissance électrique

convertie en énergie mécanique


Bilan de puissance

Puissance absorbée

Pertes joules au stator

 Pertes fer
 Puissance transmise du stator au rotor

 Pertes joule rotor

 Puissance convertie en puissance mécanique

-Qd le rotor est fixe (g = 1) toute la puissance transmise est dissipée dans le rotor
-Qd le rotor est mobile (g≠1) la fraction (1-g) / g est convertie en puissance mécanique

 Couple électromécanique

 Pertes mécaniques dues aux frottements et ventilation - Pmeca


 Lorsque la machine fonctionne en moteur, le couple de sortie disponible à l'arbre est égal
au couple électromagnétique produit, diminué du couple due aux frottements et de
ventilation

Fonction en hyper synchrone et hyposhynchrone


Avec une tension d'alimentation fixe (en amplitude et en fréquence), la caractéristique de
couple en fonction du glissement peut être déterminée.

Caractéristique du couple en fonction de la vitesse du rotor


BUT de la manipulation
Le but ce TP est l’étude du moteur asynchrone triphasé, cette étude concerne :

 La lecture des plaques signalétiques en analysant les indications qu’elle comporte


Essai en continue de la machine pour mesure les résistances statoriques et rotoriques.
 La réalisation d’un essai au synchronisme de la machine asynchrone

Pour trouver les valeurs des éléments, on effectue 3 essais :


 un essai en continu pour mesurer la résistance statorique par phase.
 un essai à rotor bloqué pour déterminer la résistance du rotor et la réactance de fuite au
rotor.
 un essai au synchronisme (à vitesse de synchronisme) pour obtenir les pertes dans le fer
(dans Rfer) et l’inductance magnétisante (Xfer).

I. Lecture de la plaque signalétique :


Relèvement des données de la plaque signalétique et explication des indications
qu’elle porte :

La plaque signalétique représente la carte d'identité d'un moteur, tous les renseignements
utiles y sont répertoriés, ces renseignements correspondent aux grandeurs nominales du
moteur. Il est intéressant de connaître la signification des différents symboles, chiffres,
abréviation.
Pour le cas étudié on dispose d’un moteur asynchrone dont la plaque signalétique est
représentée ci-dessous :

Nous avons essayé de recopier toutes les données indiquées dans cette plaque dans un
tableau indépendant se trouvant dans la page suivante afin de donner la signification
détaillée de chacune de ces grandeurs.


Analyse des indications :

Symbole Valeur/indication Signification


LEROY-SOMER - Marque du constructeur
N° 971867 Numéro de série
TYPE NVA 132A3 Référence du constructeur
Puissance mécanique que le
KW 4.5 KW moteur délivre au point de
fonctionnement nominal
CH 6 Nombre des chevaux
La fréquence de rotation de
l’axe
tr/min 1395 de la machine Dans les
conditions
nominales
Masse Kg Pas de valeur indiquée Masse de la machine
Facteur de puissance
cosφ 0.76
nominal
Rt 0.80 Rendement de la machine
La valeur de la tension du
réseau
avec laquelle il faut faire le
Δ:V 220 V
couplage triangle des
bornes de
la machine
La valeur de la tension du
réseau
avec laquelle il faut faire le
Y:V 380 V
couplage étoile des bornes
de la
machine
CI B Classe d’isolement
Type du Service
Service S1 84 (Pour cette machine :
continu)
La température ambiante
maximale du local,
Amb °C 40°C supportée par
la machine au cours de son
fonctionnement
Indice de protection :
•contre les corps solides
IP 23 •contre les corps liquides
•contre les chocs
mécaniques
Hz 50 Hz La fréquence du réseau
Ur 128 V Tension rotorique
Ir 21 A Courant rotorique
 Mesure de la résistance de phase de stator par la méthode Volt Ampérmétrique en
courant continu

La résistance intérieure d’un moteur asynchrone peut être mesurée grâce à la méthode volt
ampérométrique en courant continu car le terme jLw=0 indique qu’on mesure seulement la
résistance R parce que l’impédance de la bobine est Z=jLw+r.

Test effectué avec la machine à la température ambiante


On connecte le voltmètre en aval de l'ampèremètre et directement aux bornes de la machine ;
le courant de mesure doit être sensiblement inférieur au nominal pour ne pas réchauffer les
enroulements.
Il existe aussi la méthode la plus simple pour mesurer la résistance de stator c’est de mettre aux
bornes de stator un multimètre mais son inconvénient est le fait qu’il est moins efficace que la
méthode du volt ampérométrique.
On peut mesurer aussi la résistance des enroulements du rotor, en maintenant les balais
soulevés et en connectant directement aux bagues le circuit de mesure.La valeur de la
résistance sera donnée par la lecture des instruments selon la formule R = V / 2A car
on mesure aux bornes de deux enroulements.
Pour notre cas, nous avons pris plusieurs valeurs afin de prendre une valeur de résistance plus
ou moins exact.
Pour le stator, nous avons pour la méthode ampérométrique :

V 0,95 0,64 0,22


A 0,6 0,4 0,2
R 1,583 1,6 1,1

La moyenne de ces valeurs donne un 2.R = 1,427 donc la résistance du stator est Rs = 0.712 .

Pour le rotor, la méthode nous a fourni plusieurs valeurs dont nous allons prendre la moyenne :
V 0,55 0,45 0,31
A 0,48 0,4 0,3
R 1,145 1,125 1,03

La moyenne de ces valeurs donne un 2.R = 1,1 donc une résistance du rotor pour un enroulement
est Rr = 0,55 .
II. Essai au synchronisme
Le but de cet essai est de ne mesurer que les pertes joules statoriques, les pertes dans le fer
et la puissance réactive magnétisante. Cet essai correspond à l’essai à vide, ceci près, que
lors de l’essai à vide, le moteur tourne à 1497 tr.min-1 et non pas à1500 tr.min-1 (soit la
vitesse de synchronisme).

Pour cela, on va entrainer le MAS par l’intermédiaire du MMC présent sur le banc moteurs.
Le montage est le suivant

Attention ! Lors de la manipulation, on doit vérifier que les deux moteurs doivent tourner dans le même sens de
rotation avant de le coupler.

On Connecte le MAS sur le réseau 380 V on fixe et on observe le sens de rotation. Si celui-ci est
négatif, on coupe l’alimentation du MAS et croiser deux phases (on refaire la vérification du
sens de rotation).

On couper l’alimentation du MAS.


 On alimente l’inducteur du MCC, et on réglé le courant d’excitation à 0.44 A
(Ie nominal).
 On alimenter l’induit de la MCC et on observe le sens de rotation.
 Si celui-ci est négatif, on coupe l’alimentation
de l’induit, puis de l’inducteur (attention à l’ordre), et inverser, soit le branchement
de la tension d’induit, soit celui de l’inducteur. Reprendre les deux points précédents
pour vérifier que le sens de rotation est bien positif.
 En réglant la tension d’induit du MCC, amener le groupe à une vitesse de 1500 tr.min-
1
.
Alimenter le MAS.
 On Ajuste la tension d’induit du MCC pour avoir exactement 1500 tr.min-1.
 On relève les puissances actives et réactive fournies par le réseau triphasé au MAS.
 On Coupe l’alimentation du MAS puise on coupe l’alimentation de l’induit du
MCC, puis celle de l’inducteur du MCC.

Après la vérification du sens de rotation du moteur et de génératrice (causse de sécurité) on


coupler le montage d’essai.

On fait une alimentation shunt pour le moteur à courant continue (génératrice).

On branche aussi un rhéostat de démarrage pour limiter le courant démarrage et de faire varie
le courant d’excitation afin de varier la vitesse.
Après le branchement du schéma et vérification que la sens de moteur c’est celui de la
génératrice on mettre le moteur on marche légèrement.

Pour mesurer les grandeurs du réseau on brancher l’analyseur de réseau.

Les trois entres de l’analyseur sont brancher aux les trois enroulements du stator de notre
moteur.
Donc comme vous voyez sur l’afficheur de l’analyseur il y a trois grandeurs pour chaque phase
les tensions composées et la tension simple et le courant de ligne.

Et aussi les puissances (réactive, active, apparent), facteur puissance…etc.

On peut aussi afficher les harmoniques sur le réseau.

Lorsque la MAS est entrainé à la vitesse de synchronisme (par l’intermédiaire de la machine à


courant continu), on mesure :

Psync = 95 W et Qsync = 3.53 Kvar ; avec U = 380 V ;I = 5A (=J)


On en déduit les nouvelles valeurs du modéle (pour Rfer et Xs) :
Les pertes dans le fer sont :
La puissance apparente S dans le groupement parallèle (Rfer et Xu) est : S=3.53 KVA

Donc On peut en déduire Rfer :

De méme, pour la réactance magnétisante, on obtient :

II. Essai a rotor bloqué


Essai de l'arrêt
 Le stator est alimenté par du courant alternatif à une tension beaucoup plus faible
que la tension nominale pertes fer très faibles

les paramètres de la branche en shunt du circuit équivalent


sont négligés

La manipulation se réalise de la façon suivante :


On met la commande du frein à 100% (ne pas oublier de mettre en route la ventilation du
frein, et effectuer la mesure assez rapidement), puis on augmente très progressivement la
tension jusqu'à avoir le courant nominal (In = 11 A), enfin on mesure les puissances actives
et réactive.
Les résultats de ces essais sont les suivants :
Puissance Tension courant
PRB = 0,697K W URB = 90 V (tension aux IRB = 10 A (=JRB montage
bornes d’un enroulement : étoile)
51.96 V)
Donc la puissance dissipée dans R, lors de l’essai à rotor bloqué :

Pour QRB ;


Donc :

Donc on peut déduit la valeur de X :

On fait varie la vitesse trois fois et on mesure le courant débite et la puissance fournie par la
génératrice.

La vitesse La tension Le courant La puissance


1500 180 5,2 380
1506 100 5,2 380
1310 320 5,5 380

Maintenant on fait circuler un courant continu dans les enroulements rotorique de la machine
asynchrone et on mesure le courant débité et la puissance fournie par la génératrice pour trois
courants différents.

Le courant continue permet nous de freiner la machine.

Model complet d’une phase de la machine

Il est intéressant pour les bilans de puissance de décomposer la résistance R*r /g en deux
termes :

 R*r : résistance ramenée de l'enroulement rotorique, responsable des pertes par effet
Joule au rotor (pertes Joule rotoriques).
 RR* : résistance fictive : la puissance qu'elle consomme correspond en réalité à
la puissance utile de la phase considérée. (Puissance transformée en puissance
mécanique par la machine).
Couple électromagnétique en fonction du glissement

La courbe représentative de l'expression du couple en fonction du glissement possède une


symétrie par rapport à l'origine :

Le couple électromagnétique passe par un maximum

Pour

Couple électromagnétique en fonction de la vitesse de rotation


CONCLUSION

Ce TP a été très enrichissant pour nous car il nous ’a permis de découvrir dans le détail
le fonctionnement d’un machine asynchrone en trois essais :

 Essai en continue.
 Essai au synchronisme.
 Essai en rotor bloqué.
Le but de ces essais c’est de calculer les pertes dans les moteurs soit les pertes par
effets joules ou par la magnétisation des bobines afin de conclure les éléments de
schéma équivalent d’une phase du moteur.

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