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1ères JOURNEES NATIONALES SUR LE FORAGE ET LA MAINTENANCE PUITS

Vibrations Longitudinales de la Garniture de Forage Durant


les Opérations de Descente et de Remontée
Cette communication a été présentée au Congrès Canadien de Mécanique Appliquée (CANCAM’ 03),
déroulé à Calgary, du 01 au 06 Juin 2003.

Auteur : Dr. S. CHERGUI, Entreprise Nationale des Travaux aux Puits / Division
Maintenance Pétrolière, B.P. 218 Hassi-Méssaoud 30500, Algérie

Résume

Dans cet article, on présente un modèle dynamique adéquat de la structure composée


du mât de forage, moufle fixe, câble de forage, moufle mobile, crochet et garniture de
forage d’une part et un algorithme, obtenu par l’utilisation de la méthode des matrices –
transfert dynamiques, pour la détermination des pulsations et des modes propres
d’oscillations longitudinales du modèle dynamique en question, lors des opérations de
descente et de remontée de la garniture de forage dans des puits verticaux d’autre
part. L’algorithme élaboré est transcrit dans un programme spécial à l’aide duquel les
pulsations et les modes propres d’oscillations de plusieurs garnitures de forage ont été
déterminés.

1. Introduction

L’analyse théorique et expérimentale des phénomènes vibratoires qui se produisent


dans les installations de forage, va contribuer à l’utilisation rationnelle des installations
existantes d’une part et, au perfectionnement, du point de vu conception, de nouvelles
installations d’autre part.

Les opérations de descente et de remontée de la garniture de forage représentent une


composante importante dans le processus du forage. Malgré que ces opérations sont
indispensables, elles ne sont pas directement productives. En conséquence, leur
déroulement doit se faire dans les plus courts délais afin de diminuer le coût du mètre
foré ; dans ce cas, la possibilité d’apparition des accidents de forage est plus grande.
Ces accidents peuvent être des ruptures ou des écrasements d’éléments de la
garniture de forage, des avaries d’éléments du mât et de la substructure, des
détériorations d’ éléments des autres équipements de surface, … etc. Parfois, des
conséquences graves peuvent en découler de ces détériorations tels que les pertes
humaines ou les manques à gagner colossaux (dans le cas où l’avarie entraîne
l’abandon du puits ) . Pour que les opérations de descente et de remontée se déroulent
avec des vitesses économiques et sans l’apparition des accidents susmentionnés, il est
nécessaire, entre autres, d’analyser les vibrations longitudinales de la structure
composée du mât de forage, moufle fixe, câble de forage, moufle mobile, crochet et
garniture de forage.

Dans certains cas où les conditions du puits imposent des vitesses excessives de
descente et de remontée, il est recommandé de déterminer les efforts dynamiques
sollicitant d’une manière critique les éléments de la structure analysée et des autres
équipements de surface, pour évaluer leur dégradation cumulée en utilisant la théorie
des sollicitations variables, afin de les mettre hors service avant leur détérioration.

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En partant d’un modèle dynamique adéquat et en utilisant la méthode des matrices –


transfert dynamiques, un algorithme a été élaboré et transcrit dans un programme, en
langage BASIC, appelé CPLGF (Calcul des Pulsations Longitudinales de la Garniture
de Forage) destiné à la détermination des pulsations et des modes propres
d’oscillations longitudinales de la garniture de forage durant les opérations de descente
et de remontée dans des puits verticaux.

2. Modèle dynamique

Pour l’élaboration d’un modèle dynamique de la garniture de forage, on considère le


cas des puits verticaux et de grandes profondeurs où la partie des DP se compose de
plusieurs tronçons, différenciés par le diamètre, le grade d’acier utilisé ou par les deux
paramètres à la fois. Le modèle dynamique adopté (Fig. 1), représente une barre droite
composée de plusieurs tronçons ayant des sections transversales différentes et des
masses uniformément distribuées ; entre les tronçons en question peuvent exister des
masses concentrées.

La composition de ce modèle dynamique, partant de la surface vers le fond du puits est


la suivante :

i- le point fixe, (nœud (0) ), est la substructure de forage;


ii- le premier tronçon (0) − (1) - le mât de forage, il est représenté par une barre droite
dont la section transversale et la longueur sont déterminées de telle manière que sa
rigidité longitudinale soit égale à la rigidité réelle du mât utilisé;
iii- le deuxième tronçon (1) − (2) -le câble de forage, il est représenté par une barre
droite dont la section transversale et la longueur sont variables. Ils sont respectivement
le total des sections des brins du câble de forage (en fonction du câble et de nombre de
poulies du système de mouflage utilisés) et la longueur des brins correspondante à
l’entre axes des deux moufles fixe et mobile ; cet entre axes dépend de la position du
moufle mobile sur son chemin vertical. Don, les longueurs maximale et minimale de ce
tronçon correspondent respectivement aux positions les plus basse et haute du moufle
mobile durant les opérations de descente et de remontée;
iv- les tronçons (dont le nombre dépend de la profondeur du puits) positionnés entre les
nœuds (2) et (i + j ) - représentent la partie des DP;
v- les tronçons positionnés entre les nœuds (i + j ) et (n) représentent le B.H.A(les DC et
éventuellement les HWDP);
vi- le point libre (nœud (n) ) – l’outil de forage;
vii- les masses concentrées équivalentes indiquent ce qui suit :

1. m1 et m2 sont respectivement les masses du moufle fixe et du moufle mobile,


crochet, élévateur et ses bras;
2. m3 , m4 , ..., mi , ..., mi + j , se trouvant aux niveaux des tronçons des DP, peuvent
exister comme ne peuvent pas l’être, représentent les masses des T.J. Dans le
cas où on prend les T.J comme des masses concentrées, chaque DP devient un
tronçon ce qui rendre le nombre des tronçons de la structure très important et
par conséquent le temps de calcul, sur la machine, devient énorme. Dans l’autre
cas, où les masses des T.J peuvent être considérées distribuées uniformément
sur les corps des DP et les tronçons de ces derniers seront différenciés par leur
inerties;

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3. mn − s , ..., mn − 2 , mn −1 - représentent les masses des équipements spéciaux qui


peuvent exister au niveau du B.H.A;
4. mn - masse de l’outil de forage.

La longueur, l’aire de la section transversale, la masse volumique, le modèle d’élasticité


longitudinale et la matrice – transfert dynamique d’un élément quelconque, définit par
ses extrémités (i − 3) et (i − 2) , du modèle dynamique, sont précisés par un indice
(i − 2) indiquant l’extrémité inférieure de cet élément.

Le passage de la structure réelle au modèle dynamique adopté est fait par l’acceptation
des hypothèses simplificatrices suivantes:

a. le puits est vertical sur toute sa profondeur ;


b. les propriétés élastiques de la substructure et des masses concentrées sont
négligées ;
c. la rigidité élastique des tronçons ne varie pas avec leurs déformations ;
d. la prise en considération des T.J, comme masses réparties sur les corps des
DP, et du fluide de forage, réparti à l’intérieur et à l’extérieur du matériel
tubulaire, est traduite par l’augmentation de la masse distribuée des DP, des DC
et éventuellement des HWDP considérés comme milieu continu où la lois de
Hooke, σ = E . ε , est respectée.

3. Matrice - transfert dynamique d’un élément de la structure

Le freinage progressif du tambour de manœuvre de treuil de forage, lors des opérations


de descente et remontée, implique aussi l’élimination progressive des forces
extérieures perturbatrices sur la structure en question. Lors du freinage total du tambour
de manœuvre , la garniture de forage commence à vibrer librement.
Soit un tronçon quelconque (Fig. 2, a), (i − 3) - (i − 2) , du modèle dynamique, soumis à
des forces longitudinales de liaison ( N i − 3 et N i − 2 ) et à l’action des forces perturbatrices
longitudinales distribuées,. Du même tronçon , on isole un élément infinitésimal dx (Fig.
2, b), en tenant compte de sa déformation (Fig. 2, c) et en utilisant la méthodologie se
trouvant dans les ouvrage spécialité [5], [6], [7], on obtient les équations classiques des
vibrations forcées, vibrations libres non amorties et respectivement de la déformée
maximale dans la vibration libre, du modèle dynamique adopté :

∂ N ( x, t ) ∂ 2u ( x, t ) ∂ u ( x, t )
+m +b = f ( x, t ) dx .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ...(3.1)
∂x ∂ t2 ∂t

m ∂ 2 u ( x, t ) / ∂t 2 − EA∂ 2 u ( x, t ) / ∂x 2 = 0 .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ........(3 .2)

∂ 2 u x / ∂ x 2 + k 2 u x = 0 .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ....(3.3)

Où :

m p2 m
k2 = ; k =p .........................(3.4)
EA EA

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Les expressions des amplitudes du déplacement respectivement de l’effort


longitudinaux dans une section courante sont, [1] et [2 ] :

N i−3
u ( x ) = u i − 3 . cos kx − . sin kx .......... .......... ( 3 . 5 )
kEA

N ( x ) = kEA . u i −3 . sinkx + N i −3 . coskx ............(3.6)

Les expressions du déplacement respectivement de l’effort longitudinaux dans la


vibration libre stabilisée sont, [1] et [ 2] :

N i−3
u ( x , t ) = ( u i − 3 . cos kx − . sin kx ) . cos ( pt − ν )......... .......... .......... .......... .......... .....( 3 . 7 )
kEA

N ( x, t ) = (kEA . sin kx + N i −3 . cos kx) . cos( pt −ν ) ..............................................................(3.8)

Du regroupement, en vecteurs colonnes, des déplacements et des efforts longitudinaux


aux niveaux d’un point courant et des extrémités du tronçon (i − 3) - (i − 2) :

{Yi −3 } =  Nui −3  , {Y x } =  Nux  , {Yi −2 } =  Nui −2  ..................................................................(3.9)


 i −3   x  i −2 

on obtient la matrice – transfert courante respectivement la matrice - transfert


dynamique de l’élément en question [2] :

 1 

[B x ] =  cos kx kEA
sin kx 
.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ....(3.10)
 kEA sin kx cos kx 
 

 1 
[B ( i − 3 ) − ( i − 2 ) ] =  cos kl i − 2 −
kEA
sin kl i − 2 

.......... .......... .......... .......... .......... .......... (3.11)
 kEA sin kl i − 2 cos kl i − 2 

4. Algorithme et programme pour la détermination des pulsations et des modes


propres d’oscillations

Pour un tronçon quelconque (Fig. 2, a), (i − 3) - (i − 2) , en utilisant (3.7), (3.8) et (3.9), on


obtient les relations de récurrence :

{Yx } = [B x ]{Yi −3 }; {Yi −2 } = [B(i −3)−(i −2) ]{Yi −3 } .................................................( 4.1)


De (3.5), (3.6), (3.9) et (4.1), on aura :

 1 
 u(x)   cos kx − sin kx   u i − 3 
{Y x } =  N ( x) = kEA N  .......... .......... .......... ( 4 . 2 )
   kEA sin kx cos kx   i − 3 
 
et
 1 
 ui−2  cos kl i − 2 − sin kl i − 2   u i − 3  .......... .......... .......... .( 4 . 3 )
{Y i − 2 } = N  =  kEA
 i−2   kEA sin kl cos kl i − 2  N i−3 
 i−2 

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Pour chaque tronçon du modèle dynamique, la relation entre les inconnues des deux
extrémités se détermine par des expressions de type (4.2). Ainsi en définissant les
vecteurs :

u   ui   u i +1 
{Yi −1 } =  N iinf
−1
 ; {Y i } =  inf  ; {Y i +1 } =  N inf  .......... .......... .......... .......... .......... .......... ..( 4 .4 )
 i −1  N i   i +1 

pour les deux tronçons adjacents (i − 1) − (i ) et (i ) − (i + 1) , entre lesquels existe une


masse concentrée mi (Fig. 3, a) et en appliquant (4.2), on obtient les relations :

{Y }=  Nu
i
sup i
sup

 = [B i ]{Y i − 1 }
 i 
.......... .......... .......... .......... ... ( 4 . 5 )
{ }= [B
Y isup
+1 i +1 ]{Y i }
Où :

 p p 
 cos a − b i sin
ai 
[B i ] =  i 
 b sin p cos
p 
 i ai a i 
.......... .......... .......... .......... ( 4 . 6 )
 p p 
 cos a − b i +1 sin
a i +1 
[B i +1 ] =  i +1
p p

b sin cos 
 i +1 a i +1 a i +1 

sont les matrice – transfert ou matrices des tronçons (i − 1) − (i ) et (i ) − (i + 1) .


En utilisant la relation (3.4), les notations suivantes, pour les deux tronçons, ont été
faites :

m i E
ki = p ; b i = k i EA i ; a i = .......... .......... .... ...( 4 . 7 )
EA i ρ i

m i +1 E
k i +1 = p ; b i +1 = k i +1 EA i +1 ; a i +1 = .......... .......... .......... .......... .......... .. ...( 4 . 8 )
EA i +1 ρ i +1

Si on considère la masse mi (Fig. 3, b), on obtient :

 ui   1 0  u i 
 inf  =   
 N i  m i p
2
1   N isup 
Ou .......... .......... ........ .......... .......... ( 4 . 9 )
{Y } = [C ] {Y }
i
inf
i i
sup

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Où :
[Ci ] = m 1p 2 0
1
.................................................................................. .............................(4.10)
 i

En tenant compte des relations (4.5) et (4.9), on obtient :

{Yi } = [C i ][Bi ]{Yi −1 } ...........................................................................................................(4.11)

A l’aide de la relation (4.11) on peut exprimer les inconnues de n’importe quel nœud du
modèle dynamique en fonction des inconnues du nœud d’origine (0) . Donc, pour la
garniture de forage de la Fig. 1, en généralisant (4.11), on obtient la relation
matricielle :

{Y n } = [C n ][B n ]{Y n −1 } = [C n ][B n ][C n −1 ][B n −1 ]... [C 2 ][B 2 ][C1 ][B1 ]{Y0 } .......... .......... .......... ..(4.12)

La relation (4.12) peut être écrite sous forme :

 un   ∆ uu ∆ uN 
 N  = ∆ ∆ NN 
.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ....(4.13)
 n   Nu

Les conditions aux limites du modèle dynamique (le nœud (0) est encastré et le nœud
(n) est libre)) sont traduites par :

u 0 = 0 ; N 0 ≠ 0 et N n = 0 ; un ≠ 0 .......... .......... .... .......... ....( 4 . 14 )

et la relation (4.13) devient :

u n   ∆ uu ∆ uN   0 
 0  = ∆ ∆ NN   N 0 
.......... .......... .......... .......... .......... ........... .........( 4.15)
   Nu

Donc, nous aurons la relation :

∆ NN . N 0 = 0 .......... .......... ...... .......... .......... .......... ...( 4.16)

Etant donné que N 0 ≠ 0 , on aura la relation :

∆ NN = 0 .......... .......... ...... .......... .......... .......... ...( 4.17 )

qui représente une fonction du paramètre p . Elle est appelée l’équation des pulsations

propres de la garniture de forage, le terme ∆ NN s’obtient du produit matriciel :

[C n ][Bn ][C n −1 ][Bn −1 ] ... [C 2 ][B2 ][C1 ][B1 ]


Les racines de l’équation (4.17), les pulsations propres de la garniture de forage, se
déterminent par un procédé itératif. Evidemment, pour chaque pulsation propre pα on

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aura une suite des ordonnées u i, α , déterminée par la relation (4.11), représentant le
mode propre d’oscillations correspondant. Les valeurs maximales des modes propres
sont u i0, α . Ce procédé itératif de calcul des pulsations propres a été transcrit dans un
programme, en langage BASIC, appelé CPLGF (Calcul des Pulsations Longitudinales
de la Garniture de Forage). Le programme en question n’a pas de particularité propres
et ne sera donc pas présenté dans cet article.

5. Exemple d’application

En utilisant le programme CPLGF, les pulsations et les modes propres d’oscillations


d’une garniture de forage de plusieurs compositions ont été déterminés. Les tableaux
5.1 et 5.2 indiquent respectivement la composition d’une garniture (Fig. 4) et ses 4
premières pulsations propres déterminées par CPLGF. Ce dernier peut fournir, à la
demande, autant de pulsations et de modes propres d’oscillations.

Tableau 5.1

Longueur (m)
Tronçon φ (in) Epaisseur(mm) T.J
du tronçon Totale
D.P 4 8,38 4 IF 1341,50 1341,50
Réduction 3 ½ x 4 ------ ----- 0,40 1341,90
D.P 3½ 11,40 3 ½ IF 2005,72 3347,62
D.C 4¾ 31,75 --------- 125,56 3473,18
Trépan 6 ------ --------- 0,20 3473,38
Matériel des D.P est : API / S-135.

Tableau 5.2

Cas p1 p2 p3 p4
A 2,07 6,53 10,98 15,38
B 1,98 6,20 10,39 14,54
C 1,85 5,71 9,55 13,40
D 1,78 5,49 9,16 12,85

Les pulsations propres ont été déterminées dans les cas suivants :

a. on considère uniquement la masse des éléments tubulaires et on néglige la


masse des T.J et du fluide de forage;
b. on considère la masse des éléments tubulaires et celle des T.J.et on néglige la
masse du fluide de forage;
c. on considère la masse des éléments tubulaires, la masse additionnelle
provenant du fluide de forage à l’intérieur et à l’extérieur de ces derniers et sans
tenir compte de la masse des T.J.;

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d. on considère la masse des éléments tubulaires, des T.J et du fluide de forage.

Autres données nécessaires à l’application :

a. mât de forage ayant la longueur libre l m = 44 m et le coefficient de rigidité [2],


k m = 1,66.10 8 N / m ;
b. câble de forage de type Seal 6x19 / 1 3/8 in et ayant l c , max = 35 m , lc, min =8 m ;
c. et le module d’élasticité longitudinal [4], E c = 1,42.1011 Pa ;
d. m1 = 7 272 kg et m 2 = 11 750 kg ;
e. nombre de poulies du système de mouflage 6 x 7 ;
f. boue de forage : densité volumique ρ f = 1450 kg / m 3 ; g) mn = 13,50 kg .

La pulsation propre fondamentale de la garniture en question, lors des opérations de


descente et de remontée, a été déterminée expérimentalement sur chantier en utilisant
la méthode des jauges de contraintes, [1], et a donné la valeur 1,74 rad./s.

6. Conclusions

6.1. Les pulsations propres fondamentales de la garniture de forage calculées par le


programme CPLGF sont très rapprochées de celles déterminées sur un appareil de
forage en activité, par des recherches expérimentales, surtout dans le cas D.

6.2. L’influence des T.J sur les valeurs des pulsations propres est réduite du fait que
leurs masses sont plus légères que celles des corps des D.P. Cependant, le fluide de
forage diminue ces pulsations surtout pour les harmoniques supérieures.

6.3. Les rigidités du mât et du câble ont une faible influence sur les valeurs des
pulsations propres de la garniture de forage. En conséquence, la partie supérieure du
modèle dynamique adopté peut se limiter au niveau du nœud 2.

6.4. En comparant l’algorithme élaboré à celui établi par l’utilisation des matrices de
rigidité dynamiques, [3], il en résulte que le dernier algorithme est le plus adapté du fait
que les itérations s’effectuent uniquement sur les déplacements.

6.5. Avec de simples modifications, le modèle dynamique adopté, l’algorithme élaboré


et le programme obtenu peuvent appliqués avec succès dans les cas de descente et de
remontée des colonnes de tubage et de tubing. Dans ces cas, le matériel tubulaire sera,
pour le modèle dynamique, présenté par un seul tronçon (excepté le cas des colonnes
de tubage perdues où on aura le même traitement que dans le cas de la garniture de
forage) d’où la diminution du temps de calcul des pulsations et des modes propres
d’oscillations.

7. Références

[1] S. CHERGUI: « Recherches théoriques et expérimentales concernant la


détermination des pulsations propres des oscillations longitudinales de la garniture de
forage », Etudes et Recherches en Mécanique Appliquée, Edition de l’Académie
roumaine /49(3) – 1990, pp. 281-295.

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[2] S. CHERGUI: « Recherches concernant la dynamique du système de forage et les


vibrations des mâts », Thèse de doctorat , Institut de Pétrole et du Gaz – Ploiesti /
Roumanie, Décembre 1990.
[3] S. CHERGUI: « Vibrations longitudinales de la garniture de forage », 15e Congrès
Canadien de Mécanique Appliquée « CANCAM’95 », Université de Victoria / Canada,
du 28 Mai au 2 Juin 1995.
[4] I. PREDA: « Cercetarea oscilatiilor torsionale din sistemul de antrenaere al
istalatiilor de foraj, teza de doctorat, Institutul de Petrol si Gaze – Ploiesti / Romania,
1974.
[5] N. POSEA: « Calculul dinamic ai structurilor », Editura Tehnica, Bucuresti - 1992
[6] N. POSEA: «Rezistenta matrialelor », Editura Didactica si Pedagogica, Bucuresti –
1979.
[7] G. B. WARBURTON: « The dynamical behaviour of structures », Pergamon Press –
London – 1976.
[8] R.W. CLOUGH et J. PENZIEN : « Dynamics of Structures ) ». McGraw-Hill,
Inc.1975.

8. Table des Notations

DP = drill pipe
BHA = Bottomhole Assembly
DC = drill collar
HWDP = heavy weight drill pipe
mi = masse concentrée équivalente au niveau du nœud i
TJ= Tools –Joints
σ = effort unitaire normal
E = module d’élasticité longitudinal du matériel tubulaire
ε = déformation spécifique
N ( x, t ) = effort longitudinal dans une section courante
m = masse linéique
u ( x, t ) = déplacement longitudinal dans une section courante
b = constante d’amortissement distribuée
f ( x, t ) = intensité des forces perturbatrices longitudinales distribuées le long d’élément
(i − 2)
A = aire de la section transversale de l’élément tubulaire
p = pulsation propre des oscillations longitudinales
u (x) = amplitude courante du déplacement longitudinal
N (x) = amplitude courante de l’effort longitudinal
( pt − ν ) = phase du mouvement
ν = phase initiale du mouvement
{Yx } = vecteur d’état dans une section courante
{Yi } = vecteur d’état au niveau du nœud i
Yisup et Yiinf = vecteur d’état dans les sections supérieure respectivement inférieure du
nœud i

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N isup et N iinf = effort longitudinal dans les sections supérieure respectivement inférieure
du
nœud i
[Bx ] = matrice – transfert courante
[Bi ] = matrice – transfert dynamique de l’élément i
ai = vitesse de propagation des ondes longitudinales dans le tronçon i
[Bi +1 ] = matrice – transfert dynamique de l’élément i + 1
ai +1 = vitesse de propagation des ondes longitudinales dans le tronçon i + 1
ρ i = densité spécifique du matériel tubulaire du tronçon i
[Ci ] = matrice – transfert ponctuelle sur le nœud i
pα = pulsation propre d’ordre α
u i , α = mode propre correspondant à la pulsation propre d’ordre α
l m = hauteur libre du mât de forage
E c = module d’élasticité longitudinal du câble
l cmax = longueur maximale du brin du câble de forage
l cmin = longueur minimale du brin du câble de forage
dF p = force perturbatrice actionnant l’élément infinitésimal dx
dF i = force d’inertie actionnant l’élément infinitésimal dx
dF a = force d’amortissement sollicitant l’élément infinitésimal dx
ρ f = densité spécifique du fluide de forage

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