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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................... 3
I-Définition .......................................................................................................................................... 4
2. Principe........................................................................................................................................ 5
4. Interprétation ............................................................................................................................... 5
1. But de l’essai................................................................................................................................ 9
2. Principe ...................................................................................................................................... 10
3. Intérêt ........................................................................................................................................ 10
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GROUPE 5/ IC1B/ESTP/INP-HB
EXPOSE DE MECANIQUE DES SOLS
1. Appareillage .............................................................................................................................. 18
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 22
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GROUPE 5/ IC1B/ESTP/INP-HB
EXPOSE DE MECANIQUE DES SOLS
INTRODUCTION GENERALE
Les essais géotechniques in situ et de laboratoire ont pour but la reconnaissance des sols
destinés à recevoir des projets de constructions. Ils permettent d’obtenir des informations sur
l’état d’un sol en place, de préciser l’organisation des différentes couches et de relever les
paramètres mécaniques à leur attribuer afin de passer au calcul des ouvrages. C’est donc dans
cet objectif qu’on réalise plusieurs essais au laboratoire et in situ et pour mieux connaitre et
prendre ainsi les dispositions idoines concernant le sol qui servira de socle pour tout ouvrage.
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I-Définition
Un essai in situ consiste à introduire un instrument en un point précis d’un forage pour
Le but des essais in situ est de permettre la détermination de la perméabilité d’un sol, ils
permettent d’approfondir l’étude des sols avant toute construction en surface. Parfois discrédité
au profil des essais de laboratoire, ils évitent toute contrainte de transport et de conservation
susceptibles d’altérer le prélèvement et leurs résultats.
A- Essai LUGEON
Il consiste à injecter de l’eau mais cette fois dans un forage, pendant un temps
constant mais sous des différents paliers de pression
L’essai est destiné principalement à déterminer la perméabilité d’une formation
rocheuse et évaluer les possibilités de circulation de l’eau.
B-Essai DUPUIT
1. But de l’essai
L’essai DUPUIT permet de mesurer la perméabilité d’un terrain par pompage. On mesure les
hauteurs d’eau dans les deux piézomètres h’ et h’’ à une distance du puits r et on applique la
formule de DUPUIT.
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2. Principe
L’essai Dupuit consiste à pomper, par un puits crépiné de rayon r, l’eau qui baigne le terrain
perméable adjacent supposé reposer sur une couche imperméable constituant le fond de la
crépine et l’origine des cotes de nappe. H étant la cote de la nappe à une distance R du centre
du puits et h0 étant la cote à laquelle le pompage d’un débit Q maintient l’eau dans ce puits, la
𝑄 𝑅
formule de Dupuit s’écrit : H² - h²0 = 𝑃 𝐾log ( 𝑟 )
𝑖
3. Mode opératoire
L’essai DUPUIT s’effectue avec un appareil appelé Piézomètre. C'est un appareil servant à
mesurer la pression d'un fluide. En hydrologie : c'est un dispositif servant à mesurer la " hauteur
" piézométrique " en un point donné d'un système aquifère, en indiquant la pression en ce point.
Il donne l'indication d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.
4. Interprétation
Avec 2 piézomètres :
On pompe à régime constant Q dans le forage jusqu'à atteindre le régime permanent. On mesure
les hauteurs d’eau dans les deux piézomètres h’ et h’’
Détermination de la perméabilité avec la méthode de Dupuit en utilisant deux piézomètres de
contrôle.
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𝒓′′
𝒍𝒏( ′ )
𝒓
Nappe captive : k = Q 𝟐𝝅𝒆(𝒉′′ −𝒉′ )
𝒓′′
𝒍𝒏( ′ )
𝒓
Nappe libre : k = Q 𝝅(𝒉′′𝟐 −𝒉′𝟐 )
Si r désigne la distance d'un piézomètre à l'axe du puits et h sa hauteur d'eau, en portant sur un
graphique semi-logarithmique les relevés des différentes valeurs de (H²O -h²) et log r, on doit
obtenir une droite. L'intersection de cette droite avec l'axe des abscisses donne le rayon d'action
𝛥(𝐻 02 −ℎ2 ) 2,3𝑄
Ra et la pente = = permet de calculer k.
𝛥𝑙𝑜𝑔𝑟 𝜋𝑘
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Si r désigne la distance d'un piézomètre à l'axe du puits et h sa hauteur d'eau, en portant sur un
graphique semi-logarithmique les relevés des différentes valeurs de (HO - h) et log r, on doit
obtenir une droite. L'intersection de cette droite avec l'axe des abscisses donne le rayon d'action
𝛥(𝐻0−ℎ) 2,3𝑄
Ra et la pente = = permet de calculer k :
𝛥𝑙𝑜𝑔𝑟 𝜋𝑘
5. Etude de cas
- Interprétation d'un essai de pompage en régime permanent dans une nappe libre.
Nous avons effectué un essai de pompage en régime permanent dans une nappe libre et on a
pompé à régime constant Q de 205 m3 /h dans le forage jusqu'à atteindre le régime permanent.
On mesure les hauteurs d’eau dans les deux piézomètres. r désigne la distance d'un piézomètre
à l'axe du puits et h sa hauteur d'eau, en portant sur un graphique semi-logarithmique les relevés
des différentes valeurs de (HO - h) et log r, on a la courbe suivante :
Nous obtenons ainsi un coeficient de perméabilité k de 3,4 .10-3 m/s et un rayon d’action
de 150 m.
Nous effectuons de manière analogue le même essai mais à deux différences près : le débit est
de 144 m3/h et le pompage est fait dans une nappe captive.
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Figure 4 : Courbe d'un essai de pompage en régime permanent dans une nappe libre
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Figure 5 : courbe d'un essai de pompage en régime permanent dans une nappe captive.
Après calcul ,nous obtenons un coéfficient de perméabilité de 0,28 cm/s.
C-ESSAI LEFRANC
1. But de l’essai
L'essai Lefranc est un essai qui permet d'évaluer ponctuellement la perméabilité horizontale
d'un terrain aquifère situé au-dessous de la nappe (sol saturé).
Il consiste :
- à mesurer l'évolution dans le temps de cette charge différentielle qui peut être
produite soit par le prélèvement soit par l'apport dans la cavité d'un débit d'eau
constant.
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2. Principe
L’essai Lefranc consiste à suivre l'écoulement de l'eau à travers une cavité cylindrique
préalablement créée dans le sol. La mesure de 1'évolution de la charge hydraulique dans la
cavité et du débit d'eau échangé avec la cavité permet de déterminer la perméabilité du sol
(Hvorslev 1951, Gibson 1963 1966, Weber 1968, Wilkinson 968, Bjerrum et al 1972).
3. Intérêt
L'essai Lefranc permet une mesure de la perméabilité locale, réalisable lors d'une campagne de
sondages géotechniques. Dans la pratique, l'essai teste une épaisseur de sol de l'ordre de 50 cm.
Il présente donc un caractère ponctuel et n'est représentatif que si plusieurs essais permettent
d'établir une analyse statistique pour éventuellement caractériser des hétérogénéités. L'essai
Lefranc permet de caractériser des sols de perméabilité comprise entre 10-2 et 10-7 m/s.
4. Domaine d’application
- L'essai est difficile à mettre en œuvre et à interpréter dans les formations hétérogènes.
- L'essai n'est pas adapté aux sols de perméabilité k > 10-2 m/s
- L'essai n'est pas adapté aux sols de perméabilité k < 10-7 m/s
5. Précautions d'emploi
Lors de la réalisation de la crépine il convient d'éviter : ◦ le lissage des parois lors de la remontée
du tubage ;
- Les circulations d'eau entre le tubage et le terrain naturel (condition plus ou moins
contradictoire avec la première).
- Dans les sables, on portera attention aux phénomènes de Renard si l'essai est réalisé par
pompage.
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- Dans les sols fins, il conviendra de faire attention au colmatage si l'essai est réalisé par
injection (l'interprétation permet de mettre en évidence un colmatage éventuel en cours
d'essai).
6. Mode opératoire
L'essai Lefranc s'effectue en trois phases. Tout d'abord, on réalise un forage cylindrique jusqu'à
la profondeur où l'on souhaite mesurer la perméabilité. Ensuite, on introduit un tube étanche
jusqu'au toit de la cavité où s'effectue l'écoulement. Enfin, on mesure la variation du niveau
d'eau dans le forage et le volume d'eau échangée (apportée ou prélevée). L'analyse des résultats
de mesures permet de déterminer la perméabilité du sol.
La réalisation de l'essai varie selon le type de sol rencontré (NF P 94-132 1992). Dans le cas
des matériaux très perméables (sables et graviers, graves, remblais de décharge), on exécute
des essais à charge constante ; l'essai peut durer une à deux heures.
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Pour les sols moyennement perméables, on procède en général à des essais à charge constante,
mais il arrive qu'il soit difficile sur le plan pratique de garder la charge constante pendant une
durée suffisante. Il est alors possible de procéder à un essai à charge variable, avec de faibles
intervalles de temps de mesure allant de 30 secondes à 2 minutes.
Dans les sols fins et peu perméables (argiles et marnes fermes, calcaires non fissurés, craies
saines), on exécute des essais à charge variable où l'on mesure la descente ou la remontée d'eau
dans le forage. Généralement, on procède plutôt à des essais d’absorption ; l'essai peut durer
entre une et dix heures. La mesure de la variation de la charge hydraulique se fait à l'aide d'un
capteur de pression de haute précision muni d'un appareil d'enregistrement automatique.
Sur le plan expérimental, l'essai Lefranc nécessite des dispositions particulières. Pour un sol
très cohérent, comme les argiles ou les marnes, il n'est pas nécessaire de tuber le forage.
Cependant, si la cohésion n'est pas forte, le tubage est très important car c'est grâce à lui que
l'on assure l'étanchéité des parois et l'isolation de la lanterne. Le cas extrême se présente lorsqu'il
s'agit d'un terrain pulvérulent, où l'on utilise un dispositif pour protéger les terrains : manchon,
filtre en gravillon reposant sur un bouchon étanche (en argile ou en sobranite) ou trépan.
L'exécution de l'essai débute par la mise en place d'une cavité réalisée sous la nappe dans
l'épaisseur complète de l'aquifère. Dans les sols pulvérulents ou peu cohérents, cette cavité est
réalisée à l'aide d'un manchon type Lefranc (a) ou avec mise en place d’un matériau filtre en
base de tubage (b). Dans les sols cohérents, la cavité peut être aménagée directement en utilisant
la partie inférieure du forage (c).
a) Manchon type Lefranc
Légende :
1 – Terrain
2 – Niveau du terrain naturel
3 – Niveau de la nappe
4 – Cavité
5 – Bouchon étanche ou obturateur dilatable
6 – Tubage
7 – Manchon perforé (Lefranc)
8 – Sabot
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La valeur du débit constant Qa est choisie à partir d'une phase préliminaire en procédant de telle
sorte que la variation du niveau d'eau dans le forage soit au moins de 10 cm pendant la première
minute.
Si le débit a été réduit au minimum et que le forage a été vidé, l'essai est poursuivi en mesurant
la remontée du niveau d'eau en fonction du temps, après arrêt du prélèvement.
L'essai débute au moment où commence le pompage ou l'injection d'eau. Les mesures du niveau
d'eau dans le forage sont effectuées toutes les minutes pendant les vingt premières minutes. Au-
delà, les lectures sont poursuivies toutes les 5 min
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La perméabilité d’un sol est la capacité de sol de se laisser traverser par l’eau. Elle est
caractérisée par un coefficient appelé coefficient de perméabilité k dont la détermination va
constituer le but essentiel de cette étude.
Le coefficient de perméabilité d’un sol saturé est une caractéristique du sol qui dépend
essentiellement de sa granularité, de sa nature, de sa structure, de son indice de vides et de la
température.
Plus un sol est fin ou un sol compact, plus les pores sont petits, plus les frottements et les pertes
de charge sont importants et plus le coefficient de perméabilité est petit.
1. But de l’essai
Le coefficient K varie dans des proportions assez larges suivant la nature du sol et pour un
même matériau, selon son état de compacité et de saturation.
Ainsi, au terme de ces travaux pratiques, l’étudiant doit être à mesure de procéder à la
détermination de K d’un sol saturé quelconque.
2. Principe de l’essai
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- L’écoulement d’eau à travers l’échantillon de sol est laminaire et permanent, de telle sorte que
la vitesse d’écoulement de l’eau reste proportionnelle au gradient hydraulique ;
- L’échantillon de sol est saturé et ne subit pas de changement de volume durant l’essai
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Recueillera l’eau qui sortira du perméamètre dans une éprouvette graduée en notant
le temps nécessaire à l’écoulement d’un certain volume constant ; on recommencera
l’essai trois fois.
Déterminera la perte de charge h
V= 𝒌. 𝒊
k est le coefficient de perméabilité du sol
𝒒
Or, q= 𝑉. 𝐴 donc k= 𝒊.𝑨 Ou A est la surface transversale.
∆𝒉
De plus, i = on obtient donc finalement :
𝑳
𝑳.𝒒
k= ∆𝒉.𝑨. (1)
4.Etude de cas
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Volume
Essais Temps (s) K (cm/ s)
(ml)
K= (K1+K2+K3) /3
K= (6,77+6,66+6,37).10-6 / 3
K= 6,6.10-6 m/s
La valeur du coefficient de perméabilité étant de l’ordre de 10-6 m /s, on peut dire que le sol est
de faible perméabilité.
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1. Appareillage
2. Mode opératoire
Ici, la charge h est variable, il est donc impossible de mesurer le débit q d’écoulement de l’eau
à travers le sol. Pour cela, on mesure le temps t pour lequel le niveau d’eau passe d’une hauteur
h1 à une hauteur h2 afin de calculer le coefficient de perméabilité du sol.
L’échantillon saturé est préparé introduit dans le moule de perméabilité qui est relié au tube de
lecteur par un tuyau souple et non extensible. L’opération doit se faire sans intrusion d’air dans
le circuit.
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Le volume d'eau qui traverse l'échantillon est égal à la diminution du volume d'eau dans le tube,
donc :
𝑘.ℎ.𝐴 𝑘.ℎ.𝐴
dV = q⋅dt = −s⋅dh en remplaçant q par on obtient : . 𝑑𝑡 = −𝑠. 𝑑ℎ
𝐿 𝐿
𝑠 𝑑ℎ 𝑠.𝐿 ℎ1
𝑘. 𝑑𝑡 = − 𝐴 𝐿. après intégration; on a: 𝑘 = 𝐴.𝑡 . 𝑙𝑛( ℎ2 ) (2)
ℎ
4 .Etude de cas
Avec :
a = 0,0362 cm2 : section du tube de mesure
A=38,48 cm2: section de l’échantillon
H=2,4 cm: hauteur de l’échantillon
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1 40 30 18 3,60.10-7
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40 20 41 3,81.10-7
3 40 10 69 4,53.10-7
Log K= -6,402224774
K=3,96.10-7m/s
Le coefficient de perméabilité étant de 3,96.10-7 m/s, nous pouvons dire que le sol étudié est de
faible perméabilité.
CONCLUSION PARTIELLE
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CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre analyse, nous retenons que l’étude de sol est effectuée le plus souvent par un
bureau d’étude géotechnique La reconnaissance des sols permet de détecter les problèmes qui
peuvent se poser lors de l’étude d’un projet de construction. La détermination des propretés
d’un terrain s’avère indispensable pour le bon déroulement des travaux du génie civil.
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