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MAMAN, ANDRY

VOILA CE QUE J’ AI TROUVE C’ EST A DIRE


PAS GRAND-CHOSE.

APPAREMMENT ALCOOL ET SPORT N’ EST PAS


BEAUCOUP TRAITE

BISESSS
ALCOOL ET SPORT

A- ALCOOL ET SPORT = CONTRE – PERFORMANCE

L’ALCOOL :

est l’ennemi du muscle ;


abolit la sensation de fatigue, MAIS PAS la FATIGUE ;
modifie les temps de réaction ;
active la sudation, avec un RISQUE DE DESHYDRATATION plus rapide ;
entraine une dépendance ;
est UN PRODUIT DOPANT pour certaines disciplines = ATTENTION
AUX CONTROLES !!!

B- QUELQUES CONSEILS

La prise d’alcool est fortement déconseillée 24 Heures AVANT une COMPETITION ou


un EFFORT INTENSE. En conséquence, nous déconseillons la prise d’alcool lors du
repas qui précède un match ou une compétition.
L’alcool sera INTERDIT aux sportifs ayant eu des problèmes de FOIE récents
(Hépatites virales, Mononucléose infectieuse avec atteinte du foie…) une période
d’abstinence de 03 MOIS après la fin des signes de la maladie semble raisonnable.
Il convient de se méfier de certaines associations ALCOOL- MEDICAMENTS et de ne
pas oublier que certaines ampoules buvables contiennent de l’alcool (ATTENTION
AUX CONTROLES).
NE PAS OUBLIER = PRISE de POIDS avec l’alcool…
De toute manière, l’alcool est toujours A CONSOMMER AVEC MODERATION.

Vous avez un problème avec l’alcool 113 (appel anonyme et gratuit 24h/24h). Vous pouvez
vous faire aider : ADDICA
Alcool et sport
L'alcool n'est pas l'ami du sportif.
Ses effets sur les muscles, la régulation de la température du corps, la coordination des
mouvements,... sont largements négatifs.

• L’alcool employé à titre festif peut permettre de lutter contre le stress en agissant de
façon indirecte sur celui-ci en inhibant les capacités de réflexions. En aucun cas, l’alcool
peut remplacer une préparation mentale ni même être un stimulant à la performance
sportive.

• L’alcool ne peut servir à l’exercice musculaire. Il n’est pas un carburant du muscle.

• L’alcool accélère la déshydratation en modifiant nos capacités de régulation de la


transpiration. Il aurait plus tendance à « couper les jambes » qu’à dynamiser le sportif.

• L’alcool allonge les temps de réaction visuels et auditifs, modifiant la bonne


coordination provoquant une mauvaise coordination, et limitant la rentabilité du geste.

• L’alcool modifie les capacités de jugement et augmente l’agressivité. Il nuit donc aux
gestes sportifs.

• L’alcool pénalise le sportif en augmentant le mauvais travail musculaire et en


diminuant les capacités de récupération.

• L’alcool provoque des maladies chroniques gravissimes, avec le développement de


cancers.

• L’alcool peut provoquer une dépendance, conduisant à une désocialisation du sportif.

Le sport peut engendrer chez beaucoup de pratiquants un stress pré-compétitif.


Pour ce faire, on peut être tenté de prendre des médicaments régulateurs du stress ou
au dernier moment inhiber ce stress par la prise d’alcool.

Historiquement, on retrouve dans de nombreux récits le rôle de l’alcool dans le sport de


haut niveau.

Ainsi, pour l’anecdote, notre championne de tennis Suzanne Lenglen utilisa devant
un public médusé à Wimbledon le cognac pour lutter contre une défaillance.

Ceci est relaté dans le livre sur "La Diva du Tennis". Le Docteur Jean-Pierre de
Mondenard, dans le dictionnaire du dopage, éditions Masson, relate de nombreux
autres exemples qui touchent de nombreux sports.
Il n’est en aucun cas licite de prendre de l’alcool sous toutes ses formes pour pratiquer
un sport ou pour améliorer la performance.

Par ailleurs, l’alcool peut potentialiser les mauvais effets d’autres médicaments, et
agir de façon très néfaste sur la fonction hépatique, provoquant et amplifiant les
maladies chroniques dont le cancer du foie.

Par ailleurs, depuis janvier 2004, l’Agence Mondiale Antidopage a publié la liste faisant
référence pour l’ensemble des sportifs français comprenant un chapitre particulier sur
l’alcool.

Sport et consommation d'alcool


Nous avons cherché ce qui pouvait différencier les sportifs, selon qu'ils
pratiquent un sport d'équipe ou un sport individuel, en matière de
consommation d'alcool.

L'enquête suivante a eu lieu en 1987.


Il s'agit de jeunes, de sexe masculin, appelés à se présenter aux Centres de
Sélection de l’Armée de Terre pour le service national

A Pratique d'un sport et adhésion à une association sportive (Tableau I)

On constate que prés de 80% des jeunes adultes pratiquent un sport (collectif
ou individuel). Il s'agit le plus souvent d'une pratique occasionnelle (prés de
60% des cas) quel que soit le type de sport pratiqué, avec une pratique
régulière plus importante pour les sports collectifs (27%) que pour les sports
individuels (23,6%).

Un sujet sur deux pratique à la fois un sport collectif et un sport individuel.

29% des individus font partie d'une association sportive.

Pratique un sport (N = 4067)


Non, aucun 21,0%
Oui, un sport collectif uniquement 13,9%
Oui, un sport individuel uniquement 15,0%
Oui, des sports collectif et individuels 50,1%

Pratique un sport collectif uniquement (N = 564)


Régulièrement 27,0%
Souvent 13,5%
Parfois 59,5%

Pratique un sport individuel uniquement (N = 611)


Régulièrement 23,6%
Souvent 18,0%
Parfois 58,4%

Membre d'une association sportive (N = 4588)


Oui 29,0%
Non 71,0%

Tableau I - Pratique sportive des jeunes des Centres de sélection.

B Fréquences de consommation de bière et des ivresses, et sport


(Tableau II)

En considérant l'ensemble de l'échantillon, la bière est le premier produit


consommé de manière régulière (30,7%) ; viennent ensuite le vin (15,2%), les
apéritifs (13,5%) et les digestifs (11,1%). Ainsi, la consommation régulière de
bière est deux fois plus élevée que celle des autres boissons alcooliques.

La consommation de bière est rarement exclusive, car elle est souvent


associée à la consommation d'apéritif (94,6%), de digestif (83.6%) et de vin
(82,5%).

Si 17.9% des sujets n’ont jamais été ivres, 34,8% déclarent l’avoir été
plusieurs fois dans leur vie et 27,7% plusieurs fois par an.

La fréquence de consommation de bière et la fréquence des ivresses sont très


liées (Chi-deux de M.H. ; p < 10-6) : la bière est donc la boisson de choix pour
la recherche de l'ivresse.

Comme la bière est le produit préférentiel des jeunes, on se propose d’étudier,


chez les buveurs de bière, la pratique sportive et la fréquence des ivresses
(en fonction du niveau de pratique sportive).

Il n'y a pas de liaison entre la fréquence de consommation de bière et la


fréquence de pratique d'un sport, qu’il soit collectif ou individuel (Chi-deux de
M.H. : NS).

Toutefois, la prise régulière de bière est deux fois plus fréquente chez les
pratiquants d’un sport collectif que chez les adeptes d’un sport individuel
(13,8% vs 7,0%). Près de 28,0% de ceux qui pratiquent un sport individuel
n’ont jamais bu de bière, alors que cela concerne moins de 18,0% de ceux qui
pratiquent un sport collectif. De plus, par rapport aux sujets qui ne pratiquent
aucun sport, les adeptes d’un sport collectif sont plus nombreux à consommer
de la bière (27,3% vs 21,8%).
Fréquence des ivresses (en %)
Consommation de Plusieurs Plusieurs Une Jamais Total P. crit.
bière fois par an fois dans la fois
vie
Régulièrement 22,8 6,8 2,7 1,7 9,5
Assez souvent 37,4 25,0 8,1 5,4 21,7
De temps en temps 23,1 32,8 29,6 17,0 26,7 Chi-deux
Très rarement 8,9 20,9 28,8 24,0 19,7 M.H.
Jamais 7,9 14,6 30,8 51,9 22,4 **
Total 27,7 35,0 19,6 17,7 100.0

Tableau II - Liaison entre la fréquence de consommation de bière et la fréquence des


ivresses (N = 4773).

C Fréquence des ivresses et sport chez les buveurs de bière (Tableau III)

Les sujets pratiquant un sport individuel ont moins d’ivresses multiples par an
(20,9%) que ceux qui pratiquent un sport collectif (34,32%) et que ceux qui ne
pratiquent aucun sport (30,8%).

Parmi les buveurs de bière, il n’y a pas de corrélation entre la fréquences des
ivresses et la fréquence de pratique d’un sport collectif ou individuel (Chi-deux
de M.H. non significatif).

Fréquence des ivresses (en %)


Plusieurs Plusieurs Une Jamais P. crit.
fois par fois dans la fois
an vie
Pratique un sport régulièrement 44,0 36,8 14,4 4,8
collectif
uniquement
souvent 26,6 43,8 17,2 12,4 Chi-
deux
M.H.
(N = 458) parfois 39,8 36,1 17,1 7,0 NS
Total 39,1 37,3 16,4 24,2

Pratique un sport régulièrement 34,0 37,1 16,5 12,4


individuel
uniquement
souvent 18,8 48,2 17,6 15,4 Chi-
deux
M.H.
(N = 434) parfois 24,6 40,1 19,8 15,5 NS
Total 25,6 41,0 18,7 14,7
Tableau III - Liaison entre la fréquence de pratique du sport et la fréquence des ivresses,
chez les buveurs de bière.

D Opinions sur l'alcool, en fonction du sport pratiqué (Tableau IV)

Quel que soit le sport pratiqué, les sujets sont d'accord avec le fait que
consommer de l'alcool :

çà met l'ambiance (près de 60% d'accord),

c'est mauvais pour la santé (80% d'accord),

çà coûte cher (75% d'accord),

çà s'oppose au sport (70% d'accord).

Parmi les raisons en faveur ou opposées à la consommation d'alcool, des


divergences apparaissent selon le type de sport pratiqué :

pour les sujets pratiquant un sport collectif, il faut faire comme les copains
(12,6% d'accord vs 8,0%) et c'est une habitude comme les autres (21,5%
d'accord vs 14,1%), alors que

pour les sujets pratiquant un sport individuel, c'est bon (45,3% d'accord vs
37,4%).

pour les sujets pratiquant un sport collectif, consommer de l'alcool c'est mal vu
(62,8% d'accord vs 51,7%), alors que

pour les sujets pratiquant un sport individuel, consommer de l'alcool çà


diminue les réflexes (88,7% d'accord vs 83,7%).

Sport collectif Sport individuel Test


% % du Chi-deux
Çà chasse les ennuis D'accord 27,7 25,2 NS
Pas 69,3 73,0
d'accord
Ne sait pas 3,0 1,8
C'est bon D'accord 37,4 45,3 **
Pas 59,2 52,5
d'accord
Ne sait pas 3,4 2,2
Çà aide à vaincre la timidité D'accord 39,0 35,4 NS
Pas 58,3 62,2
d'accord
Ne sait pas 2,7 2,4
Il faut faire comme les copains D'accord 12,6 8,0 **
Pas 83,5 89,2
d'accord
Ne sait pas 3,9 2,8
C'est une habitude comme les D'accord 21,5 14,1 **
autres
Pas 73,8 83,6
d'accord
Ne sait pas 4,7 2,3
Çà met l'ambiance D'accord 59,6 56,3 NS
Pas 37,8 42,1
d'accord
Ne sait pas 2,6 1,6
C'est mauvais pour la santé D'accord 79,6 83,1 NS
Pas 17,6 15,2
d'accord
Ne sait pas 2,8 1,7
Çà coûte cher D'accord 75,7 75,5 NS
Pas 21,1 22,5
d'accord
Ne sait pas 3,2 2,0
Çà diminue les réflexes D'accord 83,7 88,7 *
Pas 12,4 9,5
d'accord
Ne sait pas 3,9 1,8
Çà s'oppose au sport D'accord 70,7 72,2 NS
Pas 25,4 25,7
d'accord
Ne sait pas 3,9 2,1
C'est mal vu D'accord 62,8 51,7 ***
Pas 33,0 46,2
d'accord
Ne sait pas 4,2 2,1

Tableau IV - Liaison entre les opinions sur l'alcool et le sport pratiqué.

(NS : non significatif ; * : p < 0,05 ; ** : p < 0,01 ; *** : p < 10-6)

E Facteurs associés à la pratique sportive (Tableaux Va et Vb)


L'analyse multivariée permet de mieux décrire les caractéristiques des sportifs,
mettant en ainsi en évidence les points communs et les différences entre
sports collectifs et sports individuels.

Facteurs associés à la pratique d’un sport individuel

La profession (catégorie socio-professionnelle) est le premier de ces facteurs :


il y a moins d’agriculteurs (OR = 0,3), d’employés (OR = 0,4), de sujets du
milieu industriel (OR = 0,45), et deux fois moins d’artisans et de chômeurs que
d’étudiants qui pratiquent un sport individuel.

La réussite scolaire est un élément associé à la pratique d’un sport individuel :


les sujets dont les études ont présenté beaucoup de difficultés sont deux fois
moins nombreux à pratiquer un sport individuel que ceux dont les études ont
très bien marché.

Certaines opinions sur l’alcool sont associées à la pratique d’un sport


individuel : les sujets qui sont d'accord avec le fait que consommer de l'alcool
çà chasse les soucis, c'est une habitude comme les autres, et c'est mal vu
sont moins nombreux à pratiquer un sport individuel (respectivement OR = 0,7,
OR = 0,6 et OR = 0,7).

Facteurs associés à la pratique d’un sport collectif

La profession (catégorie socio-professionnelle) est ici encore un facteur à


prendre en compte : on retrouve les mêmes catégories socio-professionnelles
que pour la pratique d’un sport individuel (avec des OR proches), ainsi que
deux catégories supplémentaires : les sujets en intérim ou C.E.S. (OR = 0,4)
et ceux du bâtiment (OR = 0,46).

Les ivresses multiples annuelles sont caractéristiques des adeptes d'un sport
collectif (OR = 2,2), à la différence de ceux qui pratiquent un sport individuel.

Certaines opinions sur l’alcool sont associées à la pratique d’un sport collectif :

les sujets qui sont d'accord avec le fait que consommer de l'alcool çà met
l'ambiance sont plus nombreux à pratiquer un sport collectif (OR = 1,6) ou
individuel (OR = 1,3),

les sujets qui sont d'accord avec le fait que consommer de l'alcool c'est bon
sont moins nombreux à pratiquer un sport collectif (OR = 0,7),

L’appartenance à une association sportive est également un facteur associé à


la pratique d’un sport, qu’il soit individuel ou collectif : il y a 10 à 20 fois plus
de sujets faisant partie d’une association sportive à pratiquer un sport.
Sport collectif Sport individuel

O.R. [95% C.I.] O.R. [95% C.I.]


Réussite des études
Très bien 1,00 1,00
Assez bien - - - -
Avec quelques difficultés - - - -
Avec beaucoup de difficultés - - 0,50 [0,27 - 0,93]
Profession avant le service national
Etudiant 1,00 1,00
Apprentissage, formation professionnelle - - - -
Au chômage 0,44 [0,24 - 0,81] 0,51 [0,33 - 0,77]
Travail d'attente, interim, C.E.S. 0,39 [0,19 - 0,77] - -
Agriculture 0,33 [0,13 - 0,81] 0,30 [0,15 - 0,61]
Artisanat, commerce 0,24 [0,12 - 0,50] 0,52 [0,32 - 0,85]
Secrétariat, emploi de bureau - - - -
Employé, représentant 0,30 [0,14 - 0,63] 0,41 [0,24 - 0,71]
Industrie 0,35 [0,16 - 0,77] 0,46 [0,24 - 0,86]
Bâtiment 0,46 [0,21 - 0,98] - -
Fréquence des ivresses
Jamais 1,00
Une fois - - - -
Plusieurs fois dans la vie 1,94 [1,21 - 3,09] - -
Plusieurs fois dans l'année 2,18 [1,35 - 3,51] - -
Participation à une association sportive
Oui 1,00 1,00
Non 0,05 [0,03 - 0,10] 0,10 [0,05 - 0,21 ]

Tableau Va - Facteurs prédictifs de la pratique d'un sport collectif et d'un sport individuel
(deux modèles de régression logistique, avec odds ratios et leurs intervalles de
confiance à 95%)

Sport collectif Sport individuel

Opinions sur l'alcool O.R. [95% I.C.] O.R. [95% I.C.]


Cà chasse les ennuis
Pas d'accord 1,00 1,00
D'accord - - 0,74 [0,58 -
0,96]
C'est bon
Pas d'accord 1,00 - - -
D'accord 0,69 [0,54 - 0,88] - -
C'est une habitude comme les autres
Pas d'accord 1,00 1,00
D'accord - - 0,65 [0,48 -
0,88]
Cà met l'ambiance
Pas d'accord 1,00 1,00
D'accord 1,57 [1,23 - 1,99] 1,34 [1,07 -
1,68]
C'est mal vu
Pas d'accord 1,00 1,00
D'accord - - 0,72 [0,57 -
0,90]

Tableau Vb - Facteurs prédictifs de la pratique d'un sport collectif et d'un sport individuel
(deux modèles de régression logistique, avec odds ratios et leurs intervalles de
confiance à 95%)

Références :

P. ARVERS

Contribution à l’évaluation des consommations de boissons alcooliques en France – Enquêtes


épidémiologiques effectuées en milieu militaire. Thèse doctorat " Méthodes d’analyse des systèmes de
santé ", Université Claude Bernard, Lyon I, 1998, 233 p.

P. ARVERS et M. CHOQUET.

Sporting activity as an alternative to alcohol drinking ? Int. Rev. Armed Forces Med. Serv., 1998, LXXI,
4/5/6.

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