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Université de Sousse
Métrologie
Et
Contrôle qualité
Objectifs
Objectifs pédagogiques
I. Travaux dirigés : Deux (2) devoirs et des travaux dirigés permettront aux
étudiantes et aux étudiants d’assimiler les notions vues au cours.
Introduction à la métrologie
4.1- Méthode direct : C’est le relevé d’une dimension à partir d’une référence.
La précision et la grandeur de dimension influent sur le choix de la référence.
EXP : Appareil à trait : Mètre
Appareil à vernier : Pied à coulisse
Appareil à vis micrométrique : Micromètre
4.2- Méthode indirect : C’est le relevé à l’aide d’un capteur de l’écart entre une
pièce à mesurer et un étalon (pièce de référence).
Lpièce= Létalon + α avec (Lpièce : Longueur pièce, Létalon: Longueur étalon, α: Ecart mesuré)
5- DIMENSION : C’est la distance la plus courte entre deux points réelles ou fictifs
Exp. : Un diamètre, un altviltage, un entraxe.
9- UNITE DE MESURE :
Larc balayé
1rd
R
10- VALEUR VRAIE : C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement définie
dans les conditions qui existent lorsque cette grandeur est considérée. Il s’agit d’une notion
idéale, la valeur vraie ne peut être connue exactement et ceci quelle que soit la précision des
moyens de métrologie utilisés.
12- ETALONNAGE : C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions
spécifiées, la relation entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de
mesure, ou les valeurs représentées par une mesure matérialisée et les valeurs connues
correspondantes d’une grandeur mesurée. (Voir Annexe rappport de calibration)
14- SYSTEME DE MESURE : C’est un ensemble des instruments de mesure assemblé pour
faire un mesurage spécifique. Un système de mesure à demeure (non portable) est appélé
installation de Mesure.
LNM
B.I.P.M : Bureau International des Poids et Mesures, Son rôle est d’assurer la cohérence du
système d’unités au niveau de l’ensemble des pays adhérents.
BNM : Bureau National de Métrologie, Son rôle est d’assurer la cohérence du système
d’unités au niveau national.
LNM : Laboratoire National de Métrologie, Son rôle est : o De conserver les étalons
nationaux, o De travailler à l’amélioration des étalons
Laboratoires Agréés: Leur rôle est : o D’assurer le raccordement des étalons industriels
Dans le domaine Dimensionnel, 2 laboratoires :
Laboratoires Habilités: Leur rôle est : o D’assurer le raccordement des étalons industriels
I- Incertitude de Mesurage
L'incertitude de mesurage est un paramètre, associé au résultat d’un mesurage, qui caractérise
la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande
• Le paramètre peut être, par exemple, un écart-type (ou un multiple de celui ci) ou la demi-
largeur d’un intervalle de niveau de confiance déterminé.
• L’incertitude de mesure comprend, en général, plusieurs composantes. Certaines peuvent
être évaluées à partir de la distribution statistique des résultats de séries de mesurage et
peuvent être caractérisées par des écart-types expérimentaux. Les autres composantes, qui
peuvent aussi être caractérisées par des écart-types, sont évaluées en admettant des
distributions de probabilité, d’après l’expérience acquise ou d’après d’autres informations
Différents facteurs influent sur un résultat de mesurage. Ce qui engendre des erreurs
d’incertitudes. On cite à titre d’exemple les cinq facteurs suivants :
- Environnement,
- Méthode de mesurage
- Opérateur,
- Pièce à mesurer,
- Appareil de Mesure.
S = d / m
Exemples :
- erreur de zéro : indication de l’instrument, pour la valeur zéro de la grandeur mesurée.
- défauts géométriques (forme, orientation) du palpeur
- qualité des guidages : écarts géométriques de trajectoire (petites translations et
petites rotations) au cours du déplacement du capteur (élément mobile de l’instrument).
- erreur d’amplification de l’instrument (inégalité du pas de vis d’un micromètre, ou
des dentures des roues d’un comparateur...).
- erreur d’affichage de l’instrument (inégalité entre les graduations...).
La valeur conventionnelle vraie est obtenue par l'épaisseur d'une cale étalon de 10 mm. Dix
mesures de cette cale ont été réalisées après un étalonnage à 0 .
La valeur moyenne des 10 valeurs mesurées est de 9.982 mm .
L'erreur de justesse de cet instrument après étalonnage au zéro et pour une mesure de 10 mm
peut être estimée à 0.018 mm
5- Fidélité : C’est l’aptitude d’un instrument de mesure à donner des indications très
voisines lors de l’application répétée de la même mesurante dans les mêmes
conditions de mesure qui comprennent :
- Réduction en minimum de variation du à l’observateur
- Même observateur
- Même mode opératoire (Même instrument, même condition de mesure)
- Même lieu
- Répétition durant une constante période de temps
Application :
Nous avons effectué deux séries de 10 mesures sur une cale étalon de 20mm
Le premier a été effectué après l'étalonnage de l'appareil sur cette même cale.
Le deuxième a été effectué après mise à zéro , les deux touches en contact.
Les résultats obtenus nous montrent que dans les deux cas , l'erreur de fidélité est proche de
2/100 de mm (écart type estimé proche de 3 microns) . Par contre après étalonnage , l'erreur
de justesse (proche de 2 microns) est nettement plus faible que sans étalonnage (3.3 microns)
Erreur systématique : C’est la moyenne qui résulterait d’un nombre finie de mesurage de
même mesurante effectué dans les conditions de répétitivité moins la valeur vraie de
mesurante (Conventionnellement vraie). L’erreur systématique et ses causes peuvent être
déterminé complètement.
6- Répétabilité : Ecart observé lors de mesurages successifs d’une même grandeur dans
des conditions identiques (même opérateur, même lieu, mesures effectuées
successivement dans une courte période de temps, même méthode).
Si l'erreur de justesse est connue , la valeur obtenue par la mesure sera corrigée de la
valeur de l'erreur de justesse et l'incertitude de l'instrument de mesure sera égale à :
Jauges de profondeur
Rapporteur
Le choix de l’instrument de mesure adéquat pour une opération de mesurage s’effectue selon
des critères bien définis. Les paramètres de choix sont :
- les caractéristiques de l’instrument de mesure : Capacité, Classe de
précision, fidélité, justesse..ect
- Mode Opératoire
- Matériau de la pièce à mesurer (Acier, Plastique ..ect)
-
1- Aperçue historique
Les machines à mesurer tridimensionnelles (MMT) sont nées au début des années soixante et
se sont vraiment développées après l’invention du palpeur à déclanchement en 1970. Les
principaux concepts qui régissent la mise en œuvre et l’exploitation de ces machines sont en
place depuis le début des années quatre-vingt. Voici quelques exemples des MMT.
2- Principe général
Une MMT est une machine à saisir et traiter de l’information. Un palpeur se déplace grâce à
trois glissières de directions orthogonales et vient au contact des surfaces réelles.
Lors de chaque accostage, le calculateur mémorise les coordonnées X, Y et Y du centre de la
sphère de palpage (dans le cas fréquent où le palpeur se termine par une petite sphère). Les
points palpés permettent de déterminer une image de la surface réelle.
A partir des coordonnées saisies, le logiciel de traitement des données va effectuer des
opérations mathématiques visant à rechercher les valeurs des dimensions ou des spécifications
que l’on cherche à connaître ou à contrôler. Ce traitement mathématique tend à se rapprocher
de plus en plus des exigences des normes sans toujours les respecter totalement.
4- Dispositif de palpage
Il existe deux types de têtes de palpage
- Les têtes de palpage dynamique : au moment du contact entre le palpeur et
la surface palpée, se produit dans la tête une rupture de contact électrique
qui déclenche l’ordre de lecture de la position de la sphère située à
l’extrémité du palpeur ( en coordonées X, Y, Z)
- Les têtes de palpages statique : Le palpeur actionne trois capteurs internes
à la tête, qui délivrent en continue des informations sur la situation de la
partie active du palpeur. Ces informations permettent le pilotage des
moteurs actionnant les différents mouvements de la machine et permettent
donc un palpage en continu des surfaces.
5- Avantages et limitations
- Rugueur de mesurage
- Incertitudes de mesurage
- Capacité de mesurage
- Productivité
- Rentabilité
2- Erreur de Mesure (EM): C’est le résultat de Mesurage (RM) moins la valeur vraie
(VV) de mesurante.
EM = RM-VV
3- Erreur relative (ER): C’est le rapport de l’erreur de mesure à une valeur vraie de
mesurante.
ER = EM / VV
Y i
On procède à N mesures (Y1, Y2, Y3……..Yi…Yn) = Y i 1
n
n
2
Y Y
i
L’erreur aléatoire E A Yn 1 i 1
( Ecart type)
n 1
q
EsRés 2
3
l
LE LP
Lp LE l
Tol/L (µm)
∆LE
L (mm)
Erreur sur longueur des cales
-∆LE +∆LE
LE
EsEtalon
3
5-2.3 : Erreur systématique due à la Température
Te Tp
p
e
(1) (2)
LE L0 e Te T0 L p L p0 p T p T0
Lp LE l Lp LE T
T L p LE
T (2) - (1)
T Lp0 p T p T0 L0 e T e T0
T L0 p T p e Te
Cas Coef dilatation Etalon Température La correction
/Pièce Te ; T p
e ; p T
1 e p Te 0 ; Tp 0 L0 p Tp e Te
2 e p Te Tp T L0 T p e
3 e p Te T p 0 0
4 e p Te 0 ; Tp 0 L0 Tp Te
5 e p Te Tp T 0
6 e p Te T p 0 0
T L0 T e T0 p e L 0 T e p e
p
p
0
Enseignant : Frija Mounir Métrologie & Contrôle Qualité
-26-
Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de Sousse 2ème Année licence Génie Mécanique
p
p p
Es p L0 Te
E s L0 Te T0 3
3
Es e L0 Te
e
LoiUniforme
3
e
Loi Arc sin
Avec 2
e
Loi Normale
3
Dans un locale reglé à T ; Et si on suppose que la distribution de l’erreur sur le paramètre
température suit une loi Arcsin centrée.
T T
T
E T
s L0 p e
2
Enseignant : Frija Mounir Métrologie & Contrôle Qualité
-27-
Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de Sousse 2ème Année licence Génie Mécanique
Es T L0 p
e
2
Loi Arc sin
e
Loi Normale
3
CHAPITRE IV : Dimension et
tolérances géométriques
1. Présentation
Les cartes de contrôle permettent d'assurer le suivi et le pilotage d’un process de fabrication.
Elles définissent des limites de contrôle, situées à l’intérieur des tolérances client et jouant
un rôle d’alerte lors de la production grâce à la mise en place de prélèvements et de mesures
d'échantillons. Les limites de tolérances LT sont fixées par le client alors que les limites de
contrôle LC sont déterminées par les limites du process.
Lors de la construction d’une carte aux mesures, la caractéristique suivie est de type
quantitative, mesurable telle que le poids, l’épaisseur... De plus, elle doit suivre une loi
normale.
Soient :
Fréquence de contrôle : Toutes les heures ou demi-heures selon les critères suivants :
Support de prélèvement : Les opérateurs reportent les mesures sur les graphiques des cartes
de contrôle. Ce support est complété par le journal de bord du process sur lequel toute
intervention ou anomalie est inscrite.
_
Soient X1, X2, , Xn les mesures relevées au sein d’un échantillon de taille n, la moyenne X se
calcule par la formule suivante :
L’étendue au sein d’un échantillon de prélèvement est donnée par la formule suivante :
Xmax et Xmin sont respectivement les valeurs maximale et minimale prises par X au sein
d’un échantillon
= _
S’il y a k sous groupes de prélèvement, X est la moyenne globale et R correspond à
l’étendue globale alors :
Pour la carte R :
Soient :
LCSr : limite de contrôle supérieure des étendues
LCIr : limite de contrôle inférieure des étendues
Alors :
LCSr = D4.R
LCIr = D3.R
Reporter les valeurs des moyennes et des étendues de chaque échantillon sur deux raphiques.
Tracer les limites de contrôle.
Une distribution de Gauss comme celle étudiée lors de la construction d’une carte de contrôle
est caractérisée par le fait que 99, 73% des valeurs sont contenues dans l’équivalent de 6 . La
carte de contrôle est composée de plusieurs zones qui reflètent cette propriété. Ainsi, les zones
A, B et C représentent chacune un écart type, soit trois de chaque côté de la moyenne.
2.5. Réviser les limites de contrôle si un des produits utilisés pour les établir est hors
contrôle :
Si un ou plusieurs points sont en dehors des limites de contrôles de la carte des moyennes ou
des étendues, le(s) retirer et recommencer le calcul des limites. Tester les nouvelles limites. Si
un point est en dehors de ces limites, l’ôter et recalculer les limites jusqu’à ce que tous les
points soient situés à l’intérieur des limites qui deviennent alors définitives.
Une fois les limites de contrôle établies, la carte peut être utilisée en production. Les valeurs
des mesures sont reportées par les opérateurs lors des prélèvements. Il est possible de savoir si
le procédé est stable. Si l’une des règles suivantes s’applique aux points de la carte de
contrôle alors le procédé a subi un déréglage :
La phase de pilotage consiste donc à observer les cartes, les interpréter afin de détecter
l'apparition de causes spéciales et de réagir avant de générer des produits hors spécification.
Les interprétations des cartes de contrôle sont relativement simples, il suffit de connaître
quelques situations de base. L'interprétation de la carte des étendues est différente de la carte
des moyennes. L'une surveille le réglage du processus, l'autre surveille la dispersion du
processus.
Lorsqu’on analyse des cartes de contrôle, il faut toujours commencer par la carte de
surveillance du paramètre de dispersion. En effet, si la dispersion du processus augmente, il
faut arrêter tout de suite la machine, car la capabilité court terme est en train de chuter. Par
contre, une variation sur la carte des moyennes se résoudra souvent par un réglage.
FIG1 FIG2
1- Déterminer une relation entre n et r. (FIG1)
2- Déterminer la fonction de transfert x f (r1, r2 , m1, m2 ) . (FIG2)
3- Déduire l’expression de l’angle .
4- Déterminer l’expression de la sensibilité.
Exercice 3 : (Contrôle d’un angle d’un cône contenu)
Exercice I :( 7 pts)
Figure1
Figure2
1) Indiquez pour chaque figure le type de l’instrument métrologique en précisant son domaine
d’application.
2) Expliquer par un graphique comment se fait la classification des boites de cales étalons :
Principe de classification, Nombres de Classes/Grades disponibles et indiquez pour chaque
classe le niveau d’application.
Exercice II :( 5 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/10)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/20)
1) Expliquer la mise en œuvre de cette méthode de mesure indirect d’angle, Enumérer les
instruments métrologiques utilisés.
2) Etablir la fonction de transfert.
3) Donner l’expression de l’inclinaison α à la barre sinus.
4) Pour une valeur de H=74,12 mm, Calculer la valeur de l’angle α mesuré.
Exercice I :( 6 pts)
Figure 1
Exercice II :( 6 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/10)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/50)
1) Expliquer la mise en œuvre de cette méthode de mesure indirect d’angle, Enumérer les
instruments métrologiques utilisés.
2) Etablir la fonction de transfert.
3) Donner l’expression de l’inclinaison α à la barre sinus.
4) Pour une valeur de H=74,12 mm, Calculer la valeur de l’angle α mesuré.
5) Pour une valeur de α = 20° 10’ , Calculer la hauteur de l’empilement des cales étalons
H correspondant.
Exercice I :( 7 pts)
Exercice II :( 5 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/10)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/50)
Figure 1 Figure 2
Exercice I :( 6 pts)
2) Expliquer par un graphique comment se fait la classification des boites de cales étalons :
Principe de classification, Nombres de Classes/Grades des disponibles et indiquez pour
chaque classe son niveau d’application.
Exercice II :( 6 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/10)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/50)
Exercice I :( 6 pts)
Exercice II :( 5pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/10)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/50)
Figure 4
Figure 3
Exercice I :( 5 pts)
Exercice II :( 6 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/20)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/50)
Calibre de contrôle
Exercice I :( 6 pts)
Exercice II :( 6 pts)
Indiquer pour chaque cas de lecture la valeur mesurée (Pied à coulisse à vernier au 1/20)
Palpeur
Exercice I :(3pts)
Dans une chaîne de production d’usinage d’une pièce de dimension nominale D=12mm avec une
tolérance = 0,1mm, on effectue un sondage d’un échantillon de 10 pièces à chaque heure pour le
contrôle. Après un poste de travail de 8 heures, l’opérateur contrôleur relève les mesures suivantes :
Heure 1 2 3 4 5 6 7 8
Dimension relevée
11,91 11,93 11,95 11,98 12,00 12,02 12,04 12,07
(mm)
a) Tracer la carte de contrôle et déterminer la (limite de contrôle inférieur et supérieur : LCI et
LCS) (1,5 pts)
b) Décrire dans une fiche les constatations, l’interprétation et les corrections proposées vis-à-vis
cette production. (1,5 pts)
Exercice II :( 7 pts)
D’après la figure suivante, on désire effectuer un contrôle de l’angle 2x d’un cône en utilisant une
pige de rayon r inchangé au cours de l’opération de mesure.
Etalonnage d’un pied à coulisse par une cale étalon de 202 mm, on effectue 10 mesures :
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Yi (mm) 201.98 202.00 201.99 202.00 202.00 201.98 201.98 202.01 201.98 202.01
QUESTIONS :
Exercice I :( 6 pts)
Exercice II :( 6 pts)
2) Expliquer le principe de fonctionnement du palpeur ainsi que son rôle lors de l’opération
de mesurage. Indiquer les différents types de palpeurs.
3) Indiquer les avantages d’utilisation de cet appareil.
4) Comment peut –on évaluer la capacité de mesure de cette machine de mesure.
5) Enoncer les principales causes d’erreur lors d’une opération de mesurage en utilisant
cette machine de mesure.
Exercice III :( 6 pts)
Figure 4
Figure 3
Exercice I :( 3pts)
Dans une chaîne de production d’usinage d’une pièce de dimension nominale D=12mm avec une
tolérance = 0,1mm, on effectue un sondage d’un échantillon de 10 pièces à chaque heure pour le
contrôle. Après un poste de travail de 8 heures, l’opérateur contrôleur relève les mesures suivantes :
Heure 1 2 3 4 5 6 7 8
Dimension relevée (mm) 11,91 11,93 11,95 11,98 12,00 12,02 12,04 12,07
c) Tracer la carte de contrôle et déterminer la (limite de contrôle inférieur et supérieur : LCI et
LCS)
d) Décrire dans une fiche les constatations, l’interprétation et les corrections proposées vis-à-vis
cette production.
Exercice II : (3 pts)
Etalonnage de deux pieds à coulisse par une cale étalon de 50 mm, on effectue 12 mesures
pour chacune:
Pied à coulisse N°1 :
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Yi (mm) 49.98 50.00 49.99 50.00 50.00 49.98 49.98 50.01 49.98 50.01 49 .98 50.00
QUESTIONS :
4) Calculer l’erreur aléatoire Y , la moyenne Y pour chaque opération de mesurage.
5) Calculer l’erreur de fidélité et l’erreur de justesse intrinsèques à chaque instrument de
mesure.
6) Faire une étude comparative entre le deux instruments de mesures indiqués ci-dessus.
FIGURE N°4
FIGURE N°3
BONNE CHANCE
…………………….. ……………………..
……………………..
……………………..
…………………….. ……………………..
BONNE CHANCE
CARTES DE CONTROLE
Les cartes de contôle par mesure : Outil d’analyse et de suivi, les cartes de
contrôle permettent la visualisation du déroulement du processus.
Deux paramètres sont à la base de leur établissement :
- Un paramètre de position : La moyenne X ou la mediane
- Un parametre de dispersion : L’étendue W ou l’écart type