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TABLES DES MATIRES

f i
t
1 Action d’un filtre sur un signal redressé monoalternance 3

2 Effet d’un filtre du deuxième ordre 5

3 Filtre à structure de Rauch

4 Etude d’un filtre d’ordre 2


Lo 7

11

d
5 Filtre à structure de Sallen Key 13

7 Détection synchrone

me
6 Principe d’un analyseur de Fourier 15

17

a
8 Corrigé de détection synchrone 21

h
9 Filtrage de signaux électroniques 27

o
10 Correction du filtrage de signaux électroniques 31

11 Modulation-démodulation d’amplitude 35

M
12 Modulation d’amplitude 2 39

1
f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 2
PB 1
ACTION D’UN FILTRE SUR UN SIGNAL REDRESSÉ
MONOALTERNANCE

f i
ot
On considère une tension périodique u(t) de période T et de fréquence f = 50 Hz.
On donne les expressions de u(t) sur une demi période :
• Pour t ∈ − T2 , 0 on a u(t) = 0

L
 

• Pour t ∈ 0, T2 on a u(t) = E sin ωt


 

1.
ed
Calculer la période T et la pulsation ω de la tension u(t).

2.
m
Représenter sur un graphique l’allure de la tension u(t).

a
3. Comment peut-on obtenir ce type de signal en partant d’un signal sinusoidal pur de même fréquence

4.
oh
? Proposer un dispositif experimental.

On donne le développement en série de Fourier de la tension u(t) :

M
" ∞
#
1 1 2X 1
u(t) = E + sin ωt + cos(2pωt)
π 2 π p=1 1 − 4p2

4.1. Représenter graphiquement le spectre en fréquence de ce signal.

E
4.2. Que représente π pour le signal u(t) ?

5. On considère le filtre de la figure 1.


On donne C = 1, 00 104 µF, R1 = 10 Ω et R2 = 10 Ω.

5.1. Sans calcul, indiquer la nature du filtre.

5.2. Trouver la fonction de transfert notée H(jω) et l’écrire sous la forme canonique.

5.3. Quel est le type et l’ordre du filtre.

5.4. À partir de la fonction de transfert retrouver l’équation différentielle du filtre.

3
R1

e(t) C R2 s(t)

Figure 1:

5.5. On injecte la tension u(t) = e(t) à l’entrée du filtre de la figure 1.


5.5.1. Le filtre laisse passer la composante continue et le fondamental. Donner l’amplitude de chacune de
ces deux composantes et représenter le spectre de s(t).
5.5.2. Représenter l’allure de s(t) en fonction du temps.

f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 4
PB 2
EFFET D’UN FILTRE DU DEUXIÈME ORDRE

f i
linéaire.
On donne : R = 10 kΩ , C1 = 12 nF et C2 = 22 nF.

ot
Considérons le circuit de la figure 2, où on suppose l’amplificateur opérationnel idéal fonctionnant en régime

C2

L
R

ed A R
B
+

m
ue (t) us (t)
C1

h a Figure 1:

1. o
M
Rappeler les caractéristiques d’un amplificateur opérationnel idéal.

2. Justifier simplement pourquoi l’amplificateur opérationnel peut fonctionner en régime linéaire et


donner la conséquence de ce régime.

3. Étudier sans calcul le comportement du circuit en basse et en haute fréquence. Quel est le type du
filtre ?

4.
vs
4.1. Calculer la fonction de transfert harmonique du filtre H(jω) = ve

4.2. Mettre H(jω) sous la forme canonique :


H0
H(jω) =  2
ω ω
1 + j Qω 0
− ω0

Donner H0 , Q et ω0 en fonction des données de l’énoncé.

5
4.3. Déduire le type et l’ordre du filtre.

4.4. Faire l’application numérique de ω0 et de Q.

5. Calculer la (ou les) fréquence(s) de coupure à -3 dB du filtre.

6. Déterminer les asymptotes et tracer le diagramme de Bode du gain.

7. On suppose que le signal d’entrée du filtre est un signal créneau alterné de pulsation ω ≫ ωc (ωc
la pulsation de coupure du filtre) et d’amplitude E.

7.1. Comment se comporte le filtre en haute fréquence ?

7.2. Quelle serait l’allure du signal de sortie ?

f i
8.
t
On suppose que le signal d’entrée du filtre est un signal créneau alterné de pulsation ω ≪ ωc (ωc
la pulsation de coupure du filtre) et d’amplitude E.

o
L
8.1. Quelle serait l’allure du signal de sortie ?

ed
a m
oh
M

M.Lotfi 6
PB 3
FILTRE À STRUCTURE DE RAUCH

f i
ot
Ce problème étudie un filtre à structure de Rauch. À chaque grandeur sinusoı̈dale x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
on associe le complexe x(t) = X.exp[j(ωt + ϕ)] tel que x(t) = ℜ[x(t)]. ℜ[x(t)] signifie la partie réelle de x(t)
. On note j 2 = −1.

L
On considère le circuit à amplificateur opérationnel de la figure 1. L’amplificateur opérationnel est alimenté
par une source de tension symétrique (non représentée) ±Vcc = ±15 V. Le cas échéant, les tensions de

d
saturations seront aussi ±Vsat = ±15 V.
Dans tout le problème, on suppose que l’amplificateur opérationnel est parfait (= idéal) et fonctionne en

e
régime linéaire.

a m
h
R3
C

o
C
R1
− ∞
A

M
B
+
ve R2 vs

Figure 1:

1. Donner deux caractéristiques d’un amplificateur opérationnel idéal.

2. Justifier simplement que l’amplificateur fonctionne en régime linéaire.

On suppose dans la suite de cette partie que le signal ve appliqué à l’entrée du circuit est sinusoı̈dal de
pulsation ω0 .

7
3. Étudier le comportement asymptotique du montage aux basses fréquences, puis aux hautes
fréquences et déduire la nature du filtre.

4. Appliquer le théorème de Millman aux nœuds A et B et déduire deux relations entre v s , v A et


ve .

5. Montrer que la fonction de transfert H =


vs
ve du circuit s’écrit sous la forme :

H0
H=
1 + jQ x − x1


avec x = ωω0

i
R1 R2
Exprimer H0 , Q et ω0 en fonction de R1 , R3 , et R3′ = R1 +R2 et C.

6. Qu’appelle-t-on Q et qu’elle est sa signification physique ?

tf
o
7. Dans quel domaine de fréquences ce circuit présente-t-i1 un caractère intégrateur? dérivateur?
Exprimer vs (t) en fonction de ve (t) dans chacun des deux cas.

L
8. Définir, puis calculer les pulsations de coupure à −3 dB en fonction de ω0 et Q. En déduire la
largeur de la bande passante du filtre.

9.
ed
Application numérique : on donne H0 = −1, Q = 20 et f0 =
Calculer la largeur de la bande passante en fréquence du filtre.
ω0
2π = 3 kHz.

10.

a m
On pose H = H(ω) exp [jϕ(ω)]

oh
10.1. Déterminer le module H(ω) et l’argument ϕ(ω) de la fonction de transfert H .

10.2. Montrer que H(ω) passe par un maximum pour une valeur ω0′ de ω que l’on exprimera. Tracer l’allure
de H(ω).

M
1
On applique à l’entrée du montage de la figure 1, un signal ve (t) de fréquence f = T = 3 kHz et
d’amplitude E = 5 V.

11. Le signal appliqué est donné par ve (t) = E sin(2πf t). En tenant compte des caractéristiques
numériques du filtre, donner l’expression du signal vs (t) obtenu en sortie du circuit.

12. Le signal appliqué est un signal en créneau (figure 2) dont on donne le développement en série
de Fourier :

E X 2E
ve (t) = + sin [2π(2p + 1)f t]
2 p=0 (2p + 1)π

12.1. Justifier, sans calcul, ce développement.

12.2. Donner l’allure du spectre en fréquence du signal ve (t)

12.3. En tenant compte des caractéristiques numériques du filtre, donner l’expression du signal vs (t)
observé en sortie de circuit.

M.Lotfi 8
ve (t)

t
T

Figure 2:

13. Décrire en quelques lignes comment pourrait-on utiliser le circuit de la (figure 1) pour déterminer
le spectre en fréquence du signal ve (t).

apparaı̂tre tous les appareils et connexions nécessaires.

f i
14. Représenter le montage expérimental qui permettrait de visualiser ve (t), et vs (t). On fera

15.
circuit.
t
Décrire une démarche expérimentale qui permettrait d’étudier le comportement en fréquence du

o
16.
ce cas.
L
Que se passerait-il si l’amplitude théorique de vs (t) dépassait 15 V ? Tracer l’allure de vs (t) dans

17.

ed
La sortie ne reste linéaire que si | dvdt |< σ, σ est appelé vitesse de balayage de l’AO (slew rate).
s

Jusqu’à quelle valeur f1 de f , le signal vs (t) reste-t-il théoriquement sinusoı̈dal ? On donne σ = 1, 0 V µs−1 .

18.
m
dvs
Que se passerait-il si | dt |> σ ?

h a
o
M

9 M.Lotfi
f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 10
PB 4
ETUDE D’UN FILTRE D’ORDRE 2

f i
quelle que soit la fréquence.

ot
Soit le filtre de la figure 1 où l’amplificateur opérationnel est supposé idéal et fonctionne en régime linéaire

L
d
2C ∞

R
me A R
B
+

vs

h
ve

a C

o Figure 1:

1.
M
Régime sinusoı̈dal
On suppose dans cette partie que la tension d’entrée est sinusoı̈dale et s’écrit ve (t) = Vem cos(ωt + ϕe )
où Vem est la valeur maximale et ω la pulsation de la tension d’entrée. La tension de sortie sera notée
vs (t) = Vsm cos(ωt + ϕs ).

1.1. Analyse qualitative


1.1.1. Rappeler ce qu’est un amplificateur idéal fonctionnant en régime linéaire.
1.1.2. Comment se comporte un condensateur en basse fréquence ω → 0 ? Représenter le circuit en basse
fréquence. Etablir à partir de ce circuit la limite de vs en basse fréquence.
1.1.3. Comment se comporte un condensateur en haute fréquence ω → +∞ ? Représenter le circuit en
haute fréquence. Etablir à partir de ce circuit la limite de vs en haute fréquence.
1.1.4. Déduire de ce qui précède la nature du filtre.

1.2. Analyse quantitative

11
1.2.1. Montrer que la fonction de transfert complexe s’écrit :
vs H0
H(jω) = = ω2
ve 1 + 2jλ ωω0 − ω02

On précisera les expressions de H0 , ω0 et λ en fonction de R et C. Vérifier la concordance des résultats


de l’étude qualitative avec cette expression de H.
1.2.2. Comment s’exprime l’amplitude Vsm du signal de sortie vs en fonction de |H| et de l’amplitude Vem
du signal d’entrée ve ? Quelles grandeurs électriques faut-il donc relever expérimentalement pour déterminer
|H| ? Quel(s) appareil(s) peut-on utiliser ?
1.2.3. Comment s’exprime la phase ϕs du signal de sortie vs en fonction de la phase ϕ de H et de la phase
du signal d’entrée ϕe ? Quel(s) appareil(s) peut-on utiliser pour mesurer ϕ ?

1.3. Diagramme de Bode


1.3.1. Montrer que
1
f i
t
|H| = q
ω4
1+ ω04

o
1.3.2. Tracer le diagramme de Bode en gain du filtre en précisant les grandeurs portées sur les axes ainsi

L
que les valeurs remarquables de ces grandeurs. On précisera les asymptotes en basse et haute fréquence ainsi
que la pulsation de coupure à - 3dB .
1.3.3. Tracer le diagramme de Bode en phase du filtre. On précisera les asymptotes en basse et haute

2.
ed
fréquence. Que vaut la phase ϕ de H pour ω = ω0 ?

Effet du filtre sur un signal périodique

série de Fourier:

a m
La tension d’entrée du filtre est un signal en créneau de fréquence f dont on donne le développement en

ve (t) = +

Vm X 2Vm
sin[2π(2p + 1)f t]

h
2 p=0
(2p + 1)π

2.1.
o
Justifier, sans calcul, ce développement.

M
2.2. Donner l’allure du spectre en fréquence du signal ve (t) ?

2.3. Donner le D.S.F du signal de sortie du filtre.

ω0
2.4. Sachant que la fréquence du signal d’entrée est telle que f ≫ f0 avec f0 = 2π donner l’expression
du signal vs (t) observé en sortie du filre. Quel est l’effet du filtre sur le signal.

M.Lotfi 12
PB 5
FILTRE À STRUCTURE DE SALLEN KEY

f i
Ce problème étudie un filtre à structure de Sallen Key.

ot
On considère le circuit à amplificateur opérationnel de la figure 1. Dans tout le problème, on suppose que
l’amplificateur opérationnel est parfait et fonctionne en régime linéaire.

L
R
R

ed C
B

+

ve (t)

a m A
C R
vs (t)

oh Figure 1:

M
1. Justifier simplement que l’amplificateur fonctionne en régime linéaire.
On suppose dans la suite de cette partie que le signal ve appliqué à l’entrée du circuit est sinusoı̈dal de
pulsation ω .

2.
vs
2.1. Établir la fonction de transfert du filtre H = ve .

2.2. Montrer que H s’écrit sous la forme :

H
H= 0 
ω ω0
1 + jQ ω0 − ω

Exprimer H0 , Q et ω0 . Quel est le type et l’ordre du filtre.

2.3. Qu’appelle-t-on Q et quelle est sa signification physique. Que pensez vous de ce filtre ?

13
3. Définir, puis calculer la ou les pulsations de coupure à −3 dB en fonction de ω0 et Q. En déduire
la largeur de la bande passante du filtre.

4. Tracer le diagramme de Bode du gain de ce filtre.

5. On applique à l’entrée du filtre un signal en créneau ve (t) (figure 2) de pulsation ω et d’amplitude


E = 5 V dont le développement en série de Fourier est :

E X 2E
ve (t) = + sin [(2p + 1)ωt]
2 p=0
(2p + 1)π

Donner l’allure du spectre en fréquence du signal ve (t)

E
ve (t)

f i
T
ot t

Figure 2:

L
6.

ed
Donner le développement en série de Fourier du signal de sortie.

7.
vs (t).
m
Dans le cas où ω ≫ ω0 quel serait le comportement du filtre ? Donner l’allure du signal de sortie

a
8.
vs (t).
h
Dans le cas où ω ≪ ω0 quel serait le comportement du filtre ? Donner l’allure du signal de sortie

o
M

M.Lotfi 14
PB 6
PRINCIPE D’UN ANALYSEUR DE FOURIER

f i
numériques, on prendra R0 = 1 MΩ, R1 = 10 kΩ, R2 = 3 kΩ, Rb = Rc et C0 = 3 nF.

ot
Les amplificateurs opérationnels utilisés sont idéaux et fonctionnent en régime linéaire. Pour les applications

1.

L
u
Déterminer en régime sinusoı̈dal de pulsation ω, le rapport i s dans le montage (M) de la figure 1.
1
En déduire que la partie A du montage M est équivalent à une inductance L et une résistance Re placées en
parallèles.

2. Déterminer le rapport
us
i2

ed
dans le montage (M ) de la figure 1.

a m
3. En déduire un schéma équivalent au montage (M ), comportant en plus de la résistance R0 , une
résistance R, une capacité et une inductance L. Donner les expressions de L, R et C en fonction des éléments
du montage (M ).

4.

oh
Déterminer la fonction de transfert complexe H(jω) =

Partie A
us
ue du montage (M ).

M R0
i1
B

R2
R1

C0
i2 F

+
RA



G
- ⊲ -
CA
ue D ∞ us Rb
E
+
H

Rc

Figure 1: Montage (M)

5. La figure 2 donne l’allure du module de H(jω), noté H(ω), en fonction de ω :

15
H(ω)

Hmax

ω0

f i ω

t
Figure 2:

de ce module maximal notée Hmax .

5.2.
o
5.1. Donner l’expression de la pulsation ω0 pour laquelle ce module est maximal, ainsi que l’expression

L
Calculer numériquement CA et RA pour avoir ω0 = 2000π rad.s−1 et Hmax = 0, 5.

5.3.

ed
Soient les pulsations ω1 et ω2 définis par H(ω1 ) = Hω2 =
qui permet de calculer ces deux pulsations.
Hmax
10 . Écrire (sans résoudre) l’équation

5.4.

a m
Avec les valeurs numériques du 5.2.
ω2 = 1, 006ω0. Commenter ces valeurs.
, la résolution de cette équation donne ω1 = 0, 994ω0 et

oh
6. On place désormais en tension d’entrée un signal périodique de période T0, avec T0 = 10−3 s. La
composition en série de Fourier de ce signal s’écrit sous la forme :

ue (t) = E0 +

X 
an cos 2πn
t


M i=1
T0

Les cœfficients an sont tous inférieurs à 1 volt (afin d’éviter tout risque de saturation des amplificateurs
opérationnels du montage).

6.1. Former, en représentation complexe, la décomposition en série de Fourier de la tension de sortie


us (t).

6.2. CA et RA ayant les valeurs calculées en 5.2. , donner une expression simple approchée de us (t).

7. Expliquer comment peut-on, en ajustant les valeurs de certains éléments du montage, mesurer
successivement les cœfficients de la décomposition en série de Fourier du signal d’entrée.

M.Lotfi 16
PB 7
DÉTECTION SYNCHRONE

f i
1. Principe de la détection synchrone

ot
On s’interesse à un système de détection. Il est composé d’un capteur qui délivre une tension électrique
proportionnelle à l’intensité du signal étudié et d’un système dit de détection synchrone qui permet d’extraire
des signaux électriques faibles qui sont noyés dans le bruit de la mesure.

L
On s’interesse ici au principe de la detection synchrone. Le montage électrique est donné sur la figure 1. La
tension d’entree ve (t) délivrée par le capteur est multipliée par un signal de référence vref (t) et est ensuite
filtrée.

ed ×
R

ve (t)

a m
vref (t)
(K)

Kve (t)vref (t)


C
us (t)

oh Figure 1:

1.1.
M
Étude du filtre RC
On étudie tout d’abord le filtre RC. On se place en régime sinusoı̈dal.
1.1.1. À partir d’un raisonnement qualitatif prévoir la nature du filtre étudié.
us
1.1.2. Retrouver la fonction de transfert en notation complexe H = ue . Mettre le résultat sous la forme
canonique faisant intervenir H0 , f0 et f .
1.1.3. Quelle est la fréquence de coupure fc à −3 dB du filtre.
1.1.4. On suppose ue = Ue cos(2πf t). Exprimer directement us dans les trois cas particuliers : f ≪ fc ,
f = fc et f ≫ fc . Commenter.
1.1.5. On suppose ue = Ue cos(2πf t). Exprimer us sans faire aucune approximation.

1.2. Étude du multiplieur


Le signal d’entré ve (t) est la somme d’un signal sinusoı̈dal de fréquence fe et d’un terme de bruit que
l’on notera b(t) et que l’on supposera sinusoı̈dal de fréquence fb , b(t) = b0 cos(2πfb t), soit ve (t) =
Ve cos(2πfe t) + b(t). En réalité, le spectre de la tension de bruit comporte une multitude de fréquences
fb > fe mais pour simplifier l’étude, on ne tient compte ici que d’une seule fréquence de bruit. Uniquement
pour les applications numériques, on supposera que le signal parasite a une fréquence fb = 600 Hz et que la

17
fréquence fe du signal de référence est fe = 500 Hz.
Le signal de référence a la même fréquence fe et s’écrit: vref = Vref cos(2πfe t). Il est synchrone avec le signal
à mesurer.
1.2.1. La constante K du multiplieur vaut 1/10. Indiquer son unité.
1.2.2. Montrer que le signal ue à la sortie du multiplieur s’écrit sous la forme d’une somme de quatre signaux
dont on exprimera amplitude et fréquence. On écrira dans l’ordre croissant des fréquences ue = e1 +e2 +e3 +e4 .
1.2.3. Tracer le spectre en amplitude de ue .
1.2.4. Quelles sont les amplitudes qui permettraient de mesurer Ve , en s’affranchissant du bruit, connaissant
Vref . Quelles sont les fréquences des deux composantes sinusoı̈dales du signal parasite que l’on obtient à la
sortie du multiplicateur?

i
1.3. Conclusion

s4 associées respectivement à e1 , e2 , e3 et e4 .

tf
1.3.1. Le signal à l’entrée du filtre RC est ue . Préciser l’expression de l’amplitude des sorties s1 , s2 , s3 et

o
1.3.2. Comment s’écrit alors la sortie us (t) en tenant compte des déphasages?
Le signal parasite a une amplitude b0 10 fois plus importante que l’amplitude Ve du signal que l’on cherche

L
à mesurer.
1.3.3. Si on souhaite atténuer l’amplitude de la composante de us (t) associée au bruit parasite de plus basse

d
fréquence par un facteur 1000 grace au filtre RC, quelle valeur numérique doit on choisir pour fc ?

e
1.3.4. Quel est alors l’intérêt d’un tel filtre ? Préciser le signal de sortie us (t) et commenter éventuellement.

2.

a m
Un filtre universel à amplificateurs opérationnels
Le montage étudié comporte trois amplificateurs opérationnels idéaux. On note le tension d’entrée e(t)
et la tension de sortie s(t). Les grandeurs sont sinusoı̈dales et on travaille en complexes.

h
Le point M est la masse du montage (potentiel zero par convention).
Ce montage se décompose de manière évidente en trois blocs ou opérateurs comportant chacun un AO.

o
Certains de ces blocs sont connus.

M
2.1. Délimitez les trois blocs. On désigne par s1 (t) la tension de sortie du premier bloc (et tension d’entrée
du deuxième). On désigne par s2 (t) la tension de sortie du deuxième bloc (et tension d’entrée du troisième).

R C
C
R A
− AO1 R F
− AO2 R K
+ ∞ D − AO3
B + ∞ I
R
+ ∞

e(t) R
s(t)

Figure 2:

M.Lotfi 18
s(t)
2.2. Écrire la fonction de transfert s2 (t) du bloc 3.

s2 (t)
2.3. Écrire la fonction de transfert s1 (t) du bloc 2.

2.4. Quelle est la fonction de chacun des deux blocs precedents (exemple: amplificateur, inverseur,
sommateur, soustracteur, intégrateur, dérivateur, comparateur, déphaseur...).

2.5. On étudie le bloc 1 . Exprimer v + et v − . en fonction des autres potentiels ( e(t), s(t), s1 (t), s2 (t)).
En déduire l’expression de s1 (t) en fonction des autres potentiels (e(t), s(t), s2 (t) ). Quelle est la fonction
de ce bloc?

2.6. Déterminer la fonction de transfert du montage sous la forme canonique

H=  2
H0
 
1 − ωω0 + 2jm ωω0

f i
Donner les expressions de H0 , ω0 et m.

2.7.
ot
Calculer les valeurs numériques de ces trois grandeurs pour les valeurs suivantes : R = 1 kΩ et
C = 10 nF.

L
2.8. On utilise le filtre au niveau de la sortie s2 (t). De quel type de filtre s’agit-il ? On utilise le filtre au

ed
niveau de la sortie s1 (t). De quel type de filtre s’agit-il ?

2.9. On peut modifier facilement le montage en ajoutant un quatrième amplificateur opérationnel et

m
trois résistances. Quel type de filtre obtient-on en sortie de ce quatrième bloc qui justifie le titre donné au
problème.

h a
o
M

19 M.Lotfi
f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 20
8
CORRIGÉ DE DÉTECTION SYNCHRONE

f i
1.1.
1. Principe de la détection synchrone
Étude du filtre RC

ot
1.1.1. À basse fréquence (ω → 0) l’impédance du condensateur est :
1 L
d
→∞
jcω

me
Le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert et le filtre RC est donc équivalent à :

R
i=0

h ave (t)
uR = 0
us (t)

o Figure 1:

M
D’après la loi des mailles on trouve : us = ue
À haute fréquence (ω → ∞) l’impédance du condensateur est :
1
→0
jcω
Le condensateur est équivalent à un interrupteur fermé et le filtre RC est donc équivalent à :

ve (t) us = 0

Figure 2:

donc us = 0
On peut conclure que le filtre est un passe-bas

21
1.1.2. On utilisant le diviseur de tension on obtient :
1
us jCω 1
H(jω) = = 1 =
ue R + jCω 1 + jRCω

Soit ω0 = RC donc
H0
H(jf ) =
1 + j ff0
ω ω0
avec H0 = 1, f = 2π , f0 = 2π

1.1.3. La fréquence de coupure à −3 dB est défini par :

|H0 | 1
|H(fc )| = √ = √
2 2
donc fc = f0
1.1.4.

f i
• Pour f ≪ f0 on a H ≃ 1
donc us = ue alors
us = Ue cos(2πf t)

ot
1
= √12 exp −j 4 π

L

• Pour f = f0 on a H = 1+j
donc us = √12 exp −j π4 Ue exp (j2πf t)


d
alors
Ue  π

e
us = √ cos 2πf t −
2 4

m
1
• Pour f ≫ f0 on a H = j ff
0
f0

a
donc us = jf ue
alors
f0 π

h

us = Ue cos 2πf t −
f 2

avec o
1.1.5. On a H =

|H| =
1
1+j ff
0
1
= |H| exp jϕ

et ϕ = −arctan

f


M
r 
f
2 f0
1+ f0

alors   
Ue f
us = r cos 2πf t − arctan
 2 f0
1 + ff0

1.2. Étude du multiplieur

1.2.1. La tension à la sortie du multiplieur est :

ue = Kve vref

donc K est homogène à l’inverse d’une tension et donc K a pour unité volt−1
1.2.2.
ue = Kve vref
donc
ue = K [Ve cos (2πfe t) + b0 cos (2πfb t)] Vref cos (2πfe t)
ue = KVe Vref cos2 (2πfe t) + Kb0 Vref cos (2πfb t) cos (2πfe t)

M.Lotfi 22
En développant les cosinus on obtient :

1 1 1 1
ue = KVe Vref + Kb0 Vref cos 2π (fb − fe ) t + KVe Vref cos 2π (2fe ) t + Kb0 Vref cos 2π (fb + fe ) t
2 2 2 2

On peut conclure que :

• e1 = 12 KVe Vref composante continue de fréquence 0.

• e2 = 12 Kb0 Vref cos 2π (fb − fe ) t

• e3 = 12 KVe Vref cos 2π (2fe ) t

• e4 = 12 Kb0 Vref cos 2π (fb + fe ) t

1.2.3. Le spectre en amplitude de ue est :

amplitude
f i
1
2 Kb0 Vref

ot
L
d
1
2 KVe Vref

me
0 fb − fe
Figure 3:
2fe fb + fe f

h a
1.2.4. Ve peut être mesurée en utilisant soit la composante continue soit le signal de fréquence 2fe . Par
contre les signaux parasites sont les signaux de fréquence fb − fe et fb + fe .

1.3.
o
Conclusion

M
1.3.1. On résume les résultats des amplitudes et des fréquences à la sortie du filtre pour chaque entrée dans
le tableau suivant :

s1 s2 s3 s4
fréquence 0 fb − fe 2fe fb + fe
1 1 1 1 1 1 1
amplitude 2 KVe Vref 2 Kb0 Vref ×
r  2 2 KVe Vref ×
r  2 2 Kb0 Vref ×
r  2
fb −fe fe +fb
1+ f0 1+4 ffe 1+ f0
0

h i
1.3.2. La tension de sortie s’écrit alors : us (t) = 12 KVe Vref + 21 Kb0 Vref r 
1
2 cos 2π(fb − fe )t − arctan fbf−f
0
e
+
fb −fe
1+ f0
h i h i
1
2 KVe Vref
r 1
 2 cos 2π(2fe )t − arctan 2f
f0
e
+ 12 Kb0 Vref r 
1
2 cos 2π(fb + fe )t − arctan fbf+f
0
e
fb +fe
1+4 ffe 1+ f0
0

1.3.3. La composante de us (t) associée au bruit parasite de plus basse fréquence est :
 
1 1 fb − fe
s2 (t) = Kb0 Vref × r cos 2π(f b − f e )t − arctan
2  2 f0
1 + fbf−f
0
e

23 M.Lotfi
1 1
Pour atténuer l’amplitude de ce signal avec un facteur de 1000 il faut que : r  2 = 1000
fb −fe
1+ f0
1 f0
or r  2 ≃ fb −f0
fb −fe
1+ f0

alors on doit avoir :


1
(fb − fe ) = 0, 1 Hz
fc = f0 =
1000
1.3.4. L’intérêt du filtre est donc atténuer le bruit parasite pour pouvoir mesurer le signal d’intérêt.
On a arctan fbf−f0
e
≃ π2 or les signaux s3 et s4 vont être plus atténués que s2 alors on peut écrire le signal à
la sortie du filtre sous la forme :
 
1 1 1
us (t) = KVe Vref 1 + sin(2π(fb − fe )t ≃ KVe Vref
2 1000 2

2.1.
2. Un filtre universel à amplificateurs opérationnels

f i
Le premier bloc est celui de la figure 4. En appliquant Millemann en A et en B on obtient respec-

t
tivement :
s
+ sR1

o
R
vA = v − = 1 1
R +R
et
vB = v + =
s2
R

R
1
+ Re
+R1
L
donc

ed
Or l’amplificateur opérationnel travail en régime linéaire alors : v + = v −

s + s1 = e + s2

a m R A
R

h
− AO1

o
+ ∞ D
B
R

M
s(t) e(t) s1 (t)
s2 (t)

Figure 4:

Le deuxième bloc est celui de la figure 5. En appliquant Millmann en F on obtient :


s1
R + s2 jCω
vF = v − = 1
R + jCω

Or v − = v + = 0 alors
1
s2 = − s
jRCω 1
Le troisième bloc est celui de la figure 6. En appliquant Millmann en K on obtient :

1
s=− s
jRCω 2

M.Lotfi 24
C

R F
− AO2

+ ∞

s1 (t) s2 (t)

Figure 5:

f i
t
R K
− AO3

s2 (t)
+ ∞

Lo
s(t)

ed M

Figure 6:

2.2.

a m s(t) 1

h
=−
s2 (t) jRCω

2.3.
o s2 (t)
=−
1

M
s1 (t) jRCω

2.4. On a la tension de sortie est égale à la tension d’entrée divisée par jω donc il s’agit d’un intégrateur
inverseur (signe −).

2.5. On a
s1 = e + s2 − s
donc le bloc 1 réalise la sommation et la soustraction et on peut mettre montage sous la forme synoptique
suivante :

e(t) − s1 (t) R s2 (t) s(t)


R
+ −1
RC
−1
RC
+

Figure 7:

25 M.Lotfi
2.6. On a s2 (t) = −jRCωs(t)
et on a s1 (t) = −jRCωs2 (t) = −R2 C 2 ω 2 s(t)
Or s1 (t) = e(t) + s2 (t) − s(t)
Alors −R2 C 2 ω 2 s(t) = e(t) − jRCωs(t) − s(t)
Donc
s(t) 1 H0
H= = = 2
e(t) 1 − R C ω 2 + jRCω
2 2 
1 − ωω0 + 2jm ωω0
1 1
Avec H0 = 1 , ω0 = RC , 2m = Q =1

2.7. A.N :
H0 = 1 , ω0 = 0.1 106 rad.s−1 f0 = 15.9 kHz , m = 0.5

i
2.8. Au niveau de s2 on a :
s2 −j ωω0

f
H2 = = 2
e

ω
1− + j ωω0

t
ω0

Pour ω → 0 on a H → 0

o
Pour ω → ∞ on a H → 0
Pour ω = ω0 on a H = −1

L
Il s’agit d’un filtre passe bande.
Au niveau de s2 on a :  2
ω

d
s1 ω0
H1 = =  2
e
1 − ωω0 + j ωω0

Pour ω → 0 on a H → 0
Pour ω → ∞ on a H → 1
Il s’agit d’un filtre passe haut.
me
2.9.

h a
Pour obtenir toutes les possibilités pour extraire des signaux noyés dans le bruit il faut ajouter un
filtre coupe bande.

o
M

M.Lotfi 26
PB 9
FILTRAGE DE SIGNAUX ÉLECTRONIQUES

f i
ot
On désire enregistrer et filtrer le signal électrique provenant d’un sismographe. On suppose que le signal
enregistré est une image en tension du mouvement du sol. Le mouvement du sol est périodique de pulsation
ω mais pas nécessairement purement sinusoı̈dal. On désire analyser les différentes composantes harmoniques

L
du signal.
Pour cela on traite le signal qui est l’image en tension du mouvement du sol à l’aide du montage électronique
de la figure 1.

d
L’amplificateur opérationnel est supposé parfait et fonctionnant en régime linéaire.

e
a m C 2R

h
C
R

o

A B
+

M
ve R/a vs

Figure 1:

1. Donner deux caractéristiques d’un amplificateur opérationnel parfait.

2. Justifier simplement que l’amplificateur fonctionne en régime linéaire. Quelle est la conséquence
de ce régime.

3. Par une étude rapide et qualitative, déterminer la nature du filtre.

4. Donner l’expression de la fonction de transfert complexe H(jω) =


vs
ve reliant la tension de sortie à
la tension d’entrée de ce montage.

27
5. Montrer qu’elle peut se mettre sous la forme :
A
H(jω) =  
ω ω0
1 + jQ ω0 − ω

où j est tel que j 2 = −1.


Donner les expressions de A, Q et ω0 en fonction de R, C et a.

6. Déterminer les diagrammes de Bode asymptotiques par une étude rapide de la fonction de transfert
à haute et basse fréquence.

7. Déterminer la bande passante à -3dB, notée ∆ω , de ce filtre, en fonction des paramètres du


montage.

f i
8. Comment varie le facteur de qualité Q avec la paramètre a ? Quelle est l’influence de a sur la
bande passante notée ∆ω ? Calculer en Hz la bande passante avec les valeurs R = 10 kΩ et C = 47 nF.

ot
9. Tracer les diagrammes de Bode réel du gain en décibel ainsi que de la phase en utilisant la variable
réduite x = ωω0 en précisant les pentes des asymptotes et leur point d’intersection ainsi que la position du
maximum. On fera toutes les applications numériques avec la valeur Q = 20.

L
10. Déterminer les domaines intégrateur et dérivateur de ce filtre. On justifiera par rapport à

11.
ed
l’expression mathématique de la fonction de transfert.

On désire isoler l’harmonique N du signal d’entrée de pulsation ω1 où ω1 une pulsation

a m
caractéristique du mouvement de vibration du sol. Montrer que cela est possible si :

11.1. le produit RC vérifie une condition par rapport à ω1 une pulsation caractéristique du mouvement

h
de vibration du sol.

o
11.2. la pulsation ω0 est réglée par le paramètre a à une valeur appropriée

12. Pour vérifier le bon fonctionnement du filtre de la figure 1, on applique en entrée une tension en

M
créneau symétrique de fréquence f = 40 kHz (voir figure 2). Décomposer ce signal en série de Fourier.

13. Analyser le comportement du filtre en donnant l’expression de l’amplitude des harmoniques non
nulles sortant du filtre.

14. On a choisi le paramètre a de sorte que Q = 20 et on obtient le signal de sortie représenté sur la
figure 2. Sachant que l’on a choisi maintenant C = 3, 4 nF, quelle valeur de R a-t-on prise pour obtenir cet
enregistrement ?

15. Commenter le rôle du filtre.

M.Lotfi 28
f i
ot
L
ed
ve , vs

a m
oh t

M Figure 2:

29 M.Lotfi
f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 30
10
CORRECTION DU FILTRAGE DE SIGNAUX ÉLECTRONIQUES

f i
1.
t
Les caractéristiques d’un amplificateur opérationnel parfait sont :

• Amplification en boucle ouverte infinie;

o
• résistance d’entrée infinie;

• résistance de sortie nulle;


L
• courants d’entrée nuls;

• bande passante infinie;

ed
• vitesse de balayage infinie;

• tension de décalage nulle.

a m
oh
2. L’amplificateur fonctionne en régime linéaire car on a une boucle entre la sortie et l’entrée (−). La
conséquence de ce régime c’est que v + = v − .

3. En basses fréquences le circuit est équivalent à la figure 1.

M
D’où vs = 0.

2R

R
− ∞
A B
+
ve R/a vs

Figure 1:

31
2R

R
− ∞
A B
+
ve R/a vs

Figure 2:

f i
En hautes fréquences le circuit est équivalent à la figure 2.

D’où vs = 0
ot
L
On peut déduire qu’il s’agit d’un filtre passe-bande

4.

5. A = −1, et ω0 =
q
1+a 1
2 RC

ed et Q =
q
1+a
2

6. En basses fréquences :

a m
h
ω 3π
GdB ≃ −20 log Q + 20 log et ϕ≃
ω0 2

o
En hautes fréquences :
GdB ≃ −20 log Q − 20 log
ω
et ϕ≃
π

M
ω0 2

7. La bande passante à -3dB est donnée par

ω0 1
∆ω = =
Q RC

8. Le facteur de qualité Q augmente avec le paramètre a. Par contre ce paramètre a est sans influence
sur la bande passante.
A.N : ∆f = 339 Hz

9. Asymptotes :

• Les asymptotes présentent une pente de -20 dB / décade.

• Leur point d’intersection est obtenu en ω = ω0 qui correspond à la pulsation de résonance du filtre

L’ordonnée du point d’intersection est donné par : GdB = −20 log Q


Les diagrammes de bode sont sur la figure 3

M.Lotfi 32

2

π
2

f i
t
Figure 3:


Qω0
10.
o
Le comportement aux basses fréquences donne un comportement pseudo-dérivateur car H(jω) ≃

L
Le comportement en hautes fréquences donne un comportement pseudo-intégrateur car H(jω) ≃ − jω

0

11.

ed
m
1
11.1. Il faut que la bande passante ne sélectionne qu’une seule harmonique : ∆ω = RC < ω1
et donc le produit RC vérifie la condition

a
1
RC >
w1

h
11.2. la pulsation de résonance ω0 est réglée très proche de la valeur de N ω1 soit :

o ω0 = N ω1 =
r
1+a 1
2 RC

12.

13.
M Voir cours.

L’amplitude de l’harmonique n = 2p + 1 de l’entrée est


4E
ve2p+1 =
(2p + 1)π
à la sortie l’amplitude devient
1 4E
vs2p+1 = r h i2 (2p + 1)π
2π(2p+1)f ω0
1 + Q2 ω0 − 2π(2p+1)f

14. On a choisi le paramètre a de sorte que Q = 20 donc : a = 799. On obtient le signal de sortie
représenté sur la figure donnée. Le filtre ne sélectionne que la 5ème harmonique (n = 5, p = 2) car la période
est 5 fois inférieure par rapport à la période du signal d’entrée qui donne la période du fondamental (voir
figure 2 du problème).
En supposant
q que le gain est maximal pour cette fréquence, on identifie :
1+a 1 Q
ω0 = 2 RC = RC = n × 2πf = 5 × 2πf

33 M.Lotfi
15. La bande passante étroite permet de ne sélectionner que la première harmonique non nulle
(5ème ) en éliminant l’harmonique fondamentale ainsi que les harmoniques de rang supérieurs qui parasitent
l’acquisition.

f i
ot
L
ed
a m
oh
M

M.Lotfi 34
PB 11
MODULATION-DÉMODULATION D’AMPLITUDE

f i
1. Modulation d’amplitude

ot
Le champ électromagnétique rayonné par une antenne doit être modulé pour qu’il puisse véhiculer des

L
informations. Supposons d’abord que le signal de modulation soit sinusoı̈dal vm (t) = Vm cos(ωm t). Ce signal
module la porteuse vp (t) = Vp cos(ωp t) qui est la tension appliquée à l’antenne d’émission en l’absence
de modulation. La porteuse est fournie par un oscillateur sinusoı̈dal haute fréquence dont la fréquence

d
ω
d’oscillation fp = 2πp ( fp ≫ fm = ω2π
m
) est particulièrement stable.

e
1.1. La modulation s’effectue à l’aide d’un circuit (figure 1) comprenant un multiplieur de constante
multiplicative k et un additionneur. Montrer que le signal modulé est de la forme :

m
a
v(t) = Vp [1 + m cos(ωm t)] cos(ωp t)

h
où m est l’indice de modulation que l’on explicitera.

o vm (t)
× kxy

M vp (t)

Figure 1:
P
v(t)

1.2. Afin de mesurer l’indice de modulation du signal porteur on réalise les deux oscillogrammes
représentés (figure 2). Quels sont les modes de l’oscilloscope utilisés pour la réalisation de chacun de ces
oscillogrammes ? Exprimer l’indice de modulation en fonction des tensions extrémales V1 = 2V , V2 = 18V
et le calculer numériquement.

1.3. Déterminer le spectre de fréquences du signal modulé v(t) et le représenter. En déduire, pour ce
type de modulation, la largeur du spectre de fréquence nécessaire à la transmission d’un signal sinusoı̈dal de
fréquence fm .

1.4. En l’absence de modulation (m = 0), la puissance rayonnée par l’antenne est P = 2100 kW . Quelle
puissance Pt , rayonne cette antenne quand l’indice de modulation m a la valeur calculée à la question (1.2. ).

35
v(t)
v(t)
V2

V1

t vm (t)

Figure 2:

f i
ot
1.5. Plus généralement, le signal de modulation occupe une plage de fréquences [fm1 , fm2 ] (figure 3).
Représenter le spectre de fréquences du signal modulé. En radiodiffusion fm1 = 300 Hz et fm2 = 4, 5 kHz ,
quelle est la largeur de la plage de fréquences occupée par le signal modulé ? Quel écart minimal de fréquence

L
fmin doit-il exister entre les fréquences des porteuses de deux émetteurs pour que leurs émissions ne soit pas
mutuellement brouillées ?

ed amplitude

a m
oh 0 f m1

Figure 3:
f m2 f

1.6. MAmplification
En fait, le signal modulé doit être amplifié avant d’être appliqué à l’antenne. Pour cela, on intercale entre la
sortie du modulateur délivrant le signal v(t) et l’antenne, un amplificateur sélectif dont le circuit équivalent
est donné (figure 4). La transconductance g de l’amplificateur est une constante réelle dans la bande de
fréquences utilisée et le circuit (R, L, C) est accordé sur la fréquence fp , du signal porteur LCωp2 = 1 . Le
R
facteur de qualité du circuit est Q = Lω p
, où la résistance R inclut la résistance de l’antenne.

v(t) gv(t) L C R v ′ (t)

Figure 4:

M.Lotfi 36
1.6.1. Calculer l’impédance complexe Z du circuit (R, L, C) et montrer que pour des pulsations ω telles que
∆ω = ω − ωp << ωp , elle peut s’écrire :
R
Z(jω) =
1 + 2jQ ∆ω
ωp

En déduire les expressions du module Z = |Z| et de l’argument ϕ = arg(Z).


1.6.2. En déduire, que la tension v ′ (t) à la sortie de l’amplificateur est :

v ′ (t) = Vp′ [1 + m′ cos(ωm t + ϕ′ )] cos(ωp t)


expression dans laquelle on explicitera Vp′ , ϕ′ et le nouvel indice de modulation m′ . Commenter l’expression
de v ′ (t) obtenue.
1.6.3. À quelles conditions le signal amplifié v ′ (t) est-il une image non déformée du signal modulé v(t),

réalisées lorsque ωωmp ≪ 2Q .

f i
lorsque la pulsation ωm du signal de modulation varie entre ωm1 et ωm2 ? Vérifier que ces conditions sont
1

2. Démodulation

ot
2.1. L’antenne du récepteur capte un signal modulé qui est appliqué à l’entrée d’un amplificateur à
commande automatique de gain (CAG), c’est-à-dire que ce signal sera d’autant plus amplifié que son

L
amplitude au niveau de l’antenne est plus faible. L’amplificateur délivre un signal de la forme

v ′′ (t) = Vp′′ [1 + m′ cos(ωm t)] cos(ωp t)

ed
avec Vp′′ constante par CAG. Ce dernier signal est ensuite appliqué à l’entrée d’un démodulateur dont le
rôle est de fournir un signal vd (t) image du signal de modulation vm (t) = Vm cos(ωm t). Le démodulateur
(figure 5) comprend un oscillateur local délivrant un signal v0 (t) = V0 cos(ωp t) synchrone de la porteuse, un

m
multiplieur de constante multiplicative k, un filtre passe-bas F1 idéal d’amplification K1 = 1 pour f 6 fp et
un filtre F2 dont l’amplificateur opérationnel est idéal.

h a
2.1.1. Déterminer la fonction de transfert H 2 (jω) du filtre F2 . Quel est le type de ce filtre ? Quelle est
l’amplification K2 de ce filtre en bande passante ? Calculer R pour avoir une fréquence de coupure à 10
sachant que C = 100 nF. Quel est le rôle de l’amplificateur opérationnel ? Tracer le diagramme de Bode
fm1

o
(courbe de réponse en gain et courbe de réponse en phase) de F2 .
2.1.2. Établir l’expression du signal démodulé vd (t) à la sortie du filtre F2 .

M
2.1.3. On isole à l’aide d’un soustracteur la composante continue U du signal u(t) en utilisant les signaux
délivrés par les filtres F1 et F2 . Exprimer U . Quel renseignement nous fournit cette composante continue et
à quoi peut-on l’utiliser ?

Filtre F1
C
+ ∞
× kxy
v ′′ (t) u(t)

u (t) -
R vd (t)

Oscillateur
local
v0 (t) Filtre F2

Figure 5:

2.2. En fait, il est pratiquement impossible de réaliser un oscillateur local parfaitement synchrone de la
porteuse. En effet, la phase instantanée de l’oscillateur local est de la forme ωp t+ϕ0 (t) où ϕ0 est une fonction
aléatoire du temps avec dϕdt ≪ ωp .
0

37 M.Lotfi
2.2.1. Dans cette hypothèse, calculer le signal vd′ (t) délivré par le démodulateur. Conclure que l’amplitude
du signal démodulé fluctue aléatoirement et détériore le signal audible (c’est ce qu’on appelle le fading).
2.2.2. Pour corriger ce défaut, on remplace l’oscillateur local par un circuit alimenté par la tension modulée
v ′′ (t) et dont le rôle est de fournir une tension sinusoı̈dale v0′ (t) parfaitement synchrone de la porteuse. Ce
circuit réalise une boucle à verrouillage de phase (figure 6). Il est constitué d’un oscillateur commandé en
tension OCT délivrant un signal v0′ (t) d’amplitude constante V0 et de phase instantanée ωp t + ϕ0 (t), c’est-
à-dire de pulsation instantanée ωp + dϕ dϕ0
dt avec dt = avc (t) où vc (t) est la tension de commande de l’OCT et
0

a une constante dimensionnée réelle positive telle qu’à tout instant : avc (t) ≪ ωp . Le circuit comprend, en
outre, un multiplieur de constante multiplicative k, un filtre passe-bas idéal F3 qui transmet sans atténuation
les signaux de fréquence f 6 fp et, enfin, un circuit déphaseur introduisant un déphasage de ϕ = − π2 à la
fréquence fp . Quelle est l’équation différentielle vérifiée par ϕ0 (t)?

Filtre F3 Déphaseur

v ′′ (t)
× kxy

u (t) vc (t)
OCT

f i
v0′ (t)
ϕ
v0′′ (t)

v0′ (t)
ot
Figure 6:
L
2.2.3. Sachant que

ed Z
1
cos x
dx = ln | tan
x π 
2
+
4
|

a m
intégrer l’équation différentielle précédente et montrer que la boucle se verrouille, c’est-à-dire que ϕ0 (t) tend
vers π2 et que la pulsation de l’OCT tend vers ωp pulsation de la porteuse.

h
2.2.4. Cependant, une fois la boucle verrouillée, peut-on substituer le signal v0′ (t) délivré par l’OCT à celui
v0 (t) délivré initialement par l’oscillateur local (figure 5) ? Quel est le rôle du déphaseur ?

o
M

M.Lotfi 38
PB 12
MODULATION D’AMPLITUDE 2

f i
1. Modulation

ot
La modulation d’amplitude est une technique intervenant dans la transmission, via une onde électromagnétique,
d’un signal informatif (téléphonie, radio, télévision ...)

L
Pour transmettre une onde sonore (un signal informatif supposé sinusoı̈dal de pulsation ωm ) on module
l’amplitude d’une porteuse de pulsation ωp telle que ωp ≫ ωm .

1.1.

ed
À quel intervalle de fréquences correspond le domaine audible ?
1.1.1. Donner deux raisons essentielles justifiant la nécessité de la modulation (en amplitude ou en
fréquence) pour transporter un signal par voie hertzienne.

1.2.

a m
Le signal modulé uAM (t) obtenu est mis sous la forme usuelle uAM (t) = U0 [1 + m cos(ωm t)] cos(ωp t)
dans laquelle m est un réel positif.

h
Sur la figure (1) on a représenté uAM (t) pour deux valeurs de m.

o
uAM (V ) uAM (V )

3 3

M 2

0 t
2

0 t

graphe 1 graphe 2

Figure 1:

1.2.1. Qu’appelle-t-on m ?
1.2.2. Donner m en fonction de umax et umin les valeurs minimale et maximale de l’amplitude de uAM .
1.2.3. Calculer m correspondant aux deux graphes proposés.

39
1.2.4. Représenter le signal modulé dans le cas m = 1.

1.3. Réalisation d’un signal modulé en amplitude


Pour réaliser la modulation d’amplitude on réalise le montage de la figure (2).

um (t)
kXY
up (t) uAM
P

Figure 2:

i
Avec um (t) = Um cos(ωm t) et up (t) = Up cos(ωp t) tel que ωp ≫ ωm

f
1.3.1. Donner le signal de sortie uAM en explicitant m.
1.3.2. Représenter le spectre du signal uAM (t) en le justifiant.

ot
1.3.3. Dans la réalité le signal modulant n’est pas un signal sinusoı̈dale mais un signal qui présente une
plage de fréquence. Pourquoi alors on s’interesse à un signal sinusoı̈dale ?
1.3.4. Plus généralement, le signal de modulation occupe une plage de fréquences [fm1 , fm2 ] (figure 3).
Représenter le spectre de fréquences du signal modulé.
amplitude
L
ed
a m 0 f m1 f m2 f

h
Figure 3:

2.
o Démodulation

M
À la reception du signal modulé en amplitude on peut faire de la démodulation par détection d’enveloppe,
que nous ne traitons pas ici, ou par détection synchrone.

2.1. Quel est l’inconvénient de la démodulation par la détection d’enveloppe ?

Pour faire de la démodulation par détection synchrone on a besoin d’un signal synchrone à la porteuse
u′p (t) = Up′ cos(ωp t) et on réalise le montage de la figure (4).

uAM (t)
k ′ XY Filtre us (t)
us1
u′p (t)

Figure 4:

2.2. Donner le développement en série de Fourier du signal us1 (t).

2.3. Tracer le spectre de us1 (t) en précisant les amplitudes de chaque raie.

M.Lotfi 40
ωm
2.4. Quel type de filtre il faut mettre pour ne laisser qu’un signal de fréquence fm = 2π avec une
composante continue.

2.5. Proposer une solution pour enlever la composante continue.

2.6. Quel est l’inconvénient de la détection synchrone ? Proposer une solution.

f i
ot
L
ed
a m
oh
M

41 M.Lotfi

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