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CPGE Devoir surveillé du MP* (17-18)

Centre Moulay Idriss - Fès Samedi 21 octobre 2017

Il fortement recommandé d'accorder lors de la composition une grande importance à la rigueur des raisonne­
ments, à la clarté de la rédaction et à la qualité de la présentation.

Notations.
Dans tout ce sujet, on désigne par
o 1K un sous corps de C.
◊ n un ent�er naturel non nul; E un JK-espace vectoriel de dimension n.
◊ C(E) l'espace des endomorphismes de E; .Mn(lK) l'espace des matrices carrées de taille n.
o Dans to!ltt le sujet, la lettre O désigne 1me matrice nulle, dont la taille dépend du contexte.

◊ Pour A E Mn(lK) on note Tr (A) sa trace, et de même pour u E C(E) on note Tr ('u) sa trace.
◊ Étant donnée une base B de E et u E C(E); On note Afata(u) la matrice de 'U dans la base B.

o Pour J E .C(E), on note 111 le polynôme minimale de J : le générateur unitaire de l'ideal des
polynômes de JK[X] qui annulent J; On introduit de même 1T'M pour Af E Afn(lK).
◊ JE .C(E) est dit cyclique s'û existe ,1:0 E E tel que (xo, u(xo), · · · , u;w-4(xo)) soit une base de E.
'"·"
Un sous-espace F non rwl de E, stable par f, est dit f- cycl-iq1te (ou tout simplement cyclique s'il
n'y a pas d'ambiguïté} si fw est cyclique.

1. Démontrer que pour tout u E .C(E), dim(JK[u])


Questions de cours
= deg(1ru ),
2. Démontrer que 1t E .C(E) est diagonalisable si et seulement 7ru est scindé à racines simples.

1. Traces d'endomorphismes nilpotents


Soit u un endomorphisme de E, on rappelle que lK est sous corps de C.
3. Montrer que si ·u est nilpotent alors pour tout k E [l,n], Tr (uk ) = O.

On considère it E .C(E) vérifiant pour tout k E [l, n], Tr (uk ) = O.


4. Dans cette question on se propose d'établir la réciproque.

(a) Démontrer que u n'est pas inversible.


(b) En déduire qu'il existe p E [1, n] tel que 1r1i = XP • Q(X) avec pgcd(X, Q) = 1;
(c) On pose F = et G = Ker(Q(u)) .
Ker(uP )
.Justifier que F et G sont u-stables et que l'on a E = F ΠG.
Dans le but d'aboutir à une absurdité on suppose Gnon réduit à {O}.

(i �)
Montrer E possède une base B telle que Mats(u) soit diagonale par blocs de la forme
où A est une matrice nilpotente et B une matrice inversible vérifiant Q(B) = O.

(d) Conclure.

2. Une représentation réduite des endomorphismes nilpotents


Dans cette partie on se propose de démontrer le résultat suivant

Si u E .C(E) est nilpotent, alors E admet une décomposition en somme direc�te E = F1 Œ · · · CD Fk: où les
restrictions de u à chaque Fi soient cycliques.
5. Vérifier le résultat annoncé lorsque n = 1.

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6. On se propose, d'établ'ir le résultat annoncé ci-dessus par récurrence sur n = dim(E).


On considère alai:s.� E L(E) un endomorphisme nilpotent.

Pour le passage cles rangs 1, · · · , n - l au rang n, on va appliquer l'hypothèse de récurrence à


UI lm (u)·
On écrit lm (u) = F1 EB · · · EB Fp où les s-espaces Fk sont supposés cycliques.
(a) Montrer que pour tout k E [l,p], il existe dk EN*, Yk E Fk tels que udk (yk) = 0, et !3k =
(Yk, u(yk), · · · , udk -1 (Yk )) soit une base de Fk .
(b) On choisit, pour tout k E [l,pt un vecteur Xk EE tel Yk = u(xk)­
Montrer que pour tout k E [l,p], L k = (xk, u(xk),·· • ,ud1< (xk)) est libre.
(c) Ori considère pour tout k E [l,p], Ek le sous espace de E engendré par la famille Lk­

Montrer que E1, · · · , Ep sont en somme directe.
(d) Montrer que[,= (ud 1 (x1), • • • , ,udP(xp )) est une famille libre de Ker(u).
(e) Montrer que si H est un supplémentaire de Vect(C) dans Ker(u), alors E = EB Ek EB H.
k=l
p

"' Conclure. ( On pourra remarq1œr q1œ toute droite incluse dans H est cyclique)

Montrer que pour toute matrice nilpotente N E l\4n(lK) il existe des entiers naturels non nuls
7. Application.

p, d1, • · · , dp tels que N soit semblable â la matrice diagonale par blocs Diag(C1, ·· · , Cp) où chaque

ck E Mdk (IK) est définie par ck = ( � .� � l ; avec la convention ck = (0) si dk = l.


.
0 ·· · 1 0

3. Commutant et Bicommutant
o Pour tout f E C(E), le commutant de f est l'ensemble défini par C,(f) = {g E C(E)/ f og =go J},
c'est-a-dire l'ensemble des endomorphismes de E qui commutent avec f.
o Pour toute partie U de C(E), le commutant de U est défini par:
C(U) = {v E C(E) \v'tt E U,u ov = v ou}.
◊ P�mr tout f E C(E), on abrège C(C(f)) en CC(!), qu'on appelle le bicommutant de f.
o De même on définit, pour une matrice M E Mn(IK), CC(M); que l'on note aussi CCoc(M) si on
veut faire référence au corps de base ..

Pour toutf E C(E), CC(!)= JK[.f], et de façon équivalente, pour tout.ME Mn (lK), CC(l\4) = JK[J\,f].
Le but de cette partîe est de démontrer le théorème du bicommntant su'ivant :

8. Montrer que si 'U est un endomorphisme cyclique, alors C(tt) = IK[u].


9. Montrer que pour tout .f E C(E), CC(!) est une sous algèbre de C(E).
J..

10. Montre1: que si A1 et A2 sont deux matrices semblables alors dim(CC(A1) ) = dim(CC(A2)).
11. Soient u E L(E), et M E Mn(lK) une matrice qui représente u dans une base de E.
Montrer que le théorème du bicommutant pour u est équivalent à l'égalité dim(CC(u)) = deg(7TM ),
12. Soit ME Mn (lK).
(a) Montrer que le rang de Al est le même quand on fait opérer J\,f sur IKn ou sur e n .
(b) Montrer que les polynômes minimaux de Jv[ considérée comme opérant sur IKn et sur e n sont
les mêmes.
(c) Montrer que dim(CCoc(M)) = dim(CCc(·A,J)) 1.
l. Ainsi pour démontrer le théorème du bicommutant on peut supposer pour la s1iiJ;e que 1K = CC.

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Pour le reste de cette partie, on suppose que 1K = <C.


.. . . :;\t
�_.._ •- - 't'"

13 . Cas d 'une ml)jrice par blocs.


On suppose dans cet te question que M est une matrice par blocs : !vf = (� � ) avec A et B
des ma.trices carrées (A E Mr (C ) où r E [ 1 , n - l]) , avec 1rA et 7fB sont premiers entre eux.
On suppose en plus que CC(A) = IK [A] et C C (B) = IK [B]

(a) Déterminer C ( Jr ) où Jr =( 6 g ).
. (b) En déduire que CC ( M ) = {( Aii �
J\; 2 ) où M1 E C[A] et l'vh E C[B] } ·
(c) Conclure que CC ( M ) = IK [M].
(d) G énéraliser le résultat ainsi démontré.
14. Cas où .M - Àln soit nilpotente.
On suppose dans cette question que M E Mn (C) s 'écrit M = Àln + N, avec À E C , et N E Mn (C)
est nilpotente.
(a) Vérifier que C(JH) = C(N) et CC (M) = CC ( N ) .
(b) Montrer que l e théorème du bicommutant est vrai pour la matrice N . ( Indication : utiliser la
question 7 . )
1 5 . Démontrer l e théorème d u bicommutant pour une matrice quelconque l'vl -E l'vln (C) .

4. Décomposition de Dunford : Approche algorithmique.


On se propose 'de construire un algorithme, permettant de décomposer to·u te 1\1 E lvfn (C) sous la forme
M = D + N avec D E Mn (C) diagonalisable ; N E M11 (C) nilpotente et D x N = N x D .

o On fixe jusqu 'a la fin de cette pa.rtie une matrice A E M,i (C) . On note 7fA son polynôme minimal.
o On écrit 7fA = Pt 1 • • • P;? la. décomposition de 7f A en facteurs irréductibles.
o On note P = P1 · , · Pk le produit des irréductibles distincts divisant 7fA .
1 6 . .Justifier qu'il existe deux polynômes R et S de C [X] tels que RP + SP' = 1 .
1 7. Montrer qu'il existe Q dans qx, Y] vérifiant P(X + Y ) = P(X) + Y P(X) + Y 2 Q(X, Y ) .

On définit par récurrence la suite de matrices (A k k:o, pa.r Ao = A e t pour tou t entier k ,

'"
18. Montrer �ue pour tout entier k , P(A k ) appartient à P ( A ) 2 C [A] , et trouver u n entier P tel que
P(Af. ) = O.
= =
V èi,

1 9 . Montrer. que le couple ( D , N ) définit par D A e et N (A - Ae) satisfait la décomposition


y

proposée .
20. Montrer qu'une telle décomposition est unique.
( :3 -1 1 )
2 1 . Appliquer l'algorithme p our décomposer la matrice 2 0 1 .
1 -1 2

Fin du devoir

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Éléments de correction
1 . Traces d'end9mi:i:r�hismes nilpotents
· ,.._ ..
3. u est annulé par te polynôme scindé X'' , donc trigonalisable, d'autre part 0 est l'unique valeur propre de u, donc

4. (a) Xu = X" + · · · + ( - l ) " det v. est annulateur, d'après le théorème de Cayley-Hamilton ; On applique la trace à
toute representation triangulaire de u est à diagonale nulle, le reste en découle.

la relation Xu (u) = 0, on aboutit à 0 = ( - lfn det(u).


(b) p est la valuation de la racine O dans polynôme 1Tu ,
(c) F et G sont u-stables car noyaux d'endomorphismes qui commutent avec n.
L'égalité E = F EB G, est due au lemme de décomposition des noyaux.
Par définition G = Ker Q(v,) ; u1a , et donc B par la suite, sont annulés par Q ; Enfin B est inversible, car
sinon O serait valeur propre de n1 a , et donc racine de Q (car annulateur de cet endomorphisme).
D'autre part •11, 1 F est nilpotent par définition de F = Kerd' , et donc A est aussi nilpotente.
(d) La question 3. appliquée au nilpotent u1 F , on a pour tout k E [1, n] (pourquoi n et pas seulement dim F ? ?)
'Ir A k = O. Comme ·u vérifie la même propriété on a pour tout k E [l, n] , TI: (B k ) = Tr (tik ) - 'Ir (A k ) = 0,
B serait alors non inversible ! d'après la question 4. (a).

2. Une représentation réduite des endomorphismes nilpotents


5. si n = l toute base de E est de la forme (xo) u est alors cyclique.
6. Ramrque préliminaire : u étant nilpotent , il n'est pas inversible et donc dim (u1 1
,,. ( u ) ) < dim E, l'application de
l'hypothèse de récurrence est alors justifiée.
(a) Fk est cyclique, il admet une base de la forme 81, = (Yk , u(yk ) , - - • , u d k - 1 (yk ) ) ; Comme u est nilpotent, ul Fk
l'est aussi, d'indice inférieure ou égale à dim Fk , et donc tif;k = 0, en particulier u d k (yk ) = O.
_
(b) Appliquer u à une combinaison linéaire nulle de vecteurs de Ck , puis conclure en exploitant la liberté de
(u(xk ) , · · • . ud k - 1 (xk ) ) (qui est une sous famille de B,, ) .
( c ) Dans l e but d e montrer l'unicité décomposition d e 0, o n considère (a1 , • • • , ap ) E E 1 x · · • x Ep tel que
p
0 = a1 + · · · + °'v · On compose par u, puis on exploite la somme directe ffi Fk et que pour tout i, u(E; ) C F; ,
k=l
On conclut que pour tout k, 1t(ak) = 0, on décompose ensuite ak dans la base Bk avant de conclure.
(d) (ud ' (x 1 ) , - - · , u dP (xp )) = (ud 1 - 1 (y1 ) , -- · , 1tdp - 1 (yp )) E Fi x . . . x Fk ; Or Fi , - - · , Fp sont en somme directe,
donc C = (ud 1 (x1 ) , · · · , u d" (xv)) est libre, elle est bien dans Ker u d'après ô(a) .
(e) Ayant l'inclusion H C Ker 1t, on vérifie d'abord que EB Ek est en somme directe avec Ker 11. : la vérification
k=I
est identique aux raisonnement à la question 6.(c) .
.
D'autre part dim EB Ek
k=l
p
= kL= I (1 + dim Fk ) = p + dirn kffi= I Fk =
p p
J) + dim Tm n.

Il s'ensuit que dim lÊi Ek + dirn H = dirn Ker ·u + rg11, = n = dim E, et donc E =
k=l
4
k=l
Ek EB H.

Conclusion : E est bien somme directe d'endomorphismes cycliques (H étant lui même somme de droites incluses
clans Ker u) .
7. Immédiat, par application de la question 6. à l'endomorphisme canoniquement associé à N.

3. Commutant et Bicommutant
8 . Si v E C(E) commute avec un endomorphisme cyclique u., dont une base associée est
n-1
B = (:ro , n(xo ) , · · · n
, 11 -
1
(:ro ) ) ; on décompose le vecteur v (xo ) dans cette base v(xo ) = L ak1t k (xo ) , on vérifie
k=O
n-1
ensuite que v et L a1,; ·11,k coïncident sur la base B, ainsi v E lK('II] . , ,, .
k=O
9 . Vérifier de manière générale pour toute partie non vide U de C(E), C ( U ) est une sous algèbre L(E).
1 0 . Si A 1 et A2 sont semblables alors elles représentent un même endomorphisme n, la question est donc de démontrer
que si A est une matrice qui représente un endomorphisme n dans une base B alors dim(CC ( A ) ) = dim(CC (u) ) , pour
ce faire on vérifie que v 1--t Mat(v, B) est un isomoprphisme des algèbres, CC(A.) et CC(n).
1 1 . On a déjà l'inclusion lK[u] C CC(u.) ( quand '11 commute avec v, tout polynôme en 11, commute avec u . ) Par suite
CC (u) = lK[·u] si et seulement si dirn CC (u) = dim lK[11,] ; Or dirn lK['u] = depr,, = cleg 1rM ,
12. (a) Le rang de 1\/l est le nombre maximal de colonnes indépendantes de 11.1 et c'est encore la taille maximale des
sous matrices inversibles de l'vl , Or une matrice· est inversible si et seulement si son déterminent est non nul.
Le calcul du déterminent ne dépend pas du corps !
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(b) Tout annulateur de M sur lK est annulateur de M sur C. Il en découle que 1rcM divise 1r1< M ·
Notant d = deg n-�, (In , • • • , Md - l ) étant une base de JK{itl, d est aussi le rang de la famille ( M ,., )�e N · Le rang
ne dépend pas):lU'''corps d'après la qu estion précédente, et donc 7rc M = 7rr.. M puisqu'ils sont unitaires, ont le
même degit, et 'lrç M divise 7r:r. M •
13. (a) Un calcul par blocs montre qu'une matrice par blocs S = ( t �: ) commute avec C(Jr ) si et seulement si

S3 = 0 et S,i = O. Ainsi C(J,.) = { ( � � ) , S1 E .M,. (C) , et S2 E Mn- r (C) } .


{b) .Ir E C(M), donc CC( M) C C(Jr ) ceci impose l a forme diagonale par blocs de tout élément de CC(M). D'autre
part M =( 3 �) E C(M) , donc CC (M) C C(M) (c'est d'ailleurs une propriété générale)

Maintenant ( 1 i 1 ) commute avec M si et seulement si A 1 E C(A) = JK[A] et B1 E. C(B) == OC[BJ . Ainsi

1 i1
1

CC(M) C { ( ) où A1 E IC[AJ et B 1 E IC[B] } - Voir ensuite que c'est une égalité !


1
(c) Dans .la question (b) précédente CC(.M) apparait comme un espace vectoriel isomorphe à OC[Aj x JK[BJ , et
donc dim CC(.M) = dim lK[A] + dim lK[B] = deg 1rA + deg 1rn = deg(7rA x 1rn ) = dim OC[M]. ( Car 1rM ==
ppcm( 1rA , 1rn ) = 7l' A x 1rn et par application de la question 1 1 . )
(d) S i M = Diag (Af1 , . . . , MP) est une matrice diagonale par blocs et telle que les polynômes minimaux 7rM1 , • · • , 7!'Mv
respectifs des matrices !vli , · · · , !i,fp sont deux à deux premiers entre eux, et vérifient chacune le théorème du
bicommutant alors le bicommutant de M est l'ensemble des matrices diagonales par blocs Diag(T1 , • • • , Tµ ) où
pour tout k E [ l , p) , Tk E OC[!vh ] .
14. Pour tout A E .Mn (IK ), AM = M A équ ivaut à AN = N A , ainsi C ( M ) = C(N) e t par suite CC(M) = CC(N).
1 5 . Dans cette qu estion on confond Af et l'endomorphisme de en canoniquement associé à !11.
Soit 7rM = kfr= I (X - À k ) m
k de 1rM ; Le lemme de décomposition des noyaux donne en == œ Ker(Af -
k•l
Àk)
"'
k.

L'utilisation d'une base adaptée à cette décomposition, rend M semblable à Û = Diag(M1 , • • • , Mr ) , où !1-h est la
matrice de l'endomorphisme induit par M sur Ker(M - Àk ld k rk ' où dk = dim Ker(M - Àk) "' k . Nk = Mk - )..k[dk
est une matrice nilpotente (car vérifie Nt h, == 0) . D'après 14. on a CC( !l·h ) = K[Mk ] -
D'autre part, 7rMk , l e polynôme minimale d e !vh , est u n diviseur de (X - Àk )"' k ; Àk étant deux à deux distinctes, on
est dans les conditions de la question 13.(d). Finalement dim CC(M) = I: deg rrMk = deg 1rM , la question 11 permet
r

de conclure que M satisfait le théorème du bicommutant.


k=l

4. Décompo�ition de Dunford : Approche algorithmique.


16. Si P I\ P' est non constant , toute racine a de P I\ P' est au moins double, or P est simplement scindé. Le théorème
de Bezout• assur e l'existence de R et de S.
17. La formule de taylor de P en X s'écrit P(X + Y) - P(X) - YP' (X) p ( k l (X) = Y2 Q(X, Y) .
oo
= I: k
�!

18. Par récurrence sur k, on établit que P(Ak) E P(A) 2 C[X] : Le rang 0 est immédiat .
k=2
k

S i pour k ;::: 0 , o n suppose que P ( A k ) E P(A) 2 C[X] ; d'après l a question qui précède o n a P( ..h+ 1 ) = P(A k -
k

P(Ak)S(Ak)) = P(Ak) - P(Ak )S(A1c)P' (A1o) + ( P(A1c)S(A1o ) )2 T(A)


(où on a noté T(A) = Q(Ak , - P(Ak)S(A1o ) ) qui est un polynôme en A)
Ensuite par application de l'identité de Bezout , à A ., , on obtient
P(Ak+1) == P(Ak)R(Ak)P(Ak) + (P(A,., )S(A1c)) 2 T(A) qui est bien un multiple de P(Ak ) 2 , et par suite un multiple
d e P(A) · e t cela grâce à l'hypothèse d e récurrence.
ak + l

D'autre part, par sa définition, P et 1r,1 admettent les mêmes facteurs irréductibles, ainsi il existe un entier r tel que
1r A divise pr (r = max m>, ) ensuite tout entier k tel que 2 k > r convient .
A E SpA
19. D = Ae est annulé par P qui scindé à racines simples donc diagonalisable.
A es un polynôme en A, donc il en ait de même po ur N = A - D, et par suite D et N commutent.
Pour finir on écrit N = A - Ae = L A1c - Ak+i = L P(Ad S(A1,;) ; Comme chaque P(Ak) est nilpotent et commute
f- 1 t-J

avec S(Ak ); N apparaît comme somme de matr ices nilpotentes qui commutent deux à de u x, elle est donc nilpotente.
k=O k=O

20. Déjà traitée en classe.


2 1. A a pour polynôme caractéristique : x.4 = (X - l ) ( X - 2) 2 . rg(A - 2h ) = 2, A n 'est donc pas diagonalisable et
par suite 1r,4 n'est pas à racines simples, comme il divise X A on a 7rA == x: ✓i et P = (X - l ) (X - 2) . En remarquant
ul di o e ucl i et
u g u

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