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OBJECTIFS :
1 - HEMORRAGIES :
● Savoir reconnaître une hémorragie externe ou extériorisée.
● Savoir pratiquer les gestes adaptés pour arrêter l’hémorragie et limiter les
conséquences.
2 – LES PLAIES :
● Savoir différencier une plaie simple d’une plaie grave.
● Connaître les dangers des plaies et savoir les prévenir.
● Savoir agir devant une plaie.
3 – LES BRULURES :
● Savoir quand refroidir une brûlure.
● Savoir comment arroser les régions brûlées.
● Savoir sécher, emballer les zones brûlées, après en avoir réalisé l’aspersion, et
surveiller la victime.
● Savoir agir devant une brûlure chimique ou électrique.
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LES HEMORRAGIES:
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I.3 LE GARROT :
● Si la perte du sang a été importante, il faut surélever les membres inférieurs par
rapport au plan du sol, le reste du corps demeurant en position horizontale. Ne
jamais rabaisser les membres surélevés avant l’arrivée de l’équipe médicalisées.
● Il faut administrer de l’oxygène ;
II.2 L’OXYGENOTHERAPIE .
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LES PLAIES
● Le secouriste doit se protéger les mains avec des gants de soins à usage unique ;
● Les plaies simples seront nettoyées à l’aide d’un antiseptique (assure à la fois le nettoyage et la
désinfection). La désinfection s’effectue des bords de la plaie vers l’extérieur.
● Il faut utiliser un antiseptique « mouillant », type Hexomédine, Mercryl laurylé, Cétavlon...
● Il est nécessaire de protéger la plaie pour éviter qu’elle ne soit à nouveau souillée. Plusieurs types
de matériels peuvent être employés :
● Les bandes :
- Peuvent être de plusieurs types : élastique(crêpe), inextensible (gaze).
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- Le bandage doit maintenir les compresses, mais sans gêner la circulation sanguine.
Toute plaie qui n’est pas simple (une coupure peu profonde ou une égratignure) est
une plaie grave. Elle doit être soignée par un médecin.
Ce sont :
- Les plaies étendues ;
- Les plaies profondes (atteinte des organes situés sous la peau) ;
- Les plaies avec corps étrangers ;
- Les plaies confuses (les tissus qui l’entourent sont écrasés) ;
- Les plaies initialement simple qui se sont infectées ;
- Les plaies de la face ( surtout de l’œil), des mains, au voisinage des orifices
naturels ;
- Les plaies, même minimes, survenant chez des victimes fragiles.
Le secouriste doit réaliser un emballage en posant sur la plaie des compresses stériles
et assurer la fixation.
- Au niveau de l’œil : placer la victime à plat dos, tête calée et emballer les deux
yeux.
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LES BRULURES
● Toutes les brûlures récentes, survenues dans les 10 à 15 mn, doivent faire l’objet d’un
refroidissement ;
● En dehors des brûlures électrique, toute brûlure doit être arrosée précocement, quelle
que soit la nature de l’agent vulnérant. Il en est de même pour les brûlures chimiques
( produit caustique, acide, base,...). L’aspersion assure la dispersion du produit et
limite la gravité des brûlures et la douleur éventuelle.
Deux méthodes permettent de refroidir les brûlures, elles utilisent toutes deux de l’eau,
mais sous des formes différentes :
- Aspersion par de l’eau ;
- Application d’un gel d’eau.
● INSTALLATION DE LA VICTIME.
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Exemple : brûlure des jambes et des membres supérieurs, la victime est arrosée en
position assise. La pesanteur assure l’écoulement de l’eau de ruissellement.
- Brûlures du dos et du thorax : le même dispositif peut être appliqué avec un siège
sans dossier ( tabouret, bord d’une table, bord du brancard,...).
- Brûlures étendues : il faut pratiquer l’aspersion des régions brûlées dans la positon
allongée sur un plan dur ( l’extrémité de la tête est surélever de 10 à 15 degrés).
● REALISATION DE L’ARROSAGE.
a) L’aspersion :
La zone brûlée doit être arrosée abondamment en évitant l’effet de jet. Il faut réaliser
un ruissellement d’eau ( l’eau s’écoule sous l’effet de la pesanteur).
Le débit doit être suffisant pour permettre un arrosage continu des lésions.
La température de l’eau doit être comprise entre 8 et 25 degrés, l’eau de robinet (8 à
18 degrés) est parfaitement adaptée pour le refroidissement.
b) Durée d’aspersion :
III – SAVOIR EMBALLER LES ZONES BRULEES APRES LES AVOIR REFROIDIES
ET SURVEILLER LA VICTIME:
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Pendant le réalisation de l’aspersion, la victime est débarrassée de ses vêtements (pour
ceux qui n’adhèrent pas à la peau). Le brûle est ensuite séché au moyen de draps
stériles par tamponnement et non par friction et ensuite couvert par une couverture
isothermique.
La victime bénéficie ensuite d’une administration d’oxygène.
La victime est surveillée et toute modification du bilan doit faire l’objet d’un nouveau
contact avec le médecin.
- Lavage abondant à grand eau après avoir rapidement enlevé les vêtements imbibés
de produit ;
- Laver, même si du temps s’est coulé depuis l’accident :
➢ Les muqueuses de surface : œil, lèvre, organe génitaux, narines, qui seront
lavées à grand eau avec une exposition large ;
➢ La muqueuse buccale : en cas de brûlures dans la bouche, faire rincer
abondamment, sans que la victime avale ;
➢ Les surfaces cutanées : arroser à grands eau en évitant si possible, surtout
au début, le ruissellement sur les zones indemnes (placer la victime dans une
position où le ruissellement est le plus limité possible)
- Alerter les secours médicalisés.
V – REMARQUES IMPORTANTES:
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prolongée avec une eau trop froide, une hypothermie. Ce type de brûlé est pris
en charge par une équipe médicale.
● Le refroidissement des régions brûlées ne doit pas retarder la réalisation des
autres gestes de premiers secours indispensables.
● Le risque de provoquer, par aspersion d’eau non stérile, une infection au
niveau des zones brûlées, est négligeable en regard du bénéfice que procure
le refroidissement des brûlures.
NOYADE ET HYPOTHERMIE
I- OBJECTIFS :
Savoir reconnaître les situations qui imposent le maintien ou le rétablissement de la
liberté des voies aériennes ;
Connaître l’intérêt, de la mise en œuvre des techniques et des matériels (canule
d’aspiration oro-pharyngée, aspirateurs, ect.) qui permettent la libération des voies
aériennes et les dangers liés à leur emploi.
La conduite à tenir devant une personne victime d’une noyade ou hypothermie.
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1- DESOBSTRUCTION RAPIDE DES VOIES AERIENNES:
Selon les méthodes enseignées dans le module 3 de ASPF (Claques dans le dos,
Compressions abdominales).
Ils permettent d’aspirer facilement les mucosités, le sang et les vomissements qui
risquent d’encombrer la cavité buccale et le carrefour aéro-digestif.
Le collier cervical à pour but de bloquer les mouvements du cou, pour éviter
l’aggravation d’une éventuelle fracture des vertèbres cervicales. Il en existe différentes
tailles et il faut choisir un collier adapté à la morphologie de la victime (âge, ect...).
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Les voies aériennes dégagées, le collier placé, les secouristes vont retourner la victime.
PREPARATION :
Soit : IL engage une main sous la nuque, du même côté que la genou au sol.
L’autre main assure la prise du menton, la paume et le poignet se positionnent le long
de la face latérale du visage. Pendant le retournement, c’est sur cet ensemble
paume/poignet du sauveteur que la tête de la victime va venir se poser.
Soit : Il assure une prise latéro-latérale en appliquant ses mains de chaque côté de
la tête, les paumes sur les pavillons des oreilles.
Le deuxième sauveteur se place au niveau des pieds, le genou en l’air du côté de
retournement ; il saisit les chevilles de la victime.
LE RETOURNEMENT:
CALAGE:
L’équipier « des pieds » vient positionner le genou en butée sur le sol pour assurer la
stabilité du bassin.
Les deux autres équipiers maintiennent leur position. Lorsque la stabilisation du
bassin est obtenue, l’équipier « du tronc » se retire alors prudemment et vient
positionner le coude demi-flechi pour assurer la stabilité du thorax.
Durant ce temps, l’équipier « de la tête » maintient toujours son précieux fardeau.
Un des deux équipiers libérés vient l’aider à assurer la position de l’axe tête-cou-
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tronc et l’ajustement de la bouche qui doit rester entrouverte vers le sol.
La manœuvre terminé, la victime est couverte. Un équipier est chargé du contrôle de
la ventilation et du pouls.
III- LA NOYADE:
La noyade est une détresse respiratoire aiguë due à la submersion dans un liquide (
le plus souvent l’eau) des voies aériennes.
On distingue les noyés, qui décèdent à la suite de cette submersion et les presque
noyés qui survivent à la submersion, même s’ils sont en état de mort apparente.
1- ELEMENTS EPIDEMIOLOGIQUES:
Fréquence :
Le recensement précis des accidents en milieu aquatique est aujourd’hui difficile, la
noyade représente la quatrième cause d’accident après les traumatismes, les
intoxications et les brûlures et elle constitue la deuxième cause de mortalité
accidentelle.
Les causes :
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La chute par le surbord représentent la principale cause des noyades dans le milieu
maritime.
2- MECANISME ET SIGNES:
On distingue :
L’inondation par l’eau de mer qui est plus concentrée que le sang en sels minéraux
et le plasma du sang va passer dans l’eau de mer ce qui provoque un œdème
pulmonaire.
L’inondation par l’eau douce : L’eau douce, moins concentrée que le sang en sels,
va passer dans la circulation et diluer le sang ce qui va entraîner une fatigue
cardiaque et d’autres troubles organiques néanmoins légèrement moins graves que
dans le cas de l’eau de mer.
Stade 1 : aquastress
Le noyé n’a pas inhalé l’eau ;
Il est conscient, il ne présente pas de trouble ventilatoire ou circulatoire ;
On observe un épuisement, des frissons, de l’angoisse.
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Stade 4 : anoxique
Le noyé est inconscient et ne ventile pas ;
Il peut être en arrêt cardio-ventilatoire.
Quel que soit le tableau clinique, quasiment tous les noyés et presque noyés
présentent une hypothermie plus ou moins profonde.
3- PHYSIOPATHOLOGIE:
Causes de la noyade :
La noyade peut être consécutive à :
Accident de plongée:
Le cas de plongée en apnée, l’hypocapnie induite par l’hyperventilation préalable à
la plongée retarde tellement le besoin de respirer qu’une syncope hypoxique peut
survenir avant la reprise des mouvements respiratoires sous l’eau.
Lors des plongées en scaphandre autonome, la noyade peut être consécutive à une
toxicité neurologique de l’oxygène, à la narcose à l’azote, à des barotraumatismes,
ou plus simplement à des problèmes de matériel ou de réserves insuffisant en gaz.
Le réflexe de plongée :
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Ce réflexe intervient en cas de chute à la mer de marins en combinaison d’immersion.
L’œdème pulmonaire :
4- CONDUITE A TENIR:
5- FAUTES A EVITER:
CONCLUSION
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VI- L’HYPOTHERMIE:
Le maintien très précis de la température de notre corps à 37°C n’est valable que
pour la partie centrale du corps, d’où l’intérêt de la prise de la température par voie
rectale. Le reste du corps, c’est à dire la tête et les quatre membres sont soumis à des
variations plus importantes en fonction de la température ambiante.
Les conditions qui vont jouer sur l’équilibre thermique sont les phénomènes
météorologiques comme la température extérieures, la vitesse du vent qui va modifier
l’évaporation de même que le taux d’humidité, mais aussi des facteurs plus évidents
comme les vêtements qui vont protéger du froid ou du chaud et permettre ou non
l’évaporation de la sueur suivant qu’ils seront imperméables ou perméables.
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Frissons (augmentation du travail musculaire)
Sécrétion augmentée d’hormones de stress : adrénaline, cortisol, hormones
thyroïdiennes.
3- STADES DE L’HYPOTHERMIE:
Ne pas mobiliser le blessé (risque de trouble de rythme mortel par manipulation
excessive)
Relève prudente, en bloc et évacuation vers un milieu plus chaud ;
Oxygène, chauffé si possible, au masque ;
Pose d’une voie veineuse si possible ( perfusion de sérum glucose 5% ou NaCl
0.9%).
Avec pouls perceptible ( prise du pouls fémoral ou carotidien pendant 1 mn) : idem
point 4-2
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Sans pouls perceptible (mort apparente) : Réanimation cardio-pulmonaire à un
rythme plus lent que d’habitude : massage cardiaque à mi-fréquence environ 50/mn au
lieu de 80/ mn et conserver rapport massage/ventilation à 15/2).
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