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Master Droit Des Affaires Et De L’entreprise

La procédure civile

Exposé sur le Thème :

« Les voies de recours extraordinaires »

Réalisé par : Encadré par :

 Jinari Mohamed  Mr. Amehmoul


 Ait Seddik Hafid
 Amechtal Amine
 El Mehdi Jaafar
 Khaliss Mustapha

2017-2018
Sommaire
Introduction............................................................................................................................................. 3
Chapitre 1 : La rétractation ..................................................................................................................... 4
Section 1 : Les cas de la rétractation ................................................................................................... 4
Section 2 : La procédure et le délai de la rétractation ........................................................................ 6
Section 3 : Les effets de la rétractation .............................................................................................. 7
Chapitre II : La tierce opposition ............................................................................................................ 8
Section 1 : les conditions de la tierce opposition ................................................................................ 8
Section 2 : la procédure....................................................................................................................... 9
Section 3 Les effets de la tierce opposition....................................................................................... 10
Chapitre III : La cassation ....................................................................................................................... 11
Section 1 : Les motifs de la cassation ................................................................................................ 11
§- 1 La violation de la loi interne ................................................................................................... 11
§- 2 La violation d'une règle de procédure ayant causé préjudice à une partie ........................... 12
§- 3 L’incompétence ...................................................................................................................... 12
§- 4 L’excès de pouvoirs ................................................................................................................ 12
§- 5 e défaut de base légale ou défaut de motifs .......................................................................... 13
Section 2 : Procédure et délai de pourvoi en cassation .................................................................... 13
§- 1 La procédure........................................................................................................................... 13
§- 2 le délai .................................................................................................................................... 14
Section 3 : Les effets de la cassation ................................................................................................. 14
§- 1 Les effets du rejet de la cassation .......................................................................................... 14
§- 2 Les effets de la décision de la cassation ................................................................................. 15
Conclusion ............................................................................................................................................. 15

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Introduction
D’abord, comme définition générale on désigne par "voies de recours" l'ensemble des
procédures destinées à permettre un nouvel examen de la cause. Soit que la procédure ait été
irrégulièrement suivie, soit que le juge n'ait pas tenu compte d'un élément de fait présenté par
la partie, soit que le jugement n'ait pas été motivé ou ait été insuffisamment motivé, soit qu'il
contienne une erreur de droit…etc. Le recours est porté devant une juridiction
hiérarchiquement supérieure à celle qui a rendu la décision critiquée. Si la réformation est
fondée sur un moyen de droit et que le jugement de première instance est insusceptible
d'appel ou encore, si la violation de la loi est un reproche adressé à l'arrêt d'une Cour d'appel,
la compétence pour sanctionner le jugement ou l'arrêt, appartient alors à la Cour de Cassation.
Au Maroc, avant la promulgation du premier code de procédure civile en 1913, la doctrine
(fuqaha), en se basant sur les règles de la loi islamique, était d’accord que le jugement entaché
d’erreur doit faire l’objet de rectification.
Certains divisent les voies de recours entre celles qui cherchent la rétractation des
jugements et celles qui cherchent la rectification des jugements. La loi distingue entre les
voies de recours ordinaires, dont on trouve l’opposition et l’appel, et les voies de recours
extraordinaires à savoir la tierce opposition, la rétractation et la cassation.
L’importance de cette distinction réside dans les effets de chaque catégorie, pendant que
les voies de recours ordinaire sont suspensives d’exécution les voies de recours
extraordinaires ne le sont pas. En plus, parmi les principes constants en droit les voies de
recours extraordinaires ne sont ouvertes qu’après l’épuisement des voies de recours
ordinaires.
Nonobstant la distinction entre ces deux catégories, les voies de recours quelles soient
ordinaires ou extraordinaires ont un certain nombre de principes communs :
 Les voies de recours ne sont ouvertes que s’il y a un intérêt pour l’intéressé.
 On ne peut pas renoncer à exercer une voie de recours avant le prononcé du jugement.
 Les délais de pourvoi sont des délais francs dont on ne calcul pas le premier jour et le
dernier.
 Les délais de pourvois sont d’ordre public.
 Le décès du débiteur suspend l’exécution du jugement, qui ne recommence que 15
jours après la notification du jugement aux héritiers au domicile du défunt.
Par le caractère extraordinaire, étymologiquement, d’après le dictionnaire Larousse, on
entend ce qui sort de la règle, de l'usage ordinaires ou ce qui est pas courant ça veut dire
exceptionnel. Juridiquement si les voies de recours ordinaires ne demandent pas des
formalités exceptionnelles ainsi qu’elles sont ouverte devant tout le monde, les voies de
recours extraordinaires sont tout à fait le contraire, elles exigent certaines formalités
exceptionnelles. Ces voies de recours sont destinées contre les jugements et arrêts ayant
acquis la force de la chose jugée, elles acquièrent ce caractère par l’intervention de la loi qui
ne permet ces voies de recours qu’après la réalisation de certaines conditions obligatoires.

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Ce travail sera dédié aux voies de recours extraordinaires uniquement, il sera divisé en
trois chapitres dont on traitera successivement la rétractation, la tierce opposition et la
cassation. Tout en mettant l’accent sur les conditions, la procédure et les effets de chacune.

Chapitre 1 : La rétractation
Comme définition générale on peut dire que la rétractation est une voie de recours
extraordinaire ouverte devant les parties au litiges désirant se pourvoir contre une décision
rendue définitivement non susceptible ni d’opposition ni d’appel, dans des cas limitatifs, en
vue de sa rétractation et la réouverture de l’affaire de nouveau ainsi que pour éviter une erreur
ayant entacher la décision attaquée en rétractation.
La question qui se pose est de savoir les cas dont on peut faire demande de rétractation
(Section 1) et la procédure de celle-ci (Section 2), aussi faut mettre l’accent sur les effets de
cette voie de recours (Section 3).
Section 1 : Les cas de la rétractation
Ces cas sont listé à titre limitatif dans l’article 402 du CPC, il s’agit de :
A- S'il a été statué sur chose non demandée ou adjugé plus qu'il n'a été demandé ou s'il a
été omis de statuer sur un chef de demande :

Bien évidement la règle générale dit que le juge doit statuer dans la limite des demandes lui
sont présentées. De ce fait, si le tribunal dépasser ce qui est demandé ou s’il a omis à statuer
sur une demande, par ex le cas ou une personne demande au tribunal de condamné le débiteur
au paiement d’une créance et le considéré créancier privilégié, si le tribunal condamne le
débiteur au paiement sans statuer sur la deuxième demande relative au privilège dans ce cas il
est possible de former une rétractation.
B- Si, dans le cours de l'instruction de l'affaire, il y a eu dol :

On entend par le dol au cours de l’instruction, par exemple le fait de mentir en utilisant des
moyens dolosifs de la part de l’une des parties de manière à induire le juge à condamner
l’autre partie, le cas par ex d’une partie qui soudoie les témoins pour témoigner contre son
adversaire. Faut signaler, que le dol peut être prouvé par tous moyen notamment les témoins
et présomptions.
C- S'il a été jugé sur des pièces reconnues ou déclarées fausses depuis la décision rendue :

On remarque 4 conditions dans ce cadre à savoir :


1- Le jugement a été prononcé sur la base des documents ou pièces reconnues ou
déclarées fausses, quel soit l’auteur de la contrefaçon est la partie gagnante elle-même ou un
tiers.

2- Les pièces fausses ont influencé la décision du tribunal, au point que sans ces pièces le
tribunal n’aurais pas prononcé une telle décision.

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3- La contrefaçon doit être prouvée soit par aveu de son auteur soit par décision judiciaire
émanant d’une juridiction répressive ou obtenue suite à une action civile.

4- L’aveu de contrefaçon ou la décision judiciaire doivent être prononcés après


l’obtention de la décision attaquée et avant rétractation.

Ce cas se mêle avec le deuxième cas relatif au dol, si l’une des parties utilise les pièces en
connaissance de leur fausseté.
D- Si, depuis la décision, il a été recouvré des pièces décisives et qui avaient été retenues
par la partie adverse :

On déduit clairement que le législateur a conditionné les pièces découvres par leur
caractère décisif. En fait le travail jurisprudentiel avait tendance de ne pas accepter les pièces
non décisives. En plus les dites pièces doivent être retenues par l’adversaire, de même si ce
dernier a interdit un tiers qui possède les pièces de les présenter.
E- Si, dans une même décision, il y a des dispositions contraires :

Là on écarte la décision dont on trouve une contradiction entre le prononcé du jugement et


les faits, ce cas ne tombe pas comme motif de rétractation, par ex un jugement qui a approuvé
l’avis de l’expert mais lors du jugement il a adopté l’inverse. Par contre, le cas où le même
jugement comporte des dispositions contradictoires fera l’objet de rétractation.
F- Si, par suite d'ignorance d'une décision antérieure ou d'une erreur de fait, il a été rendu,
par la même juridiction, entre les mêmes parties, sur les mêmes moyens, deux décisions en
dernier ressort qui sont contradictoires :

La loi exige que les deux décisions soient définitives ainsi que leur exécution en même
temps est impossible. Il s’agit des décisions rendues par la même juridiction et entre les
mêmes parties. Outre, on ne parle de décisions rendues entre les mêmes parties que s’ils ont
les mêmes qualités dans les deux procès.
G- Si des administrations publiques ou des incapables n'ont pas été valablement
défendues :

Il arrive parfois qu’un jugement prononcé contre une administration publique ou un


incapable sans défendre leurs intérêts, par ex le cas d’une administration ou un incapable jugé
par défaut, ou jugé sans qu’il soit représenté à l’instance ou si la représentation était illégale.
Aussi le cas où l’administration publique ou l’incapable est jugé sans la présence du
ministère publique tel qu’il est prévu par l’article 9 du CPC.
Nonobstant la détermination de ces cas par l’article 402, les décisions de la cour de
cassation ont des cas particuliers dont ils peuvent faire l’objet de rétractation, l’article 379
dispose que « Un recours en rétractation peut être exercé :
 Contre les arrêts qui ont été rendus sur la base de documents déclarés ou reconnus
faux ;

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 Contre des arrêts statuant en matière d'irrecevabilité ou de déchéance qui ont été
déterminés par les indications de mentions à caractère officiel apposées sur les pièces
de la procédure et dont l'inexactitude ressort de nouveaux documents officiels,
ultérieurement produits ;
 Si la partie a été condamnée, faute de représenter une pièce décisive retenue par son
adversaire ;
 Si l'arrêt est intervenu sans qu'aient été observées les dispositions des articles 371, 372
et 375.
Ces articles réglementent la composition des chambres de la CC, le déroulement des
audiences et les mentions obligatoires pour tout arrêt rendu.
En fin, la rétractation comme voie de recours extraordinaire n’est ouverte que devant les
parties au procès attaqué ou les personnes qu’ont été convoqués légalement mais n’ont pas
assisté ni été représenté.
Section 2 : La procédure et le délai de la rétractation
Pour qu’elle soit acceptée, la rétractation doit respecter la procédure prévue par le code,
mais encore faut respecter le délai imparti par la loi. L’article 406 dispose dans son premier
alinéa que « La demande en rétractation est portée devant la juridiction qui a rendu la décision
attaquée ; il peut y être statué par les mêmes juges. »
D’abord, la rétractation soumise aux mêmes règles relatives aux demandes introductives
d’instance, c’est-à-dire soit une demande écrit déposée au greffe du tribunal, soit une
déclaration verbale consignée par l’agent greffier dans un PV, la requête écrite ou le PV doit
être signé par l’intéressé, s’il ne peut pas signer l’agent greffier fait une mention. Pourtant, la
rétractation devant la cour d’appel doit respecter la procédure écrite conformément à l’article
328, et bien évidement pour la demande de rétractation devant la cour de cassation elle doit
être signée par un avocat agrée plus le paiement des frais judiciaire sous peine de nullité.
En plus, la requête ou la demande doit respecter un contenu fixé par l’article 32, mais le
plus important en matière de rétractation c’est que le CPC exige ,dans son article 403, une
quittance constatant la consignation au greffe de la juridiction, d'une somme égale au
maximum de l'amende qui peut être prononcée par application de l'article 407, à défaut la
demande sera refusée.
En ce qui concerne le délai de faire demande de rétractation, l’article 402 du CPC dispose
dans son deuxième alinéa : Le délai pour former la demande en rétractation est de trente jours
à partir de la notification de la décision attaquée. Toutefois, sont applicables à la demande en
rétractation les dispositions des articles 136, 137 et 139».
Les articles 136, 137, 139 constituent les dérogations au délai de 30 jours, ainsi :
 Le délai de 30 jours sont triplés en faveur des parties qui n'ont ni domicile ni résidence
dans le Royaume.
 Le délai de 30 jours est suspendu par la mort de l’une ou l'autre des parties, au profit
des héritiers. Ils ne reprennent leur cours qu'à l'expiration de la quinzaine qui suit la
notification du jugement faite aux héritiers, au domicile du défunt.

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 S'il se produit au cours du délai, une modification dans la capacité de l'une des parties,
le délai est suspendu et ne recommence à courir que quinze jours après la notification
du jugement à ceux qui ont qualité pour recevoir cette notification.
A mentionner que lorsque les motifs de la demande en rétractation sont le faux, le dol ou la
découverte de pièces nouvelles, le délai ne court que du jour où, soit le faux, soit le dol,
auront été reconnus ou les pièces découvertes, pourvu que dans ces deux derniers cas, il y ait
preuve par écrit de cette date. Toutefois, lorsque l'existence de faits délictueux a été établie
par la juridiction répressive, le délai ne court que du jour où la décision de cette dernière a été
rendue et passée en force de chose jugée. Idem, dans le cas où le motif invoqué est la
contrariété de jugements, le délai ne court que de la notification de la dernière décision.
Section 3 : Les effets de la rétractation
L’article 406 dispose dans son dernier alinéa qu’ «Elle n’a pas d’effet suspensif ». De ce
fait, contrairement à l’opposition, l’appel et la cassation dans certains cas, la rétractation ne
suspend pas l’exécution du jugement attaqué.
Mais la suspension d’exécution parfois est indispensable, le cas par exemple d’opposition
entre deux décisions contradictoires, ou le cas d’une décision comportant des dispositions
contradictoires. En outre, le demandeur en rétractation peut solliciter au tribunal le sursis à
exécution pour éviter un dommage éminent qu’il pourra subir si l’exécution est poursuivie.
Ce qui distingue la rétractation au niveau des effets c’est que par son acceptation, la
décision attaquée sera rétractée et les parties seront remises au même état où elles étaient
avant ce jugement, les sommes consignées seront rendues et les objets des condamnations qui
auraient été perçus en vertu du jugement rétracté seront restitués.
En plus, si la rétractation aura été prononcée pour raison de contrariété de jugements, le
jugement qui l'accueille ordonne que la première décision sera exécutée selon sa forme et
teneur.
La loi condamne la partie qui succombe dans sa demande de rétractation à une amende
dont le maximum est de mille dirhams, deux mille cinq cents dirhams et cinq mille dirhams
devant successivement le tribunal de première instance, la cour d'appel et la Cour de
cassation, sans préjudice, le cas échéant, des dommages intérêts à la partie adverse.
En fin, la décision de rétractation est passible à l’opposition s’elle est rendue par défaut,
aussi passible à la cassation s’elle remplit l’une des conditions qui permet la cassation. Mais
la demande de rétractation contre une décision de rétractation n’est pas admise lorsqu’elle
vient de la part du demandeur en rétractation dans cette dernière. Par contre, la doctrine est
d’accord que la partie adverse peut demander rétractation contre la décision qui a déjà fait
l’objet de rétractation.

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Chapitre II : La tierce opposition
La tierce opposition est une voie ouverte pour les personnes éprouvent un préjudice par
l’effet d’une décision judiciaire à laquelle ils n’ont pas fait partie ni en personne ni par
représentation. Ainsi toute personne qui se trouve dans cette situation peut demander devant
le tribunal, par voie de la tierce opposition, la cessation du préjudice causé. Ça ce qui ressort
de l’article 303 du CPC qui dispose que « Toute personne peut former opposition à une
décision judiciaire qui préjudicie à ses droits et lors de laquelle ni elle, ni ceux qu'elle
représente n'ont été appelés. »
La tierce personne peut attaquer un jugement dont il ne fait pas partie par deux manières
soit une tierce opposition soit par intervention volontaire. La première lorsque le tiers
opposant prend l’initiative d’attaquer un jugement devant la juridiction qui l’a rendu et en
dehors de tout procès. Pourtant, dans la deuxième méthode le tiers intervient au cours d’un
procès déjà déclenché et s’oppose au jugement qui lui porte préjudice. Une ordonnance du
président de la cour d’appel de Casablanca exclue toute procédure de tierce opposition lorsque
l’instance est encore ouverte devant le tribunal.
Le législateur marocain ne distingue pas entre les décisions qui peuvent faire l’objet de la
tierce opposition, mais il utilise l’expression ‘décision judiciaire’ c’est pourquoi la doctrine
est la jurisprudence sont d’accord sur le fait que la tierce opposition peut être formée contre
tous les jugements et les arrêts sauf ceux de la cour de cassation comme on va voir par la suit.
Mention faite qu’une partie de la doctrine ne considère pas la tierce opposition comme une
voie de recours en raison que ces derniers sont exercer seulement par les parties au litige ce
qui est pas le cas pour le tiers opposant.
Alors, dans cette partie on étudiera successivement les conditions (Section 1), la procédure
(Section 2) et les effets de la tierce opposition (Section 3).
Section 1 : les conditions de la tierce opposition
Ces conditions sont déduites de l’article 303 qui nous a défini cette voie de recours, de ce
fait deux conditions à retenir, premièrement le jugement attaqué doit être préjudiciable pour le
tiers opposant, deuxièmement le tiers opposant ne doit pas être convoqué ni en personne ni
son représentant au jugement attaqué.
 Le jugement attaqué est préjudiciable pour le tiers opposant : cette condition n’est que
l’application du principe juridique qui dit « pas d’intérêt pas d’action », il en résulte
c’est l’intérêt du tiers opposants qui la conduit a prendre cette voie de recours. En ce
sens le juge de fond dispose d’un pouvoir d’appréciation pour décider si le jugement
touche aux intérêts de la tierce personne ou non.
En plus la loi n’exige pas un préjudice actuel ou d’une certaine gravité pour accepter la tierce
opposition, toutefois les juridictions ont tendance d’accepter même le préjudice éventuel, c’est
le cas par exemple ou la partie gagnant dans un litige n’a pas demander l’exécution du
jugement mais elle dispose encore de ce droit, la possibilité d’exécution dans ce cas d’espèce
peut menacer les intérêts d’un tiers, on dit qu’il y a un préjudice éventuel.

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 Le tiers opposant ne doit pas faire partie au jugement attaqué ni en personne ni par son
représentant, est considéré comme tiers au sens de l’article 303 les personnes suivants:
 La personne qui n’a pas fait partie au jugement et n’a pas été convoqué
légalement.
 La personne qui n’a pas été représentée au jugement soit par représentant légal
soit par un mandataire conventionnel, ou s’elle a été représenté par procuration
ou par délégation invalide, de même lorsque le mandataire ou le représentant
dépasse ces pouvoirs. A signaler que le représentant lui-même peut constituer
tiers opposant si le jugement obtenu porte atteint à ses intérêts personnels.
 Les ayants cause, il s’agit de toute personne qui a reçu un droit personnel ou
réel de son prédécesseur à condition que son droit soit né avant le
déclenchement de l’action en justice, sinon il sera considéré comme représenté
à l’instance par son prédécesseur si celui-ci y fait partie.
 Les ayants droit, il s’agit de toute personne qui a reçu son droit par voie
d’héritage ou de testament, par application de l’article 451 du DOC qui dispose
dans son dernière alinéa ce qui suit « Sont considérés comme parties les
héritiers et ayants cause des parties qui ont figuré à l'instance, lorsqu'ils
exercent les droits de leurs auteurs, sauf le cas de dol et de collusion.», d’après
cette alinéa les ayants droit peuvent prendre la voie de tierce opposition en cas
de jugement touchant à leur succession et que ce jugement est obtenu par dol
ou par collusion de l’un des héritiers.
 Le créancier peut être un tiers opposant s’il prouve une collusion entre son
débiteur et un tiers au profit du premier et lorsque le titre de sa créance est
antérieur au jugement prononcé contre son débiteur. Il a le droit de faire tiers
opposant lorsque le jugement prononcé contre son débiteur est basé sur une
simulation même s’il n y a pas de dol.

Section 2 : la procédure
« La tierce opposition est formée suivant les règles établies pour les requêtes introductives
d'instance. » dispose l’article 304 du code de procédure civile, d’après cette article la tierce
opposition peut prendre la forme d’une requête écrite déposée par le demandeur lui-même ou
par son représentant comme elle peut être sous forme d’une déclaration verbale, du
demandeur ou de son représentant, consignée par l’agent greffier dans un PV signé par le
déclarant, s’il ne peut pas signer l’agent greffier en fait mention. Pourtant, la tierce opposition
devant la cour d’appel doit respecter la procédure écrite d’après l’article 328 du Code de
procédure civile.
Les requêtes ou procès-verbaux de déclaration doivent indiquer les noms, prénoms, qualité
ou profession, domicile ou résidence du défendeur et du demandeur, ainsi que, s'il y a lieu, les
noms, qualité et domicile du mandataire du demandeur ; si l'une des parties est une société, la
requête ou le procès-verbal doit indiquer la dénomination sociale, la nature et le siège de la
société, pour qu’il soit présenté à la juridiction qui a rendu le jugement attaqué, seule
compétente pour voire la tierce opposition.

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En fin, Aucune tierce opposition n'est recevable si elle n'est accompagnée d'une quittance
constatant la consignation au greffe de la juridiction, d'une somme égale au maximum de
l'amende qui peut être prononcée en application de l'article 305. Ce dernier condamne le tiers
opposant dont la tierce opposition est rejeté à une amende de 100 DH, 300 DH et 500 DH
devant successivement le tribunal de première instance, la cour d’appel et la cour de
cassation, sans préjudice, le cas échéant, des dommages-intérêts à la partie adverse.
En ce qui concerne le délai de la tierce opposition, le législateur marocain n’a pas fixé un
délai, ce qui nous pousse à dire que le tiers intéressé peut formuler sa demande de tierce
opposition sans besoin de respecter un certain terme, à moins qu’il n a accepté le jugement
expressément ou tacitement auquel cas il n’aura pas droit d’attaquer ce jugement par voie de
la tierce opposition.
Certains hommes de droit justifie la non détermination du délai par la difficulté de savoir
son point de départ prenant en considération que le tiers n’a pas fait partie à l’instance, ainsi
que le jugement ne lui est pas notifié.
De ce fait, par application des dispositions générales, le tiers peut s’opposer au jugement à
moins que son droit n’est prescrit. Il en résulte que le tiers peut procéder à la tierce opposition
pendant 15 ans à partir de la date du prononcé du jugement attaqué. A signaler qu’une partie
de la doctrine va plus loin que ça et vois que « vu que les jugements son susceptible
d’exécution pendant 30 ans le tiers peut s’opposer durant toute cette période. Mais pour
mettre fin à cette état d’attente dont se trouve la partie gagnante, celle-ci peut notifier le
jugement aux tiers qui peuvent, éventuellement, faire opposition dans ce cas le tiers doit
respecter le délai normal à savoir 1 mois. »
Avant de passer aux effets de la tierce opposition, il convient de mettre l’accent sur
l’exercice de cette voie de recours contre les décisions de la cour de cassation, l’article 379 du
code procédure civile dispose dans son dernière alinéa que « La tierce opposition est
admissible contre les arrêts rendus par la Cour de cassation sur les recours en annulation
formés contre les décisions des autorités administrative.» C’est la seule hypothèse dont la
tierce opposition peut être admise contre une décision rendue par la cour de cassation.
Section 3 Les effets de la tierce opposition
La tierce opposition n’a pas d’effet suspensif, c'est-à-dire elle n’est pas suspensive
d’exécution, mais le juge peut ordonner le sursis à exécution.
Faut distinguer entre deux situation au niveau des effets, d’abord il y a le cas ou la tierce
opposition est bien fondée, en suit il y a le cas ou le tiers opposant succombe.
Dans la première situation le tribunal se rétracte dans la limite de ce qui est demandé par le
tiers ou bien de ce qui touche à ses intérêts. Pour les parties au litige, le jugement produit tous
ces effets et dispose en principe de la force de la chose jugée. Ça ce qu’on appel l’effet
dévolutif qui permet au tribunal de revoir toute l’affaire de nouveau et revenir au fond de
litige pour l’examiner. Mais, dans la tierce opposition le tribunal reste limité dans l’objet de
litige et n’a pas le droit de trancher une demande nouvelle.

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Dans la deuxième situation comme on a déjà précité la partie dont la tierce opposition est
rejetée est condamnée à une amende.
En fin le jugement de la tierce opposition peut faire l’objet de recours suivant les règles
générales. De sorte que s’il est rendu par défaut il peut être attaqué par voie d’opposition et
s’il émane d’un tribunal de première instance il est passible de recours en appel.. Etc.

Chapitre III : La cassation


La cour de cassation en tant que juridiction de droit qui se trouve au sommet de la
hiérarchie judiciaire marocaine, assure la stabilité et l’unité du travail jurisprudentiel ainsi que
l’unité de l’interprétation des textes législatifs.
La doctrine définit le pourvoi en cassation comme une voie de recours extraordinaire
ouverte à l’encontre des décisions rendues en dernier ressort, c’est-à-dire contre les arrêts des
cours d’appel ou les jugements insusceptibles d’appel. Il consiste à demander à la juridiction
suprême (la Cour de cassation dans l’ordre judiciaire) de censurer la non-conformité de la
décision par rapport aux règles du droit, sans se prononcer sur le fond du litige.
Pour bien encadrer cette voie, il semble mieux la traiter sur 3 volets, l’un sera consacré
aux motifs de la cassation, l’autre à la procédure et le délai légal d’interjeter pourvoi en
cassation et le dernier qui concerne les effets de cette voie et de la décision qui en résulte.
Section 1 : Les motifs de la cassation
L’article 359 du CPC nous indique clairement les cas dont le pourvoi en cassation peut être
formulé, cet art dispose que : « Les pourvois soumis à la Cour de cassation doivent être
fondés sur l'une des causes ci-après :
1° Violation de la loi interne ;

2° Violation d'une règle de procédure ayant causé préjudice à une partie ;

3° Incompétence ;

4° Excès de pouvoirs ;

5° Défaut de base légale ou défaut de motifs. »

Ces causes sont listées à titre limitatif pour unifier les motifs de la cassation et ne pas
laisser la porte ouverte devant toute personne d’interjeter cassation pour n’importe quelle
raison.
En ce qui suit, nous allons voir chacun de ces cas individuellement.
§- 1 La violation de la loi interne
Par la loi interne, on entend le droit de fond lié aux relations entre individus, quel soit ces
relations pécuniaires ou familiales, entre marocains ou entre marocains et étrangers à
condition de relever du droit privé.
La violation de la loi interne peut être traduite par plusieurs formes qu’on peut résumer en :

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 L’erreur dans l’application de la loi
 L’erreur dans l’interprétation de la loi
 Le non-respect de la loi.
Pour ce qui de l’erreur d’application, il signifie l’utilisation d’une règle non adéquate à la
situation, comme l’application d’une règle du Fiqh alors que c’est une règle législative qui
doit être appliquée.
L’erreur d’interprétation c’est le cas ou le juge a donné un sens différent au contenu de la
règle de droit, ou lorsqu’il a donné une interprétation incorrectes qui vient dans le sens
contraire de la volonté du législateur lui-même.
Concernant le non-respect de la loi, c’est le cas où le tribunal refuse l’application de la
règle adéquate, ou le cas d’application d’une règle non encore en vigueur ou le cas de refus
d’application d’une règle non encore abrogé.
§- 2 La violation d'une règle de procédure ayant causé préjudice à une partie
L’expression « règle de procédure » concerne non seulement le code de procédure civile
mais toutes les règles qui intéressent le domaine procédural, y compris celles du code de
l’immatriculation foncière, du code de commerce …etc
En plus, on remarque clairement la condition de porter préjudice à une partie, cette
dernière doit prouver le préjudice qu’elle a subi.
§- 3 L’incompétence
Il s’agit du cas ou la cour d’appel déclare son incompétence ou lorsqu’elle a tranché un
litige qui ne rentre pas dans sa compétence, les deux cas justifient le pourvoi en cassation.
L’exception d’incompétence, quel s’agit de la compétence matérielle ou territoriale, devant
la cour de cassation n’est admis que qu’il a déjà été présenté devant les juridictions de premier
et deuxième degrés. En plus, il doit être présenté avant toute exception ou moyen de défense
au fond.
Outre, le demandeur doit faire savoir le tribunal compétent sous peine d’irrecevabilité de
l’exception d’incompétence.
Et si jamais l’exception d’incompétence est accepté par la cour de cassation, le dossier de
l’affaire sera transféré au tribunal compétente de plein droit et sans frais.
§- 4 L’excès de pouvoirs
L’article 353 du CPC dispose ce qui suit « La Cour de cassation, sauf si un texte l'exclut
expressément, statue sur :
2- …
3- les recours formés contre les actes et décisions par lesquels les juges excèdent leurs
pouvoirs… »
On parle d’excès de pouvoirs lorsque le juge empiète sur le pouvoir législatif ou exécutif.
De ce fait, ce motif puise sa force du principe de la séparation des pouvoirs.

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Dans le même sens, l’art 382 du CPC dispose que « Le ministre de la justice peut prescrire
au procureur général du Roi près la Cour de cassation de déférer à cette dernière, aux fins
d'annulation, les décisions par lesquelles les juges auraient excédé leurs pouvoirs. ». Prenant
en considération, aujourd’hui, que le ministère public ne reçoit plus ses ordres de la part du
ministre de la justice, ainsi le procureur général près la cour de cassation en qualité de
supérieur hiérarchique de son organe, il peut, d’office, différer à la cour les décisions
entachées d’excès de pouvoirs.
§- 5 Le défaut de base légale ou défaut de motifs
Bien évidement la motivation en matière judiciaire est une condition sine qua none, ainsi
la motivation signifie l’indication dans le jugement ou l’arrêt prononcé les faits matériels et
juridiques qui justifient une telle ou telle décision.
L’absence de motivation ou si la motivation adoptée ne justifie pas la décision, celle-ci est
passible de cassation. Il en est de même lorsque la motivation est contradictoire aux faits
matériels.
Section 2 : Procédure et délai de pourvoi en cassation
Celui qui procède cette voie de recours doit respecter une procédure minutieusement
réglementée (§ 1) et agir dans les délais prescrits par la loi (§ 2).
§- 1 La procédure
Les formalités du pourvoi en cassation sont réglées par les articles 354 à 358 du CPC.
Alors, Le pourvoi en cassation est formé par une requête écrite signée d'un mandataire
agréé près la Cour de cassation. En l'absence de requête ou si la requête est signée par le
demandeur lui-même ou par un mandataire ne remplissant pas les conditions prévues à
l'alinéa précédent, la cour peut procéder d'office à la radiation de l'affaire sans citation de la
partie.
Pourtant, l'Etat demandeur ou défendeur est dispensé du ministère d'avocat, ses requêtes et
mémoires sont signés par le ministre intéressé ou par un fonctionnaire ayant reçu délégation à
cet effet.
La requête doit indiquer, à peine d'irrecevabilité, les noms, prénoms et domiciles réels des
parties, un exposé sommaire des faits et moyens ainsi que les conclusions. Elle doit être
accompagnée d’une copie de la décision attaquée en dernier ressort, objet du pourvoi en
cassation. A défaut, le secrétariat-greffe en requiert une de la juridiction qui l’a rendue. En
outre elle doit être assortie d’un nombre de copies équivalent au nombre des parties. Si
aucune copie n’est produite ou si le nombre de copies ne correspond pas à celui des parties, le
secrétariat-greffe demande au demandeur en pourvoi de présenter lesdites copies dans le délai
de dix jours. A l’expiration dudit délai et lorsque l’avertissement demeure sans effet, l’affaire
est fixée à l’audience par le président et la cour de cassation rend une décision
d’irrecevabilité.
Puis la requête est déposée au greffe de la juridiction qui a rendu la décision attaquée ou
dans le cas de recours contre les décisions de l'autorité administrative, au greffe de la Cour de

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cassation. La requête est également enregistrée sur un registre spécial, pour qu’elle soit
transférée, par le secrétariat-greffe de la juridiction où elle a été déposée sans frais avec les
pièces jointes, le dossier de la procédure et, le cas échéant, celui de la procédure devant la
juridiction du premier degré, au greffe de la Cour de cassation.
Le greffier délivre un récépissé aux parties qui en font la demande. En fin, l’art 357 soumis
l’acceptation de la requête à l’acquittement de la taxe judiciaire au moment du dépôt de la
requête.
§- 2 le délai
D’après le texte de l’art 358 du CPC, sauf dispositions contraires le délai pour saisir la
Cour de cassation est de trente jours à compter du jour de la notification de la décision
déférée, soit à personne, soit à domicile réel.
Il en résulte que le délai de pourvoir en cassation ne peut jamais commencer à courir dès la
date d’assistance à l’audience, celle-ci n’est pas considérée comme notification pour la CC.
Pour les arrêts de défaut, le délai ne court qu'à compter du jour où l'opposition n'est plus
recevable.
Si deux requête concernent le même arrête présentée dans le délai légal, il faut les réunis
en une seule requête, ainsi le secrétariat greffe qui les a reçus ne peut pas privilégier l’une sur
l’autre en raison de la date de dépôt.
Section 3 : Les effets de la cassation
Contrairement aux voies de recours ordinaires, le pourvoi en cassation n’entraine pas la
suspension d’exécution, or la décision attaquée produit tous ses effets. Toutefois l’article 361
du CPC constitue l’exception à ce principe, en disposant que « Les recours devant la Cour de
cassation ne sont suspensifs que dans les cas suivants :
1° En matière d’état ;

2° Quand il y a eu faux incident ;

3° En matière d'immatriculation..»

Sans oublier la possibilité pour la partie intéressée de demander devant la CC le sursis à


exécution, soit des arrêts et jugements rendus en matière administrative, soit des décisions des
autorités administratives contre lesquelles a été introduit un recours en annulation.
En ce qui concerne les effets de la décision de la cour de cassation, faut distinguer entre le
cas ou la demande de cassation est rejetée et le cas où elle est acceptée.
§- 1 Les effets du rejet de la cassation
Dans ce cas, la décision attaquée devient définitive et acquiert la force de la chose jugée,
de sorte, aucun recours ne pourra être formulé contre l’arrêt de la cour de cassation. Cet effet
se limite entre les parties et leurs représentants, et ne concerne pas les tiers par application du
principe de la relativité de la force de la chose jugée.

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En plus, La partie qui succombe est condamnée aux dépens. La cour peut également se
prononcer sur la demande éventuelle en dommages-intérêts formée devant elle par le
défendeur pour recours abusif.
§- 2 Les effets de la décision de la cassation
Bien évidement la cassation peut être totale ou partielle, ainsi la juridiction de renvoi se
trouve limitée dans la partie cassé par la cour, elle n’a en aucun cas le droit de juger la partie
non cassé dont la décision est devenue définitive. Alors, les effets de la cassation se différent
par rapport au type de cassation.
En cas de cassation totale, la décision attaquée sera dépourvue de tous ses effets, elle sera
considérée aussi inexistante, de ce fait, les parties reviennent à l’état initiale. Cet effet ne se
borne pas aux causes qui ont fait la base de la demande de cassation, pourtant, il touche toutes
les lacunes de la décision. En fin, la partie qui succombe doit restituer ce qui a reçu en vertu
de la décision cassée.
D’autre part, en cas de cassation partielle l’article 368 du CPC dispose dans son alinéa 2
que si la cour a tranché dans son arrêt un point de droit, la juridiction de renvoi est tenue de se
conformer à sa décision. Ce qui veut dire que la partie tranchée par la cour ne peut plus être
retranchée par la juridiction de renvoi.
Dans les deux cas Lorsque la cassation a été prononcée (totale ou partielle), la Cour
renvoie le procès, soit devant une autre juridiction du même degré, soit exceptionnellement
devant la juridiction qui a rendu la décision cassée. Cette juridiction doit être alors composée
de magistrats n'ayant en aucune manière ni en vertu d'aucune fonction, participé à la décision
objet de la cassation (Art 369 alinéa 1).
Il arrive parfois que la cour constate qu’il ne reste plus rien à juger, auquel cas, elle
ordonne la cassation sans renvoi.

Conclusion
Les voies de recours extraordinaires en tant que formalité procédurale, ont pour objectif
d’assurer la sécurité judiciaire ainsi que la conservation des intérêts des justiciables en leur
permettant une chance de révision ou de réajustement des décisions judiciaire qui touchent à
leur intérêts. Pour cela, le législateur a intervenu à travers les règles qu’on vient de citer tout
en obligeant l’intéressé à respecter les conditions obligatoires relatifs soit aux cas qui permet
de procéder à l’une de ses voies, soit aux délais impartis.

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