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➤ DS no1 Samedi 01 octobre 2011

« Égisthe – Je ne suis pas venu sans qu’un message m’y invite.


Le Coryphée – Nous l’avons entendu aussi. Mais entre donc (. . . ) Aucun message
ne vaut ce qu’on apprend sur place et en personne. »
 Eschyle – Les Choéphores < GF 1473, p. 47
Consignes - Chaque réponse doit être précédée de sa justification
de rédaction : ➜ Aucun raisonnement, aucun point.
- Applications numériques sans unités, aucun point.
- les résultats devront être encadrés à la règle, chaque copie numérotée,
portant votre nom et votre code copie en haut à gauche.
- La calculatrice est autorisée.

Chimie

I Structure électronique de l’atome


1) Un photon est associé à l’onde électromagnétique de longueur d’onde λ. Exprimer l’énergie
E de ce photon en fonction de λ, de la constante de Planck h et de la célérité de la lumière c.

2) h = 6, 63.10−34 J.s et c = 3.108 m.s−1 . Calculer l’énergie d’un photon associé à un rayonne-
ment infrarouge de longueur d’onde λ = 0, 1 mm.
13, 6
3) Au niveau n, l’énergie propre de l’atome d’hydrogène est E = − (eV ).
n2
À quelle série du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène appartient la raie correspondant à
la transition 3 → 2 ?

4) Calculer la longueur d’onde correspondant à cette transition.

5) Calculer l’énergie d’ionisation Ei de l’atome d’hydrogène dans l’état excité 3d.


       
A Ei = 0, 661 eV B Ei = 1, 51 eV C Ei = 13, 6 eV D Ei = −4, 53 eV

6) Rappeler (en trois phrases) les trois règles qui permettent d’établir la configuration électronique
d’un atome.
7) Donner la configuration électronique de l’atome de nickel (Ni) de numéro atomique Z = 28
dans son état fondamental.

8) Combien cette configuration possède-t-elle d’électrons célibataires ?

9) Déterminer la composition (nombres de protons, d’électrons, de neutrons) de l’ion 58 Ni2+

10) L’oxygène a pour numéro atomique Z = 8. Combien possède-t-il d’électrons de valence et


d’électrons de cœur ?
11) Parmi les quatre affirmations suivantes, lesquelles sont correctes ?
Pour un électron d’un atome polyélectronique :
 
A Il n’existe que 3 niveaux d’énergie distincts ayant même valeur de nombre quantique principal
 n = 4.
B Il existe 16 orbitales atomiques ayant même valeur de nombre quantique principal n = 4.
DSno 1 Sa 01/10/11 Optique / Tableau périodique | PTSI
 
C Il peut exister au maximum 16 électrons ayant même valeur de nombre quantique principal
 n = 4.
D Il existe 3 niveaux d’énergie distincts dégénérés ayant même valeur de nombre quantique
principal n = 4.
12) Déterminer les quadruplets de nombres quantiques des 4 électrons de l’atome de béryllium
(Z = 4) dans son état fondamental.
  1
 
1
 
1
 
1

A  1, 0, 0, 2 ; 1, 1, 0, 2 ; 2, 0, 0, 2 ; 2, 1, 0, 2 .
  1
 
1
 
1
 
1

B  1, 0, 0, 2 ; 1, 0, 0, − 2 ; 2, 0, 0, 2 ; 2, 0, 0, − 2 .
  1
 
1
 
1
 
1

C  1, 0, 0, 2 ; 1, 0, 0, − 2 ; 2, 1, 1, 2 ; 2, 1, 1, − 2 .
  1
 
1
 
1
 
1

D  1, 0, 0, 2 ; 2, 1, 0, 2 ; 2, 1, 1, 2 ; 2, 1, −1, − 2 .

13) Déterminer la(les) distribution(s) des électrons qui est(sont) possible(s) dans une configu-
ration électronique en nd6 .
   
A  ↑↓ ↑↓ ↑ ↑ . B  ↑↓ ↑↓ ↑↓ . .
   
C  ↑↑ ↑ ↑ ↑ ↑ D  ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑

On a représenté ci-dessous les 5 premières périodes de la classification périodique des éléments.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

1 H He

2 Li Be B C N O F Ne

3 Na Mg Al Si P S Cl Ar

4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr

5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe

14) Nommer tous les alcalins présents dans ce tableau. Pourquoi dit-on qu’ils appartiennent à
une même famille chimique ?

15) Lequel de ces éléments possède exactement un seul électron non apparié ?
       
A L’hélium He B Le béryllium Be C Le bore B D L’oxygène O

16) Établir la configuration électronique de l’atome de soufre S.


17) Établir la configuration électronique de l’ion formé par le soufre S.
18) Prévoir à l’aide de la classification périodique des éléments la formule chimique de l’oxyde
que forme l’élément oxygène O avec l’élément sodium Na.

19) Classer les éléments béryllium Be, oxygène O, fluor F et strontium Sr par ordre d’électronégati-
vité croissante.

20) Classer les éléments béryllium Be, oxygène O, fluor F et strontium Sr par ordre de rayon
atomique décroissant.

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PTSI | Optique / Tableau périodique Sa 01/10/11 DSno 1

Physique

II Dispersion du prisme [Banque PT 2003/2005]

On considère un prisme isocèle, réalisé dans un milieu solide transparent d’indice de réfraction
n à mesurer, d’arête P et d’angle au sommet A. Ce prisme est plongé dans l’air dont l’indice de
réfraction est assimilé à l’unité.
Un rayon du « faisceau parallèle » incident, contenu dans le plan de figure perpendiculaire à
l’arête P et passant par un point E, arrive au point I sur la face d’entrée du prisme sous l’angle
d’incidence i.
On s’intéresse, dans la suite, au cas où le rayon émergent en J existe ; S est un point situé sur
ce rayon émergent.
Tous les angles sont définis sur la figure ci-après. La convention de signe, commune à tous ces
angles, est la convention trigonométrique.
On notera que, dans le cas particulier de figure proposé ci-dessous, les valeurs des six angles
π
A, i, i′ , r, r′ et D sont toutes comprises entre 0 et rad.
2
1) Prouver que tous les rayons lumineux dessinés sur
la figure ci-contre sont contenus dans un même plan. P

2) Établissement des formules du prisme : +

A
2.a) Écrire la loi de réfraction aux points I et J D
J i'
2.b) Établir la relation entre les angles A, r et r′ i
I
r'
r
E
2.c) Écrire la relation entre D, i, i′ , r et r′ S
K
2.d) En déduire l’expression de la déviation D en fonc- air 1 n verre 1 air

tion de i, i et de A

On suppose d’abord la lumière monochromatique et l’indice du prisme égal à n.
3) Montrer que, pour que le rayon émergent existe, il est nécessaire que les deux conditions
suivantes soient satisfaites :
    
1 π 1
,a A < 2. arcsin et b ilim < i <
, avec sin ilim = n. sin A − arcsin
n 2 n

Dans toute la suite, nous considérons que ces deux conditions sont satisfaites et que par conséquent
le rayon émergent existe toujours.
4) On admet que la courbe D = D(i) passe par un minimum Dm .
En appliquant le principe du retour inverse de la lumière, montrer que, pour une valeur de D
possible donnée, il existe deux couples de solutions (i, i′ ).
En déduire l’égalité de i et de i′ (soit : i = i′ = im ) lorsque D passe par un minimum Dm
(supposé unique).
5) Déterminer la valeur im de i correspondant au minimum de déviation en fonction de Dm et
de A.
 
A + Dm
f
2
6) En déduire que l’indice n, les angles A et Dm vérifient une relation du type n =  
A
f
2
où f est une fonction que l’on précisera.
7) Trouver la valeur de l’indice d’un prisme correspondant, pour une longueur d’onde donnée,
à un minimum de déviation Dm = 37◦ 18′ , l’angle A valant 60◦ 00′ .
Quelle est l’incertitude ∆n sur ce résultat en supposant que l’on peut mesurer les angles avec
une incertitude de l’ordre de deux minutes d’angle (∆A = ∆Dm = 2′ ) ?

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DSno 1 Sa 01/10/11 Optique / Tableau périodique | PTSI
Rappel : 1◦ = 60′     
∆n ∆A Dm + A A
On admet qu’on a : = . 2.cotan + cotan
n 2 2 2
Les résultats précédents ont été obtenus en supposant le prisme éclairé de façon monochromatique.
En réalité, l’indice de réfraction du milieu varie en fonction de la longueur d’onde dans le vide
suivant une loi n(λ) à déterminer. On dit que le milieu est dispersif.
8) On éclaire le prisme avec une lampe à vapeur de mercure, pour laquelle on a mesuré Dm
pour différentes longueurs d’onde et obtenu les valeurs de n correspondantes.

λ (µm) 0, 4047 0, 4358 0, 4916 0, 5461 0, 5770


n 1, 803 1, 791 1, 774 1, 762 1, 757
2 −2
1/λ (µm ) 6, 11 5, 27 4, 14 3, 35 3, 00

Montrer que n peut se mettre sous la forme (loi de Cauchy) :

B
n=A+
λ2
avec A et B des constantes.
Pour cela, effectuer une régression linéaire et conclure.
On précisera les valeurs des constantes A et B ainsi que le carré du coefficient de régression
linéaire R2 .
9) Pour une lampe à vapeur de cadmium, on mesure un indice égal à n = 1, 777. En déduire la
longueur d’onde et donner la couleur correspondante.

III Construction avec miroirs sphériques


Échelle : on prendra 4 carreaux ←→ 10 cm

1) Miroir concave :
Soit un miroir concave de rayon de courbure 30 cm. Un objet de taille AB = +2 cm est situé à
10 cm devant le centre C (donc placé avant C lorsqu’on suit l’axe optique orienté de gauche à
droite).
1.a) Construire l’image de cet objet par réflexion.
1.b) Trouver la position SA′ et la taille A′ B ′ de l’image.

2) Miroir convexe :
Soit un miroir convexe de rayon de courbure 30 cm. Un objet de taille AB = +2 cm est situé à
40 cm devant le centre C (donc placé avant C lorsqu’on suit l’axe optique orienté de gauche à
droite).
2.a) Construire l’image de cet objet par réflexion.
2.b) Trouver la position CA′ et la taille A′ B ′ de l’image.

IV Télescope de Schmidt-Cassegrain [Banque PT 2011]

Le télescope utilisé dans les satellites SPOT comprend deux miroirs sphériques en regard, associés
de la manière suivante (Figure ci-après) :
- un miroir sphérique concave (M1 ) (plus simple et moins coûteux à fabriquer qu’un miroir
parabolique), appelé miroir primaire, de sommet S1 , de centre C1 , de foyer F1 et de rayon
R1 = C1 S1 > 0 ;
- un miroir sphérique convexe (M2 ) (pour modéliser le miroir hyperbolique), appelé miroir se-
condaire, de sommet S2 , de centre C2 , de foyer F2 et de rayon R2 = C2 S2 > 0.

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PTSI | Optique / Tableau périodique Sa 01/10/11 DSno 1
Le miroir (M1 ) comprend
une petite ouverture cen-
trée en S1 pour permettre
le passage de la lumière
après réflexion sur (M1 )
puis sur (M2 ).
Le miroir (M2 ) est de pe-
tite dimension, afin de ne
pas obstruer le passage de
la lumière tombant sur le
miroir primaire. On consi-
dérera que les miroirs sont
utilisés dans les conditions
de Gauss.
On observe à travers ce télescope un objet AB situé sur Terre à une distance h = 800 km du
miroir (M1 ).
A est située sur l’axe optique. L’objet étant très éloigné les rayons issus de B qui atteignent le
miroir (M1 ) sont quasiment parallèles et forment avec l’axe optique l’angle α.
Après réflexion sur (M1 ), ces rayons se réfléchissent sur (M2 ) et forment une image finale A2 B2
située derrière (M1 ).
1) Où se situe l’image intermédiaire A1 B1 ?
2) Déterminer la position du foyer image F ′ , de l’association des miroirs (M1 ) et (M2 ) en
exprimant D = S1 F ′ en fonction de R1 , R2 et d = S2 S1 .
3) Exprimer le grandissement transversal Gt1 du miroir (M1 ) et le grandissement transversal
Gt2 du miroir (M2 ) en fonction de R1 , d, D et h.
Montrer que le grandissement total Gt du télescope ainsi formé s’exprime comme :

R1 .(d + D)
Gt =  
R1
2h. d −
2

4) Calculer Gt pour R1 = 2, 0 m, R2 = 25 m et d = 41 cm sachant que D = 20 cm. On donnera


le résultat à deux chiffres significatifs près.
L’image finale est-elle droite ou renversée ?
5) Quelle serait la distance focale fL′ d’une unique lentille mince qui donnerait une image de
même taille ?
6) Conclure en donnant le ou les avantages du montage Cassegrain par rapport au système
constitué d’une seule lentille convergente.

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Code copie :
NOM, prénom :

V Construction avec lentilles minces


1) Tracer les faisceaux lumineux qui, issus des points B, émergent des lentilles :

B
B

F O F' O F'
(∆) F (∆)

2) Un faisceau lumineux émis par un point B très éloigné arrive sur la lentille (L1 ).
- Construire l’image B1 de B par la lentille (L1 ) ;
- Tracer la sute du faisceau lumineux entre les deux lentilles ;
- Construire l’image B2 de B1 par la lentille (L2 ) ;
- Tracer le faisceau qui émerge de la lentille (L2 ).

(L1) (L2)

F1 O1 F2 F'1
O2 F'2 (∆)

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