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1
La chimie nucléaire
Bases élémentaires
Prof. Georg Süss-Fink
Dr Frédéric Chérioux
Institut de Chimie
Université de Neuchâtel
Module 12
Chimie nucléaire
Sommaire
12.1 Nature et stabilité du noyau atomique
12.2 La radioactivité
12.3 Vitesse des désintégrations nucléaires
12.4 Réactions nucléaires artificielles
12.5 Applications bio-médicales

Eruption solaire suite aux fusions nucléaires ayant lieu à la surface du soleil (les astres sont des immenses
réacteurs nucléaires dans lesquels les éléments chimiques prennent naissance).

La chimie nucléaire concerne les réactions des noyaux atomiques, ainsi elles impliquent
des
transformations d’éléments chimiques.

Au cours de ce chapitre, vous allez découvrir les réactions nucléaires naturelles, qui sont à
l’origine de la radioactivité, et les réactions nucléaires artificielles qui sont utilisées en tant
que source d’énergie (réacteurs nucléaires, bombes atomiques) et pour les applications bio-
médicales (radiothérapie, imagerie médicale).

2
12.1 Nature et stabilité du noyau atomique
12.1.1 Introduction

Toutes les réactions chimiques interviennent au niveau de la couche électronique


des atomes. Elles ne touchent jamais aux noyaux atomiques qui retiennent leur identité au
cours d’une réaction chimique.

Cependant, les noya ux atomiques sont aussi susceptibles à des mutations. Dans ces
cas- là, on traite desréactions nucléaires et l’on parle de lachimie nucléaire . Les réactions
nucléaires impliquent des transformations d’éléments et réalisent ainsi l’un des rêves
séculaires des alchimistes.

En revanche, il ne faut pas oublier que, malgré son nom trompeur, la chimie nucléaire
n’est pas une branche spécialisée de la chimie. En effet, les réactions nucléaires dépassent le
cadre de la chimie, non seulement parce que les énergies mises en jeu par les réactions
nucléaires (103 à 1010 kJ) sont d’un autre ordre de grandeur que celles des réactions
chimiques (1 à 103 kJ), mais aussi parce que les lois fondamentales de la chimie
(conservation de la masse, conservation de l’énergie) ne sont pas en vigueur en chimie
nucléaire : en chimie nucléaire, les éléments ne retiennent pas leur identité, et l’équivalence
de la matière et de l’énergie selon l’équation établie par A. Einstein (E =

mc 2), permet la transformation de la matière en énergie.


12.1.2 Stabilité nucléaire
Les noyaux atomiques, quelque soit l’élément considéré, sont constitués de protons (notés
p)
et de neutrons (notés n). Ces deux particules fondamentales, que l’on englobe sous le
terme
nucléons, ont presque la même masse (p : 1,00727 uma ; n : 1,00866 uma) mais seuls les
protons

sont porteurs d’une charge électrique (+1e). Le nombre de protons indique le numéro
atomique (noté Z) de l’élément correspondant, tandis que le nombre de masse (noté A) est
égal à la somme des protons et de neutrons.
3
Structure nucléaire
Constitution du noyau
E
AZ:
Z protons
A – Z neutrons
A nucléons
Cohésion des nucléons : assurée par les forces nucléaires
(attractives, intenses, indépendantes des charges et de faible portée).

La cohésion des nucléons dans les noyaux atomiques est assurée par les forces
nucléaires (interaction forte) qui sont attractives, intenses, indépendantes de la charge
électrique et de faible portée. Au sein du noyau atomique, les forces nucléaires (attractives)
l’emportent sur les forces coulombiennes (répulsives) qui existent entre les protons, tant que
le nombre de protons n’est pas trop grand. Sous ces conditions, les noyaux atomiques
peuvent être stables, à condition qu’ils contiennent un nombre adéquat de neutrons pour
"diluer" la forte concentration de charges positives issue des protons. A partir de 84 protons,
le noyau atomique, quelque soit le nombre de neutrons, devient instable et se dégrade par
désintégration radioactive. Ainsi, le bismuth (Z = 83) est

l’élément le plus lourd dont au moins un isotope (Bi


209
83
) est encore stable.

La stabilité nucléaire dépend du numéro atomique (Z) et du nombre de masse (A). La figure
montre que les noyaux des atomes légers renferment pratiquement autant de neutrons que
de protons (ces noyaux se trouvent sur la droite A = 2 · Z). Au-dessus de Z = 20 (Ca), les
noyaux atomiques nécessitent un nombre plus grand de neutrons pour se stabiliser à cause
de la forte concentration de charges positives issue des protons. La courbe sur laquelle se
situent les nucléides dans le diagramme A/Z s’appelle bande de stabilité.

Les noyaux atomiques dont le rapport A/Z ne correspond pas à la bande de stabilité
subissent une désintégration radioactive.
4
12.1.3 Applications : Prévisions du type de désintégration

Les noyaux atomiques qui sont constitués d’un nombre pair de protonse t d’un
nombre impair de neutrons sont plus stables que les autres. En revanche, les noyaux
atomiques qui possèdent un nombre de protons impaire t un nombre de neutrons impair sont
les moins stables.

En comparant la stabilité de différents nucléïdes, on a trouvé des nombres magiques (2,


8, 20, 50, 82) qui représentent les nombres des deux sortes de nucléons des noyaux les plus
stables. Ainsi, on connaît 10 isotopes stables de l’élément 50 (étain, Sn : 50 protons) mais
seulement 2 isotopes stables pour l’élément 51 (antimoine, Sb : 51 protons).

La particuleα (noyaux d’hélium,He


42
) est elle-même une particule très stable, puisqu’elle
est "deux fois magique", étant constituée de 2 protons et de 2 neutrons.

Les noyaux atomiques stables se situent dans le diagramme N/Z dans une bande qui
s’appelle "bande de stabilité". Les isotopes instables qui se situent au-dessus de cette
bande de stabilité sont riches en neutrons et ont, par conséquent, tendance à émettre un
rayonnementβ, car

c’est le résultat de la transformation d’un neutron en proton (n


1
0
p
11+ e
01
−).Ainsi le nucléïde
sodium-25 est un émetteurβ :
Mg
+
e
Na
25
11
25
12
0
-1

(émissionβ)

module 12 chimie nucléaire


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merci beaucoup
01 / 31 / 2010
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