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Evaporateur à minicanaux pour la climatisation automobile

fonctionnant au CO2

Etude du transfert de chaleur et de masse

Fadil AYAD
Riad BENELMIR

1
Plan de la présentation

Objectifs

Utilisation du CO2 en tant que frigorigène

Etude et Modélisation du transfert thermique lors de la vaporisation du CO2 dans les


tubes à mini-canaux

Développement d’un modèle de simulation globale de l’évaporateur

Conclusion et perspectives

2
Utilisation du CO2 dans les systèmes frigorifiques

3
CO2 en tant que frigorigène

Renaissance du CO2 en tant que frigorigène


Evolution de l’utilisation des frigorigènes dans la climatisation automobile

Protocole de Montréal Prohibition de gaz attaquant la couche CFC-12


d’ozone (ODP > 0 )
100 ans
Arrivé du HFC-134a dont l’ODP est nul mais GWP = 1300 !! 1 kg de R-134a 1300 kg de CO2

Protocole de Kyoto Réduction des émissions à effet de serre Le HFC-134a doit être
prohibé
L’UE prévoit son remplacement dans le secteur automobile à l’horizon 2008 par un fluide ayant un
GWP < 150
Pourquoi le secteur automobile est le premier concerné ?
En raison des inétanchéités de tels systèmes :
Compresseur de type ouvert, fuites suite à un
accident de la route,.. etc
Quel est le fluide de remplacement ?
Le Dioxyde de Carbone

 Faible GWP, ODP nul


 Fluide naturel, Ininflammable et
Pourquoi ? non toxique
Vieux réfrigérant
 Travaux du Pr. Lorentzen (1990)

4
CO2 en tant que frigorigène

Quelle est la conséquence d’avoir une faible température critique ?


Cycle frigorifique utilisant le CO2 comme frigorigène unique avec
Air ambiant comme Puits de chaleur
120
Tcritique
110

100

90
Pression (Bar)

80 31 °C
70
Tcondensation
60
Tair < 31 °C

50

40
Tévap = 0 °C
30

20
100 150 200 250 300 350 400 450 500 550
Enthalpie (kJ/kg)
Obligation de passer à un cycle transcritique
(originalité des cycles frigorifiques utilisant le CO2)
Toutefois, il est possible de réaliser un cycle subcritique avec le CO2 et de l’air comme puits de chaleur
mais il doit être associé avec un autre fluide actif pour former un cycle en cascade subcritique
Tel que CO2 fluide bas et ammoniac fluide haut 5
CO2 en tant que frigorigène

Cycle frigorifique transcritique du CO2

Supercritique
Tc

Liquide Pc
Sous refroidi

Vapeur
surchauffée

Diphasique

Qu’est-ce qu’un fluide supercritique ? En 1ère approximation Un gaz super-dense


6
CO2 en tant que frigorigène

Performances thermodynamique du CO2 en tant que frigorigène


Etude théorique
Étude réalisée par Domblides et al. (2002)
Cycle frigorifique +10/45 °C – ni surchauffe – ni sous-refroidissement
Frigorigène R22 R134a R404A R410A R407C Propane NH3 CO2

COPf,th 6,62 6,582 5,796 6,116 6,28 6,454 6,959 2,94

Qv (kJ/m3) 4389 2846 4260 6275 4095 3629 5169 13967

Le COP froid du CO2 est faible Nécessité d’employer un échangeur supplémentaire, appelé
échangeur interne

Cycle thermopompe +10/70 °C pas de surchauffe et avec un sous-refroidissement de 35 K


Frigorigène R22 R134a R404A R410A R407C Propane NH3 CO2

COPc,th 5,40 5,60 5,24 5,18 5,06 5,49 5,59 5,525

Qv (kJ/m3) 4239 3127 4838 6938 4268 3985 5399 17982

Bonnes Performances du CO2 en cycle thermopompe, comparables à celles du R-22


7
CO2 en tant que frigorigène

Cycle avec échangeur interne

Mode climatisation (été)


Cycle avec échangeur interne Hrjnak (2003)
140

100°C

40

15°C

Mode pompe à chaleur (hiver)

L’échangeur interne assure la surchauffe


21 Tair(hiver)
Et le sous refroidissement du CO2

8
CO2 en tant que frigorigène

Particularité du cycle transcritique


Gas-cooler domaine supercritique Température et pression sont indépendantes

Existence d’une pression optimale


donnant un COP maximal

(bar) (bar)
9
CO2 en tant que frigorigène

Variations des propriétés thermophysiques du CO2 en fonction de la température et de la pression

Changt. phase

10
CO2 en tant que frigorigène
Comparaison des propriétés thermophysiques du CO2 avec celles des autres réfrigérants

Frigorigènes CO2 (R-744) CFC-12 HCFC-22 HFC-134a


ODP 0 1 0,05 0
GWP (100 ans) 1 7100 1500 1300
Substance naturelle ? Oui Non Non Non
Prix relatif (R-12) 0,1 1 1 3à5
Temp, Critique (°C) 30,98 112 96,02 101
Pression critique (bar) 73,77 41,14 49,76 40,59
Température sat, 0 (°C) 10 (°C) 0 (°C) 10 (°C) 0 (°C) 10(°C) 10 (°C) 10(°C)

Pression Sat, (bar) 34,85 45,02 3,08 4,22 4,97 6,8 2,93 4,15
Pression réd, Psat/Pc 0,47 0,61 0,07 0,1 0,1 0,14 0,07 0,1
Tension Sup, (mN/m) 4,54 2,75 11,77 10,45 11,7 10,22 11,56 10,14
Rho vap, Sat (kg,m-3) 97,65 135,2 18,04 24,43 21,22 28,82 14,42 20,22
Rho liq, Sat (kg,m-3) 927,4 861,1 1397 1364 1281 1246,7 1295 1261
Rap, densité liq,/vap, 9,498 6,371 77,41 55,83 60,58 43,31 89,79 62,39
Visc, dyn, vap, mPa,s 14,78 16,1 11,7 12,18 11,4 11,82 10,7 11
Visc, Dyn, liq , mPa,s 99,4 82,55 248 231,2 216 193,71 266,5 234,8
Cp, Vapeur (J/kg,K) 1864 2557 648 677 739 785 897,2 945,4
Cp, liquide (J/kg,K) 2542 2997 917 931 1169 1200 1341 1370,4
Chaleur latente kJ/kg 230,9 197,1 151,5 146,4 205 196,7 198,6 190,8
11
CO2 en tant que frigorigène

Pourquoi le CO2, utilisé en réfrigération, présente des propriétés thermophysiques singulières ?


Serait-ce intrinsèque au fluide ou à cause de la proximité du point critique ?
Comparaison des propriétés thermophysiques du CO2 et du R-134a
pour une pression réduite identique

Pression Temp. Pression Masse Masse Chaleur Visc. Visc. Tension


Fluides réduite sat. sat. vol. liq. vol. vap. latente liq. Vap. superf.
(°C) (bar) (kg/m3) (kg/m3) (kJ/kg) (Pa.s) (Pa.s) (N/m)

R-134a 0,54 71,4 21,84 987,5 120,3 122 10-4 1,4. 10-5 0,0024
(Tr = 0,92)

CO2 0,54 5 39,7 896 114,6 215 9,1 10-5 1,5. 10-5 0,0036
(Tr = 0,91)

D’après le tableau, les propriétés thermophysiques du CO2 et du R-134a


sont de même ordre de grandeur pour une pression réduite identique

En effet, les propriétés thermophysiques atypiques du CO2 sont dues à la faible


pression réduite lors de son utilisation dans les cycles frigorifiques

Par contre, la chaleur latente du CO2 reste toujours plus élevée que celle du R-134a
!
Raison : Propriété intrinsèque au CO2, la courbe de saturation est plus évasée

12
Echangeurs à mini-canaux

Pression de service élevée du CO2 : Les composants des systèmes de climatisation actuelle,
notamment les échangeurs thermiques, sont inadaptés

Utilisation de tubes d’échangeur à mini-canaux (meilleure résistance mécanique)

Vue éclatée d’un évaporateur CO2 à mini-canaux Coupe d’un gas-cooler à mini-canaux
Hrjnak (2005) Pettersen (2002)
13
Echangeurs à mini-canaux

Tubes à mini-canaux vs. Tubes ronds

Autres avantages des échangeurs à mini-canaux par rapport aux échangeurs à tubes ronds :

 Augmentation de la surface d’échange côté réfrigérant;

 Amélioration du coefficient de transfert thermique côté réfrigérant;

 Augmentation de la surface ailetée par la réduction de la surface frontale du tube;

 Diminution de la perte de charge côté air (la forme plate du tube mini-canaux est plus
aérodynamique);

 Amélioration des coefficients de transfert côté air;

 Charge de fluide réduite au moins dans les canaux.


Vortex

HTC : Coefficient de transfert thermique


Côté air
Ecoulement d’air autour d’un tube rond
Hrjnak (2005) 14
Echangeurs à mini-canaux

Existe-t-il une classification des canaux suivant leur diamètre hydraulique ?


Il n’existe aucune convention à ce jour

Néanmoins, Kandlikar propose une classification des canaux en fonction de leur diamètre hydraulique:

 Dh > 3 mm Domaine des canaux conventionnels;

 0.2 mm < Dh < 3 mm : Domaine des mini-canaux;

 Dh < 0.2 mm Domaine des micro-canaux.

Evaporateur CO2 Dh ~ 0.8 mm

Coupe droite d’un tube à mini-canaux d’un évaporateur CO2


15
Etude de la vaporisation du CO2 dans les tubes de faible diamètre

16
Rappels sur la vaporisation des liquides

Configurations d’écoulement et régimes thermiques

Evolution du coefficient de transfert en fonction du titre


massique de vapeur et correspondance avec les
configurations de l’écoulement diphasique

Titre massique de vapeur

17
Rappels sur la vaporisation des liquides

Modèles prédictifs du coefficient d’échange thermique

Ebullition nucléée qnb dépendant de ΔTsat, densité de flux, tension superficielle


et de la pression réduite
Vaporisation
Evaporation convective (interface liquide/vapeur qcv dépendant des paramètres
locaux de l’écoulement (G, répartition des phases)

Classification des modèles


 Modèle de superposition : h = hnb + hcv (modèle de Chen (1966), Gungor & Winterton (1986),..etc)
 Modèle d’intensification : h = Ψ hcv modèle de Shah (1976)
n
 Modèle asymptotique d’ordre n : hh1/n 
= hhnbn +hh
nb
n
cv (modèle de Liu & Winterton (1991) et Steiner &
cv
Taborek (1992))
 dry hv   2   dry  hwet
 Modèle basé sur les configurations d’écoulement htp 
2
Modèle de Kattan, Thome et Favrat (1998)

18
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Principales études expérimentales des coefficients de transfert thermiques de la


vaporisation du CO2

Auteurs Dh (mm) G (kg/m²s) q (kW/m²) Tsat (°C)

Bredesen et al. (1997) 7 200 - 400 3-9 -25 à +5

Yoon et al. (2004) 7,53 200 - 530 10 -20 -4 et +20

Sun & Groll (2000) 4,57 500 - 1670 10 - 50 -2 à +10

Yun et al. (2003) 6,0 170 - 320 10 - 20 5, 10

Yun et al. (2004) 2,0 et 0,98 500 - 3570 7 - 48 5, 10


Tube
Hihara & Tanaka (2000) 1,0 360 - 1440 9 - 36 15
mini-canal
Pettersen et al. (2000) 0,79 200 - 600 5 -20 0 à 25
Tubes Yun et al. (2005) 1,08 à 1,54 200 - 400 10 -20 0.5 et 10
Mini-canaux
Zhao et al. (2000) - 250 - 700 8 - 25 -

Toutes études ont porté sur la vaporisation du CO2 dans les tubes horizontaux; or les tubes
des évaporateurs sont verticaux.
19
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Confrontation des coefficients de transfert thermiques du CO2 avec ceux du R-134a

Tube à (7) mini-canaux rectangulaires Dh = 1.14 mm Tube conventionnel circulaire D = 6.0 mm

Assèchement
précoce

Les coefficients de transfert du CO2 sont en Les coefficients de transfert du CO2 sont en
moyenne 53 % supérieur à ceux du R-134a moyenne 47 % supérieur à ceux du R-134a

20
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Coefficients d’échange expérimentaux obtenus par Yun et al. (2000)

Conditions de l’expérimentation

Chauffage direct par effet joule


Mesure locales de htp et de x

Tube à mini-canaux rectangulaires


CO2
D = 1,14-1,54 mm
Tev = 5 °C

21
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Coefficients d’échange expérimentaux obtenus par Hihara & Tanaka (2000)

Conditions de l’expérimentation
 Chauffage direct par effet joule : Densité de flux thermique imposée
Mesure de htp et de x locaux

Mini-canal circulaire
CO2
D = 1mm
Tev = 15 °C

assèchement
précoce
assèchement
précoce

22
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Coefficients d’échange expérimentaux obtenus par Pettersen (2000)

Conditions de l’expérimentation

 Tube minicanaux de section circulaire, D = 0.8 mm


 Chauffage indirect
 Mesure moyennes de htp et de x
Tube à mini-canaux circulaires
CO2
D = 0,8 mm
Tev = 10 °C

23
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Est-ce que les modèles prédictifs du coefficient de transfert thermique diphasique


habituellement utilisés pour les tubes conventionnels sont valables pour le CO2 ?

20000

18000

16000

14000

12000

Corrélations Ecart moyen 10000


(%)
8000
Chen 466 % h chen
6000
h mesuré Tsat = 15 °C
Shah 106 % G = 720 kg/m²s
4000 Liu & Winterton
Shah
Q = 18 kW/m²
Kandlikar 294 % 2000
Kandlikar
Liu & Winterton 440 % 0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Données expérimentales de Hihara & Tanaka (2000)
Err.   ABS  hexp  hcal   100 / hexp 
1 n
n 1
Il est clair que la réponse est NON
24
Coefficients de transfert thermique expérimentaux issus de la littérature

Est-ce que les modèles prédictifs du coefficient de transfert thermique diphasique


développées pour les tubes de faibles diamètres sont valables pour le CO2 ?

18000

16000

14000

12000
Corrélations Ecart moyen
10000 (%)

8000 Lazarek et 339 %


Tran (96) Black (1982)
6000 h mesuré
Tran et al. 340 %
Lazarek & Black (82)
4000 Oh (98)
(1996)
Oh et al. (1998) 160 %
2000

0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0

Données expérimentales de Hihara & Tanaka (2000)

Il est clair que la réponse est encore NON


25
Caractéristiques de la vaporisation du CO2

Vitesse superficielle de vapeur critique (jvcr)


à partir de laquelle l’écoulement annulaire est amorcé

Utsino & Kaminaga (1998) Collier & Thomé (1994) Fluides jvcr (m/s)
 
1/2
μ l jvcr  ρv 
  = N μ0.8 jvcr  1.5 104 l R-22 1.0
σ  ρl  v mv R-134a 1.28
ml
Nm  CO2 0.1
avec :   
  l 

 g   l   v  

Carte d’écoulement
4 expérimentale
R-134a
du CO2
CO2
3,5 Pettersen (2000)
Écoulement annulaite pour le R13Aa
3

2,5
jvcr (m/s)

1,5
Écoulement annulaite pour le CO2

0,5

0
-15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35
Température (°C)

L’apparition de l’écoulement annulaire est précoce dans le cas du CO2 26


Caractéristiques de la vaporisation du CO2

L’assèchement (Dryout)

L’assèchement est plus précoce dans le cas du CO2 pour les raisons suivantes :

 L’écoulement annulaire apparaît beaucoup plus tôt (à de faibles titres ) pour le


CO2 comparé aux autres réfrigérants;

 L’entraînement de gouttelettes liquide dans le cœur de l’écoulement gazeux est


beaucoup plus important dans le cas du CO2;

 Lorsque l’entraînement/dépôt est déséquilibré, l’écoulement annulaire tend à


ne plus être soutenu

27
Caractéristiques de la vaporisation du CO2

Régimes thermiques de la vaporisation du CO2

Calcul de la densité de flux minimum « qonb » nécessaire au déclenchement de la nucléation

2 Tsat hl
Collier & Thome (1994) qonb 
Onset Nucleate Boiling rcr  g Lv

Le déclenchement de la nucléation du CO2 nécessite une faible densité de flux


et/ou une petite surchauffe

Ce qui explique les valeurs élevées des coefficients de transfert du CO2


28
Modélisation du transfert de chaleur du CO2

Modélisation du transfert thermique

Pré-
assèchement
°C
kg/m²s

Post
assèchement

xcr
Titre massique de vapeur
Données expérimentales de Pettersen (2002)

L’assèchement créé une discontinuité dans l’évolution du coefficient de transfert en créant


deux régions distinctes :

Région pré-assèchement & Région post-assèchement


29
Corrélation du coefficient d’échange en pré-assèchement

Deux cas possible :


(1) ébullition nucléée prédominante
(2) ébullition mixte (effets conjugués ébullition nucléée/évaporation convective)

(1) ébullition nucléée prédominante

Corrélations valables : Corrélation de Cooper (1984) ou corrélation de Gorenflo (1993).


La relation de Cooper est la plus précise.

hnb  55 pr0.12   log10  pr  


0.55
Relation de Cooper M 0.5q0.67
20000

18000

16000

14000
h (W/m²K)

12000

10000 T = 15 °C
Données expérimentales de Hihara & Tanaka (2000)
8000 q = 18 kW/m²
G = 720 kg/m²s
6000

4000 h calculé
h mesuré
2000

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
titre massique de vapeur
30
Corrélation du coefficient d’échange en pré-assèchement

(2) ébullition mixte (effets conjugués ébullition nucléée/évaporation convective)


1/ 3
  S hnb   hcv3 
3
Modèle préconisé : modèle de type asymptotique d’ordre 3 hwet
 

Modèle asymptotique ayant obtenu les meilleurs résultats est celui de Thomé & El hajal (2003)

 4G 1  x  
0.69

0.4
 Cpl ml  l hnb calculé par Cooper
hcv  0.0133    
 1    m
 l   l  

18000 Facteur de suppression de l’ébullition


Nucléée :
16000

1  x 
1/ 2
14000
S
12000 0.121Rel0.225
h (W/m²K)

10000 T = 15 °C Épaisseur du film liquide :


q = 9 kW/m²
8000
G = 720 kg/m²s  D 1   

6000
2  2   dry 
4000

2000

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
x
Données expérimentales de Hihara & Tanaka (2000) 31
Modélisation du transfert de chaleur du CO2

Modèles prédictifs du titre critique (où a lieu l’assèchement)

 Règle de similitudes d’Ahmad (1973) : permet de


transposer des résultats obtenus avec de la vapeur eau, en
tube lisse vertical, aux autres fluides et inversement;

 Modèles phénoménologiques de l’assèchement


résolvant les équations régissant l’écoulement diphasique
annulaire avec entraînement, redéposition et évaporation.

32
Modélisation du transfert de chaleur

Existence d’une corrélation prédictive du xcr établie pour un écoulement de vapeur d’eau
Dans un tube de section circulaire lisse et vertical
-5
Corrélation de Kon’Kov (1965) xcr = 19.398(q/1000)-0.125 G -0.333 (1000D)-0.07 e -0.00255p×10

Peut-on l’utiliser pour le CO2 ? Oui à condition de respecter des critères de similitude

La règle de similitude de AHMAD (1973)


Expressions du paramètre Ψ
Conditions Critères de similitudes Domaine de
opératoires validité
1ère expression
-1 5
 μl 
2 3
GD  μl2 
Psat ( l ) ρl ρl l ψ=    
g ρg
=
ρg 7( )  980 μl   Dρl   μg 
fluide_A fluide_B g
Nombre de Weber-Reynolds
Vitesse massique
ψ =ψ 5 < Ψ < 100
fluid_A fluid_B

2ème expression
Titre massique de xcr = xcr -0.4 < xcr < 0.9
fluid_A fluid_B 2 3 18
vapeur critique
GD  γ μl   μl 
ψ=     ρ /ρg 
μl  ρl D 
f
 μg  γ=
Densité de flux qcr qcr Pas de limite p
(q/Gh =
Gh fg)A = (q/Gh
Gh fg)A
fg fluid_A fg fluid_B
sat

Nombre de Barnett

géométrie Reste inchangée

33
Modélisation du transfert de chaleur

Comment adapter ce modèle pour les écoulement horizontaux ?

Ecoulement horizontal Influence asymétrique de la gravité Stratification

Présence de 2 titres critiques Xcr,up

Pour tenir compte de la stratification

Nombre de Froude modifié Film Écoulement Gouttelettes Xcr,low


liquide de vapeur de liquide
xcr G
ρg θ angle que fait l’axe du tube
Fr =
gD(ρl - ρg )cosθ par rapport à la verticale

16
L’écart entre les 2 xcr Δxcr = xcr,low - xcr,up =
(2 + Fr)2
Δxcr Δxcr
xcr,up = xcr - & xcr,low = xcr +
2 2

L’assèchement est complet à xcr,low


34
Modélisation du transfert de chaleur

Validation du modèle prédictif du titre critique

35
Modélisation du transfert de chaleur

Modèle phénoménologique de l’assèchement


Calcul de l’épaisseur du film liquide en fonction du titre massique de vapeur

z La vitesse u du film liquide


u
  D/2 - δ  
2
du τi  D/2 - δ  1  dP   D/2 - y
=   +  + ρ g
l     - 1
dy μl + ερl  D/2 - y  2  dz   μl + ερl   D/2 - y  

Ay=0: u=0
du τi
Ay=δ : =
dy μl + ερl
δ
D
Conservation de la masse :   G  1 - x  1 - E  = ρl  u dy
y
4 0
0.316
  2 
Le taux d’entraînement E = 5.75 × 10 -5  Glf - Glfo   Dρ2l 
Gx   σρv  
δ  2  Dρ  
0.316
kd C e
= 5.75 × 10 -5  G  1 - x  1 - E  - Glfo   2l  
Gx   σρv  
r0
Existence d’une épaisseur critique pour laquelle l’assèchement est amorcé
Ce modèle calcul l’épaisseur du film liquide δ en fonction du x Lorsque δ(x) ≤ δcr x = xcr

Ce modèle n’est pas utilisable dans un modèle de simulation globale de l’évaporateur


36
Modélisation du transfert de chaleur

Prédiction du coefficient de transfert diphasique en post-assèchement

Modes de transfert de chaleur en écoulement à brume (mist flow), Carey (1992)

 Transfert de chaleur par convection de la paroi du tube vers la vapeur,


 Transfert de chaleur par convection de la vapeur vers les gouttelettes, q
 Evaporation des gouttelettes qui heurtent la paroi en mouillant sa surface,
 Evaporation des gouttelettes s’approchant de la paroi mais sans la mouiller,
 Transfert radiatif de la paroi vers les gouttelettes,
 Transfert radiatif de la paroi vers la vapeur.
Gouttelettes de
Liquide à Tsat
Dans ce cas, le titre thermodynamique xe ne reflète plus la réalité
Il est nécessaire de calculer le titre réel, noté xa Vapeur à
Tv > Tsat

 Equilibre thermodynamique : Tv = Tsat & xe = xa => le transfert thermique est maximal entre la vapeur
et les gouttelettes liquides.
 Etat de non équilibre total : Tv > Tsat & xe > xa => Pas de transfert thermique entre la vapeur et les
gouttelettes, et entre la paroi et les gouttelettes. Ainsi, la vapeur absorbe toute la chaleur, et sa température
augmente linéairement à densité de flux imposé constante.

37
38
gouttelettes

Transfert de masse

convection
Paroi

vapeur Vapeur surchauffée


Modélisation du transfert de chaleur

Prédiction du coefficient de transfert diphasique en post-assèchement

Corrélations ne tenant pas compte du déséquilibre thermique


0.8
 GD   ρv    Cpv μv 
0.4

Dougall & Rohsenow (1963) h = 0.023    x +  1 - x     


μ
 v, f   ρl    λv 
0.989
hD  GD   ρv 
Groeneveld (1973) Nuv =
λv
= 0.00109   x +   
1 - x Prv,1.41
p Y
-1.15

 μv  ρl  

Corrélations tenant compte du déséquilibre thermique


x Lv h - hl,sat
Nécessité de calculer le titre réel x A = h -Eh xE = Mais hv n’est pas connu
v l,sat Lv

Groeneveld & Delorme (1976)


Le titre xa est calculé par un modèle analytique et le coefficient de transfert thermique est calculé par :
0.8774
 
GD   ρv
hD
=
qD
λv, f (Tp -Tv )λv, f
= 0.008348   x +
 μv, f   a ρl
 1 - xa   Prv,0.6112
f
  

Modèle de Shah & Siddiqui (2000)


Modèle utilisant une méthode graphique pour le calcul de xa et des corrélations habituellement utilisées
en monophasique pour le calcul du coefficient de transfert thermique
40
Modélisation du transfert de chaleur

Prédiction du coefficient de transfert diphasique en post-assèchement


Modèle de Shah & Siddiqui (2000) proposé par Pettersen (2002)

Calcul de xa

xE  xA
Calcul de hv,a hv , A  hv ,sat  Lv
xA
hv ,a  hv , sat
Calcul de Tv,a Tv ,a  Tsat 
Cpv

Nu  0.0083Re0.8774 Prv0.6112
,a
Pour Re < 104
Coefficient de transfert convectif entre Calcul de h
la paroi et la vapeur
Nu  0.023Re0.8 Prv0.4,a Pour Re ≥ 104

q  h Tp - Tv ,a  Calcul de Tp Re 
GDxA
mv

Calcul de htp (coefficient diphasique)

q
htp 
Tp  Tv,a 
41
Modélisation du transfert de chaleur

Prédiction du titre massique de vapeur réel xA

xE = xA Pour Fr ≥ 100
Fr = 100
1.0
xE,INT : intersection entre
Fr = 60 Eq.1 & xA = xE
xA,INT
0.8 xE,INT xE,TAN Pour Fr < 100
xcr Fr = 10
xA,INT = xE,INT = 0.19Frl0.16
xA 0.6
xE,INT

 
0.4 2 3 0.064
Eq. 1 : x A = A1 + A2 xE + A3 xE + A4 xE Frl
xE,INT
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0
xE
Tant que xE < xcr
x A,TAN - xcr x -x
xE = xA xA = xE + E,TAN A,TAN xcr
xE,TAN xE,TAN - xcr

 
x A = xcr +  xE - xcr  A2 + 2A3 + 3A4 xE2 Frl0.064

42
Modélisation du transfert de chaleur

Développement d’un modèle prédictif du coefficient de transfert thermique du CO2 en ébullition

Paramètres d’entrée : D, q , G, x, Tsat ou Psat

Estimation du titre critique : règle similitude Ahmad + corrélation de Kon’Kov


Si G < 1000 kg/m²s : Le nombre de We-Re est utilisé pour le calcul du Paramètre Ψ
Sinon c’est le nombre de Barnett qui est utilisé

Si x < xcr
Région pré-assèchement
Si Bo < 0,0001
Ebullition nucléée + Evaporation convective
Calcul du htp à l’aide de la corrélation de Thomé & El Hajal (2002)
Sinon
Ebullition nucléée pure
Calcul du htp par la relation de Cooper (1984)

Si x > xcr
Région post-assèchement
Calcul du htp par le modèle de Shah & Siddiqui (2000)

Paramètres de sortie : htp, Tv, Tp


43
Validation expérimentale : Confrontation des coefficients de transferts calculés
avec ceux mesurés par Hihara & Tanaka (2000)

18 16
16 14
14
12
12 Err. = 25 % 10
10
8 8
6 6
Tsat = 15 °C
4 4 Tsat = 15 °C Err. = 25 %
G = 720 kg/m²s
2
Q = 9 kW/m² 2
G = 360 kg/m²s
0 Q = 9 kW/m²
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

20
Err.   ABS  hexp  hcal   100 / hexp 
18
1 n
16 n 1
14
12
10
8
6 Tsat = 15 °C Err. = 22 %
4 G = 360 kg/m²s
2 Q = 18 kW/m²
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
44
Validation expérimentale : Confrontation des coefficients de transferts calculés
avec ceux mesurés par Hihara & Tanaka (2000)
20 25
18
Tsat = 15 °C
G = 720 kg/m²s Tsat = 15 °C
16 20 G = 1440 kg/m²s
14
Q = 18 kW/m²
Q = 36 kW/m²
12 15
10
8 10
6 Err. = 17 %
4 5 Err. = 30 %
2
0 0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

20
Err.   ABS  hexp  hcal   100 / hexp 
18 Tsat = 15 °C
1 n
16 G = 1440 kg/m²s n 1
14 Q = 18 kW/m²
12
10
8
6
4 Err. = 20 %
2
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
45
Impact des conditions opératoires sur le coefficient d’échange

Impact de la densité de flux thermique

Etude de Hihara
& Tanaka (2000)

Etude de Hihara
& Tanaka (2000)

Pettersen (2000)

Conclusions

 Faible influence du flux thermique sur l’assèchement

 Forte influence positive de la densité de flux thermique sur le


Coefficient d’échange en région pré-assèchement (en raison de la
prédominance de l’ébullition nucléée)

46
Impact des conditions opératoires sur le coefficient d’échange

Impact de la vitesse massique

Étude de Yun et al. (2005)


Conclusions

 L’assèchement est précoce à mesure que G augmente

 Souvent l’augmentation de G n’améliore pas le


coefficient de transfert (en raison de la prédominance de
l’ébullition nucléée)
Etude de Hihara
& Tanaka (2000)

47
Impact des conditions opératoires sur le coefficient d’échange

Tube à mini-canaux circulaires


Impact de la température de saturation
CO2
D = 0,8 mm Tube à mini-canaux rectangulaires
Tev = 10 °C h(local) CO2
D = 1,14-1,54 mm
h(global) Tev = 5 °C

Étude de Yun et al. (2005)

Etude de Pettersen (2002)

La température de saturation augmente Tension superficielle diminue

Augmentation des sites de nucléation Assèchement précoce


Augmentation du coefficient d’échange en pré-assèchement
48
L’étude bibliographique a permis de constater que toutes les études sur la vaporisation du CO2 ont été
menées pour des écoulement horizontaux, or les tubes des évaporateurs sont verticaux

Une étude expérimentale sur l’extraction du coefficient d’échange local pour les écoulements
verticaux est nécessaire

Proposition d’un banc de test pour tube à mini-canaux isolé

49
Conclusions sur la vaporisation du CO2

 En raison de ses propriétés thermophysiques, la vaporisation du CO 2 est dominée par l’ébullition nucléée
(hnb > hcv) et ceci est valable que l’écoulement se fasse dans des tubes de diamètres conventionnels ou dans
des tubes à mini-canaux.

 Pour certaines conditions opératoires, l’assèchement apparaît à des titres de vapeur modérés, et il devient
de plus en plus précoce à mesure que le flux massique et la température de saturation augmentent.

 L’écoulement intermittent et annulaire sont les configurations d’écoulement dominantes. La transition


intermittent et annulaire apparaît de plus en plus tôt à mesure que la vitesse massique augmente.

 Le coefficient de transfert thermique de la vaporisation du CO2 peut être prédit avec une assez bonne
précision en utilisant à la fois des modèles de l’ébullition nucléée, de l’ébullition mixte (modèle asymptotique),
de l’assèchement et de l’échange thermique en post-assèchement.

 La perte de pression est prédite avec une bonne précision avec des corrélations issues de la littérature,

 La modélisation du transfert thermique de la vaporisation du CO 2 est loin d’être achevée. De plus amples
études doivent être menés en vue de mieux modéliser l’écoulement diphasique avec entraînement et déposition
sous forte pression de saturation.

 Ce qui nécessite de mener une étude expérimentale d’autant plus qu’il n’existe pas d’études menées sur
les écoulements verticaux.
50
Développement d’un modèle de simulation globale d’évaporateur

51
Développement d’un modèle de simulation Evaporateur

Discrétisation de l’évaporateur

Tr,e(n), Xe(n)
hypothèses

 Un module est constitué d’un élément du tube avec la


partie de la surface ailettée qui lui est associée;

 Chaque module est considéré comme un échangeur


Ta,e(n), Wa,s(n) indépendant;

 Le surface externe des modules est complètement sèche


ou complètement mouillée;

Air  Les coefficients de transfert thermique du réfrigérant et


de l’air de chaque module sont uniformes;

Ta,e(n), Wa,e(n)  Le réfrigérant à l’intérieur du distributeur et du collecteur,


considérés adiabatiques, est parfaitement mixé.

Tr,s(n), Xs(n)

52
Développement d’un modèle de simulation Evaporateur

Configuration de l’évaporateur à simuler


AIR

1ère Rangée

2ème Rangée

Diphasique
sortie
CO2
Surchauffée
Vue de dessus de l’échangeur

entrée
CO2
Seconde Rangée Première Rangée
53
Développement d’un modèle de simulation Evaporateur

Algorithme du modèle de simulation de l’échangeur

Données d’entrée : Pref, X, mref , Tair, φair, mair Calcul de la temp. Paroi int.
et géométrie et configuration de l’échangeur

Non Tp,int,cal – Tp,int,ini = ε


Initialisation de Tp
Oui
Calcul du coefficient de transfert thermique côté CO2
Si 0 < X < 1 diphasique sinon monophasique Si régime Non
humide
Calcul de la Qref du module
Oui
Tp,e < Trosée ? Calcul de la temp. Paroi ext. Calcul de l’humidité absolue de sortie
hum Km Aext m - sat Tw    mair ,sec e - s 
Oui Calcul de la temp. Air sortie
Analyse en régime humide

Non Calcul des autres données de sortie


Analyse en régime sec
Calcul des propriétés physiques
Calcul du coefficient convectif côté air des fluides à la temp. moyenne

Recommencer les calculs jusqu’à


Calcul de UA, NUT, E Pref – QNUT = ε
Pair – QNUT = ε
Calcul de QNUT
54
Analyse du transfert thermique et de masse entre l’air humide et la surface externe
de l’évaporateur

55
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse du transfert thermique et de masse entre l’air humide et la surface externe de l’évaporateur

Deux cas possibles pour deux analyses distinctes

Si Température de la surface externe de l’échangeur > température de rosée de l’air humide

Pas de condensation de vapeur d’eau

Surface externe de l’échangeur est sèche

Analyse en régime sec

Si Température de la surface externe de l’échangeur < Température de rosée de l’air humide

Condensation d’une partie de la vapeur d’eau

Surface externe de l’échangeur est mouillée

Analyse en régime humide


56
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime sec

q  hsen ,sec Af (Tair  Tfm )  hsen ,sec At (Tair  Tt ,ex )


Convection externe
Tair  Tfm
 f ,sec 
Tair  Tt ,ex
A
q  hsen,sec Aext sec Tair  Tt ,ex 
sec  1  (1  f ,sec ) f
Aext
Aext  Af  At ,ex -1
 1 Yt 1 
Le coefficient de transfert global U s’écrit UAext =  + + 
 ref t,in
h A λ A
t m η h A
sec sen,sec ext 

Les températures de sortie des deux fluides sont inconnues Méthode de NUT

Cair = mair,secCpair,hum Si Cair  Cref alors Cmin  Cair


Si Cair  Cref alors Cmin  Cref
Cref = mref Cpref Si le réfrigérant est monophasique

UAext
NUT  E  f ( NUT , Cr , configuration)
Cmin

Cr  Cmin / Cmax
57
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime sec

Quelles les Corrélations prédictives du coefficient convectif côté Air hsen,sec ?

Il existe plusieurs corrélations valables en conditions sèches de type j = f(ReAIR, géométrie ailettes)
Telles que celle de : Achaichia & Cowell (1988), Davenport (1983), Sunden & Svantesson (1992)…etc.

La corrélation la plus générale et la plus utilisée est celle de Chang & Wang (1997)

0.27  F   0.14  
 0.29
T 
 0.23
 L 
0.68
T 
 0.28
 
 0.05
L           p   
j  Re  0.49    p H d l f
Lp  90   L  L  L  L  L   L 
   p   p  p    p  
       p     p 

h
Avec j
Gmax Cp air

58
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide


Tair
entrée air humide sortie
Tair,e  Tair,s
iair,e iair,s
 ,e  ,s
 air ,sec
m  air ,sec
m
couche limite
Tw sat ( Tw ) thermique
Film de condensat
Plaque froide Ap Tp

Bilan massique
 air ,sec,e  m
m  air ,sec,s  m
 air ,sec,e,e  m
m  w +m
 air ,sec
 air ,sec,s,s   w m
m  air ,sec(,e  ,s )

Bilan thermique
 air ,seciair ,e  m
m  w iw  q  m
 air ,seciair ,s
 w iw
m négligeable
qm
 air ,sec ( iair ,e  iair ,s )  m
 w iw
qm
 air ,sec ( iair ,e  iair ,s )

Puissance totale cédée


par l'air (q)
 puissance sensible (qsen)

puissance latente (qlv)


écart de températures

écart d'humidité absolue

59
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide

Le transfert de chaleur entre l'air et la paroi froide se fait par


convection entre l'air et le film de condensat et par conduction
à travers le film vers la paroi. Pour caractériser ces transferts on définit :

hsen ,hum
Km
qsen  hsen,hum Aw ( Tair  Tw )
qLv  K m A w   sat (Tw )L v 
q  hsen,hum Aw ( Tair  Tw )  K m Aw   sat ( Tw )Lv

hsen ,hum d d :diffusivité thermique de la vapeur d’eau


Le   ( )2 / 3 D : coefficient de diffusion massique
K m Cpair D
Hypothèse de Lewis Le  1
hsen ,hum
q Aw Cpair ( Tair  Tw )  Lv    sat ( Tw )
Cpair


Cpair  Cpair ,s  Cp v
hsen ,hum
iair  Cpair ,sT   ( Lv  CpvT ) q Aw iair  isat ( Tw )
Cpair
cette équation représente le transfert de chaleur total entre
l'air et la surface du film de condensat
60
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide


Conduction à travers le film de condensat
w Aw
q ( Tw  T p )
w
A l'interface Air - condensat on considère que l'air est saturé. Dans un intervalle de
température étroit on peut approximer l'enthalpie de saturation par une relation linéaire

isat  aw  bwTw  i 
bw   sat 
  T T T w

w Aw
 A
q  w w i sat ( Tw )  ( aw  bwT p ) q
bw w
isat ( Tw )  isat ( Tp )
bw w

l'élimination de isat(Tw) entre l'équation de convection et de conduction permet d'exprimer


la puissance totale échangée entre l'air humide et la paroi froide par la relation suivante:

q
htot ,hum
bw

Aw iair  i sat ( T p ) 
1
htot ,hum 
Cpair 
 w
bw hsen ,hum  w
61
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide


Cas d’une batterie Ailetée

Convection externe
1
htot ,hum 
q
htot ,hum
At ,ex iair  isat ( Tt ,ex ) 
htot ,hum

A f iair  isat ( T f ,m )  Cpair w



bw b
iairw  isat ( T f ,m ) bw hsen ,hum  w
 f ,hum 
iair  isat ( Tt ,ex )
Af q  htot ,humhum Aext iair  isat ( Tt ,ex )
 hum  1  ( 1   f ,hum )
Aext
Aext  Af  At ,ex

Conduction
t At
A
q  t t Tt ,ex  Tt ,in  q isat ( Tt ,ex )  isat ( Tt ,in )
t bt  t

Convection interne

q = href At,in Tt,in - Tref  A  i (T ) - isat (Tref )


href
q=
br t,in sat t,in

62
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide


Les pentes enthalpiques ont pour expressions :

 i sat (Tair,e ) - i sat (Tw )


 i sat (Tp,ex ) - isat (Tp,in )
br =
 i sat (Tp,in ) - isat (Tref )
T - Tref 
b=
bw =
T air,e - Tw 
t
T p,ex - Tp,in  p,in

q=
i - isat (Tref )
air

br bδ bw
+ t t +
href Ap,in λt At ηhum htot,hum Aext

on définit un pseudo-coefficient de transfert global U ' par rapport à l'enthalpie intégrant


températures sèches et humides tels que
1
 br b bw 
U A  
'
 t t  

h A
 eau t ,in  A
t t  h A
hum tot ,hum ext 

q = U ' Aext  iair - isat (Tref )


Méthode de NUT
U A
Cmin = mair,sec NUT =

Cmin
E  f ( NUT , Cr, configuration)

m × Cpref
= ref b =
 i sat (Tref,s ) - isat (Tref,e )
Cr = Cmin
 /Cmax

T - Tref 
Cref
br
r
p,in
63
Transfert thermique et de masse côté air

Analyse en régime humide


Corrélations prédictives du coefficient convectif hsen,hum

Il n’existe pas de corrélation générales Nécessité de passer par la voie expérimentale

Etablir expérimentalement une corrélation de type hair,hum = f(Re)

Principe de l’expérimentation
Utiliser l’évaporateur comme refroidisseur d’air avec comme fluide interne de l’eau glycolée

Fixer les conditions d’entrée de l’eau glycolée et mesurer h pour un nombre de Reynolds donné

Grille d ’homogénéisation
Etranglement pour mesure de débit
thermocouples
batterie
Sortie fluide 1 Entrée du fluide 1

Fluide 2

Banc d’essai

64
Transfert thermique et de masse côté air
Méthodes d ’identification

METHODE DE KAYS et LONDON (1984)


Extraction de hair
Coté Eau : Débit et température d’entrée fixés
Côté Air : Température d’entrée fixée
Calcul l’efficacité de l’échangeur Calcul de NUT Calcul de UA
(à partir des mesures expérimentales)

1 1 1 Résistance inconnue
  Rcond 
UA ( f h A) air (h A)eau
Résistances connues
1 1 1
  Rcond 
( f h A) air UA ( h A) eau
heau Calculé avec une corrélation de la littérature

hair et f Sont interdépendants Une Itération est nécessaire

Pour chaque débit d’air (donc Re air) on mesure le h Obtention d’une corrélation hair = f ( Re)

Dans un premier temps une loi d’échange en condition sèche a été d’abord établie pour valider à la
fois la Méthode d’extraction du coefficient d’échange et le banc expérimental 65
Transfert thermique et de masse côté air

Identification expérimentale de h côté air

Premiers essais menés au LEMTA

AIR

Emplacement
échangeur
Refroidisseur
Ventilateur
d’eau
variable

Commande Thermorégulateur
ventilateur

66
Transfert thermique et de masse côté air

Identification expérimentale de h côté air


Problème de maldistribution de l’air à l’entrée de l’échangeur

Echangeur

PT100

PT100

Flexible d’amenée
d’eau glycolée
Flexible de retour
d’eau glycolée

Tuyau d’évacuation des


condensats vers la balance

Vue de l’échangeur à l’intérieur de la veine de mesure 67


Transfert thermique et de masse côté air

Identification expérimentale de h côté air


Résolution du problème de maldistribution de l’air à l’entrée de l’échangeur
Remplacement de la veine d’air par un conduit en bois épousant parfaitement
les dimensions de l’échangeur

Echangeur

AIR

Banc d’essai après modifications


68
69
Le CO2 possède une production frigorifique volumique très élevée comparée aux autres frigorigènes
Ceci permet la conception de systèmes plus compacts.

R-134a

CO2

70

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