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Héloïse Jassaud
BDNH2
EDNH Marseille
6 Janvier 2020
Table des matières
Introduction ............................................................................................. 3
Conclusion .............................................................................................. 9
Bibliographie/Sitographie ...................................................................... 11
Annexes ................................................................................................ 11
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Introduction
Pour répondre à cela nous aborderons dans un premier temps le passage d’une
alimentation équilibrée à un trouble du comportement alimentaire puis dans une
seconde partie nous traiterons de l’impact de l’anorexie sur la mère mais également
sur l’enfant.
3
I D’une alimentation équilibrée aux troubles du comportement
alimentaire
La femme enceinte voit ses besoins nutritionnels augmenter au fur et à mesure des
trimestres. De manière générale une femme au premier trimestre de grossesse doit
avoir un apport énergétique journalier de 2170 Kcal pour ensuite atteindre les 2600
Kcal au troisième trimestre. Ses besoins sont croissants et indispensable pour la
formation de nouveaux tissus tels que le placenta et les organes de l’enfant à naître.
Selon le programme national de nutrition et de santé une femme gestante doit avoir
un apport de protéines de 12 à 20 % à partir du 3 ème trimestre pour maintenir un bilan
azoté équilibré, maintenir la masse maigre et pour la croissance fœtale. Concernant
les lipides1 et les glucides2, ceux-ci restent inchangés par rapport à la femme normale.
Ils ont un rôle primordial dans la synthèse hormonale ainsi que dans l’apport en
vitamines liposolubles3. Les glucides représentent la source énergétique primaire
possédant un rôle structural, apport en glucose pour le fœtus qui n’a pas de réserves
glucidiques et également un rôle d’épargne protidique.
Les fibres sont également à ne pas négliger. Bien qu’elles n’aient pas une grande
valeur énergétique4 elles contribuent à la satiété, au maintien d’un bon transit digestif
et augmentent l’immunité.
1 35 à 40% de l’AET
2 40 à 55% de l’AET
3 Vitamines A, D, E, K
4 2kcal/100g
4
cours de la grossesse est nécessaire pour la formation du tube neural et la formation
de globules rouges.
L’anorexie chez la femme enceinte n’est pas très répandue car il faut savoir qu’en
règle générale une femme anorexique ne peut pas avoir d’enfant, l’anorexie entraînant
une infertilité. En effet une masse pondérale insuffisante dérègle le cycle menstruel et
5 IMC<18
5
conduit à l’aménorrhée6 et seulement 30% des femmes reprenant un poids normal
retrouveront une fertilité.
6 Absence de règles
7 Schema du mécanisme de l’anorexie
8 Annexe 1
6
II Conséquences de la mummyrexie
Une anorexie durant la grossesse a des conséquences néfastes sur la mère, à savoir
des risques de santé majeurs comme : une anémie dûe à un manque d’apport en fer
par l’alimentation mais également par épuisement de ce fer par le fœtus. Le risque
d’ostéoporose9 est augmenté et il peut y avoir également : une pré-éclampsie10, des
maux de têtes, une diminution de la température corporelle, une hyperemesis11, des
déficits immunitaires et donc une facilité à contracter des maladies. Concernant
l’accouchement, une insuffisance pondérale augmente le risque de fausse couche et
dans le cas où la grossesse va à son terme, le risque d’accoucher par césarienne est
augmenté.
Maintenant que nous avons vu les conséquences sur la mère, il est important de se
concentrer sur l’impact d’une anorexie sur l’enfant à naître.
7
2.2. L’impact sur l’enfant
Une carence vraie d’apport lors de la gestation impacte directement sur la croissance
du fœtus. En effet nous avons vu les rôles de chaque macro et micronutriments
apportés par l’alimentation. Un défaut d’apport entraîne : des développements de
cerveau insuffisant par manque d’apport en protéines, des retards de croissance par
manque de glucose, des carences vitaminiques. L’une des plus graves est la carence
en vitamines B9 qui conduit à des malformations cérébrales et nerveuses. Un manque
d’eau peut également causer des troubles du développement au niveau des poumons,
du visage et des membres cela étant dû à un trop faible volume de liquide amniotique.
Le risque de décollement placentaire augmente et devient grave s’il apparait au
troisième trimestre conduisant aux fausses couches.
12The pregorexia- anorexia during the pregnancy, Amanda Mandera & Al, journal of education, health&
sport 2019
8
Conclusion
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Conclusion en Anglais
Pregnancy brings about many changes both in appearance and internally from a
metabolic point of view. All of these changes take place to allow the foetus to grow.
Faced with this, some predisposed women develop anorexia during their pregnancy in
order to limit the impact of their pregnancy, it even becomes a phobia and refuse to
put on weight, to see their belly get rounder, to take on hips or chest.
This restrictive behaviour called "mummyrexia" has become a major societal problem
as more and more influential women are posting pictures of themselves pregnant on
social networks, exposing a body that is only slightly larger than before their pregnancy,
once again reinforcing the cult of thinness and the social pressure exerted on women.
However, this behaviour is not insignificant since it impacts not only the health of the
pregnant mother but especially the foetus. The risk of underweight, malformed or
miscarried babies is high and the consequences are also felt postpartum with an
increased risk of depression and attachment disorders.
10
Bibliographie/Sitographie
• Siega- Riz AM, gestational weight gain of woman eating disorders in the
Norwegian pregnancy, the international journal of eating disorder 2011
• Morisset ASRP & Al, pregnancy body mass index as a significant predictor total
gestational weight gain and birth weight, can J diet pract res 2017
• https://www.mangerbouger.fr/
• https://www.cairn.info/
• http://www.ojs.ukw.edu.pl/
• https://www.erudit.org/
• https://www.anorexie-et-boulimie.fr/
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Annexes
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