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PHY529

NIVELLEMENT
GRAVIMETRIE
GEOMAGNETISME

Ce cours de nivellement, de gravimétrie et de magnétisme a pour objectif de balayer


l’ensemble des méthodes et techniques à la détermination des coordonnées, des mesures de
gravimétrie (pesanteur) et de susceptibilité magnétique des roches dans l’environnement très
proche voisin de la Terre. Bien entendu, ces connaissances peuvent être extrapolées pour
l’étude des systèmes au-delà de la Terre (Astrophysique)
La détermination des coordonnées et des diverses caractéristiques des points de l’espace
occupe une place importante dans la plupart des études à buts expérimentaux. Ces
déterminations permettent l’étude des aspects géographiques des interactions entre les
différents paramètres ou indicateurs relevés.

I. Nivellement :
Le cours sur le nivellement examinera les méthodes et techniques à la disposition de la
science et des bureaux d’études permettant l’acquisition tout azimut des informations à la fois
géométriques et thématiques sur des objets tridimensionnels, composants essentiels de nos
paysages urbains et naturels. Il s’agit de former des topographes chevronnés dotés d’une
culture technique de base, capables d’assurer un dialogue interprofessionnel et la mise en
œuvre des protocoles de mesure simples.
1. Une carte ou un plan :
La question que doit se poser un géophysicien est de savoir quelle est l’information que l’on
souhaite obtenir sur le terrain. Ceci nous permet de définir le plus petit objet qui devrait être
visible sur la carte ou sur le plan conditionnant alors l’échelle sur la carte ou le plan. Pour ce
faire, nous devons obtenir les relations suivantes entre les échelles classiques de
documentation et les types de détails représentés :

 Pour les plans de maison : E 1⁄


50
 Pour les plans de corps de rue : E 1⁄200 à 1⁄500
 Pour les plans de lotissement et des sols : E 1⁄ à 1⁄2000
1000
Ces échelles sont basées sur le fait que (principe) le plus petit détail aisément discernable ainsi
que la précision du report manuel ne peuvent être inférieurs au 10e (1/10) de mm.
L’échelle 1/mb d’un document est souvent qualifiée de deux façons différentes et
contradictoires : l’une qualifie le coefficient mb et l’autre le rapport d’échelle.

1
2. Rappels mathématiques :
i. Théorème d’Al Kashi : également connu sous le nom de théorème de
Pythagore généralisé parce qu’en effet le théorème de Pythagore est un cas particulier.

b ɣ a

α β
A B
c

Ce théorème est à la base de la triangulation :

𝑐⃗= 𝑏⃗⃗+𝑎⃗ donc 𝑐2=𝑏2+𝑎2+2𝑏⃗⃗𝑎⃗


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
=𝑏2+𝑎2+2𝑎𝑏 cos(𝑎, 𝑏⃗⃗)
= 𝑏2+𝑎2+2𝑎𝑏 cos(𝜋 − ɣ)
𝑐 2= 𝑏2+𝑎2-2𝑎𝑏 cos ɣ

D’où 𝑐 = √𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏 cos 𝛾


𝑎2 +𝑏2 −𝑐 2
𝛾 = cos−1 ( )
2𝑎𝑏

Ces deux dernières formules sont instables méritement dans le cas des triangles en épingle
(triangle pour lequel c est petit devant a et b ou lorsque ɣ es petit devant 1.)
ii. Loi des sinus :
En trigonométrie, la loi des sinus est une loi de proportionnalité entre les longueurs des côtés
d’un triangle et les sinus des angles respectivement opposés. En effet, pour un triangle
quelconque ABC tel que dénoté sur la figure ci-après, on a :
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
= = = 2𝑆 =2𝑅
sin 𝛼 sin 𝛽 sin 𝛾

2
C

ɣ
b a

R
O

α β

A B
c

En géométrie euclidienne, la formule de HERON D’Alexandrie permet de calculer l’aire d’un


triangle quelconque en reconnaissant les longueurs des trois côtés du triangle. En effet, soit A
cette aire :
1
A=√𝑠(𝑠 − 𝑎)(𝑠 − 𝑏)(𝑠 − 𝑐) où s= 2(a+b+c)

iii. Notions géodésiques de base:


Nous rappellerons ici les grandes notions de géodésie sur les systèmes, les surfaces de
référence, les grandes familles de projection cartographique.
Quelques définitions :
La géodésie : est une science de base nécessaire aux topographes (opérateurs de topographie).
Le mot géodésie est la science qui étudie les formes de la Terre. Elle regroupe par excellence
les techniques de planimétrie, d’altimétrie, bref de nivellement généralement condensées
sur une carte.
La carte : elle même relève d‘un ensemble d’opérations scientifiques, artistiques et
techniques appelées cartographie.

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3. Formes et dimensions de la Terre :

i. Le système géodésique :
Un système géodésique ou datum géodésique est un repère affine possédant les
caractéristiquessuivantes :
 Le point O est proche du centre de masse de la Terre.
 L’axe (Oz) est proche de l’axe de rotation terrestre.
 Le plan Oxz est proche du pan méridien origine.
ii. Le réseau géodésique :
Un réseau géodésique est un ensemble de points de la croûte terrestre dont les coordonnées
sont définies, estimées par rapport à un système géodésique. On distingue :

 Les réseaux planimétriques


 Les réseaux de nivellement
 Les réseaux tridimensionnels géocentriques
La combinaison des réseaux géodésiques et des systèmes géodésiques constitue ce qu’on
appelle les paramètres géodésiques.
iii. Le géoïde :
En apparence, la Terre a une forme sphérique mais en réalité, elle est légèrement déformée
par la force centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles (valeur de
l’accélération centrifuge 𝐹⃗ =m𝑎⃗.
La Terre n’est donc pas un corps parfaitement rigide. En effet, la force centrifuge crée une
déformation relativement faible que l’on appelle tassement de l’ordre de 11 km au niveau
des pôles par rapport à un rayon moyen de 6367 km renflement de 11 kmau niveau de
l’équateur. Elle a donc l’aspect d‘un ellipsoïde de rotation dont le petit axe est l’axe de
rotation. Toutefois, la Terre est une surface en équilibre.
Tassement
Petit axe

Grand Axe
Renflement

La surface du niveau moyen des mers et des océans au repos n’a pourtant pas une forme
régulière et ne coïncide pas avec un ellipsoïde de révolution. Elle n’est pas régulière mais
ondulée présentant alors des creux et des bosses.
Exemple : au niveau des volcans, la surface des mers se bombe et se creuse au niveau des
fosses océaniques.

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Cependant, la surface d’un fluide en équilibre est en tout point normal aux forces de
pesanteur. On parle alors d’équipotentielle de champ de pesanteur. La Terre non rigide peut
être considérée comme un fluide. Ainsi, la direction des forces de pesanteur varie d’un
endroit à un autre en raison de la répartition hétérogène de la matière le composant. Sa
surface n’est donc pas régulière.

Le géoïde correspond donc au niveau des mers prolongé sous les continents et se traduit par
une surface gauche à laquelle on ne saurait appliquer les formules mathématiques de
transformation. Il est la surface de référence pour la détermination des altitudes c’est-à-dire
qu’en chacun de ses points, il correspond au niveau zéro.
Toutefois, en pratique, la référence en altitude dépend du repère fondamental et du système
d’altitude. Il est important de savoir que lorsque le maçon cale la bulle de son niveau ou
utilise le fil à plomb, il matérialise un plan tangent au géoïde. On obtient ainsi partout
l’orientation verticale physique d’un lieu. Aucune autre référence n’offre de telles facilités.
iv. Ellipsoïde de révolution :

a= 6378249.20m
a
b= 6356515.00 m

5
Ce qui fait que l’aplatissement est :

𝑎−𝑏 1
f= =293.4660213
𝑎

L’excentricité e est :
𝑎2 −𝑏 2 1/2
e=( ) = (0.006803487646)1/2
𝑎2

Cet ellipsoïde de référence est actuellement utilisé comme surface de projection pour
l’établissementde cartes. C’est lui qui définit alors les méridiens ou longitude et les
parallèles ou encore latitude. Vous comprenez donc que les latitudes et les longitudes sont
définies par rapport à cet ellipsoïde. On l’appelle alors ellipsoïde de Clarke (1880). Il en
existe bien d’autres : ellipsoïde de Hayford (1909), ellipsoïde de GRS (1980), IAGRS
(1980).
v. Systèmes de coordonnées :
O est proche du centre de masse de la Terre (quelques dizaines de m) ; l’axe (Oz) est proche
de l’axe de rotation de la Terre ; le plan Oxz est proche du plan méridien origine.
 Système géographique :
Dans le système géographique, l’axe de rotation de la Terre est l’axe des pôles (PP’). Le
cercle perpendiculaire à l’axe des pôles est l’équateur. La demi-ellipse méridienne passant par
les pôles et par un point A est la méridienne de A.

Un point sur l’ellipsoïde est ainsi repéré par sa longitude et sa latitude. La hauteur ellipsoïdale
h est sur la même verticale que A. Ainsi, on associera une troisième coordonnée
correspondant à la hauteur au-dessus de l’ellipsoïde notée h mesurée suivant la normale ⃗⃗⃗⃗⃗𝒏𝒂
Définition : l’altitude est la dénivellation entre le point M sur la Terre vraie et son projeté
vertical sur l’ellipsoïde.
φ et λ s’exprime en degrés ou en gradients ; h en m ou en km. De ce point de vue, la
latitude d’un point est l’angle que fait la verticale passant par ce point avec le plan équatorial.

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Le plan de l’équateur est quant à lui celui qui coupe la Terre en deux parties et qui est
perpendiculaire à l’axe des pôles. La latitude s’exprime en degrés et va de 0° pour un point à
l’équilibre à 90° pour les pôles.
La longitude quant à elle est l’angle entre le méridien du lieu et le méridien de Greenwich.
Elle varie de 0° à 180°. Elle est souvent suivie par O(W) ou E(E).
On appelle azimut d’un point dans l’espace l’angle entre la direction du Nord et la direction
de ce point dans l’espace.

θ Azimut

θ=angle d’élévation

4. Courbure sur une surface :

Toutes les tangentes (Mt) et (Mt’) aux courbes tracées au point M sur une surface (Σ) sont
dans un même pan plan appelé plan tangent au point M à (Σ).

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La parallèle au point M au plan tangent est appelée normale (n) à la surface. La courbure
Γ étant l’inverse du rayon(Γ=1/R)
Un plan contenant la normale 𝑛⃗⃗ coupe la surface (Σ) selon une courbe plane appelée
section normale.

Quand le plan normal (P) pivote autour de la normale⃗⃗⃗⃗, 𝑛 la courbe de la section varie entre
deux valeurs extrêmes ɣ et ɣ’. Ces deux valeurs correspondent à deux sections normales
perpendiculaires SI ET SI’ appelées sections normales principales. La courbure totale de
la surface en M sera : le produit ΓΓ’. C’est une grandeur adimensionnée.
Les sections principales normales en M sont donc :
- L’ellipse méridienne qui est la trace de l’ellipsoïde de révolution autour de l’axe des
pôles. Sur le plan de cet axe, son rayon de courbure noté CM ou ρtandis que la section
normale perpendiculaire de rayon de courbure noté υ est caractérisé par la grande
normale JM parfois notée 𝑁 ⃗⃗ lorsque J est l’intersection de la normale et du petit axe.

JM=a

La courbure totale sera :


Γ= (υ.ρ)-1

Si le point M est sur l’équateur, la section normale à l’ellipse méridienne est l’équateur et le
rayon de courbure est JM=a.
Si le point M est aux pôles, la section perpendiculaire à l’ellipse méridienne est aussi une
ellipse méridienne et dans ce cas ρ=υ.
𝑎2 −𝑏2 𝑎(1−𝑒 2 )
En définissant l’excentricité e par :𝑒 2 = on obtient que ρ= et ω=(1 − 𝑒 2 sin2φ)
𝑎2 𝜔3

8
𝑎
υ=𝜔 (e2=6,803487646.10-3) qui correspond au paramètre de l’ellipsoïde de Clarke.

Ainsi, on retrouve pour un angle φ


φ= 0 gon à l’équateur, on aura a= 6378,25 km qui est le rayon correspondant au cercle de
𝑎
l’équateur et le point J correspond au point O. ρ=𝜔

𝑎2
φ= 100 gon aux pôles, J et C sont confondues et ρ=υ=𝑏2 =6400,06 km, rayon de courbure des
ellipses méridiennes aux pôles. (90°=100 gon=100 grad).
5. Représentation plane d’un ellipsoïde :
Tous les systèmes de projection de la surface d’un ellipsoïde sur un plan déforment les
longueurs.
La représentation plane d’un ellipsoïde n’est qu’une correspondance ponctuelle entre un point
d l’ellipsoïde M (λ, φ) et m (x, y) (point du plan).
Les figures tracées sur l’ellipsoïde seront donc déformées quelque soit la représentation à
adopter.

Soit un arc de courbe sur l’ellipsoïde auquel correspond un arc de courbe sur le plan. On
appelle modulelinéaire mla quantité définie par :
̂ 𝑑𝑠
𝑖𝑗
m=𝐼𝐽 =
̂ 𝑑𝑆
Il varie avec la position de I et la direction de j ; on l’appelle également module de réduction
à la projection et traduit le rapport de la longueur de l’image sur un plan de projection d’une
courbe à la longueur de la courbe sur l’ellipsoïde.

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En effet, en un point I, l’élément d’arc IJ de longueur dS a pour image 𝑖𝑗
̂ de longueur
mdS=ds. Lorsque J décrit le cerclede centre I de rayon dS, j décrit autour de i une ellipsoïde
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ds= mdS. L’image du cercle de rayon dS=1 est une ellipsoïde de demi-axes a et
de rayon 𝑣⃗𝑑𝑠
b et appelées indicatrices de Tissot.

Le coefficient d’altération linéaire sera défini par :

𝒅𝒔 − 𝒅𝑺
𝒌= =𝒎−𝟏
𝒅𝑺
Et l’altération angulaire est la différence entre les arcs élémentaires correspondants
̂
(𝒊𝒋, ̂
𝒊𝒌) − (𝑰𝑱, 𝑰𝑲)
On vient de voir que toutes les représentations déforment les distances. L’indicatrice de
Tissot représente localement les variations de mesure. Elle change de dimension en tout point.
Il est toutefois possible de calculer des correspondances. Si les angles entre courbes
correspondantes sont égaux, on dit que la représentation est conforme. m est uniquement
fonction du point I et indépendant de la direction IJ. Dans ce cas, l’indicatrice de Tissot est un
cercle.
En général, on utilise deux représentations :
- Le système de projection conique
- Le système de projection cylindrique
i. Le système de projection conique :
Ici, l’ellipsoïde est projeté sur le cône tangent à une parallèle dont seule la région proche de
celui-ci est correctement représentée

ii. Le système de projection cylindrique :

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Pour le système cylindrique, l’ellipsoïde est projeté sur un cylindre circonscrit le long de
l’équateur ou d’un méridien. Le développement du cylindre permet de ne représenter
correctement que les seules régions voisines du méridien de tangence.

Nivellement indirect :
Il est interessant d’étudier en détail cette technique puisque c’est le moyen de mesure utilisé
par les stations totales et au Cameroun on compte le nombre de stations totales. Il est donc
appelé à se généraliser même s’il reste moins précis sur ls dénivelées que le nivellement
direct.
Principe : le nivellement indirect permet de determiner le dénivellement ΔH entre la station
totale T d’un théodolite et un point P visé. Ceci par la mesure de la distance inclinée suivant
lal ligne de visée i et de l’angle zénithal noté V.

ht= hauteur des tourions ou stations totales.


ΔHTP=ht+ DicosV –hV
ΔHTP=DisinV

La pente DP=√∆𝐻 2 + 𝐷ℎ2


ΔHTP=dénivelée de T vers P
hV= hauteur du voyant ou hauteur visée du point cherché
Nivellement géodésique :

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Ce type de nivellement permet la détermination de la dénivelée entre un point de la station et
d’un point P visé à partir de la connaissance des coordonnées gravimétriques et de la mesure
de l’angle verticale V.
La distance horizontale ΔH est déduite des coordonnées de T et P comme suit :
Dr= ((ET–EP) 2+(NT-NP) 2)1/2
Do=Dr-Cr=Dr/ (1+Kr)=Dr (1-Kr)
𝒉𝒕
Δht= Do (1+𝑹 )
𝑵

Δht : distance horizontale entre T et P réduite à la station T.


hT=hauteur du point de la station au-dessus de l’ellipsoïde
RN sera pris sure l’ellipsoïde de Clarke
La dénivelée instrumentale Δhi sera égale à
∆ℎ𝑇
Δhi=𝑡𝑎𝑛𝑉 = 𝐷ℎ𝑇 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑉 et la dénivelée cherchée de T vers P sera égale à

ΔHTP=ht +Dht cotan V –Hv

Nivellement avec un théodolite optico-mécanique :


Sur de très courtes portées (Δh=100m), on peut effacer un nivellement avec un théodolite
optico-mécano, une chaîne ou une mire notamment pour les travaux arithmétiques d’un projet
de terrassement.
Dans le cas où la distance suivant la pente Dp n’est pas mesurable c’est-à-dire que si la pente
est irrégulière sur un terrain fortement bosselé.

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t
Dp=Dp sinV ; ΔH=Dp cosV ; HA=HS+ΔH ; σ2ΔH=σ2ht+σ2hυ+ (Dp sinVσ2vrad) 2+ (σDPcosV) 2
ht est connue à ±2 mm
hυ est connue à ± 2,5 mm
Dp est connue à ± 10 mm
υΔH est connue à ± 5 mm
α est l’angle stadimétrique
ΔH=ht+DhcotanV –Lm
L=hm2-hm1
1 1
=Dh [ 𝛼 - 𝛼 ]
tan(𝑉− ) tan(𝑉+ )
2 2

1+tan 𝑉 tan 𝛼/2 1−tan 𝑉 tan 𝛼/2


=Dh [ 𝑡𝑎𝑛𝑉−tan 𝛼/2 − ]
tan 𝑉+tan 𝛼/2

𝐿 2 tan 𝛼/2[1+tan 𝑉
=
𝐷ℎ 𝑡𝑎𝑛2𝑉−𝑡𝑎𝑛2 𝛼/2

= [cotan2V+1/K(1-cotan2V.tan2α/2)] avec K=1/2tanα/2


𝐶𝑜𝑡𝑎𝑛 𝑉
Enfin Dh=KLsin2V[1- ] et ΔH= ht+Dh cotanV-Lm
2𝐾

II- GRAVIMETRIE :
La gravimétrie est une méthode des géosciences dont le but est de décrire principalement
notre globe terrestre à partir des variations observées des données de la pesanteur. En effet, la
gravimétrie tire son fondement sur le fait que la Terre est non homogène, aplatie aux pôles, en
rotation, et déformable.
La pesanteur, est une conséquence logique des forces gravitationnelles. Les deux masses m1 et
m2 s’attirent mutuellement avec une force ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹12 telle que
𝑚1𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹12 =−𝐺 𝑟 3 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟12 où G= constante de gravitation universelle
12

=6,674*10−11 𝑆𝐼

13
𝑟12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
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EXPERIENCE DE GAVENDISH :
L’expériencede Gavendish a pour but de déterminer la constante G de gravitation universelle.
Elle consiste en un pendule suspendu au plafond par un fil, le pendule étant constitué d’une
tige au bout de laquelle on place deux masses identiques m. on approche deux grosses masses
M des deux petites. Chacune des grosses masses exerce alors une attraction sur la petite masse
la plus proche. En négligeant l’effet sur la plus petite masse la plus lointaine, on observe une
rotation du pendule.
Le fil de suspension va donc se tordre jusqu’à ce que la force de torsion équilibre la force
gravitationnelle. Ce pendule va donc se stabiliser à un certain angle de rotation du fil. Les
forces gravitationnelles ⃗⃗⃗⃗
𝐹1 et ⃗⃗⃗⃗
𝐹2 valent :
F1=F2=F=Gm1m2/r2(force gravitationnelle)
L.F= G M m L/r2 (couple gravitationnelle). De ces relations, nous avons :
𝐶𝜃𝑟 2
G M mL/r2 =Cθ G=𝑀 𝑚𝐿

De cette dernière relation on peut tirer G. une fois G connu, on en déduit la masse et la
densité de la Terre. Sachant que la force d’attraction vaut à la surface ≈ 10m/s et en posant F=
G MT/R2T avec RT=rayon de la terre=6400 km et MT=6.10-24Kg ; ρT=5500 kg/m3
E plus, en intégrant par rapport à r l’expression GM/r2 de la pesanteur, on a :
𝑟 𝐺𝑀 𝐺𝑀
∫∞ 𝑟 2 𝑑𝑟 = − 𝑟 que l’on appelle encore le potentiel de la masse terrestre et que l’on
peut écrire sous la forme :
𝑑𝑉
-dV= g dr g=- 𝑑𝑟

-dV= gcosθ dr
Il vient donc enfin que :
𝜋 sin 𝜃
V=-2𝜋𝐺𝜌𝑎2 𝑡 ∫0 √𝑎2 +𝑟 2 −2𝑎𝑟 cos 𝜃
𝑑𝜃

4𝜋𝐺𝜌𝑎2 𝑡
V= 𝑟

Il existe plusieurs approches pour la mure de G : une approche dite absolue et une approche
dite relative.
i. Approche absolue :
𝟏
Il s’agit de faire tomber les corps en chute libre c’est-à-dire x= a+ut+𝟐gt2 .Si on observe ces
chutes en trois lieux correspondant aux instants t1, t2, t3 :
𝟏
x1= a+ut1+𝟐gt12
𝟏
x2= a+ut2+𝟐gt22
𝟏
x3= a+ut3+𝟐gt32

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En calculant x1-x2 et x1- x3, on a :
𝑥1 − 𝑥2 1
= 𝑢 + 𝑔 (𝑡1 + 𝑡2 )
𝑡1 − 𝑡2 2
𝑥1 − 𝑥3 1
= 𝑢 + 𝑔 (𝑡1 + 𝑡3 )
𝑡1 − 𝑡3 2
1 𝑥1 −𝑥2 𝑥1 −𝑥3
Tel que 2 𝑔(𝑡2 − 𝑡3 ) = −
𝑡1 −𝑡2 𝑡1 −𝑡3

2[(𝑥1 − 𝑥2 )(𝑡1 − 𝑡3 ) − (𝑥1 − 𝑥3 )(𝑡1 − 𝑡2 )


𝑔=
(𝑡1 − 𝑡2 )(𝑡1 − 𝑡3 )(𝑡2 − 𝑡3 )
Si pour t=t4, x=x1, on a :
1 1
x1=a+ut4+2gt42 et on a 𝑢(𝑡4 − 𝑡1 ) = 2 𝑔(𝑡42 − 𝑡12 )

1 1
𝑢 = − 𝑔(𝑡4 + 𝑡1 ) = − 𝑔(𝑡2 + 𝑡3 )
2 2
En posant 𝑡4 − 𝑡1 = 𝑇1 et𝑡3 − 𝑡2 = 𝑇2 , on a :
1 1
𝑡1 = 𝑡 − 𝑇1 𝑡4 = 𝑡 + 𝑇1
2 2
1 1
𝑡2 = 𝑡 − 𝑇2 𝑡3 = 𝑡 + 𝑇1
2 2
1 1 1
𝑥2 − 𝑥1 = − 𝑔. (𝑇1 − 𝑇2 ). (𝑇1 + 𝑇2 )
2 2 2
Si on pose𝑥2 − 𝑥1 = 𝐻, alors :
8𝐻
𝑔 = (𝑇 2 −𝑇 2 ) dans le vide
1 2

Dans l’air, 𝑥 = 𝑔 ̈ − 𝐾𝑥̇ et 𝑥̇ = 0, x=0 et t=0


𝑔 1
A l’initial 𝑥 = 𝑘 [𝑡 − 𝑘 {1 − exp(−𝑘𝑡)}]
1 1
Et si k est petit 𝑥 = 2 𝑔𝑡 2 (1 − 3 𝑘𝑡)

ii. Mesure relative de g :


Dans cette section, nous allons présenter le principe le plus généralement utilisé pour la
fabrication à ressort :

16
l

P
θ

𝜋 P=mg
2

17
18
ℎ𝑏
𝑙 2 = ℎ2 + 𝑏 2 − 2ℎ𝑏 𝑠𝑖𝑛𝜃 et 𝑝 = 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑙

A l’équilibre, PT=mgbcosθ avec T=mgl/h


𝑙 𝑘ℎ
Or T=k (l-lo) soit 𝑙𝑜=𝑘ℎ−𝑚𝑔 et l=√𝑙 2 = ℎ2 + 𝑏 2 − 2ℎ𝑏 𝑠𝑖𝑛𝜃

𝑘ℎ𝑙𝑜
=𝑘ℎ−𝑚𝑔

Pour θ petit
𝑑𝜃 𝑚𝑙𝑜2 𝑘 2 ℎ
=
𝑑𝑔 𝑏(𝑘ℎ − 𝑚𝑔)3
𝑑𝜃 𝑙−𝑙𝑜 ℎ 𝑏
D’où g.𝑑𝑔 = (𝑏 + ℎ)
𝑙𝑜

𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑙−𝑙𝑜 𝜕𝜃 𝜕𝜃
En dérivant, 𝑔. 𝜕𝑔 = −𝑙𝑜 𝜕𝑙𝑜 ( ) et 𝑔 𝜕𝑔=-𝑘 𝜕𝑘
𝑙𝑜

Correction des données gravimétriques :


Nonobstant tout ce qui a été vu dans ce cours, la Terre a toujours été assimilée à une sphère.
On aura donc :
𝑔ℎ 𝑅2
= (𝑅+ℎ)2 en vertu des relations étudiées hier
𝑔0

2𝑔0 ℎ
𝑔ℎ − 𝑔0 = − En réalité, l’expression de g est fonction de ɸ et λ :
𝑅
𝑔𝑒 ℎ
𝑔ℎ = 𝑔𝑒𝑞𝑡 (1 + 𝛽sin2ɸ)-2 𝑅

ɸ=latitude β=0,0053
Anomalies à l’air libre :
Si une mesure est faite en un point M au voisinage de la Terre de latitude ɸ, on appelle
anomalie à l’air libre la différence entre la valeur de g mesurée et ghM.

gM- ghM= gM- ge (1+βsin2ɸ)-2 ge h/R


Sur un terrain plat, et lorsque l’attraction de la Terre est appelée B, on appelle correction de
Bouguer :
gM- ge (1+βsin2ɸ)-2 ge h/R+B
𝑴 𝑴 𝟒 𝝅𝑹𝟑 ∆𝝋 𝟏
gM=𝑮 𝑹𝟐𝑻Dans notre cas gM=𝑮 𝒓𝟐𝑺 =𝟑 𝑮 = 𝑪𝒗 ∗ 𝒓𝟐
𝑻 𝒓𝟐

De la même manière, on peut déterminer h.


Les types d’anomalies :
Les anomalies de masse :de façon générale, les anomalies de gravité ont plusieurs
sources :des sources internes et des sources externes.

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i. Les sources externes :
Les sources externes sont constituées du soleil, de la lune, du mouvement des comètes et
en général des astéroïdes et des autres planètes autour de la Terre. En effet seul l’effet du
soleil et de la lune est pris en compte.
ii. Les sources externes :
Au niveau des facteurs internes, on peut les distinguer n deux catégories : les causes
superficielles, les causes profondes.
- Les causes superficielles : elles sont les conséquences des masses sur la croûte et
dans la croûte. Ces masses en général génèrent des anomalies de courtes longueurs
d’onde.Ex : une colline, un océan, une vallée, une masse d’eau, les Pyrénées,
l’expérimentateur lui-même (parce qu’il a une masse).
- Les causes profondes : il est admis que, à a suite de l’irrégularité de la forme de la
Terre notamment de sa non-rigidité que sous la croûte terrestre apparemment rigide
(lithosphère) repose une partie non-rigide qui se comporterait comme un fluide.
Au-dessus donc de cette couche fluide, repose une lithosphère qui ne peut pas toujours
élastiquement supporter une giga structure s’imposant alors une déformation.
Pour justifier ces déformations, deux modèles sont couramment admis : le modèle d’AIRY et
celui d PRADTT.

Modèle d’AIRY :
Ce modèle considère que la densité de la croûte est toujours identique ρC avec une épaisseur
qui suit la topologie de manière à créer un flotteur plus léger que le manteau qui l’entoure
empêchant ainsi la topographie de s’enfoncer.
Modèle de PRADTT :
Ce modèle suppose à contrario que la profondeur atteinte admise par la croûte mise en jeu est
toujours identique et que c’est la densité qui va se changer et permettre à une colonne de
monter de manière à créer la topographie.
La gravimétrie ne peut répondre à cette question. En effet, si on fait une analyse thermique, le
modèle de PRADTT est celui qui sera retenu comme la description de la surface de
compensation. Par contre, si on fait une analyse mécanique, c’est le modèle d’AIRY qui
convient mieux à la description de la surface de compensation. Atout cela s’ajoute la rotation
de la Terre (engendre la déformation de la Terre qui cause des anomalies).

III- LE GEOMAGNETISME
Le Géomagnétisme est l’étude du champ magnétique de la Terre qui lui-même est engendré
principalement par les mouvements du noyau métallique liquide des couches profondes de la
Terre selon le principe de la dynamo.

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N effet, la Terre possède un champ magnétique complexe variant dans le temps et l’espace et
qui protège l’atmosphère et la vie de l’influence nuisible du vent solaire, des rayons
cosmiques et des comètes. Le champ magnétique terrestre constitue ce que l’on appelle la
magnétosphère.
En plus d’un champ dipolaire relativement stable mais s’inversant périodiquement, le champ
magnétique terrestre possède une composante……et fluctuante en fonction de l’activité du
soleil et des courants de convection à l’intérieur du noyau et dont la composition est censée
être Fer, Nickel.
Les observations du champ magnétique terrestre démontrent que celui-ci s’inverse
périodiquement. La fossilisation dans les laves et les sédiments contenant des particules
ferreux est un précieux indicateur des mouvements des plaques tectoniques au cours de
l’histoire géologique de la planète.
Composante du champ magnétique terrestre :

Nord
Méridien magnétique
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻

I Est

F intensité totale
Z

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Tout comme le champ électromagnétique étudié en deuxième année, le champ géomagnétique
terrestre obéit lui-aussi aux quatre équations de Maxwell.

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