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LES SUITES NUMERIQUES 1

Généralités sur les suites.

Définition .

Une suite numérique est une fonction de N ou d’une partie de N dans R u:N → R
n a u(n)
Le réel u ( n ) se note u n et est appelé terme générale de la suite ou terme d’indice n.
On note aussi la suite u par ( u n ) ou ( u n ) n ∈IN .

Exercice
Soit la suite ( u n ) donnée sous forme de tableau ci-dessous :

n 1 2 3 4 5 6
un 3 9 17 -2 7 12

Combien cette suite a-t-elle de termes ?


Quel est le troisième terme ? Donner sa valeur.
Quelle est la valeur de u 4 ?
Quel est l’indice du terme qui a pour valeur 7 ?
→ →
Représenter cette suite dans le plan rapporté à un repère ( O ; i , j ) .

Exercice
Mêmes questions avec la suite ( v n ) donnée sous forme de tableau ci-dessous :

n 0 1 2 3 4 5
vn 5 9 16 -23 14 7

Définition d’une suite.

Deux façons de définir une suite :


• Suites définies par la donnée explicite de leurs termes: pour tout n de N on a u n = f ( n )

p.120 : 12, 14, 16, 21 p.120 : 18

• Suites définies par récurrence:


Dire que la suite u est définie par récurrence signifie que le premier terme u 0 de la suite est donné, et que
l’on a pour tout naturel n: u n + 1 = f ( u n )

p.121: 23, 24, 25 p.121: 26


LES SUITES NUMERIQUES 2

Représentation des termes d’une suite

• Suites définies par la donnée explicite de leurs termes:

Pour tout n de N on a u n = f ( n ).
La méthode consiste à tracer la courbe représentative de la fonction f : x a f ( x) sur [ 0 ; + ∞ [
Les points d’abscisse entière n ont pour ordonnée f (n) = u n

Exercice
Donner les valeurs des cinq premiers termes et représenter graphiquement la suite ( u n ) définie par :
u n = n2 – 5 pour tout entier naturel n .

p.113 : 1

• Suites définies par récurrence:

Pour tout naturel n on a : u n + 1 = f ( u n )


La méthode consiste à tracer la courbe représentative de la fonction f : x a f ( x) sur son domaine, et la
droite d’équation y = x .
On positionne ensuite u 0 puis on construit les points Ai ( u i ; ui +1 = f (u i )) et Bi ( u i ; u i )

Exercice :
Donner les valeurs des cinq premiers termes et représenter graphiquement la suite ( u n ) définie par :
1
( u n ) définie par : u 0 = 2 et u n + 1 = − u n + 6 pour tout entier naturel n non nul.
2

p.113 : 2
LES SUITES NUMERIQUES 3

Opérations sur les suites.

Soit u et v deux suites numériques définies sur N.


u + v est la suite définie sur N par: ( u + v ) n = u n + v n .
uv est la suite définie sur N par: ( uv ) n = u n × v n .
u u u
est la suite définie pour tout naturel n tel que v n ≠ 0 par: ( ) n = n
v v vn

Comparaison .

Soit u et v deux suites numériques définies sur N.


L’écriture u ≤ v signifie que pour tout naturel n on a u n ≤ v n .
Dire qu’une suite u est majorée signifie qu’il existe un réel M tel que, pour tout naturel n , on a u n ≤ M.
Dire qu’une suite u est minorée signifie qu’il existe un réel m tel que, pour tout naturel n , on a u n ≥ m.
Dire qu’une suite u est bornée signifie qu’il existe deux réels M et m tels que, pour tout naturel n ,
on a m ≤ u n ≤ M.

Exercice :
Montrer que la suite u définie pour tout entier naturel n par : u n = 10 − cos(n 2 + n + 1) est bornée
LES SUITES NUMERIQUES 4

Suite arithmétique.

Dire que la suite ( u n ) est arithmétique signifie qu’il existe un réel r appelé raison de la suite tel que
pour tout naturel n : u n +1 = u n + r .

Détermination d’un terme quelconque.

Quels que soient les naturels m et p, u m = u p + (m − p)r .


En particulier : u n = u 0 + n × r .

Somme des entiers de 1 à n


n(n + 1)
Pour tout entier naturel n non nul : 1 + 2 + 3 + ... + n = .
2

p.121 : 28 à 39, 42 p.115 : 1, 2, 3, p.121 : 27, 40, 41

Suite géométrique.

Dire que la suite ( u n ) est géométrique signifie qu’il existe un réel q appelé raison de la suite tel que
pour tout naturel n : u n +1 = q × u n

Détermination d’un terme quelconque.

Quels que soient les naturels m et p, u m = u p × q ( m − p )

En particulier : u n = u 0 × q n

Somme des puissances successives d’un nombre réel


n+1
n 1− q
Pour tout entier naturel n, lorsque q ≠ 1 : 1 + q +... + q =
1− q

p.122 : 45, 46, 43, 47, 49 à 52, p.117 : 1, 2, 3, p.122 : 43, 48, 53

Algorithmique

55, 62, 85

Exercices et problèmes

p.124 : 61, 63, p.130 : 83, 84 p.128, p.129 DM : 91 p.132


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Sens de variation d’une suite.

Soit u une suite numérique définie sur N.


Dire qu’une suite u est croissante signifie que, pour tout naturel n , on a u n ≤ u n + 1 .
Dire qu’une suite u est décroissante signifie que, pour tout naturel n , on a u n ≥ u n + 1 .

Méthodes :

1 ) Etude du signe de la différence u n +1 − u n


• Si pour tout naturel n , u n +1 − u n ≥ 0 , alors la suite u est croissante
• Si pour tout naturel n , u n +1 − u n ≤ 0 , alors la suite u est décroissante

2 ) Utilisation du sens de variation d’une fonction.


Attention, cette méthode ne peut être utilisée que si la suite est définie de façon explicite sous la forme
u n = f (n)
• Si la fonction f est croissante sur [ 0 ; + ∞ [ , alors la suite u est croissante
• Si la fonction f est décroissante sur [ 0 ; + ∞ [ , alors la suite u est décroissante

u n +1
3 ) Comparaison de à1
un
Attention, cette méthode ne peut être utilisée que si tous les termes sont strictement positifs.
u
• Si pour tout naturel n , n +1 ≥ 1 , alors la suite u est croissante
un
u
• Si pour tout naturel n , n +1 ≤ 1 , alors la suite u est décroissante
un

Sens de variation d’une suite arithmétique.

Soit ( u n ) une suite arithmétique de raison r et de premier terme u 0


Lorsque r > 0 la suite est croissante
Lorsque r < 0 la suite est décroissante

Sens de variation d’une suite géométrique.

Soit ( u n ) une suite géométrique de raison q et de premier terme u 0 > 0


Lorsque q > 1 la suite est croissante
Lorsque 0 < q < 1 la suite est décroissante

Si q < 0 , la suite est alternée ( succession de termes positifs et négatifs ), elle n’est donc ni croissante ni
décroissante.

p.142 :11, 12, 15, 17, 18, 20, 24 p.137 : 1, 2, 3, p.142 : 14, 16, 19
LES SUITES NUMERIQUES 6

Limite d’une suite.


Suites convergentes.
Soit ( u n ) une suite de nombres
réels et L un nombre réel.
On dit que la suite ( u n )
converge vers L lorsque tous les
termes de la suite ( u n ) sont
proches de L à partir d’un
certain rang n 0 .
Dans ce cas, la suite ( u n ) est
dite convergente. On
écrit lim u n = L
n → +∞

Exemple : Soit la suite ( u n ) définie par un = 2 + (−1) pour n > 0.


n
Calculer et représenter graphiquement les 10 premiers termes de cette suite.
A partir de quel rang les termes sont-ils tous dans l’intervalle ] 1,9 ; 2,1[ ? ,dans l’intervalle ] 1,99 ;
2,01[ ?, dans l’intervalle ] 2 – r ; 2 + r [ ?

Suites divergentes.
Soit ( u n ) une suite de nombres réels.
On dit que la suite ( u n ) tend vers + ∞ ou encore
qu’elle diverge vers + ∞ lorsque tous les termes
de la suite ( u n ) sont très grands à partir d’un
certain rang n 0 .
La suite ( u n ) est dite divergente. On a
donc lim u n = +∞ (ou lim u n = −∞ )
n → +∞ n → +∞

Exemple : Soit la suite ( u n ) définie par u n = 2 n + 3 pour tout entier naturel n.


Calculer et représenter graphiquement les 10 premiers termes de cette suite.
A partir de quel rang a-t-on u n > 10, u n > 100, u n > 1000 ?

Limite de qn
Lorsque q > 1 lim q n = +∞ Lorsque − 1 < q < 1 lim q n = 0
n → +∞ n → +∞

p.143 : 27, 30 p.139 : 1, 2, p.143 : 26, 28

Problèmes.

p.145 : 35, 40, p.152 : 63 DM : 66p.152 p.150, p.151, TEA : 64 p.152, 67 p.153

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