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I. Anamnèse :
NB: les dl apparaissent soit dans le dermatome C5 ou C4. dermatome C5 plupart des structures de l’épaule à
l’exceptiondes art sterno et acromio-claviculaire = dermatome C4
mob active :
Abd ou élévation latérale : écarter les bras lat, toucher les mains au-dessus de la tête et revenir à la position de départ. La
butée du trochiter, sur l’acromion (90°-120°) nécessite RE du bras pour permettre son élévation à la verticale.
Noter une éventuelle limitation d’amplitude ou la présence d’un arc dl
Add (légè re antépulsion) : croiser le bras devant le tronc
Flexion ant ( antépulsion) :soulever les bras en avant, toucher les mains au-dessus de la tête et revenir à la posit de départ
Extension, RI et RE (RE1 ;RE2 ;RE3)
Flexion : légè re antépulsion+ RE pr éviter la butée du trochin sur l’acromionRecherche d’un arc dl (lésion centrée ds
l’espace sous-acromial)
NB: Une élévation active limitée combinée à une élévation passive non dl peut refleté lésion neuro (parésie).
Abduction : si limitationpeut laisser suspecter une origine articulaire
RE/ RI (coude F mettre bras ds dos)
ADD : Placer la main vers le sommet de l’épaule controlatérale si dl d’origine :
l’étiration des lgt acromio-claviculaires ; l’étiration du supra-épineux et du infra-épineux ; la compression de la bourse sous-
acromiale ; la compression de l’insertion du sous-scapulaire entre le trochin et l’acromion ; l’étiration de la capsule post
(arthrite)
Dl, ou ? palpe, compare, perte amplitude ?, type de dl ? début ou fin mvmt ?
Kapandji :l’omoplate reste immob entre 0° et 20° d’abd. Au delà , le rapport entre l’amplitude de mvmt ds la gléno-H et la
scapulo-H est de 2/1. En cas « épaule gelée », l’abd n’est possible (max 90°) que grâce au mvmt sonnette de l’omoplate
Demander au P de pousser, bras fléchis contre un mur. En cas de paralysie du grand dentelé́ l’omoplate se décolle du grill
costal (aile de papillon)
test spécifiques :
Le signe d’appréhension de la luxation de l’épaule : peut s’observer chez P présentant une
fragilisation des structures de soutien ant de l’épaule. Le bras fléchi du P est placé en abd à 90° et
en RE. K soutient le poignet et applique une pression sur l’arriè re de l’épaule dans le sens d’une
luxation ant de l’humérus. peut pvq une appréhension et une défense du P.
nterprétation de l’examen fonctionnel
Les lésions musculaires au niveau des adducteurs de l’épaule, du biceps et du triceps sont rares.
Effort isométrique muscle(s), tendon(s) lésé(s)
Abduction supra-épineux, deltoi ̈de
Rotation interne sous-scapulaire, grand rond, grand dorsal, grand pectoral
Rotation externe infra-épineux, petit rond
A noter qu’un arc douloureux est svt associé avec l’abd iso dl. Ceci s’explique par la compression crée par les muscles de la
coiffe des rotateurs sur les structures peri-articulaires (ex : en cas de bursite).
Pour établir le diag différentiel entre une lésion musculaire ou tendineuse des muscles de la coiffe des rotateurs et une
bursite, il est recommandé de placer le P en dd et d’exercer une traction sur le bras afin d’ouvrir l’espace sous-acromial. On
demande ensuite au P d’effectuer une abd CR max. Si cette manœuvre est - dl que précédemment, le diag de bursite est
probable.
En cas d’abs de signe de lésion de l’art glénohumérale, d’arc douloureux et de signe de lésion musculaire, il convient de
rechercher d’éventuels signes de lésion de l’art acromio-claviculaire.
En l’abs des signes précédemment évoqués, il conviendra de recherche une patho viscérale ou neuro responsable
d’irradiation dl au niveau de l’épaule.
De tels phénomè nes peuvent se rencontrer notamment dans les lésions pleurales, l’ulcè re gastro-intestinal, la colique
néphrétique (irradiation au niveau lombaire également fréquente), l'infarctus du myocarde. Parmi les affections neuro
responsables d’irradiation dl au nv de l’épaule, on retiendra, également, la névralgie cervico-brachiale et le syndrome du
défilé thoracique (voir supra).
Pathologies fréquentes
Cette affection est la csq d’une algodystrophie réflexe qui peut atteindre l’ens du mb sup (syndrome épaule-main) mais
reste le plus svt limitée à l’épaule. Elle peut compliquer une primo affection de l’art de l’épaule ou avoir pour origine un
trauma, une immob, une affection neuro (accident vasculaire cérébral), ..
La capsule s’épaissit, devient inextensible et adhè re à la tête humérale. Les récessus capsulaires sont rétractés.
Patho fréquente ayant pour origine des irritations répétées du tendon du supra-épineux entre la tête humérale et le lgt
coraco-acromial. Ces microtraumatismes successifs pvt pvq l’attrition de la coiffe des rotateurs voire même une rupture.
En cas de lésion du supra-épineux l’abd CR est dl de même que l’étirement passif du bras en add et RI
La tendinite de la coiffe des rotateurs évolue en 3 stades :
Stade 1 : Impingement S (S de « coincement »).Le plus svt chez l’adulte - 40 ans. P se plaint généralement dl entre 60 et
120° d’élévation.La manœuvre de Jobbe est dl mais la force est normale. Ce S correspond à une bursite sous-deltoi ̈dienne
ou à une tendinite du supra-épineux.
Stade 2 : L’affection peut évoluer vers une tendinite dégénérative de la coiffe. On estime que 25% PA d’environ 50 ans ont
une telle lésion. P se plaint de dl sourde et imprécise s’aggravant la nuit (appui sur l’épaule). On relè ve la présence d’un arc
dl, une petite diminution de mob active (surtout l’abd) sans limitation de la mobilité passive.
Les tests de la coiffe des rotateurs sont dl. La force peut parai ̂tre diminuée en raison de la dl. Les muscles les + svt atteints
sont le supra-épineux et le long biceps
Stade 3 : dernier stade de la maladie caractérisé par une rupture partielle ou totale de la coiffe des rotateurs
Rupture complè te : le patient se plaint de dl et de faiblesse dans le bras. Il ne peut pas maintenir son bras préalablement
placé en abd. Contrairement à la mobilisation passive, la mobilisation active est trè s limitée.
Rupture partielle : le diagnostic est plus difficile. P se plaint d’une dim de force. Il présente généralement une amyotrophie.
La dl peut persister plus de 6 à 8 semaines .L'arthrographie confirme la rupture de la coiffe des rotateurs (fuite de produit
de contraste dans la bourse sous acromiale et les tissus mous).
Le tt a pour buts de diminuer la dl, de restituer au mieux les fonct de l’épaule, de prévenir les complications (ex : capsulite
rétractile) et les récidives. Il n’existe pas de pgm type. Le tt sera adapté aux possibilités fonctionnelles du P.
En phase dl, le repos sans immobilisation stricte sera recommandé. La prise en charge pharmaco repose sur les AINS et les
antalgiques. La mob passive précoce est souhaitée. Les exercices actifs sont utilisés dè s que la dl régresse.
Impingement syndrome ou syndrome de conflit chronique
Correspond à un conflit dl entre les tendons de la coiffe des rotateurs et le bord ant de l’acromion et/ou de l’art acromio-
claviculaire. Nerr distingue l’impingement primaire de l’impingement secondaire
Impingement primaire :
-> origine: diminution de l’espace sous acromial secondaire à une modification des structures :
séquelles traumatisme de l’acromion, de l’apophyse coracoi ̈de ou du tubercule majeur
ostéophytes au niveau de l’articulation acromioclaviculaire
malformation congénitale de l’acromion ou proéminence du tubercule majeur (trochiter)
Epaississement du tendon de l’infra-épineux par dépô ts calciiques
Impingement secondaire :
-> origines :
diminution de la force de la coiffe des rotateurs ou du tendon du long biceps. Ces muscles ne pvt + limiter l’ascension de
l’humérus lors de l’élévation du bras (composante crâniale du deltoi ̈de) aboutissant à une conflit avec l’acromion et/ou le
ligament coraco-acromial (instabilité gléno-humérale).
abs de mvmt de la scapula lors de l’élévation du bras secondaire à une paralysie ou une diminution de force musculaire
(instabilité fonctionnelle scapulo-thoracique).
Epreuves spécifiques :
Manœuvre de Neer: P debout, K placé derriè re lui saisit son bras au nv du coude et bloque son omoplate. Il élè ve le bras
vers l’avant avec RI max. La dl témoigne d’une compression de la coiffe des rotateurs sur le bord ant de l’acromion.
Test de Hawkins : P debout. K place le bras en antépulsion à 90°, coude fléchi et provoque une RI max. L’apparition de la
dl évoque un conflit antério-supérieur ou antéro-interne.
Test de Yoccum : P debout, main placée sur l’épaule opposée. K demande au P de lever son coude. La dl témoigne d’un
conflit possible entre le trochiter et le ligament acromio-coracoi ̈dien. Si le test est - on peut appliquer un résistance au
niveau du coude. L’apparition de la dl peut révéler une lésion de l’art acromio-claviculaire.
Cette affection présente chez 3 à 8% de la pop est liée à l’apparition de dépô ts de calcium dans les tendons.Les muscles
+svt atteints sont dans l’ordre : le supra-épineux, le infra-épineux et le sous-scapulaire. Cette patho est spontanément
résolutive.
Il existe 3 stades :
- asymptomatique : découverte fortuite à la radiographie
- chronique : symptomatologie identique à celle de la tendinite dégénérative présentant cependant une alternance de
phase dl et non dl
- aigu : caractérisé par une dl intense et brutale empêchant tout mvmt et rendant l’examen physique quasiment impossible.
La radio montre des calcifications Le tt fait appel, en cas de dl, à l’utilisation d’AINS et de corticoi ̈des locaux. La cryothérapie
peut être également utile.En dehors des phases dl, la mob est recommandée afin de prévenir les pertes d’amplitude
articulaire et de force musculaire.
Le labrum ou bourrelet glénoi ̈dien est une structure cartilagineuse en forme d’anneau accolé à la glè ne de l’omoplate. Il
permet d’augmenter la congruence avec la tête de l’humérus. Il est le lieu d’insertion du tendon du long biceps.
Cette structure peut être lésée en sa partie sup en cas de chute (bras en extension et abduction) de microtraumatismes
répétés (ex : lanceurs au baseball) ou de contraction anormalement intense de la longue portion du biceps.
Principaux symptô mes : gêne pouvant aller jusqu’à une dl importante surtout lors du mvmt de flexion-lancer pour
s’accompagner d’une sensation d’instabilité de l’articulation gléno-humérale
Epreuves spécifiques :
Test de O’Brien : Recherche d’une lésion SLAP :
P en position debout. Bras tendu en élévation ant à 90°, add à 15°.P résiste à une poussée vers le bas son bras étant
d’abord placé en RI. Le test est ensuite réalisé en plaçant le bras en RE. Une lésion SLAP est suspectée si le test est dl en
pronation mais pas en supination. La dl doit être localisée en profondeur au niveau de l’épaule. Une dl située au niveau de
l’acromion peut refléter une lésion de l’art acromio-claviculaire.
Test de Habermeyer : recherche d’une lésion du labrum supérieur et de l’insertion du long biceps.
P en dd, bras tendu en élévation max (reposant sur la table). Il lui est demandé de soulever son bras du plan de la table
contre une R appliquée au niveau du coude. Une dl profonde au nv de l’art de l’épaule peut témoigner d’une lésion SLAP.