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Bdk épaule:

I. Anamnèse :

Nom ; Prénom ; Age :


 Profession/ loisir :
 Situation familiale :
Histoire de la patho : Q’est-ce qui vous amène ?
Localisation de la douleur/ quel côté ?:
facteur déclenchant à l’origine de la dl : trauma, hyperactivité, sport, activité pro, app spontanée, immob épaule (attelle)
quand ?
facteur pvq et diminuant la douleur : apparition au repos* ou lors de mob du bras (élévation bras <90° difficile), tête*,
peut être aggravé par dl (reveil la nuit)
rythme de la douleur : douleur d’origine mécanique ou inflammatoire. Mecanique : rythme au max en fin de journée
Inflammatoire : réveil matinale a cause des surrénale qui secrète le corticoïde
évolution/ types des douleurs : cst ou changeante, fourmillement ; intensité de la dl : informe sur l’importance de la
lésion. + lésion est grave +irradie. Petite lésiondl limitée ds le bras. Lésion grave irradiation ++ des dl dans l’avant-bras
et la main.
EVA
antécédent médicaux : maladie ant ou actuelle, opération, médications / traitement :
autre symptômes : fourmillement diminution force (origine neuro ou vascu) ; tb miction, défécation , fct sexuelle ; fièvre
malaise ; dl ds d’autre articulation (polyarthrite)
douleur projeté ?
 mb dominant ?
 examen complémentaire
*Une patho au nv cervicale doit être recherchée si des mvmt de tête déclenchent une dl dans l’épaule.
*origine viscérale doit être suspectée en cas de dl dans l’épaule non liée à un mvmt (maladie de la vésicule biliaire, du foie,
angine de poitrine, ...)

NB: les dl apparaissent soit dans le dermatome C5 ou C4. dermatome C5 plupart des structures de l’épaule à
l’exceptiondes art sterno et acromio-claviculaire = dermatome C4

II. Bilan postural morpho-statique : debout : F/D/P (cervicalesdoigts)

 observation des limitations dl de mob lors déshabillage


 comparer aspect des téguments des MS, gonflement, coloration peau, clavicules, omoplates, courbures de la colonne
vert, relief musculaires (épaule dominante svt + basse)
 position antalgique adoptée : position de la tête, bras en écharpe afin éviter dl par la traction du bras pendant
 palpation : bourse sous deltoidienne (sous acromiale) palpe au nv bord ext acromion (entre deltoide et m coiffe
rotateurs  dl si bursite (peut avoir des crépitements ds cette zone lors mob passive épaule)
Nb : pr palpa bourse et coiffe rotateurs épaule en extension permet dégager trochin si dl = lesion M/T

III. Bilan postural morpho-dynamique : (cervicalesdoigts)

 mob active :
Abd ou élévation latérale : écarter les bras lat, toucher les mains au-dessus de la tête et revenir à la position de départ. La
butée du trochiter, sur l’acromion (90°-120°) nécessite RE du bras pour permettre son élévation à la verticale.
Noter une éventuelle limitation d’amplitude ou la présence d’un arc dl
Add (légè re antépulsion) : croiser le bras devant le tronc
Flexion ant ( antépulsion) :soulever les bras en avant, toucher les mains au-dessus de la tête et revenir à la posit de départ
Extension, RI et RE (RE1 ;RE2 ;RE3)

Mouvements actifs combinés (2 à 2) :


Manœuvres d’Appley : tests comparatifs (gauche-droite)
- élévation + RE + ABD : mettre la main le plus bas possible dans la nuque (atteindre angle sup omoplate)
- élévation + RI + ADD : mettre la main sur le sommet de l’épaule opposée
- RI + ADD : mettre la main le plus haut possible dans le dos (atteindre angle inf omoplate)

Dl, ou ? palpe, compare, perte amplitude ?, type de dl ? debut ou fin mvmt ?


IV. bilan articulaire :

1. articulaire : mob passive en amplitude max cervicalesdoigts

Flexion : légè re antépulsion+ RE pr éviter la butée du trochin sur l’acromionRecherche d’un arc dl (lésion centrée ds
l’espace sous-acromial)
NB: Une élévation active limitée combinée à une élévation passive non dl peut refleté lésion neuro (parésie).
Abduction : si limitationpeut laisser suspecter une origine articulaire
RE/ RI (coude F mettre bras ds dos)
ADD : Placer la main vers le sommet de l’épaule controlatérale si dl d’origine :
l’étiration des lgt acromio-claviculaires ; l’étiration du supra-épineux et du infra-épineux ; la compression de la bourse sous-
acromiale ; la compression de l’insertion du sous-scapulaire entre le trochin et l’acromion ; l’étiration de la capsule post
(arthrite)
Dl, ou ? palpe, compare, perte amplitude ?, type de dl ? début ou fin mvmt ?

Kapandji :l’omoplate reste immob entre 0° et 20° d’abd. Au delà , le rapport entre l’amplitude de mvmt ds la gléno-H et la
scapulo-H est de 2/1. En cas « épaule gelée », l’abd n’est possible (max 90°) que grâce au mvmt sonnette de l’omoplate

2. musculaire/tendineux : contraction iso contrarié (cervicalesdoigts)

Flexion antérieure (antépulsion)  deltoi ̈de (antérieur), coraco-brachial


Extension  deltoi ̈de post, grand dorsal et grand rond
Abduction  deltoi ̈de moyen, supra-épineux / Adduction grand pectoral, grand dorsal
Rotation externe  infra-épineux, petit rond / Rotation interne sous-scapulaire
Protraction épaule (+ omoplate)  grand dentelé (dentelé antérieur)

Demander au P de pousser, bras fléchis contre un mur. En cas de paralysie du grand dentelé́ l’omoplate se décolle du grill
costal (aile de papillon)

si dl à l’étirement contraction et palpa ? ou ?  tendineux, compare +++

test spécifiques :

Manœuvre de Jobbe : test du supra-épineux


k devant le P. Les bras du P à 90° d’abd, RI (pouces pointés vers le sol) et ramenés à 30° vers l’avant (dans le plan de
l’omoplate). K exerce une pression vers le bas à partir des poignets. test + si dl et P ne résiste pas à la pression.

Palm Up test : test du sous-scapulaire et du tendon du long biceps



K devant P. Le bras du P est placé en antépulsion de 60° et en RE (paume vers le haut). K saisit le poignet (même + haut
bras) et exerce une pression vers le bas. Test + quand le patient ne résiste pas à cause de la dl.

 test de yergason : tendon du long biceps


coude du P est fléchi. K soutient d’une main le coude. L’autre main placée au poignet pvq une pronation et une extension
du coude CR du P. Si le tendon est instable, il tend à sortir de sa gouttiè re entrai ̂nant une vive douleur.

Test de Patte : test l’infra-épineux et le petit rond. 
(RE CR)


Le bras du P est placé en RE,(RE3) coude fléchi à 90°, bras en abd à 90°. K soutient le bras en abd (main sous le coude) et
exerce une pression au dos de la main pour pvq une RI. test +  si dl et/ou met en évidence une diminution de force.

Le signe d’appréhension de la luxation de l’épaule : peut s’observer chez P présentant une
fragilisation des structures de soutien ant de l’épaule. Le bras fléchi du P est placé en abd à 90° et
en RE. K soutient le poignet et applique une pression sur l’arriè re de l’épaule dans le sens d’une
luxation ant de l’humérus. peut pvq une appréhension et une défense du P.
nterprétation de l’examen fonctionnel

Sur base des résultats des tests précédents, le k recherchera successivement :


les signes de lésion de l’articulation glénohumérale (d’origine capsulaire ou non capsulaire)
la présence d’un arc douloureux témoignant d’une lésion péri-articulaire
les signes de lésion musculaire et/ou tendineuse
En l’abs de tels éléments, il convient de rechercher lésion de l’art sterno ou acromio- claviculaire. à défaut, k recherchera
une lésion neuro ou viscérale.

Signes de lésion de l’articulation gléno-humérale :

Lésion articulaire de type capsulaire : 



La RE passive est plus limitée que l’abd passive.
 Il existe de plus une petite limitation de la RI
Exemples de patho :arthrite secondaire à un traumatisme ou une rétraction art post immobilisation, capsulite le plus
souvent spontanée ou d’origine indéterminée (idiopathique) périarthrite scapulo-humérale (ou épaule gelée)

Lésion de type non capsulaire :



L’abd passive est plus limitée que la RE passive
 Il existe aussi une petite diminution d’amplitude de la RI
Exemples de pathologie : bursite sous-acromiale : Le gonflement réactionnel de la bourse séreuse rend l’abd quasi
impossible (compression de la bourse dans le défilé sous-acromial). La RE est moins limitée car la compression de la bourse
est moindre lors de ce mvmt.

Présence d’un arc douloureux


Un tel phénomè ne indique une compression temporaire d’une structure douloureuse :
- bourse séreuse
- insertion tendineuse sur le trochin (tubercule mineur) ou le trochiter (tubercule majeur).

Lors de l’élévation du bras, l’espace sous-acromial diminue pgv jusqu’à 90°. Au delà , il aug pgv. L’arc dl avoisine donc
généralement les 90° d’élévation.

Signes de lésion musculaire et/ou tendineuse

Les lésions musculaires au niveau des adducteurs de l’épaule, du biceps et du triceps sont rares.
Effort isométrique muscle(s), tendon(s) lésé(s)
Abduction supra-épineux, deltoi ̈de
Rotation interne sous-scapulaire, grand rond, grand dorsal, grand pectoral
Rotation externe infra-épineux, petit rond

A noter qu’un arc douloureux est svt associé avec l’abd iso dl. Ceci s’explique par la compression crée par les muscles de la
coiffe des rotateurs sur les structures peri-articulaires (ex : en cas de bursite).
Pour établir le diag différentiel entre une lésion musculaire ou tendineuse des muscles de la coiffe des rotateurs et une
bursite, il est recommandé de placer le P en dd et d’exercer une traction sur le bras afin d’ouvrir l’espace sous-acromial. On
demande ensuite au P d’effectuer une abd CR max. Si cette manœuvre est - dl que précédemment, le diag de bursite est
probable.

Signes de lésion acromio-claviculaire :

En cas d’abs de signe de lésion de l’art glénohumérale, d’arc douloureux et de signe de lésion musculaire, il convient de
rechercher d’éventuels signes de lésion de l’art acromio-claviculaire.

Une telle lésion peut être évoquée en cas :


- de dl centrée sur l’articulation irradiant éventuellement vers le trapè ze (dermatome C4)
- de dl apparaissant en position extrême lors de l’add contrariée ou l’add passive, bras à l’horizontal. Cette dl peut être pvq
par l’étiration du lgt acromio-claviculaire. Ce test n’est cependant pas spécifique car il peut ê tre positif en cas
d’impingement ant (voir plus loin)

Lésion d’origine viscérale ou neurologique :

En l’abs des signes précédemment évoqués, il conviendra de recherche une patho viscérale ou neuro responsable
d’irradiation dl au niveau de l’épaule.
De tels phénomè nes peuvent se rencontrer notamment dans les lésions pleurales, l’ulcè re gastro-intestinal, la colique
néphrétique (irradiation au niveau lombaire également fréquente), l'infarctus du myocarde. Parmi les affections neuro
responsables d’irradiation dl au nv de l’épaule, on retiendra, également, la névralgie cervico-brachiale et le syndrome du
défilé thoracique (voir supra).

Pathologies fréquentes

De type capsulaire : arthrose, arthrite, capsulite, épaule gelée

Rappel : limitation de mobilité : RE > abduction > RI


La comparaison entre l’importance de la perte de mobilité, de la dl et des signes radiologiques aide à différencier ces patho.

Pathologies limitation mobilité Douleur Signes Rx


Arthrite (capsulite) + + -
Arthrose + - +
Arthrose + inflammation + + +
Epaule gelée + - -

La capsulite rétractile ou épaule gelée :

Cette affection est la csq d’une algodystrophie réflexe qui peut atteindre l’ens du mb sup (syndrome épaule-main) mais
reste le plus svt limitée à l’épaule. Elle peut compliquer une primo affection de l’art de l’épaule ou avoir pour origine un
trauma, une immob, une affection neuro (accident vasculaire cérébral), ..
La capsule s’épaissit, devient inextensible et adhè re à la tête humérale. Les récessus capsulaires sont rétractés.

La symptomatologie comporte 3 phases :


Phase 1 : début insidieux se caractérisant par une dl diffuse de l’épaule évoluant vers des sensations de brûlure, de
broiement avec recrudescence nocturne.mob actives et passives sont trè s limitées. rougeur et œdè me local pvt apparai ̂tre
Durée : 3 à 12 semaines
Phase 2 : dim des dl mais installation d’une raideur art majeure (épaule gelée). Durée : 2 à 12 mois
Phase 3 : récupération lente (3 à 12 mois) et svt incomplè te
Le meilleur traitement de la capsulite rétractile débutante est la mob précoce.
Chez le P présentant une capsulite rétractile installée, il est convient de débuter la rééducation active le plus rapidement
possible. Celle-ci peut être aidée par des infiltrations locales pour soulager la dl. Certains préconisent des injections intra-
capsulaires de sérum physiologique sous forte pression (mise sous tension capsulaire) suivies de mob.La mob sous narcose
présente des risques de lésion des tissus mous, de luxation voire de fracture.

Tendinite de muscle de la coiffe des rotateurs

Patho fréquente ayant pour origine des irritations répétées du tendon du supra-épineux entre la tête humérale et le lgt
coraco-acromial. Ces microtraumatismes successifs pvt pvq l’attrition de la coiffe des rotateurs voire même une rupture.
En cas de lésion du supra-épineux l’abd CR est dl de même que l’étirement passif du bras en add et RI
La tendinite de la coiffe des rotateurs évolue en 3 stades :
Stade 1 : Impingement S (S de « coincement »).Le plus svt chez l’adulte - 40 ans. P se plaint généralement dl entre 60 et
120° d’élévation.La manœuvre de Jobbe est dl mais la force est normale. Ce S correspond à une bursite sous-deltoi ̈dienne
ou à une tendinite du supra-épineux.
Stade 2 : L’affection peut évoluer vers une tendinite dégénérative de la coiffe. On estime que 25% PA d’environ 50 ans ont
une telle lésion. P se plaint de dl sourde et imprécise s’aggravant la nuit (appui sur l’épaule). On relè ve la présence d’un arc
dl, une petite diminution de mob active (surtout l’abd) sans limitation de la mobilité passive.
Les tests de la coiffe des rotateurs sont dl. La force peut parai ̂tre diminuée en raison de la dl. Les muscles les + svt atteints
sont le supra-épineux et le long biceps
Stade 3 : dernier stade de la maladie caractérisé par une rupture partielle ou totale de la coiffe des rotateurs
Rupture complè te : le patient se plaint de dl et de faiblesse dans le bras. Il ne peut pas maintenir son bras préalablement
placé en abd. Contrairement à la mobilisation passive, la mobilisation active est trè s limitée.

Rupture partielle : le diagnostic est plus difficile. P se plaint d’une dim de force. Il présente généralement une amyotrophie.
La dl peut persister plus de 6 à 8 semaines .L'arthrographie confirme la rupture de la coiffe des rotateurs (fuite de produit
de contraste dans la bourse sous acromiale et les tissus mous).
Le tt a pour buts de diminuer la dl, de restituer au mieux les fonct de l’épaule, de prévenir les complications (ex : capsulite
rétractile) et les récidives. Il n’existe pas de pgm type. Le tt sera adapté aux possibilités fonctionnelles du P.
En phase dl, le repos sans immobilisation stricte sera recommandé. La prise en charge pharmaco repose sur les AINS et les
antalgiques. La mob passive précoce est souhaitée. Les exercices actifs sont utilisés dè s que la dl régresse.
Impingement syndrome ou syndrome de conflit chronique

Correspond à un conflit dl entre les tendons de la coiffe des rotateurs et le bord ant de l’acromion et/ou de l’art acromio-
claviculaire. Nerr distingue l’impingement primaire de l’impingement secondaire

Impingement primaire :
-> origine: diminution de l’espace sous acromial secondaire à une modification des structures :
séquelles traumatisme de l’acromion, de l’apophyse coracoi ̈de ou du tubercule majeur
ostéophytes au niveau de l’articulation acromioclaviculaire
malformation congénitale de l’acromion ou proéminence du tubercule majeur (trochiter)
Epaississement du tendon de l’infra-épineux par dépô ts calciiques

Impingement secondaire :
-> origines :
diminution de la force de la coiffe des rotateurs ou du tendon du long biceps. Ces muscles ne pvt + limiter l’ascension de
l’humérus lors de l’élévation du bras (composante crâniale du deltoi ̈de) aboutissant à une conflit avec l’acromion et/ou le
ligament coraco-acromial (instabilité gléno-humérale).
abs de mvmt de la scapula lors de l’élévation du bras secondaire à une paralysie ou une diminution de force musculaire
(instabilité fonctionnelle scapulo-thoracique).

Epreuves spécifiques :

Manœuvre de Neer: P debout, K placé derriè re lui saisit son bras au nv du coude et bloque son omoplate. Il élè ve le bras
vers l’avant avec RI max. La dl témoigne d’une compression de la coiffe des rotateurs sur le bord ant de l’acromion.

Test de Hawkins : P debout. K place le bras en antépulsion à 90°, coude fléchi et provoque une RI max. L’apparition de la
dl évoque un conflit antério-supérieur ou antéro-interne.

Test de Yoccum : P debout, main placée sur l’épaule opposée. K demande au P de lever son coude. La dl témoigne d’un
conflit possible entre le trochiter et le ligament acromio-coracoi ̈dien. Si le test est - on peut appliquer un résistance au
niveau du coude. L’apparition de la dl peut révéler une lésion de l’art acromio-claviculaire.

Tendinite calcifiante de la coiffe des rotateurs

Cette affection présente chez 3 à 8% de la pop est liée à l’apparition de dépô ts de calcium dans les tendons.Les muscles
+svt atteints sont dans l’ordre : le supra-épineux, le infra-épineux et le sous-scapulaire. Cette patho est spontanément
résolutive.
Il existe 3 stades :
- asymptomatique : découverte fortuite à la radiographie
- chronique : symptomatologie identique à celle de la tendinite dégénérative présentant cependant une alternance de
phase dl et non dl
- aigu : caractérisé par une dl intense et brutale empêchant tout mvmt et rendant l’examen physique quasiment impossible.
La radio montre des calcifications Le tt fait appel, en cas de dl, à l’utilisation d’AINS et de corticoi ̈des locaux. La cryothérapie
peut être également utile.En dehors des phases dl, la mob est recommandée afin de prévenir les pertes d’amplitude
articulaire et de force musculaire.

Bursite sous-acromiale aiguë

Cette affection est caractérisée par :


- une douleur dans l’épaule irradiant dans le bras d’intensité rapidement croissante perturbant le sommeil
- un gonflement et/ou une rougeur de l’épaule
- une grande difficulté à calmer la douleur nécessitant l’utilisation d’infiltration locale
L’abduction est impossible. La rotation externe est moins limitée

Lésions du Labrum ou SLAP (Supeior labral Anterior to posterior)

Le labrum ou bourrelet glénoi ̈dien est une structure cartilagineuse en forme d’anneau accolé à la glè ne de l’omoplate. Il
permet d’augmenter la congruence avec la tête de l’humérus. Il est le lieu d’insertion du tendon du long biceps.
Cette structure peut être lésée en sa partie sup en cas de chute (bras en extension et abduction) de microtraumatismes
répétés (ex : lanceurs au baseball) ou de contraction anormalement intense de la longue portion du biceps.
Principaux symptô mes : gêne pouvant aller jusqu’à une dl importante surtout lors du mvmt de flexion-lancer pour
s’accompagner d’une sensation d’instabilité de l’articulation gléno-humérale

Epreuves spécifiques :

Test de O’Brien : Recherche d’une lésion SLAP :
P en position debout. Bras tendu en élévation ant à 90°, add à 15°.P résiste à une poussée vers le bas son bras étant
d’abord placé en RI. Le test est ensuite réalisé en plaçant le bras en RE. Une lésion SLAP est suspectée si le test est dl en
pronation mais pas en supination. La dl doit être localisée en profondeur au niveau de l’épaule. Une dl située au niveau de
l’acromion peut refléter une lésion de l’art acromio-claviculaire.

Test de Habermeyer : recherche d’une lésion du labrum supérieur et de l’insertion du long biceps.
P en dd, bras tendu en élévation max (reposant sur la table). Il lui est demandé de soulever son bras du plan de la table
contre une R appliquée au niveau du coude. Une dl profonde au nv de l’art de l’épaule peut témoigner d’une lésion SLAP.

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