Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
EN
CHAPITRE 3 :
L’ECLAIRAGE DANS LES
BATIMENTS
Plan du cours
I Introduction et Cahier des Charges
II L’Eclairement et l’Utilance
III Calcul du Flux total et le nombre des luminaires
IV Implantation des sources
-1-
Chapitre 3 :
I) INTRODUCTION :
Afin d’éclairer un local, on utilise une méthode de calcul pour le dimensionnement de l’éclairement
artificiel, permettant de déterminer :
NL : Le nombre de luminaires à installer en fonction du niveau d’éclairement désiré.
E : Le niveau d’éclairement atteint par une installation de luminaires.
Tout en prenant en compte l’ensemble des paramètres :
Du local (dimensions, coefficient de réflexion des parois)
Des luminaires et des lampes à installer
II) CAHIER DES CHARGES :
Il précise particulièrement les données sur :
1) Le local à éclairer
- les dimensions.
- la couleur des murs et du plafond.
- la nature de l'activité prévue.
2) Les types de lampes préconisées
- le type de lampe à employer (incandescence, fluorescence)
Sans en donner les caractéristiques précises.
Le choix peut être aussi fonction des économies d'énergie.
3) Les appareils d'éclairage
- choisir un type d'appareil : à encastrer ou à suspendre (en fonction des dispositions constructives).
- autres indications dans certains cas : indice de protection, classe d'appareillage électrique,
température ambiante, luminance acceptable, ambiances dangereuses, etc... (Selon la nature de
l'activité)
4) Autres conditions
Le cahier des charges peut préciser par exemple :
- les critères d'implantation (pour éviter des reflets gênants).
- les conditions de maintenance (aspect esthétique à concilier avec les facilités d’accès).
- l'éclairage de sécurité.
III) ECLAIREMENT :
La nature de l'activité d'un local permet de déterminer le niveau d'éclairement à réaliser sur le plan
de travail. Le tableau de la (figure 1) donne des indications sur les éclairements moyens
recommandés.
IV) LES CARACTERISTIQUES DU LOCAL.
Un local, en général de forme parallélépipédique, est caractérisé par le rapport de ses dimensions. On
utilise pour cela deux facteurs : K et J.
1) Indice du local
A : longueur du local en m.
K= A.B B : largeur du local en m.
H3 : hauteur du luminaire au
( A + B ) H3
dessus du plan utile en m.
Voir également : (figure 3)
On arrondit les valeurs de K aux nombres :
0,6 – 0,8 – 1 – 1,25 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5
-2-
2) Rapport de suspension
Pour éviter une surcharge des tableaux, ils ne sont pas donnés en pourcentage, mais par le chiffre
des dizaines de cette valeur.
Exemple : 753 signifie
- réflexion du plafond 70 %
- réflexion des murs 50 %
- réflexion du plan utile 30 %
4) L'utilance
C'est le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des luminaires. Symbole Ui
On détermine le facteur d'utilance à l'aide de tableaux comportant quatre variables :
- la valeur de J (facteur de suspension).
- la valeur de K (indice du local).
- les facteurs de réflexion des parois.
- la classe du luminaire (de A à T) Voir la (figure 4)
-3-
V) CALCULS
1) Facteur d’empoussièrement (D1)
Il existe trois niveaux :
- Faible : 1,1
- Moyen : 1,25
- Fort : 1,4
2) Facteur de dépréciation (D2)
En cours d'utilisation, le flux émis par une lampe baisse ; les causes sont diverses :
- les lampes se couvrent de poussière, les parois du local vieillissent et sont moins réfléchissantes.
- les lampes ont tendance à s'user et le flux lumineux produit diminue.
- selon la maintenance, changement périodique des lampes.
Pour tenir compte de ces événements, l'Association Française de l'Eclairage (AFE) indique les
valeurs suivantes :
- Incandescence courante : 1,10 - Vapeur de mercure ballon fluorescent : 1,20
- Incandescence aux halogènes : 1,00 - Halogènes métalliques : 1,35
- Tube fluorescent : 1,20 - Vapeur de sodium : 1 ,10
3) Flux lumineux à fournir
Pour éclairer la totalité du plan utile d'une pièce rectangulaire (surface = A . B) au niveau
d'éclairement E avec des lampes, il faut installer des lampes donnant au total un flux F ( en lumens ).
N : nombre de luminaires.
N = F / n.f F : flux lumineux total à produire en lumens.
f : flux lumineux produit par une lampe.
n : nombre de lampes dans un appareil.
VI) IMPLANTATION DES SOURCES
La répartition des luminaires peut être fonction :
- de l'emplacement des postes de travail.
- de la constitution du plafond.
- de la présence d'obstacle (poutres apparentes, caissons, etc...)
- du nombre de point lumineux.
En bordure des murs, on prendra e/2 de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le
même éclairement. (Avec e : l’écartement calculé)
-5-
Annexe
1) L’intensité lumineuse I :
Cette grandeur a été fixée arbitrairement. C’est à partir de l’intensité lumineuse que l’on a défini
toutes les autres unités.
Symbole : I Unité : Candela (cd)
2) Le Flux lumineux F :
C’est la quantité de lumière émise par une source lumineuse.
Symbole : ou F Unité : Lumen (lm)
Le flux lumineux émis par une source lumineuse est la caractéristique essentielle.
Exemple :
Une lampe à incandescence de 100 W fournie un flux lumineux de 1200 Lumens.
3) L’Eclairement E :
C’est le quotient de la quantité de lumière émise par la surface qui reçoit une quantité de lumière.
Symbole : E Unité : Lux (lx)
F
Le lux est l’éclairement E d’une surface de 1m² recevant un flux lumineux de 1 lumen. E
S
E : Eclairement, en lux (lx)
F : Flux lumineux, en lumens (lm)
S : Surface, en m²
Exemple :
L’éclairement recommandé dans une salle de classe est de 300 Lux.
L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre. Cet appareil est muni d’une sonde, constituée par
une cellule photoélectrique de surface bien déterminée.
4) L’Efficacité Lumineuse Fe :
C’est le quotient de la quantité de lumière émise par la puissance électrique que consomme la
source. Elle caractérise la source au point de vue rendement.
Symbole : Fe Unité : lumen/Watt (lm/W)
5) La luminance L
Deux sources lumineuses peuvent avoir la même intensité lumineuse I, l’une provoquera un
éblouissement, l’autre pas.
La différence c’est la luminance ; elle peut caractériser aussi bien une source lumineuse qu’une
surface réfléchissante.
-6-