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Niveau 1
Formation de base
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Notre ambition
Ces documents ont été développés par le Professeur Wilfried J.Bartz (Tech.Akademie
Esslingen (D); ils ont été mis en forme par les Dr Rowena Crokett (Eidgenoessische
Materialpruefungs- und Forschungsanstalt (EMPA) ) et Dr Pierangelo Groening (EMPA).
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Index Page
Appendice 1 60
Résumé des principales normes DIN pour huiles et graisses
Appendice 2 66
Présentation: La lubrification
Glossaire de l'appendice 2
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
1.1. Introduction
Le concept de TRIBOLOGIE est apparu en 1966 lorsqu'on a eu besoin d'une expression pertinente pour
définir les interactions entre friction, usure et graissage. Le vocable utilisé précédemment (« Technique de
graissage ») se révélait trop limité: il bornait le concept à l'application d'un lubrifiant pour la résolution du
problème tribologique qui se posait. Il y a d'innombrables définitions de la tribologie dont nous ne nommerons
que trois:
1.1.1. Définition(s)
i)Tribologie (du grec: étude de la friction): La tribologie fait partie intégrante du domaine de la construction des
machines. Cette partie est utilisée par des constructeurs de machines, mais aussi par des mécaniciens, des
chimistes, des physiciens. La tribologie décrit scientifiquement friction, graissage et usure. Elle développe
des technologies visant à optimiser les frictions.
ii)D'après la norme DIN 50323 : La tribologie est la science qui étudie les interactions de deux surfaces en
mouvement l'une par rapport à l'autre. Elle englobe la technique associée et l'ensemble des secteurs de la
friction et de l'usure, y compris le graissage. Elle y étudie les interactions entre les surfaces de contact,
mais aussi celles des solides, liquides et gaz présents entre ces surfaces.(cette norme a disparu depuis quelques
années).
iii)L'une des meilleures définitions reste cependant celle de Peter Jost qui date de 1966: La tribologie est la
science qui s'occupe des surfaces en mouvement relatif l'une par rapport à l'autre, de la technologie qui en
découle et des phénomènes concrets qui en résultent.
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On trouve les applications de la tribologie partout où il y a mouvement relatif entre deux éléments. Par
exemple: Paliers lisses (entre arbre et palier), Roulements (entre corps du roulement et billes, entre billes,
pistes et cages ), Engrenages (entre les profils des pignons et des roues dentées).... Ces couples d'éléments
se retrouvent dans toutes les machines : moteurs, transmissions, compresseurs, hydraulique et ainsi de
suite...On rencontre de nouveau la tribologie dans le travail des métaux (tournage, fraisage, perçage etc), mais
dans ce cas, c'est entre la pièce usinée et l'outil qu'il y aura friction.
b) Par le choix de la lubrification: Application et choix du lubrifiant adéquat. Pour le choix, il y a deux solutions:
soit le lubrifiant sépare les surfaces en mouvement, soit il intervient par des réactions physiques ou chimiques.
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c)Par des choix de matières adaptées: La sélection des couples optimaux de matériaux ou l'usage de
revêtements de surface optimisés.
1.2. Friction
La friction est un concept physique (au contraire de la tribologie qui, elle, est clairement rattachée au génie
mécanique et au comportement de ses systèmes), de ce fait il est plus général et ne se limite pas à la
mécanique seule. Par exemple dans le cas des fluides: Les forces entre les molécules en mouvement dans un
fluide déterminent ses propriétés d'écoulement. La constante qui caractérise les frottements internes du fluide
est la viscosité (dynamique ou cinématique). Une viscosité élevée est le signe d'une friction interne élevée,
d'un liquide visqueux. Mais la friction existe aussi dans un conducteur électrique; elle est à l'origine de la
résistance électrique. De ce fait une définition plus générale de la friction sera:
„La friction apparait toujours quand des objets sont soumis à une force (qui tend à les mettre en
mouvement l'un par rapport à l'autre) et qu'ils opposent une résistance à cette force.“
Le type des objets et celui de la force restent à définir. Ils peuvent être: des électrons, des molécules, des
particules, des objets solides, des étoiles etc.... Les forces peuvent être entre autres électriques, magnétiques
ou mécaniques.
Exemple des rails magnétiques: Le train repose sur des champs magnétiques puissants. Il n'a donc plus
aucun contact avec le(s) rail(s). On élimine donc la résistance de roulement et l'usure inévitable qui en résulte.
Il y a cependant toujours des pertes de friction ; elles sont imputables à la résistance de l'air pendant le
déplacement et aux pertes électriques dans les aimants. La propulsion sur rail magnétique, de par sa nature
sans contact ni usure, permet des vitesses supérieures à 500 Km/h.
La dissipation d'énergie mécanique (l'énergie dite cinétique est l'énergie du mouvement) se matérialise par un
échauffement des parties en présence que ce soit un échauffement de la surface des pièces, du lubrifiant ou
de l'ensemble du système. Des exemples viennent tout de suite à l'esprit comme celui des disques de freins:
le frottement y est utilisé et même recherché, plus grand est le frottement entre disque et plaquettes, plus
efficace est le freinage et plus vite le véhicule s'arrête.
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Illustration 1.4 L'énergie de friction au freinage d'une voiture de compétition porte les disques au
rouge.
La friction est en général considérée comme négative; il y a pourtant au moins autant d'applications dans
lesquelles elle est recherchée. On a vu le freinage, indissociable du mouvement, mais il y a aussi le son des
instruments à cordes.
Illustration 1.5 Le frottement entre l'archet et la corde est à l'origine du son des violons.
On peut décrire mathématiquement la force de friction entre deux corps en contact qui se déplacent
relativement l'un par rapport à l'autre:
FR = μ ⋅ L Équation(1)
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1.2.1. Historique
De tous temps, les esprits brillants se sont intéressés au phénomène de la friction; par exemple Léonard De
Vinci (1452-1519), Léonard Euler (1707-1783) ou C. Coulomb (1736-1806) ont étudié ce thème sous l'angle
scientifique. Les premières études scientifiques sur le sujet sont d'ailleurs de Léonard De Vinci.
Suite à ses études, Léonard De Vinci a formulé deux lois sur la friction mécanique:
Ces lois de De Vinci seront reformulées 250 années plus tard par Charles Augustin Coulomb (1736-1806)
sous la forme de l'équation (1). Elle énonce clairement que la force de friction est proportionnelle à la charge
(au poids) et que la surface (puisque non présente dans l'équation) n'y joue aucun rôle. L'équation (1)
ajoute, de plus, une autre propriété de la friction non formulée par Léonard De Vinci:
Bernard Forrest de Belidor (1697-1761) propose un modèle mathématique intéressant pour représenter la
friction; il suppose que tout corps solide est constitué de petite billes juxtaposées. Ainsi sa surface serait en fait
constituée de sections de sphères. Grâce à cette représentation il perçoit le premier que la rugosité de surface
influence la friction.
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La friction (selon Belidor) est la force nécessaire pour mouvoir les billes les unes par rapport aux autres. On
peut ainsi très facilement calculer la force de friction en ne prenant en compte que la composante de la force
appliquée dans la direction du mouvement. Cette simple représentation géométrique permet d'obtenir le
coefficient de friction μ :
Illustration 1.7 Esquisse de Bernhard F. de Bélidor (1697-1761) : Modélisation d'une surface rugueuse au moyen
de billes sphériques.
i) Le coefficient de friction y est indépendant de la taille des billes et de la surface. Cela rejoint les
observations de Léonard de Vinci 250 ans avant .
ii) La valeur théorique de 0,35 ainsi déterminée pour le coefficient de friction μ est assez précisément
celle que l'on obtient pour le frottement à sec (sans lubrifiant).
Le modèle de Bélidor est physiquement faux; cependant depuis 1737 il est toujours rattaché à la description
de la friction du fait de la cohérence de ses résultats avec la réalité. Charles Augustin Coulomb (1736-1806)
franchit encore un pas dans la description de la friction en examinant pourquoi la force d'adhérence était
supérieure à la force de glissement. L'adhérence doit se comprendre comme la force à vaincre pour faire
passer deux corps en contact et au repos à un état de mouvement relatif. C. Coulomb trouva que la force
d'adhérence de deux corps en contact et au repos change dans le temps. Il explique le phénomène en disant
que les surfaces de bois (il utilisait des pièces de bois pour ses expérimentations, ceci se justifiait au 18ème
siècle la plus grande partie des machines étant construites en bois) développaient de petites fibres élastiques
et que celles ci avec le temps s'accrochaient et conduisaient à une adhérence supérieure. Les travaux et les
interprétations de Coulomb sont à la base des actuelles études microscopiques de la friction.
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Physiquement, c'est incompréhensible; par contre, intuitivement, on comprend que la surface réelle de contact
modifie la pression (masse par unité de surface) et par contre coup influencera la friction. L'incompréhension
tient en fait à la méconnaissance de la surface réelle sur laquelle les deux pièces sont en contact. Cette
« surface réelle de contact » ne correspond en fait pas du tout à la surface géométrique de la pièce.
La surface de contact dans le cas de couples de pièces dures est en réalité très inférieure à la surface
géométrique. Si par contre l'une des deux pièces est souple (en caoutchouc par exemple) la surface réelle de
contact est beaucoup plus grande que la surface géométrique. La raison de cette différence tient dans la
rugosité des surfaces. Si les deux pièces sont dures, le contact ne se fait que par l'intermédiaire de points
(Figure 1.8). La surface réelle Ar est donc celle de l'équation :
Auflagekraft
AR = Équation (3)
Eindringhärte
Ceci signifie que la surface réelle de contact sera la surface obtenue sous l'influence de la force d'appui
appliquée sur la surface rugueuse (Figure 1.8).
Comme déjà évoqué la surface réelle de contact dans le cas de matériaux durs est toujours très inférieure à la
surface géométrique A.
Calculons ici par exemple dans le cas d'un parallélépipède d'acier (densité ρ= 8kg/dm3) de volume V=10 x 10
x 10 cm3 et d'une dureté σ = 109 N/m2 en contact avec une plaque de matériau identique. (La force de
pesanteur sera g ~ 10 N/ms²):
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L ρ ⋅V ⋅ g
AR = = = 0.08cm 2 Équation (3.1)
σ σ
En comparaison de la surface de contact géométrique A=100 cm2, la surface de contact est 100000 fois plus
petite!
Ceci explique donc pourquoi la friction n'est pas fonction de la surface apparente A; la surface réelle de
contact Ar (qui, elle, influence la friction) est indépendante de la surface géométrique et ne dépendra que de
la dureté du couple de pièces appariées et de la force d'appui. En augmentant la force d'appui, la surface
réelle de contact Ar (surface de friction) augmente et donc la friction augmente. Le coefficient de frottement μ
reste quand à lui le même puisque égal au rapport Force de frottement/Force d'appui.
Illustration 1.10 Représentation schématique de la surface de contact réelle Ar dans le cas où l'une des deux
pièces de friction est beaucoup plus molle que l'autre.
Dans le cas où l'une des deux pièces du couple en contact est plus molle que l'autre (par exemple du
caoutchouc), la situation devient complètement différente. Dans ce cas là, la surface réelle de contact est très
supérieure à la surface apparente (géométrique); la souplesse du matériau permet à celui ci selon la force
d'appui de pénétrer dans les plus petits interstices de la pièce appariée (plus dure) augmentant ainsi
dramatiquement la surface.
Illustration 1.11 L'adhérence (friction) importante des gommes tendres permet aux pneus de
compétition d'utiliser des mélanges très tendres. La gomme pénètre profondément les aspérités du
tarmac. La surface de contact A R en est fortement accrue ce qui augmente l'adhérence.
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Dans ce cas aussi la friction est fortement liée à la surface de contact: sous la pression, le matériau mou
pénètre les moindres contours du matériau le plus dur. L'exemple visible ici est celui des pneus de
compétition; ils procurent quand les gommes sont plus molles une surface de contact accrue par pénétration
de la gomme dans les aspérités de l'asphalte. On a une surface accrue et donc par voie de conséquence une
adhérence accrue.
1.3. Usure
On définit comme usure tout changement qui (volontairement ou non) conduit à une modification de surface
d'au moins l'une des deux pièces du couple en contact. On appele cette usure mécanique quand elle est le
résultat de: glissement, roulement ou serrage. On l'appèle usure par abrasion quand elle est liée à la présence
dans le fluide de particules de pollution solide (elles mêmes souvent particules d'abrasion).
L'usure abrasive apparait quand les rugosités de la plus dure des surfaces enlèvent (écrasent ou arrachent)
des aspérités de la plus molle. Le grippage apparait quand les températures élevées dues aux frottements
soudent entre eux les points de contact puis sous l'effet du mouvement les séparent à nouveau.
Illustration 1.12 Photo d'un piston avec des traces d'usure clairement visibles sur sa jupe.
Il existe deux formes différentes d'usure selon leur importance : le lissage des surfaces (rodage) dans sa
forme douce initiale, puis ensuite l'usure destructrice. Une forme avancée, le grippage, peut apparaitre et
même conduire au blocage du mouvement. Ces formes d'usure sont les plus courantes et sont très fortement
diminuées par l'usage du lubrifiant adapté pour l'application considérée.
1.4. Graissage
Déjà, dans l'ancienne Égypte, il y a plus de 4000 ans on utilisait le graissage pour diminuer la friction. Les
Égyptiens utilisaient des lubrifiants pour diminuer les efforts nécessaires au transport de gros blocs de pierres
et de sculptures entières sur des patins de bois.
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Illustration 1.13 La première trace écrite de l'usage d'un lubrifiant: Peinture du tombeau de
Tehuti-Hetep, El-Bershed (1880 av JC)
D'un point de vue physique, il y a 3 facteurs qui influencent friction et usure:
i)Arrachements mécaniques :
Une grosse différence de dureté entre les pièces conduit à l'abrasion de la plus molle par la plus dure.
Mesure corrective: La surface de la plus dure des pièces doit toujours être aussi parfaitement lisse que
possible.
ii)Attraction inter atomique:
Des forces d'attraction inter atomique apparaissent liées à la proximité des surfaces du couple de
frottement. Entre des couples de surfaces Métal/Métal ces attractions sont toujours plus fortes qu'entre
des couples Métal/Non Métal ou des couples Non Métal/Non Métal . C'est la raison pour laquelle on utilise
des couples Métal/Céramique de préférence à Métal/Métal .
Mesure corrective: Éviter si possible les couples Métal/Métal.
iii)Formation d'alliages:
Plus facile est l'affinité des matériaux à la formation d'un alliage, plus facile sera l'adhésion par soudure
superficielle. Plus les matériaux seront donc similaires, plus la tendance à la soudure apparaitra.
Mesure corrective: Éviter (autant que possible) le frottement entre matériaux identiques.
Une lubrification adaptée permet de réduire ces trois facteurs, c'est à dire de réduire friction et usure. En
substance on peut diviser le frottement en trois régimes:
1)Sec
2) Mixte: lubrification de surface (avec contacts ponctuels)
3) Hydrodynamique: présence d'un film d'huile entre les pièces
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Illustration 1.14 Représentation schématique des comportements des pièces dans le cas de frottement
sec. a) Sans formation de la couche d'oxyde superficielle ; b) Avec formation de la couche d'oxyde
superficielle
En pratique l'effet de réduction du frottement peut être amplifié par le dépôt d'une couche céramique (par
exemple nitrure ou carbure de Titane). Les couches peuvent aussi être constituées de ce qu'on a coutume
d'appeler des « lubrifiants solides »: des matériaux dont les strates se laissent arracher facilement et qui
agissent donc un peu à la manière d'une graisse. Les plus connus sont le Graphite (C) et le Bisulfure de
Molybdène (MoS2). Les « lubrifiants solides » diminuent fortement friction et usure.
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Pour que la transformation mène au pétrole, il faut en plus une pression élevée. C'est l'apport et
l'accumulation sur la boue de dépôts de sable ou de matières inorganiques qui apporte cette pression. Leur
sédimentation au dessus de la boue organique ne créera que les conditions requises.
C'est seulement alors que le pétrole se formera. Il faut en plus une mer calme, peu agitée, peu aérée comme
par exemple la mer noire aujourd'hui; c'était le cas très probablement il y a des millions d'années dans la
région du golfe persique.
Historiquement, il y a eu deux périodes principale de formation pétrolifère : il y a 200 à 350 millions d'années
d'abord, puis il y a 20 à 150 millions d'années.
Le pétrole doit être concentré pour former des gisements pétrolifères. Le pétrole y est stocké sous forme de
gouttelettes dans des couches poreuses de schistes et de sables pétrolifères.
La sédimentation compresse la masse boueuse dans le bassin jusqu'à des couches rocheuses imperméables.
Compte tenu de la densité du pétrole (inférieure à celle de l'eau) elle s'y trouve emprisonnée entre des
couches d'eau et des couches de gaz naturel. Le gaz est toujours présent en quantités variables là où l'on
extrait du pétrole. Au cours du temps, ces couches de stockages vont être modifiées, plissées, repoussées
lors des mouvements telluriques. Il se forme ainsi, des « pièges », dans ces pièges les quantités de pétrole
sont suffisantes pour être exploitées avec profit.
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Dans l'industrie pétrolière on parle des pétroles conventionnels ou non conventionnels; Le pétrole
conventionnel est liquide.
Le pétrole non conventionnel est quand à lui visqueux ou pâteux. On le trouve dans des sables ou des
schistes pétrolifères (pétrole lourd). Ces sables et schistes sont exploités en montagne souvent dans des
mines à ciel ouvert. On extrait les pétroles lourds comme les autres, mais il faut d'abord les fluidifier en les
chauffant. Les plus grosses exploitations à ciel ouvert de ce type de pétroles se trouvent en Amérique du Nord
et au Vénézuela.
Du fait de la pression dans les gisements pétroliers, le gaz (gaz de pétrole ou naturel) est partiellement dissout
dans le pétrole; lors du retour aux conditions normales de pression (à la surface) il se libère. Fréquemment, de
l'eau est aussi entrainée lors de l'extraction. Après élimination de l'eau et du gaz, le brut peut partir en
raffinerie.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Mais le brut à ce stade là ne contient pas uniquement des hydrocarbures; il contient encore des acides
organiques, du soufre, des composés azotés et autres impuretés. Les concentrations de ces éléments divers
sont plus ou moins élevées; mais, leur présence est souvent indésirable en applications, elles devront être
séparées du brut.
La concentration moyenne d'un brut est de :
Carbone (C) 80 – 85 %
Hydrogène (H) 10 – 17 %
Soufre (S) < 7%
N, O, Cl, P, K, Na, Mg etc... <1%
(Données exprimées en Atomes %)
Le procédé de raffinage est d'abord une distillation à la pression atmosphérique (Fig 2.4). C'est de là qu'on
extrait tous les composants du brut: Gaz, Essences et Gasoil. Ceci tant que leur température d'évaporation est
inférieure à 370°C. A plus haute température on risque d'endommager le brut.
Les extractions des autres distillats (Fig 2.4) se font à des températures très proches, mais par contre sous
pression plus faible (Vide partiel). Cette extraction sous vide permet de séparer des fractions légères (Gasoil
léger sous vide), mais aussi des fractions plus lourdes utilisées à la fabrication des huiles de graissage.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Pour la fabrication des lubrifiants, on distingue en fonction des viscosités quatre huiles de base:
¾ Spindle
¾ Huile légère
¾ Huile moyenne
¾ Bright Stock (à peine encore utilisées)
Elles sont classifiées selon leurs viscosités comme SN (Solvent Neutral) suivi d'un chiffre.
¾ SN 80: env. 17 mm2/s à 40 °C
¾ SN 150: env 32 mm2/s à 40 °C
¾ SN 500: env. 110 mm2/s à 40 °C
¾ Bright Stock 150: env. 400 mm2/s à 40 °C
On se rend compte en rapprochant ces 4 huiles de bases de la figure 2.4 qu'elles sont issues de procédés de
séparation. Ce sont des distillats. Ces distillats contiennent encore de nombreux composants indésirables qui,
eux, ne pourront être séparés qu'en faisant appel à des procédés d'extraction chimiques. Ces procédés
d'extraction sont appelés raffinage et leurs résultats sont des raffinats.
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Les noms des différents types dépendent des hydrocarbures qu'ils contiennent; on doit être particulièrement
attentif aux différences de leurs structures pour les classifier:
1) Forme moléculaire
¾ Chaines
¾ Cyclique
iii) Aromates
Benzol C6H6
L'intérêt des liaisons simples (saturées) réside dans leur stabilité vis à vis des attaques chimiques, en particulier
celles de l'oxygène; de ce fait les molécules qui présentent ce type de liaisons résistent mieux à l'oxydation et au
vieillissement. On sélectionne donc comme huiles de bases pour la fabrication des lubrifiants celles qui ont peu de
doubles liaisons.
Pour des raisons toxicologiques les huiles de base doivent aussi contenir un minimum d'aromates; les hydro-
carbures insaturés, cycliques (polycycliques aromatiques) sont à proscrire à cause de la présence du noyau Benzol.
Il faut cependant préciser qu'il n'existe aucune huile de base composée uniquement de Paraffines, de Naphtènes
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ou d'Aromatiques; lorsque l'on parle de bases paraffiniques, naphtèniques, ou aromatiques, on ne cite que le nom
du type d'hydrocarbures dont les caractéristiques prédominent. On doit aussi remarquer que les hydrocarbures
cycliques sont plus stables à hautes températures que les hydrocarbures à structure linéaire.
i) État
Quand le poids moléculaire des hydrocarbures augmente, la température de passage de l'état solide à
l'état liquide (point de fusion) augmente parallèlement ; la température de passage de l'état liquide à l'état
gazeux (point d'ébullition) suit aussi la même tendance.
Illustration 2.5 Points de fusion et d'ébullition de quelques paraffines CnH2n+2 (Alcanes) avec
n compris entre 1 et 14
Ces points de fusion et d'ébullition des hydrocarbures (Exemple les paraffines de la fig 2.5) nous conduisent à
des usages différents comme indiqué dans le Tableau 2.1.
Application Nombre d'atome (Cn)
dans la molécule (CnHx)
Gaz C1 – C4
Essence C5 – ca. C12
Gasoil / Fuel C10 – C22
Lubrifiant C20 – C35
„Résidus de raffinerie“ > C35
Le tableau 2.1 nous montre que pour le développement des lubrifiants, ce sont des molécules relativement
grosses (entre C20 et C35) qui sont utilisées. La figure 2.5 permet d'évaluer leur point de fusion à environ 0°C
et leur point d'ébullition à environ 300 °C. Ces produits sont donc liquides aux températures ambiantes et ne
sont pas gazeux même à de hautes températures de service. Ces deux propriétés sont nécessaires pour
disposer d'un lubrifiant stable et utilisable.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
ii) Viscosité
C'est la caractéristique essentielle d'une huile. C'est la friction interne du fluide, la force qui s'oppose au
mouvement des molécules du fluide les unes par rapport aux autres. Dans les cas des Paraffines, des
Naphtènes et des Aromatiques, la viscosité ή augmente avec la taille des molécules.
Comme pour de nombreux liquides, cette viscosité décroit fortement pour les hydrocarbures avec la
température. Cependant entre les Paraffines, les Naphtènes et les Aromatiques, cette variation est très
différente.
La figure 2.6 montre que les huiles Paraffiniques varient moins en fonction de la température que les
Naphténiques. L'avantage en est double et il est recherché dans beaucoup d'applications: à basse
température la viscosité est plus faible, à hautes températures elle est plus élevée.
Type d'huiles de base
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
On déduit des propriétés établies dans le Tableau 2.2 que les huiles paraffiniques ont des avantages dans de
nombreuses applications de lubrifiants. Dans le Tableau 2.3 on trouve les noms des huiles de bases les plus
courantes et leurs domaines d'application.
Tableau 2.3 Noms et domaines d'applications des huiles de base les plus courantes
A partir de ces huiles de bases, on pourra formuler les lubrifiants pour de nombreuses applications très
diverses. Généralement, cependant, les caractéristiques des huiles de bases sont insuffisantes pour atteindre
le niveau de performances requis par l'application. On fait donc appel aux additifs pour les améliorer.
IV Polyalphaoléfine (PAO)
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
depuis des dizaines d'années, ne pénètrent que lentement le marché du fait de leur couts de fabrication
élevés. Leur part de marché augmente cependant sensiblement depuis les années 80s.
Type Cout comparé aux huiles minérales
Alkylaromatique 2–3
Polybutène 3–5
Acide dicarbonique 7 – 15
Polyalkylèneglykol 7 – 20
Polyalphaoléfine 7 – 25
Néopentylpolyester 10 – 20
Polysiloxane 40 – 200
Perfluoralkylpolyéther 400 – 800
Tableau 2.5 Cout relatif des huiles de base synthétiques (comparé à celui des huiles minérales .
Base de comparaison 1999)
• Stabilité thermique
• Stabilité à l'oxydation
• Meilleur comportement Viscosité / température
• Meilleur écoulement à basse température
• Évaporation réduite à température élevée
• Plage de température de service plus étendue
• Inflammabilité réduite
• Impact environnemental réduit
ii) Désavantages
Leurs désavantages sont essentiellement:
• Résistance à l'hydrolyse réduite
• Protection contre la corrosion
• Compatibilité avec les matériaux (Joints, peintures, métaux)
• Miscibilité variable (entre elles et avec les huiles minérales)
• Dissolution des additifs
• Prix élevés
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
L'illustration 2.7 compare les pertes par évaporation d'une huile minérale à celle d'une Polyalphaoléfine (PAO).
On y voit bien l'importance 2 à 3 fois supérieure des pertes par évaporation de l'huile minérale; cette
différence est encore plus marquée dans le cas des bases très fluides.
Illustration 2.7 Évaporations comparées d'une huile minérale et d'une Polyalphaoléfine (PAO)
Désavantages:
• Biodégradabilité limitée
• Solubilité réduite des additifs
De ce fait inadaptées à:
• Huiles engrenages hautes performances
• Graisses biodégradables
i) Polyalkylèneglycol
Avantages:
• Index de viscosité élevés
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Désavantages:
• Non miscibles avec les huiles minérales
• Solubilité réduite des additifs
• Compatibilité réduite avec joints, peintures
De ce fait inadaptées à:
• Huiles moteurs
• Huiles engrenages hautes performances
Désavantages:
• Faibles viscosités
• Compatibilité limitée avec joints et peintures
• Sensibilité à l'hydrolyse élevée
• Comportement anticorrosion limité
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
• Viscosité élevée
• Protection anti-corrosion importante
Désavantages:
• Sensibilité à l'hydrolyse limitée
• Comportement anticorrosion limité
• Index de viscosité faible
• Compatibilité limitée avec les joints
• Densité supérieure aux huiles minérales
De ce fait inadaptées à
• Toutes applications autres que les applications précitées
Désavantages:
• Les plus mauvaises propriétés de toutes les huiles de graissage en régime mixte
• Non miscibles avec les huiles minérales
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De ce fait inadaptées à
Hydrocarbures de synthèse
Esters Organiques
Polyalphaoléfines ~ 45 %
Esters Organiques ~ 25 %
Polyglycols ~ 10 %
Polybutanes ~5%
Autres ~ 10 %
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
La législation recommande de minimiser autant que possible l'impact de l'action humaine sur l'environnement;
la fabrication, l'application et l'élimination des huiles ont à le prendre en compte.
On peut y arriver par différents moyens:
¾ Interdiction de l'utilisation dans les lubrifiants de certaines substances
¾ Protection de l'eau contre les dangers encourus
¾ Amélioration de la vitesse de biodégradation
On appelle « bios » les huiles rapidement biodégradables; cette vitesse de biodégradation diminue la portée
des impacts sur l'environnement. Les lubrifiants représentent moins de 1% du volume de pétrole brut
consommé dans un état industriel. Pour la Suisse ils sont estimés à 5000 Tonnes par an .Ceux qui menacent
l'environnement se trouvent essentiellement dans:
¾ Mélanges 2-Temps
¾ Scies et Chaines de tronçonneuses
¾ Boudins de roues des véhicules sur rails
¾ Téléphériques
¾ Engins de neige et dameuses
¾ Coffrage du béton dans l'industrie du bâtiment
Illustration 2.8 Pour la protection de l'environnement, il est recommandé de graisser les roulements
de télécabines avec des huiles et des graisses « bios ».
Mais il est aussi raisonnable d'utiliser des huiles « bios » à chaque fois que des fuites présentent un danger de
pollution de l'environnement. Par exemple:
¾ Circuits hydrauliques dans les travaux publics
¾ Circuits hydrauliques dans l'agriculture et dans l'exploitation forestière
¾ Circuits hydrauliques dans les centrales de traitement des eaux, les écluses et les voies d'eau
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Pour minimiser l'impact sur l'environnement, on a cherché à ce que les constituants du lubrifiant laissent la
place à des composants inoffensifs, lorsqu'ils sont répandus dans la nature.
On tire de cette constatation la définition de la biodégradabilité:
« On entend par biodégradabilité la disparition complète d'un produit, sous l'action des
microorganismes; cette décomposition doit avoir lieu dans la nature, dans les conditions d'un
compostage, sans formation de produits intermédiaires inquiétants »
Cette définition, appliquée aux huiles minérales signifie la décomposition en Carbone et Hydrogène. La vitesse
de cette disparition est définie et prouvée à l'aide de tests adaptés.
Pour l'exprimer simplement, on considère sous le terme de compatible avec l'environnement les produits qui
sont:
¾ Biodégradables rapidement
¾ Non toxiques pour l'homme, les animaux, les végétaux
¾ Ne polluent pas durablement l'eau
Dans le tableau 2.8 on a représenté la biodégradabilité de différentes huiles de base. On y voit que dans les
conditions définies par les tests (par exemple ici le CEC-L-33-A-94) des produits comme les esters, les huiles
végétales et les polyglycols atteignent des valeurs de biodégradation de près de 100%..
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Pour les applications des lubrifiants, ce sont essentiellement les critères tribologiques (les performances
d'usure et de grippage) qui sont les plus intéressantes. Le tableau 2.9 compare les performances des huiles
biodégradables à celles d'une huile minérale conventionnelle; ceci est réalisé dans des bancs d'essai mettant
en jeu engrenages et pompes hydrauliques. On constate que les performances dans ces essais des huiles
« bios » se révèlent au moins équivalentes à celles des huiles minérales.
Banc Hydraulique
Corps < 120 10 10
< 120
(mg perdus)
Palettes < 30 < 30 5 5
(mg perdus)
Tableau 2.9 Comportement anti-usure et anti-grippage d'huiles« bios » comparées à une huile minérale
sur Banc d'essai FZG et sur Banc d'essai pompe à palettes.
Les résultats sont différents sur la stabilité à l'oxydation: dans ce cas là, les esters synthétiques et les
polyglycols ont une stabilité au moins égale, mais souvent supérieure à celles des huiles minérales; par contre
les huiles végétales (esters naturels) sont beaucoup plus sensible à l'oxydation. Cela est dû au nombre
important de doubles liaisons dans les molécules de ce type de produits.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
2.5. Graisses
Les graisses sont des lubrifiants épais, constitués d'une huile de base et d'un épaississant. Cet épaississant
agit comme une éponge pour retenir le lubrifiant. Pour importer ou améliorer certaines caractéristiques on peut
y ajouter des additifs. Les graisses sont en général utilisées dans les applications dont les huiles seraient
chassées par le mouvement (par exemple les roulements à rouleaux). La concentration des composants est la
suivante:
¾ Huiles de bases: 75 – 95 %
¾ Épaississant: 5 – 20 %
¾ Additifs: 1 – 10 %
Les propriétés importantes des graisses sont :
¾ Comportement à basse et haute température (avec point de goutte)
¾ Comportement vis à vis de l'eau
¾ Comportement anti-grippage
¾ Leur dureté
Illustration 2.10 Pour la lubrification des roulements à billes (gauche), ou à rouleaux (droite) on utilise
en général des graisses.
Les épaississants sont souvent des savons (composés d'un acide gras et d'un métal).
Les savons de soude font des graisses sensibles à l'eau, mais qui résistent bien à la température. Les savons
de calcium résistent bien à l'eau, mais pas à la température (150°C ). Ce sont les savons de Lithium qui, par
leur résistance à la fois à l'eau et à la température, se sont imposés pour les graisses d'usage général. Ce
sont donc les plus répandus. Pour améliorer les propriétés des graisses dans les cas limites, on utilise souvent
des additifs solides: Graphite, Téflon (PTFE) ou Bisulfure de molybdène (MoS2).
Comme les graisses sont des produits solides, elles présentant certains inconvénients:
¾ Mauvais refroidissement: elles ne circulent pas et ne contribuent donc pas au refroidissement du
point de friction
¾ Propreté: Elles n'aident pas à entrainer les particules d'usure du métal hors de la zone de contact.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
II. Additifs
3.1 Introduction
De bonnes huiles de base sont une condition nécessaire au développement de lubrifiants performants. Mais
en général les performances demandées dans l'application excédent encore les caractéristiques de ces
bases. Le tableau 3.1 résume quelques unes des caractéristiques nécessaires ou souhaitées pour un
lubrifiant.
Primaire Secondaire
Nous allons voir rapidement les types d'additifs les plus importants, leur mode opératoire et leurs applications.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
On parle de « passivateurs de métaux » quand ces additifs développent la même action entre certains
éléments contenus dans l'huile (le Soufre par exemple) et certains métaux (le Cuivre par exemple).
Illustration 3.1 Un moteur 4 temps: Le besoin anti-usure se fait surtout sentir entre arbre à cames et
queues de soupapes, entre segments, pistons et cylindres
.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Illustration 3.3 Fonctionnement d'un améliorateur d'index: Le polymère s'ouvre à haute température et
se dissout dans l'huile. Il augmente ainsi son action sur la viscosité.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
3.2.9. Anti-Mousse
Ils minimisent la mousse en surface des bacs à huile. Les mouvements rapides (ceux des vilebrequins, des
bielles, des roues dentées..) mélangent l'air à l'huile et l'amènent ainsi à mousser.
Si cet air est aspiré par la pompe, le graissage chute parfois jusqu'à l'incident. L'action de l'air peut exister
sous deux formes:
Mousse Superficielle: des additifs comme des huiles silicones peuvent les minimiser.
Émulsion Air / Huile: elle ne peut disparaitre que par les additifs.
La présence d'air accélère le vieillissement de l'huile, modifie sa viscosité et augmente sa compressibilité. Les
deux formes peuvent à l'extrême aboutir à une rupture de l'alimentation en huile et donc du film d'huile.
3.2.10. Émulgateurs
L'eau et l'huile ne se mélangent pas. Pour former un état stable entre ces deux fluides (appelé émulsion), on
utilise les émulgateurs; ils maintiennent l'émulsion grâce à leur action fortement polaire aux interfaces
eau/huile. Leur application principale est dans les huiles solubles de travail des métaux. Ces fluides sont à la
fois lubrifiants et fluides de refroidissement.
3.2.11. Bactéricide
La présence d'eau, d'huile et de température est favorable dans le travail des métaux au développement de
bactéries. Or les émulgateurs des huiles de coupe (de travail des métaux) sont sensibles à l'action des
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
microorganismes. Les bactéricides et les biocides sont utilisés pour éviter cette action, tuer les
microorganismes et maintenir ainsi les émulsions.
En ce qui concerne cette dernière catégorie, on utilise des installations qui ne sont pas toutes normalisées.
Souvent ce sont des machines proches par leurs caractéristiques technologiques de l'application.
Il existe des tests normalisés pour la mesure des propriétés physiques, chimiques et technologiques; leurs
processus sont décrits par type de lubrifiants (pour beaucoup d'entre eux) et ils sont inclus dans les
performances minimales normalisées requises pour chaque type. Vous trouverez ci joint les plus importantes
de ces propriétés pour les huiles et pour les graisses.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
ii) Désaération
C'est le temps nécessaire à des bulles d'air dispersées dans l'huile pour atteindre la surface. Dans certaines
applications (l'hydraulique par exemple), une bonne vitesse de désaération est un élément important.
On mesure cette caractéristique dans un banc d'essai comportant d'authentiques composants de machines.
Deux types de bancs d'essai se sont imposés pour ces mesures: Le FZG (engrenages) et un test hydraulique
sur pompe à palettes.
v) Stabilité au cisaillement
Les huiles multigrades avec des additifs améliorateurs de VI (d'index de viscosité) présentent en service une
chute de viscosité due au cisaillement tribologique de cet additif.
ii) Pénétration
La pénétrabilité d'une graisse est la mesure de sa consistance mécanique: de sa résistance au changement
de forme géométrique. La valeur de pénétration permet ensuite son classement dans la numérotation NLGI.
Il y a 9 classes NLGI: 000, 00, 0, 1, 2, 3, 4, 5 et 6. (Tableau 4.3). Les graisses « molles » (classes 0 à 000)
sont aussi appelées graisses « fluides ; elles sont utilisées dans des composants où elles sont généralement
mises en place par l'intermédiaire de graissages centralisés.
Note: Les températures de service des graisses 000 et 00 vont de -25 à 80 °C. Celles de la classe 0 vont de -
10 à 80 °C (les températures de service des graisses dépendent de leur dureté, mais aussi de leur savon, de
leur huile de base et de leurs cadences de regraissage).
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
iii) Pompabilité
C'est la pression à exercer par une pompe pour distribuer la graisse par un système de graissage centralisé.
C'est un moyen de connaitre la longueur maximale de tuyauterie utilisable ou la (les) section(s) nécessaire(s)
pour distribuer la quantité nécessaire de graisse en un point.
v) Propriétés Mécaniques
On entend par là la capacité d'une graisse à limiter fatigue et usure d'un roulement. Cette propriété est inscrite
dans la description normalisée des graisses avec des valeurs minimale à respecter.
4.4.1. Définition
La « viscosité dynamique » ή définit l'écoulement d'un lubrifiant. Plus la viscosité est élevée, moins fluide
(moins liquide, plus visqueux) est le lubrifiant. Plus la viscosité est basse, plus fluide est le lubrifiant, plus il
s'écoule facilement.
Les molécules des lubrifiants visqueux sont plus étroitement liées entre elles et de ce fait moins mobiles; on
parle donc de frottement interne. Ce frottement est simplement le résultat des forces de liaison entre les
molécules du fluide.
kg N ⋅s
[η ] = = = Pa ⋅ s
m ⋅s m 2
Dans laquelle:
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
La viscosité dynamique ή est en général exprimée en Milli Pascal Seconde (un milli pascal seconde est 10-3
Pascal seconde.
On trouve souvent aussi référence à la « viscosité cinématique » υ. Elle se définit comme le quotient de la
viscosité dynamique ή par la densité ρ du fluide..
4.4.4. Cisaillement
Il y a des huiles qui connaissent encore d'autres changements en service; par exemple certaines ont une
tendance au cisaillement. Cette tendance est liée à la viscosité structurelle du lubrifiant et à sa thixotropie.
La viscosité structurelle est la valeur de la viscosité de l'huile soumise à un fort taux de cisaillement. La
Thixotropie, elle, décrit la chute de viscosité en fonction du temps et de la contrainte de cisaillement.
Les huiles multigrades qui contiennent des améliorateurs d'index de viscosité font partie des huiles qui
montrent une tendance au cisaillement. On en contrôle fréquemment la viscosité apparente à différentes
températures (et pressions) en fonction du cisaillement.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Illustration 4.1 Détermination de la consistance d'une graisse à l'aide d'un pénétromètre selon la
norme DIN ISO 2137
La pointe d'un cône standardisé à deux pentes est posée sur la surface. On laisse le cône s'enfoncer sous
son propre poids pendant 5 secondes. Une échelle graduée sur la tige du cône mesure l'enfoncement en 0,1
mm. La pénétration mesure donc la déformation de la graisse sous le poids du cône. Dans les graisses
molles, le cône s'enfonce davantage que dans les graisses dures.
i) La classification ISO VG
Cette classification englobe toutes les huiles industrielles. Il y a 18 classes de viscosité allant de 2 mm²/s à
1500 mm²/s. Ces viscosités sont mesurées à la température de 40°C.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
2
Classe de viscosité Viscosité moyenne à 40°c en Limite de viscosité à 40°c en (mm /s)
ISO mm²/s minimum maximum
ISO VG xx
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Les huiles qui satisfont des exigences à la fois à hautes températures et à basses températures sont appelées
Multigrades par exemple 10W-40 ou 5W-50.
Classes de viscosités Température maximale Viscosité cinématique à 100°c (DIN 51550)
SAE pour atteindre en [Cst] (2)
la viscosité de
150 000 cP(1)
[°c] Min. Max.
Tableau 4.4 Classes de viscosités SAE pour les huiles boites et ponts
00 400 à 430
0 355 à 385
1 310 à 340
2 265 à 295
3 220 à 250
4 175 à 205
5 130 à 160
6 85 à 115
Tableau 4.5 Classification des graisses selon leur consistance dans le système NLGI
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Pour y arriver il est nécessaire de former un film d'huile entre les profils des dentures. Des lubrifiants sont
spécifiquement formulés dans ce but: des huiles et des graisses pour engrenages sous carters ou nus. Ils
peuvent être additivés ou pas.
Comme bases, ils peuvent utiliser des huiles minérales ou synthétiques.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Les graisses fluides sont aussi utilisées dans l'industrie pour des réducteurs et des moto-réducteurs. Les
engrenages nus ont leurs propres lubrifiants aux propriétés d'adhésion améliorées (additifs dits tackifiants). La
classification DIN 51517 distingue 3 types d'huiles pour engrenages:
¾ Classe C
Huiles minérales non additivées pour contraintes, charges et durées de vies peu élevés.
¾ Classe CL
Huiles contenant des additifs anti-oxydants et anti-corrosion et présentant donc une plus longue durée de
vie
¾ Classe CLP
Comme classe CL, mais additifs extrême-pression/anti-usure pour la protection des dentures.
Illustration 5.2 Bras de pelle avec son vérin et une partie du circuit hydraulique (conduite, flexible)
D'un point de vue tribologique, les composants les plus sensibles dans un circuit hydraulique sont les pompes
hydrauliques.
Les principales fonctions d'une huile hydraulique sont :
¾ Graisser toutes les pièces mobiles
¾ Protéger de la corrosion toutes les surfaces métalliques
¾ Refroidir
¾ Assurer efficacement la transmission de la puissance fournie
¾ Évacuer es impuretés
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Pour y arriver il faut que l'huile hydraulique ait les propriétés suivantes:
¾ Viscosité optimale sur une large plage de température
¾ Bonne désaération
¾ Compatibilité avec les constituants des joints
¾ Résistance au vieillissement
¾ Propriétés anti-usure
¾ Bonne filtrabilité
Pour y arriver et garantir les propriétés recherchées, la formulation des huiles hydrauliques fait appel à des
huiles de base minérales ou synthétiques et à des additifs appropriés. Dans les cas des huiles hydrauliques
compatibles avec l'environnement, ce seront des huiles de base rapidement biodégradables qui seront
choisies.
Les additifs suivants seront ajoutés aux huiles de base:
¾ Améliorateur de point de congélation (Pour Point)
¾ Améliorateur d'index de viscosité
¾ Anti-usure et Extrême Pression
¾ Inhibiteur d'oxydation
¾ Inhibiteur de corrosion
La classification des huiles hydrauliques est donnée par la norme DIN 51524. Selon leurs performances, on y
distingue les types suivants:
¾ Huiles hydrauliques H
Huile minérale non additivée (n'est plus à ce jour plus normalisée)
¾ Huiles hydrauliques HL
Comme H + additifs anti-corrosion et anti- oxydation (DIN 51524 , Part 1)
¾ Huiles hydrauliques HLP
Comme HL + additifs anti-usure (DIN 51524 , Part 2)
¾ Huiles hydrauliques HVLP
Comme HLP + Index de viscosité amélioré (DIN 51524 , Part 3)
¾ Huiles hydrauliques HLPD
Comme HLP + Détergence (non normalisée)
Les huiles « bios » (rapidement biodégradables) sont, elles, classifiées selon DIN 15380.
Les viscosités des huiles hydrauliques répondent aux classifications ISO VG (voir tableau 4.2).
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Du fait des conditions de service extrêmes de leur environnement de fonction, les huiles moteurs font partie
des lubrifiants qui contiennent le pourcentage d'additifs le plus élevé. Il peut être de 10 à 20 %. Le niveau des
conditions de travail peut conduire à l'usage d'huiles de base synthétiques si les caractéristiques des huiles
minérales s'avèrent insuffisantes.
Les performances minimales des huiles moteurs sont définies dans la classification API (Américan Petroleum
Institute). Il y a dans cette classification deux rubriques l'une pour moteurs à essence désignée par la lettre S
(S comme Service ou Spark Ignition), l'autre pour moteurs diésel désignée par la lettre C (C comme
Commercial ou Compression Ignition). Une autre lettre complète la classification, elle désigne le niveau de
performance. Plus elle est élevée dans l'alphabet, plus les exigences des tests auxquels a été soumise l'huile
sont élevées.
Pour la formulation des huiles moteur, on utilise les huiles de base suivantes:
¾ Huiles minérales
¾ Huiles Hydrocracquées
¾ Polyalphaoléfine
¾ Esters
¾ Détergent Dispersant
¾ Inhibiteurs d'oxydation
¾ Protection corrosion
¾ Anti-usure et Extrême Pression
¾ Pour Point Dépresseur (Baisse du point de congélation)
¾ Améliorateur d'index de viscosité
¾ Anti-mousse
La classification des huiles moteur suit des spécifications générales, militaires ou celles demandées par les
constructeurs.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Les spécifications générales émanent de sources neutres: USA, Japonaises, Européennes...En Europe ce
sont les spécifications ACEA qui ont cours. Elles différencient les huiles selon les groupes suivants:
¾ Classe A/B
Huiles pour voitures particulières essence ou diésel
¾ Classe-C
Huiles pour véhicules équipés de catalyseurs
¾ Classe-E
Huiles pour Utilitaires à moteur diésel
Les viscosités des huiles moteurs sont classées dans le système SAE de 0W à 60 (voir tableau 4.3)
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Comme huiles de base pour les transmissions d'automobiles, nous trouverons des huiles minérales, très
raffinées. Par contre, dès que les conditions de service deviennent sévères (ce qui arrive de plus en plus
souvent), et/ou pour arriver à un graissage à vie, on fera appel aux bases Hydrocracquées ou aux bases de
synthèse.
Les additifs seront:
¾ Anti-usure
¾ Inhibiteurs d'oxydation
¾ Inhibiteurs de corrosion
¾ Pour Point Depresseur
¾ Améliorateur d'index de viscosité
¾ Anti-mousse
La classification des huiles transmission automobile suit des spécifications générales, comme API (American
Petroleum Institute), ou militaires. Les spécifications propres des constructeurs prennent par contre de plus en
plus d'importance et même parfois celles d'utilisateurs spécifiques et importants (Chemins de fer par exemple).
Les viscosités suivent la norme SAE qui va de 70W à 250W (voir tableau 4.4). Les huiles de transmissions
automobiles peuvent être monogrades ou multigrades. Si elles sont monogrades (par exemple SAE 75 ou
SAE 140), elles ne peuvent satisfaire les recommandations de viscosité qu'à basses ou hautes températures.
Par contre, les huiles multigrades comme 75W-90 ou 90 W-140 satisfont les recommandations à hautes et
basses températures.
L'huile de coupe doit accélérer la vitesse de travail et donc aider à rentabiliser les opérations.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Tournage Perçage
Fraisage Rectification
5.3.2. Formage
On appelle formage la déformation d'une ébauche par une modification plastique. Cette déformation peut se
faire à chaud ou à froid (frappe à froid par exemple). On distingue en plus les formages de tôles ou
d'ébauches.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
On y ajoute en plus des propriétés importantes pour les opérations qui suivent le formage :
¾ Dégraissage facile
¾ Compatibilité avec les peintures
¾ Possibilité de collage
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Wasser
Öl
Il faut remarquer que les additifs utilisés contiennent parfois du soufre actif et que dans ce cas les huiles
seront impropres au travail des métaux cuivreux.
Il existe aussi dans l'usage des huiles entières des applications par micro pulvérisation pour diminuer les
consommations. Ces applications existent en formage ou en découpage de tôles.
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Les lubrifiants et leurs applications Niveau I: Notions de base BFF/VSS-Lubes
Leur développement à partir d'huiles de bases et d'additifs se fait par analyse des besoins spécifiques de
chaque application.
Les huiles de chaines de tronçonneuses sont une particularité: en Europe, en effet, on utilise généralement
dans cette application des huiles en provenance de sources renouvelables, par exemple des huiles de Colza.
- 55 -
Glossaire des Illustrations
Equation 3
Auflagekraft= Force d'appui
Eindringhaerte= Dureté
Illustration 1.14 Représentation schématique des comportements des pièces dans le cas de
frottement sec
Ohne Oberflaechnschicht= Sans couche superficielle
Mit Oberflaechnschicht= Avec couche superficielle
- 56 -
Illustration 1.16 Représentation schématique du comportement en régime hydrodynamique
Unter druck
stehender schmierstoff= Lubrifiant sous pression
Fluessig= Liquide
Gasformig= Gazeux
Pastues= Pâteux
Ueberflaechenaktionschicht= Couche superficielle de réaction
- 57 -
Vermischung= Mélange
Koks= Cokes
Asphalt= Asphalte
Wachs= Cire, paraffine
Schmieroel= Lubrifiant
Fett= Graisse
Petroleum= Essence
Flugpetrol= Kérosène ou carburant aviation
Dieseloel= Gasoil ou gazole
Heizoel= Fuel ou Fioul
Petrochemie= Pétrochimie
Benzin= Essence
Erdgas= Gaz naturel
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Illustration 3.3 Fonctionnement d'un améliorateur d'index
Niedrig= Bas
Hoch= Haut
Temperatur= Température
Eindickende Wirkung= Augmentation de volume
Polymerform= Forme du polymère
- 59 -
Appendice 1
- 60 -
Norme DIN Titre Description
DIN 31655-1 Paliers lisses La norme est valable pour les paliers lisses radiaux à
l'équilibre hydrostatique. Le fonctionnement est dit
Paliers lisses à l'équilibre hydrostatique. Calcul de hydrostatique quand le palier est supporté par une
paliers lisses lubrifiés à l'huile (sans rainures ni pattes pression d'huile fournie par une source extérieure.
d'oie).
DIN 31692-1 Paliers lisses Ce document contient des indications pour le graissage
Partie 1 Graissage et surveillance du graissage des paliers lisses lubrifiés à l'huile.
DIN 51347-2 Essais des lubrifiants La machine d'essai Brugger est utilisée pour tester les
Essais en régime mixte de friction: machine d'essai lubrifiants travaillants en régime mixte de lubrification. Le
Brugger. résultat donne une image du comportement du lubrifiant
dans les systèmes dans lesquels il y a frottement mixte
Partie 2 : Application aux huiles de graissage
de pièces acier/acier. La bague tournante présentera, en
fin d'essai, selon les caractéristiques du lubrifiant une
surface d'usure variable causée par le cylindre fixe. Cette
surface permet de calculer la charge acceptable sur le
lubrifiant.
DIN 51350-2 Essais des lubrifiants Le 4 billes Shell (aussi appelé VKA pour Vier Kugel
Essai 4 Billes Shell. Apparat) est l'un des appareils d'essai normalisés dans
Détermination de la pression de soudure pour un DIN 51 350 Partie 1. Il permet de déterminer les
lubrifiant. pressions de soudure et de travail (DIN 51350 Partie 2 et
3). Il permet aussi (DIN 51350 part 4 et 5) de déterminer
les valeurs typiques d'usure et de friction des lubrifiants.
Le test standard se compose d'une bille de roulement à
billes; elle est mise en rotation et comprimée avec une
presse au contact de 3 billes identiques fixes.
DIN 51350-6 Essais des lubrifiants A la différence de la chute de viscosité temporaire créée
Essai 4 Billes Shell. par les charges de courte durée, le procédé permet
d'appliquer longtemps un fort taux de cisaillement; il en
Partie 6 Détermination de la tendance au cisaillement
résulte une chute de viscosité permanente. La stabilité au
de lubrifiants contenant des polymères.
cisaillement (d'une huile moteur par exemple) est sa
résistance à la chute due au cassage mécanique des
polymères à longues chaines. Ces polymères sont ceux
utilisés comme additifs améliorateurs d'index (de VI) dans
les huiles multigrades (qui couvrent plusieurs classes de
viscosité selon la température).
DIN 51352-1 Essais des lubrifiants Les huiles moteurs supportent des contraintes
Détermination du comportement au vieillissement innombrables liées à la combustion. Elles introduisent
des lubrifiants. des changements chimiques dans l'huile en service. Elles
Résidus de cokéfaction Conradson. sont responsables de la formation de produits de
vieillissement et d'altération qui peuvent être liquides
(molécules de faibles longueurs) ou solides (poids
moléculaires élevés).
- 61 -
DIN 51352-2 Essais des lubrifiants La formation de résidus de cokéfaction à haute
Détermination du comportement au vieillissement température peut se simuler en laboratoire (Procédé
des lubrifiants. Conradson). Le résidu est constitué de produits
Résidus de cokéfaction Conradson: vieillissement organiques et inorganiques. Le résultat mesuré
d'huile en présence d'oxyde de fer et avec circulation représente la tendance à la cokéfaction des résidus aux
d'air. buses d'injection et dans les chambres de combustion.
DIN 51365 Essais des lubrifiants Le niveau d'encrassement des huiles moteurs usagées
Détermination du niveau d'encrassement des huiles est suivi par centrifugation. On sépare de l'huile
moteurs usagées par centrifugation. préalablement diluée au solvant les suies (adsorbées sur
certains composants), les débris métalliques et les
composés asphaltiques. La séparation se fait par
centrifugation. Le niveau total des insolubles permet de
déduire les risques en cas de poursuite de l'usage (sans
vidange) du lubrifiant. Il permet aussi de juger le
comportement en service d'un moteur.
DIN 51377 ssais des lubrifiants Le but de cette norme est de classer les huiles moteurs
Détermination de la viscosité apparente des huiles dans le système SAE en fonction de leur viscosité
moteurs à basses températures entre -5°c et -35°c apparente. Cela renseigne sur le comportement de l'huile
avec le « Cold Cranking Simulator ». dans le carter moteur lors des démarrages à froid.
DIN 51378 Essai des huiles minérales Les composés carbonés sont constitués
Répartition des différents hydrocarbures dans les (essentiellement) de molécules d'hydrogène et de
composés carbonés carbone. Selon leur arrangement et leurs liaisons ils se
répartissent en: Paraffiniques (Alcanes), Naphtèniques
(Cycloalcanes), Aromatiques, Oléfines et autres
hydrocarbures complexes ...
DIN 51380 Essais des lubrifiants Ce procédé utilise la chromatographie en phase gazeuse
Détermination de la teneur en composants légers pour déterminer la teneur en molécules légères
(carburant) dans les huiles moteurs usagées. (exprimée en % de masse) dans les huiles en service
(sur moteur essence ou diesel). Une chute de viscosité
Procédé par chromatographie en phase gazeuse.
de l'huile fait chuter parallèlement les qualités lubrifiantes
ce qui entraine la hausse du niveau d'usure du moteur.
DIN 51391-1 Essais des lubrifiants La spectroscopie atomique (AES pour Atom Émission
Détermination des additifs Spectroscopie) excite les atomes jusqu'à émission d'un
rayonnement caractéristique du composant. Cette
Partie 1 Lecture directe au spectrographe atomique
méthode est utile lors des analyses élémentaires
complexes en particulier de métaux.
DIN 51391-2 Essais des lubrifiants L'analyse par spectrophotomètre X (Rœntgen) rend
Détermination du niveau et de la teneur en additifs possible la détermination de la présence des éléments et
de leur concentration dans l'échantillon (ceci à partir de
Partie 2 Analyse par spectro fluorescence X
l'élément Z=9 (Fluor)). C'est certainement l'une des
(Rœntgen) d'absorption
méthodes les plus largement utilisées pour la
détermination qualitative et quantitative de présence d'un
composant car elle n'est pas destructive. En particulier on
trouve son application dans le travail des métaux, les
analyses de verre, céramiques, matériaux de
construction, mais aussi des analyses de lubrifiants ou
d'huiles minérales. La finesse de détection atteint le
Microgramme par gramme.
- 62 -
Mg, Zn, et Ba par ICP OES (spectrométrie optique présents. On lit ainsi les concentrations en additifs à base
d'émission). de Ca, Mg, Zn et Ba.
DIN 51394 Essais des lubrifiants Cette norme est applicable aux huiles minérales très
Essai des propriétés de résistance à l'oxydation et de raffinées, additivées et de faible viscosité. Son but est de
protection corrosion pour les huiles de faibles déterminer leur capacité à protéger différents métaux de
viscosités. l'oxydation et de la corrosion.
DIN 51396-1 Essais des lubrifiants L'ICP (Inducted Coupled Plama ou Trche à Plasma)
Détermination des particules d'usure. mesure, les particules métalliques engendrées par l'usure
(jusqu'à une certaine taille) de la même façon que les
Partie 1 Détermination directe par ICP OES
composants des additifs.
(spectromètre optique d'émission).
DIN 51400-3 Essai de carburants et d'huiles minérales. La substance à analyser imbibe un morceau de papier
Détermination de la teneur en Soufre filtre sans cendres. Elle sera consumée dans un flacon
d'Erlenmeyer rempli d'oxygène. Les produits de
Partie 3 Calcination de Schoeniger
combustion seront absorbés et titrés selon la méthode
Thorin.
DIN 51433 Contrôle des huiles usées Il s'agit ici d'une spectroscopie IR. Les spectres
Détermination de la teneur en huile minérale d'une d'absorption des liaisons dans des solides, des liquides
huile usée. Procédé par spectrométrie Infrarouge ou gaz organiques sont mesurées dans les secteurs des
Infrarouges proches, moyens et lointains(NIR,MIR,FIR).
On obtient ainsi l'analyse qualitative, quantitative et les
constituants de l'huile.
DIN 51509-1 Choix de lubrifiants pour Engrenages La norme guide dans le choix des lubrifiants pour les
Huiles engrenages (roue dentée ou roue et vis) avec ou sans
anti-usure.
IN 51517-1 Lubrifiants, Huiles de graissage La norme indique les caractéristiques minimales de ces
Partie 1 Performances minimales des huiles de type huiles : Viscosité, Densité, Point Éclair...etc
C
DIN 51517-2 Lubrifiants, Huiles lubrifiantes La norme indique les caractéristiques minimales des
Partie 2 Performances minimales des huiles de type huiles engrenages avec protection anti-corrosion et anti-
CL oxydants.
DIN 51517-3 Lubrifiants, Huiles lubrifiantes La norme indique les caractéristiques minimales des
Partie 3 Performances minimales des huiles de type huiles engrenages qui présentent en plus des CL anti-
CLP usure et extreme pression (actifs surtout en cas de
lubrification mixte ou limite).
Ces huiles permettent aussi l'augmentation de la charge
tolérée.
DIN 51551-1 Détermination des résidus de cokéfaction Le résidu de cokéfaction donne la quantité de résidu qui
Partie 1 Procédé Conradson apparaît après la carbonisation de 10 grammes de l'huile
testée dans les conditions et dans l'appareillage
Attention: version 21 01 2008 Prévue en
spécifique de Conradson. La formation de résidus d'huile
remplacement de DIN 51551 1(de 04 1993)
carbonisée ou de cokes apparait quand l'huile minérale
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est soumise à un choc thermique trop important, ou
quand la combustion est incomplète car réalisée dans
une ambiance pauvre en oxygène.
DIN 51563 Essai d'huiles minérales et de produits assimilés La pente a pour but, connaissant une valeur de permettre
Détermination de la variation Viscosité/Température, le calcul direct de la viscosité cinématique à une autre
Pente m. température.
DIN 51574 Essai de lubrifiants Prise d'un échantillon représentatif en vue de déterminer
Prise d'échantillon d'huile dans un moteur à la condition de l'huile et (si possible) celle du moteur.
combustion.
DIN 51581-1 Essai des performances d'huiles minérales Par ce procédé d'évaporation on mesure la perte de
Détermination de la perte par évaporation poids sous vide de 2 m bars en 1 Heure à 250 Degrés
DIN 51589-1 Essai de lubrifiants (et autres produits assimilés) Pouvoir de séparation à la vapeur d'eau des produits
Détermination du pouvoir de désemulsion après minéraux et synthétiques (mesure de la stabilité de
passage de vapeur. l'émulsion formée)
Essai des lubrifiants et des huiles difficilement
inflammables
DIN 51784 Essai des carburants liquides Détermination des proportions du mélange (de la fraction
Détermination de la teneur en huile des mélanges Huile et de la fraction Carburant). Il donne le volume non
deux temps par soufflage et mesure des dépôts évaporable dans les conditions de la norme.
restants.
DIN 51819-1 Essai des lubrifiants Ce banc d'essai FE8 contrôle les graisses: en particulier
Essai mécanique et dynamique sur le banc d'essai leur action sur le frottement et l'usure des paliers en
paliers roulements FE 8. fonction de la température, de la charge et de la vitesse
de rotation.
Partie 1 Conditions générales de fonction.
DIN 51819-2 Essai des lubrifiants On utilise l'essai (dans les conditions choisies de charge,
Essai mécanique et dynamique sur banc d'essai pour de vitesse de rotation et de température ) jusqu'à ce que
paliers roulements FE 8. le palier atteigne un niveau défini de frottement (lié au
manque de lubrification) ou bien à ce qu'il atteigne la
Partie 2 Procédé pour essai de graisses dans : palier,
durée de 500 Heures.
ou palier à roulements obliques ou palier roulement à
rouleaux coniques.
DIN 51819-3 Essai des lubrifiants On utilise l'essai (dans les conditions choisies de charge,
Essai mécanique et dynamique sur le banc d'essai de vitesse de rotation et de température) jusqu'à ce que
pour paliers roulements FE 8. le palier atteigne un niveau défini de frottement (lié au
manque de lubrification) ou bien à ce qu'il atteigne la
Partie 3 Procédé pour essai des huiles dans :
durée de 500 Heures.
roulement d'essai roulement à rouleaux axiaux.
DIN 51834-2 Essai des lubrifiants Les éprouvettes d'essai, sont sollicitées mécaniquement
Essais tribologiques au banc d'oscillations. dans des conditions prédéterminées de : charge,
fréquence, oscillation et température. En fin d'essai, on
Part ie 2 Détermination: usure et friction avec l'huile
mesure leur niveau d'usure.
d'essai.
DIN EN 12634 Fabrication d'huiles minérales et de lubrifiants L'indice d'acide est la valeur de la quantité totale de
Détermination de l'indice d'acide. radicaux acides contenus dans le produit testé. On le
mesure par neutralisation avec de la potasse diluée.
Titrage potentiométrique dans les milieux autres
qu'aqueux.
- 64 -
DIN EN IS0 2160 Caractéristique des huiles minérales Avec ce test on cote le niveau de corrosion atteint par
Corrosion sur cuivre. Essai sur lames de cuivre une plaquette de Cuivre sous l'action d'une huile ou d'une
IS0 2160: 1998
graisse.
DIN EN IS0 2719 Détermination du point d'éclair Le banc Pensky-Martens sert à la détermination des
Procédé Pensky-Martens en vase clos points d'éclair en vase clos (supérieurs à 49°C) pour
IS0 2719: 2002
toutes les substances moyennement et difficilement
volatiles.
DIN EN IS0 6245 Fabrication des huiles minérales C'est la quantité de dépôt imbrulés et non évaporés,
Détermination du taux de cendres laissés par le lubrifiant après oxydation à l'air libre entre
IS0 6245: 2001
750 et 800 °C.
DIN EN IS0 6743- Fabrication des lubrifiants, des huiles Cette norme décrit les huiles du type HL
4 industrielles et de produits assimilés
DIN EN IS0 Fabrication des huiles minérales et des produits Le fluide hydraulique à tester est mis en service dans un
20763 assimilés banc d'essai équipé d'une pompe à palettes. Les
conditions de pression et de température sont fixes.
IS0 20763:2004 Détermination du pouvoir anti-usure de fluides
En fin d'essai on mesure les pertes de poids du corps de
hydrauliques sur pompe à palettes.
pompe et des palettes.
DIN IS0 2909 Fabrication des huiles minérales Avec la viscosité à une température et l'index (ou Indice)
Calcul de l'indice de Viscosité à partir de la Viscosité de viscosité, on connait le comportement
IS0 2909:2002
cinématique Viscosité/Température d'une huile.
DIN IS0 6614 Fabrication des huiles minérales La désémulsivité est le pouvoir de séparation de l'eau
(stabilité de l'émulsion formée). C'est une des
IS0 6614: 1994 Détermination du pouvoir de désémulsivité des huiles
caractéristiques des huiles minérales et des fluides
(minérales et synthétiques) avec l'eau
synthétiques.
DIN IS0 6743-0 Fabrication de lubrifiants, d'huiles industrielles et Cette classification comporte 18 familles dont les produits
de produits assimilés sont classés selon leurs applications. Le but étant (si
IS0 6743-0: 1981
possible) de couvrir toutes les applications des lubrifiants,
Classe L; Classification; Généralités
des huiles industrielles et des produits assimilés. La
norme donne une vue d'ensemble de ce classement.
DIN IS0 13357-1 Fabrication d'huiles minérales La norme est utilisée pour la détermination de la filtrabilité
Détermination de la filtrabilité des lubrifiants des huiles hydrauliques et pour surveiller la tendance au
IS0 13357-1:
colmatage des filtres.
2002 Partie 1 Procédure en présence d'eau
DIN IS0 13357-2 Produits à base d'huiles minérales Cette caractéristique des huiles minérales hydrauliques
Détermination de la filtrabilité des lubrifiants est analysée différemment selon qu'elles sont avec ou
IS0 1 3357-2:
sans eau.
1998 Partie 2 Procédure pour l'huile « sèche ».
DIN IS0 14635- 1 Banc d'essai FZG Cette méthode d'essai est utilisée pour fixer la capacité
Partie 1: Méthode FZG N8, 3/90 Détermination des de charge limite des lubrifiants.
IS0 14635-1:
performances extrême pression des lubrifiants. Le banc d'essai FZG est formé d'un train de transmission
2000
quadrilatère dans lequel 2 arbres de torsion supportent
les engrenages d'essai. Sur l'un des arbres est appliqué
un couple tandis que des poids accrochés à un levier
permettent d'atteindre les paliers (niveaux) de charge
requis.
- 65 -
Appendice 2
Présentation: La lubrification
Glossaire de l'appendice 2
- 66 -
Exploration
Gaz
Essences Lourdes
Kérosène
Pression atmosphérique
Gazole
Brut
Chauffage
Résidu
Fiouls lourds
Sous vide Bitumes
Chauffage
Chimie du Pétrole
Groupe
Exemple Structure Forme
Description
Paraffine
Hydrocarbure saturé Octane
et linéaire
Iso-Paraffine IsoOctane
Hydrocarbure saturé Par exemple
et ramifié 2-Méthyl-Heptane
Oléfine (Alcène)
Hydrocarbure Insaturé 1-Octène
et linéaire
Naphtène
Hydrocarbure saturé Cyclohexane
et cyclique
Aromate
Hydrocarbure insaturé Benzène
et cyclique
Huile hydrocrackée
/ de Synthèse
Catalyseur
Hydrogène
Radicaux
Catalyseur
intermédiaires
Paraffine
(Par exemple: carburants ou lubrifiants)
Oléfine
(Produit intermédiaire)
Alcool
(Carburant « bio »)
Éthylène
Polymérisation
Catalyseur
1-Décène
Polymérisation
Hydrogène
Catalyseur
Viscosité
Viscosité cinématique
Viscosité dynamique
Détermination de la viscosité
cinématique
au viscosimètre Ubbelohde
Mesure du temps nécessaire
au fluide pour s'écouler du
niveau marqué
supérieur au niveau inférieur
Températures au choix
Standardisées à 40 et 100°C
Distance
d'écoulement
Capillaire
d'Ubbelohde
Exigences
Dispersivité
Détergence
Neutralisation des acides
Résistance à l'oxydation
Adhérence
Stabilité thermique
Diminution de la friction
Anti-Usure
Maintien d'une viscosité optimale aux hautes et basses températures
Baisse de la consommation de carburant
Résistance au cisaillement
Diminution des boues
Diminution des laques et dépôts
Compatibilité avec les matériaux d'étanchéité
Compatibilité avec les métaux et peintures
Pas de cokéfaction dans les chambres de combustion
Baisse des dépôts sur les soupapes d'admission
Faible volatilité
Absorption des condensats
Faible tendance au moussage
Miscibilité avec les huiles moteurs courantes
Huiles transmissions
Exigences
Diminution du frottement et de l'usure
Protection des dommages éventuels
Protection corrosion
Faible tendance au moussage
Tenue aux températures adaptée aux conditions de service
Résistance au vieillissement
Courbe Viscosité température adaptée
Refroidissement
Formation d'un coin d'huile hydrodynamique
Bonne compatibilité avec les joints et peintures
Bonnes propriétés de nettoyage (solubilité des depots)
Séparation de l'eau
Longue durée de vie
Faibles couts
Huiles
Hydrauliques
Fonctions principales
Classification
Graissage
Refroidissement
Étanchéité H Huiles minérales pures ( non additivées)
Propreté HL H + Protection corrosion et anti-oxydant DIN 51 524 Partie 1
Protection corrosion HLP HL + Anti-usure DIN 51 524 Partie 2
Amortissement du bruit HVLP HLP + Index de viscosité élevé DIN 51 524 Partie 3
Transmission de puissance HLPD HLP + Détergence et dispersivité
HVLPD HVLP + Détergence et dispersivité
Exigences
Huiles hydrauliques Biodégradables
Diminution de l'usure
Bonne désaération
Faible tendance au moussage HETG (Hydraulic Environmental triglycérid) Huiles naturelles, végétales, triglycérides
Bonne résistance thermique HEES (Hydraulic Environmental Esters Synthetics) Esters synthétiques
Faible vieillissement (longue durée de vie) HEPG (Hydraulic Environmental Poly Glycols) Polyglycols
Courbe Viscosité température adaptée HEPR (Hydrocarbures synthétiques ) Type Polyalphaoléfines et assimilés
Non agressive vis à vis des matériaux
Bon pouvoir calorifique
Faible compressibilité
Fluides difficilement inflammables
Bonne compatibilité avec les joints et peintures
Bonnes propriétés de nettoyage (solubilité des dépôts)
Séparation de l'eau A base d'eau
Bonne filtrabilité HFA Émulsions d'huile dans l'eau
Stabilité au cisaillement HFB Solutions et émulsions d'eau dans l'huile
Faibles couts HFC Solutions de polyglycols dans l'eau
Exploration
Undurchlaessiger Schierferton = Couche de Schistes impermèables
Erdgas= Gaz naturel
Poroese Speichergestein= Couche poreuse de stockage
Erdoel= Pétrole
Wasser= Eau
Viscosité
Dynamische Viskositaet= Viscosité dynamique
Schubspannung= Pression
Filmdicke= Epaisseur de film
Geschwindigkeit= Vitesse
Sich bewaegende Flaeche= Surface en mouvement
Ruhende Flaeche= Surface au repos
Huiles moteurs
Vergleich von Ein- und Mehrbereichoelen= Comparaison des huiles Mono et Multigrades
Einbereichsoel= Huile Monograde
Mehrbereichsoel= Huile Multigrade
Huiles Transmissions
Vergleich von Ein- und Mehrbereichoelen= Comparaison des huiles Mono et Multigrades
Einbereichsoel= Huile Monograde
Mehrbereichsoel= Huile Multigrade