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Author(s): Jean Irigoin
Review by: Jean Irigoin
Source: L'Antiquité Classique, T. 25, Fasc. 1 (1956), pp. 202-203
Published by: Antiquité Classique
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41644541
Accessed: 17-06-2016 08:55 UTC
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202 COMPTES RENDUS
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COMPTES RENDUS 203
non chrétiens, en forme de codex ; neuf sont sur papyrus, deux sur
parchemin. Ces derniers portent des textes littéraires : les Crétois
d'Euripide (P. Berol. 13217) et le De falsa legatione de Démosthène
(P. Lit. Lond. 127). Mais des neuf codices, trois seulement répondent
à la notion de livre littéraire : Homère (P. Harr. 119), Pindare ( P.S.I .
II, 147) et Achille Tatius (cf. Studi It. Filol. Cl. , t. XV [1938], pp.
121-130) ; les autres sont des textes médicaux (P. Berol. 9015, P.R.I.
M.I. I, 15), des manuels grammaticaux (P.S.I. VII, 849, P. Harr.
59) ou philosophique (P. Flor. II, 115), un Homeromanteion (P. Bon.
24). C'est-à-dire que même en Egypte, au cours du ne siècle, le
codex de parchemin est utilisé dans le commerce de librairie, ce que
confirme le fragment latin du De bellis Macedonicis, mentionné
plus haut. Au siècle suivant, le codex de papyrus l'emportera nette-
ment, en Égypte du moins, mais finalement le livre de parchemin
prendra sa revanche. Toutefois on saura gré à M. Roberts d'avoir
insisté sur l'importance du codex de papyrus, dont l'existence est
trop souvent ignorée de ceux qui ne sont pas papyrologues, et d'avoir
ainsi contribué à détruire la fausse égalité : papyrus = volumen,
parchemin = codex.
Le titre général de l'étude de M. Roberts lui a permis d'évoquer,
en passant, d'autres problèmes, tels celui du nombre de colonnes
à la page ou celui des modifications qu'aurait apportées à l'écriture
le passage du volumen au codex. Il eût peut-être valu la peine de
noter, p. 198, au sujet de la fabrication du codex ancien, qu'il était,
comme un carnet, constitué par un seul cahier ; ainsi le P. Chester
Beatty IX-X ( Ézéchiel , Daniel et Esther ) du iie/ine siècle, est un
cahier unique comptant 118 folios, soit 236 pages.
La substitution du codex au volumen marque une étape importante
dans l'histoire du livre. Grâce à sa double expérience de philologue
et de papyrologue, M. Roberts a su faire la lumière sur les causes de
cette révolution technique aux conséquences innombrables.
Jean Irigoin.
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