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MASTER 1 GC
Travaux Pratiques
de Matériaux
1. Objet.
Une des caractéristiques les plus importantes d’un mortier ou d’un béton est la facilité avec laquelle
on peut leur faire épouser les formes les plus variées. Encore faut-il pour cela que ce mortier ou ce
béton soit suffisamment plastique pour que la mise en place à l’intérieur du coffrage s’effectue le
plus facilement possible avec une dépense d’énergie minimale.
Le but du TP est de caractériser la consistance de mortiers adjuvantés en présence ou non
de fumée de silice.
Le mortier doit être composé en masse d’une partie de ciment et de 3 parties de sable.
TRAVAIL DEMANDE.
L’adjuvant a pour fonction de défloculer les grains de ciment, donc de fluidifier le mélange.
Etude d’un mortier dosé à 450 g/l et avec un rapport E/C égal à 0,51.
Faire varier le dosage en adjuvant entre 0,8% et 2% en extrait sec (attention, ne pas oublier de tenir
compte de l’eau contenue dans le superplastifiant).
A partir de la courbe du temps en fonction du dosage en adjuvant, déterminer le dosage maximum
en adjuvant. Commenter l’allure de la courbe et conclure.
On opérera avec un dosage en ciment C = 450 g/l, un rapport FS/C = 10% et un rapport
E/L = 0,44.
Déterminer de la même manière le dosage maximum en adjuvant. Expliquer.
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TP 2 - Confection d’un Béton Haute Performance
1. Objet.
Formuler un BHP selon la méthode de DREUX et la formule de Féret.
2. Données de base.
Le squelette granulaire est composé d’un sable S 0/4 ( 47% ), d’un gravier G 4/16 ( 53% ).
Les masses volumiques et coefficients d’absorption d’eau du sable et du gravillon sont les suivants :
ρS = 2618 kg/m3 Abs = 1 %
ρG = 2557 kg/m 3
Abg = 1 %
- On désire réaliser un béton dont la résistance à la compression à 28 jours fc28 = 60 MPa et dont
l'ouvrabilité lors de la mise en œuvre soit telle que son affaissement au cône d’Abrams A soit égal à
18 cm.
- Le ciment utilisé est un CEM I 52.5 R (prendre comme classe vraie la valeur mesurée sur mortier
normal σc28 = 59 MPa ; ρc = 3.13 kg/l).
- Le dosage en ciment minimum imposé pour des conditions de durabilité est Cmin = 350 kg/m3.
- Le superplastifiant utilisé est le Chryso Fluid Premia 205 contenant 30 % d’extrait sec
(ρadj = 1055 g/l).
1. Objet.
Confectionner des éprouvettes cylindriques 16 x 32 cm en béton.
2. Malaxage du béton.
Les constituants sont introduits dans l'ordre suivant : graviers, liant, sable.
Le mélange anhydre est malaxé 30s.
Puis, ajouter l’eau de gâchage et malaxer environ 60s.
Enfin, introduire le superplastifiant et faire tourner le malaxeur encore 60s.
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3. Essais sur le béton frais.
3.1. Affaissement au cône d'Abrams (NF P 18-451).
Humidifier la surface d'appui et y assujettir le moule dont la paroi intérieure, bien propre, aura
été légèrement huilée.
Au moyen d'une pelle creuse, introduire le béton dans le moule en trois couches, chacune
ayant une hauteur égale au tiers de la hauteur du cône.
Piquer chaque couche 25 fois, avec la tige de piquage, en répartissant les enfoncements
uniformément sur la surface du béton et en faisant pénétrer la tige dans la couche sous-jacente s'il y
a lieu.
A la dernière couche du compactage, ajouter le béton nécessaire afin que le moule soit juste
rempli à ras bord.
Araser en roulant la tige de piquage sur le bord supérieur du moule. Eviter pendant cette
opération un compactage supplémentaire du béton.
Démouler immédiatement en soulevant le moule avec précaution, lentement, à la verticale et
sans secousses.
Procéder dans la minute à la lecture de l'affaissement, en mesurant le point le plus haut du
béton affaissé.
Si on constate un éboulement ou un cisaillement partiel du béton, recommencer l'essai.
En fonction de l'affaissement au cône d'Abrams obtenu (A > 10 cm), on choisit comme mode
de mise en place du béton dans les éprouvettes le piquage.
Introduire le béton dans le moule en deux couches. Piquer chaque couche 25 fois, avec la tige
de piquage, en répartissant les enfoncements uniformément sur la surface du béton et en faisant
pénétrer la tige dans la couche sous-jacente s'il y a lieu.
A la dernière couche du compactage, ajouter le béton nécessaire afin que le moule soit juste
rempli à ras bords.
Procéder à l'arasement des éprouvettes.
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TRAVAIL DEMANDE.
3°) Pour un béton ordinaire, le volume de pâte est de l’ordre de 320 l/m3. Comparer et expliquer
cette différence.
4°) Calculer le dosage en eau efficace E ainsi que le dosage en eau d’apport Ea.
8°) Mesurer la densité réelle du béton. Le dosage calculé fait-il un mètre cube ?
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La formule de Féret.
fc 28 = G1 σ c 28 ( 1− p )² = G1 σ c 28 c ²
G1 = coefficient sans dimensions appelé coefficient granulaire qui dépend de la nature des granulats
(de la qualité). En général G1 varie peu autour de 4,9.
avec
c =1− p =1− Ve + Va = Vc
Vc + Ve + Va Vc + Ve + Va
soit
1 − c = Ve + Va
c Vc
Hypothèse :
Va = 0
donc 1 − c = Ve
c Vc
alors
E = ρe Ve = ρe 1 − c
C ρc Vc ρc c
( )
Va ≠ 0
D’où, E' = E + Va ρe
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Estimation du volume d'air occlus Va (0/00)
Consistance D = 16 mm D = 25 mm D = 40 mm
Ferme (1 cm ≤ A≤ 4 cm) 29 ± 18 22 ± 13 14 ± 9
Plastique (5 cm ≤ A≤ 9 cm) 19 ± 10 15 ± 7 9±5
Très plastique (10 cm ≤ A≤ 15 cm) 16 ± 9 12 ± 7 7±4
Fluide (16 cm ≤ A≤ 21 cm) 10 ± 8 8±6 5±3
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TP 3 - Mesure de la résistance à la compression du béton
(NF P 18-406)
1. Objet.
Déterminer la résistance à la compression et le module d'élasticité d'un Béton Haute Performance
2. Eprouvettes.
Les éprouvettes utilisées sont des cylindres 16 x 32 cm (2 éprouvettes).
Fmax
fc =
S
où Fmax est la charge maximale en kN,
et S la section de l'éprouvette.
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6. Le module d'élasticité instantané du béton.
Sur une des trois éprouvettes, nous allons mesurer le module d'élasticité instantané du béton à
l'aide d'un extensomètre à béton.
Les trois capteurs de l'extensomètre vont nous permettre de suivre l'évolution de la
déformation longitudinale de l'éprouvette sur une base de mesure de 11 cm.
Nous déterminons le module d'élasticité E en traçant la courbe σ = f ( εl ), pour σ variant de
0 à 0,5 fc , E étant le coefficient de la tangente à la courbe.
Pour cet essai, la vitesse de chargement sera de 0.3 mm/mn.
1. Objet.
Déterminer la résistance au fendage du béton.
2. Eprouvette
L'éprouvette utilisée est un cylindre 16 x 32 cm (1 éprouvette).
4. Conduite de l'essai.
Placer l'éprouvette et les bandes de chargement entre les plateaux de la presse
(horizontalement).
Appliquer la charge d'une manière continue et sans chocs. La vitesse de chargement doit être
constante pendant toute la durée de l'essai et égale à 240 kN/mn.
Retenir pour charge de rupture la charge maximale enregistrée au cours de l'essai et calculer à
0,1 MPa près la résistance correspondante ft en MPa.
20 F max
ft =
πdh
1°) Déterminer la masse volumique du béton durci et la comparer à celle du béton frais.
3°) Vérifier le critère de conformité pour la résistance en compression de ce béton, en supposant que
3 éprouvettes ont été testées.
4°) Lors de l'élaboration de ce béton, on avait prévu une résistance à la compression de 60 MPa.
Quel changement pourrait-on apporter au nouveau dosage en ciment suivant la résistance réelle
obtenue ?
6°) Le module d'élasticité instantané Ei d'un béton peut être évalué par la relation suivante (BAEL) :
Ei = 11000 3 f cj
f tj = 0,3 × f cj
2/3
pour des bétons < C 50/60
Nota : vous pouvez évaluer la résistance à la compression à j jours par la formule suivante :
j
fc j = × f c 28
4,76 + 0,83 × j
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Contrôle de conformité de la résistance en compression
- Soit fcm la moyenne arithmétique des résistances à la compression obtenues sur n résultats
d’essais (critère 1)
Critère de conformité
La conformité est confirmée si les 2 critères donnés pour la production initiale ou continue sont
satisfaits :
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