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Ce cours a é té rédi gé par :

M me Ob adi a
2

COURS DE REVISION

Le cours de révision est composé de trois dossiers.

1. Un bilan-test de début de cours qui permet de repérer les éventuelles difficultés et de mieux
orienter ses révisions. Il ne faut pas l’adresser à la correction car vous trouverez les corrigés juste
après.

2. Le cours. 4 séries de travail avec des leçons et des exercices d’application. Ceux-ci sont
autocorrectifs.

3. Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours.

COMMENT ETUDIER SON COURS ?

Étudiez une série de travail par semaine en faisant tous les exercices d’application, en vérifiant leur
exactitude.

La durée d’étude de ce cours de révision est de quatre à six semaines selon les capacités de l’élève.

Travaillez régulièrement chaque jour.

Bon Travail !
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4

BILAN TEST

Les questions suivantes ont pour but de vous permettre d'évaluer vos connaissances avant de
commencer le cours.

Questions : Réponses :

1°) L'expression ( 1 – 1 ) : 2 + 1 est égale à :  a


2 3 3  b
 c
9 5 1
a. b. c.
10 4 10

2°) Pour a = 3 , b = 4 et c = -5 , l'expression a – bc est  a


4 5 6  b
égale à :  c
1 31 17
a. b. c.
12 24 12
3°) L'équation 4(x-1) – (5x +2) = 3x –7 admet pour solution :  a
 b
1 1
a. - b. c. 4  c
4 4
4°) Le PGCD de 1078 et 322 est :  a
 b
a. 0 b. 14 c. 98
 c

5°) Sur la figure ci-contre, la propriété de Thalès permet d'écrire


:
(AB) // (CD) A B
O ∈ (AD)
O ∈ (BC) O
 a
 b
 c
CO DO CB
a. = = C D
CB DA AB
OC OD CD
b. = =
OB OA AB
OD OB CD
c. = =
OA OC AB
6°) 2 (x -1) – (3x + 2) (-1 + 2x) + (2x –7)² est égal à :  a
a. – 2x² - 27x + 49  b
b. 10x² - 25x + 45  c
c. – 2x² + x - 49
7°) 9 – 4x² est égale à :  a
a. (2x – 3) (2x + 3)  b
b. (3 – 2x) (3 + 2x)  c
c. (3 – 2x)²
5

8°) L'écriture de 3 50 – 98 – 18 sous la forme a b est :  a


a. 166  b
 c
b. 5 2
c. - 5 2
9°) L'arrondi au centième de la mesure de l'angle Ĉ est

a. 56,31°  a
b. 0,03°  b
c. 33,69°  c

10°) L’écriture scientifique du nombre 13,672×10-4 est :  a


a. 10,0013675  b
b. 1,672 x 10-5  c
c. 1,672 x 10-3

11°) Le prix P d'un objet subit une augmentation de 20%. Son


prix après augmentation est :
a. 1,2 P  a
b. 120 P  b
c. 0,8 P  c

12°) La fonction linéaire qui a x associe 2x est représentée par :

 a
 b
2  c
1 1

0 0
a. 0 2 b. 1 c. 1

13°) L’image du nombre – 2 par la fonction :


f : x  -2x 2 - 6 x - 6 est :
a. -1
b. -2  a
c. 14  b
 c

14°) On prend un jeu de 32 cartes. La probabilité de


l’événement A : « La carte tirée n’est pas un cœur » est de :  a
3  b
a.  c
4
1
b.
4
1
c.
3
6

15°) Les longueurs des côtés du triangle XYZ sont 7 cm, 8 cm  a


et 12 cm. Celles des côtés du triangle X'Y'Z' sont 20 cm, 30 cm  b
et 17,5 cm. X'Y'Z' est :  c
a. un agrandissement de XYZ
b. une réduction de XYZ
a. ni une réduction, ni un agrandissement

16°) La représentation graphique de la fonction affine f qui à x  a


x  b
associe – + 1 est une droite passant par les points :
2  c
a. A (0 ; 1) et B (-2 ; 0)
1
b. A (0 ; 0) et B (1 ; )
2
1
c. A (1 ; ) et B (-2 ; 2)
2
17°) Le système 3a – b = -1 admet pour solution :  a
3a + b = 5  b
a. (1 ; 4)  c
2
b. ( ; 3)
3
c. (0 ; 5)
18°) Dans un repère, d1 et d2 représentent les fonctions affines  a
x →2x – 1 et x → -3x + 2.  b
Ces droites se coupent en J. La solution du système  c
y = 2x – 1
y = - 3x + 2 est :
a. le point J
b. l'abscisse de J
c. les coordonnées de J
19°) Voici les moyennes de températures pour les 6 premiers  a
mois de l'année :  b
mois janvier février mars avril mai juin  c
températures 6° 8° 10° 14° 17° 22°
La moyenne des températures est :
a. 13°C
b. 16°C
c. 77°C
20°) La section d'un cylindre par un plan est :  a
a. un rectangle  b
b. un cercle  c
c. pas toujours un rectangle ou un cercle
7

BILAN TEST CORRIGÉ

QUESTIONS RÉPONSES

1 b. ( 1 – 1 ) ÷ 2 + 1 = ( 3 – 2 ) ÷ 2
+1=
1
x
3
+1
2 3 3 6 6 3 6 2
= 1 +1= +1 4 = 5
4 4 4 4
c. a – bc = 3 4 -5 3 2x2x5 3 2
2 – x( )= + = + =
4 5 6 4 5x3x2 4 3
9+8 = 17
12 12
3 b. 4 (x-1) – (5x + 2) = 3x - 7
4 x – 4 – 5 x – 2 = 3x – 7
- x – 6 = 3x – 7
4x = 1

x= 1
4
b. Calcul du PGCD de 1078 et 322 avec l'algorithme
4
d'Euclide :
étapes a b restes
1 1078 322 112
2 322 112 98
3 112 98 14
4 98 14 0
PGCD (1078 ; 322) = 14
5 b. (OB) //(CD), O ∈ (AD) et O ∈ (BC) d'après la
propriété de Thalès :
OC OD CD
= =
OB OA AB
6 a. 2 (x – 1) – (3x + 2) (-1 + 2x) + (2x – 7)²
= 2x – 2 – [-3x + 6x² - 2 + 4x] + 4x² - 28x + 49
= 2x – 2 – 6x² - x + 2 + 4x² - 28x + 49
= - 2x² - 27x + 49
7 b. 9 – 4x² = (3 – 2x) (3 + 2x)
C'est l'égalité remarquable a² - b² = (a - b) (a + b)
8 b. 3 50 – 98 – 18
=3 25x2 – 49x2 – 9x2
=3 x 5 2 – 7 2 – 3 2
=5 2

9 c. Dans le triangle ABC, rectangle en B :


𝑐𝑐ô𝑡𝑡é 𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜é 2
tan 𝑎𝑎� = =
𝑐𝑐ô𝑡𝑡é 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 3
2
tan-1 ( ) = Ĉ ≈ 33,69°
3
8

c. 13,672 × 10-4 = 1,3672 × 101 × 10-4


10
1,3672 × 101+(-4) = 1,3672 × 10-3

a. Soit P le prix initial de l'objet et P' le prix après


11
l'augmentation de 20%
P' = P + P = ( + 1) P = ( + ) P = P= 1,2 P

b. La représentation graphique de la fonction linéaire qui à


12
x associe 2x est une droite qui passe par l'origine du
repère et par le point (1 ; 2). 2 est la pente de la droite.
13 c. f(-2 )=-2 × (-2)² - 6 × (-2) - 6
f(-2)=-2 × 4 + 12 -6
f(-2) = -8 + 12 -6
f(-2) = -2

14 1
a. Dans un jeu de 32 cartes, il y a de chaque couleur
4
(pique, carreau, cœur et trèfle) donc :
1 3
P(avoir un cœur) = 1 – P(avoir un cœur) = 1 - =
4 4

c. Longueur de XYZ 7 8 12
15
Longueur de X'Y'Z' 20 30 17,5

Ce n'est pas un tableau de proportionnalité donc X'Y'Z'


n'est ni un agrandissement, ni une réduction du triangle
XYZ

-x
16 c. f = x → +
2
1
f(1) = -1 + 1 = -1 + 2 = 1 A (1 ; )
2 2 2 2 2
f(-2) = +2 + 1 = 1 + 1 = 2 B (-2 ; 2)
2
17 b. 3a – b = -1 (1)
3a + b = 5 (2)
(1) + (2) : (3a – b) + (3a + b) = (-1) + 5
6a = 4
a= 4
6
a= 2
3
2
En remplaçant a = dans l'équation (1) :
3

3 x 2 – b = -1 b=3
3
9

18 c. Les droites d1 et d2 se coupent en J (xJ; yJ), donc les


coordonnées de J sont solutions du système :
y = 2x – 1
y = -3x + 2

19 a. Moyenne des températures = 6+8+10+14+17+22 ≈ 13°C


6

c. La section d'un cylindre par un plan n'est pas toujours un


20
rectangle ni un cercle.

20 bonnes réponses : Bravo !


Entre 15 et 19 bonnes réponses : Vous avez de bonnes connaissances qui ne demandent qu'à
être approfondies.
Entre 10 et 14 bonnes réponses : Trop de trous de mémoire ! Ce livre est fait pour vous !
Entre 6 et 9 bonnes réponses : L'été sera studieux et ce livre un précieux compagnon !
Entre 0 et 5 bonnes réponses : Au boulot ! Et rassurez-vous, vous allez vite progresser !

BONNE RÉVISION ET BON COURAGE !


10

SOMMAIRE

1 ère S ÉR IE

NOM B R ES ET CA L CU L S
P remi ère l eçon Calcul algébrique (Rappels)
D euxi ème l eçon Résoudre les équations et inéquations du 1er degré à une inconnu
T roi s i ème l eçon Nombres entiers, rationnels et premiers
ES P A CE ET GEOM ETR IE
Quatri ème l eçon Théorème de Thalès et sa réciproque

2 ème S ÉR IE

F ONCTIONS , NOM B R ES ET CA L CU L S
P remi ère l eçon Calcul littéral et équation - produit
D euxi ème l eçon Les racines carrées
ES P A CE ET GEOM ETR IE
T roi s i ème l eçon Trigonométrie du triangle rectangle
OR GA NIS A TION ET GES TION D E D ONNEES
Quatri ème l eçon Comprendre et utiliser les notions élémentaires de
probabilités

3 ème S ÉR IE

F ONCTIONS
P remi ère l eçon Comprendre et utiliser la Notion de fonction
D euxi ème l eçon Fonctions linéaires et Problèmes de proportionnalité
ES P A CE ET GEOM ETR IE
T roi s i ème l eçon Angles inscrits– Polygones réguliers
GR A ND EUR S ET M ES U R ES
Quatri ème l eçon Effets d’un agrandissement-réduction, section

4 ème S ÉR IE

F ONCTIONS
P remi ère l eçon Fonctions affines
D euxi ème l eçon Système de deux équations à deux inconnues
OR GA NIS A TION ET GES TION D E D ONNEES
T roi s i ème l eçon Statistiques – Interpréter, représenter et traiter des données
ES P A CE ET GEOM ETR IE
Quatri ème l eçon Représenter l’espace, la sphère, se repérer dans l’espace
A L GOR ITH M IQU E ET P R OGR AM M A TION
Ci nqui ème l eçon Etudier la logique algorithmique d’un programme
11
12

MATHÉMATIQUES
3ème
1 è r e SÉRIE

P remi ère l eçon NOM BR ES ET CA LCULS


Outils Calcul algébrique (Rappels)
Règles de calcul sur les puissances
Calculs avec des puissances de 10
Notation scientifique

D euxi ème l eçon NOM BR ES ET CA LCULS


Mettre en équation en utilisant le calcul littéral
Résoudre les équations et inéquations du 1er degré à une inconnue

T roi s i ème l eçon NOM BRES ET CA LCULS


Différents types de nombres (entiers, rationnels...)
Critères de divisibilité, nombres premiers
Décomposition en produits de facteurs premiers
Diviseurs communs à deux entiers (PGCD, algorithme d’Euclide)
Fraction irréductible

Quatri ème l eçon ESP A CE ET GEOMETR IE


Homothétie, Le théorème de Thalès, la réciproque du théorème de
Thalès
13
15
ère 1ère Série
1 leçon

NOMBRES ET CALCULS

Outils Calcul algébrique (Rappels)

I – REGLES GENERALES DE CALCUL

1. Règle algébrique des signes da ns un produit

Soient a et b, deux nombres quelconques ; alors :


(-a) × (b) = a × (-b) = -ab
(-a) × (-b) = ab
Exemple : (-4) × 3 = 4 × (-3) = -12
(-4) × (-7) = 4 x 7 = 28
(-a) × b × (-c) = (-ab) × (-c) = abc
a × (-b) × (-c) × (-d) = -abcd

2. Règles de priorité

a. Si une expression algébrique contient des parenthèses, on effectue d’abord les calculs à
l’intérieur de celles-ci en respectant les règles de priorité suivantes : on effectue en premier lieu
multiplications et divisions et ensuite seulement additions et soustractions.
b. Si une expression ne contient pas (ou plus) de parenthèses, on effectue les calculs selon les
règles de priorité vues précédemment.

Exemple : A = -2 + 3 (4 x (-1) – 5 x (-3) + 2) – 1 x 5


= -2 + 3 (-4 + 15 + 2) – 1 x 5
= -2 + 3 x 13 – 5 = -2 + 39 – 5 = 32
B = -4 x 3 – (9 x (-2) – 1) – 3 x 6 + 2
= -4 x 3 – (-18 – 1) – 3 x 6 + 2
= -12 – (-19) – 18 + 2 = -12 + 19 – 18 + 2 = -9

3. Distributivité

La multiplication est distributive par rapport à l’addition (et la soustraction).


Soient a, b, c des nombres quelconques, alors :
a (b + c) = ab + ac
a (b - c) = ab - ac

Exemple : x (2y + z – k) = 2xy + xz – xk


-2a (-3b + d) = (-2a) × (-3b) – 2a × d = 6ab – 2ad
Cas particulier : Si a = -1, les égalités précédentes s'écrivent :

- (b + c) = -b - c
- (b - c) = -b + c
16
ère 1ère Série
1 leçon

4. Signe d’un produit de fa cteurs non nuls

Un produit de facteurs non nuls est :

- positif s’il contient un nombre pair de facteurs négatifs,


- négatif s’il contient un nombre impair de facteurs négatifs.

Exemple : A = (-2) × (-3) × 7 × (-5) < 0 (3 facteurs négatifs et 3 est un nombre impair)
B = 8 × (-5) × (-7) × 6 × 9 > 0 (2 facteurs négatifs et 2 est un nombre pair)

II – Calculs en écriture fract ionnaire

1. Signe d’un quotient


La règle des signes pour un quotient est identique à la règle des signes pour un produit de deux
facteurs :
- le quotient de deux nombres de mêmes signes est positif,
- le quotient de deux nombres de signes contraires est un nombre négatif.
-2 2 -2 2 2 2
Exem ple : = ; =- et =-
-5 5 5 5 -5 5

2. Règle algébrique des signes pour un quotient

Elle est identique à la règle pour un produit :


si a et b sont deux nombres quelconques, avec b non nul, on a :
(-a) a -a (-a) a
= = * =
b (-b) b (-b) b

3. Écritures fractionna ires représentant le même nombre


Quels que soient les nombres a, b et k (avec b et k non nuls) :
ka a
=
kb b
Cette règle permet de réduire des fractions au même dénominateur.
Exemple :

2 2× 4 8 5 5 × 3 15
= = et = =
3 3 × 4 12 4 4 × 3 12

4. Fractions dé cimales et nombres décimaux


Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire à l’aide d’une fraction décimale ou d’une écriture
décimale.
Exemple : 24 est la partie entière, 0,67 la partie décimale, 6 est le dixième et 7 le centième du
nombre 24,67.

6 7
24,67 = 24 + +
10 100
17
ère 1ère Série
1 leçon

5. Addition et soustraction

Si les deux écritures fractionnaires ont même dénominateur : (b ≠ 0)


a c a + c a c a-c
+ = ; - =
b b b b b b

Cas général : Si les deux nombres n’ont pas le même dénominateur, on commence par les réduire
au même dénominateur : (b ≠ 0 et d ≠ 0)

a c ad cb ad + bc a c ad cb ad - bc
+ = + = - = - =
b d bd db bd b d bd db bd

6. Multiplicatio n et divisio n

Quels que soient les nombres a, b, c, d (avec b et d non nuls) :


a c a × c
× =
b d b × d

Si, de plus, c est non nul :


a c a d a × d
: = × =
b d b c b × c

Cas particuliers :
a a c a 1 a
:c = : = × =
b b 1 b c bc

a c a d a× d ad
÷ = × = =
b d b c b×c bc

a a c a 1 a
:c = : = × =
b b 1 b c bc

Exemple :
− 10
× (− 5) =
2
3 3
2 −5 2 2 4 −4
: = × = =
3 2 3 − 5 − 15 15
2 2 1 2 −2
: −5 = × = =
3 3 (− 5) 3 × ( −5) 15

Inverse d’un nombre non nul


1
Si a est un nombre quelconque non nul, l'inverse de : a est
a
1
Si a ≠ 0, l'inverse de est : a
a
18
ère 1ère Série
1 leçon

III - Règles de calculs sur les puis sances


Si a est un nombre relatif non nul et n un nombre entier naturel non nul.
an =a ×a ×…×a avec n≥2, an se lit "a puissance n" ou "a exposant n"

n facteurs

Exemples : 22 = 2 x 2 = 4, 25 = 2 x 2 x 2 x 2 x 2 = 32, -25 = -(2 x 2 x 2 x 2 x 2) = -32


-43 =- (4 x 4 x 4) = - 64 (-4)3 = (-4) x (-4) x (-4) = - 64
(-4)4 = (-4) x (-4) x (-4) x (-4) = -64 x (-4)= + (64 x 4)=256

Signe de an
- Si n est pair : an > 0
- Si n est impair : si a > 0 alors an > 0
si a < 0 alors
an < 0
Inverse de an
1
Si a ≠0, l'inverse de an ou est noté a-n.
an
1 1
a-n = et a-1 = Remarque : a1 = a et 0n = 0 , par convention a0 = 1 avec a ≠ 0
an a

1 1 1 1 20 = 1
Exemples : 5-2 = = (-2)-3 = = : (-6)0 = 1  
5² 25 (-2)3 -8 3

Exemples : 54 > 0 (-3)6 > 0 7-2 > 0 (-11)-10 > 0


35 > 0 (-3)5 < 0 3-5 > 0 (-3)-5 < 0

Si a et b désignent des nombres relatifs non nuls et m et n désignent des entiers relatifs.

Règle de calcul Exemples


Produit am x an = am+n 27 x 23 = 210
3-5 x 38 = 33
Avec parenthèse Quotient am 27 7-3
= am-n = 2 = 24
an 23
3-5
= 3-5-8 = 3-13
38
Puissance d’une puissance (am)n = amxn (27)3 = 27x3 = 221
(3-5)8 = 3-5x8 = 3-40

Avec parenthèse Puissance d’un produit (ab)n = anbn (2 x 3)5 = 25 x 35


(8 x 7)-4 = 8-4 x 7-4
Puissance d’un quotient an = an 28 = 28
   
b bn 3 38
7-2 = 7-2
 
6 6-2
19
ère 1ère Série
1 leçon

ÉCRITURE DÉCIMALE DES PUISSANCES DE DIX

1. L'exposant est positif

Soit n, un entier positif : 10n = 10 x 10 x … x 10 = 10…0

n facteurs n zéros

Exemples : 101 = 10 102 = 10 x 10 = 100 103 = 10 x 10 x 10 = 1 000


104 = 10 x 10 x 10 x 10 = 10 000

2. L'exposant est négatif

1
10-n = = 0,00……1
10n

n zéros en tout

1 1 1
Exemples : 10-1 = = 0,1 10-2 = = = 0,01 10-3 =
10 102 100
1 1
= = 0,001
103 1000
1 1
10-4 = = = 0,0001
10 10000
4

Remarque : Toutes les règles de calcul vues dans la première leçon de cette série
s’appliquent aussi avec les puissances de 10.

MULTIPLICATION D'UN NOMBRE PAR UNE PUISSANCE DE DIX

1. Règles

• Pour multiplier par 101, 102, 103, …, on déplace la virgule de 1, 2, 3 …, rangs vers la
droite.
• Pour multiplier par 10-1, 10-2, 10-3, …, on déplace la virgule de 1, 2, 3, …, rangs vers la
gauche.

2. Exemples
3,482 x 102 = 348,2 17,81 x 105 = 1 781 000
250,4 x 10-2 = 2,504 7,5 x 10-4 = 0,00075
On rajoute des zéros si nécessaire.

3. Utilisation de la calculatrice
• Pour entrer 106 on tape : 10 ^ 6
Si on tape =, on lit : 1 000 000
• Pour entrer 18,6 x 10-5, on tape : 18,6 × 10 ^ (- 5)
Si on tape =, on lit : 0,000186
20
ère 1ère Série
1 leçon

NOTATION SCIENTIFIQUE

1. Définition

La notation scientifique d'un nombre décimal est de la forme a x 10n


avec 1 ≤ a < 10 et n (un) entier relatif.

Exemples : L'écriture scientifique de 0,0048 est 4,8 x 10-3.


L'écriture scientifique de 37 040 000 est 3,704 x 107.

2. Applications

a. Ecriture des petits et des grands nombres


• Le diamètre de l'atome de fer est 0,000 000 000 234 m = 2,34 x 10-10
m.
• La distance de la Terre au Soleil est de 0,15 milliards de kilomètres,
c'est-à-dire
0,15 x 1 000 000 000 = 150 000 000 = 1,5 x 108 km.

b. Ordre de grandeur
x
Soient x = 5,75 x 108 et y = 4,14 x 10-3, calculer après avoir donné un ordre de
y
x 6 x 108
grandeur du quotient : x ≈ 6 x 108 et y ≈ 4 x 10-3 donc ≈ .
y 4 x 10-3
Un ordre de grandeur du quotient de x par y est : 1,5 x 1011
x 5,75 x 108 575
Valeur exacte : = = x 1011 (≈ 1,39 x 1011)
y 4,14 x 10-3 414

c. Encadrement d'un nombre


Donner un encadrement à 10-3 près du nombre 6π.
A la calculatrice, on a : 6π ≈ 18,849 555 92.
L'encadrement à 10-3 près est : 18,849 < 6π < 18,850

d. Repérer un nombre décimal sur une demi-droite graduée


Le repérage d’une fraction de division décimale doit s’effectuer par calcul.
Par exemple, l’écart entre deux valeurs décimales 6,3 et 6,4 est de 0,1,
Si cet écart est partagé en 10, l’écart est de : un centième, constitué de la liste de
valeurs : 6,30- 6,31- 6,32- 6,33- 6,34,… 6,38 -6,39 -6,40
Si cet écart est partagé en 5, l’écart est de : un vingtième, constitué de la liste de valeurs suivantes :
6,30 -6,32 -6,34 -6,36 -6,38 -6,40.

e. Calculer avec les durées


Une heure égale 60 minutes
Une minute égale 60 secondes
Une heure égale 3600 secondes
Exemple : Convertir 1h 35min en secondes.
Solution : Soit 1hx60x60 + 35minx60 = 3600s + 2100s = 5700s
21
ère 1ère Série
1 leçon
Exercice 1

Parmi les expressions suivantes, quelles sont celles qui sont égales à 2a – b + c + 1 ?

* -(-a+b+1) + [(1+b+a) – (b – c - 1)] ;

* (a - b) – (1 – c - b) + (1+a) – (b-1) ;

* (a – c + 1) – (b – c - a) – (1- c) + 1 ;

* (2c – a + b) – (2b - 2a + 1) – (c – a - 2) ;

* (a + b - 1) – (b – a - c) ;

Exercice 2

a
Sachant que = −2
b

Calculez la valeur de chacune des expressions suivantes :

3 −7
7 (− 2 ) a −8 b 6 −a −5 (−b ) × 4 a : b
× × × × × ×− −2 3
3 b −5 a 3 − 11 4 b 2 −a
b a

Exercice 3

2 −8 −7
On donne : a = ;b= ;c=
3 9 6
a
Calculez : ; 2a + 3b ; -a × (-b) × (-c)
2b

Exercice 4

Exprimez sous la forme la plus simple l’inverse de :

1
A=
1
2+
1
3−
1
4+
5
22
ème 1ère Série
2 leçon

FONCTIONS

Résoudre les équations et inéquations du 1er degré à une inconnu

I – Équation du premier de gré à une inconnue

Résoudre une équation, c’est trouver toutes les solutions de cette équation, c’est-à-dire toutes les
valeurs de l’inconnue (ou des inconnues) qui rendent l’égalité vraie.

Exemple : 9x – 2 = 7 (x – 1) + 1 est une équation à une inconnue (x) et du premier degré

(l’exposant de x est 1)

1. Équations de référence

Pour tous les nombres a et b, l’équation a +x = b admet une seule solution : x = b – a


b
Pour tous les nombres a et b (a ≠ 0), l’équation a x = b admet une seule solution : x =
a

Exemple : a) 3 + x = 5

x=5–3
x=2

b) 2x = -7

x = -7
2

2. Règles de transformation

Règle A : l’égalité est conservée quand on ajoute (on retranche) un même nombre aux deux
membres de l’égalité.
Règle B : l’égalité est conservée quand on multiplie (on divise) par un même nombre non nul les
deux membres de l’égalité.

Remarque :
Dans l’équation : 9x – 2 = 7 (x – 1) + 1,

9x – 2 est le premier membre (ou membre de gauche)

7 (x – 1) + 1 est le second membre (ou membre de droite)


23
ème 1ère Série
2 leçon
9x est un terme en x du premier membre

-2 est un terme sans x (ou constant) du premier membre.

3. Méthode de résolution

Il s’agit d’isoler x, c’est-à-dire de regrouper tous les termes en x dans un membre de l’égalité et
tous les termes constants dans l’autre en utilisant les règles de transformation.

Exemple : Résoudre :

9x – 2 = 7(x – 1) + 1

9 x – 2 = 7x – 7 + 1 (on développe)

9x -7 x = - 7 + 1 + 2 (règle a)

2x = - 4 (on réduit)
4
x=- (règle b)
2
x=-2 (on simplifie s’il y a lieu de le faire)

L'équation 9 x − 2 = 7 (x − 1) + 1 admet une solution : x = −2

4. Mise en équation pour résoudre des problèmes

On peut résoudre certains problèmes par une équation en traduisant ses données après avoir
choisi une inconnue x

Étude d’un exemple :

Soit un rectangle ABCD avec AB=10 et AD=8

M est un point du segment [AB].


Quelle doit être la position du point M pour que l’aire du triangle ADM soit le quart de l’aire du

trapèze MBCD ?
Choix de l’inconnue :
24
ème 1ère Série
2 leçon
Appelons x la distance AM.
xx
A M B

Mise en équation du problème :

L’aire du triangle ADM est :

1 8cm
×x×8 = 4
2
L’aire d’un trapèze est donnée par la formule suivante :
1
A= ( B + b) × h
2 D 10cm C
où B est la grande base, b la petite base et h la hauteur.

Donc l’aire du trapèze MBCD est :

1
[10 + (10 − x)]× 8 = 4(20 − x)
2

L’aire du triangle ADM est égale au quart de celle du trapèze MBCD.


On doit donc avoir :

4x =
1
[4 × (20 − x )]
4
Résolution de l’é quation : l’équation s’écrit 4x =20-x ; regroupons les termes en
x : 5x=20 ; divisons les deux membres par 5 : x=4

Conclusion :
Pour que l’aire du triangle ADM soit le quart de celle du trapèze MBCD, il faut que M soit à 4

cm de A sur le segment [AB ].

Remarque :
* On pouvait également choisir comme inconnue la distance BM ; on trouvait alors BM = 6 ;
* La mise en équation du problème pouvait s ‘effectuer différemment, en remarquant que si l’aire
de ADM vaut le quart de l’aire de MBCD, alors l’aire de ADM vaut le cinquième de l’aire de

ABCD, qui vaut 80.

1
Avec x = AM, on résolvait alors l’équation : 4 x = × 80
5
25
ème 1ère Série
2 leçon

II – Les inéquations du premier de gré à une inconnue

1. Définition et exemple

Résoudre une inéquation, c’est chercher l’ensemble des nombres qui vérifient l’inégalité.

Exemple : 2x - 4 < 7 est une inéquation

2. Méthode de résolution

a) Ordre et addition

L’ordre est conservé quand on ajoute (on retranche) un même nombre aux deux membres de
l’inégalité.

Autrement dit :
si a<b alors a + c < b + c
et a – c < b - c

Exemple : Si a < 3 alors a + 5 < 8 et a - 5 < -2

b) Ordre et multiplication

L’ordre est conservé quand on multiplie (on divise) par un même nombre positif non nul les deux
membres de l’inégalité. Puis l’ordre change quand on multiplie (on divise) par un même nombre
négatif non nul les deux membres de l’inégalité.

Soient deux nombres quelconques a et b tels que : a<b

si c>0 alors ac<bc et si c<0 ac>bc

Exemple : si a<3 alors 2a<6 et –2a>-6

Cas particulier : si a<b alors -a>-b

Exemple : si a <5 alors –a>-5

Exercice résolu :

Il s’agit d’isoler x dans un membre de l’inégalité en utilisant les règles ci-dessus :

Exemple 1 : Résoudre :

2x–6≤–x–4 (ordre et addition)


2x+x ≤ –4+6 (on réduit)
3x ≤ 2
(ordre et multiplication : Cas c>0)
2
x ≤
3
26
ème 1ère Série
2 leçon

2
Les solutions de cette inéquation sont les nombres inférieurs mal exprimés ou égaux à .
3
Exemple 2 : Résoudre :

3 x – 2 < 5x + 3 (ordre et addition)


3x – 5 x < 3 + 2 (on réduit)
-2x <5 (ordre et multiplication : Cas c<0)
5
x> -
2

−5
Les solutions de cette inéquation sont les nombres strictement supérieurs à
2

3. Représentation gra phique d’un ensemble de solutions

2
Exemple 1 : La représentation graphique des nombres x tels que x ≤ est la partie non
3
hachurée de la droite graduée d'origine O.

/////////////////////////////
/////////////////////////////
2
0
3
On hachure (par convention) la partie de la droite correspondant aux nombres qui ne vérifient pas
l’inégalité.
2
Le crochet est tourné vers l'ensemble des solutions car vérifie l'inégalité.
3
-5
Exemple 2 : Représentation graphique de x >
2

////////////////////////////
////////////////////////////
-5
0
2
5
Ici, - n’est pas solution donc on oriente le crochet vers la partie hachurée.
2

4. Mise en équation d’un problème

On procède de manière équivalente au I. 4. de ce chapitre.


Question : quelle doit être la position du point M pour que l’aire du triangle ADM soit inférieure
ou égale au quart de l’aire du trapèze MBCD ?

Aire du triangle ADM = 4 x


Aire du trapèze MBCD = 4(20 – x)

L’aire de ADM doit être inférieure ou égale au quart de l’aire de MBCD, autrement dit :
1
Résoudre le problème revient à résoudre l'inégalité 4x ≤ x 4 (20 – x)
4
4x ≤ 20-x
4x + x ≤ 20
5x ≤ 20
27
ème 1ère Série
2 leçon
x≤4

Il faut maintenant interpréter ce résultat. x représente une distance donc x ≥ 0.


Les solutions qui vérifient ce problème sont donc : 0 ≤ x ≤ 4

Représentation graphique

//////////////////////// ////////////////////////
//////////////////////// ////////////////////////
0 4

En 0, le crochet est tourné vers l’intérieur de l’ensemble des solutions car 0 vérifie l’inégalité.

En 4, le crochet est tourné vers l’intérieur des solutions car 4 vérifie l’inégalité.

Exercice 5

Résoudre les équations :

a. 3(2x + 1) – 2(5x + 4) = x – 9
b. 2(5x + 8) + 5 (x – 2) = 3(5x – 1)
c. 4(6x – 9) – 9(x – 2) = 3(5x – 6)

Exercice 6

Trouver un nombre, sachant que son double diminué de 5 est égal à son triple augmenté de
4.

Exercice 7

Trouver la dimension d'un rectangle sachant que l'autre dimension vaut 3 et sachant
que le périmètre est le triple de l'aire du rectangle
28
ème 1ère Série
2 leçon

Exercice 8

Dans chacun des cas suivants, complétez l'inéquation par le nombre convenable pour
que ces solutions correspondent à la représentation graphique :

a. 2x < 3x + ….

/////////////////
x’ /////////////////
x
-2 0

b. 6x ≤ -10x + …

/////////////
x’ /////////////x
3
0
2

c. 2x ≥ - x - …

////////
x’/////////
x
-3 0

Exercice 9

Résoudre les inéquations suivantes et représenter l'ensemble des solutions sur une
droite graduée :

a. 8x – 7 ≤ 12 – 3x
b. 11 – 2x < 3x + 21
c. –5x – 14 ≤ - 2x – 12
d. 4(3 – x) ≥ 2(x – 5)
3x − 2 x 5x + 1
e. > +
7 3 21
29
ème 1ère Série
3 leçon

NOMBRES ET CALCULS

I – Différents types de nombres

1. Les entiers naturels

Ils forment la famille des entiers positifs : 0, 1, 2, 3, …

On note ℕ l'ensemble des entiers naturels .

2. Les entiers relatifs

Ils forment la famille des entiers positifs et négatifs : …, -2, -1, 0, 1, 2, …

On note ℤ l'ensemble des entiers relatifs .

Remarque :. Un entier naturel est aussi un entier relatif


. ℕ est donc contenu dans ℤ.

3. Les nombres décimaux

Ils forment la famille des nombres qui s’écrivent sous la forme d’une fraction ayant une puissance de
10 au dénominateur (c’est-à-dire : 10, 100, 1000, …)

175 -12 3 6
Exemple : 1,75 = ; -1,2 = ; = = 0,6
100 10 5 10

Autrement dit, un nombre décimal a une écriture décimale comportant un nombre fini de chiffres
après la virgule.

On note 𝔻𝔻 l’ensemble des nombres décimaux.

Remarque 1 :. Un entier est un nombre décimal qui a une partie décimale nulle : un entier est
aussi donc un nombre décimal.
. ℤ est donc contenu dans 𝔻𝔻.

Exem ple : 2 = 2,0 = 20


10

3 7 1
Remarque 2 : Des nombres comme , , sont des nombres décimaux.
5 2 4
3 6 7 35 1 25
En effet : = = 0,6 ; = = 3,5 ; = = 0,25
5 10 2 10 4 100

2
Par contre, un nombre comme n'est pas décimal. Pour s‘en assurer, il suffit d’effectuer la division
3
décimale de 2 par 3 : On trouve 0,666… avec une infinité de 6 après la virgule.
30
ème 1ère Série
3 leçon

4. Les nombres rationnels

Ils forment la famille des nombres qui s’écrivent sous la forme d'un quotient de deux
a
entiers : (b ≠ 0).
b

2 4 10 4 1,1 11
Exemple : ; ; ; ;…; = sont des nombres rationnels.
3 7 3 5 3 30

On note ℚ l’ensemble des nombres rationnels.

Remarque : .Un nombre décimal est un nombre rationnel particulier (on se trouve dans le cas
où b = 10, 100, 1000 …)
. 𝔻𝔻 est donc contenu dans ℚ.

5. Les nombres irrationnels

Ils forment la famille des nombres qui ne sont pas rationnels : on ne peut pas les écrire sous la
a
forme , a et b entiers, b ≠ 0
b
-1 1+2 6
Exemple : π, 2, , , etc.
3 3

Remarque 1 : On appelle ℝ l’ensemble qui contient les nombres ℚrationnels et les nombres
irrationnels.

Remarque 2 : Attention ! 4 = 2 est un entier et non un irrationnel ! (voir cours sur racines
carrées)


1+ 3
− 6; ;π 2
2

13 − 1 2
; ;
3 7 9
𝔻𝔻
31 5 25
− 2 ;1; 4 ;12 ; ; =
100 2 10

−20
− 1; = −10 ;...
2

6
= 2;0;1;2;...; 9 = 3
3
31
ème 1ère Série
3 leçon

CRITERES DE DIVISIBILITE

Si le chiffre des unités d’un nombre est:0, 2, 4, 6 ou 8, alors ce nombre est divisible
par 2.
Si le chiffre des unités d’un nombre est : 0 ou 5 alors ce nombre est divisible par 5.
Si la somme des chiffres d’un nombre est : divisible par 3 alors ce nombre est
divisible par 3.
Si la somme des chiffres d’un nombre est : divisible par 9 alors ce nombre est
divisible par 9
Exemples :
2 est un diviseur de 2,4,6,8, 10 etc.
3 est un diviseur de 6, 9, 12, 15 , 45, etc.
6 est un diviseur de 12, 36, etc.

NOMBRES PREMIERS

Définition :
Un nombre premier est un nombre qui a exactement deux diviseurs : 1 et lui-même.
Exemples : 1, 2, 3, 5, 7, 11, 13 sont des nombres premiers.

Tout nombre entier s’écrit de manière unique comme le produit de facteurs


premiers.
Exemples : 50 = 2x25 = 2x5x5 = 2x5².

Exercices résolus : Comment déterminer si un nombre est premier ?

1 - Le nombre 2016 est-il premier ?


Solution : 2+0+1+6 = 9, donc 2016 est un nombre divisible par 9. Par conséquent
2016 a au moins 3 diviseurs 1, 9 et 2016 donc 2016 n’est pas premier.
Mais procéder à la détermination des nombres premiers à la main devient vite très
long. On va donc utiliser un tableur.

2 – Déterminer tous les facteurs premiers d’un nombre très grand en utilisant un
tableur par le calcul du reste de la division euclidienne.
Puisqu’un « nombre non nul a, est un diviseur d’un autre nombre b, si le reste de
cette division euclidienne est nul ».

Exemples :
50 = 2x5x5 +0 sur un tableur MOD (50 ;5) =0, le nombre 5 est un diviseur de 50
50 =7x7+1 sur un tableur MOD (50 ;7) =1, le nombre 7 n’est pas un diviseur de 50.

Quand on cherche les diviseurs d’un nombre grand, il n’est pas utile de tester tous le
nombres jusqu’à la dernière valeur. On peut arrêter la recherche lorsque le diviseur
devient plus grand que le quotient. Ce qui revient à arrêter les divisions lorsque le
diviseur est supérieur ou égal à la racine carrée du nombre considéré.

Les diviseurs de 456 sont : 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 19 et 24.


32
ème 1ère Série
3 leçon

Les formules de calculs :

II – Diviseur commun à deux entie rs

1. Définition

Un diviseur commun à deux entiers a et b est un nombre qui divise à la fois a et b.

Exemple : 2 est un diviseur de 12 et 18 (2 x 6 = 12 ; 2 x 9 = 18)


3 est un autre diviseur de 12 et 18 (3 x 4 = 12 ; 3 x 6 = 18)
3 est un diviseur de 15 et 30 (15 = 3 x 5 ; 30 = 10 x 3)

Remarque : 1 divise tous les nombres entiers : a = a x 1


1 est donc toujours un diviseur commun de a et de b. (a = a x 1 ; b = b x 1)
33
ème 1ère Série
3 leçon

2. PGCD de a et de b

Parmi les diviseurs de a et de b, il en est un qui est plus grand que les autres : on l’appelle le plus
grand commun diviseur de a et de b et on le note PGCD (a,b).

Exemple : a = 8 : les diviseurs de 8 sont : 1, 2, 4, 8


b = 12 : les diviseurs de 12 sont : 1, 2, 3, 4, 6, 12.

Les diviseurs communs de 8 et de 12 sont : 1, 2, 4.


Le plus grand est 4 donc PGCD (8, 12) = 4

3. Nombres premiers entre eux

Il arrive que deux entiers a et b n’aient d’autre diviseur commun que 1.


On dit qu’ils sont premiers entre eux. 1 étant leur unique (et donc plus grand) diviseur commun, il
est naturel que PGCD (a, b) = 1.

Exemple 1 : a = 15 : les diviseurs de 15 sont : 1, 3, 5, 15


b= 14 : les diviseurs de 14 sont : 1, 2, 7, 14

On remarque que 15 et 14 ont un unique diviseur commun qui est 1 ; PGCD (15,14) = 1 :
15 et 14 sont premiers entre eux.

Exemple 2 : PGCD (2, 3) = 1 ; PGCD (5, 4) = 1

4. Recherche du PGCD :

a. Première méthode : algorithme des soustractions.


Propriété : Soit deux nombres a et b tels que a > b
PGCD (a ; b) = PGCD (b ; a-b)

Algorithme des soustractions :


Pour calculer le PGCD de deux nombres entiers différents avec l’algorithme des soustractions, on
suit les étapes suivantes :

Étape 1 : on soustrait le plus petit nombre au plus grand nombre.


Étape 2 : on compare le résultat de cette soustraction au plus petit des deux nombres :
- s’ils sont égaux, alors le PGCD est égal au plus petit des nombres ;
- sinon, on recommence l’étape 1 avec le résultat de la soustraction et le plus petit nombre.

Exemple : Recherche du PGCD de 182 et 117

182 - 117 = 65 PGCD (182 ; 117) = PGCD (117 ; 65)

117 - 65 = 52 PGCD (117 ; 65) = PGCD (65 ; 52)

65 - 52 = 13 PGCD (65 ; 52) = PGCD (52 ; 13)

52 - 13 = 39 PGCD (52 ; 13) = PGCD (39 ; 13)

39 - 13 = 26 PGCD (39 ; 13) = PGCD (26 ; 13)

26 - 13 = 13 PGCD (26 ; 13) = PGCD (13 ; 13).


34
ème 1ère Série
3 leçon
Donc PGCD (182 ; 117) = 13.

L’algorithme s’arrête lorsque a – b = b.


On obtient alors PGCD(a ; b) = PGCD (b ; b) = b.
Ici, PGCD (13 ; 13) = 13.

Remarque : Si on continuait l’algorithme, la différence suivante serait nulle. Le PGCD recherché


est donc la dernière différence non nulle.

b. Seconde méthode : algorithme d’Euclide.

Propriété : Soit r le reste de la division euclidienne de a par b (a>b) alors


PGCD (a, b) = PGCD (b, r).

Algorithme d’Euclide
Pour calculer le PGCD de deux nombres entiers différents avec l’algorithme d’Euclide, on suit les
étapes suivantes :
Étape 1 : On divise a par b : on obtient le reste r.
Étape 2 : On examine le reste de cette division :
- Si r = 0, alors l’algorithme est terminé et PGCD (a, b) = b
- Si r ≠ 0, alors on remplace a par b, b par r et on recommence à partir de l’étape
1.

Exemple 1 : Recherche du PGCD de 142 et 32

a b reste r

142 32 14 142 = 32 x 4 + 14

32 14 4 32 = 14 x 2 + 4

14 4 2 14 = 4 x 3 + 2

4 2 0 : fin 4=2x2+0

PGCD (142, 32) = PGCD (4, 2) = 2

Exemple 2 : Recherche du PGCD de 3564 et 63

a b r
3654 63 0 3654 = 58 x 63 + 0

PGCD (3654, 63) = 63

III – Fractions irréductibles


1. Définition

a
Une fraction (b ≠ 0) est dite irréductible si a et b sont premiers entre eux, c'est-à-dire si PGCD
b
(a,b) = 1
35
ème 1ère Série
3 leçon
4
Exemple : est irréductible car PGCD (4,3) = 1
3
12
n'est pas irréductible car PGCD (12,18) = 6 ≠ 1
18
On remarque dans cet exemple qu'il faut précisément simplifier par 6 = PGCD (12,18) pour rendre
12 12 2
irréductible : =
18 18 3

2. Application de l’algor ithme d’Euclide

a
Pour rendre une fraction irréductible, il suffit de la simplifier par le PGCD (a,b)
b

3748
Exemple : Simplifier en utilisant l'algorithme d'Euclide.
102
a b r
3748 102 76
102 76 26
76 26 24
26 24 2
24 2 0

2748 1874 1874


PGCD (3748, 102 )= 2 donc = et est irréductible.
102 51 51
36
ème 1ère Série
3 leçon

Exercice 10

Voici une liste de nombres :

12 1+ 4 - 5 π 24 -9 3
; - 5 ; ; 14,7 ; ; ; ; -3 ; ;
5 2 3 2 6 11 2

Quels sont ceux qui sont :

a. entiers ? c. rationnels et non décimaux ?


b. décimaux et non entiers ? d. irrationnels ?

Exercice 11

Calculer le PGCD de 1 412 et 741, le PGCD de 30 712 et 274 puis enfin celui de 4 062
et de 114.

Exercice 12

Les couples de nombres suivants sont-ils premiers entre eux ?


Justifiez votre réponse en utilisant, par exemple, l’algorithme d’Euclide :
(14, 3) ; (15, 20) ; (154, 63).

Exercice 13

Simplifiez les fractions suivantes (les rendre irréductibles) :

75 141 739 21412 4134


; ; ; ;
125 11 39 1341 714
37
ème 1ère Série
4 leçon

ESPACE ET GEOMETRIE

Translation, Rotation, Homothétie


Le théorème de Thalès et sa réciproque

Translation
Définition :
Une translation consiste à déplacer une figure géométrique initiale, dans un sens,
une direction et une distance d définie toute en conservant les longueurs et les
angles.
Le triangle ABC est transformée en un autre triangle A’B’C’
isométrique.
A’

B’ C’

B C
38
ème 1ère Série
4 leçon

Rotation
Définition :
Une rotation consiste à faire tourner une figure initiale autour d’un centre O, d’un
certain angle. Elle est définie par un point, un angle et un sens.

Dans une rotation de centre O, un point et son image sont situés à égale distance
du centre O.
A’
B

B’

A
C

Exemple : La rotation de 90°, du triangle ABC autour du centre C. A et A’ sont


situés à la même distance du centre C.

Une rotation conserve les longueurs, les angles et les aires.

Une rotation s’effectue suivant un angle orienté :


- Dans le sens des aiguilles d’une montre (sens négatif)
- ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (sens positif).
Exercice résolu :

Effectuer une rotation de la figure ci-dessous, de centre O et d’angle 135° dans le


sens négatif (sens des aiguilles d’une montre).
A
B’

?
B O A’

Dessiner le point A’, image du point A. Puis dessiner le triangle A’B’O.


39
ème 1ère Série
4 leçon

Homothétie
Image homothétique d’un point
L’image d’un point B par l’homothétie de centre O et de rapport k positif est le point B’,
tel que : B’ appartient à la demi-droite [OB), on écrit OB’ = k.OB.
De même, l’image d’un point A par l’homothétie de centre O et du même rapport k est le
point A’, tel que : A’ appartient à la demi droite [OA), et on écrit OA’=k.OA.

A’
B’
B
A

C’

Image de plusieurs points

Dans le cas où k=1, les images sont confondues avec les points de départs.
Dans le cas où k < 0, par exemple k= - 2, on construit l’image N de M par
l’homothétie de centre O et de rapport 2 puis on construit le symétrique N’de N
par rapport à O.

N’ O’ M N

Propriété 1 : L’homothétie conserve l’alignement, les milieux et la mesure des angles.

Propriété 2 : Dans une homothétie de rapport k positif :


 Les longueurs sont multipliées par k.
 Les aires sont multipliées par k².
40
ème 1ère Série
4 leçon

I – Le théorème de Thalès relatif au triangle

Soit deux droites (BM) et (CN) sécantes en A.

Si les droites (MN) et (BC) sont parallèles alors :

AM AN MN
= =
AB AC BC
N
3 figures clés
M
A
A

C
M A
B C
B

M N

C
B

Remarque : Il y a proportionnalité entre les côtés du triangle AMN et les côtés du triangle ABC

Nous avons le tableau de proportionnalité suivant :

Longueur côté [AM] Longueur côté [AN] Longueur côté [MN]


Longueur côté [AB] Longueur côté [AC] Longueur côté [BC]
41
ème 1ère Série
4 leçon

II – Exemple d’ utilisatio n : calcul de distances

1. A
Les droites (BC) et (DE) sont
parallèles et AD = 5 cm ;
AB = 2 cm ; AC=3cm
B C
Calculons CE

D E

Je sais que :

- Les droites (BD) et (EC) sont sécantes en A.


- (BC)//(DE),
alors d’après le théorème de Thalès :
AB AC BC
= =
AD AE DE

2 3
Posons CE = x alors AE = 3 + x et on a =
5 3+x
D’après l’égalité des produits en croix, on a :

2 x (3 + x) = 3 x 5
6 + 2x = 15
2x = 9
x = 4,5

Donc CE = 4,5 cm

2. P
S
Les droites (OP) et (LS) sont
parallèles et KL = 3 cm, PL = 8 cm,
K OP = 4 cm

L Calculons LS
O
Je sais que :

- Les droites (SO) et (LP) sont sécantes en K.


- (SL)//(OP),
42
ème 1ère Série
4 leçon

alors d’après le théorème de Thalès :


KS KL LS
= =
KO KP OP
PL = PK + KL donc PK - PL - KL = 8 - 3 = 5
KL LS 3 LS
Comme = on a =
KP OP 5 4
3 12
d' où LS = 4 x =
5 5
LS = 2 , 4 cm

III – Construction d’une quatrième proportionnelle

On appelle quatrième proportionnelle à trois nombres non nuls, a, b et c le nombre x tel que :
a c
=
b x

a, b, c étant trois nombres positifs, on construit trois points O, A et B alignés tels que OA = a
et OB = b et un point C tel que OC = c
D

A
B

On trace la parallèle à (AC) passant par B qui coupe (OC) en D; on a alors :

OA OC a c
= ou = donc OD = x
OB OD b OD

IV – Réciproque du théorème de Thalès

Soit ABC et AMN deux triangles tels que A, B, M d’une part et A, C, N d’autre part soient
alignés dans le même ordre :
AM AN
Si = alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
AB AC

On retrouve alors les trois situations des triangles ABC et AMN.


43
ème 1ère Série
4 leçon

Exemple :
On considère la figure ci- dessous (qui n’est volontairement pas aux vraies grandeurs) pour
laquelle :
- Y ∈ [ AB ]
- C ∈ [BD]
- AB = 6,3 cm ; DB = 7,7 cm ; BY = 2,7 cm et BC = 3,3 cm.

Les droites (AD) et (YC) sont-elles parallèles ?

Résolution : (ATTENTION, la rédaction suivante doit être scrupuleusement respectée dans tous les
exercices !)

Les points B, Y et A d’une part et B, C et D d’autre part sont alignés dans cet ordre.
On calcule séparément :
BY 2,7 27 3 × 9 3
= = = =
BA 6,3 63 7 × 9 7

BC 3,3 33 3 × 11 3
= = = =
BD 7,7 77 7 × 11 7

BY BC
On a ainsi : = , donc d’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (AD) et
BA BD
(YC) sont parallèles.

V - Méthodes

Dans les problèmes il faut savoir distinguer les situations où le théorème direct de Thalès permet
de conclure et les situations où c’est sa réciproque qu’il faut utiliser :

. Le théorème direct permet de démontrer des égalités de rapports ou de calculer des longueurs.

. Le théorème réciproque permet de démontrer le parallélisme de deux droites.

Exercice 14

Construisez une quatrième proportionnelle aux longueurs 4, 3 et 5


44
ème 1ère Série
4 leçon

Exercice 15

Soit ABCD un quadrilatère non croisé dont les diagonales se coupent en O. E est un
point de segment [AO].

Sur la figure ci-contre, on donne : (EF) // (AB) ; (FG) // (BC) ; (GH) // (DC)
OE OH
1 - Montrez que = , puisque (EH) // (AD)
OA OD
EF FG GH HE
2 - Montrez que = = =
AB BC CD DA
45
ème 1ère Série
4 leçon

Exercice 16
Sur la figure ci-contre, on donne : (IK) // (CB) ; (BJ) // (LK)

OI = 1,2 ; OL = 2 ; LC = 4
IJ JK
1. Comparez (en faisant intervenir un autre rapport) les rapports et
BL LC
IJ
2. Calculez la valeur du rapport
BL
3. Déduisez-en les longueurs JK et IJ

I J K

B L C
46
ème 1ère Série
4 leçon
Exercice 17

[Ox) et [Oy) sont deux demi-droites.


Sur [Ox) on place les points I et J, avec en (cm) : OI = 2 et OJ = 3
Sur [Oy) on place les points I’ et J’, avec (en cm) : OI’ = 5 et OJ’ = 7,5
Les droites (II’) et (JJ’) sont-elles parallèles ?
47
1ère Série
Annexes

Annexes

I – Calcul algébrique

1. Règle des signes

. Si 2 nombres ont le même signe : . Si 2 nombres sont de signes différents :


- leur somme a le même signe. - 2 cas pour la somme :
- leur produit est positif. -3 + 7 = 4
- leur quotient est positif. -3 + 1 = -2
- leur produit est négatif.
- leur quotient est négatif.

2. Règles de priorité

- Si une expression algébrique contient des parenthèses, on effectue d'abord les calculs à
l'intérieur de celles-ci sachant que l'on effectue en premier lieu multiplications et divisions, et
ensuite additions et soustractions.
- Si une expression ne contient pas (ou plus) de parenthèses, on effectue les calculs selon les
règles de priorité vues précédemment.

3. Distributivité

Quels que soient les nombres réels a, b, c et d : a (b + c – d) = ab + ac – ad

4. Fractions

- Pour additionner ou soustraire des fractions, il faut les réduire au même dénominateur.
Pour multiplier ou diviser des fractions, il ne faut pas les réduire au même dénominateur.

4 2 4x2 8
Exemple : x = =
7 5 7x5 35
4 5 4 2 8
÷ = x =
7 2 7 5 35

Il faut toujours simplifier au maximum une fraction, c'est-à-dire la rendre irréductible.

II – Équations et iné quations du 1 er degré à une inconnue

1. Équations

a+x=b⇔x=b–a
b
ax = b ⇔ x = avec a ≠ 0
a

2.Inéquations

Si on divise les 2 membres d'une inégalité par un même nombre négatif, on doit changer le sens
de l'inégalité.

7
Exemple : -4x ≥ 7 ⇔ x ≤
–4
48
1ère Série
Annexes

III – Calculer un P GCD afin de rendre une fraction


irréductible

Savoir utiliser les algorithmes suivants : des soustractions et d’Euclide puis diviser le numérateur
et le dénominateur d’une fraction par leur PGCD afin de la rendre irréductible.

IV – Théorème de Thalès et sa réciproque

1. Théorème
B N B
M A

A M C
N C

AM AN MN
Si les droites (MN) et (BC) sont parallèles, alors : = =
AB AC BC
Remarque : le théorème permet de calculer des longueurs.

2. Réciproque

Soit ABC et AMN, deux triangles tels que les points A, B, M d'une part et A, C, N d'autre part
soient alignés dans le même ordre.

AM AN
Si = , alors les droites (MN) et (BC) sont parallèles.
AB AC

Remarque : la réciproque permet de démontrer que deux droites sont parallèles.


49
50

MATHÉMATIQUES
3ème
2 è m e SÉRIE

P remi ère l eçon


NOMBRES ET CALCULS
Identités remarquables
Développer, réduire et factoriser une expression algébrique

FONCTIONS
Calcul littéral et équation - produit

D euxi ème l eçon


NOMBRES ET CALCULS
Les racines carrées

T roi s i ème l eçon


ESPACE ET GEOMETRIE
Trigonométrie du triangle rectangle

Quatri ème l eçon


ORGANISATION ET GESTION DES DONNEES
Comprendre et utiliser les notions élémentaires de probabilités
51
52
ère 2ème Série
1 Leçon

NOMBRES ET CALCULS

Calcul littéral, équation produit

I – Développement, rédu ction


C’est la propriété de distributivité de la multiplication sur l’addition et sur la soustraction qui
permet de développer un produit de sommes algébriques.

1. Distributivité
Pour tous les nombres k, a et b, on a : k (a + b) = ka + kb
k (a - b) = ka – kb
Cette propriété se généralise à un produit dont plusieurs facteurs sont sous forme de somme ou
de différence.
Quels que soient les nombres a, b, c, d, e :
(a + b) (c + d) = a (c + d) + b (c + d) = ac + ad+ bc + bd
(a + b) (c – d + e) = a (c – d + e) + b (c – d + e) = ac -ad+ ae +bc –bd + be

2. Exemples de dévelo ppement et méthode de réduction

* A = (2x – 3) (3x2 – 5x +1)

Après développement, l’expression s’écrit : A = 6x3 – 10x2 + 2x – 9x2 + 15x – 3


On regroupe ensuite les termes de même puissance de x : A = 6x3 – 10x2 – 9x2 + 2x + 15x –3
A = 6x – 19x2 + 17x – 3
3
On réduit alors l’expression obtenue :

• B = 9(x –4) – (x + 1) (2 – x) + 6x²

B= 9x – 4 x 9 - [x x 2 – x x x + 1 x 2 – 1 x x] + 6x 2
Développement : B = 9x – 36 – 2x + x2 –2 + x + 6x2
Regroupement des termes de même puissance de x : B = 9x – 2x +x – 36 –2 + x2 + 6x2
Réduction : B = 8x – 38 + 7x²

On ordonne alors le plus souvent B selon les puissances décroissantes de x.


B = 7x² + 8x –38
3. Les identités remarquables
Pour tous les nombres a et b on a :

(a+b)² = (a+b) (a+b)= a²+ab+ba+b² = a²+ab+ab+b² = a²+2ab+b²

donc (a+b)² = a² + 2ab + b² 1ère identité remarquable.

de même (a-b)² = a² - 2ab + b² 2ème identité remarquable.

et (a+b)(a-b) = a² - b² 3ème identité remarquable.

Développement
53
ère 2ème Série
1 Leçon
Exemple :
* Développez en utilisant les identités remarquables :
4x 4
2 2
 2 2 2
x +  = x + 2× x× +   = x + +
2 2

 3 3 3 3 9
(2 y - 5)2 = (2y )2 − 2 × 2 y × 5 + 5 2 = 4y 2 − 20 y + 25
* En regroupant certains termes à l’intérieur des parenthèses, développez en utilisant les produits
remarquables :
(x-1+y) (x+1-y) = (x-(1-y)) (x+(1-y)) = x² - [1²-2 × y × 1+y²]
= x² - 1 + 2y – y²

II - Factorisation

1. Méthode de la factorisat ion


Pour factoriser une somme algébrique on recherche successivement si :

a. il y a un facteur commun évident,


b. on peut mettre en évidence un facteur commun,
c. on reconnaît le développement d’un produit remarquable :

a² + 2ab + b² = (a+b)²
a² - 2ab + b² = (a-b)²
a² - b² = (a+b) (a-b)
factorisation

Après la factorisation on vérifie toujours si les facteurs du produit obtenu sont ou non
factorisables.

2. Exemple : reconna issance ou mise en évidence d’un facteu r


commun

* Factorisez C = (2x-1) (3+x) – (3+x) (5-x)


(3+x) est un facteur commun,
C = (3+x) [(2x-1) – (5-x)] = (3+x) (2x-1-5+x)

On réduit et on ordonne chaque facteur : C = (x+3) (3x-6)


On peut factoriser la 2ème parenthèse : C = 3 (x+3) (x-2)

* Factorisez D = (3x-5) (x-9) + 3x-5


Pour mettre en évidence le facteur commun 3x-5, écrivons : 3x-5 = (3x-5) × 1
Alors D = (3x-5) [(x-9) +1]

Donc D = (3x-5) (x-8)


54
ère 2ème Série
1 Leçon
* Factorisez E = (x-2)² - (3x-1) (x-2)

Écrivons (x-2)² = (x-2) (x-2)


Alors E = (x-2) [(x-2) – (3x-1)]
E = (x-2) (-2x-1)

* Factorisez F = (3x-3) (2x+5) + (4x-1) (x-1)


Dans cette expression, il n’y a pas de facteur commun apparent, mais on remarque que
3x – 3 = 3(x – 1)
Alors F = 3(x – 1) (2x+5) + (4x –1) (x –1)
Donc F = (x –1) [3 (2x +5) + (4x –1)]
F = (x –1) (10x +14) = 2(x –1) (5x +7)

3. Exemple : reconnaissance du développement d’une identité


remarquable

* Factorisez x² -6x +9
On remarque que 9 = 3² et 6x = 2 × x × 3
On reconnaît alors la forme a² -2ab+b², avec a = x et b = 3
Alors x² -6x +9 = (x –3)²

* Factorisez 16x² - 25
On a 16x² -25 = (4x)² -5²
Donc 16x² - 25 = (4x +5) (4x –5)

Soit A = 49x² -28x +4


Est-il possible de factoriser A ?
On remarque : 49x² = (7x)², 28x = 2 × 7x × 2 et 4 = 2²
Alors A est de la forme a²-2ab+b², avec a = 7x et b = 2
Donc A = (7x –2)²

1
*B = 9x² - x +
9
2
1 1
Peut-on factoriser g(x) ? On a 9x² = (3x)² et =  
9 3
× 3x × 1
2 = 2x ≠ x
3

L'expression B comprend bien une somme de deux carrés, mais pas le double produit : B ne peut
donc pas être factorisée car ce n'est pas le développement d'un produit remarquable, et il n'existe
1
pas de facteur commun à 9x², x et
9
55
ère 2ème Série
1 Leçon

FONCTIONS
III – Équat ion - Produit

1. Définition

Une équation - produit est une équation dont un membre est sous forme d’un produit de facteurs
et l’autre membre égal à 0.

Exemple : (2x –1) (3x +2) = 0 est une équation - produit

2. Propriétés : Si un produit contient au moins un facteur nul,


alors ce produit est nul.
Autrement dit : Si a = 0 ou b = 0 alors ab = 0.

Réciproquement, si un produit de facteurs est nul, alors l’un de ses facteurs est nul.
Autrement dit : Si ab = 0 alors a = 0 ou b = 0

3. Application

Résoudre (2x –1) (3x +2) = 0


si (2x – 1) (3x + 2) = 0 alors : 2x – 1 = 0 ou 3x + 2 = 0
1
alors : x = ou x = -2
2 3

1 -2
Les solutions de cette équation sont donc : et
2 3
 − 2
1
On note souvent l'ensemble des solutions S =  ; 
2 3 

4. Équations se ramenant à une équa tion-produit

Exemple 1 : Résoudre 2(x +2)² = (x –3) (x +2)

On regroupe tous les termes dans le premier membre et on factorise,

Soit : (x +2) [2 (x +2) – (x –3)] = 0

(x +2) (x +7) =0

x +2=0 ou x +7=0

x = -2 ou x = -7 S = {−2 ;−7}
56
ère 2ème Série
1 Leçon
Exemple 2 : Résoudre (3x +1)² = 9

On regroupe tous les termes dans le premier membre : (3x +1)²-9 = 0

On reconnaît l’identité remarquable a² -b² = (a+b) (a-b)

D’où : (3x +1+3) (3x +1-3) = 0

(3x +4) (3x –2) = 0

3x+4=0 ou 3x-2=0

−4 2
x = -4 ou x = 2 S =  ; 
3 3  3 3
57
ère 2ème Série
1 Leçon
Exercice 18

Développer, réduire et ordonner les expressions suivantes :

A = (1-2x) (3x +8) – (2+5x) (9x –4)

B = 5 (x +4) – (2x –3) (x –6) + (3-x)²

C = (2x –5) (2x +5) – (3x +1)²-(-2x +1)²

Exercice 19

1. Factoriser les expressions suivantes :


A = -3x (x –1) + (x –1)²

B = (x –8) (4x –2) + (2x –1) (3x –5)

C = (x +2) (3x –2) + (2-3x) (6x –1)

2. Résoudre A = 0 ; B = 0 ; puis C = 0

Exercice 20

1. Factoriser les expressions suivantes :

A = x² -8x +16 B = y² -81 C = (x +3)² -9

D = (4 +1)² - (x –2)² E = (6x –2) (x +7) +9x²-1

2. Résoudre : A = 0 ; B = 0 ; C = 0 ; D = 0 puis E = 0

Exercice 21

Résoudre les équations proposées après les avoir transformées en équation-produit :

a. (x +2)² = x (x +2)
b. (x +10)² = 100
c. (x +4) (x –2) = (x +4) (1-2x)
d. (2x +7)² = (x +3)²
e. 36-16x² = 16x² -48x +36
58
ème 2ème Série
2 Leçon

NOMBRES ET CALCULS

Racines carrées

I – Racine carrée d’un nombre positif

1. Définition
Soit un nombre positif a. On appelle racine carrée de a le nombre positif dont le carré vaut a.

La racine carrée de a se note a.

Exemple : 9=3 en effet : 3² = 9 et 3 > 0

2
9 3 3 9 3
= en effet :   = et >0
4 2 2 4 2

Cas particulier :

0=0 en effet 0² = 0

1=1 en effet 1² = 1

1. Propriétés
a. a ≥ 0 a² = a
Exemple 1 : 5² = 5 ; 7² = 7

Remarque : Si a < 0 alors a² = -a

Exemple 2 : (-3)² = 9= 3² = 3

b. Produit : soient a et b des nombres positifs alors : a × b = ab


Exemple : 48 = 16 × 3 = 16 × 3 = 4 3

8 × 2= 8× 2 = 16 = 4

Cas particulier : a ≥ 0 ( a)² = a × a = a² = a

Exemple : 7 2 = ( 7)² = 7

a a
c. Quotient : soient a et b des nombres positifs b ≠ 0 alors : =
b b
59
ème 2ème Série
2 Leçon

16 16 4
Exemple 1 : = =
25 25 5

18 18
= = 9=3
2 2

15 15
Exemple 2 : = = 5
3 3

1 1 1
= =
7 7 7

2. Somme et différence

Une somme ou une différence de racines carrées ne peut être réduite que si les nombres figurant

sous les racines sont égaux.

Exemple : a + 3 a = 4 a (a > 0)

2 – 3 2 = -2 2

8 5–3 2–5 5+2 2=8 5–5 5–3 2+2 2

=3 5– 2

Dans ce dernier exemple, on ne peut réduire davantage.

Remarque : Si a et b sont deux nombres distincts en général :

a + b ≠ a+b

a – b ≠ a-b

Exemple : 16+9 = 25 = 5
5≠7
16 + 9 = 4 + 3 =7

100-64 = 36 = 6
6≠2
100 – 64 = 10 – 8 =2
60
ème 2ème Série
2 Leçon

II – Résolution de l’équat ion x² = A

a≥0

Si a > 0 alors l'équation x² = a a deux solutions : a et - a

Si a = 0 alors l'équation x² = 0 a une solution : 0

Démonstration

On va chercher à se ramener à une équation-produit en utilisant l’identité remarquable

a²-b²=(a-b) (a+b)

x² = a s’écrit aussi x²-a=0

Soit x² - ( a)² = 0

d'où (x – a) (x + a) = 0

c'est-à-dire x – a = 0 ou x + a = 0

si et seulement si (ssi) x = a ou x = - a

Dans le cas où a = 0, on obtient x = 0=- 0 =0

Exemple 1

x² = 9 ssi x²-9=0

ssi x²-3²=0

ssi (x –3) (x +3)=0

x² = 9 ssi x=3 ou x= -3

S = {3 ; -3}

Exemple 2

(x² + 1)² = 3 ssi (x + 1)² - 3 = 0


ssi (x + 1)² - ( 3)² = 0
ssi (x + 1 – 3) (x + 1 + 3) = 0 car a 2 − b 2 = (a − b)(a + b)
ssi x + 1 – 3 = 0 ou x + 1 + 3 = 0
ssi x = -1 + 3 ou x = -1 – 3

S = {-1 + 3 ; -1 – 3}
61
ème 2ème Série
2 Leçon

Remarque : Si a < 0 alors l'équation x² =a n’a pas de solution.

Exemple : x² = -3 n’a pas de solution car le carré d’un nombre est toujours positif.

III - Simplification d’É criture

1. Simplifier une écriture de la forme a²b

Exemple : 75 = 25 × 3 = 25 × 3= 5² × 3=5 3

12 = 4×3 = 2 3

2. Simplifier une somme

Exemple : A = 12 3 – 7 75 + 2 12

A = 12 3 – 7 × 25 × 3+2 4 × 3

A = 12 3 – 7 ×5 3+2 ×2 3

A = 12 3 – 35 3 + 4 3

A = -19 3

3. Simplifier un produit

Exemple : B = 3 × 15 × 35

B= 3 × 15 × 35

B= 3× 3× 5× 5× 7

B = 3² × 5² × 7

B=3 ×5 7

B = 15 7
62
ème 2ème Série
2 Leçon

4. Simplifier un quotient

9 9 3
Exemple : C = = =
5 5 5

On évite, cela dit, de mettre une racine au dénominateur : on procède donc à la transformation

d'écriture suivante :

C= 3 = 3 × 5
=
3 5
5 5 5 5

5. Développer l’écr iture

A = ( 7 – 1)² On reconnaît l’identité remarquable (a-b)² = a² - 2ab + b².

A = ( 7)² - 2 7 + 1 = 7 - 2 7 + 1

A=8-2 7

B = (2 6–3 5) (2 6+3 5) On reconnaît l'identité remarquable (a–b)(a+b)=a²-b².

B = (2 6)² – (3 5)²

B=4 × 6 – 9 × 5 = 24 – 45

B = - 21
63
ème 2ème Série
2 Leçon

Exercice 22

Écrire le plus simplement possible :

175 162
A= + B = 18 + 50 – 8 +
7 2

32 C=3 5 ×4 15 ×2 6

Exercice 23

Développer et réduire :
D = (2 5 – 3 2)² - (5 2 – 7) (5 2 + 7)

Exercice 24

Résoudre :

1. x² = 25 2. (x + 2)² = 5 3. x² - 6x + 9 = 2 4. 3x² + 2 = x²
+1

Exercice 25

Soit E = (x + 1)² (2x – 3) (5x – 1). Calculer E pour x = 3 -1

Exercice 26

On donne :
a. .............................................................................................................D
évelopper (3 – 7)²
b. .............................................................................................................E
n déduire la racine carrée de 16 –6 7

Exercice 27

Exprimer l'aire d'un triangle équilatéral de côté a cm en fonction de a.


64
ème 2ème Série
3 Leçon

ESPACE ET GEOMETRIE

Trigonométrie du triangle rectangle

I – Rapports trigonométriques d’un angle aigu da ns un


triangle rectangle
x̂ étant un angle aigu d'un triangle rectangle, on a :

longueur du côté adjacent à x


cosinus de l'angle x̂ : cos x̂ =
longueur de l′ hypothénuse

longueur du côté opposé à x


sinus de l'angle x̂ : sinus x̂ =
longueur de l′ hypothénuse

longueur du côté opposé à x


tangente de l’angle x̂ : tan x̂ =
longueur du côté adjacent à x

côté opposé à x̂
B C

Côté adjacent à x̂ hypoténuse

Remarque : l’hypoténuse étant le plus long côté d’un triangle rectangle, on a :

0 ≤ cos xˆ ≤ 1 et 0 ≤ sin xˆ ≤ 1

Exemples :

1. Calculer une l ong ueur.


Les figures ne sont volontairement pas aux vraies grandeurs.

7 cm
?

30°
B C
65
ème 2ème Série
3 Leçon
Je sais que :

Le triangle ABC est rectangle en B.

AC = 7 cm

ACˆ B = 30°

{Par rapport à l’angle ACˆ B , nous connaissons l’hypoténuse [AC] et nous cherchons le côté

opposé [AB]. La formule utilisant l’hypoténuse et le côté opposé est celle du sinus. C’est donc

celle-ci qu’il faut utiliser.}

côté opposé à l ' angle ACˆ B


Sin ACB =
ˆ
hypoténuse

AB
Sin ACˆ B =
AC

AB
Sin 30° =
7

On utilise le produit en croix :

AB = 7 × sin 30° = 3,5 cm. (À la calculatrice, on tape 7 × sin 30 ou 7 × 2nd trig sin 30 suivant

le modèle)

Le segment [AB] mesure 3,5 cm.


66
ème 2ème Série
3 Leçon
2. Calculer un angle .

3cm

?
B 5 cm C

Je sais que :

Le triangle ABC est rectangle en B.

AB = 3 cm.

BC = 5 cm.

{Par rapport à l’angle ACˆ B cherché, nous connaissons le côté adjacent [BC] et le côté opposé

[AB]. La formule utilisant le côté adjacent et le côté opposé est celle de la tangente. C’est donc

celle-ci qu’il faut utiliser.}

côté opposé à l ' angle ACˆ B


Tan ACˆ B =
côté adjacent à l ' angle ACˆ B

AB
Tan ACˆ B =
BC

3
Tan ACˆ B =
5

(On utilise la calculatrice et on tape 2nd tan (3 ÷ 5) ou 2nd trig tan (3 ÷ 5) suivant le modèle)
−1

On trouve :

ACˆ B ≈ 31°

L’angle ACˆ B mesure environ 31°.


67
ème 2ème Série
3 Leçon

II – Cosinus et sinus d’a ngles complémentaires

Rappel : deux angles sont dits complémentaires si la somme de leurs mesures est égale à 90°.

Les deux angles aigus d’un triangle rectangle sont complémentaires.

A C

Dans le triangle rectangle ABC rectangle en A :

� + 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � = 90

�= AB �= AC
cos 𝐴𝐴𝐵𝐵𝐵𝐵 cos 𝐴𝐴𝐶𝐶𝐶𝐶
BC BC

�= AC �= AB
sin 𝐴𝐴𝐵𝐵𝐵𝐵 sin 𝐴𝐴𝐶𝐶𝐶𝐶
BC BC

Lorsque deux angles sont complémentaires, le sinus de l’un est égal au cosinus de l’autre.
68
ème 2ème Série
3 Leçon

III – Cosinus et sinus d’un même angle : une relation


importante
B

A C

2 2
� )² =  AC  +  AB 
� )² + (cos 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
Dans le triangle ABC, rectangle en A : (sin 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
 BC   BC 

� )² + (cos ABC)² = AC² AB² AC²+AB²


(sin 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 + =
BC² BC² BC²

Or d'après le théorème de Pythagore dans le triangle ABC rectangle en A, on a :

� )² + (cos 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
AC² + AB² = BC² donc (sin 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � )² = 1

Quel que soit l'angle aigu x̂ , on a : cos² x̂ + sin² x̂ = 1

où cos² x̂ = (cos x̂ )² et sin² x̂ = (sin x̂ )²

IV – Lien entre sinus, cosinus et tangente d’un angle aigu

x̂ étant un angle aigu d'un triangle rectangle :

longueur du côté opposé


sinxˆ longueur de l' hypoténuse longueur du côté opposé
= = = tan x
cosxˆ longueur du côté adjacent longueur du côté adjacent
longueur de l' hypoténuse
69
ème 2ème Série
3 Leçon

V – Rapports trigonométriques d’a ngles remarquables

ABC est un triangle équilatéral de côté 1 EFGH est un carré de coté 1

B F G
30°

3
2

2
45° 60°
A C E H

Angle 0° 30° 45° 60° 90°

Sinus 0 1 2 3 1
2 2
2

Cosinus 1 3 2 1 0
2 2 2

1
3
Tangente 0 1 3
=

3
3
70
ème 2ème Série
3 Leçon

Exercice 28

Dans chacun des cas suivants, construisez un angle aigu â tel que :
3 4
a.cos â = b. sin â = c. cos â = 0,3 d. sin â = 0,4
4 7

Exercice 29

BEC est un triangle tel que BE=9 cm, BC=15 cm et EC=12 cm.

1. Vérifiez que le triangle BEC est un triangle rectangle et précisez l’angle droit.
2. Calculez les tangentes des angles aigus de BEC et donnez leur mesure.

Exercice 30

� = 45° et 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼
PIF est un triangle tel que PI = 10cm, 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 � = 50°

�.
Calculez la mesure de l'angle 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃
1. Soit A le pied de la hauteur issue de P. Calculez PA en fonction de sin 45° puis
PF
en fonction de sin 85°.
2. Donnez la valeur approchée à 1 mm près par excès de PF.

Exercice 31

Une échelle est appuyée contre un mur d’une hauteur de 6 m, et le sommet de


l’échelle est en contact avec le sommet du mur. L’échelle fait un angle de 60° avec le
mur.
À quelle distance du mur se trouve le pied de l’échelle ? On donnera la distance
exacte puis une valeur approchée à 1 cm près par excès.
71
ème 2ème Série
3 Leçon
Exercice 32

On souhaite connaître la hauteur d’une tour dont on ne peut s’approcher.

60° 30°

S A 75 m B

On a pu apprécier les mesures indiquées sur le dessin réalisé à main levée.

1. Exprimez TS en fonction de AS puis en fonction de BS.


2. Calculez la valeur exacte de TS puis donnez une valeur approchée à 1 dm près par défaut.
72
ème 2ème Série
4 Leçon

ORGANISATION ET GESTION DES DONNEES

Comprendre et utiliser les notions élémentaires de probabilités

I - Vocabulaire

1. Expérience aléatoire :

Définition : Une expérience est dite « aléatoire » si elle vérifie ces deux conditions :
- Elle conduit à des résultats (appelés issues) possibles qu’on est parfaitement capable de nommer.
- On ne sait pas lequel de ces résultats va se produire lorsqu’on réalise l’expérience.

Expérience (A) : « On lance un pièce de monnaie et on regarde sur quelle face elle tombe ».
Cette expérience est bien une expérience aléatoire car :
- Il y a deux résultats possibles : « pile » ou « face ».
- Quand on lance la pièce, on ne sait pas sur quelle face elle va tomber.

Expérience (B) : « On dispose d’un dipôle dont on connaît la résistance et dans lequel on fait
passer un courant d’intensité connue. On mesure la tension aux bornes de ce dipôle ».
Cette expérience n’est pas aléatoire car si on connaît la résistance d’un dipôle et l’intensité du
courant, la loi d’Ohm nous permet de calculer la tension aux bornes du dipôle.

2. Événement :

Définition : Chacun des résultats possibles lors d’une exppérience aléatoire est un événement.

Si on considère l’expérience aléatoire suivante : « on lance un dé à 6 faces numérotées de 1 à


6 ».
« Obtenir un nombre impair » est un événement car c’est l’ensemble des résultats suivants :
« obtenir un 1 » ou « obtenir un 3 » ou « obtenir un 5 » .
« Obtenir un nombre impair » correspond à l’événement A={1 ;3 ;5}.
« Obtenir un multiple de 3 correspond à l’événement B={3 ;6}.
AUB={1 ;3 ;5 ;6} et AᥥB={3}.
L’Univers est Ω={1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6}
L’événement contraire de A est Ᾱ = « obtenir un nombre pair »

II - Probabilité

La probabilité d’un événement A représente, les chances que l’événement se réalise lors d’une
expérience aléatoire. Cette probabilité se note p(A).

p(A) est toujours un nombre compris entre 0 et 1.

Exemple :
Dans une urne, il y a quatre boules bleues, cinq boules vertes, une boule jaune, soit dix boules au
total.
Tirer au hasard une boule dans l’urne et noter sa couleur est une expérience aléatoire.
On note V l’événement « la boule tirée est verte ».
La probabilité de l’événement V est :
5 1
p(V) = , soit p(V) = ou 0,5.
10 2
73
ème 2ème Série
4 Leçon

1. Probabilité et fréquence.

Propriété : Si on répète une expérience aléatoire un très grand nombre de fois, la fréquence de
n’importe quel événement de cette expérience finit par se stabiliser autour d’un nombre qui est la
probabilité de cet événement.

Exem ple :
Si on lance une pièce de monnaie un très grand nombre de fois et que l’on s’intéresse à la face
sur laquelle elle tombe, la fréquence du résultat « la pièce tombe sur pile » se stabilise autour de
0,5 qui est la probabilité de l’événement « obtenir pile ».

2. Calculer une probabilité.

Propriété : Quand les résultats d’une expérience aléatoire ont tous la même probabilité, alors la
probabilité d’un événement est égale au quotient :

nombre de résultats favorables à l ' événement


nombre de résultats possibles

Exem ple :
On considère l’expérience aléatoire suivante : « on lance un dé à 6 faces numérotées de 1 à 6 ».
Quelle est la probabilité d’obtenir 4 ou moins ?
Les résultats (« obtenir un 1 », « obtenir un 2 » ,…,« obtenir un 6 ») de cette expérience ont la
même probabilité. Il y a 6 résultats possibles.
Les résultats favorables à l’événement A : « obtenir 4 ou moins » sont : « obtenir 1 ; 2 ; 3 ou 4 »
Donc le nombre de résultats favorables est 4.
4 2
D’où p(A) = = .
6 3

Propriétés :

La probabilité d’un événement est toujours comprise entre 0 et 1.


La somme des probabilités de tous les résultats est toujours égale à 1.
Un événement est dit impossible s’il ne peut pas se produire ; sa probabilité est égale à 0.
Un événement est dit certain s’il se produit nécessairement ; sa probabilité est égale à 1.

3. Événements incompatibles. Evénements contraires.

Définition : Deux événements sont dits incompatibles lorsqu’ils ne peuvent se réaliser en


même temps.

Propriété : Lorsque deux événements sont incompatibles, la probabilité pour que l’un ou
l’autre se réalise est égale à la somme de leurs probabilités.

Exemple :
1) On considère l’expérience aléatoire suivante : « on lance un dé à 6 faces numérotées de 1 à
6 ».
Les événements A : « obtenir un nombre inférieur à 3 » et B : « obtenir un nombre supérieur à
3 » sont incompatibles.

2
A est réalisé lorsque les issues sont 1 ou 2. On a donc p(A ) =
6
74
ème 2ème Série
4 Leçon
3
B est réalisé lorsque les issues sont 4, 5 ou 6. On a donc p(B ) = .
6
2 3 5
La probabilité d’obtenir A ou B est donc p(A) + p(B) = + = .
6 6 6

Définition :

Deux événements sont dits contraires lorsque :


- ils sont incompatibles
- chaque résultat d’une expérience aléatoire vérifie forcément l’un ou l’autre de ces résultats.
Autrement dit, l’événement contraire d’un événement A est celui qui se réalise lorsque A ne se
réalise pas. On le note non A.

Exemple :
On considère l’expérience aléatoire suivante : « on lance un dé à 5 faces numérotées de 1 à 6 ».
Les événements « obtenir 4 ou moins » et « obtenir un nombre supérieur à 4 » sont contraires.

Propriété : Si p est la probabilité d’un événement, alors (1 – p) est la probabilité de


l’événement contraire.
Donc, p(A)+p(non A) = 1.

Exem ple :

On considère l’expérience aléatoire suivante : « on lance un dé à 5 faces numérotées de 1 à 6 ».


2
La probabilité de l’événement « obtenir 4 ou moins » est donc la probabilité de son événement
3
2 1
contraire « obtenir un nombre supérieur à 4 » est 1 − = .
3 3

4. Expérience à deux épreuves.

Pour schématiser l’ensemble des résultats possibles d’une expérience aléatoire, on utilise souvent
un arbre.

Définition :

Sur l’arbre des possibles d’une expérience aléatoire à deux épreuves, une succession de deux
branches est appelée un chemin.

Propriétés :

Sur un arbre, la probabilité d’un événement est la somme des probabilités écrites au bout des
chemins correspondant aux issues qui réalisent l’événement.

Sur un arbre, la probabilité de l’issue à laquelle conduit un chemin est égale au produit des
probabilités rencontrées le long de ce chemin.

Exemple :
Dans une urne, il y a deux boules bleues et trois boules vertes. On tire au hasard une boule dans
l’urne, on note sa couleur. On replace ensuite la boule tirée dans l’urne et on recommence
l’expérience. On s’intéresse à l’événement A : « les deux boules tirées sont de couleurs
différentes ».
Pour trouver la probabilité de cet événement, nous allons réaliser un arbre des possibles :
75
ème 2ème Série
4 Leçon
Pour calculer la probabilité de l’événement A, on additionne les probabilités des issues réalisant
cet événement. Donc on doit additionner les probabilités des issues « obtenir une boule bleue puis
une boule verte » et « obtenir une boule verte puis une boule bleue ».
On a donc :
6 6 12
P(A) = + =
25 25 25

1er tirage 2nd tirage


2 2 4
B-B × =
B 2/5 5 5 25

B 2/5
V 3/5 2 3 6
B-V × =
5 5 25
3 2 6
V-B × =
B 2/5 5 5 25
V 3/5

V 3/5 3 3 9
V-V × =
5 5 25

Simuler une expérience aléatoire à l’aide d’un tableur

Un lancer de pièce de monnaie donne pour résultat pile ou face de façon aléatoire.
En utilisant un programme on peut créer une suite de "1" et de "0" tirés au hasard
qui représenteront les piles et les faces un très grand nombre de fois en très peu de
temps.
Exemple avec un tableur
La fonction ALEA.ENTRE.BORNES(0;1) du tableur, permet de générer des nombres aléatoires
entre deux bornes.

Exemples a:

Simuler le lancer d’une pièce de monnaie, un certain nombre de fois avec les formules suivants :.
Compter avec =NB.SI(A$2:T$2;1) et =NB.SI(A$2:T$2;0) la fréquence de piles (1) ou faces (0).
=ALEA.ENTRE.BORNES(0 ;1) on affecte la valeur 0 pour pile, et 1 pour face.

Exemples b:

Si un dé n'est pas truqué, les chiffres de 1 à 6 sont des résultats possibles.


Simuler des lancers fictifs de dés par=ALEA.ENTRE.BORNES(1;6), on obtient alors les
fréquences par =NB.SI(A$2:T$7;1)…=NB.SI(A$2:T$7;6)
76
ème 2ème Série
4 Leçon
Exercice 33

On tire au hasard une carte d’un jeu de 32 cartes, chaque carte ayant la même probabilité d’être
choisie.
1. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit le roi de coeur?
2. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit un trèfle?
3. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit une dame?
4. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit noire?
5. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit rouge?
6. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit noire ou rouge?
7. Quelle est la probabilité que la carte tirée soit noire et rouge?

Exercice 34

Deux dés ont été lancés 6000 fois. Le résultat a été consigné dans les tableaux
suivants :

Dé n°1 :
Face 1 2 3 4 5 6
Nombre
d'apparitions 996 1002 995 1008 998 1001
de la face

Dé n°2 :
Face 1 2 3 4 5 6
Nombre
d'apparitions 496 502 501 508 498 2995
de la face

1) Selon vous, y a-t-il un dé truqué? Justifier votre réponse.

2) Pour le dé numéro 1, donner la probabilité correspondante aux situations suivantes


:
A : la face affiche un nombre pair
B : la face affiche un nombre impair
C : la face affiche un multiple de 3
D : la face affiche un nombre pair et multiple de 3
E : la face affiche un nombre pair ou multiple de 3

3) Recalculer les mêmes probabilités pour le dé n°2


77
ème 2ème Série
4 Leçon

Exercice 35
Lors d'une étude sur la grippe, on a constaté que 70% des personnes interrogées

s'étaient faites vacciner.

Parmi les personnes vaccinées, 90% n'ont pas la grippe.


25
La probabilité d'une personne interrogée non vaccinée ait la grippe est de
100
1. Compléter l'arbre suivant en notant sur les branches les probabilités

2. On tire une personne au hasard. Quelle est la probabilité qu'elle ait la grippe ?

Exercice 36 (niveau difficile)

Un scrutin a été organisé pour renouveler le conseil municipal d’une ville. Pour l’analyse
des résultats, on distingue d’une part les électeurs, c’est-à-dire les personnes qui ont le
droit de vote, d’autre part les votants, c’est-à-dire les personnes qui ont effectivement
pris part au vote. De plus, pour cette analyse du scrutin, les électeurs sont répartis en
trois groupes, en fonction de leur âge :
- le groupe I, comprenant les électeurs de moins de 35 ans, représente 38% de
l’ensemble des électeurs ;
- le groupe II, comprenant les électeurs de 35 à 60 ans, représente 43% de l’ensemble
des électeurs ;
- le groupe III, comprenant les électeurs de plus de 60 ans, représente 19% de
l’ensemble des électeurs.
Enfin, les taux de participation ont pu être déterminés dans chacun des groupes :
81% dans le groupe I, 84% dans le groupe II, 69% dans le groupe III.
On choisit au hasard un électeur. Quelle est la probabilité pour qu’il ait voté ?
78
2ème Série
Annexes

Annexes
I – Calcul littéral, équat ion pro duit

1. Distributivité

Quels que soient les nombres réels a, b, c, d : (a + b) (c + d) = ac + ad + bc + bd

2. Rédu ction

Après développement d'une expression, on la réduit en regroupant les termes de même puissance
de x.

Exemple : (4x – 5) (3x – 2) = 4x x 3x + 4x x (-2) – 5 x 3x – 5 x (-2)


= 12x² - 8x – 15x + 10
= 12x² - 23x + 10

3. Identités remarquables
développement

(a + b) ² = a² + 2ab + b²
(a – b)² = a² - 2ab + b²
(a + b) (a – b) = a² - b²

factorisation

4. Factorisation

Pour factoriser une expression, on doit reconnaître soit un facteur commun, soit une identité
remarquable.

5. Équation – pro duit

Un produit de facteurs est nul si et seulement si l'un au moins des facteurs est nul :
AB = 0 ⇔ A = 0 ou B = 0

Pour résoudre une équation de degré supérieur à 1, en général, on doit factoriser afin de se
ramener à une équation-produit.

II – Racines carrées

a et b sont des réels positifs :


axb = a x b
a a
= avec b ≠ 0
b b
( a)² = a² = a

Attention : a+b ≠ a + b
79
2ème Série
Annexes

III – Trigonométrie du triangle rectangle

B  le plus grand côté est l'hypoténuse

 le 3ème côté est


le côté
adjacent

A C
 Le côté opposé est le côté qui se trouve "en face" de l'angle B̂ .

côté adjacentBA
cos B̂ = =
hypoténuse BC
côté opposé AC
sin B̂ = =
hypoténuse BC
sin Bˆ côté opposé AC
tan B̂ = = =
cos Bˆ côté adjacent AB

cos B̂ et sin B̂ sont des nombres réels compris entre 0 et 1

cos²x + sin²x = 1

Valeurs à connaître
x 0° 30° 45° 60° 90°
cos x 1 3 2 1 0
2 2 2
sin x 0 1 2 3 1
2 2 2
tan x 0 3 1 3 n'existe
3 pas

IV - Comprendre et utiliser les notions élémentaires de


probabilités

1. Calculer une probabilité.

Quand les résultats d’une expérience aléatoire ont tous la même probabilité, alors la probabilité
d’un événement est égale au quotient :
nombre de résultats favorables à l ' événement
nombre de résultats possibles

La probabilité d’un événement est toujours comprise entre 0 et 1.


La somme des probabilités de tous les résultats est toujours égale à 1.
Un événement est dit impossible s’il ne peut pas se produire ; sa probabilité est égale à 0.
Un événement est dit certain s’il se produit nécessairement ; sa probabilité est égale à 1.
80
2ème Série
Annexes

2. Événements incompatibles. Événements contraires.

Si A et B sont incompatibles, alors la probabilité d’obtenir A ou B est égale à p(A)+ p(B).


p(A)+p(non A) = 1.
Si A et B sont contraires alors p(A) + p (B) = 1

3. Expérience à deux épreuves.

- Sur un arbre, la probabilité d’un événement est la somme des probabilités écrites au bout des
chemins correspondant aux issues qui réalisent l’événement.
- Sur un arbre, la probabilité de l’issue auquel conduit un chemin est égale au produit des
probabilités rencontrées le long de ce chemin.
81

MATHÉMATIQUES
3ème
3 è m e SÉRIE

P remi ère l eçon


FONCTIONS
Utiliser la notion de fonction

D euxi ème l eçon


FONCTIONS
Fonctions linéaires et proportionnalité

T roi s i ème l eçon


ESPACE ET GEOMETRIE
Angles inscrits – Polygones réguliers

Quatri ème l eçon


GRANDEURS ET MESURES
Section : agrandissement, réduction
82
83
ère 3ème Série
1 Leçon

FONCTIONS

Notion de fonction

I – Comprendre et utiliser la notio n de fonctio n

Définition : Une fonction f est un processus qui, à un nombre x, fait correspondre


un unique nombre qui s’appelle l’image de x par f et qui se note f(x).

Notation : f : x → f (x) (On lit : « fonction f qui à x associe f (x) »)

Vocabulaire : x est un antécédent de f (x)

Propriété : Un nombre a au plus une image. Une image peut avoir plusieurs
antécédents.

Exemple : À un nombre, on associe le carré de ce nombre.


Notons cette fonction par une lettre, f par exemple.
Cette fonction peut se noter : f : x → x²
« Le carré de 6 est 36 ». Dans le langage des fonctions, on le traduit par :
• 36 est l’image de 6 par la fonction f . On écrit : f (6) = 36
• 6 est un antécédent de 36 par la fonction f.
Remarque : Pour cette fonction 36 a 2 antécédents : 6 et - 6 en effet f(6) = 36 et
f(-6) = 36

II – Représentation graphique d’une fonction

Dans un repère, la courbe représentative d’une fonction f est formée de tous les points dont les
coordonnées sont de la forme ( x ; f (x) ) ou encore ( x ; y ) avec y = f (x).
84
ère 3ème Série
1 Leçon

Comment lire sur un graphique :


Énoncé : f est la fonction définie par le graphique ci-contre
1. Lire l’image de 5
2. Lire les antécédents de 4.

Solution :
1. On repère sur l’axe des abscisses le nombre dont
on cherche l’image.
2. On construit à partir du nombre un chemin en
pointillés comme ci-contre.
3. On lit la valeur de l’image sur l’axe des ordonnées.

Réponse : l’image de 5 est – 2


Soit f(5) = - 2

1. On repère le nombre 4 sur l’axe des ordonnées.


2. On construit à partir du nombre un chemin en
pointillés come ci-contre.
3. On lit les valeurs des antécédents sur l’axe des
abscisses

Réponse : 4 a trois antécédents -1 ; -2,3 et 7

III – Calculer l’ima ge ou l’antécé dent d’un nombre par une


fonction déterminée par une formule

Comment calculer l’image d’un nombre ?

Exemple
Énoncé : Calculer l’image des nombres -6 et 5 par la fonction f : x → 3x² + 2

Solution : La fonction f est définie par f(x) = 3x² + 2


L’image du nombre -6 est f(-6) et l’image du nombre 5 et f ( 5 )
On a donc :
f(-6) = 3 x (-6)² f( 5 ) = 3 x ( 5
+2 )² + 2
f(-6) = 3 x 36 + f( 5 ) = 3 x 5 + 2
2
f( 5 ) = 15 + 2
f(-6) = 108 + 2
f(-6) = 110 f( 5 ) = 17

Conclusion : L’image de -6 par la fonction f est 110.


L’image de 5 par la fonction f est 17.
85
ère 3ème Série
1 Leçon

IV – Tableau de valeurs d’une fonction

Un tableau de valeurs permet de lire les valeurs prises par une fonction f pour certaines valeurs
de la variable.

Exemple :
Enoncé : On considère h définie par h(x) → 3x² + 2x - 5
Recopier et compléter le tableau de valeurs.

x -2 -1 0 3
h(x)

Solution : On calcule l’image de chaque nombre, sachant que h(x) = 3x² + 2x - 5

h(-2) = 3 x (-2)² + 2 x (-2) - 5 h(-1) = 3 x (-1)² + 2 x (-1) - 5


h(-2) = 3 4 - 4 - 5 h(-1) = 3 x 1 - 2 - 5
h(-2) = 3 h(-1) = -4

h(0) = 3 x 0² + 2 x 0 - 5 h(3) = 3 x 3² + 2 x 3 - 5
h(0) = -5 h(3) = 3 x 9 + 6 - 5
h(3) = 28

x -2 -1 0 3
h(x) 3 -4 -5 28

Exercice 37

Complétez : (f est une fonction)

Si f(5) = 3 alors l’image de……est………


Si f(4) = 9 alors 4 est………………….de 9.
Si 6 a pour image 18 alors f(……) = ……
Si l’antécédent de 3 est 9 alors f(….) = …
Si f : 2 → -3 alors……a pour antécédent….
Si 0 a pour antécédent 3 alors f(….) = …
86
ère 3ème Série
1 Leçon
Exercice 38

Tom a effectué à vélo le trajet entre Pithiviers et Orléans. Il est parti à 9 h.


Ce graphique retrace son trajet.
60
Km restant à parcourir
50

40

30

20 k

10
Temps en minutes

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150

a. Ce graphique définit une fonction k qui ……………….. associe ………………………………

b. ● Quelle est l’image de 20 ?


● Quel est l’antécédent de 20 ?
● k(30) =

c. Citer un nombre qui a :


- exactement 2 antécédents
- une infinité d’antécédents

d. - Combien de temps a duré le trajet ? (en minutes puis en heures minutes)


- A quelle heure Tom est-il arrivé ?

e. Combien de km y a –t-il entre Pithiviers et Orléans ?

f. Combien de km Tom a-t-il parcouru ?

g. Que s’est-il passé entre 10 h 10 min et 10 h 25 min ?

Exercice 39

f est la fonction telle que f(x) = -2x² + 3x + 7

1. Calculer : a. f(5) b. l’image de -4

2. Vérifier que -2 est un antécédent de -7.


87
ère 3ème Série
1 Leçon
Exercice 40

Voici un programme de calcul :


1. On note f la fonction qui au nombre x - Choisir un nombre
- Lui ajouter 4
choisi lui associe le nombre obtenu.
- Multiplier le résultat par 3
Déterminer l’expression de f(x).
- Soustraire le carré du nombre de départ.
2. Calculer l’image de 5.
88
ème 3ème Série
2 leçon

FONCTIONS

Fonctions linéaires – Proportionnalité

I – Définition et vocabulaire

a est un nombre donné.

On définit la fonction linéaire de coefficient a en faisant correspondre à chaque nombre x le


nombre ax. On note f la fonction linéaire et f(x) = ax est appelé l’image de x.

x est appelé l’antécédent de ax


Notation abrégée : f(x) → ax

Exemple : Le prix d’un tee-shirt est 6 €. La fonction linéaire f qui à tout nombre de tee-shirts
achetés x fait correspondre le prix à payer est :
f (x) →6x

II – Représentation graphique

Dans un repère, la représentation graphique de la fonction linéaire f (x) → ax est la droite


d’équation
y = ax

a est le coefficient directeur de cette droite et comme a × 0 = 0, elle passe par l’origine du
repère.

Exemple : Le représentation graphique de la fonction linéaire : x → 6x est la droite d’équation y


1 
= 6x. Elle passe par les points (0 ; 0) ; ;3  et (1 ; 6)
2 
89
ème 3ème Série
2 leçon

III – Propri étés

1. Une suite de nombres et la suite formée de leurs images par une fonction linéaire sont deux
suites proportionnelles. Ainsi on peut appliquer à ces deux suites les propriétés des suites
proportionnelles.

x x1 x2 x3 x1+ x2
f (x) y1 y2 y3 y1+ y2

2. Une fonction linéaire est entièrement déterminée par un nombre (non nul) et son image.

Exemple : une fonction linéaire f telle que f(-5) = 2, a pour coefficient


a = 2 = -2 donc f (x) →
-2
x
–5 5 5

IV – Pourcentage et fonct ions liné aires

1. Pourcentage d’une grandeur

k
Prendre k% d'une grandeur x, c'est multiplier x par
100
k k
y= x. y est l'image de x par la fonction linéaire f de coefficient
100 100
k
f (x) → x
100

2. Augmentation en po urcenta ge

Exemple : Le prix d’un article augmente de 12%.


12 12
Le nouveau prix est : y = x + x × soit y = x (1 + )
100 100
y est l'image de x par la fonction linéaire de coefficient (1 + 12 )
100

Propriété
t
Une augmentation de t% fait passer de la valeur x à la valeur (1 + )xx
100
90
ème 3ème Série
2 leçon

3. Diminution en pour centage

Exemple : Le prix x d’un article diminue de 15%


15 15
Le nouveau prix est y = x – x × soit y = x (1 – )
100 100
y est l'image de x par la fonction linéaire de coefficient (1 – 15 )
100
Propriété
t ×x
Une diminution de t% fait passer le valeur de x à la valeur (1 – )
100
91
ème 3ème Série
2 leçon
Exercice 41

7 21
Soit f une fonction linéaire telle que f( )=-
2 4

1. Définissez la fonction linéaire f.


2. Représentez graphiquement la fonction linéaire f.

Exercice 42

Soit f la fonction linéaire telle que f(x) = x 2

3
Déterminez les images de 1 ; 6;
2

Déterminez les antécédents de –2 ; 8;1

Exercice 43

Les côtés d’un triangle sont augmentés de 5%. De quel pourcentage le périmètre a-t-il été
augmenté ? et l’aire ?

Exercice 44

Trois frères de 7, 9 et 13 ans ont décidé d’offrir à leur père un livre coûtant 58 €. La participation
de chacun est proportionnelle à son âge. Déterminez la part de chacun des enfants.

Exercice 45

Avant l’achat d’une voiture, Monsieur K compare la consommation et le coût du carburant à une
vitesse moyenne de 90 km/h des versions essence et gazole d’un modèle.

La version essence consomme 6 litres d’essence aux 100 km, à 1 € le litre.


La version gazole consomme 4 litres de gazole aux 100 km, à 0,5 € le litre.

1. Définissez les fonctions linéaires f et g qui font correspondre à un nombre de kilomètres


parcourus x, respectivement le coût de la consommation d’essence et de gazole.

2. Représentez graphiquement ces fonctions linéaires dans un repère orthogonal où :


- en abscisse 1 cm représente 20 km et
- en ordonnée 1,5 cm représente 2 €

3. Utilisez les représentions graphiques pour déterminer :


- Le coût de l’essence pour 250 km parcourus.
- La distance parcourue avec 4,5 € de carburant dans les deux cas.

Vérifiez vos résultats par le calcul.


92
ème 3ème Série
3 leçon

ESPACE ET GEOMETRIE
Angles inscrits – Polygones réguliers

I – Angles ins crits dans un cercle

1. Définitions

Dans un cercle C, on appelle :

- Angle inscrit dans C tout angle dont le sommet appartient à C et donc les côtés coupent C.
- Angle au centre tout angle dont le sommet est le centre du cercle.

B C′

O
C F

E
A

� est un angle inscrit dans C


𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � est un angle au centre de C'
𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸
� du cercle C
il intercepte l'arc 𝐴𝐴𝐴𝐴 � du cercle C'
il intercepte l'arc 𝐸𝐸𝐸𝐸

2. Le théorème de l’angle inscrit

Dans un cercle, un angle inscrit est égal à la moitié de l’angle au centre qui intercepte
le même arc.

� un angle inscrit qui interprète l'arc 𝐴𝐴𝐴𝐴


Exemple : Dans le cercle C, soit 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � et tel que 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
� =
70°
� . Calculons l'angle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
Soit N un point de l’arc 𝐴𝐴𝐴𝐴 �.

� mesure
● Soit O le centre de C, l"angle au centre qui intercepte le petit arc de cercle 𝐴𝐴𝐴𝐴
2 × 70° = 140°

� mesure 360° - 140° = 220°.


● L'angle au centre qui intercepte le grand arc de cercle 𝐴𝐴𝐴𝐴
� , donc :
L'angle ANB est un angle inscrit dans le cercle C qui intercepte le grand arc de cercle 𝐴𝐴𝐴𝐴
� = 1 × 220° = 110°
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
2
93
ème 3ème Série
3 leçon
A

140°

70°
B

3. Angles ins crits qui interceptent le même arc

Deux angles inscrits dans un même cercle qui interceptent le même arc ont même
mesure.

� et 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
Dans le cercle C de centre O, 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � interceptent l'arc de cercle 𝐴𝐴𝐴𝐴
� . Il ont donc la même
� qui intercepte le même arc 𝐴𝐴𝐴𝐴
mesure qui vaut la moitié de la mesure de l'angle au centre 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 �.

A B

O
N

III – Polygones réguliers

1. Définition

Un polygone régulier est un polygone dont tous les côtés sont égaux et tous les angles
ont même mesure.

Exemple : Un triangle équilatéral, un carré sont des polygones réguliers.


94
ème 3ème Série
3 leçon

2. Propriétés

a. Tout polygone régulier est inscriptible dans un cercle appelé cercle circonscrit au polygone
régulier et dont le centre est appelé centre du polygone régulier.

b. Soient A et B deux sommets consécutifs d'un polygone régulier de centre O. Alors, la rotation
� transforme le polygone régulier en lui-même.
de centre O et d'angle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴

c. Tous les angles au centre d'un polygone régulier ont même mesure.

3. Exemple : L’octo gone régulier

a) Calcul de la mesure de l’angle d’ un octogone régulier.

Soit ABCDEFGH un octogone régulier de centre O.


� = 𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵
Tous les angles au centre ont même mesure 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � = 360° = 45°
� = … donc 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
� = 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶
8
C

A E

L'octogone régulier étant inscrit dans un cercle C de centre O, AO = BO = CO =… = rayon de


cercle C. Les triangles AOB, BOC, COD … sont donc des triangles isocèles de sommet principal
�.
O, donc : = 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴

� + 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
Dans le triangle AOB isocèle en O : 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂 � + 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
� = 180°
� = 1 (180° - 45°) = 67,5°
d'où 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂
2
� = 2 × 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂
Or, 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � = 135°.

La mesure de l'angle d'un octogone régulier est donc de 135°.


95
ème 3ème Série
3 leçon

b) Calcul du côté d’ un octo gone régulier co nnaissant le rayon


r du cercle circons crit

Raisonnons dans le triangle AOB isocèle en O. Soit H le pied de la hauteur h issue de O. AOB
étant un triangle isocèle en O, cette hauteur h est aussi médiane relative du côté [AB] du triangle
� :
et bissectrice de l’angle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � = 45° = 22,5°
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴
2
Dans le triangle AHO rectangle en H : � � + 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 + 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻 � = 180°

d'où � = 180° - 90° - 22,5° = 67,5°


𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂

� ) = AH d'où AH = OA
Or cos (𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂 × cos 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂
� = 3 × cos 67,5°
OA

Or H étant le milieu de [AB] : AB = 2AH


d'où AB = 2 × 3 × cos(67,5°) = 6 cos(67,5°) AB ≈ 2,29 cm

B
r = OA = 3 cm

H
h

45°

A O

Exercice 46

Avec les données de la figure ci-contre,


calculer les angles du triangle ABC.

O
80° 40°
A C

B
B
96
ème 3ème Série
3 leçon

Exercice 47

� , 𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸
Avec les données de la figure ci-contre, calculez la mesure des angles 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 � et 𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷
�.

Exercice 48

Construisez un pentagone régulier ABCDE de centre O et dont le côté [AB] = 2 cm


� ).
(on cherchera pour cela à déterminer la mesure de l’angle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴

Exercice 49

On considère l’hexagone régulier ABCDEF de centre O dont le rayon du cercle


circonscrit vaut 3 cm.
1. Que pouvez-vous dire du triangle AOB ?
2. Faites la construction de l’hexagone régulier ABCDEF
97
ème 3ème Série
4 leçon

GRANDEURS ET MESURES

Section : agrandissement - Réduction

I – Section d’un parallélé pipède pa r un plan


P ropriété :

La section d’un parallélépipède rectangle (ou pavé droit) par un plan parallèle à une face est un
rectangle (superposable à cette face)

Exemple :
B

C
A

La section de ce pavé droit par un plan parallèle à une face est le rectangle ABCD.

Remarque : Dans le cas du cube, la section est un carré.

P ropriété :

La section d’un pavé droit par un plan parallèle à une arête est un rectangle (dont une dimension
est égale à la longueur de l’arête).

Exemple :

D C

A B

La section de ce pavé droit par un plan parallèle à une arête est un rectangle ABCD.
98
ème 3ème Série
4 leçon

II – Section d’un cylindre de révolution

P ropriété :

La section d’un cylindre de révolution de rayon R par un plan perpendiculaire à son axe est un
disque de rayon R (superposable aux disques de base).

R La section de ce cylindre de révolution de rayon R


R par un plan perpendiculaire à son axe est le
disque de centre O et de rayon R.

P ropriété :

La section d’un cylindre de révolution par un plan parallèle à son axe est un rectangle (dont une
dimension est le hauteur du cylindre).

h
99
ème 3ème Série
4 leçon

III – Agrandissement - Réduction

1. Définition

Lorsqu’on multiplie toutes les dimensions d’un figure du plan ou d’un solide de l’espace par un
même nombre k positif, la figure (ou le solide) ne change pas de forme et :

- si k < 1, il s’agit d’une réduction


- si k > 1, il s’agit d’un agrandissement

k s’appelle l’échelle (ou le rapport) de la réduction ou de l’agrandissement.

2. Propriété caractéristique

Dans l’agrandissement ou la réduction d’une figure du plan ou d’un solide de l'espace, comme les
dimensions sont multipliées par k :

- les aires sont multipliées par k² et A1=k²A


- Les volumes sont multipliés par k3 et V1=k3V

et les angles sont conservés.


100
ème 3ème Série
4 leçon

3. Section d’une pyramide ou d’un cône de révo lution par u n


plan parallèle à la base

a. La section d’un pyramide régulière par un plan parallèle à sa base est une réduction de cette
base.

Exemple : ABCD est un carré. Le plan (A’B’C’D’) est parallèle au plan (ABCD).
A’B’C’D’ est un carré et SA’B’C’D’ est une réduction de la pyramide SABCD.

S ℎ′
Échelle de réduction : k =

h’

D’ O’ C’
A’ x B’

C
D

x O

A B
101
ème 3ème Série
4 leçon

b. La section d’un cône de révolution par un plan parallèle à sa base est un disque.

Exemple : Le disque de centre O’ est parallèle au disque de centre O. Le cône dont la base est le
disque de centre O’, est une réduction du cône dont la base est le disque de centre O.
ℎ′ 𝑅𝑅′
Échelle de réduction : k = =
ℎ 𝑅𝑅
S

h’

h
R' O’

O
R

Exercice 50

Un rectangle R de dimension 6cm et 15cm est un agrandissement d’un rectangle R’


d’aire 14,4 cm².
1. Quelle est l’échelle de l’agrandissement ?
2. Quel est le périmètre du rectangle R’ ?

Exercice 51

R1 et R2 sont deux rectangles de côtés proportionnels. Le rectangle R1 a pour


longueur
L = 9 cm. Le rectangle R2 a pour largeur l’= 1,2 cm et pour aire 2,16 cm². Quelle est
l’aire du rectangle R1 ?

Exercice 52

Deux cubes fabriqués dans le même matériau ont une masse de 8,5 kg et 68 kg
respectivement. Exprimez le volume puis l’aire totale du petit cube respectivement en
fonction du volume et de l'aire totale du grand cube.
102
ème 3ème Série
4 leçon

Exercice 53

Le schéma ci-dessous représente un sablier formé de deux cônes opposés par leur
sommet.
AB = 6 cm, SO = 4 cm, SI = 8 cm.
On demande de donner un encadrement de la hauteur h atteinte par le sable dans le
grand cône sachant que lorsque le sable est dans le petit cône, il le remplit.
103

Annexes
I – Notion de fonctio n

Sur une représentation graphique, les antécédents se lisent sur l’axe des abscisses et les images
se lisent sur l’axe des ordonnées.
Lorsque l’on connaît l’expression de la fonction et que l’on souhaite calculer l’image d’une valeur, il
suffit de remplacer x par cette valeur dans l’expression de la fonction et de calculer.

II – Fonctio n linéaire

. f est une fonction linéaire.


f est définie par f(x) = ax

. Dans un repère, une fonction linéaire est représentée graphiquement par une droite passant par
l'origine de ce repère (d'équation y = ax).

III - Pourcenta ges

. Prendre k% d'un nombre revient à la multiplier par k puis à le diviser par 100.
. Coefficient multiplicateur :
t
- augmenter un nombre de t% revient à le multiplier par (1 + )
100
t
- diminuer un nombre de t% revient à le multiplier par (1 – )
100

IV – Angle ins crit

𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 �
� = 2 x 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 M

V – Agrandissement - Réduction

Si on multiplie toutes les dimensions d'une figure d'un plan (ou d'un solide de l'espace) par un
même nombre k, la figure (ou le solide) ne change pas de forme.

. si k < 1, il s'agit d'une réduction


. si k > 1, il s'agit d'un agrandissement
. les aires sont multipliés par k²
. les volumes sont multipliés par k3
105

MATHÉMATIQUES
3ème
4 è m e SÉRIE

P remi ère l eçon


FONCTIONS
Fonctions affines

D euxi ème l eçon


FONCTIONS
Système de deux équations à deux inconnues

T roi s i ème l eçon


ORGANISATION ET GESTION DES DONNEES
Statistiques. Interpréter, représenter et traiter des données

Quatri ème l eçon


ESPACE ET GEOMETRIE
Représenter l’espace, la sphère

Ci nqui ème l eçon


ALGORITHMIQUE ET PROGRAMMATION
Etudier la logique algorithmique d’un programme
106
107
ère 4ème Série
1 Leçon

FONCTIONS

Fonctions affines

I – Définition
a et b étant deux nombres donnés, la fonction f qui à tout nombre x fait correspondre le nombre
ax+b est une fonction affine.

On note : f (x) → ax + b
ou : f (x) = ax + b

ax + b est l’image de x par f

Cas particulier : Si b = 0, f (x) → ax est une fonction linéaire.


Si a = 0, f (x) → b est une fonction constante.

II – Représentation graphique

Dans un repère, la représentation graphique de l’application affine f (x) → ax + b est la droite


d’équation
y = ax+b.
a est appelé le coefficient directeur de la droite et b est appelé l’ordonnée à l’origine.

Exemple :
En taxi, la prise en charge est de 15 € et le prix payé par km est de 3 €. L’application f qui à tout
nombre de km parcourus x fait correspondre le prix à payer y = 3x + 15 est l’application affine
définie par
f : x → 3x + 15 ; sa représentation graphique est la droite D d’équation y = 3x + 15

y
Prix en Euros

18

D : y = 3x + 15

1 x km

Réciproquement : Toute droite (D) d’équation y=ax+b est la représentation graphique de


l’application affine f définie par f : x → ax+b.
108
ère 4ème Série
1 Leçon

III – Détermination d’u ne fonctio n affine connaissant deux


nombres et leurs images

Exemple :

Déterminer la fonction affine f telle que 3 ait pour image –1 et –2 ait pour image 2.

f est une application affine donc f(x) = ax + b


f(3) = -1 donc 3a + b = -1
et f(-2) = 2 donc –2a + b =2
 3a + b = −1
Il s'agit de résoudre le système 
− 2 a + b = 2

Soustrayons membre à membre les deux équations :


3a - (-2a) = -1-2
3a + 2a = -3
5a =- 3
a = -3
5

-3
Comme 3a + b = -1, on a 3 × ( ) + b = -1
5
b = -1 + 9
5
4
d'où b =
5
-3
Ainsi la fonction affine de f est définie par f (x) → x+ 4
5 5

IV – Proportionnalité des accroisse ments

f est la fonction affine x → ax + b


x et x’ sont deux nombres distincts.

f (x) − f (x' ) (ax + b) − (ax'+ b) ax + b − ax '−b a( x − x ' )


Calculons : = = =
x − x' x − x' x − x' x − x'
f (x) − f (x' )
=a
x − x'

Dans une fonction affine, l’accroissement de la variable x et l’accroissement correspondant de


f (x) − f (x' )
l’image sont proportionnels et : = a (coefficient de la fonction affine)
x − x'

Exemple :

Déterminer la fonction affine f telle que f(2) = -1 et f(-3) = 9.


Soit f : x → ax + b la fonction cherchée.

D’après la propriété ci-dessus :


f(2)-f(-3) -1-9 −10
a= = = = −2
2-(-3) 2+3 5
109
ère 4ème Série
1 Leçon

Ainsi f (x) → -2x + b

Comme f (2) =-1 on a –2 × (2) +b = -1


-4 + b = -1
b= 3
d’où f (x) → -2x + 3

Exercice 54

Dans chacun des cas suivants, déterminez la fonction affine f telle que :

a. –4 a pour image –3 et 5 a pour image 3


b. 2 a pour image 568 et 0,25 a pour image 568

Exercice 55

Une barre de fer a une longueur de deux mètres de long à la température de 0°C.
La barre s’allonge proportionnellement à l’accroissement de la température. Sachant
que la barre a une longueur de 2,01 mètres à 20°C, quelle sera sa longueur aux
températures suivantes : -10°C, 10°C, 5°C, 15°C, 25°C ?

Exercice 56

1. Un carré a pour côté x. Exprimez le périmètre P(x) de ce carré en fonction de x.

2. Un rectangle a pour largeur 0,5x et pour longueur 0,5x+2. Exprimez le périmètre


P’(x) de ce rectangle en fonction de x.

3. Représentez graphiquement ces deux fonctions dans un même repère.

4. Pour quelles valeurs de x le carré et le rectangle ont-ils même périmètre ?


Déterminez cette valeur graphiquement, puis vérifiez par le calcul.
110
ème 4ème Série
2 Leçon

FONCTIONS

Systèmes d’équations à deux inconnues

I – Équations du premier degré à deux inconnues

Exemple :
(E) : 5x-2y+4=0 est une équation du premier degré à deux inconnues x et y.
Les solutions de l’équation sont les couples (x ; y) qui vérifient l’équation.

Les couples (0 ; 2) et (2 ; 7) sont des solutions de l’équation (E) ;


en effet 5 × 0 - 2 × 2 +4 = -4+4 = 0
et 5 × 2 - 2 × 7+4 =10-14+4 = 0

Une équation à deux inconnues possède en général une infinité de couples solutions.

R eprésentation graphique

Exemple : L’équation (E) est équivalente aux équations suivantes :


-2y = -5x – 4
y= 5x+2
2
5
La droite (D) d'équation y = x + 2 est la représentation graphique des couples solutions de
2
l'équation (E) dans le repère (O ; I ; J)

y
B

5
y= x+2
2

O I x
(D)

Les points A (0 ; 2) et B (2 ; 7) sont des points de la droite (D) : on retrouve les couples
solutions (0 ; 2) et (2 ; 7) de l’équation (E).
111
ème 4ème Série
2 Leçon

II – Système d’équations du premier degré à deux inconnues

 2 x − 5y = 3
Exemple : Le système  est un système de deux équations à deux inconnues x et y
− 3x + 7 y = −5

Résoudre ce système, c’est trouver les couples (x ; y) qui vérifient les deux équations
simultanément.

Les deux méthodes de résolution par le calcul consistent à éliminer dans un premier temps l’une
des deux inconnues pour se ramener à la résolution d’une équation du premier degré à une
inconnue.

1. Méthode par substitution

 2 x − 5y = 3(E 1 )
Exemple : Résoudre le système 
− 3x + 7 y = −5(E 2 )

1ère étape : On exprime l’une des inconnues en fonction de l’autre à partir d’une équation.
Exprimons x en fonction de y à l’aide de (E1)
2 x = 5y + 3
5y+3
d' où x=
2

2ème étape : On substitue l’inconnue choisie à la première étape dans l’autre équation.
5y + 3
Remplaçons x par dans l'équation (E2)
2
5y+3 -15y-9
-3 ( ) + 7y = -5 + 7y = -5
2 2

En multipliant les deux membres de l'équation par 2 on obtient :


-15y – 9 + 14y = -10 d'où –y = -10 + 9 y=1

3ème étape : On remplace l’inconnue ainsi trouvée par sa valeur

5y + 3 5× 1 + 3 8
Ici, x = donc x = = donc x = 4
2 2 2

Vérification : 2 × 4 - 5 × 1= 8 – 5 = 3
et : -3 × 4 + 7 × 1 = -12 + 7 = -5

Conclusion : La solution du système est le couple (4 ; 1)


112
ème 4ème Série
2 Leçon

2. Méthode par combinaison

− 4 x + 5 y = 7 ( E 1 )
Exemple : Résoudre le système 
 3x + 2 y = −2 (E 2 )

1ère étape : On fait apparaître des coefficients convenablement choisis pour retrouver des
expressions opposées dans les deux équations.
Multiplions les deux membres de (E1) par 3 et les deux membres de (E2) par 4 :

− 12 x + 15y = 21

 12 x + 8y = −8

2ème étape : On ajoute membre à membre les deux équations du système obtenu.
Ici nous obtenons : -12x + 12x + 15y + 8y = 21 - 8
d'où : 23y = 13
y = 13
23

3ème étape : On reprend les deux premières étapes en considérant l’autre inconnue. Ici,
multiplions les deux membres de (E1) par –2 et les deux membres de (E2) par 5 :

 8x − 10 y = −14

15x + 10 y = −10

Ajoutons membre à membre les deux équations obtenues :

8x + 15x = -14 – 10
23x = -24
d'où x = -24
23
-24 13 96 65 161
Vérification : -4 x ( )+5x( )= + = =7
23 23 23 23 23
-24 13 -72 26 -46
et : 3 x ( )+2x( )= + = = -2
23 23 23 23 23

-24 13
Conclusion : la solution du système est le couple ( ; )
23 23

3. Résolution gra phique

− x + 2 y = 1(E 1 )
Exemple : Résoudre graphiquement le système 
 2 x − y = 4(E 2 )
x 1
(E1) est équivalent à 2y = x + 1 y= +
2 2
x 1
La droite (D1) : y = + est la représentation graphique des couples solutions de (E1).
2 2
113
ème 4ème Série
2 Leçon

De même, la droite (D2) : y = 2x – 4 est la représentation graphique des couples solutions de


(E2).

y
(D2)

2 (D1)

O
I 3 x

Graphiquement, les solutions du système sont le ou les couples de coordonnées des points
communs à (D1) et (D2). Ici c’est le couple (3 ; 2)

R em arques :

• En général cette méthode permet la vérification des solutions déterminées par le calcul.
• Lorsque les deux droites sont strictement parallèles, le système n’a pas de solution.
• Lorsque les deux droites sont confondues, le système a une infinité de solutions.
114
ème 4ème Série
2 Leçon

Exercice 57

 2x − y = 7
Résolvez le système suivant par la méthode de substitution : 
x + 2 y = 6

Exercice 58

Résolvez les systèmes suivant la méthode de combinaison :

 x 3 + y = 1  3x − 2 y = 4
1.  2. 
3x − y 3 = 3 − 4 x + 3 y = −1

Exercice 59

Résolvez graphiquement les systèmes suivants :

3x + y = −4 5 y − 2 x = 3
1.  2. 
− 2 ( y + 6) − 3(2 x − 1) = −1  3( 2 y − 2 ) + 2 ( 2 − x ) = y + 2

Exercice 60

Si Thierry donne 40 billes à Frédéric, Frédéric en a alors le double de ce qu’a Thierry.


Si Frédéric en avait donné 40 à Thierry, Thierry en aurait le triple de ce qu’a Frédéric.

Combien chacun d'eux a-t-il de billes ?


115
ème 4ème Série
3 Leçon

ORGANISATION ET GESTION DES DONNEES

Statistiques, interpréter, représenter et traiter des données

À partir d'un exemple nous traiterons les différentes notions de statistiques à connaître.

I- Vocabulaire des statistiques

L’objectif d’une étude statistique est d’obtenir, à partir de données numériques brutes en grand
nombre, des renseignements qualitatifs et quantitatifs.

Présentation du vocabula ire utilisé à partir d’un exemple.

Note obtenue 1 2 3 4 5 6 7 9 8 10
Nombre 2 0 1 3 8 5 2 0 3 1
d’élèves

Vocabulaire :
On appelle : - population : l’ensemble d’objets étudié d’un point de vue statistique
- individu : un élément de cette population
- caractère : l’attribut en général, le caractère est quantitatif : il prend des valeurs
numériques sur lequel porte l’étude statistique
- effectif d’une valeur ; le nombre d’individus ayant cette valeur

Dans l’exemple : - La population est une classe de collège


- Chaque élève est un individu au sens statistique
- Le caractère étudié est la note obtenue au devoir, qui prend des valeurs de 1 à 10.
- L’effectif de la valeur 3 est 1, celui de la valeur 4 est 3.
- L’effectif total est 25.

Remarque : Un caractère qui prend des valeurs isolées, comme dans l’exemple de référence, est
dit caractère discret.
Dans le cas contraire, on dit que le caractère est continu (voir paragraphe III).

Définition 1 : On appelle fréquence d’une valeur le quotient de l’effectif n de cette


valeur sur l’effectif total N.
n
f=
N

3
Dans l’exemple : La fréquence de la valeur 4 est = 0,12
25
5
La fréquence de la valeur 6 est = 0,2
25

Remarques : En général, les fréquences sont données en pourcentage


Toutes les données numériques sont consignées dans un même tableau.
116
ème 4ème Série
3 Leçon

II – Série statistiques

Donnée : Nous avons regroupé en un tableau des effectifs les notes obtenues à un contrôle dans
une classe de 3ème.

Notes 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Total
Effectifs 3 5 6 2 1 2 3 1 2 25

La série statistique étudiée est la série de notes obtenues.


L’effectif correspondant à une note est le nombre de fois où cette note a été obtenue.

1. Fréquence-mode

La fréquence d'une valeur est le rapport : effectif pour la valeur


effectif total

3
Dans l'exemple ci-dessus, l'effectif total est 25, la fréquence de la note 7 est : = 0,12 = 12%
25

Notes 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Total
Fréquence en % 12% 20% 24% 8% 4% 8% 12% 4% 8% 100%

Le mode d’une série statistique est la valeur la plus fréquente prise par le caractère de la série.
Ici, c’est la note 9 qui a le plus grand effectif ; le mode est la note 9

2. Représentations gra phiques

• Diagramme à bâtons
effectifs

4
3

7 8 9 10 11 12 13 14 15 notes
117
ème 4ème Série
3 Leçon
• Diagramme semi-circulaire

9
10
11
12
8
13

14
7
15

L’angle au centre est proportionnel à l’effectif (ou à la fréquence) de la valeur qu’il représente.

Notes 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Total
Angle au centre en degré 21,6 36 43,2 14,4 7,2 14,4 21,6 7,2 4,4 180°

3
Exemple de calcul pour la note 7 :
25
× 180 = 21,6

III - Effectifs cumulés – Média ne - Étendue

1. Effectifs cumulés

Définition :
L’effectif cumulé croissant correspondant à une valeur x est égal à la somme des effectifs
correspondant aux valeurs inférieures ou égales à x.

Dans notre exemple, le tableau des effectifs cumulés croissants est :

Notes 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Effectifs cumulés croissants 3 8 14 16 17 19 22 23 25

2. Médiane

Définition :
La médiane est la valeur qui a la propriété suivante : la moitié au moins des notes est inférieure
ou égale à la médiane et la moitié au moins des notes est supérieure ou égale à la médiane.

Méthode pour déterminer la médiane d’une série statistique :

Il faut commencer par ranger les valeurs dans l’ordre croissant.


- Si l’effectif total est impair (2n+1), la médiane est la (n +1)-iéme valeur.
- Si l’effectif total est pair (2 n), la médiane est la demi-somme des n -ième et (n +1)-ième
valeurs.
118
ème 4ème Série
3 Leçon
Dans l’exemple précédent, il y a autant de notes inférieures ou égales que de notes supérieures
ou égales à la 13ème note. En effet, l’effectif total est impair et égal à 25.
Donc 2 n +1 = 25. On en conclut que 2 n = 24, donc n = 12 et n +1 = 13.

La médiane est la valeur prise par la 13ème note, c’est-à-dire la note 9. Elle se lit sur la
représentation des effectifs cumulés croissants page suivante.

Effectifs cumulés
croissants
25
23
22

19
17
16
14 Médiane
13

7 8 9 10 11 12 13 14 15 notes
3. Étendue.

Définition : L'étendue d'une série est la différence entre la plus grande et la plus
petite valeur de la série.

Exemple : L'étendue de la série des notes de l’exemple précédent est : 15 - 7 = 8.

IV – Quartiles d’une série statistique

Définition :

Les valeurs d’une série statistique étant rangés dans l’ordre croissant :

- le premier quartile est la plus petite valeur Q1 telle qu’au moins un quart des valeurs de la
série sont inférieure ou égale à Q1.
- le troisième quartile est la plus petite valeur Q3 telle qu’au moins les trois quarts des valeurs
de la série sont inférieure ou égale à Q3.
119
ème 4ème Série
3 Leçon
Résumé:

Au moins 25 % des valeurs Au moins 50% des valeurs Au moins 25% des valeurs

Q1 Médiane M Q3
Plus petite valeur Plus grande valeur

Au moins 50% des valeurs Au moins 50% des valeurs

Exemple :
Reprenons l’exemple précédent.
Q1 = 8 car il y a au moins 25% des notes inférieures ou égales à 8 et 8 est la plus petite note
vérifiant cela.
Q3 = 12 car il y a au moins 75% des notes inférieures ou égales à 12 et 12 est la plus petite note
vérifiant cela.

V – Moyenne – Moyenne pondérée

1. Moyenne

Définition :
La moyenne d’une série statistique est le quotient de la somme de toutes les valeurs prises par
l’effectif total.

Ainsi la moyenne de la classe est de :


(7 × 3) + (8 × 5) + (9 × 6) + (10 × 2) + (11 × 1) + (12 × 2) + (13 × 3) + (14 × 1) + (15 × 2)
m=
25
253
m=
25

m = 10,12

2. Moyenne pondérée

Lorsque chaque valeur est affectée d’un coefficient, on est amené à calculer la moyenne
pondérée.

On calcule la somme des produits de chaque note par son coefficient et on divise par la somme
des coefficients.

Exemple : Un candidat à un concours a obtenu 13 à l’épreuve de français (coefficient 2), 11 à


l’épreuve d’anglais (coefficient 5) et 15 à l’épreuve de mathématiques (coefficient 3).

La moyenne obtenue par le candidat en calculant la moyenne pondérée :


(13 × 2 ) + (11 × 5) + (15 × 3)
m = = 12,6
2+5+3
120
ème 4ème Série
3 Leçon

V – Regroupement en classe

Les notes obtenues peuvent êtres regroupées en classes :

Notes x 7≤ x <10 10≤ x ≤12 12 < x ≤ 15


Effectifs 14 5 6

Représentation graphique : Diagramme à barres

Calcul de la moyenne : Lorsque les effectifs sont regroupés en classe, on considère que toutes
les valeurs d’une classe sont regroupées au centre de la classe.

Notes x 7 ≤ x < 10 10 ≤ x ≤ 12 12 < x ≤ 15


12 + 15
Centre de la classe 7 + 10 10 + 12 = 13,5
= 8,5 = 11 2
2 2
Effectifs 14 5 6

La moyenne est ici :


(14 x 8,5) + (5 x 11) + (6 x 13,5)
m= = 10,2
25

La médiane est la note correspondant au 13ème élève, située dans la classe [7 ;10[.

Exercice 61

Dans une bibliothèque on a dénombré le nombre de livres empruntés dans l’année par
personne inscrite :

Nombre de livres 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1
empruntés 0 1 2 3 4
Effectifs 4 8 1 3 3 3 4 2 1 4
8 0 4 5 3 9 5
121
ème 4ème Série
3 Leçon
1. Calculer le nombre moyen de livres empruntés par personne.

2. Construire le diagramme à bâtons correspondant à cette série statistique.

3. Établir le tableau des effectifs croissants et déterminez la médiane et les


quartiles de la série statistique.

4. Quel est le mode de la série statistique ?

Exercice 62

Un candidat à l’examen comportant une épreuve d’anglais (coefficient 2), une épreuve
de SVT (coefficient 3) et une épreuve de sciences physiques (coefficient 4) a obtenu
respectivement 9 et 8 aux deux premières épreuves. Quelle note minimum doit-il
obtenir en sciences physiques pour avoir une moyenne pondérée au moins égale à
10 ?

Exercice 63

Voici une série de notes ordonnées : a ; 6 ; 7 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; b


Déterminer a et b sachant que la moyenne des notes est 10 et que l’étendue de la
série est 15.

Exercice 64

Voici la répartition d’un groupe d’enfants par taille (en cm)

Taille t (en cm) Effectifs


90 ≤ t < 100 10
100 ≤ t < 110 16
110 ≤ t < 120 25
120 ≤ t < 130 22
130 ≤ t < 140 12
140 ≤ t < 150 5

1. Représenter ce tableau par un diagramme semi-circulaire.

2. Dans quelle classe se trouve la médiane ?

3. Dans quelle classe se trouve le premier quartile ? Le troisième


quartile ?

4. Calculer la taille moyenne des enfants de ce groupe.


122
ème 4ème Série
4 Leçon

ESPACE ET GEOMETRIE

Représenter l’espace, la sphère

I – Sphère-Boule

1. Définition B
La sphère de centre O et de rayon R
est l’ensemble des points M de l’espace
tels que OM=R O

La boule de centre O et de rayon R


est l’ensemble des points M A
tels que OM ≤ R

P ropriété : Toute droite passant par le centre d’une sphère coupe celle-ci en deux points
diamétralement opposés.

2. Aire et Volume

L'aire d'une sphère de rayon est A = 4 π R²


4
Le volume d'une sphère de rayon R est : V = π R³
3

II – Section d’une sphère par un plan

Soit une sphère de centre O et de rayon R. Soit un plan P et H le point de P tel que la droite (OH)
est perpendiculaire à P. Notons OH=h : la distance du centre O au plan P. Si :

1. O<h<r : La section de la sphère par le plan P est un cercle.


2. h = R : La section de la sphère par P est le point H. On dit que P est tangent à
la sphère.
3. h = O : La section de la sphère par P est le cercle de centre O et de rayon R.
4. h>R : Le plan P ne coupe pas la sphère.

1) 0<h<R 2) h=R 3) h=0 4) h>R

P
O O O
O
h
P
H H P
H

R em arque : Dans le cas 3) on appelle grand cercle de la sphère la section d’un plan passant par le
centre de la sphère.
123
ème 4ème Série
4 Leçon

III – Calcul du rayon de la sect ion d’une sphère par un plan

Soit une sphère de centre O et de rayon R. Soit H le point du plan P tel que (OH) est
perpendiculaire à P. OH = h ≤ R. Soit M un point de la sphère appartenant à la section.

OHM est un triangle rectangle en H.

On applique le théorème de Pythagore :

HO² + HM² = OM² O

Avec HO = h, HM = r recherché et OM = R

h² + r² = R² H M
r² = R²-h²
r = R² - h² (r ≥ 0)

Le rayon de la section est donc r = R ² − h ² (r ≥ 0)


Cas particulier : si R = h, alors r = 0. Dans ce cas, le cercle est réduit au point M. C’est le cas où le
plan est tangent à la sphère.

Exercice 65

On suppose que la terre est une sphère parfaite de rayon R = 6 300km.


Soit N : le point situé au pôle Nord et E : un point quelconque de l’équateur
Calculer :
1 NE


2. 𝑁𝑁𝑁𝑁

Exercice 66

Une boule de centre O et de rayon 5cm est traversée par un plan P situé à 2cm de O.

1. Quelle est la section de P et de la boule ?


2. Calculer le rayon de cette section.
3. Calculer l’aire de cette section.
124
4ème Série
Annexes

Annexes
I – Fonction affine
. f est une fonction affine ⇔ f est définie par f(x) = ax + b

. Dans un repère, une fonction affine est représentée graphiquement par la droite D d'équation
réduite
y = ax + b.
On appelle : a : le coefficient directeur
b : l'ordonnée à l'origine

. Pour tracer une droite dont on ne connaît que l'équation réduite, il suffit de connaître 2 points de
cette droite, c'est-à-dire de donner 2 valeurs à x et de calculer dans chaque cas la valeur de y
correspondant.

II – Systèmes de deux équations du 1er degré à deux


inconnues

Méthode par combinaisons.


3x + 2 y = 7 × 5 3x + 2 y = 7 × 4
s  s 
4x − 5y = −6 × 2 4x − 5y = −6 × (−3)

15x + 10 y = 35 12 x + 8 y = 28
s⇔  s⇔ 
8x + 10 y = −12 − 12 x + 15 y = 18
23
23 x = 23 ⇒ x = =1 23 y = 46
23
46
y= =2
23

La solution est (1 ; 2).


Si on considère les droites D1 d'équation 3x + 2y = 7 et D2 d'équation 4x – 5y = -6. La solution
du système est donnée par les coordonnées du point d'intersection des droites D1 et D2.
125
4ème Série
Annexes

III - Statistiques

. Vous devez savoir déterminer :


effectif pour la valeur
- une fréquence :
effectif total
- le mode : valeur du caractère la plus fréquente
- les effectifs cumulés croissants
- la médiane : valeur du caractère telle que la moitié de l'effectif prend une valeur
inférieure ou égale à la médiane, et la moitié de l'effectif prend une valeur supérieure ou égale à
la médiane
- les quartiles
- la moyenne

. Lorsque l'on a un regroupement en classes, on doit déterminer le centre de chaque classe


pour calculer la moyenne.

IV - Sphère
. L'aire d'une sphère de rayon R est : A = 4 𝜋𝜋 R²
4
. Le volume d'une sphère de rayon R est : V = 𝜋𝜋R3
3
126
4ème Série
Annexes

ALGORITHMIQUE ET PROGRAMMATION

Notions d’algorithme et de programme.


Un algorithme est composé de trois parties principales :

1. La partie définition qui permet de définir des constantes et des types.

2. La partie déclarations des données qui seront représentées par des variables.

3. La partie instruction qui sera exécutée par le programme.

Notion de variable informatique.

Définition :

Une variable est un nom qui sert à repérer un emplacement en mémoire dont on peut faire
évoluer la valeur au fil du déroulement du programme.

Les noms de variables


Le programmeur dispose d’une grande liberté dans le choix des noms de variables.
Toutefois, ces variables doivent être accompagnés de commentaires expliquant et clarifiant
ces choix.

La notion de type d’une variable


Toute information doit être codée par l’ordinateur. C’est pourquoi, les différentes sortes
d’informations : nombres entiers, nombres réels et caractères alphabétiques nécessitent
d’avoir différents types de variables.
Il convient donc d’initialiser leurs valeurs par une opération d’affectation.

Les instructions d’affectations


Il y a différentes instructions d’affectations suivant les langages de programmation.
L’instruction de chargement  est bien connue des collégiens sur leurs calculatrices.

En Basic l’instruction LET et ≔ ;  ou --

Une instruction d’affectation a pour rôle de calculer la valeur de l’expression figurant à


droite du signe et de ranger le résultat obtenu dans la variable mentionnée à
gauche du signe ≔ ou .

L’instruction : a  a + 1
Signifie : calculez l’expression : a + 1 et rangez le résultat dans a.
Cela revient à augmenter (ou à incrémenter)de 1 la valeur de a.
127
4ème Série
Annexes
Pour échanger les valeurs de deux variables a et b, on doit utiliser une variable
supplémentaire, destinée à contenir temporairement une copie de la valeur de a. avant que
cette dernière ne soit écrasée par la valeur de b.

Exercice 1
Soit trois variables a, b et c. Écrivez les instructions permutant la valeur de a dans b, celle de
b dans c et celle de c dans a.

Variables de type caractère

Ce type permet de représenter un caractère comme une lettre. Lorsque le programmeur


pose une question à l’utilisateur, cela permet de lire les caractères saisis O pour oui, et N
pour non, par exemple.

Ce type permet également de lire un mot de plusieurs caractères, de compter le nombre de


lettres, de voyelles qu’il contient.

Séquences d’instructions,
Notions : Une séquence d'instructions pour résoudre un problème, est un nombre fini
d'instructions.

Ces instructions machines permettent d'effectuer des opérations élémentaires (addition,


multiplication…) ou plus complexes (division, passage en mode basse consommation…) ;
elles permettent de bâtir des instructions de haut niveau ou des fonctions.

Boucles
La boucle « while » permet de répéter un ensemble d’instructions, jusqu’à ce qu’une
condition particulière soit vraie.

La syntaxe de la boucle « while » ou « tantque » est la suivante :

« while » (condition) {instructions}


« tantque » (condition) { instructions }

Ou répéter jusqu’à (condition) {instructions}

Variable
Début
n 0
Tant que n>10 faire
nn+1
Fin tant que
Afficher n
Fin
128
4ème Série
Annexes

Instructions conditionnelles

Quand on utilise les instructions « Si, Alors, Sinon » dans un algorithme, on introduit une
condition.

Une condition est une expression de type logique. Ils lui correspondent deux valeurs
possibles VRAI et FAUX qu'on note par V ou F.

La structure conditionnelle SI

SI <Condition> ALORS [< effectuer la suite d’action(s) >]


SINON [< effectuer la suite d’action(s)>]
FINSI
[< effectuer la suite d’actions(s)>]

Seulement l’une des actions doit être exécutée, l'algorithme continue ensuite le déroulement
normal du programme. La partie SINON peut être omise.

Ecrire l’algoritme du scripte ci-dessous :

Implémenter l’algorithme ci-dessous avec Scratch

LIRE nombre A
LIRE nombre B
SI (A> B) ALORS ECRIRE « A>B »
SINON SI (A< B) ALORS ECRIRE « B>A »
SINON ECRIRE “A=B”
FIN SI
FIN SI
129
4ème Série
Annexes

INSTRUCTIONS DE CONTROLES

Définition :
On appelle instruction de contrôle toute instruction qui permet de contrôler la succession des
actions d'un programme. Parmi les instructions de contrôle, on distingue les instructions de
branchement et les instructions de boucle.

Les instructions de boucle sont do..while, for next, if …then…else,


correspondant respectivement en algorithmique aux boucles tantque..faire ; pour..de
n à p, faire ; Si..alors, Sinon..alors, fin si.

Liste des instructions de boucle et de sortie de boucle

Langage Langage Basic Langage Basic Scripts


algorithmique naturel Texas Instrument CASIO Scratch
Tant que :while condition while condition
(la condition est vraie) :instructions instructions
Faire {instructions} :End WhileEnd
Pour i allant de n à p : FOR (i=n, p, r ) Fot in to p
Faire {instructions} de :instructions instructions
r :End,n Next
r est le pas
d’incrémentation
Sortir de la boucle Stop Stop
Si (conditions) :if conditions if conditions
Alors {instructions} :Then Then Instructions
Sinon :Instructions 1 1
{instructions} Else Else Instructions 2
FinSi :Instructions 2 IfEnd
End

Codage des caractères d’échange entre le clavier, l’écran, le


processeur, et internet
Il existe dans le code ASCII 256 caractères possibles, on y trouve les lettres
(majuscules et minuscules), les chiffres, les signes, et tous les autres
130
4ème Série
Annexes

caractères d’un clavier comme le caractère espace, le retour chariot et de


retour à la ligne, la tabulation, @, etc.
Table des codes ASCII (American Standard Code for Information Inter-change.). Le
code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits (c'est-à-dire 128 caractères
possibles, de 0 à 127).
En 2016, nous utilisons le code ASCII étendu.
Il permet le codage de caractères sur 8 bits, soit 256 caractères possibles.
131
4ème Série
Annexes

La programmation évènementielle avec Scratch


Scratch est un logiciel libre, ludique et pratique pour appendre la programmation et les
bonnes pratiques algorithmiques.

Pour résoudre un problème complexe, on doit le découper en une suite de problèmes


élémentaires. La liste d’actions élémentaires constitue l’algorithme.

Une structure de présentation devient vite nécessaire aussi bien lors de la rédaction de
l’algorithme que lors de la programmation. Scratch permet de contrôler cette structure lors
de la programmation de l’algorithme.

Les blocs sont des fonctions qui retournent soit une valeur logique soit un résultat
numérique ou une chaine de caractères.
Il convient de bien connaitre les valeurs retournées par ces blocs qui permettent d’échanger
des informations.

Pour la prise en main et la liste des instructions suivre le lien hypertexte ci-dessous :
http://disciplines.acmontpellier.fr/mathematiques/sites/mathematiques/files/fichiers/scratch_
-_prise_en_main.pdf
Scratch est un langage de la programmation graphique où on déplace des blocs.
Scratch peut s’utiliser directement en ligne : https://scratch.mit.edu/.

Dans ce programme le lutin vous demande d’additionner deux nombres.


Si la réponse est juste il vous félicite, sinon il vous demande de recommencer.
132
4ème Série
Annexes

Exercices d’affectation des variables


A  B+2, La valeur à droite du signe, ici (B+2), est calculée puis affectée à A.

1 - Quelles sont les valeurs des variables A et B après exécution des instructions suivantes :

A 4
B  A*5
A  45

2 - Quelles sont les valeurs des variables A, B et C après exécution des instructions
suivantes :

A 0
B0
C1
A C
B  A+C
C  2B+A

3 - Que fait l’algorithme suivant :

Saisir A, B, C
A C
B  A+C
C  B+A
Affiche A, B, C

4 - Que fait l’algorithme suivant :


Saisir AB, BC, AC
AB AC
BC AC+BC
AC AB+BC
Affiche AB, BC, AC

Faire fonctionner l’algorithme avec AB=3, BC=4, AC=5

5 - Que fait l’algorithme suivant :


Début
Saisir AB, BC, AC
AC AC²
BC BC²
AB AB²
Si AB=BC+AC Alors afficher “Vrai”
Sinon afficher « Faux »
Fin
133
4ème Série
Annexes
6 - Algorithme d’échange de deux nombres a et b. Utiliser une troisième variable c

7 - Faire fonctionner l’algorithme suivant pour les valeurs de A suivantes 2, 3, 7

Variable A (entier relatif)


Début
Tant que (A différent de 1) faire : instructions suivantes
Si (A est pair)
Alors Calculer (A/2) : l’affecter dans A : Afficher A
Sinon Calculer (2A+1) : l’affecter dans A : Afficher A
Fin

Programmer une construction géométrique


134
4ème Série
Annexes

Algorithme du Jeu dans un labyrinthe


En règle générale, on trouve la sortie d'un labyrinthe si on longe un des mur en le gardant à
main droite par exemple. Mais cette méthode ne donne pas, nécessairement le chemin le
plus court. L’algorithme du chemin le plus court est l’algorithme qui va trouver le chemin le
plus court parmi tous les chemins possibles. On peut schématiser cette recherche par des
déplacements sur un arbre informatique afin rejoindre la sortie au plus vite.
L’orientation s’effectue à l’aide des touches du clavier au choix de l’utilisateur qui dispose ici
d’une vision totale du chemin à parcourir. Tant qu’il évitera de toucher les parois du
labyrinthe il est assuré de rejoindre la sortie.

Les jeux sont accessibles dès l’installation du logiciel Scratch.

Sont traités :
La notion de variable informatique.
Déclenchement d’une action par un évènement,
Séquences d’instructions, boucles, instructions conditionnelles.
Jeux dans un labyrinthe,
Jeu de Pong,
Bataille navale,
Jeu de Nim,
Tic tac toe.
Réalisation de figure à l’aide d’un logiciel de programmation pour consolider les notions de
longueur et d’angle.
Initiation au chiffrement (Morse, chiffre de César, code ASCII…).
Construction de tables de conjugaison, de pluriels, jeu du cadavre exquis…
Calculs simples de calendrier.
Calculs de répertoire (recherche, recherche inversée...).
Calculs de fréquences d’apparition de chaque lettre dans un texte pour distinguer sa langue
d’origine : français, anglais, italien, etc.

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