Sie sind auf Seite 1von 86

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'enseignement supérieure et de la


recherche scientifique

UNIVERSITE M'HAMED BOUGARA BOUMERDES


Faculté des Sciences De L’ingénieur
Département Génie des Procédés Organique et
Macromoléculaire

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


En vue de l’obtention de diplôme Master
Thème :

Etude de l’Encrassement du Circuit de


Refroidissement du Kérosène de la Raffinerie
d’Alger (RA1G

Présenté par : Promoteur: M. AKSAS Hammouche


KHETTOU Abdelrahim. Encadreur: M. MAALEUGUE Amine

Année universitaire: 2015-2016


Remerciements
-Je remercie Dieu et le loue à concilier-
Je remercie mes très chers parents, qui ont toujours été là pour
moi, Vous M’avez donné un magnifique modèle de labeur et de
persévérance.
Je suis Redevable d’une éducation dont je suis fier, « Seigneur,
pardonne-moi et mes Parents, et a décrété que vous adorez
petite ».
Je remercie mon promoteur Mr aksas Je le remercie de m’avoir
encadré, orienté, aidé et conseillé.
Je remercie Mr maaleugue amine pour les informations fournies
à moi et d’accepter de m’encadrer.
Je remercie la dame masaad qui m’a beaucoup aidé à l’université.
J’adresse mes sincères remerciements a Mr nassim qui m’aidé
pour trouver le stage et tout les gens de sonatrach qui me donne
des infos et des idées.
En fin je remercie tout mes amis et mes collègues et ma famille et
tout les gens et toutes les personnes qui se trouvaient près de moi
de près ou de loin, je présente mes remerciements, mon respect et
ma gratitude.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail; le fruit des années d’études:

Aux deux êtres qui me sont les plus chers au monde : Ma


Mère et mon Père pour leur sacrifice dont ils ont fait preuve à
mon égard.

A toute ma famille, mes frères, mes sœurs et à tous ceux qui


me sont chers.

A tous mes amis sans exceptions et à tous mes camarades


du groupe MGPO14.

Abderrahim
RESUME
Ce présent travail est consacré essentiellement à la vérification de l’efficacité de l’échangeur
E113 par la méthode de KERN, dans le brut de trouver la cause de l’augmentation de la
température de sortie de kérosène. Nous avons pour cela procédés au suivi des paramètres de
marche pendant une période de temps de neuf semaines avant le nettoyage de l’échangeur et
six semaines après le nettoyage. La résistance d’encrassement a été évaluée au cours de
chacune de ces deux périodes de temps. Le circuit d’eau de refroidissement a été diagnostiqué
afin d’identifier la cause et la nature de ce phénomène.

Mots clés : l’échangeur thermique, encrassement, l’eau de refroidissement

ABSTRACT
The present work is mainly devoted to the verification of the effectiveness of the heat
exchanger E113, by the method of KERN, in order to find the cause of the increase of the
outlet temperature of kerosene. For this we followed up on the operating parameters for a time
period of nine weeks before cleaning the heat exchanger and six weeks after the cleaning. The
fouling resistance was evaluated in each of these two time periods. The water cooling was
diagnosed to identify the cause and nature of this phenomenon.

Key words: heat exchanger, fouling, cooling water.

‫ﻣﻠﺨﺺ‬
E113 ‫ھﺪف اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻘﺪم ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة ھﻮ ﻣﻌﺮﻓﺔ ﺳﺒﺐ زﯾﺎدة درﺟﺔ ﺣﺮارة وﻗﻮد اﻟﻄﺎﺋﺮات ﻋﻨﺪ ﺧﺮوﺟﮫ ﻣﻦ اﻟﻤﺒﺎدل‬
‫اﻟﺤﺮاري ﺗﺤﻘﯿﻘﺎ ﻟﮭﺬه اﻟﻐﺎﯾﺔ اطﻠﻌﻨﺎ ﻋﻠﻰ أداء و ﻛﻔﺎءة أﺳﻠﻮب ﻋﻤﻞ ھﺬا اﻟﻤﺒﺎدل اﻟﺤﺮاري ﺑﺈﺗﺒﺎع طﺮﯾﻘﺔ ﺣﺴﺎب ﻛﺮن ﻛﻤﺎ‬
‫ وﻗﺪ ﺳﻤﺤﺖ ھﺬه‬.‫اﺗﺒﻌﻨﺎ ﻣﻌﺎﻟﻢ ﺳﯿﺮه ﻣﻊ ﻣﺮور اﻟﻮﻗﺖ ﻓﻲ ﻛﻠﺘﺎ اﻟﻔﺘﺮﺗﯿﻦ ﺗﺴﻌﺔ أﺳﺎﺑﯿﻊ ﻗﺒﻞ اﻟﺘﻨﻈﯿﻒ و ﺳﺘﺔ أﺳﺎﺑﯿﻊ ﺑﻌﺪ اﻟﺘﻨﻈﯿﻒ‬
. ‫اﻟﺪراﺳﺔ ﻟﻨﺎ إن ﻧﻌﺮف ﻣﺼﺪر اﻟﻤﺸﻜﻞ أﻻ وھﻮ ﻣﯿﺎه اﻟﺘﺒﺮﯾﺪ‬

‫ﻣﯿﺎه اﻟﺘﺒﺮﯾﺪ‬,‫اﻟﺘﻠﻮث‬,‫ اﻟﻤﺒﺎدل اﻟﺤﺮاري‬: ‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬


Liste des figures
Figure 1 : Schéma synoptique de la raffinerie d’Alger………………………….page3

Figure 2a : Schéma simplifié de traitement du brut……………………………..page4

Figure 2b : Schéma simplifié du préchauffage du brut………………………….page5

Figure 3 : Circuit de production et traitement du kérosène……………………...page7

Figure 4 : Circuit de circulation d’eau de réfrigération………………………....page10

Figure 5 : Circuit de refroidissement du kérosène……………………………....page14

Figure 6 : Exemple d'un faisceau de tubes d'un échangeur encrassé……………page16

Figure 7 : Encrassement et corrosion (après 75 jours de grand arrêt des unités) du réfrigérant
à eau E303 de l’unité gaz plant (RA1G)…………………………………………page19

Figure 08 : une passe côté calandre, deux passes (ou plus) côté tubes ………….page25

Figure 09 : Coefficient de transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de


Reynolds, modifié à l’extérieur des tubes ………………………………………...page30

Figure 10 : Coefficient de transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de


Reynolds, à l’intérieur des tubes …………………………………………………..page33

Figure 11 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de


temps.........................................................................................................................page43

Figure 12 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de


temps……………………………………………………………………………….page46

Figure 13 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de


temps……………………………………………………………………………….page48

Figure 14 : La résistance d’encrassement en fonction de temps…………………..page49

Figure 15 : La résistance d’encrassement en fonction de temps………………….page50

Figure 16 : La résistance d’encrassement en fonction de temps …………………page51

Figure 17 : Pertes de charges côté tube en fonction de temps…………………….page52

Figure18 : Pertes de charges côté tubes en fonction de temps…………………….page52

Figure 19 : Pertes de charges côté tube en fonction de temps …………………….page53

Figure 20 : Pertes de charges côté calandre en fonction de temps………………...page54


Figure 21: Pertes de charges côté calandre en fonction de temps………………..page54

Figure 22 : Pertes de charges côté calandre en fonction de temps……………….page55

Figure 23 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps ……..page56

Figure 24 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps ……..page57

Figure 25 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps ……..page58

Figure 26 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps… page58

Figure 27 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps….page59

Figure 28 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps….page60


Liste des tableaux
Tableau 1 : Comparaison entre les résultats de l’analyse effectuée et les normes……page11

Tableau 2 : Stockages des produits pétroliers………………………………………...page12

Tableau 3 : spécifications du kérosène/JET A1……………………………………....page13

Tableau 4 : Données processus et caractéristiques des fluides………………………..page21

Tableau 5 – Caractéristiques du réfrigérant à eau de kérosène………………………..page22

Tableau 6 : Comparaison entre la marche actuelle et la marche de design…………...page36

Tableau 7 : influence de débit d’eau sur la résistance d’encrassement du réfrigérant à eau


E113 de kérosène………………………………………………………………………..page38

Tableau 8 : Suivi des températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) (cas été)……page40

Tableau 9 : Suivi températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) (cas hiver)………page44

Tableau 10 : Températures après nettoyage (Arrêt annuel 2013) (cas hiver)………….page46

Tableau 11 : Résultats de calcul avant nettoyage du réfrigérant (période été)………..annexe1

Tableau 12 : Résultats de calcul avant nettoyage du réfrigérant (période hiver)……..annexe2

Tableau 13 : Résultats de calcul après nettoyage du réfrigérant (période hiver)………annexe3

Tableau 14 : Comparaison entre la marche actuelle et la marche de design…………..page62


Nomenclature
Symbole Définition Unités
GPL Gaz de pétrole liquéfié /
BWG Birmingham fil gauge Bwg14
Q Quantité de chaleur échangée (kcal/h)
M Débit fluide chaud (kg/h)
m Débit fluide froid (kg/h)
CP’ chaleur spécifique de (Kcal/Kg.°C)
kérosène

T1 température d’entrée fluide C°


chaud
T2 température de sortie fluide C°
chaud
t1 température d’entrée de C°
fluide froid
t2 température de sortie fluide C°
froid
CP chaleur spécifique de l’eau (Kcal/Kg.0C)
Dc Diamètre de la calandre Cm ou In

d0 Diamètre des tubes Bwg14 ou In

Nt Nombre de tubes /
L Longueur des tubes /
P Pas carré normal /
B Espacement des chicanes Cm ou In
nc Nombre de passes calandre /
nt Nombre de passes tube /
Rso Résistance d'encrassement hm2 °c/kcal
calandre
Rsi Résistance d'encrassement hm2 °c/kcal
tube
DTLM Moyenne logarithmique de la C°
différence de température
F du facteur de correction /
R Paramètre de calcul de F /
Δtm Différence de température C°
corrigée
Ainst Surface installée m2
US Coefficient global sale de kcal/hm2 °C
réfrigérant
UP coefficient global propre de kcal/hm2 °C
réfrigérant
hio Coefficient du film interne Kw/m2. °C
rapporté à la surface
extérieur
he, ho Coefficient de transfert Kw/m2. °C
interne et externe
Jh, Jh’ Fonction de transfert côté /
tube et côté calandre
, ’ Conductivités thermiques Kw/m. °C
côté tube et côté calandre
Gt, Gt’ Vitesse massique côté tube et Kg/m2.s
côté calandre
P Perte de charge Kg/cm2
Rec, Ret Nombre de Reynolds côté /
calandre et côté tube
tp Température de la paroi des C°
tubes
v vitesse de circulation côté m/s
tube en
, ’ Masse volumique des flux Kg/m3
froids et chauds
 , ’ Viscosité dynamique à tc et Kg/m.s
TC des flux froids et chauds
t , t’ Viscosité dynamique des flux Kg/m.s
froids et chauds à la
température de la paroi
ε l’efficacité %
d’un réfrigérant par rapport
au fluide froid
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE

Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

I.1- Présentation de la Raffinerie d’Alger………………………………………………1


I.2- Historique de la raffinerie…………………………………………………………..1
I.3- Présentation du complexe…………………………………………………………..1
I.3.1- Description du complexe………………………………………………………….1
I.4- Unité de distillation atmosphérique…………………………………………………3
I.4.1- Section préchauffe………………………………………………………………..3
I.4.2- Processus de distillation…………………………………………………………..5
I.4.3- Circuit kérosène…………………………………………………………………...6
I.4.4- Circuit d’eau de réfrigération……………………………………………………...8
I.5- Stockage…………………………………………………………………………….12
I.6- Laboratoire………………………………………………………………………….13
I.7-Conclusion…………………………………………………………………………...13

Chapitre II : Diagnostic du problème étudié

II.1- Introduction………………………………………………………………………...14
II.2- Problématique……………………………………………………………………....14
II.4- Conséquences……………………………………………………………………....14
II.3- Causes possibles de cette augmentation de température…………………………...14

Chapitre III : Etude du problème d’encrassement

III.1-: Impact de l’encrassement sur transfert de chaleur……………………………….16


III.1.1- Introduction …………………………………………………………………….16
III.1.2- Définition de l’encrassement……………………………………………………16
III.1.3- Différents types d’encrassement………………………………………………...17
III.1.3.1- Encrassement par précipitation………………………………………………...17
III.1.3.2- Encrassement par corrosion…………………………………………………….17
III.1.3.3- Encrassement biologique……………………………………………………….17
III.1.3.4- Encrassement par réaction chimique……………………………………………17
III.1.3.5- Encrassement par solidification…………………………………………………18
III.1.4- Paramètres influent sur l’encrassement……………………………………………18
III.1.5 - Encrassement du réfrigérant à eau E303 l’unité gaz plant RA1G…………………19
Chapitre IV- Vérification des performances du réfrigérant à eau E113 du
kérosène……………………………………………………………………..21

Chapitre V : Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

V.1- Suivi des températures en fonction de temps…………………………………………..39


V.2- Suivi de la résistance d’encrassement en fonction du temps…………………………..49
V.3- Suivi des pertes de charge en fonction du temps………………………………………51
V.3.1- Côté tubes…………………………………………………………………………….51
V.3.2- Côté calandre…………………………………………………………………………53
V.4- Suivi des vitesses de circulation des fluides en fonction du temps…………………….56
V.4.1- Côté tubes…………………………………………………………………………….56
V.4.2- Côté calandre…………………………………………………………………………58

Chapitre VI : Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène


E113 Ar...............................................................................................................61

Chapitre VII : Conclusion général…………………………………………..64

Chapitre VIII : Recommandations…………………………………………...65


Introduction

Introduction générale
Les échangeurs thermiques sont indispensables dans plusieurs types d’industrie :

Chauffage et froid, pétrochimie, chimie, distillerie, agroalimentaire, environnement,…..etc

Ces dernies doivent présenter une grande surface d’échange de chaleur sous un volume
externe le plus réduit possible.

Les principaux problèmes rencontrés lors de l’utilisation des échangeurs thermiques ont une
relation avec le phénomène d’encrassement, de corrosion, de vibrations et de tenue mécanique

Le phénomène d’encrassement des échangeurs thermiques fait actuellement objet de plusieurs


travaux de recherches. Etant donné que ce phénomène provoque (directement ou
indirectement via un surdimensionnement des installations) une augmentation des pertes
énergétiques, une hausse de la consommation d’eau et par conséquent l’augmentation des
couts d’exploitation par effet lié, l’encrassement a un impact environnemental non détection
de l’encrassement peut se faire de manière très ponctuelle :

 En utilisant des capteurs spécifiques et coûteux ou globalement


 En mesurant la variation de la masse de l’échangeur.

Ces deux méthodes exigent des conditions de fonctionnement très particulières : l’arrêt des
installations pour la première est un fonctionnement en régime permanent pour la seconde.

Une méthode alternative permet de dépasser ces contraintes, en évaluant l’efficacité de


l’échangeurs à travers le coefficient de transfert thermique.
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

I.1- Présentation de la Raffinerie d’Alger :

La Raffinerie d’Alger se situe à 5 Km au sud d’El Harrach et à 20 Km à l’Est d’Alger,


occupant une superficie de 180 hectares. Cet emplacement a été choisi après une étude du sol
et la découverte d’une nappe d’eau nécessaire pour l’alimentation des systèmes de
refroidissement [3].

I.2- Historique de la raffinerie :

Avant 1971, l’alimentation en pétrole brut de la raffinerie était assurée par tankers de Bejaia
au port pétrolier d’Alger, ensuite par pipe de 26 pouces, jusqu’au parc de stockage de la
raffinerie.

Un piquage a lieu à Beni Mansour à partir du pipe reliant Hassi-Messaoud Bejaia, un oléoduc
de 26 pouces d’une longueur de 131 Km jusqu’ à la raffinerie avec un débit de 500 m3/h.

Actuellement, un programme de réhabilitation de la raffinerie est mis en place, avec quatre


nouvelles unités (RFCC, CCR, IC, HTN). Ce revamping consiste aussi à augmenter la
production du gasoil et des essences sans plomb pour les besoins de la Région Centre [3].

I.3- Présentation du complexe :

I.3.1- Description du complexe [3]:

Les principales installations de la raffinerie sont:

- Une unité de distillation atmosphérique U100 dont la capacité de traitement est de


2700000 tonnes/an;
- Une unité de reforming catalytique U200 dont la capacité de traitement est de 2500
m3/j;
- Une unité de gaz plant U300 pour la séparation et le traitement du gaz liquéfié de
pétrole (GPL);
- Une station de mélange d’éthylation pour la fabrication des essences normales (indice
d’octane 89) et des essences super (indice d’octane 96) ;
- Pomperie d’expédition connectée aux différents dépôts de Chiffa, l’Aéroport Houari
Boumediene et le Port pétrolier d'Alger ;
- Un parc de stockage d'une capacité de 290000 m3 dont 105000 m3 pour le pétrole brut
et 185000 m3 pour les produits finis ou semi-finis ;

FSI Page 1
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

- Une centrale thermoélectronique qui assure une autosuffisance pour les besoins
énergétiques : électricité, air service, eau de refroidissement et vapeurs HP, MP et BP.
- Une rampe de chargement de GPL.

La figure 2 montre le schéma synoptique de la raffinerie d’Alger.

FSI Page 2
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

Redistillation
Stabilisation

Gaz plant
Distillation atmosphérique

Platforming
2700 000 T/an
Brut HM

Figure 1 : Schéma synoptique de la raffinerie d’Alger

I.4- Unité de distillation atmosphérique :

I.4.1- Section préchauffe :

Le pétrole brut en provenance de Hassi Messaoud est acheminé par pipe vers la Raffinerie
d'Alger ou il est stocké dans les bacs A301, A302 et A303 d'une capacité de 35000 m3. Le
pétrole brut est pompé par la P101 à travers une série d'échangeurs E101 CBA et FED ou il
est chauffé progressivement à 100 °C, il est ensuite dirigé vers le dessaleur D110 pour

FSI Page 3
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

éliminer les sels dissous. Une fois dessalé, le pétrole brut entre dans les échangeurs
E102CBA, il est alors recueilli dans le ballon de flash D102 pour dégazage puis continu d'être
préchauffé dans une série d'échangeurs E103, E104, E105, E106 et E107 pour enfin pénétrer
dans le four F101 ou sa température atteint 360 °C. L'injection des gaz récupérés en haut du
D102 baisse la température du brut chauffé à 345 °C avant son entrée dans la colonne de
distillation atmosphérique C101 [3].

Les figures 2a et 2b représentent les schémas de traitement et de préchauffage du pétrole brut.

Figure 2a : Schéma simplifié de traitement du brut

FSI Page 4
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

Figure 2b : Schéma simplifié du préchauffage du brut

I.4.2- Processus de distillation [2] :

La colonne C101 est l'élément principal de cette unité, elle est constituée de 49 plateaux dont
06 sont dans la zone d'épuisement. Ils sont séparés des autres plateaux par la zone
d'expansion ou vient se détendre le brut partiellement vaporisé, cette détente provoque la
séparation de la quantité liquide qui descend vers la zone d'épuisement de la quantité vapeur
ascendante, les six plateaux du fond travaillent à l'épuisement de brut par stripping à la
vapeur d'eau surchauffé injectée sous une température de 420 °C, c'est une vapeur basse
pression.

C'est dans cette section que s'opère la séparation des différentes coupes qui sont soutirées de
la colonne à différents niveaux et cela par ordre croissant de la volatilité, les produits soutirés
sont:

- Les vapeurs de tête comprennent : GPL, essence légère et solvant légers à la


température 107 °C.
- Le solvant lourd au niveau du plateau 37 à une température de 163 °C.
- Le kérosène au niveau du plateau 25 à une température de 220 °C.

FSI Page 5
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

- Le gas-oil léger au niveau du plateau 19à une température de 280 °C.


- Le gas-oil lourd au niveau du plateau 11à une température de 330 °C.
- Le résidu au fond de colonne à la température 340 °C.

I.4.3- Circuit kérosène [2] :

Le kérosène est soutiré de la tour aux plateaux N ° 24, ou N° 26 ensuite il est strippé dans le
stripper C102A, ou le niveau liquide est réglé par LICV103.

Ce stripper est équipé de 8 plateaux et le stripping est réaliser à l’aide d’un rebouilleur E117,
ou circule le résidu à 340 °C, cette température étant suffisante pour vaporiser la tête de
kérosène.

Le liquide arrivant sur le plateau N° 1 passe dans le rebouilleur, se réchauffe, retourne au


stripper dans le plateau N° 1, et s’accumule au fond l’appareil, tandis que les fractions légères
vaporisées gagnent le sommet et rentrent dans la tour C101, ou au dessus de plateau N° 28.

Le kérosène strippé est repris par la pompe P107A/B qui le refoule dans l’échangeur E103 ou
il s’échauffe le brut flashé, une partie, peut être alors envoyé dans le rebouilleur E304 dans le
splitter de l’unité 300, sous contrôle de la PCV103

La totalité du kérosène passe ensuite dans l’Aéroréfrigérant E113Ar, et le réfrigérant à eau


E113, ou le débit est enregistré par le FRC103 commandant la vanne FRCV103 passe ensuit
dans le précipétateur à fin d’ajuster l’acidité du kérosène. Il est ensuite envoyer à une
température inférieur à 40 °C aux réservoirs de stockage C6, B6, C7, B1.

Une partie pouvant être prélevée avant la sortie de l’unité, par l’intermédiaire du FRC120
pour constituer le gas-oil moteur.

La figure 3 montre les différentes étapes de production et de traitement de kérosène avant


stockage.

FSI Page 6
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

Vapeurs de tête

Résidu

Figure 3 : Circuit de production et traitement du kérosène

FSI Page 7
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

I.4.4- Circuit d’eau de réfrigération :

Le circuit de réfrigération doit fournir de l’eau froide aux réfrigérants à eau dans lesquels des
produits chauds sont refroidis ou condensés. A la sortie de ces réfrigérants l’eau s’est
réchauffée.

Le circuit d’eau de réfrigération se caractérise par un nombre de paramètres qu’il est


indispensable de connaître avant de choisir le conditionnement qui doit être appliqué à l’eau.

Ces paramètres sont les suivants :

- Volume du circuit, c’est la quantité d’eau totale contenue dans le circuit (bassin,
tuyauteries, réfrigérants) ;
- Débit de circulation ;
- Ecart de température, c’est la différence entre les températures de l’eau à l’entrée et à
la sortie de la tour de réfrigération ;
- Puissance u réfrigérant ;
- Température maxi, c’est du film d’eau (température de peau) au, contact de la paroi la
plus chaude du circuit ;
- Débit d’évaporation, c’est le débit d’eau évaporée à la tour pour refroidir l’eau du
circuit ;
- Débit d’entraînement vésiculaire, c’est le débit d’eau entraînée dans l’atmosphère sou
forme de gouttelettes finement divisées ;
- Débit de purge, l’évaporation entraîne une augmentation de la concentration des sels
dissous dans l’eau de circulation, pour éviter que cette concentration devienne trop
important, risquant ainsi de provoquer des dépôts divers, on doit extraire et rejeter à
l’égout une partie de l’eau de circulation ;
- Déconcentration totale, c’est la somme des débits dus à l’entraînement vésiculaire, à la
purge y compris les différents pertes en eau qui peuvent exister dans un circuit (fuites
incontrôlées, etc) ;
- Débit d’appoint, il compense l’ensemble des pertes dans le circuit, à savoir
évaporation plus déconcentration totale ;
- Temps de résidence, il correspond au temps au bout duquel la concentration en produit
injecté à l’instant initial aura diminué de moitié ;
- Taux de concentration, c’est le rapport des teneurs en sels dissous entre l’eau du
circuit et l’eau d’appoint ;

FSI Page 8
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

- Type de réfrigérants, conception (tubulaire, à plaques, etc), circulation de l’eau,


externe, vitesse ;
- Matériaux en contact avec l’eau (acier, inox et alliage, aluminium, etc).

En général l’eau du circuit doit subir un conditionnement pour :

- Protéger les équipements contre la corrosion ;


- Prévenir la formation de dépôts entartrant qui diminuent les performances des
réfrigérants ;
- Empêcher la croissance de micro-organismes d’algues, dont la prolifération peut
conduire à des bouchages (fouling) et à l’apparition de bactéries sulfatoréductrices.
Problèmes d’exploitation rencontrés:
L’exploitation d’un circuit de refroidissement est confrontée à trois types de problèmes qui
sont :
- Les salissures et développements biologiques (les matières en suspension, les matières
colloïdales, les matières organiques, les algues, les bactéries, les champignons, les
fuites d’hydrocarbures) ;
- Entartrage (carbonate de calcium, du sulfate de calcium, silice) ;
- Corrosion de l’acier, la corrosion désigne une altération du métal par suite d’une
réaction avec le milieu environnant.
Le traitement actuel de l’eau de refroidissement à la raffinerie d’Alger se fait par des
injections des produits NALCO dans les cuves des tours de refroidissement de l’eau [4] :
- NALCO Kemazur 1246 antitartre, anticorrosion est injecté à raison de 0,8 l/h ;
- NALCO Stabrex ST 70 biocide : à raison de 70 l/mois ;
- NALCO 7313 : dispersant en cas de présence d’hydrocarbures ;
- L’acide sulfurique H2SO4 est injecté à raison de 1,5 à 7,5 l/h en fonction du TAC qui
devrait se situer aux environs de 25 ± 2 ;
- L’eau de Javel (hypochlorite de sodium) est un biocide minéral, il est injecté à raison
de 4 l/h pour la destruction des bactéries.

FSI Page 9
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

La figure 4 montre le schéma de circulation de l’eau de réfrigération.

Figure 4: Circuit de circulation d’eau de réfrigération

FSI Page 10
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

Les analyses de l’eau de réfrigération sont représentées sur le tableau 1.

Tableau 1 : Comparaison entre les résultats de l’analyse effectuée et les normes

Résultats Normes

pH 8.35 7.5 – 8.6

TAC (°f) 22.48 25 ± 2

Cond. (µs/cm) 2590 *

TH (°f) 80 *

Ca (°f) 58.4 *

Silice Si02 (mg/l) 38.7 ‹ 50

Mg (°f) 21.6 *

Salinité (mg/l) 1888 - 1967 ‹ 2500

Taux de concentration/chlore 2,23 – 2,39 3,5 maxi

Cl2 (ppm) 0.01 0.5

Tot- P04 (ppm) 0.9 ≤2

Organo-P04 (ppm) 0.72 0.4 - 1

Zn filtré (ppm) 0.97 0.4 – 1

Cl- (mg/l) 357.84 *

Kemazur 1246 SH (ppm) 27 40

FSI Page 11
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

D’après le tableau ci dessus on peut dire que :

- Le pH est dans les normes ;

- Conductivité et salinité sont inférieures;

- Le dosage en Nalco Kemazur 1246 SH est inférieur à l’objectif de traitement, ce qui


conduit au risque d’entartrage et corrosion ;

- Le taux de concentration est faible selon les chlorures ce qui conduit à une
consommation d’eau et de produits chimiques importantes ;

- Le taux de chlore libre faible, ce qui conduit au risque de développement microbien.

I.5- Stockage :

Tous les produits résultants des unités U100 et U200 sont envoyés à la pomperie. C’est le
service qui se charge de la réception et de l’expédition des différents produits, ainsi que de
leur stockage. C’est la que l’on produit de l’essence normal ou super, en ajoutant au plat
format de l’essence SR, du plomb et du butane, ainsi que le naphta en mélangeant solvant et
l’essence SR.
Ces produits seront ensuite stockés dans les bacs permettant le stockage des produits finis et
semi-finis on trouve des bacs à toit flottant et des bacs à toit fixe.
Le butane et le propane sont stockés dans des réservoirs sphériques.
Essence normale, super et SR, kérosène, plat format et le pétrole brut sont stockés dans des
bacs à toit flottant.
Le fuel, solvant total et le slop (dépôt visqueux) sont stockés dans des bacs a toit fixe.
On peut les classer selon le tableau suivant :

Produit Bac
Brut A301 A302 A303
CARBURANT A101 A105 A106 A107 B2 C1
SOLVANT TOTALE A102 A103 A104
Gas-oil A201 A202 B7
JET A1 B1 C6 C7 B6
Fioul B3 B8 B9
ESSECE SR B4 B10 C3
Naphta A305
Reformat C2 C8
PROPANE H4 S3 S4
BUTANE S1 S2 S5 H3
SLOP C4 C5 D1 D2 D3

Tableau 2 : Stockages des produits pétroliers


FSI Page 12
Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger

I.6- Laboratoire :

La raffinerie d’Alger dispose d’un laboratoire qui a pour but d`analyser les différents produits
provenant du processus de raffinage.
Ce laboratoire est équipé dune salle de stockage de produits réactifs qui sert aux différentes
opérations d’analyse.
Le laboratoire dispose aussi dune salle de machine possédant deux moteurs test pour la
détermination de l’indice d’octane(NO), du plat résultant de l’opération de platforming des
solvants lourds et légers, il est aussi équipe dune salle de ventilation mécanique qui permet le
recyclage de l’air dans le laboratoire.
Au centre de la bâtisse on a une grande salle partagée en deux sections :

- la section contrôle qualité


- la section chimie

I.6.1 Spécifications du Kérosène / JET A1 :

CARACTERISTIQUES Densité Point Point de Point Teneur Viscosité


à 15°c d’éclair congélation de en à 20°c
(Kg/l) (°c) (°c) fumée soufre (Cst)
(mm) (%pds)
LIMITES 0.730- 38 min -47 max 25 0.30 8.0 max
0.770 max max

Tableau 3 : spécifications du kérosène/JET A1

I.7-Conclusion :
Le présent chapitre était destiné à une brève présentation de la raffinerie d’Alger. L’accent
était porté sur l’unité de distillation atmosphérique et sur les autres installations de la raffinerie
d’Alger.

Le chapitre suivant sera consacré à des généralités sur le transfert thermique et sur les
échangeurs de chaleur.

FSI Page 13
Chapitre II Diagnostic du problème étudié

Chapitre II : Diagnostic du problème étudié

II.1- Introduction :

Le but de cette présente étude est de localiser le goulot d'étranglement sur le train de
refroidissement du kérosène (voir figure 1).

Figure 5 : Circuit de refroidissement du kérosène

II.2- Problématique :

La température de sortie du réfrigérant à eau du kérosène E113 côté hydrocarbure vers stock
est très élevée. Dans le cas design, elle est de 38 °C et peut atteindre 50 °C (cas actuel).

II.3- Causes possibles de cette augmentation de température :

- Mauvais refroidissement du réfrigérant à eau E113 du kérosène ;

- Mauvais refroidissement au niveau de l’Aéroréfrigérant à air E113 Ar du kérosène;

- Mauvaise qualité de l’eau de refroidissement provenant de la tour d’eau de


réfrigération.

II.4- Conséquences :

II.4.1- La température de stockage est très élevée, peut atteindre 50 °C vu que cette
température est supérieure au point de flash du kérosène (maxi 40 °C). Il y a des risques
d’incidents :

FSI Page14
Chapitre II Diagnostic du problème étudié

- La température de flash est la température minimale à laquelle les vapeurs émises brûlent
spontanément en présence d’une flamme (explosion-éclair). Cette température nous renseigne
qualitativement sur la teneur en produits volatils, après avoir atteint le point de flash. Si la
température du kérosène augmente dans le bac de stockage, on peut atteindre le point de feu
qui est de quelques degrés (généralement de 2 à 4 °C) au dessus du point de flash [1].

- Il est important pour la sécurité lors des opérations de stockage et de transport de diminuer
la température du kérosène en dessous de la température de flash avant son stockage par
l’amélioration de l’efficacité du réfrigérant à eau E113.

I.4.2- Dysfonctionnement du précépitateur électrostatique qui permet d’ajuster l’acidité du


kérosène avant le stockage du produit.

Compte tenue de la préoccupation de bon fonctionnement du précipitateur électrostatique


ainsi que la température de stockage du kérosène, l’opportunité s’offre à nous pour réduire
cette température en aval des réfrigérants (E113) à eau et (E113) à air) c.-à-d. en amont du
précipitateur (D109) [2].

Une température du produit kérosène supérieure à 40 °C à l’entrée du précipitateur, accélère


la réaction et n’à pas d’effet nuisible sur le traitement, mais elle augmente la quantité de phase
dispersée soluble dans le produit de sortie du précipitateur (c.-à-d. favorise l’émulsion) d’où
l’obtention d’un kérosène non conforme [2].

Une température trop basse (t‹ 38 °C) diminue la vitesse de réaction résultant en un produit de
sortie non entièrement neutralisé qu’il y a lieu de pallier par une consommation excessive de
soude caustique (c.-à-d. augmentation de la concentration de soude caustique de 3% à 5%)
[2].

Les changements brusques de température affectent la marche du précipitateur dû à des


courants préférentiels (turbulence hydraulique, changements des viscosités et densités) [2].

Le précipitateur fonctionne aux conditions suivantes [2] :

- Débit : 36 m3/h
- Température : 40 °C
- Acidité du kérosène à la sortie du précipitateur : 0,0150 PSI max.

FSI Page15
Chapitre III Etude du problème d’encrassement

Chapitre III : Etude du problème d’encrassement

III.1-: Impact de l’encrassement sur transfert de chaleur

III.1.1- Introduction :

Durant le fonctionnement normal d’un réfrigérant, les surfaces d’échange sont souvent
sujettes à des dépôts formés par les impuretés du fluide, formant de la rouille ou de produits
d’autres réactions entre le fluide et le matériau de la paroi.

III.1.2- Définition de l’encrassement :

L’encrassement des équipements de transfert thermique est défini comme étant la déposition
et l’accumulation de matériaux ou de substances indésirables sur les surfaces d’échange de
chaleur [5]. Ces dépôts peuvent être de la rouille, du tartre, de la vase, du coke, des cristaux,
des résidus biologiques, des réactions chimiques ou la combinaison de plusieurs de ces
éléments [6].

Le dépôt qui se forme sur l’un ou les deux côtés de la surface d’échange possède une
conductivité thermique plus faible que celle du métal constituant cette surface, ce qui
engendre l’augmentation considérable de la résistance au transfert et donc, une diminution des
performances du réfrigérant. D’autre part, le dépôt réduit la section de passage du fluide
entraînant, ainsi une augmentation des pertes de charge dans l’appareil. Cela nécessite un
surdimensionnement de l’équipement, une dépense d’énergie supplémentaire, une puissance
de pompage importante et une réduction du taux de marche de l’unité sans oublier l’énorme
perte économique due au démontage et nettoyage et/ou rebutage [6,7].

Figure 6 : Exemple d'un faisceau de tubes d'un échangeur encrassé

FSI Page16
Chapitre III Etude du problème d’encrassement

III.1.3- Différents types d’encrassement [5] :

III.1.3.1- Encrassement par précipitation :

L’encrassement d’une surface d’échange de chaleur par précipitation est généralement associé
à la production et la déposition d’un solide cristallin à partir de sels inorganiques présente
dans une solution liquide d’alimentation et ayant une solubilité inverse avec la température.
Les substances prédominantes de ce type d’encrassement renferment le carbonate de calcium,
le sulfate de calcium, le phosphate de calcium et plusieurs constituants de l’eau dure et de
l’eau de mer.

Le terme entartrage est souvent utilisé pour décrire un dépôt cristallin dur et dense, bien
entreposé sur une surface métallique.

III.1.3.2- Encrassement par corrosion :

C’est le résultat d’une réaction chimique ou électrochimique entre la surface de transfert de


chaleur et le fluide en écoulement. Les produits de corrosion encrassent la surface et peuvent
stimuler l’attachement d’autres matières encrassant. L’encrassement par corrosion est un
promoteur potentiel pour tous les autres types d’encrassement. Les produits de corrosion
peuvent en effet servir de germes de nucléation pour des solutions sursaturées, piéger les
particules en suspension, d’abris pour le développement de micro-organismes et même
catalyser certaines réactions.

III.1.3.3- Encrassement biologique :

Il est produit par les organismes biologiques qui s’attachent à la surface de transfert de chaleur
et qui peuvent produire des boues qu’ils s’y attachent aussi. Il est dû au développement de
trois grands types de micro-organismes, à savoir : les bactéries dont le développement est dû à
un apport nutritif tel que les hydrocarbures ou l’ammoniaque, les algues qui se développent en
présence de l’énergie solaire, et les champignons dont la croissance est surtout due aux
changements de conditions physiques ambiantes (pH, humidité, température). Ces micro-
organismes s’attachent à la surface de transfert de chaleur et créent un film.

III.1.3.4- Encrassement par réaction chimique :

Les dépôts sont des produits solides de réactions chimiques ayant eu lieu au voisinage
de la surface d’échange de chaleur dont le matériau ne participe pas à la réaction mais peut
agir comme catalyseur. Ces réactions sont souvent des réactions de polymérisation. Il peut
être affecté par les conditions opératoires (vitesse, température et concentration) ainsi que par

FSI Page17
Chapitre III Etude du problème d’encrassement

la composition du fluide c.-à-d. le constituant principal et les constituants secondaires même à


l’état de trace tels que les oléfines, l’oxygène moléculaire et l’air, les composés oxygénés
soufrés et azotés, les sels inorganiques, l’eau, les impuretés métalliques libres et les produits
de corrosion.

EPSTEIN souligne les caractères généraux de la cinétique chimique de l’encrassement


par réaction chimique comme étant une réaction de polymérisation par auto-oxydation qui se
propage comme une réaction en chaine à radicaux libres ou l’oxygène joue un rôle
prépondérant.

Le principe du schéma réactionnel serait le suivant :

-Initiation RH+Z* R*+HZ

R*+O2 ROO*

-Propagation ROO*+RH ROOH + R*

R*+R* RR

-Terminaison ROO*+R* ROOR

Où :

RH : est une molécule d’hydrocarbure

Z* :Un radical libre réactif provenant des traces même infimes d’ion métalliques et de
composés soufrés ou azotés.

III.1.3.5- Encrassement par solidification :

Il s’agit de la solidification d’un liquide pur au contact d’une surface d’échange sous-refroidie
(formation d’une couche de glace à l’intérieur des conduites) ou du dépôt d’un constituant
à haut point de fusion d’un liquide au contact d’une surface de transfert de chaleur froide (
dépôt des hydrocarbures paraffiniques).

III.1.4- Paramètres influent sur l’encrassement :

L’encrassement, par ses différents types, est contrôlé par plusieurs paramètres opératoires liés
au fluide d’alimentation ou à la surface d’échange. Parmi ces paramètres, on peut citer :

- La vitesse d’écoulement du fluide ;


- La concentration de la matière encrassant ;
- La température de la surface d’échange de chaleur ;

FSI Page18
Chapitre III Etude du problème d’encrassement

- La température du fluide ;
- La nature de la surface d’échange ;
- La composition de la charge

III.1.5 - Encrassement du réfrigérant à eau E303 l’unité gaz plant RA1G :

Les photos suivantes montrent un réfrigérant à eau de l’unité gaz plant, section de séparation
de propane et butane. Le faisecau du réfrigérant a été changé complètement après 75 jours de
fonctionnement à cause de l’encrassement et de la corrosion côté tubes (voir figure 6).

Figure 7 : Encrassement et corrosion (après 75 jours de grand arrêt des unités) du réfrigérant à
eau E303 de l’unité gaz plant (RA1G).

Suite à la présence de la totalité de propane provenant du spliter butane/propane (unité gaz


plant) dans le réseau fuel gaz, ceci est du au mauvais refroidissement au niveau du réfrigérant
E303 (voir figure 6), par conséquences cette anomalie a conduit à la réduction du taux de
production de propane et aux bouchages des brûleurs des fours par le coke. Ceci a causé le
déclenchement des chaudières. Après un petit arrêt programmé pour inspecter le réfrigérant,

FSI Page19
Chapitre III Etude du problème d’encrassement

ce dernier a été trouvé 100 % encrassé par (slims). Le faisceau du réfrigérant de spliter a été
complètement changer le 10 janvier 2011).

FSI Page20
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Chapitre IV- Vérification des performances du réfrigérant à eau E113 du


kérosène :

Le but de cette étude est de vérifier les performances du réfrigérant à eau de kérosène E 113
de type faisceau – calandre et comparer au cas design.

Les données processus et caractéristiques des fluides (cas actuel) sont représentées sur le
tableau 4. Les caractéristiques du réfrigérant à eau sont représentées sur le tableau 5.

Tableau 4 : Données processus et caractéristiques des fluides

Fluide froid Fluide chaud


Propriétés
(côté tubes) (côté calandre)

Fluide Eau Kérosène

Température d'entrée t1 = 25 °C T1 = 54 °C

Température de sortie t2 = 36 °C T2 = 48 °C

Débit (kg/h) m M = 47760

Masse volumique (kg/m3) 998 796

CP moyen (kcal/kg °C) 1,02185 0,48095

λc.th (kcal/h m °C) 0,5323 0.1165

Viscosité (kg/sm) 0,797.10-3 0,762.10-3

FSI Page 21
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Tableau 5 : Caractéristiques du réfrigérant à eau de kérosène

Diamètre de la calandre Diamètre des tubes

Dc = 22.99 in = 58.4 cm d0 = 3/4 in BWG 14

Nombre de tubes: Nt = 201

Espacement des chicanes: Longueur des tubes: L = 20 ft

B = 7.087 in = 18 cm L = 6096 mm

Pas carré normal P = 1 in

Nombre de passes: nc=1 Nombre de passes: nt=4

Perte de charge tolérée : 0.7 bar Perte de charge tolérée : 0.7 bar

Résistance d'encrassement : Résistance d'encrassement :

Rso = 2 x 10-4 hm2 °c/kcal Rsi = 2 x 10-4 hm2 °c/kcal

FSI Page 22
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Bilan thermique (cas actuel) :

Figure 5 : Circuit de refroidissement du kérosène

Kérosène : T1 → T2

Eau : t2 ← t 1

Kérosène : 54 °C → 48 °C

Eau : 36 °C ← 25 °C

Q = M x C’P x (T1 - T2) = m x cp x (t2 - t1)

Avec :
Q = quantité de chaleur échangé (kcal/h)
M= débit de fluide chaud kérosène (Kg/h)

Cp’=chaleur spécifique de kérosène (Kcal/Kg.°C)

T1=température d’entrée fluide chaud (°C)

T2=température de sortie fluide chaud (°C)

m=débit de fluide froid eau (Kg/h)

t1=température d’entrée de fluide froid (°C)

FSI Page 23
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

t2=température de sortie fluide froid (°C)

Cp =chaleur spécifique de l’eau (Kcal/Kg.°C)

AN Q = 47760 x 0, 48095 x (54 - 48) = 137821 kcal/h

Q = 137821 kcal/h

Calcul du débit de l’eau : m = Q/ cp x (t2-t1)

AN m = 137821/ 1,02185 x (36-25)

m = 12261 kg/h

Calcul de la DTLMCC:

ΔTCh = T1 - t2

ΔTfr = T2 - t1

AN ΔTCh = 54 – 36 = 18 °C

ΔTfr = 48 – 25 = 23 °C

DTLMCC = (ΔTCh + ΔTfr)/2 = (18+23)/2 = 20.5 °C

DTLMCC = 20,5°C

Calcul du facteur de correction : F = f (P,R)

FSI Page 24
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

La figure 8 montre le facteur de correction F en fonction (P, R) pour la correction de la


DTLM.

Figure 08 : une passe côté calandre, deux passes (ou plus) côté tubes [8]

R = (T1 – T2) / (t2 – t1) = 0,550

P = (t2 – t1) / (T1 – t1) = 0,379

Appareil 1-4 F = 0 ,9729

Différence de température corrigée :

Δtm = DTLMCC x F

FSI Page 25
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

AN Δtm = 20,5 x 0,9729

Δtm = 19,94°C

Calcul de la surface installée :

Ainst = π x d0 x L x Nt

Avec :

d0 = diamètre extérieur des tubes (m)

L = diamètre intérieur de tubes (m)

Nt = nombre des tubes total

AN

Ainst = 3,14 x 0,01905 x 6,096 x 201

Ainst = 73,29 m2

Calcul du coefficient global sale de réfrigérant US:

Q = Ainst x Us x Δtm

Us = Q / (Ainst x Δtm)

Us = 137821 / (73,29 x 19,94)

Us = 94 kcal/hm2°c

Calcul du coefficient global propre de réfrigérant Up:

Up → (hi0 , h0)

hi0 = (hi x di) / d0

En fonction de (d0= 3/4 in & BWG 14) on aura le diamètre intérieur des tubes di =

1,483 cm .

Up = (hi0 x h0) / (hi0 + h0)

FSI Page 26
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Calcul du coefficient de transfert côté tubes hi0 :

 Section de passage par passe :


at = (Nt x π x di2) / (nt x 4 )

avec:

nt = nombre de passe côte tube

di = diamètre intérieur de tubes (m)

AN

at = (201 x π x (0,01483)2) / (4 x 4 )

at = 0,0087 m2

 Vitesse massique :
Gt = m / at

AN Gt = (12261 / 0,0087) = 1409310 kg / h.m2 = 391 kg / s.m2

Calcul du coefficient de convection côté tubes hi :

Pour le cas de l'eau on peut utiliser l'équation simplifiée suivante [8].

hi = [900.(1,352 + 0,02 .t).v0,8] / di0,2

avec

v = vitesse de circulation côté tube en m / s

t = température moyenne de l'eau 0°c < t <100°c

di = diamètre intérieur de tubes (m)

t = (t1 + t2) / 2

v = Gt / ρ

AN

t = (36 + 25) / 2
FSI Page 27
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

t = 30,5 °c

v = 1409310 / 998

V = 1412 m/h = 0.392 m/s

hi = [900 x (1,352 + 0,02 x 30,5) x (0,392)0,8] / (0,01483)0,2

hi = 1938 kcal / h.m2.°C

AN

hi0 = (1938 x 0,01483) / 0,01905

hi0 = 1508 kcal / h.m2.°C

Calcul du coefficient de transfert côté calandre h0 :

Pas carré normal P = 1 in B = 7.087 in = 18 cm

 Section de passage par passe :


a't = (Dc / P) x (P - d0) x B

AN

a't = (0,584 / 0,0254) x (0,0254 – 0,01905) x 0,180 = 0,0307 m2

a't = 0,0263 m2

 Vitesse massique :
G't = M / at

AN Gt = (47760 / 0,0263) = 1815969 kg / h.m2

= 504 kg / s.m2

FSI Page 28
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

 Vitesse de circulation côté calandre en m/s :


V = G't / ρ'

Avec: ρ’ = masse volumique du kérosène en (kg/m3)

AN

V = 504 / 796 = 0,634 m/s

 Diamètre équivalent : pas carré


De = (4 x P2 / π x d0) – d0

AN

De = [ [4 x (0,0254)2] / (π x 0,01905) ] – 0,01905

De = 0,0241 m

 Calcule de nombre de Reynolds côté calandre Rec :


Rec = (De x Gt) / μ’

AN

Rec = (0,0241 x 504) / 0,000762

Rec = 15940 (Re > 10000) → Régime turbulent

Pour déterminer le facteur de Colburn et le facteur de friction, on utilise la figure 8 qu’il


représente le Coefficient de transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de
Reynolds, modifié à l’extérieur des tubes.

FSI Page 29
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Figure 09 : Coefficient de transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de


Reynolds, modifié à l’extérieur des tubes [9]

A partir de la figure 9, on trouve le facteur de Colburn, Jh = 70 et ft’ = 0,145

Alors le coefficient de transfert côté calandre h0:

FSI Page 30
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

h0 = Jh x (λ’ / De) x (c’p x μ’ / λ’)1/3

AN

h0 = 70 x (0,1165 / 0,0241) x (0,48095 x (0,000762 x 3600) / 0,1165)1/3

h0 = 760 kcal / h.m2 .0c

Up = (hi0 x h0) / (hi0 + h0)

AN

Up = (1508 x 760) / (1508 + 760) , Up = 505 kcal/h.m2.°c

Calcul de la résistance de salissement actuelle de réfrigérant RS.TOT:

RS.TOT = (1 / Us) - (1 / UP)

AN

RS.TOT = (1 / 94) - (1 / 504)

RS.TOT (calculée)= 0.00866 = 86,6 x 10-4 h.m2.°c/kcal

Calcul de la résistance de salissement admissible de réfrigérant:

RS.TOT admissible = Rso + Rsio

Rsio = Rsi x (do/di)

Rsio = 0,0002 x 0,01905/0,01483

Rsio = 0,00026

FSI Page 31
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

AN

RS.TOT (admissible) = 2 x 10-4 + 2,6 x 10-4 = 4,6 x 10-4 h.m2.°c / kcal

La résistance de salissement actuelle est supérieure à la résistance de salissement admissible


de réfrigérant à cause de l’encrassement côté tubes, ceci est expliqué par le faible débit d’eau
actuel par rapport au design.

RS.TOT (calculée)= 86,6 x 10-4 >> RS.TOT (admissible) = 4,6 x 10-4 h.m2.°c / kcal

→ Débit d’eau calculé =12261 << Débit d’eau design = 32658 kg/h

Calcul des pertes de charge côté tubes:

ΔPt = (nt.Gt2/ρ). [(ft.l / di) +2]

Calcul de nombre de Reynolds Ret :

Ret= (ρ x v x di) / μ

Avec :

ρ : masse volumique de l’eau en (kg/m3)

v : vitesse de circulation côté tube en (m/s)

μ: viscosité cinématique de l’eau en (kg/m.s)

AN

Ret = (998 x 0,392 x 0,01483)/(0,797 x 10-3) = 7280

(2300 < Re < 10000) → Régime transitoire, les courbes sont interpolées
graphiquement (voir figure 9).
FSI Page 32
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Pour déterminer le facteur de friction, on utilise la figure 9 qui représente le coefficient de


transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de Reynolds, à l’intérieur des tubes.

Figure 10 : Coefficient de transfert et coefficient de friction en fonction du nombre de


Reynolds, à l’intérieur des tubes [9]

FSI Page 33
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

A partir de la figure 10, en fonction de Ret on a : ft = 0,023

L = 4 x l = 6,096 m = 4 x 1,524

Avec:

l: longueur d’un tube par passe

AN

ΔPt = (4 x (391)2/998) x [(0,023 x 1,524 / 0,01483) +2]

ΔPt = 0,02674 bar

La perte de charge côté tubes est très inférieure à celle de design, ceci revient au faible débit
d’eau utilisé pour refroidir le kérosène.

ΔPt calculée (actuel) << ΔPt admissible (design)

ΔPt = 0,02674 bar << ΔPt = 0,7 bar

La perte de charge peut donner une idée sur l’état d’encrassement du réfrigérant pour un débit
constant, mais dans notre cas le débit d’eau utilisé pour refroidir le kérosène est très faible par
rapport à celui du design.

→ Débit d’eau calculé =12261 << Débit d’eau design = 32658 kg/h

Soit une réduction de débit froid (eau) de 62 % par rapport au design.

Calcul des pertes de charge côté calandre:

ΔPc = [(ft x Gt2) x (Nc+1) x Dc] / (ρ’ x De)

Avec Nc+1= L/B

AN

Nc+1= (6,096)/0,180 Nc+1 = 33


FSI Page 34
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

En fonction de Rec et ft côté calandre, on détermine ΔPc

AN

ΔPc = [(0,145 x (504)2) x 33 x 0,584] / (796 x 0,0241)

ΔPc = 0,37 bar

ΔPc calculée (actuel) < ΔPc admissible (design)

ΔPt = 0,37 bar < ΔPt = 0,7 bar

La perte de charge côté calandre est inférieure à celle de design, ceci revient au faible débit de
kérosène soutiré de la colonne (augmentation de la coupe gasoil au détriment de la coupe
kérosène pour les besoins du marché région centre en gasoil).

→ Débit de kérosène (actuel) =47760 < Débit de kérosène (design)=57606 kg/h

Soit une réduction de débit (kérosène) de : 17 % par rapport au design.

Vérification des performances du réfrigérant de kérosène E113 à eau (cas design).

Le même calcul a été fait avec les conditions design pour la vérification des performances du
réfrigérant de kérosène E113 à eau. Les résultats sont donnés sur le tableau 4.

FSI Page 35
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Tableau 6 : Comparaison entre la marche actuelle et la marche de design

CAS DESIGN CAS ACTUEL

Débit de kérosène (kg/h) 57606 47760

T1 d'entrée (°C) 48.9 54

T2 de sortie (°C) 37.8 48

Δtm (°C) 8.9 19.94

V (m/s) 0.765 0.634

ΔPc (bar) 0.522 0.37

Q (kcal/h) 326108 137821

Débit d’eau (kg/h ) 32658 12261

t1 entrée (°C) 27.8 25

t2 sortie (°C) 37.8 36

v (m/s) 1.04 0.392

ΔPt (bar) 0.172 0.02674

Us (kcal/h.m2. °C) 500 94

UP (kcal/h.m2.°C) 648 505

Rs.tot x 10-4 (h.m2.°C/kcal) 4,6 86,6

FSI Page 36
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Calcul de l’efficacité du réfrigérant E113 à eau :

On définit l’efficacité (ε) d’un réfrigérant par rapport au fluide froid (mc < Mc) de la manière
suivante :

- Cas design :

ε = Q/Qmax. = (t2 – t1) / (T1 – t1)

ε = (37,8 – 27,8) / (48,9 – 27,8)

ε = 47 %

- Cas actuel :

ε = Q/Qmax. = (t2 – t1) / (T1 – t1)

ε = (36 – 25) / (54 – 25)

ε = 38 %

Le débit d’eau qui sert à refroidir le kérosène à été diminué de 62 % par rapport au design ce
qui explique l’encrassement des tubes de réfrigérant à eau E113. Ceci conduira à la
diminution de l’efficacité du réfrigérant. Les résultats représentés sur le tableau 6 au dessus,
montrent le grand écart (de la quantité de chaleur, de la résistance d’encrassement et des
pertes de charge surtout côté tube) entre les deux cas de fonctionnement actuel et design.

Pour améliorer le fonctionnement du réfrigérant à eau avec des résistances de sallissement du


design pour les deux périodes hiver et été, on doit :

- Respecter le débit de soutirage du kérosène ;

- Respecter le débit d’eau du réfrigérant, (c.-à-d. d’éviter la présence des hydrocarbures


dans le circuit de refroidissement, pour cesser le développement bactérienne).

FSI Page 37
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

Le même calcul de vérification des performances du réfrigérant de kérosène E113 à eau a été
fait avec un débit d’eau nécessaire pour diminuer l’encrassement côté tubes et améliorer les
performances du réfrigérant E113 à eau. Les résultats des calculs sont donnés sur le tableau 7.

Tableau 7 : influence de débit d’eau sur la résistance d’encrassement du réfrigérant à eau


E113 de kérosène.

Période hiver Eté

Fluide T1 (°C) 52 54

chaud T2 (°C) 32 35

kérosène M (kg/h) 47760 47760

côté Q (kcal/h) 450900 431000

calandre Δtm (°C) 12,11 10,4

v' (m/s) 0,649 0,634

ΔPt' (bar) 0,36 0,358

Fluide t1 (°C) 21 25

froid t2 (°C) 32 36

Eau m (kg/h) 39820 37952

côté v (m/s) 1,3 1,217

tube ΔPt (bar) 0,25 0,228

Us (kcal/h.m2.°C) 510 564

Up (kcal/h.m2.°C) 640 644

Rsal,tot x 10-4 (h.m2.°C/kcal) 3,9 2,2

FSI Page 38
Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène

FSI Page 39
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Chapitre V : Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Comme dans toutes les raffineries, la raffinerie d’Alger est exposée au problème de bouchage
de ses réfrigérants. L’intensité de ce problème apparaît dans les énormes dépenses
qu’engendre cet encrassement.

Pour maîtriser ce phénomène, on doit vérifier la performance du réfrigérant et de faire des


suivis des paramètres (température de sortie côté calandre, pertes de charges côté
tube/calandre, vitesse de circulations des fluides côté tube/calandre et la résistance totale de
l’encrassement) en fonction de temps.

V.1- Suivi des températures en fonction de temps:

Durant le stage de MSP, on a suivi la température de sortie côté calandre (kérosène) du


réfrigérant à eau E113, durant trois périodes (avant nettoyage en période été, avant nettoyage
en période hiver et après nettoyage en période hiver). Les résultats de suivis sont représentées
sur les tableaux (8, 9, 10).

FSI Page39
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Tableau 8 : Suivi des températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013)

(cas été)

Débi
Températures de sortie côté calandre (Kérosène) du
Débit t
réfrigérant E113 à eau
kéro kéro

6 8 10 12 14 2 T°c moy.
date H H H H H
16H 18H 20H 22H 24H
H
4H
/J
en m3/h en t/h

01/07/2013 36 34 38 42 37 40 35 42 48 38 37 36 38,58 36 28,66

02/07/2013 36 39 39 40 37 40 40 40 40 39 39 42 39,25 36 28,66

03/07/2013 45 44 50 52 41 41 39 39 44 49 47 46 44,75 48 38,21

04/07/2013 48 48 52 52 46 47 46 50 51 49 48 49 48,83 54 42,98

05/07/2013 48 45 55 54 49 53 50 52 49 48 48 45 49,67 57 45,37

06/07/201
46 46 53 52 49 53 48 53 50 48 46 45 49,08 55 43,78
3

07/07/2013 45 47 52 53 49 51 47 49 49 39 39 37 46,42 53 42,19

Total 45,23 48,43 38,55

08/07/2013 38 36 37 40 39 43 37 40 40 40 40 39 40,00 34 27,06

09/07/2013 39 40 40 41 39 42 39 40 40 40 41 41 40,17 38 30,25

10/07/2013 40 40 37 40 37 43 37 40 40 38 37 36 38,75 37,5 29,85

11/07/2013 35 33 39 40 38 43 38 41 39 38 36 36 38,00 36 28,66

12/07/2013 37 36 38 40 39 43 38 41 42 42 39 39 39,50 36 28,66

13/07/2013 39 40 40 42 43 48 45 43 44 40 39 40 41,92 34 27,06

14/07/2013 40 40 41 43 40 42 42 41 40 39 39 38 40,42 36 28,66

Total 39,82 35,93 28,6

15/07/2013 37 38 38 43 39 40 39 40 41 41 40 38 39,50 36 28,66

16/07/2013 37 38 40 41 42 41 41 42 40 39 39 39 39,92 36 28,66

17/07/2013 38 37 39 40 40 47 37 41 40 40 39 37 39,58 36 28,66

18/07/2013 37 37 40 40 37 41 36 40 39 37 36 34 37,83 36 28,66

FSI Page40
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

19/07/2013 34 32 40 41 38 41 36 40 38 38 37 38 37,75 36 28,66

20/07/2013 35 37 37 40 39 43 40 40 42 39 38 37 38,92 36 28,66

21/07/2013 38 37 37 41 40 40 44 48 46 45 45 46 42,25 41 32,64

Total 39,39 36,71 29,22

22/07/2013 47 46 50 50 47 50 48 48 44 43 43 47 46,92 41 32,64

23/07/2013 43 42 43 45 43 48 42 43 42 40 40 39 42,50 35,5 28,26

24/07/2013 37 38 41 42 42 44 42 40 39 38 40 39 40,17 36 28,66

25/07/2013 38 40 41 42 38 44 40 42 40 43 43 41 41,00 38 30,25

26/07/2013 42 41 41 47 46 49 46 44 44 45 46 48 44,92 46,5 37,01

27/07/2013 44 45 46 52 45 47 44 44 50 48 50 48 46,92 46,5 37,01

28/07/2013 47 49 47 53 48 51 46 47 48 52 47 38 47,75 54 42,98

Total 44,31 42,5 33,83

29/07/2013 39 38 39 42 42 44 42 42 42 41 40 39 40,83 36 28,66

30/07/2013 41 42 42 44 40 43 38 42 41 40 39 38 40,83 36 28,66

31/07/2013 38 39 40 43 40 44 38 43 41 39 39 38 40,17 36 28,66

01/08/2013 38 39 38 40 39 42 38 41 40 39 37 36 38,92 36 28,66

02/08/2013 35 39 41 44 40 43 40 40 42 40 40 38 40,17 36 28,66

03/08/2013 41 38 38 42 41 42 42 41 41 41 42 39 40,67 36 28,66

04/08/2013 38 39 40 43 39 43 38 40 40 39 37 36 39,33 36 28,66

Total 40,13 36 28,66

05/08/2013 37 38 39 40 37 41 36 39 38 38 36 36 37,92 36 28,66

06/08/2013 35 37 37 40 38 42 38 41 40 38 39 39 38,67 36 28,66

07/08/2013 39 39 36 40 37 41 35 39 38 44 43 43 39,50 38 30,25

08/08/2013 42 45 45 43 41 45 41 42 45 42 42 42 40,00 52 41,39

09/08/2013 40 42 43 43 42 43 42 42 48 45 47 48 43,75 50,5 40,20

10/08/2013 45 44 42 45 46 46 43 44 43 44 44 42 44,00 47,5 37,81

11/08/2013 41 42 41 41 41 41 41 43 41 41 39 40 41,00 39 31,04

FSI Page41
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Total 40,69 42,71 34,00

12/08/2013 39 39 41 43 39 41 40 41 40 40 40 39 40,17 36 28,66

13/08/2013 45 48 48 47 43 43 42 43 44 45 44 46 44,83 61 48,56

14/08/2013 48 48 44 39 39 39 39 39 39 37 36 36 40,25 38 30,25

15/08/2013 36 36 38 40 40 41 41 41 40 40 39 39 39,25 36 28,66

16/08/2013 41 39 40 41 40 41 40 40 39 39 38 39 39,75 36 28,66

17/08/2013 38 38 40 40 38 40 36 40 40 39 38 37 38,67 36 28,66

18/08/2013 36 37 39 43 44 46 44 45 44 43 43 42 42,17 42,5 33,83

Total 40,73 40,78 32,47

19/08/2013 40 42 46 45 43 45 44 44 48 50 47 49 45,25 50 39,80

20/08/2013 46 49 49 51 46 47 46 48 50 49 50 46 48,08 56 44,58

21/08/2013 44 44 46 49 47 48 48 46 46 45 44 43 45,83 53 42,19

22/08/2013 43 44 49 49 47 46 46 47 44 44 43 42 45,33 50,5 40,20

23/08/2013 42 43 46 49 47 51 50 50 49 47 44 44 46,83 53 42,19

24/08/2013 44 46 51 51 48 48 46 47 45 45 44 45 46,67 53,5 42,59

25/08/2013 44 46 45 50 48 44 44 46 45 45 45 43 45,42 53 42,19

Total 46,20 52,71 41,96

26/08/2013 43 44 48 49 47 47 49 48 47 47 47 45 46,75 55 43,78

27/08/2013 44 45 47 51 50 50 50 49 49 47 46 45 47,75 55 43,78

28/08/2013 43 44 47 48 52 51 51 52 49 49 48 46 48,33 58 46,17

29/08/2013 46 48 52 52 54 53 53 52 52 49 48 47 50,50 60 47,76

30/08/2013 47 46 59 54 56 53 56 56 54 52 51 51 52,92 64 50,94

31/08/2013 50 46 76 74 54 53 55 53 53 52 51 50 55,58 65 51,74

Total 50,31 59,5 47,36

FSI Page42
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

D’après le tableau 8, on peut dire que la température de kérosène varie en fonction de temps ;
elle est proportionnelle à la variation de débit de kérosène. (voir figure 10)

60
60
Température en °C

50 50
Température en °C

40 40
30
30
20
20 10

10 0
0 2 4 6 8 10
0
0 2 4 Semaines 6 8 10
Semaines

Figure 11 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de temps

D’après la figure 10, les températures de sotie du réfrigérant avant nettoyage en période été
sont situées entre 40 °C - 50 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.

FSI Page43
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Tableau 9 : Suivi températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) cas hiver

Températures de sortie côté calandre (Kérosène) du réfrigérant E113 à Débit Débit


eau kéro kéro

en
date 6H 8H 10H 12H 14H 16H 18H 20H 22H 24H 2H 4H T°c moy. /J en t/h
m3/h

01/02/2013 47 44 45 48 50 51 52 52 53 54 53 51 50,00 57 45,37

02/02/2013 51 51 50 53 56 56 52 52 51 47 48 47 51,17 56,5 44,97

03/02/2013 47 49 50 54 51 53 52 49 49 48 48 47 49,75 56 44,58

04/02/2013 47 44 51 54 57 56 52 42 41 39 40 35 46,50 57 45,37

05/02/2013 36 34 40 46 49 43 36 37 36 35 35 40 38,92 40 31,84

06/02/2013 39 36 37 43 46 46 41 40 40 41 39 38 40,50 43 34,23

07/02/2013 38 38 39 41 41 43 42 42 42 38 37 39 40,00 44 35,02

Total 45,26 50,5 40,20

08/02/2013 42 42 42 42 44 44 45 44 44 40 44 42 40,00 45 35,82

09/02/2013 43 40 43 48 48 49 50 42 41 41 42 36 43,58 46 36,62

10/02/2013 37 40 43 46 49 47 47 45 45 47 43 46 44,58 45 35,82

11/02/2013 49 43 43 50 46 45 45 42 41 42 44 43 44,42 45,5 36,22

12/02/2013 40 38 40 46 47 44 39 38 39 41 38 40 40,83 45,5 36,22

13/02/2013 39 38 41 43 43 43 43 41 42 42 40 40 41,25 46 36,62

14/02/2013 39 38 41 45 54 46 45 42 37 37 35 35 41,17 45,5 36,22

Total 42,26 45,5 36,22

15/02/2013 36 36 44 39 44 43 46 45 42 39 39 37 40,83 49 39,00

16/02/2013 38 38 42 48 48 48 48 46 45 41 41 40 43,58 52 41,39

17/02/2013 38 39 42 48 49 48 47 45 42 42 40 39 43,25 51,5 40,99

18/02/2013 40 39 43 44 53 52 51 49 46 44 45 42 45,67 59,5 47,36

FSI Page44
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

19/02/2013 44 40 43 49 43 52 51 48 46 46 43 46 45,92 59 46,96

20/02/2013 46 44 45 48 54 50 49 47 46 46 47 44 47,17 64 50,94

21/02/2013 45 48 46 51 54 51 50 50 50 49 50 50 49,50 59,5 47,36

Total 45,13 56,36 44,86

22/02/2013 51 48 52 50 53 52 47 46 47 50 45 45 48,83 58 46,17

23/02/2013 47 46 43 46 50 47 49 48 47 48 41 42 46,17 57,5 45,77

24/02/2013 44 45 44 49 51 51 48 45 46 45 45 45 46,50 54,5 43,38

25/02/2013 41 43 44 42 45 46 44 45 41 41 41 41 42,83 45 35,82

26/02/2013 42 42 43 53 53 54 53 50 51 50 46 46 48,58 51 40,60

27/02/2013 48 44 48 50 50 53 50 50 52 52 48 51 49,67 59 46,96

28/02/2013 46 48 47 46 50 50 55 52 45 46 46 50 48,42 54,5 43,38

Total 47,29 54,21 43,15

01/03/2013 50 45 44 46 49 52 52 52 50 48 46 49 48,58 62 49,35

02/03/2013 47 49 48 51 53 52 51 52 51 50 50 52 50,50 57,5 45,77

03/03/2013 50 49 49 51 55 53 52 50 49 46 45 42 49,25 58 46,17

04/03/2013 45 43 46 50 61 53 50 48 48 47 45 46 48,50 56,5 44,97

05/03/2013 49 52 51 53 52 51 49 47 47 50 48 48 49,75 57 45,37

Total 49,32 58,2 46,33

D’après le tableau 9, on peut dire que la température de kérosène varie en fonction de temps,
elle est proportionnelle à la variation de débit de kérosène. (voir figure 12)

FSI Page45
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

50
Température en °C 49
48
47
46
45
44
43
42
41
0 1 2 3 4 5 6
Semaines

Figure 12 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de temps

D’après la figure 11, les températures de sotie du réfrigérant avant nettoyage en période hiver
sont situées entre 42 °C - 49 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.

Tableau 10 : Températures après nettoyage (Arrêt annuel 2013)

(cas hiver)

Débit Débit
Températures de sortie côté calandre (Kérosene) du réfrigérant E113 à eau
kéro kéro

en
date 6H 8H 10H 12H 14H 16H 18H 20H 22H 24H 2H 4H T°c moy. /J en t/h
m3/h

01/11/2013 40 39 40 37 38 42 36 40 39 36 35 37 38,25 56 44,58

02/11/2013 36 36 38 42 44 41 40 39 40 38 40 40 39,50 57 45,37

03/11/2013 38 41 40 45 48 53 47 46 39 38 38 38 42,58 56 44,58

04/11/2013 39 37 42 44 44 47 42 39 37 37 37 37 40,17 49,5 39,40

05/11/2013 35 32 35 38 39 42 39 39 38 35 36 35 36,92 47 37,41

06/11/2013 38 37 41 43 48 49 43 41 39 36 38 37 40,83 50 39,80

07/11/2013 39 37 39 41 42 47 44 41 41 39 41 40 40,92 51 40,60

Total 40,00 52,36 41,68

08/11/2013 38 38 42 42 40 42 42 43 43 42 41 41 41,17 52 41,39

FSI Page46
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

09/11/2013 40 40 43 46 48 49 47 44 43 43 42 41 43,83 52 41,39

10/11/2013 41 40 45 47 46 46 46 41 38 37 38 36 41,75 52 41,39

11/11/2013 38 37 38 47 47 51 41 36 33 33 32 33 38,83 49 39,00

12/11/2013 34 33 39 42 48 51 43 39 38 38 40 38 40,25 49 39,00

13/11/2013 38 38 41 45 52 50 46 45 40 38 39 39 42,58 54,5 43,38

14/11/2013 39 37 39 48 51 54 46 43 42 40 41 38 43,17 54,5 43,38

Total 41,65 51,86 41,28

15/11/2013 39 39 40 45 43 44 41 39 37 37 37 36 39,75 55 43,78

16/11/2013 40 38 43 45 46 52 43 38 37 34 34 33 40,25 55 43,78

18/11/2013 40 40 44 51 49 54 46 41 42 40 41 40 44,00 56 44,58

19/11/2013 38 38 41 44 47 49 44 44 41 41 39 35 41,75 59 46,96

20/11/2013 36 37 43 48 50 49 47 46 45 43 44 45 44,42 59 46,96

29/11/2013 45 45 45 49 50 48 46 48 46 49 47 46 47,00 60 47,76

30/11/2013 46 46 48 51 51 52 50 49 47 49 52 45 48,83 60 47,76

Total 43,71 57,71 45,94

01/12/2013 46 46 49 52 50 48 48 51 48 46 43 44 47,58 64 50,94

02/12/2013 48 45 45 49 50 47 52 45 46 44 45 46 46,83 63 50,15

03/12/2013 42 40 43 45 47 50 44 40 41 43 46 45 43,83 63 50,15

04/12/2013 44 44 44 48 45 45 45 43 44 43 41 45 44,25 62 49,35

05/12/2013 47 43 48 51 55 53 52 48 45 46 48 49 48,75 62 49,35

01/01/2014 48 46 46 49 51 50 48 49 46 44 47 45 47,42 58 46,17

02/01/2014 44 45 45 47 47 51 52 47 47 47 47 47 47,17 58 46,17

Total 46,55 61,43 48,9

03/01/2014 47 45 46 50 49 51 46 45 49 48 47 48 47,58 57 45,37

04/01/2014 47 46 46 49 44 45 46 44 43 45 45 41 45,08 54 42,98

05/01/2014 48 43 44 44 47 48 46 41 43 41 40 43 44,00 58 46,17

06/01/2014 41 41 45 49 48 49 43 44 44 44 43 46 44,75 55 43,78

FSI Page47
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

07/01/2014 48 43 46 47 50 47 46 45 43 44 44 43 45,50 54 42,98

08/01/2014 43 43 45 48 51 51 50 44 42 42 41 42 40,00 56,5 44,97

09/01/2014 41 42 49 52 53 53 48 47 43 43 43 41 46,25 59 46,96

Total 44,74 56,21 44,75

10/01/2014 40 43 44 45 48 48 45 44 41 41 42 41 43,50 60 47,76

11/01/2014 42 40 41 45 48 48 48 46 45 46 44 44 44,75 59 46,96

12/01/2014 44 44 45 49 46 46 50 50 48 48 47 49 47,17 56 44,58

13/01/2014 50 51 51 51 51 51 47 45 45 44 44 42 47,67 57 45,37

14/01/2014 46 45 46 48 51 51 49 49 44 44 44 43 46,67 61 48,56

15/01/2014 42 42 47 49 52 51 50 47 43 44 44 42 46,08 61 48,56

Total 46 59 46,96

D’après le tableau 10, on peut dire que la température de kérosène, n’est pas stable avec le
temps, elle est fonction de débit de soutirage du kérosène.

(Voir la figure 13).

48
Température en °C

46
44
42
40
38
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines

Figure 13 : Température de sortie kérosène du réfrigérant à eau en fonction de temps

FSI Page48
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

D’après la figure 13, les températures de sortie du réfrigérant après nettoyage en période hiver
sont situées entre 40 °C - 46 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.

Interprétation des résultats :

A partir des figures (11, 12,13) du suivi des températures en fonction de temps, on peut dire
que l’encrassement du réfrigérant à eau E113 côté tubes est du à l’augmentation des
températures allant jusqu’à 50°C qui sont très élevés par rapport au design. Malgré le débit
maximum du kérosène utilisé (61 m3/h), ce dernier est inférieur au débit du design qui est de
72 m3/h. Donc le débit d’eau utilisé pour refroidir la coupe du kérosène est insuffisant suite à
l’encrassement rapide dans le côté tube.

V.2- Suivi de la résistance d’encrassement en fonction du temps :

Un programme sur Excel a été établi pour faire le calcul par la méthode de KERN. Les
résultats de calcul sont représentés en annexes.

Avant nettoyage (Arrêt annuel 2010) - période été :

(Voir annexe 1 - tableau 10)

0,018
0,016
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal

0,014
0,012
0,01
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines

Figure 14 : La résistance d’encrassement en fonction de temps

FSI Page49
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

D’après la figure 14, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante.
Elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement, sachant que le débit d’eau a
été diminué par rapport au design.

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 2 - tableau 10

0,03

0,025
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal

0,02

0,015

0,01

0,005

0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines

Figure 15 : La résistance d’encrassement en fonction de temps

D’après la figure 15, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante.
Elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement qui est du à la diminution
importante du débit d’eau

Après nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 3 - tableau 11

FSI Page50
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

0,012

0,01
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal

0,008

0,006

0,004

0,002

0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines

Figure 16 : La résistance d’encrassement en fonction de temps

D’après la figure 16, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement, sachant que le débit d’eau a
été diminué par rapport au design.

A la lumière de ces figures (14, 15, 16) on peut dire que la résistance d’encrassement du
réfrigérant à eau, calculée pendant le suivi en différentes périodes, est très élevée par rapport à
celle tolérée au design. Cela constitue un moyen d’évaluation de l’importance du dépôt formé
sur la surface d’échange surtout côté tubes.

V.3- Suivi des pertes de charge en fonction du temps:

V.3.1- Côté tubes :

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période été :

Voir annexe 1 - tableau 9

FSI Page51
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

0,07

0,06

0,05
ΔPT en bar

0,04

0,03

0,02

0,01

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines

Figure 17 : Pertes de charges côté tube en fonction de temps

D’après la figure 17, la perte de charge côté tubes en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est très inférieure à celle de design. Ceci est du au faible débit d’eau de refroidissement.

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 2 - tableau 10

0,045
0,04
0,035
0,03
ΔPT en bar

0,025
0,02
0,015 Figure 17 : Pertes de charges côté tubes en fonction de temps
0,01
0,005
0
D’après la figure
0 17, la 1perte de charge
2 côté3 tube en 4fonction de
5 temps, n’est
6

pas constante, elle est très inférieure à celle de design, à cause du faible débit
Semaines

d’eau de refroidissement.

Figure18 : Pertes de charges côté tubes en fonction de temps

Après nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

FSI Page52
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Voir annexe 3 - tableau 11

0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
ΔPT en bar

0,03
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines

Figure 19 : Pertes de charges côté tube en fonction de temps

D’après la figure 19, la perte de charge côté tubes en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est très inférieure à celle de design, à cause du faible débit d’eau de refroidissement.
L’encrassement s’est manifesté juste après trois semaines de fonctionnement du réfrigérant.

V.3.2- Côté calandre :

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période été :

Voir annexe 1 - tableau 9

FSI Page53
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

0,4
0,35
0,3
0,25
ΔPT en bar

0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines

Figure 20 : Pertes de charges côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 20, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas
constante, elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage
kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de
marché en carburant diesel).

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 2 - tableau 10

0,4
0,35
0,3
0,25
ΔPT en bar

0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines

FSI Page54
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Figure 21: Pertes de charges côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 21, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas
constante, elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage
kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de
marché en carburant diesel).

Après nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 3 - tableau 11

0,45 0,45
0,4 0,4
0,35 0,35
0,3
ΔPT en bar

0,3
0,25
0,25 0,2
0,2 0,15
0,15 0,1
0,05
0,1
0
0,05
0 1 2 3 4 5 6 7
0
Semaines
0 1 2 3 4 5 6 7

Figure 22 : Pertes de charges côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 22, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas stable
elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage kérosène
(augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de marché
en carburant diesel).

Interprétation des résultats de suivis:

L’écoulement du fluide à l’intérieur du réfrigérant est réalisé par l’intermédiaire d’une


différence de pression entre l’entrée et la sortie, appelée perte de charge. Sa valeur est
fonction de la vitesse d’écoulement du fluide, de leurs caractéristiques physiques (densité et
viscosité) ainsi que de la géométrie de l’appareil.

FSI Page55
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

D’après les figures (17, 18,19), la perte de charge côté tubes est très faible par rapport au
design (figures 20, 21,22), ceci du essentiellement à la diminution du débit d’eau de
refroidissement. Lorsque les tubes du réfrigérant s’encrassent au cours du temps, leur
diamètre interne diminue et donc, la perte de charge augmente et cela, pour un débit donné ;
contrairement à notre cas on ne peut pas comparer la perte de charge calculée avec celle du
design (tolérée), à cause de l’énorme variation du débit d’eau côté tubes. Ceci veut dire que le
type d’encrassement du réfrigérant E113 à eau ne peut être en majore partie qu’un
encrassement biologique, c.-à-d. qu’il ya un développement d’une colonie bactérienne dans le
circuit de refroidissement. Ce sont des éléments vivantes (micro organismes) qui peuvent
vivre à des températures allant de – 4 °C jusqu’à 80 °C, en milieu aérobie et anaérobie et
développant leurs tailles en 12 minutes par division cellulaire. Il faut bien s’inquiéter sachant
que le développement de ces bactéries d’une façon très rapide (quelques minutes), lorsque les
trois facteurs sont ensembles (carbone + l’oxygène + l’eau).

V.4- Suivi des vitesses de circulation des fluides en fonction du temps :

V.4.1- Côté tubes :

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période été :

Voir annexe 1 - tableau 9

0,7

0,6

0,5
V en m/s

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines

Figure 23 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps

FSI Page56
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

D’après la figure 23, la vitesse de circulation de l’eau côté tubes en fonction de temps n’est
pas constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit
d’eau de refroidissement.

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 2 - tableau 10

0,5
0,45
0,4
0,35
0,3
V en m/s

0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines

Figure 24 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps

D’après la figure 24, la vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps n’est pas
constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit d’eau
de refroidissement.

Après nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 3 - tableau 11

FSI Page57
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

0,8
0,7
0,6
0,5
V en m/s

0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines

Figure 25 : Vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps

D’après la figure 25, la vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps n’est pas
constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit d’eau
de refroidissement.

V.4.2- Côté calandre :

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période été :

Voir annexe 1 - tableau 9

0,7

0,6

0,5
V en m/s

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines

FSI Page58
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Figure 26 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 26, n’est pas stable elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).

Avant nettoyage (Arrêt annuel des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 2 - tableau 10

0,7

0,6

0,5
V en m/s

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines

Figure 27 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 27, n’est pas constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).

FSI Page59
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

Après nettoyage (grand arrêt des unités combinées) - période hiver :

Voir annexe 3 - tableau 11

0,68

0,66

0,64

0,62
V en m/s

0,6

0,58

0,56

0,54
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines

Figure 28 : Vitesse de circulation de kérosène côté calandre en fonction de temps

D’après la figure 28, n’est pas stable elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).

On voit clairement que la vitesse du fluide a une influence très importante sur la formation du
dépôt. Son effet apparaît sur le phénomène de réentrainement, qui est étroitement lié aux
contraints de cisaillement à la paroi. L’augmentation de ces dernies, dues aux débits élevés du
fluide, fait décroître la résistance d’encrassement [5]. En effet, une importante vitesse
d’écoulement minimise, en général, tous les types d’encrassement en réduisant la résistance.

Pour les faibles températures de surface, l’augmentation de la vitesse d’écoulement paraît être
une méthode efficace pour réduire l’encrassement des équipements thermiques. Néanmoins,
une vitesse d’écoulement élevée requiert une puissance de pompage énorme et par
conséquent, un coût élevé et peut contribuer à l’érosion du métal [7]

FSI Page60
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau

FSI Page61
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène

Chapitre VI - Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène


E113 Ar :

Figure 5 : Circuit de refroidissement du kérosène

Durant cette étude, on a remarqué après une inspection sur site que les tubes à ailettes des
deux cellules de l’Aéroréfrigérant E113 Ar sont en mauvais état :

- Ecrasement des ailettes des parties supérieures ;


- Aplatissement des ailettes
- Encrassement extérieur des tubes.

On doit vérifier la quantité de chaleur échangée et l’efficacité de l’


l’Aéroréfrigérant E113 Ar pour le cas design et le cas actuel. Les résultats de calcul sont
représentés sur le tableau 6.

FSI Page 61
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène

Tableau 14 : Comparaison entre la marche actuelle et la marche de design

CAS CAS

ACTUEL DESIGN

Débit de kérosène (kg/h) 47360 57610

T1 entrée (°C) 160 168.3

T2 sortie (°C) 54 48.89

Δtm (°C) 40.59 49

CP (kcal/kg.°C) 0.5433 0.5287

Q (MM kcal/h) 2.727 3.637

Débit d’air (kg/h) 172800 416300

t1 entrée (°C) 30.56 30.56

t2 sortie (°C) 95.64 67.78

CP air (kcal/kg.°C) 0.2400 0.2400

Intensité (A)

E113 Ar 1 20 (67%) 30

E113 Ar 2 20 (78%) 25.5

On remarque :

FSI Page 62
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène

Q calculée (actuel) < Q admissible (design)

Q = 2,727 M.kcal/h < Q = 3,637 M.kcal/h

→ Débit de kérosène (actuel) =47760 < Débit de kérosène (design)=57610 kg/h

soit une réduction de débit (kérosène) de 17 % par rapport au design.

→ Débit d’air (actuel) =172800 kg/h < Débit d’air (design)=416300 kg/h

Soit une réduction de débit (d’air) de 58 % par rapport au design

Calcul de l’efficacité : (Mc < mc)

- Cas design :

ε = Q/Qmax. = P = (T1 – T2) / (T1 – t1)

ε = (168.3 – 48.89) / (168.3 – 30.56)

ε = 87 %

- Cas actuel :

ε = Q/Qmax. = (T1 – T2) / (T1 – t1)

ε = (160 – 54) / (160 – 30.56)

ε = 82 %

Interprétation :

L’efficacité de l’Aéroréfrigérant E113 Ar a été diminué légèrement, malgré que la


température et le débit de kérosène à l’entrée d’Aéroréfrigérant sont faibles par rapport au
design. Ceci est dues à l’état des ailettes et la limitation des intensités des deux moteurs des
Aéroréfrigérant (67%, 78%) à cause des déclenchements de ce dernier lorsque on fait
augmenter l’ampérage des deux moteurs.

FSI Page 63
Chapitre VII Conclusion général

Chapitre VII - Conclusion général :

L’objectif du présent travail a été de localiser le goulot d'étranglement sur le train de


refroidissement du kérosène. Cette étude a porté sur le suivi de la résistance d’encrassement
au cours du temps, l’influence de quelques paramètres opératoires sur les performances du
réfrigérant à eau du kérosène en déférentes périodes et vérification l’efficacité de réfrigérant
et l’Aéroréfrigérant.

On a remarqué que la résistance d’encrassement est supérieure à celle admissible dans


le suivi en trois périodes (avant et après nettoyage du réfrigérant). Cette augmentation est due
aux faibles débits d’eau de réfrigération dans tous les différents cas étudiés. Ce qui explique
que l’encrassement du circuit d’eau de refroidissement et de réfrigérant du kérosène par des
bactéries (micro organismes) est due à la formation de colonies des bactéries. Leurs base de
développement commencent dans les réfrigérants fuyardes et la tour de réfrigération. Ensuite
on a la contamination de tout le circuit, ceci est expliqué par l’encrassement du réfrigérant à
eau du kérosène après 20 jours de leur nettoyage. Comme opération de remède, on a effectuée
un lavage à contre courant avec une pression de 7 kg/cm2 dans le réseau eau incendié pendant
15 minutes ; l’eau de lavage à la sortie est colorée et contient des bactéries. Les températures
à la sortie du réfrigérant du kérosène ont diminué pendant 10 heures, ensuite elles remontent à
plus de 43 °C à nouveau en fonction de temps, ce qui explique le développement rapide des
bactéries.

Pour palier cette situation, on propose de nouveaux paramètres de marche du réfrigérant en


deux périodes pour réduire la résistance de sallissement.

L’instabilité des conditions opératoires a été un facteur défavorable pour l’accomplissement


d’une étude plus approfondie sur le phénomène de l’encrassement.

FSI Page 64
Chapitre VIII Recommandations

Chapitre VIII - Recommandations :

Pour pallier à cette situation de dysfonctionnement nous suggérons :

Le réfrigérant à eau du kérosène E113 :

- Respecter le débit de soutirage de kérosène et le débit d’eau, pour mieux suivre le


phénomène d’encrassement encours du temps ;
- Faire des lavages à contre courant du réfrigérant ;
- Placer des indicateurs de débit, température et pression à l’entrée et à la sortie du
réfrigérant.

L’Aéroréfrigérant à air du kérosène E113 Ar:

- Redressement des ailettes pour permettre la circulation de l’air ;

- Nettoyage mécanique et/ou chimique selon nécessité ;

- Changements des deux moteurs d’Aéroréfrigérant si nécessaire ;

- Placer des indicateurs de (débit, température, pression) à l’entrée et à la sortie de


l’Aéroréfrigérant.

Eau de refroidissement [4] :

- Rinçage à contre courant tous le circuit de refroidissement et réfrigérants

- L’ajustement de l’injection des produits chimiques dans le circuit d’eau de


refroidissement pour atteindre l’objectif ;

- Mettre un abri pour les stockages des produits NALCO telle que recommandée par le
fournisseur, surtout que le stockage est prévu pour deux années à l’abri du soleil.

FSI Page 65
ANNEXE 1 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps

Tableau n°11 : Résultats de calcul avant nettoyage du réfrigérant (période été)

Semaines 1s 2s 3s 4s 5s 6s 7s 8s 9s
T1 (°C) 54 54 54 54 54 54 54 54 54
T2 (°C) 45,23 39,82 39,39 44,31 40,13 40,69 40,73 46,2 50,31
M (kg/h) 38550 28600 29220 33830 28660 34000 32470 41960 47360
ρ' (kg/m3) 771,7 773,6 773,8 772 773,5 773,3 773,3 771,3 769,8
µ' (kg/m.s) 0,000776 0,000805 0,000808 0,00078 0,000803 0,0008 0,0008 0,000771 0,00075

Fluide λ' (kcal/h.m.°c) 0,1167 0,1173 0,1173 0,1168 0,1172 0,1172 0,1172 0,1166 0,1162

chaud Cp' (kcal/kg.°c) 0,4794 0,4764 0,4762 0,4788 0,4766 0,4769 0,4769 0,48 0,4822

kérosène Q (kcal/h) 162900 193800 203900 157700 190100 216500 206200 157900 85140

côté Δtm (°C) 18,22 14,62 14,3 17,65 14,85 15,25 15,28 18,8 21,13

calandre Re' 12650 9047 9210 11045 9088 10290 10336 13859 16080
Jh' 60 60 50 55 50 60 60 65 70
ft' 0,15 0,15 0,16 0,15 0,155 0,15 0,15 0,145 0,14

ho (kcal/h.m2.°C) 655 664 554 602 553 663 663 708 755
v' (m/s) 0,528 0,391 0,399 0,51 0,391 0,465 0,444 0,575 0,65
ΔPt' (bar) 0,258 0,142 0,158 0,199 0,147 0,2 0,183 0,296 0,364

t1 (°C) 25 25 25 25 25 25 25 25 25
t2 (°C) 36 36 36 36 36 36 36 36 36
m (kg/h) 14380 17120 18010 13920 16780 19120 18210 13940 7518

Fluide ρ (kg/m3) 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003

froid µ (kg/m.s) 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797

eau λ (kcal/h.m.°c) 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323

côté Cp (kcal/kg.°c) 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304

tube Re 8567 10200 10730 8293 10000 11391 10849 8305 4479
ft' 0,0225 0,02 0,018 0,018 0,0205 0,0202 0,0202 0,018 0,025
hio (kcal/h.m2.°C) 1712 1968 1646 1340 1555 1727 1660 1341 818
v (m/s) 0,459 0,547 0,575 0,43 0,535 0,61 0,581 0,445 0,24
ΔPt (bar) 0,036 0,049 0,051 0,03 0,047 0,061 0,055 0,031 0,011
Us (kcal/h.m2.°C) 121 180 194 121 174 193 183 114 54
Up (kcal/h.m2.°C) 474 497 415 415 408 479 474 463 393
Rsal,t
0,006129 0,003533 0,002744 0,005834 0,003294 0,003091 0,003339 0,006614 0,015831
(h.m2.°C/kcal)
ANNEXE 1 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
ANNEXE 2 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps

Tableau n°12 : Résultats de calcul avant nettoyage du réfrigérant (période hiver)

Semaines 1s 2s 3s 4s 5s
T1 (°C) 52 52 52 52 52
T2 (°C) 45,26 42,26 45,13 47,29 49,32
M (kg/h) 40200 36220 44860 43150 46330
ρ' (kg/m3) 772,4 773,5 772,4 771,6 770,9
µ' (kg/m.s) 0,000784 0,000801 0,000785 0,000774 0,000764
Fluide λ' (kcal/h.m.°c) 0,1169 0,1172 0,1169 0,1167 0,1165
chaud Cp' (kcal/kg.°c) 0,4783 0,4766 0,4781 0,4794 0,4806
kéroséne Q (kcal/h) 130400 168900 148300 98250 60500
côté Δtm (°C) 21,49 19,73 21,41 22,62 23,71
calandre Re' 13057 11515 14552 14197 15443
Jh' 60 60 65 65 75
ft' 0,15 0,15 0,14 0,145 0,14
ho (kcal/h.m2.°C) 658 663 713 709 815
v' (m/s) 0,55 0,495 0,614 0,591 0,635
ΔPt' (bar) 0,28 0,227 0,325 0,312 0,348
t1 (°C) 21 21 21 21 21
t2 (°C) 32 32 32 32 32
m (kg/h) 11510 14910 13090 8676 5343
Fluide ρ (kg/m3) 1006 1006 1006 1006 1006
froid µ (kg/m.s) 0,000784 0,000784 0,000784 0,000784 0,000784
eau λ (kcal/h.m.°c) 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274
côté Cp (kcal/kg.°c) 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303
tube Re 6275 8128 7136 4730 2912
ft' 0,0225 0,0225 0,023 0,026 0,035
hio (kcal/h.m2.°C) 1101 1354 1220 878 596
v (m/s) 0,366 0,475 0,416 0,385 0,17
ΔPt (bar) 0,024 0,039 0,03 0,014 0,007
Us (kcal/h.m2.°C) 82 116 94 58 34
Up (kcal/h.m2.°C) 412 445 450 392 344
Rsal,tot (h.m2.°C/kcal) 0,009725 0,006354 0,008427 0,014467 0,026215
ANNEXE 2 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
ANNEXE 3 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps

Tableau n°13 : Résultats de calcul après nettoyage du réfrigérant (période hiver)

Semaines 1s 2s 3s 4s 5s 6s
T1 (°C) 52 52 52 52 52 52

T2 (°C) 40 41,65 43,71 46,55 44,74 46

M (kg/h) 41680 41280 45940 48900 44750 46960

ρ' (kg/m3) 774 773,7 772,9 771,9 772,6 772,1

µ' (kg/m.s) 0,000813 0,000804 0,000793 0,000778 0,000787 0,000781

Fluide λ' (kcal/h.m.°c) 0,1174 0,1173 0,1171 0,1168 0,117 0,1168

chaud Cp' (kcal/kg.°c) 0,4754 0,4763 0,4774 0,479 0,478 0,4787

kéroséne Q (kcal/h) 238600 204300 182700 128600 156200 135800

côté Δtm (°C) 18,31 19,35 20,59 22,21 21,19 21,91

calandre Re' 13055 13075 14753 15175 14480 15195

Jh' 60 55 65 65 65 70

ft' 0,15 0,15 0,14 0,14 0,145 0,145

ho (kcal/h.m2.°C) 667 609 716 711 714 768

v' (m/s) 0,569 0,564 0,628 0,67 0,612 0,643

ΔPt' (bar) 0,301 0,295 0,342 0,388 0,32 0,37

t1 (°C) 21 21 21 21 21 21

t2 (°C) 32 32 32 32 32 32

m (kg/h) 21070 18040 16140 11360 13790 11990

Fluide ρ (kg/m3) 1006 1006 1006 1006 1006 1006

froid µ (kg/m.s) 0,000871 0,000871 0,000871 0,000871 0,000871 0,000871

eau λ (kcal/h.m.°c) 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274

côté Cp (kcal/kg.°c) 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303

tube Re 11487 9835 8800 6193 7518 6536

ft' 0,021 0,021 0,021 0,019 0,021 0,019

hio (kcal/h.m2.°C) 2224 1964 1797 1356 1584 1416

v (m/s) 0,671 0,574 0,514 0,362 0,439 0,382

ΔPt (bar) 0,075 0,055 0,004 0,021 0,032 0,024

Us (kcal/h.m2.°C) 178 143 120 78 100 84

Up (kcal/h.m2.°C) 513 464 512 466 492 498

Rsal,tot (h.m2.°C/kcal) 0,003674 0,004817 0,006347 0,010608 0,007968 0,009896


ANNEXE 3 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
BIBLIOGRAPHIE
[1]. Wauquier, J.P, (le raffinage du pétrole : pétrole brut – produits pétroliers – schéma de
fabrication), publication de l’institut du pétrole, Ed. Technip Tome 1. 1994

[2]. Foster Wheeler, (Manuel d’exploitation, unité de distillation), Société Français –


Raffinerie d’Alger. 1963

[3]. Manuel opératoire Raffinerie d’Alger.

[4]. NALCO France, Emerging markets opération, NLC Process and water services.

[5]. Duffau, Grillot, J.M., Navarro, J.M. et Vidil, R., , (l’encrassement dans les échangeurs.
Description, prévention, remèdes), Edition GRET. 1991

[6]. Masri, M. A, Méthodologie d’approche d’étude de l’encrassement, 3émes, journée,


Scientifique et Technique de Sonatrach, n° 1949. 1998

[7]. Masri, M. A, Etude de l’encrassement des échangeurs de préchauffe de reforming


catalytique II (RA1K), 4éme Journée Scientifique et Technique de Sonatrach. 2000

[8]. Piere Wuithier (Raffinage et génie chimie) tome II. Eddition technip -1972-

Das könnte Ihnen auch gefallen