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RESUME
Ce présent travail est consacré essentiellement à la vérification de l’efficacité de l’échangeur
E113 par la méthode de KERN, dans le brut de trouver la cause de l’augmentation de la
température de sortie de kérosène. Nous avons pour cela procédés au suivi des paramètres de
marche pendant une période de temps de neuf semaines avant le nettoyage de l’échangeur et
six semaines après le nettoyage. La résistance d’encrassement a été évaluée au cours de
chacune de ces deux périodes de temps. Le circuit d’eau de refroidissement a été diagnostiqué
afin d’identifier la cause et la nature de ce phénomène.
ABSTRACT
The present work is mainly devoted to the verification of the effectiveness of the heat
exchanger E113, by the method of KERN, in order to find the cause of the increase of the
outlet temperature of kerosene. For this we followed up on the operating parameters for a time
period of nine weeks before cleaning the heat exchanger and six weeks after the cleaning. The
fouling resistance was evaluated in each of these two time periods. The water cooling was
diagnosed to identify the cause and nature of this phenomenon.
ﻣﻠﺨﺺ
E113 ھﺪف اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻤﻘﺪم ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة ھﻮ ﻣﻌﺮﻓﺔ ﺳﺒﺐ زﯾﺎدة درﺟﺔ ﺣﺮارة وﻗﻮد اﻟﻄﺎﺋﺮات ﻋﻨﺪ ﺧﺮوﺟﮫ ﻣﻦ اﻟﻤﺒﺎدل
اﻟﺤﺮاري ﺗﺤﻘﯿﻘﺎ ﻟﮭﺬه اﻟﻐﺎﯾﺔ اطﻠﻌﻨﺎ ﻋﻠﻰ أداء و ﻛﻔﺎءة أﺳﻠﻮب ﻋﻤﻞ ھﺬا اﻟﻤﺒﺎدل اﻟﺤﺮاري ﺑﺈﺗﺒﺎع طﺮﯾﻘﺔ ﺣﺴﺎب ﻛﺮن ﻛﻤﺎ
وﻗﺪ ﺳﻤﺤﺖ ھﺬه.اﺗﺒﻌﻨﺎ ﻣﻌﺎﻟﻢ ﺳﯿﺮه ﻣﻊ ﻣﺮور اﻟﻮﻗﺖ ﻓﻲ ﻛﻠﺘﺎ اﻟﻔﺘﺮﺗﯿﻦ ﺗﺴﻌﺔ أﺳﺎﺑﯿﻊ ﻗﺒﻞ اﻟﺘﻨﻈﯿﻒ و ﺳﺘﺔ أﺳﺎﺑﯿﻊ ﺑﻌﺪ اﻟﺘﻨﻈﯿﻒ
. اﻟﺪراﺳﺔ ﻟﻨﺎ إن ﻧﻌﺮف ﻣﺼﺪر اﻟﻤﺸﻜﻞ أﻻ وھﻮ ﻣﯿﺎه اﻟﺘﺒﺮﯾﺪ
Figure 7 : Encrassement et corrosion (après 75 jours de grand arrêt des unités) du réfrigérant
à eau E303 de l’unité gaz plant (RA1G)…………………………………………page19
Figure 08 : une passe côté calandre, deux passes (ou plus) côté tubes ………….page25
Tableau 8 : Suivi des températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) (cas été)……page40
Tableau 9 : Suivi températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) (cas hiver)………page44
Nt Nombre de tubes /
L Longueur des tubes /
P Pas carré normal /
B Espacement des chicanes Cm ou In
nc Nombre de passes calandre /
nt Nombre de passes tube /
Rso Résistance d'encrassement hm2 °c/kcal
calandre
Rsi Résistance d'encrassement hm2 °c/kcal
tube
DTLM Moyenne logarithmique de la C°
différence de température
F du facteur de correction /
R Paramètre de calcul de F /
Δtm Différence de température C°
corrigée
Ainst Surface installée m2
US Coefficient global sale de kcal/hm2 °C
réfrigérant
UP coefficient global propre de kcal/hm2 °C
réfrigérant
hio Coefficient du film interne Kw/m2. °C
rapporté à la surface
extérieur
he, ho Coefficient de transfert Kw/m2. °C
interne et externe
Jh, Jh’ Fonction de transfert côté /
tube et côté calandre
, ’ Conductivités thermiques Kw/m. °C
côté tube et côté calandre
Gt, Gt’ Vitesse massique côté tube et Kg/m2.s
côté calandre
P Perte de charge Kg/cm2
Rec, Ret Nombre de Reynolds côté /
calandre et côté tube
tp Température de la paroi des C°
tubes
v vitesse de circulation côté m/s
tube en
, ’ Masse volumique des flux Kg/m3
froids et chauds
, ’ Viscosité dynamique à tc et Kg/m.s
TC des flux froids et chauds
t , t’ Viscosité dynamique des flux Kg/m.s
froids et chauds à la
température de la paroi
ε l’efficacité %
d’un réfrigérant par rapport
au fluide froid
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE
II.1- Introduction………………………………………………………………………...14
II.2- Problématique……………………………………………………………………....14
II.4- Conséquences……………………………………………………………………....14
II.3- Causes possibles de cette augmentation de température…………………………...14
Introduction générale
Les échangeurs thermiques sont indispensables dans plusieurs types d’industrie :
Ces dernies doivent présenter une grande surface d’échange de chaleur sous un volume
externe le plus réduit possible.
Les principaux problèmes rencontrés lors de l’utilisation des échangeurs thermiques ont une
relation avec le phénomène d’encrassement, de corrosion, de vibrations et de tenue mécanique
Ces deux méthodes exigent des conditions de fonctionnement très particulières : l’arrêt des
installations pour la première est un fonctionnement en régime permanent pour la seconde.
Avant 1971, l’alimentation en pétrole brut de la raffinerie était assurée par tankers de Bejaia
au port pétrolier d’Alger, ensuite par pipe de 26 pouces, jusqu’au parc de stockage de la
raffinerie.
Un piquage a lieu à Beni Mansour à partir du pipe reliant Hassi-Messaoud Bejaia, un oléoduc
de 26 pouces d’une longueur de 131 Km jusqu’ à la raffinerie avec un débit de 500 m3/h.
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
- Une centrale thermoélectronique qui assure une autosuffisance pour les besoins
énergétiques : électricité, air service, eau de refroidissement et vapeurs HP, MP et BP.
- Une rampe de chargement de GPL.
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
Redistillation
Stabilisation
Gaz plant
Distillation atmosphérique
Platforming
2700 000 T/an
Brut HM
Le pétrole brut en provenance de Hassi Messaoud est acheminé par pipe vers la Raffinerie
d'Alger ou il est stocké dans les bacs A301, A302 et A303 d'une capacité de 35000 m3. Le
pétrole brut est pompé par la P101 à travers une série d'échangeurs E101 CBA et FED ou il
est chauffé progressivement à 100 °C, il est ensuite dirigé vers le dessaleur D110 pour
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
éliminer les sels dissous. Une fois dessalé, le pétrole brut entre dans les échangeurs
E102CBA, il est alors recueilli dans le ballon de flash D102 pour dégazage puis continu d'être
préchauffé dans une série d'échangeurs E103, E104, E105, E106 et E107 pour enfin pénétrer
dans le four F101 ou sa température atteint 360 °C. L'injection des gaz récupérés en haut du
D102 baisse la température du brut chauffé à 345 °C avant son entrée dans la colonne de
distillation atmosphérique C101 [3].
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
La colonne C101 est l'élément principal de cette unité, elle est constituée de 49 plateaux dont
06 sont dans la zone d'épuisement. Ils sont séparés des autres plateaux par la zone
d'expansion ou vient se détendre le brut partiellement vaporisé, cette détente provoque la
séparation de la quantité liquide qui descend vers la zone d'épuisement de la quantité vapeur
ascendante, les six plateaux du fond travaillent à l'épuisement de brut par stripping à la
vapeur d'eau surchauffé injectée sous une température de 420 °C, c'est une vapeur basse
pression.
C'est dans cette section que s'opère la séparation des différentes coupes qui sont soutirées de
la colonne à différents niveaux et cela par ordre croissant de la volatilité, les produits soutirés
sont:
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
Le kérosène est soutiré de la tour aux plateaux N ° 24, ou N° 26 ensuite il est strippé dans le
stripper C102A, ou le niveau liquide est réglé par LICV103.
Ce stripper est équipé de 8 plateaux et le stripping est réaliser à l’aide d’un rebouilleur E117,
ou circule le résidu à 340 °C, cette température étant suffisante pour vaporiser la tête de
kérosène.
Le kérosène strippé est repris par la pompe P107A/B qui le refoule dans l’échangeur E103 ou
il s’échauffe le brut flashé, une partie, peut être alors envoyé dans le rebouilleur E304 dans le
splitter de l’unité 300, sous contrôle de la PCV103
Une partie pouvant être prélevée avant la sortie de l’unité, par l’intermédiaire du FRC120
pour constituer le gas-oil moteur.
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
Vapeurs de tête
Résidu
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
Le circuit de réfrigération doit fournir de l’eau froide aux réfrigérants à eau dans lesquels des
produits chauds sont refroidis ou condensés. A la sortie de ces réfrigérants l’eau s’est
réchauffée.
- Volume du circuit, c’est la quantité d’eau totale contenue dans le circuit (bassin,
tuyauteries, réfrigérants) ;
- Débit de circulation ;
- Ecart de température, c’est la différence entre les températures de l’eau à l’entrée et à
la sortie de la tour de réfrigération ;
- Puissance u réfrigérant ;
- Température maxi, c’est du film d’eau (température de peau) au, contact de la paroi la
plus chaude du circuit ;
- Débit d’évaporation, c’est le débit d’eau évaporée à la tour pour refroidir l’eau du
circuit ;
- Débit d’entraînement vésiculaire, c’est le débit d’eau entraînée dans l’atmosphère sou
forme de gouttelettes finement divisées ;
- Débit de purge, l’évaporation entraîne une augmentation de la concentration des sels
dissous dans l’eau de circulation, pour éviter que cette concentration devienne trop
important, risquant ainsi de provoquer des dépôts divers, on doit extraire et rejeter à
l’égout une partie de l’eau de circulation ;
- Déconcentration totale, c’est la somme des débits dus à l’entraînement vésiculaire, à la
purge y compris les différents pertes en eau qui peuvent exister dans un circuit (fuites
incontrôlées, etc) ;
- Débit d’appoint, il compense l’ensemble des pertes dans le circuit, à savoir
évaporation plus déconcentration totale ;
- Temps de résidence, il correspond au temps au bout duquel la concentration en produit
injecté à l’instant initial aura diminué de moitié ;
- Taux de concentration, c’est le rapport des teneurs en sels dissous entre l’eau du
circuit et l’eau d’appoint ;
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
Résultats Normes
TH (°f) 80 *
Ca (°f) 58.4 *
Mg (°f) 21.6 *
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Chapitre I : Généralités sur le traitement du brut à la raffinerie d’Alger
- Le taux de concentration est faible selon les chlorures ce qui conduit à une
consommation d’eau et de produits chimiques importantes ;
I.5- Stockage :
Tous les produits résultants des unités U100 et U200 sont envoyés à la pomperie. C’est le
service qui se charge de la réception et de l’expédition des différents produits, ainsi que de
leur stockage. C’est la que l’on produit de l’essence normal ou super, en ajoutant au plat
format de l’essence SR, du plomb et du butane, ainsi que le naphta en mélangeant solvant et
l’essence SR.
Ces produits seront ensuite stockés dans les bacs permettant le stockage des produits finis et
semi-finis on trouve des bacs à toit flottant et des bacs à toit fixe.
Le butane et le propane sont stockés dans des réservoirs sphériques.
Essence normale, super et SR, kérosène, plat format et le pétrole brut sont stockés dans des
bacs à toit flottant.
Le fuel, solvant total et le slop (dépôt visqueux) sont stockés dans des bacs a toit fixe.
On peut les classer selon le tableau suivant :
Produit Bac
Brut A301 A302 A303
CARBURANT A101 A105 A106 A107 B2 C1
SOLVANT TOTALE A102 A103 A104
Gas-oil A201 A202 B7
JET A1 B1 C6 C7 B6
Fioul B3 B8 B9
ESSECE SR B4 B10 C3
Naphta A305
Reformat C2 C8
PROPANE H4 S3 S4
BUTANE S1 S2 S5 H3
SLOP C4 C5 D1 D2 D3
I.6- Laboratoire :
La raffinerie d’Alger dispose d’un laboratoire qui a pour but d`analyser les différents produits
provenant du processus de raffinage.
Ce laboratoire est équipé dune salle de stockage de produits réactifs qui sert aux différentes
opérations d’analyse.
Le laboratoire dispose aussi dune salle de machine possédant deux moteurs test pour la
détermination de l’indice d’octane(NO), du plat résultant de l’opération de platforming des
solvants lourds et légers, il est aussi équipe dune salle de ventilation mécanique qui permet le
recyclage de l’air dans le laboratoire.
Au centre de la bâtisse on a une grande salle partagée en deux sections :
I.7-Conclusion :
Le présent chapitre était destiné à une brève présentation de la raffinerie d’Alger. L’accent
était porté sur l’unité de distillation atmosphérique et sur les autres installations de la raffinerie
d’Alger.
Le chapitre suivant sera consacré à des généralités sur le transfert thermique et sur les
échangeurs de chaleur.
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Chapitre II Diagnostic du problème étudié
II.1- Introduction :
Le but de cette présente étude est de localiser le goulot d'étranglement sur le train de
refroidissement du kérosène (voir figure 1).
II.2- Problématique :
La température de sortie du réfrigérant à eau du kérosène E113 côté hydrocarbure vers stock
est très élevée. Dans le cas design, elle est de 38 °C et peut atteindre 50 °C (cas actuel).
II.4- Conséquences :
II.4.1- La température de stockage est très élevée, peut atteindre 50 °C vu que cette
température est supérieure au point de flash du kérosène (maxi 40 °C). Il y a des risques
d’incidents :
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Chapitre II Diagnostic du problème étudié
- La température de flash est la température minimale à laquelle les vapeurs émises brûlent
spontanément en présence d’une flamme (explosion-éclair). Cette température nous renseigne
qualitativement sur la teneur en produits volatils, après avoir atteint le point de flash. Si la
température du kérosène augmente dans le bac de stockage, on peut atteindre le point de feu
qui est de quelques degrés (généralement de 2 à 4 °C) au dessus du point de flash [1].
- Il est important pour la sécurité lors des opérations de stockage et de transport de diminuer
la température du kérosène en dessous de la température de flash avant son stockage par
l’amélioration de l’efficacité du réfrigérant à eau E113.
Une température trop basse (t‹ 38 °C) diminue la vitesse de réaction résultant en un produit de
sortie non entièrement neutralisé qu’il y a lieu de pallier par une consommation excessive de
soude caustique (c.-à-d. augmentation de la concentration de soude caustique de 3% à 5%)
[2].
- Débit : 36 m3/h
- Température : 40 °C
- Acidité du kérosène à la sortie du précipitateur : 0,0150 PSI max.
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Chapitre III Etude du problème d’encrassement
III.1.1- Introduction :
Durant le fonctionnement normal d’un réfrigérant, les surfaces d’échange sont souvent
sujettes à des dépôts formés par les impuretés du fluide, formant de la rouille ou de produits
d’autres réactions entre le fluide et le matériau de la paroi.
L’encrassement des équipements de transfert thermique est défini comme étant la déposition
et l’accumulation de matériaux ou de substances indésirables sur les surfaces d’échange de
chaleur [5]. Ces dépôts peuvent être de la rouille, du tartre, de la vase, du coke, des cristaux,
des résidus biologiques, des réactions chimiques ou la combinaison de plusieurs de ces
éléments [6].
Le dépôt qui se forme sur l’un ou les deux côtés de la surface d’échange possède une
conductivité thermique plus faible que celle du métal constituant cette surface, ce qui
engendre l’augmentation considérable de la résistance au transfert et donc, une diminution des
performances du réfrigérant. D’autre part, le dépôt réduit la section de passage du fluide
entraînant, ainsi une augmentation des pertes de charge dans l’appareil. Cela nécessite un
surdimensionnement de l’équipement, une dépense d’énergie supplémentaire, une puissance
de pompage importante et une réduction du taux de marche de l’unité sans oublier l’énorme
perte économique due au démontage et nettoyage et/ou rebutage [6,7].
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Chapitre III Etude du problème d’encrassement
L’encrassement d’une surface d’échange de chaleur par précipitation est généralement associé
à la production et la déposition d’un solide cristallin à partir de sels inorganiques présente
dans une solution liquide d’alimentation et ayant une solubilité inverse avec la température.
Les substances prédominantes de ce type d’encrassement renferment le carbonate de calcium,
le sulfate de calcium, le phosphate de calcium et plusieurs constituants de l’eau dure et de
l’eau de mer.
Le terme entartrage est souvent utilisé pour décrire un dépôt cristallin dur et dense, bien
entreposé sur une surface métallique.
Il est produit par les organismes biologiques qui s’attachent à la surface de transfert de chaleur
et qui peuvent produire des boues qu’ils s’y attachent aussi. Il est dû au développement de
trois grands types de micro-organismes, à savoir : les bactéries dont le développement est dû à
un apport nutritif tel que les hydrocarbures ou l’ammoniaque, les algues qui se développent en
présence de l’énergie solaire, et les champignons dont la croissance est surtout due aux
changements de conditions physiques ambiantes (pH, humidité, température). Ces micro-
organismes s’attachent à la surface de transfert de chaleur et créent un film.
Les dépôts sont des produits solides de réactions chimiques ayant eu lieu au voisinage
de la surface d’échange de chaleur dont le matériau ne participe pas à la réaction mais peut
agir comme catalyseur. Ces réactions sont souvent des réactions de polymérisation. Il peut
être affecté par les conditions opératoires (vitesse, température et concentration) ainsi que par
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Chapitre III Etude du problème d’encrassement
R*+O2 ROO*
R*+R* RR
Où :
Z* :Un radical libre réactif provenant des traces même infimes d’ion métalliques et de
composés soufrés ou azotés.
Il s’agit de la solidification d’un liquide pur au contact d’une surface d’échange sous-refroidie
(formation d’une couche de glace à l’intérieur des conduites) ou du dépôt d’un constituant
à haut point de fusion d’un liquide au contact d’une surface de transfert de chaleur froide (
dépôt des hydrocarbures paraffiniques).
L’encrassement, par ses différents types, est contrôlé par plusieurs paramètres opératoires liés
au fluide d’alimentation ou à la surface d’échange. Parmi ces paramètres, on peut citer :
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Chapitre III Etude du problème d’encrassement
- La température du fluide ;
- La nature de la surface d’échange ;
- La composition de la charge
Les photos suivantes montrent un réfrigérant à eau de l’unité gaz plant, section de séparation
de propane et butane. Le faisecau du réfrigérant a été changé complètement après 75 jours de
fonctionnement à cause de l’encrassement et de la corrosion côté tubes (voir figure 6).
Figure 7 : Encrassement et corrosion (après 75 jours de grand arrêt des unités) du réfrigérant à
eau E303 de l’unité gaz plant (RA1G).
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Chapitre III Etude du problème d’encrassement
ce dernier a été trouvé 100 % encrassé par (slims). Le faisceau du réfrigérant de spliter a été
complètement changer le 10 janvier 2011).
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Le but de cette étude est de vérifier les performances du réfrigérant à eau de kérosène E 113
de type faisceau – calandre et comparer au cas design.
Les données processus et caractéristiques des fluides (cas actuel) sont représentées sur le
tableau 4. Les caractéristiques du réfrigérant à eau sont représentées sur le tableau 5.
Température d'entrée t1 = 25 °C T1 = 54 °C
Température de sortie t2 = 36 °C T2 = 48 °C
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
B = 7.087 in = 18 cm L = 6096 mm
Perte de charge tolérée : 0.7 bar Perte de charge tolérée : 0.7 bar
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Kérosène : T1 → T2
Eau : t2 ← t 1
Kérosène : 54 °C → 48 °C
Eau : 36 °C ← 25 °C
Avec :
Q = quantité de chaleur échangé (kcal/h)
M= débit de fluide chaud kérosène (Kg/h)
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Q = 137821 kcal/h
m = 12261 kg/h
Calcul de la DTLMCC:
ΔTCh = T1 - t2
ΔTfr = T2 - t1
AN ΔTCh = 54 – 36 = 18 °C
ΔTfr = 48 – 25 = 23 °C
DTLMCC = 20,5°C
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Figure 08 : une passe côté calandre, deux passes (ou plus) côté tubes [8]
Δtm = DTLMCC x F
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Δtm = 19,94°C
Ainst = π x d0 x L x Nt
Avec :
AN
Ainst = 73,29 m2
Q = Ainst x Us x Δtm
Us = Q / (Ainst x Δtm)
Us = 94 kcal/hm2°c
Up → (hi0 , h0)
En fonction de (d0= 3/4 in & BWG 14) on aura le diamètre intérieur des tubes di =
1,483 cm .
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
avec:
AN
at = (201 x π x (0,01483)2) / (4 x 4 )
at = 0,0087 m2
Vitesse massique :
Gt = m / at
avec
t = (t1 + t2) / 2
v = Gt / ρ
AN
t = (36 + 25) / 2
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
t = 30,5 °c
v = 1409310 / 998
AN
AN
a't = 0,0263 m2
Vitesse massique :
G't = M / at
= 504 kg / s.m2
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
AN
AN
De = 0,0241 m
AN
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
AN
AN
AN
Rsio = 0,00026
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
AN
RS.TOT (calculée)= 86,6 x 10-4 >> RS.TOT (admissible) = 4,6 x 10-4 h.m2.°c / kcal
→ Débit d’eau calculé =12261 << Débit d’eau design = 32658 kg/h
Ret= (ρ x v x di) / μ
Avec :
AN
(2300 < Re < 10000) → Régime transitoire, les courbes sont interpolées
graphiquement (voir figure 9).
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
L = 4 x l = 6,096 m = 4 x 1,524
Avec:
AN
La perte de charge côté tubes est très inférieure à celle de design, ceci revient au faible débit
d’eau utilisé pour refroidir le kérosène.
La perte de charge peut donner une idée sur l’état d’encrassement du réfrigérant pour un débit
constant, mais dans notre cas le débit d’eau utilisé pour refroidir le kérosène est très faible par
rapport à celui du design.
→ Débit d’eau calculé =12261 << Débit d’eau design = 32658 kg/h
AN
AN
La perte de charge côté calandre est inférieure à celle de design, ceci revient au faible débit de
kérosène soutiré de la colonne (augmentation de la coupe gasoil au détriment de la coupe
kérosène pour les besoins du marché région centre en gasoil).
Le même calcul a été fait avec les conditions design pour la vérification des performances du
réfrigérant de kérosène E113 à eau. Les résultats sont donnés sur le tableau 4.
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
On définit l’efficacité (ε) d’un réfrigérant par rapport au fluide froid (mc < Mc) de la manière
suivante :
- Cas design :
ε = 47 %
- Cas actuel :
ε = 38 %
Le débit d’eau qui sert à refroidir le kérosène à été diminué de 62 % par rapport au design ce
qui explique l’encrassement des tubes de réfrigérant à eau E113. Ceci conduira à la
diminution de l’efficacité du réfrigérant. Les résultats représentés sur le tableau 6 au dessus,
montrent le grand écart (de la quantité de chaleur, de la résistance d’encrassement et des
pertes de charge surtout côté tube) entre les deux cas de fonctionnement actuel et design.
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
Le même calcul de vérification des performances du réfrigérant de kérosène E113 à eau a été
fait avec un débit d’eau nécessaire pour diminuer l’encrassement côté tubes et améliorer les
performances du réfrigérant E113 à eau. Les résultats des calculs sont donnés sur le tableau 7.
Fluide T1 (°C) 52 54
chaud T2 (°C) 32 35
Fluide t1 (°C) 21 25
froid t2 (°C) 32 36
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Chapitre IV Vérification des performances du réfrigérant à eau de kérosène
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
Comme dans toutes les raffineries, la raffinerie d’Alger est exposée au problème de bouchage
de ses réfrigérants. L’intensité de ce problème apparaît dans les énormes dépenses
qu’engendre cet encrassement.
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
(cas été)
Débi
Températures de sortie côté calandre (Kérosène) du
Débit t
réfrigérant E113 à eau
kéro kéro
6 8 10 12 14 2 T°c moy.
date H H H H H
16H 18H 20H 22H 24H
H
4H
/J
en m3/h en t/h
06/07/201
46 46 53 52 49 53 48 53 50 48 46 45 49,08 55 43,78
3
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après le tableau 8, on peut dire que la température de kérosène varie en fonction de temps ;
elle est proportionnelle à la variation de débit de kérosène. (voir figure 10)
60
60
Température en °C
50 50
Température en °C
40 40
30
30
20
20 10
10 0
0 2 4 6 8 10
0
0 2 4 Semaines 6 8 10
Semaines
D’après la figure 10, les températures de sotie du réfrigérant avant nettoyage en période été
sont situées entre 40 °C - 50 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
Tableau 9 : Suivi températures avant nettoyage (Arrêt annuel 2013) cas hiver
en
date 6H 8H 10H 12H 14H 16H 18H 20H 22H 24H 2H 4H T°c moy. /J en t/h
m3/h
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après le tableau 9, on peut dire que la température de kérosène varie en fonction de temps,
elle est proportionnelle à la variation de débit de kérosène. (voir figure 12)
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
50
Température en °C 49
48
47
46
45
44
43
42
41
0 1 2 3 4 5 6
Semaines
D’après la figure 11, les températures de sotie du réfrigérant avant nettoyage en période hiver
sont situées entre 42 °C - 49 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.
(cas hiver)
Débit Débit
Températures de sortie côté calandre (Kérosene) du réfrigérant E113 à eau
kéro kéro
en
date 6H 8H 10H 12H 14H 16H 18H 20H 22H 24H 2H 4H T°c moy. /J en t/h
m3/h
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
Total 46 59 46,96
D’après le tableau 10, on peut dire que la température de kérosène, n’est pas stable avec le
temps, elle est fonction de débit de soutirage du kérosène.
48
Température en °C
46
44
42
40
38
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après la figure 13, les températures de sortie du réfrigérant après nettoyage en période hiver
sont situées entre 40 °C - 46 °C, ceci à cause de faible débit d’eau qui sert à refroidir la coupe
kérosène.
A partir des figures (11, 12,13) du suivi des températures en fonction de temps, on peut dire
que l’encrassement du réfrigérant à eau E113 côté tubes est du à l’augmentation des
températures allant jusqu’à 50°C qui sont très élevés par rapport au design. Malgré le débit
maximum du kérosène utilisé (61 m3/h), ce dernier est inférieur au débit du design qui est de
72 m3/h. Donc le débit d’eau utilisé pour refroidir la coupe du kérosène est insuffisant suite à
l’encrassement rapide dans le côté tube.
Un programme sur Excel a été établi pour faire le calcul par la méthode de KERN. Les
résultats de calcul sont représentés en annexes.
0,018
0,016
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal
0,014
0,012
0,01
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après la figure 14, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante.
Elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement, sachant que le débit d’eau a
été diminué par rapport au design.
0,03
0,025
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal
0,02
0,015
0,01
0,005
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines
D’après la figure 15, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante.
Elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement qui est du à la diminution
importante du débit d’eau
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,012
0,01
Rsal.tot. en h.m2.°C/kcal
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines
D’après la figure 16, la résistance d’encrassement en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est supérieure à celle de design à cause de l’encrassement, sachant que le débit d’eau a
été diminué par rapport au design.
A la lumière de ces figures (14, 15, 16) on peut dire que la résistance d’encrassement du
réfrigérant à eau, calculée pendant le suivi en différentes périodes, est très élevée par rapport à
celle tolérée au design. Cela constitue un moyen d’évaluation de l’importance du dépôt formé
sur la surface d’échange surtout côté tubes.
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,07
0,06
0,05
ΔPT en bar
0,04
0,03
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines
D’après la figure 17, la perte de charge côté tubes en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est très inférieure à celle de design. Ceci est du au faible débit d’eau de refroidissement.
0,045
0,04
0,035
0,03
ΔPT en bar
0,025
0,02
0,015 Figure 17 : Pertes de charges côté tubes en fonction de temps
0,01
0,005
0
D’après la figure
0 17, la 1perte de charge
2 côté3 tube en 4fonction de
5 temps, n’est
6
pas constante, elle est très inférieure à celle de design, à cause du faible débit
Semaines
d’eau de refroidissement.
FSI Page52
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
ΔPT en bar
0,03
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines
D’après la figure 19, la perte de charge côté tubes en fonction de temps, n’est pas constante,
elle est très inférieure à celle de design, à cause du faible débit d’eau de refroidissement.
L’encrassement s’est manifesté juste après trois semaines de fonctionnement du réfrigérant.
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,4
0,35
0,3
0,25
ΔPT en bar
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines
D’après la figure 20, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas
constante, elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage
kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de
marché en carburant diesel).
0,4
0,35
0,3
0,25
ΔPT en bar
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines
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Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après la figure 21, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas
constante, elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage
kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de
marché en carburant diesel).
0,45 0,45
0,4 0,4
0,35 0,35
0,3
ΔPT en bar
0,3
0,25
0,25 0,2
0,2 0,15
0,15 0,1
0,05
0,1
0
0,05
0 1 2 3 4 5 6 7
0
Semaines
0 1 2 3 4 5 6 7
D’après la figure 22, la perte de charge côté calandre en fonction de temps, n’est pas stable
elle est inférieure à celle de design, à cause de la variation du débit de soutirage kérosène
(augmentation la production de gasoil au détriment de kérosène, pour les besoins de marché
en carburant diesel).
FSI Page55
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après les figures (17, 18,19), la perte de charge côté tubes est très faible par rapport au
design (figures 20, 21,22), ceci du essentiellement à la diminution du débit d’eau de
refroidissement. Lorsque les tubes du réfrigérant s’encrassent au cours du temps, leur
diamètre interne diminue et donc, la perte de charge augmente et cela, pour un débit donné ;
contrairement à notre cas on ne peut pas comparer la perte de charge calculée avec celle du
design (tolérée), à cause de l’énorme variation du débit d’eau côté tubes. Ceci veut dire que le
type d’encrassement du réfrigérant E113 à eau ne peut être en majore partie qu’un
encrassement biologique, c.-à-d. qu’il ya un développement d’une colonie bactérienne dans le
circuit de refroidissement. Ce sont des éléments vivantes (micro organismes) qui peuvent
vivre à des températures allant de – 4 °C jusqu’à 80 °C, en milieu aérobie et anaérobie et
développant leurs tailles en 12 minutes par division cellulaire. Il faut bien s’inquiéter sachant
que le développement de ces bactéries d’une façon très rapide (quelques minutes), lorsque les
trois facteurs sont ensembles (carbone + l’oxygène + l’eau).
0,7
0,6
0,5
V en m/s
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines
FSI Page56
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après la figure 23, la vitesse de circulation de l’eau côté tubes en fonction de temps n’est
pas constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit
d’eau de refroidissement.
0,5
0,45
0,4
0,35
0,3
V en m/s
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines
D’après la figure 24, la vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps n’est pas
constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit d’eau
de refroidissement.
FSI Page57
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,8
0,7
0,6
0,5
V en m/s
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines
D’après la figure 25, la vitesse de circulation de l’eau côté tube en fonction de temps n’est pas
constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de l’encrassement et faible débit d’eau
de refroidissement.
0,7
0,6
0,5
V en m/s
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Semaines
FSI Page58
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
D’après la figure 26, n’est pas stable elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).
0,7
0,6
0,5
V en m/s
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6
Semaines
D’après la figure 27, n’est pas constante ; elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).
FSI Page59
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
0,68
0,66
0,64
0,62
V en m/s
0,6
0,58
0,56
0,54
0 1 2 3 4 5 6 7
Semaines
D’après la figure 28, n’est pas stable elle est inférieure à celle de design, à cause de la
variation du débit de soutirage kérosène (augmentation la production de gasoil au détriment
de kérosène, pour les besoins de marché en carburant diesel).
On voit clairement que la vitesse du fluide a une influence très importante sur la formation du
dépôt. Son effet apparaît sur le phénomène de réentrainement, qui est étroitement lié aux
contraints de cisaillement à la paroi. L’augmentation de ces dernies, dues aux débits élevés du
fluide, fait décroître la résistance d’encrassement [5]. En effet, une importante vitesse
d’écoulement minimise, en général, tous les types d’encrassement en réduisant la résistance.
Pour les faibles températures de surface, l’augmentation de la vitesse d’écoulement paraît être
une méthode efficace pour réduire l’encrassement des équipements thermiques. Néanmoins,
une vitesse d’écoulement élevée requiert une puissance de pompage énorme et par
conséquent, un coût élevé et peut contribuer à l’érosion du métal [7]
FSI Page60
Chapitre V Suivis des paramètres de marche du réfrigérant à eau
FSI Page61
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène
Durant cette étude, on a remarqué après une inspection sur site que les tubes à ailettes des
deux cellules de l’Aéroréfrigérant E113 Ar sont en mauvais état :
FSI Page 61
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène
CAS CAS
ACTUEL DESIGN
Intensité (A)
E113 Ar 1 20 (67%) 30
On remarque :
FSI Page 62
Chapitre VI Vérification des performances de l’Aéroréfrigérant de kérosène
→ Débit d’air (actuel) =172800 kg/h < Débit d’air (design)=416300 kg/h
- Cas design :
ε = 87 %
- Cas actuel :
ε = 82 %
Interprétation :
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Chapitre VII Conclusion général
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Chapitre VIII Recommandations
- Mettre un abri pour les stockages des produits NALCO telle que recommandée par le
fournisseur, surtout que le stockage est prévu pour deux années à l’abri du soleil.
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ANNEXE 1 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
Semaines 1s 2s 3s 4s 5s 6s 7s 8s 9s
T1 (°C) 54 54 54 54 54 54 54 54 54
T2 (°C) 45,23 39,82 39,39 44,31 40,13 40,69 40,73 46,2 50,31
M (kg/h) 38550 28600 29220 33830 28660 34000 32470 41960 47360
ρ' (kg/m3) 771,7 773,6 773,8 772 773,5 773,3 773,3 771,3 769,8
µ' (kg/m.s) 0,000776 0,000805 0,000808 0,00078 0,000803 0,0008 0,0008 0,000771 0,00075
Fluide λ' (kcal/h.m.°c) 0,1167 0,1173 0,1173 0,1168 0,1172 0,1172 0,1172 0,1166 0,1162
chaud Cp' (kcal/kg.°c) 0,4794 0,4764 0,4762 0,4788 0,4766 0,4769 0,4769 0,48 0,4822
kérosène Q (kcal/h) 162900 193800 203900 157700 190100 216500 206200 157900 85140
côté Δtm (°C) 18,22 14,62 14,3 17,65 14,85 15,25 15,28 18,8 21,13
calandre Re' 12650 9047 9210 11045 9088 10290 10336 13859 16080
Jh' 60 60 50 55 50 60 60 65 70
ft' 0,15 0,15 0,16 0,15 0,155 0,15 0,15 0,145 0,14
ho (kcal/h.m2.°C) 655 664 554 602 553 663 663 708 755
v' (m/s) 0,528 0,391 0,399 0,51 0,391 0,465 0,444 0,575 0,65
ΔPt' (bar) 0,258 0,142 0,158 0,199 0,147 0,2 0,183 0,296 0,364
t1 (°C) 25 25 25 25 25 25 25 25 25
t2 (°C) 36 36 36 36 36 36 36 36 36
m (kg/h) 14380 17120 18010 13920 16780 19120 18210 13940 7518
Fluide ρ (kg/m3) 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003 1003
froid µ (kg/m.s) 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797 0,000797
eau λ (kcal/h.m.°c) 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323 0,5323
côté Cp (kcal/kg.°c) 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304 1,0304
tube Re 8567 10200 10730 8293 10000 11391 10849 8305 4479
ft' 0,0225 0,02 0,018 0,018 0,0205 0,0202 0,0202 0,018 0,025
hio (kcal/h.m2.°C) 1712 1968 1646 1340 1555 1727 1660 1341 818
v (m/s) 0,459 0,547 0,575 0,43 0,535 0,61 0,581 0,445 0,24
ΔPt (bar) 0,036 0,049 0,051 0,03 0,047 0,061 0,055 0,031 0,011
Us (kcal/h.m2.°C) 121 180 194 121 174 193 183 114 54
Up (kcal/h.m2.°C) 474 497 415 415 408 479 474 463 393
Rsal,t
0,006129 0,003533 0,002744 0,005834 0,003294 0,003091 0,003339 0,006614 0,015831
(h.m2.°C/kcal)
ANNEXE 1 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
ANNEXE 2 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
Semaines 1s 2s 3s 4s 5s
T1 (°C) 52 52 52 52 52
T2 (°C) 45,26 42,26 45,13 47,29 49,32
M (kg/h) 40200 36220 44860 43150 46330
ρ' (kg/m3) 772,4 773,5 772,4 771,6 770,9
µ' (kg/m.s) 0,000784 0,000801 0,000785 0,000774 0,000764
Fluide λ' (kcal/h.m.°c) 0,1169 0,1172 0,1169 0,1167 0,1165
chaud Cp' (kcal/kg.°c) 0,4783 0,4766 0,4781 0,4794 0,4806
kéroséne Q (kcal/h) 130400 168900 148300 98250 60500
côté Δtm (°C) 21,49 19,73 21,41 22,62 23,71
calandre Re' 13057 11515 14552 14197 15443
Jh' 60 60 65 65 75
ft' 0,15 0,15 0,14 0,145 0,14
ho (kcal/h.m2.°C) 658 663 713 709 815
v' (m/s) 0,55 0,495 0,614 0,591 0,635
ΔPt' (bar) 0,28 0,227 0,325 0,312 0,348
t1 (°C) 21 21 21 21 21
t2 (°C) 32 32 32 32 32
m (kg/h) 11510 14910 13090 8676 5343
Fluide ρ (kg/m3) 1006 1006 1006 1006 1006
froid µ (kg/m.s) 0,000784 0,000784 0,000784 0,000784 0,000784
eau λ (kcal/h.m.°c) 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274 0,5274
côté Cp (kcal/kg.°c) 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303 1,0303
tube Re 6275 8128 7136 4730 2912
ft' 0,0225 0,0225 0,023 0,026 0,035
hio (kcal/h.m2.°C) 1101 1354 1220 878 596
v (m/s) 0,366 0,475 0,416 0,385 0,17
ΔPt (bar) 0,024 0,039 0,03 0,014 0,007
Us (kcal/h.m2.°C) 82 116 94 58 34
Up (kcal/h.m2.°C) 412 445 450 392 344
Rsal,tot (h.m2.°C/kcal) 0,009725 0,006354 0,008427 0,014467 0,026215
ANNEXE 2 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
ANNEXE 3 : Un programme sur Excel à été établi pour faire le calcul de vérification des
performances du réfrigérant à eau E113 de kérosène, en fonction de temps
Semaines 1s 2s 3s 4s 5s 6s
T1 (°C) 52 52 52 52 52 52
Jh' 60 55 65 65 65 70
t1 (°C) 21 21 21 21 21 21
t2 (°C) 32 32 32 32 32 32
[4]. NALCO France, Emerging markets opération, NLC Process and water services.
[5]. Duffau, Grillot, J.M., Navarro, J.M. et Vidil, R., , (l’encrassement dans les échangeurs.
Description, prévention, remèdes), Edition GRET. 1991
[8]. Piere Wuithier (Raffinage et génie chimie) tome II. Eddition technip -1972-