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Énoncé a. Calculer Y0 , Y1 , Y2
Pour tout k ∈ N, on désigne par Rk [X] l'espace vectoriel formé par les polynômes de b. Montrer que le polynôme S = X 4 + 4X 3 − 2X 2 − 2X − 1 est dans Imf .
degré inférieur ou égal à k. Soit m et n deux entiers naturels tels que c. Déterminer une primitive de
m X 4 + 4X 3 − 2X 2 − 2X − 1
m > 2, 0<n<
2 (X 3 − X + 1)2
Soit A un polynôme unitaire de degré n et I un intervalle de R qui ne contient pas de racine
de A. On notera sans chercher à décomposer en éléments simples.
d. Donner une condition nécessaire et susante que doivent vérier les réels
J = J0, mK, A = X n + an−1 X n−1 + · · · + a1 X + a0 a, b, c, d, e pour que le polynôme aX 4 + bX 3 + cX 2 + dX + e soit élément de
Imf .
Soit f l'application de Rm [X] dans R[X] dénie par
f (P ) = AP 0 − P A0
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 1 Rémy Nicolai Aales92
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
MPSI B 1er septembre 2019
Corrigé c. Un polynôme divisible par A2 est de la forme A2 Q. Il est dans l'image de f car
on peut écrire
1. a. Le polynôme xé A dénissant f est de degré n le plus grand degré possible pour A2 Q = f (AQ1 )
f (P ) est s + n − 1. Soit s le degré de P . Le coecient de X s+n−1 est
où Q1 est un polynôme primitif de Q (c'est à dire tel que Q01 = Q).
(s − p)(Coe. dom. de A)(Coe. dom. de P ). Supposons P = A2 Q + R avec R dans l'image. Alors, par linéarité,
On en déduit A2 Q ∈ Im f ⇒ P ∈ Im f.
= s + p − 1 si deg(P ) 6= deg(A)
(
deg(f (P ))
≤ s + p − 1 si deg(P ) = deg(A) Réciproquement, supposons P = f (P1 ) dans l'image. Écrivons la division eucli-
dienne P = A2 Q + R de P par A2 . Comme A2 Q = f (Q1 ), R = f (P1 − Q1 ) est
Le degré maximal de f (P ) pour P ∈ Rm [X] est donc p = n+m−1 car n < m2 < m. aussi dans l'image.
b. La linéarité est évidente. Elle résulte de la linéarité de la multiplication par un Comme R est le reste d'une division par A2 , la valeur maximale de son degré est
polynôme xé et de la dérivation. deg(A2 ) − 1 = 2n − 1.
c. Par un calcul immédiat : f (QA) = A2 Q0 . 4. a. Les primitives de
d. Il est clair que f (P ) = 0 si et seulement si la fonction rationnelle PA est constante. AP 0 − A0 P
0
f (P ) P
= =
On remarque que la fonction est dénie dans I car le polynôme A est sans racine A2 A2 A
dans cet intervalle. Si P est dans le noyau de f , il existe donc un réel λ tel que sont les fractions rationnelles
Pe = λA e. Attention, la relation précédente est relative à des fonctions. On en
déduit l'égalité polynomiale en remarquant que P − λA admet une innité de P
+ C avec C ∈ R.
racines. Finalement : A
ker f = Vect(A)
b. Pour i ∈ J \ {n}, Yi = f (X i ) donc une primitive de Yi
est A .
Xi
Le théorème du rang entraîne alors, rg(f ) = dim Rm [X] − 1 = m. Pour i = n,
A2
3. a. On a déjà montré (question 1a) que le degré de Yi est n + i − 1. 5. Dans cette question m > 6 et A = X − X + 1.
3
b. Soit S = f (P ) un polynôme non nul dans l'image de f . Montrons que le plus a. On trouve, après un calcul direct :
petit degré possible pour S est n − 1 (= deg(A) − 1). Y0 = −3X 2 + 1, Y1 = −2X 3 + 1, Y2 = −X 4 − X 2 + 2X.
Ce degré est atteint pour S = f (1) = −A0 .
Si deg(P ) 6= n, alors deg(f (P )) = n + deg(P ) − 1 ≥ n − 1. b. On peut exprimer S = X 4 + 4X 3 − 2X 2 − 2X − 1 comme combinaison des Yi en
Si deg(P ) = n, notons λ son coecient dominant. Il existe alors un polynôme R utilisant systématiquement le terme de plus haut degré. On obtient
tel que P = λA + R avec deg(R) < n. Comme A est dans le noyau : f (P ) = f (R)
avec deg(f (R)) = deg(R) + n − 1 ≥ n − 1. S = −Y2 − 2Y1 + Y0 ∈ Im(f ).
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 2 Rémy Nicolai Aales92
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admet des solutions. On obtient très facilement que la condition cherchée est
−2a = d
b
− + − c = e
a
2 3 3
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