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I-INTRODUCTION :
La réparation locale des éléments en béton armé de la construction fait appel aux méthodes
suivantes :
1. Gainage :
1.1. Description :
Cette technique consiste à reconstituer ou à accroître la section d'un élément en service
(surtout celle d'un élément travaillant en compression) en le gainant de béton ou de tube
métallique. Il n’est pas nécessaire que l’élément d’origine soit lui-même en béton, il est
possible de gainer de béton des sections en acier ou en maçonnerie.
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Cadres
Planc
ajoutées
her
Poutr
e Poteau existant
Gaine
A-A
A Armatures
longitudinales
A ajoutées
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2. injection :
C’est une opération qui consiste à faire pénétrer dans des fissures un produit susceptible de
créer une liaison mécanique et/ou une étanchéité entre les parties disjointes.
2.1. Cas d’emploi :
Les éléments en béton armé, isolés ou en réseau, endommagés dont les fissures sont stables
et qui ont une largeur comprise entre 0.2mm et 2mm peuvent être réparés par la technique
d’injection de résine. Il est bien entendu que le béton des zones fissurées n’est ni disloqué ni
écrasé.
Les éléments dont les fissures dépassent 2mm de large peuvent être réparés par injection de
mortier époxydique.
Les travaux d’injection se font en deux étapes :
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3. béton projeté :
3.1. Définition :
La technique du béton projeté est assez ancienne. Les premières applications remontent en
effet à 1907, aux Etats-Unis.
Les bétons transportés dans une conduite desservant les différentes parties d’un ouvrage à
réparer, sont appelés bétons projetés lorsque, grâce à l’utilisation d’air comprimé, ils
peuvent être mis en place par projection.
Actuellement, deux méthodes de projection sont appliquées concurremment :
- la projection par voie sèche, selon un principe qui n'a pas varié depuis les premières
applications,
- la projection par voie mouillée, méthode apparue vers le milieu du XXème siècle.
projection par voie sèche :
Dans la projection par voie sèche, la machine propulse, sur des distances parfois très
importantes (jusqu’à 500 m horizontalement ou 100 m verticalement), le mélange de ciment,
granulats et éventuellement adjuvants en poudre, par la conduite d’amenée, jusqu’à la lance
de projection.
L’eau nécessaire, ainsi que des adjuvants liquides éventuels, sont introduits :
- soit, dans la méthode traditionnelle, directement à la lance au moment de la projection.
Fig.3.15
- soit, dans la variante du prémouillage, un peu avant la lance, à une distance pouvant varier
de deux à quelques dizaines de centimètres de celle-ci.
projection par voie mouillée :
Dans la projection par voie mouillée, la machine propulse le mélange ciment, granulats,
eau sans accélérateur de prise préalablement gâché selon les procédés traditionnels.
Deux techniques peuvent être utilisées :
- la voie mouillée à flux dilué : l'air comprimé introduit dans la machine propulse par sa
détente le mélange dans la conduite tout en l'aérant. Le mélange se trouve ainsi en suspension
dans le flux d’air. Une addition complémentaire d'air comprimé à la lance est généralement
nécessaire
-la voie mouillée à flux dense : la propulsion du mélange est assurée par une pompe à béton.
La conduite ne reçoit pas d’air. L’air comprimé n’est introduit qu’à l’entrée de la lance, de
même, éventuellement, grâce à des dispositifs spéciaux, que les adjuvants accélérateurs de
prise.
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Lorsque les dégradations sont importantes ou dans le cas d’un renforcement, les travaux de
préparation se font comme indiqué précédemment mais on doit particulièrement soigner le
renforcement en armatures, notamment le bon ancrage du treillis soudé. La figure 3.18
montre le principe des dispositions que l’on peut adopter pour le renforcement d’un poteau.
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Le procédé est basé sur le principe d’un placage de matériau résistant aux efforts de
traction et judicieusement collé sur les zones tendues de la pièce à renforcer pour en
augmenter les performances de fonctionnement. Le procédé TFC a essentiellement un rôle de
renforcement structurel aux efforts engendrés par les effets de flexion comme d’efforts
tranchants.
Le TFC est un composite à base de fibres de carbone matricées dans un liant synthétique
appliqué à froid dans le but d’être intégré par adhérence au support pour former le
complément d’armature de renforcement désiré. Le composite ainsi obtenu rivalise par ses
caractéristiques mécaniques avec les meilleurs aciers sans avoir les inconvénients des effets
de la corrosion.
Les avantages de fabriquer le composite directement sur le support sont de pouvoir mouler
la forme exacte de la pièce à renforcer, de ne pas manier de plaques lourdes ou
encombrantes, de ne pas avoir d’autre interface de collage avec le support que la matrice
même du composite, et donc de ne pas générer de concentration de cisaillement pouvant
provoquer des amorces de décollement dans les zones de faible épaisseur de résine.
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peu sensible à l’humidité et peut être appliqué sur un support légèrement humide mais non
ruisselant.
Composite TFC :
On appelle composite TFC, l’ensemble du tissu matricé dans la résine de synthèse.
Le composite obtenu par fabrication in situ est constitué d’environ 40 de tissu et 60 de
résine. Ces proportions peuvent varier à l’exécution dans une fourchette de plus ou moins 7
selon les conditions d’application sur le chantier (température ambiante, surface spécifique
du support etc.)
Pose de TFC – cas général :
a) Conditions climatiques :
La pose du TFC doit être réalisée sur un support dont la température est supérieure à 5°C,
et à température ambiante comprise entre 5°C et 45°C. Si le support est chauffé, on devra
assurer le maintien d e la température pendant la durée de polymérisation du composite.
Le taux d’hydrométrie n’est pas un facteur rédhibitoire. On s’assure qu’il n’y a pas de
ruissellement d’eau sur le support.
b) Conditions de réception du support :
On doit s’assurer de la résistance mécanique du support.
Le support doit être préparé selon les règles de l’art.
c) Conditions de réalisation :
Le tissu doit toujours être appliqué sur une couche de résine humide. La pose du tissu sur la
couche humide se fait en partant d’une extrémité vers l’autre par placage du revers de main
sur la résine de collage à l’avancement. Pendant cette opération de pose, on vérifie à
l’avancement le parallélisme d’un des bords extérieurs du lé par rapport à une trajectoire
tracée sur le support, ou par rapport au lé précédant dans le cas de bandes juxtaposées.
Le lé de tissu doit être posé sans pli, et sans étirement excessif sur un support préalablement
re profilé. Après la pose le tissu doit être fermement plaqué sur le support par un marouflage
permettant l’imprégnation de la colle dans la fibre et l’élimination des bulles d’air
éventuelles. Le marouflage est réalisé au moyen d’un rouleau en élastomère souple ou d’un
rouleau de peintre à poils ras muni de son tube de protection en polyéthylène.
Après l’opération de marouflage le tissu doit avoir un léger poisseux au toucher bien que la
présence de résine ne soit pas perceptible en tous points.
Une deuxième couche de résine (dite couche de fermeture) est destinée à donner l’apport de
matière époxydique permettant d’achever l’imprégnation du tissu. Cette deuxième couche est
appliquée immédiatement après la pose du tissu : en aucun cas cette couche ne peut être
appliquée après polymérisation de la première couche.
L’application de la couche de fermeture est faite au moyen d’un couteau à enduire passé
dans le sens des fibres sans excès de pression. La quantité de mise en œuvre sur cette couche
est de 700gr/m2 ± 50gr.
La pose de cette couche de résine n’est jamais strictement uniforme, on peut après
durcissement constater en surface de TFC des zones plus ou moins brillantes dues à des
surépaisseurs de colle, ces défauts d’aspect n’altèrent pas la résistance du renforcement.
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5. précontrainte extérieure :
La technique de précontrainte extérieure permet la mise en œuvre et la conservation
d’efforts de précontrainte appliqués à des ouvrages existants précontraints ou non dons le but
de leur redonner leur état de service (réparation) ou de leur donner un nouvel état de service.
Cette technique s’applique :
-aux ouvrages en béton précontraint ou en béton armé présentant des insuffisances en flexion
longitudinale ou à l’effort tranchant.
-aux voiles et âmes de poutre présentant des insuffisances à l’effort tranchant et la torsion.
-aux pièces tendues en béton armé dont les aciers sont insuffisants ou défaillants.
Avantages:
-Applicable même pendant le fonctionnement
-Aucune corrosion.
-Transmission de la force concentrée au bout des barres.
-Bande et ancrage n’occupant que peu de place.
-Facilité d’adaptation.
- Excellente tenue à la fatigue.
-Maniement simple, même en conditions défavorables.
-Grand allongement des bandes.
-Perte minime de tension.
-Petits rayons de déviation.
-Utilisable également de façon combinée.
Ancrages et accessoires :
Les ancrages pour fils, torons et barres doivent être choisis parmi les modèles agrées.
Les ancrages ainsi que les accessoires doivent être conçus pour résister à l’environnement.
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3.2. Utilisation :
Renforcement des bâtiments à portiques en béton armé ou en charpente métallique,
difficilement renforçables autrement.
Pour les bâtiments à murs porteurs en maçonnerie, il faut envisager soit leur remplacement,
soit leur doublage par un mur en béton armé.
3.3. Recommandations :
Pour faciliter la mise en œuvre (par exemple le passage d’armatures à travers les
planchers), disposer les voiles de sorte qu’ils passent devant les portiques existants.
Vérifier les planchers pour s’assurer du transfert des efforts aux voiles. Si nécessaire,
exécuter une nouvelle dalle sur la dalle existante.
Dans les cas où les voiles sont disposés à l’extérieur, recourir des tirants
précontraints pour améliorer le transfert des efforts d’origine sismique.
Pour une meilleure prise en compte de la charge verticale dans la stabilité des murs,
incorporer aux voiles les poteaux existants. Fig. 3.27
Dans le cas des murs porteurs en maçonnerie, le renforcement par voiles en béton
projeté apporte une solution économique et rapide.
Prévoir des barres de liaisons entre le mur en maçonnerie et le doublage en béton
armé.
Envisager éventuellement des fondations au droit des voiles nouvellement introduits.
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IV-CONCLUSION :
Malgré la diversité des méthodes de réparation et de renforcement, leur utilisation reste
parfois limité :
Elles ne sont, parfois, pas adaptées aux ouvrages considérés,
Elles nécessitent une grande maîtrise technologique pour leur réalisation,
Elles nécessitent, parfois, un matériel non disponible chez nos entreprises de
réalisation.
Donc, le choix d'une méthode dépend de la situation concrète et des objectifs définis pour la
réparation. Aussi, il reste encore de nombreux points à éclaircir, par des études théoriques et
expérimentales, afin de pourvoir définir la technique judicieuse et le matériau adéquat pour
une réfection donnée.
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