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~ 1 (~r, t) = E1 cos ~k1 · ~r − ω1 t + ϕ1 ~u1
E (10.1)
~ 2 (~r, t) = E2 cos ~k2 · ~r − ω2 t + ϕ2 ~u2
E (10.2)
~ ω1 + ω2 ϕ1 + ϕ2 ω1 − ω2 ϕ1 − ϕ 2
E (~r, t) = 2E0 cos (z − ct) + cos (z − ct) + ~ux
2c 2 2c 2
(10.4)
95
96 10. Addition d’ondes electromagnetiques
Cette onde est une fonction de (z − ct) c’est donc une onde plane progressive. Son champ
magnétique est alors :
B~ = 1 ~uz × E. ~ (10.5)
c
Le vecteur de Poynting est donc :
2
~ = ε0 c E
Π ~ ~uz (10.6)
π
Les deux ondes sont en quadrature ϕ1 = ϕ2 + 2 + nπ :
ε0 cE02
hΠi = 2 . (10.12)
2
La puissance est bien égale à la somme des puissances des deux ondes. Cela est général,
quand deux ondes de même pulsation sont en quadrature de phase, leurs puissances
s’ajoutent (en valeur moyenne), même si leurs amplitudes diffèrent.
Si ω1 6= ω2 on a un phénomène de battement.
Le champ électrique apparait comme une onde de pulsation ω1 +ω 2
2
qui est modulée à
|ω1 −ω2 |
la pulsation 2 . Pour alleger les formules, nous suppeserons que l’origine des temps
est choisie à un instant où les deux ondes sont en phase soit (et nous supposerons de
surcroit que cette phase est nulle)
~ ω1 + ω2 ω1 − ω2
E (~r, t) = 2E0 cos (z − ct) cos (z − ct) ~ux (10.13)
2c 2c
On peut interpréter ces battements en considérant que la phase d’une onde dérive par
rapport à celle de l’autre onde en écrivant :
hω i hω i2
~ 2 1 2
Π = ε0 c E = ε0 cE02 cos (z − ct) + cos (z − ct) (10.16)
c c
2 2 ω1
h i
2 ω2
h i ω1 + ω2 ω1 − ω2
= ε0 cE0 cos (z − ct) + cos (z − ct) + cos (z − ct) + (z − ct)
c c 2c 2c
(10.17)
Lorsque l’on superpose deux ondes de pulsations différentes, leurs puissances moyennes
s’ajoutent.
On peut être plus précis et discuter de ce qui se passe en fonction de la durée pendant
laquelle on cherche à mesurer la puissance de l’onde. En effet, si les deux ondes ont
presque la même pulsation ω0 , l’un des termes obtenus dans le vecteur de Poynting
oscille avec un période |ω22π
−ω1 | . Par conséquent, si l’on réalise une mesure sur un temps
beaucoup plus court que cette période (mais toujours beaucoup plus long que la période
de l’onde), le terme d’interférence ne se moyenne pas à zéro.
10.3. Polarisation
On suppose maintenant les pulsations des deux ondes identiques, de même que leur
direction et sens de propagation.
Energie
Nous avons une onde plane progressive, le vecteur de Poynting est donc
2
~ ~
Π = ε 0 c E1 + E2 (10.33)
~ 2 ~ 2
= ε0 c E 1 + E 1 + 2 ~
E 1 · ~
E 2 (10.34)
Puisque les deux polarisations sont orthogonales, le terme croisé est nul. Il n’y a pas
d’interférence et l’intensité du faisceau est la somme des intensités des deux faisceaux
incidents. Ce résultat ne dépent pas de la phase relative des deux faisceaux.
Notation complexe
La circulaire gauche est
~ g (t) = E0 [cos (kz − ωt) ~ux − sin (kz − ωt) ~uy ]
E (10.40)
h i
= E0 < ei(kz−ωt) ~ux + iei(kz−ωt) ~uy . (10.41)
Par conséquent :
10.3.3. Polariseurs
Polariseur parfait
Un polariseur parfait projette le champ électrique de l’onde sur une direction particu-
lière ~n appelée ”axe du polariseur”. L’onde en sortie est
~ 0 (t) = E
E ~ 0 (t) · ~n ~n (10.44)
Dans le cas ou la polarisation incidente est linéaire et fait un angle θ avec l’axe du
polariseur, l’amplitude du champ électrique est multipliée par le facteur cos θ et donc
l’intensité est multiplié par le caré de ce cosinus. C’est la loi de Malus.
I1 = I cos2 θ (10.45)
La partie non transmise de la lumière est absorbée par le polariseur. Si l’axe du polariseur
est orthogonal avec la polarisation incidente, aucune lumière n’est transmise.
Séparateur de polarisation
Un séparateur de polarisation est un dispositif optique qui sépare la lumière incidente
en deux composantes de polarisation orthogonales. Si l’on envoie une polarisation linéaire
sur un tel dispositif, on peut appliquer la loi de Malus à chacune des sorties, les intensités
de ces deux sorties sont alors :
I1 = I0 cos2 θ (10.46)
I2 = I0 sin2 θ (10.47)
la somme des deux intensités est bien l’intensité initiale, autrement dit le séparateur de
polarisation répartit la lumière entre les deux sorties.
Polariseurs imparfaits
La reflexion de la lumière sur un dioptre ou la diffusion par des molécules polarise en
partie la lumière.
10.4. Interférences
10.4.1. Superposition de deux ondes
Nous sommes maintenant parés pour étudier la supperposition de deux ondes planes
~ 1 (~r, t) = E1 cos ~k1 · ~r − ω1 t + ϕ1 ~u1
E (10.48)
~ 2 (~r, t) = E2 cos ~k2 · ~r − ω2 t + ϕ2 ~u2
E (10.49)
Les surfaces d’intensité maximale (appelées franges brillantes) sont les surfaces pour
lesquelles l’argument du cosinus est égal à mπ où m est entier c’est à dire
λ ϕ2 − ϕ1
y= m+
2 sin θ 2π
→
− →
−
Ce sont des plans parallèles à xOz, c’est à dire au plan bissecteur des vecteurs k 1 et k 2 .
Ces plans sont équidistants : la distance i entre ces plans correspond à un accroissement
de m égal à 1, soit
λ
i=
2 sin θ
Lorsqu’on introduit un écran parallèle à xOy par exemple, on observe donc une alter-
nance de franges linéaires brillantes et de franges linéaires sombres. La distance i entre
franges brillantes (ou sombres) est appelée ”interfrange”. i peut être beaucoup plus grand
que λ, et donc facilement observable à l’oeil, si θ est petit. Par exemple : ∆y ≈ 1mm si
θ ≈ 10−3 rd et λ = 1µm.
De telles interférences sont utilisées pour impressionner des surfaces sensibles afin de
fabriquer des réseaux. Ce type d’interférence est aussi utilisé dans les techniques de vélo-
cimétries. Une particule en mouvement dans une zone ou interfèrent deux ondes planes
passe successivement dans des maxima et minima d’intensité lumineuse. Une mesure
de la fréquence du clignottement de la lumière qu’elle diffuse permet de déterminer sa
vitesse.
2 i(kr1 −ωt)
~ 1 = − ω p1 sin α1 e
E ~uα1 (10.69)
4πε0 c2 r1
2 i(kr2 −ωt)
~ 2 = − ω p2 sin α2 e
E ~uα2 (10.70)
4πε0 c2 r2
avec
ri = |~r − ~ai | (10.71)
Lorsque l’on se trouve loin des sources, on peut trouver une approximation de ri :
r r
2 2
a 2 a2
r1 = x + y + z + = x2 + y 2 + z 2 + az + (10.72)
2 4
r
az a2 az
=r 1+ 2 + 2 'r+ + .. (10.73)
r 4r 2r
Dans l’espace, les interférences sont constructives quand les deux ondes arrivent en
phase, c’est à dire lorsque la différence des distances r1 et r2 qui séparent le point
|r1 − r2 | = pλ
Pour un point situé sur la droite reliant les deux sources (abscisse z, et se trouvant
entre les sources la différence des distance qui le sépare de chacune des sources est :
a a
|r1 − r2 | = z + − z − = 2z
2 2
les nappes d’intensité maximale coupent donc le segment reliant les deux sources aux
points d’ordonnée
mλ (φ1 − φ2 )
z= +λ .
2 4π
A grande distance, on peut chercher à déterminer les zones pour lesquelles le champ
électrique (ou le vecteur de Poynting) est supérieur à une valeur donnée. Ces zones sont
homothétique du diagramme de rayonnement.
Plan perpendiculaire à l’axe Ox. L’écran est le plan perpendiculaire à l’axe Ox situé
à une distance D de l’origine. Nous considérons les points proches de l’axe 0x (y ,z << r
). r ≈ D, distance au plan d’observation. que fait la droite qui joint l’origine au point
d’observation avec le plan équatorial ( plan xOy ) est π2 − θ = Dz
. Les franges brillantes
sont alors données par
λD ϕ 2 − ϕ1
z= m+
a 2π
Elles sont, comme dans le cas des ondes planes, situées dans des plans parallèles au
plan médiateur de O1 O2 . L’interfrange i est la séparation entre deux plans d’intensité
maximale m et m + 1, soit i = λDa .
q
x2 +y 2
Plan perpendicualire à l’axe Oz x,y << z = D. Dans ce cas, r = z 1+ z2
, donc
1 1 x2 +y 2
r ≈ z − 2z 3
. D’où
x2 + y 2
r1 − r2 ≈ a 1 −
2z 2
x2 + y 2
λ ϕ2 − ϕ1
2
=1− m+
2z a 2π
Dans un plan parallèle à xOz situé à une distance y = D de O,p les franges brillantes sont
des cercles dont le centre est sur l’axe O1 O2 et de rayon R = x2 + y 2 donné par
s
λ ϕ2 − ϕ1
R=D 2 1− m+
a 2π