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BOUMERDES 2014
On remercie en premier lieu, le grand dieu pour le
courage, la patience et la santé qui nous a donné pour
suivre nos études.
Nous tenons à exprimer nos profonds remerciements à
tous nos enseignants de la faculté des hydrocarbures et de
la chimie, département du transport et équipements des
hydrocarbures et en particulier notre professeur encadreur
M. BENBRIK pour ces conseilles qui nous ont été
judicieux.
Toute notre gratitude à tous le personnels de service
maintenance du MPP2 et en particulier à :
M .ELGUED LAID, M.LEBIOD, M.RAMI,
M.MEZGHICHE; sans oublier M. HARBI Louanes.
Un grand merci pour le personnels du centre de
formation de HRM en particulier M.Nabile ainsi à toute
personne qui nous a aider de prés ou de loin pendant
l’élaboration de notre travail.
Sommaire
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................ 1
4.3.10) La quantité de chaleur échangée avec 9,6 %en moins (Q1) ................................... 47
Références bibliographiques
Annexes
Introduction
Introduction
L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les sciences et les
progrès techniques ont permis à l’homme de découvrir de nouvelles ressources énergétiques,
comme le gaz de schiste sans oublier le pétrole et le gaz naturel qui sont les plus capables de
répondre à l’accroissement des besoins en énergie, qui joue un rôle très important dans le
développement économique des pays du monde.
La place et le rôle qui joue le secteur des hydrocarbures (pétrole et gaz) dans notre pays est
très important car il a constitué et constitue encore aujourd’hui l’axe de l’économie de la nation
par les revenues générés. Il reste aussi l’unique source d’approvisionnement du marché intérieur.
Face au pétrole, le gaz est son second concurrent sur le marché des combustibles, car il
joue un rôle énergétique croissant, l’importance de ses réserves et les avantages qu’il présente
sur le plan de l’environnement favorisent son utilisation.
Cet équipement omniprésent dans toutes les unités pétrochimiques, raffineries et autres
installations industrielles sert à refroidir le gaz brut pour récupérer les hydrocarbures liquides et
chauffé le gaz de vent à une température convenable pour son stockage et son transport. Il
permet en effet de réduire la consommation d’énergie thermique nécessaire pour le traitement, et
ainsi diminuer le prix de revient des produits finis.
Dans le cadre de notre mise en situation professionnelle, en a effectué un stage à la
division de production de Hassi R’Mel où se fait le traitement du gaz naturel.
Ce travail qui s’inscrit dans le cadre de notre mémoire de fin d’études a pour thème «
l’étude thermique de l’échangeur de chaleur à faisceau et calandre E102A/B ».
L’objectif de ce travail est d’étudier l’échangeur et vérifier sa surface d’échange ainsi que
ses performances afin de prodiguer les meilleures recommandations possibles visant
l’amélioration de l’exploitation et la durée de vie de cet échangeur.
1
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
2
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
Etape actuelle :
Après un quart de siècle d’exploitation du gisement de Hassi R’mel, la politique actuelle
consiste au maintien du niveau de production par la mise en place des stratégies suivantes :
- Introduction de la récupération secondaire au moyen de la ré-compression.
- Mise en place du projet Boosting pour le maintien de la pression et l’exploitation des
unités en place sans changement du process.
Le champ de Hassi R’mel se compose de trois zones d’exploitation (nord, centre et sud) entre
les quelles ont été intercalées deux zones de réinjection (voir figure 2).
3
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
Le rôle essentiel de l’unité de traitement est de séparer la partie liquide (condensât, GPL,
eau) de la partie gazeuse (gaz humide) en première étape et de les traiter séparément en
deuxième étape, en vue de produire du condensât, du GPL et du gaz sec conforme à certaines
spécifications.
Ces spécifications doivent être respectées dans le but de faciliter le transport, le stockage
d’une part et la commercialisation de ces produits d’autre part.
1.1.3.2) Les stations de compression
Les stations de compression ont pour but de réinjecter le gaz sec dans le gisement afin de :
4
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
Assistants Secrétariat
5
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
Direction Maintenance
Service Secrétariat
Ordonnancement
Service MN/Commutations
Service MN/Radio
Service MN/Instrumentation
Service MN/Automatisme
6
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
E102
74 b
GAZ DE VENTE
106 b 43°C
-6°C K101
120b
58°C E101
E103
100 b
118 b 40°c
D101 D102 -13°c
TRAINS
A B C 65 b
D102 D103
D101 -35°c
GAZ DE
D001 RECOMPRESSION
D105 33 b
42°c D104 34 b
-40°c
E106
GAZ BRUT E 104 E10
8
D107 48°C
14b
P103 D108
68°c
P105
E107 27b GPL
D106
-16.8°c C102
35°C
P102
H102
C101 185°c
H101 …...
146.8°c P104
P101
CONDENSAT
7
Figure 4 : Procédé HUDSON
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
8
Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
N2 5.569
CO2 0.200
CH4 81.07
C2H 6 7.618
C3H 8 2.410
IC4H10 0.460
NC4 H10 0.810
IC5 H12 0.220
NC5 H12 0.290
C6 H14 0.390
C7 H16 0.160
C8 H18 0.130
C9 H20 0.110
C10 H22 0.100
C11 H24 0.080
C12 H26 0.360
TOTAL 100.00
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Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
La stabilisation :
Elle permet d’éliminer tous les gaz légers tels que l’éthane et le méthane entrainés par les
hydrocarbures liquides lors des différentes séparations dans les ballons.
Le fractionnement :
Il consiste à séparer les hydrocarbures liquides stabilisés en condensat et GPL.
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Chapitre 1 : Présentation de lieu de stage
Il est a noté que chaque deux échangeurs sont reliés par un coude, et le gaz brut passe par
le coté tube.
Le gaz qui refroidi le premier cité ci-dessus est celui venant de D103 qui se sépare en trois
écoulements pour rentrer dans le E102 A/F coté calandre.
Le gaz qui passe par le E103 A/B provient de D105 et passe également par le coté
calandre.
b. GPL expédié:
Concentration en C- 2 = 1.72 molaire max.
Concentration en C+5 =0.2 molaire max.
c. Condensat:
Tension de vapeur Reid (TVR) : 0.70 kg/cm2 (max).
Densité: d = 0.78
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
2.1) Introduction
Les processus les plus couramment rencontrés dans l’industrie pétrochimique font
intervenir l’échange de chaleur entre deux fluides. Le système utilisé dans cette
situation est un échangeur de chaleur :
Nous nous intéresserons aux échangeurs à fluides séparés, précisément aux échangeurs
multitubulaires du fait de leur emploi quasi fréquent.
Ce type d'échangeurs est le plus répandu dans les unités de transformations des industries
chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l'intérieur d'une calandre dans
laquelle circule le deuxième fluide. Cette conception se retrouve également dans les
condenseurs, les rebouilleurs et les fours multitubulaires.
Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet d'une
normalisation par la T.E.M.A. (Tubular Exchangers Manufacturer's Association) que l'A.S.M.E.
(American Society of Mechanical Engineers) ou l'A.P.I. (American petroleum institute).
Le faisceau à l’intérieur duquel circule le premier fluide est monté sur deux plaques
tubulaires en communication avec des boîtes de distribution qui assurent la circulation du fluide
à l'intérieur du faisceau en plusieurs passes. Le faisceau muni de chicanes logé dans une calandre
possédant des tubulures d'entrée et de sortie pour le deuxième fluide circulant à l'extérieur des
tubes du faisceau selon un chemin imposé par les chicanes.
Dans les ouvrages généraux consacrés au transfert de chaleur, on trouvera les schémas des
principaux types d'échangeurs à faisceau et calandre.
La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les boîtes de
distribution et le couvercle sont soudées. Les tubes du faisceau répondent à des spécifications
très sévères. Le choix du matériau dépend de l’utilisation:
acier au carbone pour usage courant.
laiton amirauté pour les appareils travaillant avec l'eau de mer.
aciers alliés pour les produits corrosifs et les températures élevées.
aluminium et cuivre pour les très basses températures.
Les tubes sont fixés dans les plaques par mandrinage et la perforation des trous dans les
plaques est réalisée selon une disposition normalisée, soit au pas triangle, soit au pas carré.
Le pas triangle permet de placer environ 10 % de plus de tubes que le pas carré sur une
plaque tubulaire de diamètre donné, mais, en contre partie, la disposition des tubes rend difficile
le nettoyage des tubes par insertion de grattoirs.
12
Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
Les chicanes qui permettent d'allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre sont
souvent constituées par un disque de diamètre légèrement inférieur à celui de la calandre
comportant une section libre représentant 20 à 45 % de la section.
Les boîtes de distribution et de retour sont cloisonnées. Ce cloisonnement permet au fluide de
traverser successivement plusieurs sections du faisceau, ce qui a pour objet d'accroître la vitesse
du fluide et d'augmenter le coefficient de transfert à l'intérieur des tubes. Cette disposition
correspond toujours à un nombre pair de passages (ou passes) dans le faisceau.
L’équipement qu’on étudie est un échangeur de chaleur à contact indirect gaz/gaz de type
faisceaux et calandre à plaques tubulaires fixes .les tubes sont montés sur les plaques tubulaires
fixes qui sont soudées entre la calandre et les boites de distribution, l’échangeur repose sur deux
supports, les tubes peuvent être disposés sur la plaque tubulaire en pas carré ou triangulaire
comme le cas de notre échangeur (le pas est triangulaire).
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
Cet échangeur est de type BEM ce qui signifie selon les normes TEMA
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
Matériau SA 536-CL-1
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
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Chapitre 2 : Technologie de l’échangeur de chaleur E102
Conclusion
Les échangeurs de chaleur sont des équipements très importants dans le processus de
traitement de gaz naturel.
Ils sont fabriqués sur commande en tenant compte des températures et pression tel qu’ils
les prennent supérieur à celle du processus. Les rudes conditions des zones sahariennes et les
contraintes qu’ils subissent pendant leurs services engendrent des défaillances et des
endommagements sur ses équipements.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
3.1) Introduction
Il est admis de nos jours par tout le monde que le problème de production dans les
entreprises est en relation directe avec la maintenance.
La préoccupation principale de toute l’entreprise consiste à réduire les coûts de production
en minimisant les périodes d’immobilisation des installations.
L’existence d’un service maintenance se justifie par la nécessité d’assurer la disponibilité
permanente des équipements, pour que le service puisse accomplir sa tâche en obtenant le
rendement optimal. Son coût constitue une partie de plus en plus grand de coût total de
fabrication à tel point que le service de maintenance est devenu un organe capital dans les
entreprises.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
En dimensionnant l’appareil, il faut spécifier une surface d’échange suffisante pour réaliser
l’échange donné en utilisant :
Une certaine valeur de résistance d’encrassement Rs.
Une certaine vitesse de circulation du fluide élevée (supérieur à 1 m/s).
A l’intérieur des tubes :
Des surfaces raclées.
La température de paroi des produits thermosensibles.
Limitation de degré de sous refroidissement des fluides cristallisants.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Tableau 3.1 : Les causes, effets et remèdes de la dégradation des échangeurs de chaleur
Causes Effets Remèdes et mesure à prendre
Encrassement ; dépôts de tartre Variation des Nettoyage au jet cleaner et l’eau,
d’hydrocarbures, biologique ; bouchage paramètres du soufflage à l’air
des tubes et des conduites processus :
température pression,
vitesse, débits, des
fluides…
Fuite importantes au niveau du Variations des Retubage, établissement d’un
dudgeonnage des tubes n > 10% paramètres… procédé d’exécution de soudure
Fuites au niveau des tubes n 10 % Variations des Bouchage des tubes percés.
paramètres…
Sévère corrosion de la plaque tubulaire Variations des Soudage à l’arc.
avec des profondeurs allant jusqu’à paramètres… Métallisation des plaques
3mm aux pourtours des soudures des tubulaires.
tubes.
Modification de la qualité de
Corrosion galvanique et fissuration par Variations des métal ou isolement du milieu
corrosion sous tension des boites de paramètres… corrosif par métallisation et
distributions injection d’inhibiteur,
Effets thermiques de Métallisation pour protéger la
Propagation de corrosion soudure (contrainte soudure et d’espérer une tenue
de soudage) de vie plus durable.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Nettoyage en marche :
Ce procédé est utilisé sur le côté à nettoyer s'il peut être bipassé. Les températures de
fonctionnement doivent correspondre à celles du nettoyage (solutions chimiques); sinon il faut
isoler l'autre fluide.
On utilise comme agent de nettoyage des solutions à base d'acides chlorhydrique ou sulfurique
que l'on fait circuler dans l'appareil. De nombreux produits existent sur le marché et leur
utilisation nécessite une connaissance exacte des matériaux constituant l'appareil et de la nature
des dépôts.
La durée de l'opération sera fonction de la qualité et de l'épaisseur des dépôts; des analyses
fréquentes seront effectuées sur le produit de circulation : suivi du pH.
En fin de nettoyage, on fera circuler un produit neutralisant à base de soude ou de carbonate de
soude.
La mise en œuvre de produits chimique dangereux nécessitera le balisage de l'aire et le port par
le personnel du matériel individuel de protection.
A / Nettoyage mécanique
Le nettoyage mécanique pendant les phases d’arrêts peut être effectué sur l’échangeur en
place lorsque l’espace disponible le permet ou sur une aire de nettoyage (échangeur démonté),
plusieurs techniques peuvent être mise en œuvre :
-Nettoyage à l’eau sous pression
Elle est efficace pour enlever les dépôts à l’intérieur ou à l’extérieur des tubes
d’échangeur ou pour d’autres types de géométrie, de façon occasionnelle, du sable peut être
injecté avec l’eau pour arracher les dépôts durs mais dans ce cas, il ya risque d’érosion de la
surface et surtout de destruction du film protecteur anticorrosion.
- Nettoyage à l’aide d’outils
Cette technique est utilisée pour enlever les dépôts mêmes très durs à l’intérieur des tubes
rectilignes de chaudières, de condenseurs, ou de tous autres échangeurs de chaleur. Ces outils
peuvent être :
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
B /Nettoyage chimique
Il présente de nombreux avantages [5 6 ] :
- Opération rapide et efficace,
- Les surfaces d’échange ne subissent pas de dégâts mécaniques importants,
- Les solutions chimiques pénètrent jusqu’aux zones, inaccessibles de l’échangeur et le
traitement de toute la surface d’échange est réalisé,
- Il nécessite moins de main d’œuvre et peut se réaliser sans démontage de l’appareil.
C /Autres méthodes
D’autres techniques de nettoyage sont également utilisées, notamment dans les échangeurs
véhiculant des gaz en crassant, il s’agit des techniques :
-De dissolution du dépôt à l’aide d’un solvant,
-De création d’un choc thermique au niveau de la surface d’échange pour fragiliser le
dépôt et permettre son soufflage hydraulique.
o Vérification d’étanchéité
Dans l’échangeur, il se manifeste deux fuites
a)fuites externes : détection visuelle et facile
Les causes des fuites externes :
Un dudgeonnage imparfait, le fluage des goujons et l’endommagement des joints d’étanchéité
dans la tête ainsi qu’un montage non qualifié.
b) fuites internes : elles ne peuvent être détectées qu’après analyse périodique des échantillons
du produit dont la précision est plus faible.
Les causes les plus répandues des fuites internes est la détérioration des tubes
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Le faisceau : corrosion bilatérale donc perçage des tubes, diminution d’épaisseur dans ce cas les
tubes ne résistent plus à la pression.
- Exemple de détection de fuites de tubes
La vérification périodique de l’étanchéité des tubes de condenseurs et d’échangeurs est
essentielle pour maintenir leurs performances initiales. Le KIT LD 2X2 permet un contrôle
rapide et précis des fuites de tubes.
Fonctionnement :
Le KIT LD 2X2 se compose de 2 pistolets légers que l’on introduit dans chaque extrémité
du tube. Le tube est ensuite pressurisé jusqu’à stabilisation de la pression. Si les manomètres
indiquent ensuite une chute de la pression le tube fuit
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Augmentation de irréversible des alésages des plaques tubulaires et des chicanes par
frottement des tubes corrodés où déformés, entraînent à l'apparition de vibrations, cause de
nouvelles détériorations des tubes neuf reposés ;
Impossibilité de reposer des tubes.
De plus cette méthode ne permet pas de contrôler l’état de la calandre, chicanes, tirants et
entretoise.
b)Avec ouverture de la calandre
Cette méthode est retenue, car elle permet outre l’examen des chicanes, des tirants et
entretoise, leur répartition ainsi que la possibilité de prélever facilement des échantillons de tubes
pour examens et analyses.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
3.3.5.1) Détubage
Le détubage est l'opération qui consiste à enlever les tubes usés de la calandre. Selon le
type d'assemblage des tubes avec la plaque tubulaire (dans notre cas les tubes sont soudés-
dudgeonnés), il existe principalement : tubes dudgeonnés légèrement avec soudure de résistance,
tubes dudgeonnés avec soudure d'étanchéité et tubes dudgeonnés uniquement.
dessoudage des tubes : Après avoir le débouchage des tubes bouchés on va dessouder
l'un des extrémités des tubes.
élongation des tubes : faire une élongation de ces tubes (coté dessoudé) puis passer de
l'autre extrémité pour dessouder aussi.
Extraction des tubes :
Mise en place d'un gabarit d'extraction (coté échafaudage).
Enfoncer un gabarit d'extraction dans le trou à l'aide d'une clé à choc pneumatique.
Après avoir enfoncé le gabarit d'extraction, tirer les tubes jusqu'à ce qu'il soit coupé,
ensuite enlever le gabarit en le tournant en sens inverse par la clé à choc pneumatique,
ensuite on peut extraire les tubes en les tirant par 5 à 6 personnes après que les tubes
aient été tirés à environ de 300 mm par l'extracteur.
3.3.5.2) Tubage
Le tubage est l'opération qui consiste à remettre en état de service l'équipement donc à
remplacer les tubes enlevés (usés) par d'autres tubes en bon état. Il comporte essentiellement
trois phases :
Insertion des tubes dans la calandre à travers les plaques tubulaires et les chicanes.
Soudage des tubes aux plaques tubulaires.
Dudgeonnage : le dudgeonnage peut être partiellement, totalement ou en deux parties
suivant la longueur du tube à dudgeonner et expansion forte, expansion moyenne et
expansion légère suivant le diamètre intérieur du tube à dudgeonner.
Insertion des tubes : L'opération s'effectue manuellement en se servant
d'un guide tube de préférence car il existe actuellement des machines automatiques qui
sont utilisés plutôt pour la fabrication d’échangeur en série.
Soudage des tubes :
La méthode la plus utilisée pour le soudage des tubes aux plaques tubulaire est : le soudage
automatique TIG se conformer aux spécifications constructrices pour déterminer le type du
procédé à utiliser.
dudgeonnage :
Le dudgeonnage est l'opération qui consiste en l'expansion des tubes de façon à obtenir
l'étanchéité nécessaire des fluides circulants dans les tubes et les calandres, en agissant sur
l'épaisseur des tubes avec des outils : appelés dudgeons, choisis en fonction des caractéristiques
des tubes, plaques tubulaires, de la longueur à dudgeonner et du taux d'expansion de l'épaisseur
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Remarque : lorsqu’on fait le retubage complet on ferra juste un essai hydraulique à la fin du
montage sans faire de test aux tubes neufs.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Le percement des tubes est constaté uniquement sur un seul coté de la plaque tubulaire, ce qui
nous renseigne d'une mauvaise répartition de glycol par un des injecteurs.
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
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Chapitre 3 : Exploitation et maintenance des échangeurs de chaleur
Avant de procède au démontage de l’appareil on doit l’isoler non seulement par les vannes,
mais aussi à l’aide des parois pleines installées entre les brides des conduites, l’appareil étant
vidé, on le laisse un certain moment jusqu'à ce qu’il atteint la température ambiante.
D’après cela on doit abaisser la pression dans l’équipement jusqu'à l’atmosphère, puis à
travers la purge, on évacue le reste du produit et enfin on ouvre l’appareil.
Conclusions
Un bon entretient conduit toujours à un bon fonctionnement d’un équipement et à une
réduction des temps d’arrêtes.
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Q= Cp (T1-T2)= cp (t2-t1)
Les lettres majuscules caractérisent le fluide chaud et les lettres minuscules celui froid,
alors que les indices 1 et 2 correspondent respectivement à l’entrée et sortie.
Q = A. =U.A. TLM
Pour un appareil donné dont la surface A est une caractéristique géométrique calculable,
les valeurs des termes U et TLM sont en fonction de la disposition interne des tubes, du nombre
de passe et des caractéristiques de l’écoulement des fluides. La seconde restriction réside dans la
validité de la relation précédente établie pour le cas des échangeurs tubulaire simple à Co-
courant et contre courant. En pratique, dans le cas d’échangeur moins simple que l’échangeur à
double tube, la littérature (TEMA) notamment fournit une expression du flux thermique corrigée
au moyen d’un facteur de correction F issu d’abaques.
Q= U.A. TDtlm.F(P,R)
Où : P= et R=
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
-5 -5
Viscosité dynamique (Kg/s m) f=1.23.10 c=1.33.10
Il faut noter que toutes les propriétés sont évaluées à la température moyenne
Tcm= = =20.95 C0
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Epaisseur des chicanes : ec = 16 .10-3 m Epaisseur des tubes : et= 2.11 .10-3 m
Nombre de passes : Np = 2
Resistance d’encrassement :
rt = 1.72 .10-4 s m2C0 /J
Pertes de charge admissible: Padm=1,5kg/cm2 Pertes de charge admissible: Padm=1,65 kg/cm2
37
Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
= = = 13.91 13.91
P= = =0,66 P=0,66
R= = =1,4 R=1,4
Figure 4.2 : graphe de facteur de correction (2 passes coté calandre et 2 passes coté tube)
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
(J/s m2 c°)
At : Section de passage.
Nt : nombre de tubes.
Gt= =284,24(kg/sm2)
Gt=284,24
La vitesse linéare
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Nombre de Reynolds
Re = = =386822, 85 Re=386822,85
Le nombre de Prandtl :
Nu=0.023 386822,850.8.0,881/3=650,75
Nu=650,75
Donc :
La vitesse massique :
Gf= = (Kg/s m2)
40
Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
P : le pas triangulaire
Nombre de Reynolds : Re =
Avec B = 0.26 si le faisceau est aligné et B= 0,33 si le faisceau est en pas triangulaire
Le nombre de Prandtl : Pr =
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Donc :
hf = = 1181,97 J/s m2 c°
=557,40J/sm2c°
Remarque : la valeur du coefficient U de notre échangeur ne rentre pas dans les normes
standards que la théorie ne donne car l’échangeur E102 est un cas spécial parmi les autres.
Q=63,92 3260,4(48,9-(-7))=1,165 7
J/s Q=1,165 .107 J/s
A’ = =2003, 41 m2
A’= 2003,41 m2
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
A= 2150,15 m2
Conclusion : après la comparaison des deux résultats obtenus nous concluons qu’ils sont
satisfaisants.
La valeur de ces pertes de charge est fonction de la vitesse de circulation des fluides et de
leurs caractéristiques physique : densité et viscosité, ainsi que la géométrie de l’appareil.
La valeur du coefficient de friction f en fonction du nombre de Reynolds est donnée par les
expressions suivantes.
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Régime de coté tube est Re =383965,07 et l’état des tube est lisse
Pt= =8290,76 Pa
Pt=0.00829 Kg/cm2
Les facteurs caractérisant l’écoulement dans la calandre sont très nombreux, le courant
principale du fluide s’écoule tantôt perpendiculairement au faisceau, tantôt parallèlement, au
travers d’une section de passage constamment variable. Les tolérances de construction
introduisent, en outre, des courants secondaires de fuite qui ont d’autre plus d’importance que le
diamètre de la calandre est petite. A l’usage, ces courants secondaires peuvent se développer ou
se réduire selon qu’il y a érosion ou colmatage des jeux entre les divers éléments.
f=0,007+0,528.Re-0,42
f=0,007+0,528.408489,85-0,42
Pc= = 12190,85 Pa
Pc=0,12 Kg/cm2
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Q : est la quantité de chaleur échanger entre les deux fluides et Qmax est la quantité de
chaleur théorique échangé entre eux.
Si
Qmax=1,25.107J/s
Q= Cp (T1-T2)= cp(t2-t1)
Et ainsi on aura :
= = 0,93
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Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Donc avec moins de tubes la surface d’échange vas diminuer ce qu’il nous ramènent a
refaire le calcul de l’efficacité de notre échangeur lorsqu’il est privé de ce pourcentage des tubes
bouchés.
D’après l’inspection de notre échangeur E102 et après détection et bouchages des tubes
fuyards, le E102 remis en marche avec 84 des tubes bouchés.
Avec :
C= C= 0,71
46
Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
7
Q1= 557,4 1943,73 0,75 13,91= 1,13 .107J/s 1=1,13.10 J/s
Q2= Q – Q1
7
Q2=1,165. 107 – 1,13. 107= 0,035. 107 J/s 2=0,035.10 J/s
c= 2+
L’efficacité =0,93
L’efficacité avec 9,6%de tubes en moins =0,87
47
Chapitre 4 : Calcul thermique de l’échangeur E102
Par ailleurs, le bouchage de 9,6 % de tubes a causé une perte de chaleur correspondante à
une diminution de l’efficacité de notre échangeur avec un pourcentage de 6%.
48
Conclusion
Conclusion générale
Ce travail élaboré durant notre stage de mise en situation professionnelle au sein de la SH-
DP-HRM et exactement au MPP 2 nous a été très bénéfique, car il nous a permis d’apprendre
énormément sur l’industrie du gaz naturel et les équipements qui font parties de son processus de
traitement et en particulier l’échangeur de chaleur.
Mon étude réalisée sur cet appareil a apporté à nos connaissances des idées très claire sur
la technologie des échangeurs de chaleur en général, mais surtout sur celle des échangeurs à
faisceau et calandre et ainsi bien comprendre leur fonctionnement et leurs utilités dans le
domaine de la production du gaz.
La maintenance préventive est la voie qui mène vers la préservation du bon état de marche
et la longue durée de vie de l’échangeur, ainsi que la réduction des arrêts improductifs de
l’appareil. Dans ce sens le service maintenance est tenu de respecter les préconisations du
constructeur et appliquer les opérations édictées dans le manuel d’entretien.
Les calculs de vérification thermique nous ont permis d’évaluer la surface et le coefficient
de transfert global d’échange thermique, ainsi que les pertes de charge. Les résultats obtenus sont
positifs étant donné que la surface est très proche de la surface réelle de l’échangeur, et les pertes
de charge sont inferieurs des pertes de charge admissibles données par le constructeur.
Toutefois le bouchage des tubes fuyards donne lieu à une perte de flux échangé entre les
deux fluides, mais celle-ci peut être compensée par l’augmentation de débit du fluide froid dont
le calcul a donnée une valeur de 1,58 kg/s.
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