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© INRS, 2018.
Conception graphique Alain Riff. Illustrations Valérie Causse.
Rayonnements lasers
Principe, application, risque et
maîtrise du risque d’exposition
Jean-Pierre Servent
Patrick Moureaux
ED 6071
juin 2018
L’INRS adresse ses remerciements à la société
SNR Roulements qui a réalisé les photographies de ce document.
SOMMAIRE
05 > 1. PRÉAMBULE
06 > 1. LES SOURCES LASER
ET LEURS CARACTÉRISTIQUES
12 > 2. LES APPLICATIONS
18 > 3. LES RISQUES ASSOCIÉS
À UNE EXPOSITION
DE L’ŒIL OU DE LA PEAU
À LA LUMIÈRE LASER
22 > 4. LA CLASSIFICATION
DES APPAREILS À LASER
26 > 5. PRINCIPE GÉNÉRAL
DE PRÉVENTION
DU RISQUE D’EXPOSITION
AU RAYONNEMENT LASER
ET MISE EN APPLICATION
39 > 1. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
41 > 1. ANNEXES
4
LES SOURCES LASER ET LEURS CARACTÉRISTIQUES
PRÉAMBULE
1
LASER
ET LEURS
LES SOURCES
CARACTERISTIQUES
FIGURE 1
7
Lumière naturelle : omnidirectionnelle, à partir de la source,
comprend des longueurs d’ondes (couleurs) multiples, les ondes ne sont pas en phase
LUMIÈRE NATURELLE
omnidirectionnelle, à partir
de la source, comprend des longueurs
d’ondes ( couleurs ) multiples,
FIGURE 2 les ondes ne sont pas en phase
LUMIÈRE LASER
directive, monochromatique,
les ondes sont en phase
Lumière laser : directive, monochromatique, les ondes sont en phase
pinceau de lumière très directif et de très ment être associée à la caractérisation d’un
faible divergence. faisceau laser :
La comparaison entre la lumière naturelle — émission laser continue : lorque le
et la lumière laser est illustrée figure 2. faisceau lumineux est émis pendant une
Un laser peut être caractérisé en fonction durée supérieure à 250 ms ;
de sa longueur d’onde d’émission, de la — émission laser impulsionnelle, réalisée soit
LES SOURCES LASER ET LEURS CARACTÉRISTIQUES
nature du milieu matériel excitable ( gaz, par découpage d’une émission continue, soit
solide, liquide ), du mode d’excitation ou de par émission relaxée ( fig. 3 ) : le faisceau émis
pompage ( haute tension, haute fréquence, se présente comme une suite d'impulsions
lampe flash, lampe à arc, courant électrique, lumineuses, visibles ou non en fonction de
autre laser ). La mise en œuvre de l’effet la- la longueur d’onde d’émission ;
ser nécessite donc des matières et moyens — émission laser déclenchée ( ou pulsée, ou
qui peuvent être à l’origine de risques divers : Q switched1 ) ( fig. 3 ) : le pompage est impul-
chimique, électrique, électromagnétique, sionnel, comme dans le cas précédent, mais
fluides pressurisés, fluides cryogéniques, etc. l’émission d’énergie lumineuse est d’abord
Chacun de ces risques doit être pris en contenue puis, lorsqu’elle atteint un certain
compte lors de l’analyse de risque et niveau, elle est libérée en une impulsion
les mesures particulières les concernant unique en un instant très bref ( de la fem-
doivent être prises ( voir § V ). toseconde à la nanoseconde ). La puissance
La nature de l’émission laser peut égale- de crête est alors considérable.
8
Puissance
POMPAGE
ÉMISSION
LASER Impulsion unique
durée 10 ns
Temps
10 ns
1 ms
FIGURE 3
POMPAGE
ÉMISSION
LASER
Train d'impulsions
irrégulières
Temps
1 µs
1 ms
1 Le Q-Switch est un interrupteur éléctro-optique piloté par haute lumineuse est accumulée dans la cavité jusqu’à ce que le Q-Switch 9
fréquence. Il permet de commander le mode d’émission de la cavité soit commandé en position ouverte. À cet instant, les conditons de la
en continu ou en mode déclenché en contrôlant la résonance dans la résonance sont rétablies et le rayonnement laser est émis en impulsion.
cavité : tant que le Q-Switch est fermé, les conditions de résonance de L’énergie contenue dans une telle impulsion peut être considérable. Dans
la cavité ne sont pas réunies alors que le système d’excitation continue ce mode, l'émission laser est découpée en impulsions d’énergie, de durée
de stimuler l’émission de lumière par le milieu lasant. Ainsi l’énergie et de rapport cyclique variables suivant la commande haute fréquence.
FIGURE 4
FAISCEAU DIRECT
LES FAISCEAUX
Lentille biconvexe
10
Lentille biconvexe
f f
f = distance focale
Lentille biconcave
11
2
LES APPLICATIONS
LES APPLICATIONS
12
Boîte d'amorçage
Lampes Krypton
Obturateur
de sécurité
Télescope
Miroir avant
80 %
Tête
galvanométrique
Miroir arrière
100 %
Barreau Déclencheur
YAG Q-Switch
Diaphragme
Diode Laser Cavité
de pointage dorée
Lentille de focalisation
FIGURE 5 VUE ÉCLATÉE D'UNE APPLICATION LASER COMPLÈTE
Champs de marquage
13
FIGURE 6
VUE ÉCLATÉE DE LA CAVITÉ DORÉE
Coquilles céramiques
Tube de protection
Bloc réflecteur
Cavité dorée
14
FIGURE 6 bis
FIGURES 7 & 8
LES APPLICATIONS
VUE D’ENSEMBLE
DU RAIL LASER,
VUE DE L’ARRIÈRE.
Q-switch
Miroir arrière
LES APPLICATIONS
Bo tier d’amorçage
16
FIGURE 10
AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE
DE LA PARTIE ARRIÈRE
DE LA MACHINE :
appareil à laser, convoyeur
et câblages, équipements
de servitude divers.
Circuit de
refroidissement
Câble
d’alimentation
éléctrique
Convoyeur
17
3
LES RISQUES
ASSOCIÉS
À UNE EXPOSITION
DE L’ŒIL OU
DE LA PEAU
À LA LUMIÈRE
LASER
%
100
Transmission
80
60 Absorption
40 Humeur acqueuse
20
0
0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 λ (µm)
18
FIGURE 11 FIGURE 12
Facteurs de transmissions et d'absorption Répartition des longueurs d'ondes de différents types de lasers.
des rayonnements optiques par les milieux optiques de l'œil.
> CES RISQUES PEUVENT ÊTRE ASSOCIÉS:
// À la transmission et à l’absorption qui se situent dans la partie visible du spec-
de l’énergie lumineuse tre des rayonnements optiques, de 400 nm
dans les milieux optiques de l’œil à 780 nm. Lorsque le faisceau est visible,
il constitue par lui-même un signal d’aver-
Toutes les longueurs d’ondes ne sont pas tissement. De plus, un réflexe d’aversion
équivalentes de ce point de vue, y compris à ( détournement de la tête, réflexe palpébral )
faible niveau d’intensité lumineuse. La courbe est effectif après une stimulation visuelle de
de réponse de l’œil est donnée figures 11 et l’œil dans la partie visible du spectre, d’une
12 en fonction de la longueur d’onde. durée supérieure à 250 ms. Inversement,
il faut souligner que ce mécanisme d’auto-
Les rayonnements ultraviolets ( longueur
protection n’intervient pas pour des durées
d’onde entre 180 nm et 400 nm ) pénètrent
plus courtes de stimulation.
peu dans les milieux optiques de l’œil et
Les longueurs d’onde situées dans le pro-
donnent lieu à des mécanismes lésionnels
che infrarouge ( de 780 nm jusqu’à 1 400 nm )
qui concernent la partie antérieure de l’œil.
pénètrent aussi profondément. Pour cette
Les rayonnements ultraviolets ne sont pas
raison, ces longueurs d’onde sont très dan-
perceptibles. Ils ne constituent donc pas
gereuses car, si un tel rayonnement pénè-
par eux-mêmes un signal d’avertissement
tre dans l’œil, les lésions vont concerner les
de leur présence.
cellules de la rétine. Or, les rayonnements
LES RISQUES
Les longueurs d’onde qui pénètrent le mieux infrarouges ne sont pas perceptibles. Ils ne
sont, en raison même de l’adaptation de l’œil constituent donc pas par eux-mêmes un
à la perception de la lumière visible, celles signal d’avertissement de leur présence.
19
// À la concentration de l’énergie — lorsque le dépôt d’énergie thermique
lumineuse par les milieux optiques par le rayonnement est faible, la chaleur
de l’œil déposée est transmise aux tissus pro-
ches et la lésion occasionnée s’étend
Ces milieux constituent en effet une lentille
progressivement. Ce phénomène conduit à
convergente puissante qui concentre sur la
des lésions par brûlure lorsque le débit
rétine l’énergie lumineuse reçue à la cor-
d’énergie thermique est plus important ;
née : la densité de puissance sur la rétine
est 10 5 à 10 6 fois plus importante que celle — lorsque l’apport de chaleur se déroule
entrant à la cornée. en un temps très bref ( cas de l’exposition
des tissus biologiques à un rayonnement
// À la dissociation ( photolyse ) de certaines laser impulsionnel ), l’augmentation de
molécules ou de cha nes polymérisées température soudaine entra ne une onde
constitutives des milieux biologiques de choc thermomécanique. L’augmenta-
tion soudaine de la pression des fluides
Ce phénomène est lié à l’énergie du photon intracellulaires entra ne leur vaporisation
aux longueurs d’ondes des rayonnements et l’explosion des cellules. Une déforma-
vert, bleu et UV. Il est d’autant plus marqué tion irréversible est induite sur les tissus
que l’énergie du photon est élevée, croissant voisins qui ne sont pas détruits.
du vert vers l’ultraviolet. Il peut concerner
tous les tissus biologiques exposés, en l’oc-
// D’autres mécanismes lésionnels
currence la peau ou l’œil et dans ce dernier
plus complexes
cas, le cristallin ou la rétine en particulier.
Les risques pour l’œil et pour la peau
sont résumés dans le tableau ci-con-
// Aux mécanismes de diffusion de
tre. La directive 2006/25/CE « Rayonne-
la chaleur lorsque le rayonnement traverse
ments optiques artificiels », prescrit les
un milieu biologique ( œil ou peau )
limites d’exposition pour tous les ris-
LES RISQUES
20
// RISQUES ASSOCIÉS
AUX RAYONNEMENTS
LONGUEUR RÉGION
D’ONDE ( nm) DU SPECTRE ORGANE ATTEINT RISQUE
lésion photochimique
180 à 400 UV œil
et lésion thermique
21
4
LA CLASSIFICATION
DES APPAREILS
À LASER
VLE // LES VALEURS LIMITES D'EXPOSITION
23
LEA
// LES LIMITES D’ÉMISSION ACCESSIBLE
Compte tenu de la complexité de l’évaluation — Condition 3 : applicable pour une vision
des expositions sur les lieux de l’utilisation, à l’œil nu, aux dispositifs optiques à faible
il s’est avéré nécessaire de développer une grossissement et aux faisceaux à balayage.
autre approche pour la ma trise du risque
Les calculs et les mesures optiques corres-
d’exposition au rayonnement laser.
pondantes nécessitent les compétences tech-
Cette approche consiste à hiérarchiser la niques particulières des laboratoires spéciali-
dangerosité du rayonnement accessible à sés des constructeurs d’appareils à laser ou
l’opérateur, dans les conditions d’utilisation. d’organismes de contrôle technique.
24
publication de la norme NF EN 60825-1 l’accès à des zones dangereuses et, à ce titre,
pour les appareils à laser mis sur le mar- elle doit être préparée en détail. De plus,
ché depuis cette date, ainsi que la défini- une telle intervention doit être accompa-
tion antérieure qui résultait de la norme gnée ou suivie des contrôles qui permettent
NF EN 60825-1/A2, publiée en 20062. de s’assurer que l’équipement de travail est
rétabli dans un état conforme à sa définition.
À la définition des classes est associée une
Seules les opérations de maintenance auto-
obligation d’information de l’utilisateur, par la
risées par le constructeur, et décrites dans
notice fournie par le constructeur de l’appareil,
la documentation de l’appareil à laser ou de
et une obligation d’affichage de consignes de
la machine à laser, doivent être réalisées
sécurité non interprétables sur une étiquette
par l’entreprise qui exploite cet appareil ou
apposée sur l’appareil à laser, mais aussi sur
cette machine.
les lieux de travail où le laser est exploité.
Enfin, la norme NF EN 60825-1 présente, en
Une application, dont la classe de dange- matière de mise en œuvre de dispositifs de
rosité est définie, peut contenir un appareil sécurité, des recommandations applicables
à laser, dont la classe de dangerosité est tant par le constructeur que par l'utilisateur
plus élevée. Si une opération ( notamment d’un appareil à laser ( voir annexe 2 ). Des
de maintenance ) est susceptible de donner recommandations similaires ont été publiées
accès au rayonnement le plus dangereux, dans la norme NF EN 60825-1 de 2008,
les conditions de l’intervention doivent être pour les lasers correspondant à l’ancienne
définies pour permettre de ma triser au classification.
mieux ce risque d’exposition, et l’opérateur
doit être préalablement informé et formé à
LA CLASSIFICATION
25
2 Utile pour les appareils à laser mis sur le marché
entre 2006 et 2014.
5
PRINCIPE GÉNÉRAL
DE PRÉVENTION
DU RISQUE
D’EXPOSITION
AU RAYONNEMENT
LASER ET MISE
EN APPLICATION
// PRINCIPE GÉNÉRAL
Le fait qu’un opérateur, et plus encore l’œil de l’impact, des conditions d’incidence du
d’un opérateur, puisse être impacté par un faisceau lors de l’impact, de la durée de
faisceau laser, correspond généralement à l’exposition, du fait qu’il s’agit d’un rayon-
une logique d’accident. nement impulsionnel ou non, etc. Au niveau
de l’évaluation du dommage réel, on a donc
En effet, le faisceau laser étant très étroit une problématique complexe mettant en jeu
et très directif, la probabilité pour qu’un tel de nombreux facteurs d'influence.
événement se produise est faible dans des
27
// MISE EN APPLICATION classe 1 destiné à l’alignement. Une solu-
tion plus sophistiquée serait d’automatiser
La mise en application de ce principe repo- la procédure d’alignement du système de
se en premier lieu sur les règles suivantes : transmission du faisceau.
— le choix d’une source laser pour une ap-
plication doit être justifié, pour les besoins
de l’application mais aussi quant à la classe // DOCUMENTATION
de dangerosité de la source ; FOURNIE
— l’étiquetage, associé à la classe de laser,
PAR LE FABRICANT
définit le premier niveau de consignes de La documentation fournie par le fabricant,
sécurité que les opérateurs doivent abso- conforme à la norme NF EN ISO 11252 pour
lument respecter. Cet étiquetage doit donc les machines à laser ou à la NF EN 60825-1
être visible, lisible et rédigé en français (voir pour les appareils à laser, doit contenir les
annexe 3). informations indispensables pour l’évalua-
tion des risques, notamment :
Il en résulte en particulier que lorsqu’un
faisceau de lumière visible est utilisé pour — caractéristiques et classe de l’appareil à
l’alignement du chemin optique, il doit être laser ou du rayonnement accessible de la
de la classe 1. machine à laser,
Un laser de visée émettant dans le rouge, — les prescriptions d’utilisation et de sécu-
incorporé au rail optique, est souvent utilisé rité pour les opérateurs en conditions d’uti-
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
28
FIGURE 13
APPAREIL DE MESURE
DE LA PUISSANCE
DU LASER :
la puissance
réduite du
rayonnement laser
est convertie en
puissance thermique
puis en signal
électrique.
OUTILLAGES
FIGURE 14
MIRE POUR
L’ALIGNEMENT OPTIQUE.
29
30
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
FIGURE 15 FIGURE 16 // CONFINEMENT
ÉVACUCATION OUTILLAGE DU RAYONNEMENT
DU ROULEMENT DE POSITIONNEMENT
MARQUÉ DE LA ZONE DU ROULEMENT Chaque fois que l’application le permet,
DE PROCESSUS. EN PLACE. le rayonnement laser ne doit pas avoir lieu
Le faisceau laser
vers l’extérieur ou bien, dans le cas con-
31
Ce principe peut également être mis en œu- haute tension, plus généralement inertage
vre dans la zone de processus de certaines de l’installation etc.
machines. L’observation du déroulement du Parallèlement à ces actions, une deuxième
processus est alors réalisée visuellement – barrière, capable de résister pendant une
puisque le rayonnement accessible est de durée déterminée au franchissement par
classe 1 – ou par caméra et report à distance le faisceau laser, assure toujours la pro-
sur un écran d’ordinateur, ou bien à travers tection de l’opérateur. La durée de protec-
un écran de protection laser ( fig. 17 ).
tion fait partie du calcul de cette deuxième
Ce protecteur laser peut être choisi de façon protection. Elle doit être au moins égale à
à assurer ou une protection passive, ou une la durée nécessaire pour positionner sur
protection active. Dans le premier cas ( pro- le chemin optique un arrêt du faisceau ou
tection passive ), la barrière de protection une déviation du faisceau dans une direc-
laser est calculée de façon à ne pas être tion de sécurité.
franchie pendant une durée déterminée si
elle est impactée par le faisceau laser. Dans La durée pendant laquelle un écran laser
le second cas, dès lors qu’une première bar- assure sa fonction de protection doit être
rière de protection laser est franchie par le connue de tous les opérateurs.
faisceau, un signal est élaboré et déclenche
Ces protecteurs peuvent être disposés
une séquence d’arrêt d’urgence dont les
localement autour du point de focalisation
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
32
FIGURE 17
EXEMPLE DE PROTECTION
LOCALE.
Sur cette machine,
le rayonnement laser est
confiné dans la zone de
processus par
33
// DÉFINITION DE ZONES finie ( exemple : laser d’alignement topogra-
D’EXCLUSION phique, laser utilisé pour les télécommuni-
cations point à point en espace libre, laser
Lorsque l’application nécessite que le d’expérience ),
rayonnement soit émis vers l’extérieur, les
directions dans lesquelles le rayonnement — horizontale dans toutes les directions ( la-
primaire est émis peuvent servir, de façon ser rotatif permettant de définir un plan hori-
évidente, à définir une direction ou une zone zontal lors de la construction de bâtiments ).
d’espace dans laquelle aucune personne ne
La définition de telles zones d’exclusion est
doit se trouver lors de l’émission. Tous les
le plus souvent inévitable car les calculs de la
accès possibles à une telle zone doivent être
norme NF EN 60825-1, qui permettent de définir
interdits et condamnés, balisés, et une signa-
une distance ( DNRO ) ou une zone nominale de
létique visible, lisible et rédigée en français
risque oculaire ( ZNRO ), conduisent, sauf dans
doit être mise en place. Des avertissements
le cas particulier d’un faisceau fortement di-
lumineux et/ou sonores doivent être émis
vergent, à des distances de plusieurs dizaines
préalablement à et pendant l’émission laser.
de mètres, voire de plusieurs centaines de
Par exemple, l’émission peut être : mètres ou plusieurs kilomètres ( DNRO : la
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
34
L’accès à un local dans lequel un tir laser a le rayonnement laser, doit être évitée. Il en
lieu doit être contrôlé : accès verrouillé par résulte, ou bien que l’opérateur qui com-
la commande de l’émission, arrêt d’urgence mande l’émission du rayonnement laser
depuis l’extérieur du local, signalisation vi- ma trise son geste ( cas le plus simple de
suelle et/ou audible de l’émission, signaléti- l’utilisation d’un pointeur laser ), ou bien,
que du danger affichée sur la porte donnant pour des niveaux de dangerosité plus éle-
l’accès au local. vés, que la commande soit sécurisée. Dans
ce cas, l’opérateur qui intervient dans une
zone dangereuse doit disposer d’une com-
// MA TRISE DE LA COMMANDE mande bimanuelle à action maintenue de
façon, d’une part à éviter toute émission in-
Seule une personne autorisée doit pouvoir
tempestive et, d’autre part, en cas d’incident
commander l’émission du rayonnement.
ou d’accident, entra ner la libération instan-
Seules des personnes autorisées peuvent tanée de la commande. Si un tel événement
avoir un accès au local dans lequel a lieu un tir a lieu, cette disposition n’a pas pour effet
laser, ou être présentes dans ce local, à condi- d’éviter l’impact du faisceau sur l’opérateur,
tion qu’un tel accès, ou une telle présence, soit mais uniquement de limiter le dommage.
35
Cette disposition a pour effet d’empêcher Dans ces conditions, des butées ( méca-
l’accès d’un opérateur au trajet du faisceau. niques, électriques ou logicielles ) peuvent
équiper les optiques mobiles sujettes à
D’autre part, elle évite en cas de désaligne-
un risque de dépointage, afin de limiter le
ment ou de la détérioration d’un miroir ou
risque d’impact sur un opérateur.
d’une optique, que le faisceau n’atteigne in-
tempestivement un opérateur présent ( voir Lorsque le trajet du faisceau est une fibre op-
§ « Confinement du rayonnement » ). tique, celle-ci réalise par nature le confinement
Si de plus, le chemin optique est mis sous du trajet du faisceau. L’utilisation de la fibre
pression dans l’enceinte de confinement du devra être conforme aux prescriptions de son
faisceau, la pollution des optiques par des fabricant. Il conviendra de porter une attention
poussières est évitée. particulière à la robustesse de la fixation de la
fibre sur son parcours, notamment au point
Il est recommandé que la présence de ce d’émission du faisceau vers l’extérieur.
capotage soit contrôlée électriquement et
conditionne la commande de l’émission du L’interface avec le connecteur optique, qui
faisceau. permet le raccordement de la fibre à l’ori-
fice laser, le respect de la longueur d’onde,
Si le travail à réaliser nécessite que l’émis- pour laquelle la fibre est prévue, l’absence
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
sion ait lieu alors que le capot est déposé, de coudes trop importants le long de la fibre
seul un opérateur qualifié doit être autorisé ( le faisceau laser pourrait détruire la fibre
à cette opération. et être émis extérieurement de façon intem-
Il est alors de règle, en tant que mesure com- pestive ), sont autant d’aspects à prendre en
pensatoire, que l’émission ait lieu à un niveau compte pour la sécurité.
de puissance réduit, sauf justification détaillée.
La mise en œuvre de continuités électriques
S’il n’est pas compatible avec le travail à réa- autour de ces points sensibles, de façon à
liser que le niveau de puissance soit réduit, détecter par effet fusible une défaillance
l’intervention doit être confiée à un opérateur éventuelle et délivrer un signal utilisable
spécifiquement averti du risque et formé au pour l’arrêt séquentiel de l’installation, est
travail à réaliser en présence de ce risque. recommandée.
36
Il est aussi possible de détecter l’émission nées autant que possible et les matériaux
du faisceau au niveau de l’orifice laser de sur lesquels le faisceau laser pourrait im-
l’appareil à laser et en sortie du chemin op- pacter, doivent être choisis et dimensionnés
tique : l’absence du faisceau en sortie, alors de façon à absorber l’énergie contenue dans
qu’il est émis par la source laser, permet le faisceau.
d’élaborer un signal utilisable pour l’arrêt
Si cette disposition n’est pas compatible
d’urgence de l’installation.
avec le traitement à réaliser, Il est aussi
Enfin, le trajet du faisceau doit se terminer possible de disposer un protecteur laser
par un obstacle capable d’absorber l’éner- autour des zones où des réflexions spécu-
gie du rayonnement ( puits thermique ). Une laires pourraient appara tre.
autre solution peut être, en fin de trajet,
de renvoyer le faisceau dans une direction
dans laquelle il ne représente plus un dan- // PROTECTION
ger, tout en absorbant progressivement son
INDIVIDUELLE DE L’ŒIL
énergie par réflexions successives.
Si l’opérateur doit accéder au local dans
Dans le cas des lasers les moins dangereux
lequel a lieu l’émission laser, il doit porter
( classes 1, 2, 2M ), on peut faire en sorte que le
37
lunettes protègent uniquement d’un impact // PROTECTION
incidentel ou accidentel du faisceau laser, et INDIVIDUELLE DES MAINS
seulement pendant une durée déterminée ;
OU DU CORPS
— elles doivent filtrer la longueur d’onde
S’il est envisagé qu’un équipement de
dont il faut se protéger : un facteur spectral
protection des mains ou du corps soit
de transmission maximal, fonction de la lon-
porté par l’opérateur, il doit faire l’objet
gueur d’onde et du type de laser, doit être
d’une définition spécifique au rayonne-
défini. Il correspond à un numéro d’échelon ;
ment laser dont il faut protéger l’opéra-
— elles doivent être utilisées dès lors que teur. Les limites et les contraintes liées
la vision directe dans le faisceau ( situation au port d’une telle protection doivent être
théorique ) permettrait la perception d’une connues des opérateurs.
limite d’émission accessible supérieure à la
classe 1 ;
// PRESCRIPTIONS
— elles doivent laisser passer un minimum CONCERNANT
de rayonnement visible non dangereux pour
L’OPÉRATEUR
permettre une vision correcte de l’opérateur.
Les opérateurs doivent être informés des
La conformité aux normes ci-dessus garantit,
risques encourus lorsqu’ils travaillent
de plus, de nombreuses dispositions liées à la
avec des appareils ou des machines à
PRINCIPE GÉNÉRAL DE PRÉVENTION DU RISQUE
38
DOCUMENTS NORMES
DE RÉFÉRENCE Seules sont répertoriées ci-après les normes
les plus pertinentes sur le sujet.
39
40
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXES
41
DÉFINITION DES CLASSES
LASER SELON LA NORME
ANNEXE 1 EN 60825-1
Classe 1 Classe 1
Lasers qui sont sans danger dans des conditions d’utilisation Laser qui sont sans danger pendant leur utilisation,
raisonnablement prévisibles, y compris l’utilisation d’instruments y compris la vision directe dans le faisceau
optiques pour la vision dans le faisceau. sur une longue période, même lorsqu’une exposition
se produit lors de l’utilisation de dispositifs
télescopiques. La classe 1 comprend également
les lasers de forte puissance qui sont totalement
enfermés de sorte qu’aucun rayonnement
potentiellement dangereux ne soit accessible pendant
l’utilisation (appareil avec laser incorporé). La vision
dans le faisceau des appareils à laser de classe 1
qui émettent une énergie rayonnante visible peut
encore produire des effets visuels d’éblouissement,
en particulier à de faibles niveaux de lumière
ambiante.
Classe 1 - M Classe 1 - M
Laser émettant dans la gamme des longueurs d’onde Appareils à laser émettant dans la gamme 302,5
de 302,5 nm à 4 000 nm, qui sont sans danger dans des conditions à 4 000 nm, qui sont sans danger, y compris la vision
d’utilisation raisonnablement prévisibles, mais pouvant être directe dans le faisceau sur une longue période
dangereux si l’utilisateur emploie une optique dans le faisceau. pour l’œil nu. L’EMP peut être dépassée et des lésions
oculaires peuvent apparaître après une exposition
Deux conditions s’appliquent : avec un dispositif optique comme des jumelles
a ) Pour des faisceaux divergents, si l’utilisateur place pour un faisceau collimaté avec un diamètre
les composants optiques à moins de 100 mm de la source tel que spécifié par la norme. La vision dans
pour concentrer ( collimater ) le faisceau le faisceau des appareils à laser de classe 1M
ouV qui émettent une énergie rayonnante visible peut
b ) Pour un faisceau collimaté, avec un diamètre supérieur encore produire des effets visuels d’éblouissement,
au diamètre spécifié dans le tableau 10 de la norme en particulier à de faibles niveaux de lumière
pour les mesures de l’éclairement énergétique ou de l’exposition. ambiante.
Classe 1 - C
Appareils à laser destinés à une application directe
du rayonnement laser sur la peau ou les tissus
corporels internes dans le cadre de procédures
médicales, de diagnostic, thérapeutiques
ou cosmétiques comme l’épilation, la réduction
des rides ou de l’acné. Bien que le rayonnement laser
puisse être aux niveaux des classes 3R, 3B ou 4,
les expositions oculaires sont empêchées grâce
à un ou plusieurs moyens techniques. Le niveau
ANNEXES
42
Norme EN 60825-1/A2 Norme EN 60825-1 Norme NF EN 60825-1
Norme amendée, Janv. 2008, applicable Oct. 2014
applicable du 05/07/2005 du 01/09/2010
à septembre 2010 à octobre 2014
Classe 2 Classe 2
Lasers émettant un rayonnement visible dans la gamme Appareils à laser émettant un rayonnement visible
des longueurs d’onde de 400 nm à 700 nm pour lesquels dans la gamme de 400 à 700 nm, qui sont sans danger
la protection de l’œil est normalement assurée par les réflexes pour les expositions momentanées, mais qui peuvent
de défense comprenant le réflexe palpébral. être dangereux pour une exposition délibérée
Cette réaction peut être attendue de manière à assurer dans le faisceau. Le risque de lésions est très
une protection appropriée dans des conditions d’utilisation faible pour des expositions momentanées un peu
raisonnablement prévisibles, y compris l’utilisation d’instruments plus longues que la base de temps liée au reflexe
optiques pour la vision dans le faisceau. palpébral, soit 0,25 s.
Note : à l’extérieur de la gamme des longueurs d’onde L’utilisation d’instruments optiques n’augmente pas
de 400 à 700 nm, il est exigé que toutes les autres émissions le risque de lésions oculaires.
des lasers de classe 2 soient inférieures à la Limite d’Émission
Accessible ( LEA ) de la classe 1. Les éblouissements et aveuglements peuvent être
provoqués par un faisceau de laser classe 2,
en particulier dans des conditions de faibles niveaux
de lumière ambiante. Ces troubles peuvent être
à l’origine d’un risque pour la sécurité lorsqu’ils sont
associés à des activités critiques du point de vue
de la sécurité telles que le travail avec des machines
ou en hauteur, en présence de haute tension,
ou pendant la conduite.
Classe 2 - M Classe 2 - M
Laser émettant un rayonnement visible dans la gamme Appareils à laser qui émettent des faisceaux visibles
des longueurs d’onde de 400 nm à 700 nm, pour lesquels et qui sont sans danger pour une exposition
la protection de l’œil est normalement assurée par les réflexes de courte durée uniquement, à l’œil nu. L’EMP peut
de défense comprenant le réflexe palpébral. Cependant, la vision être dépassée et des lésions oculaires peuvent
de la sortie peut être plus dangereuse si l’utilisateur emploie apparaître après une exposition avec un dispositif
une optique dans le faisceau. optique comme des jumelles pour un faisceau colmaté
avec un diamètre supérieur au diamètre de mesure
Deux conditions s’appliquent : spécifié pour la condition 3 (voir le tableau 10
a ) Pour des faisceaux divergents, si l’utilisateur place de la norme).
des composants optiques à moins de 100 mm de la source
pour concentrer ( collimater ) le faisceau Les recommandations liées aux conséquences
ou d’éblouissement, d’aveuglement… sont identiques
b ) Pour un faisceau collimaté, avec un diamètre supérieur à celles de la classe 2.
au diamètre spécifié dans le tableau 10 de la norme
pour les mesures de l’éclairement énergétique ou de l’exposition. De plus, l’étiquetage des appareils de classe 2M met
aussi en garde contre une exposition des utilisateurs
Note : À l’extérieur de la gamme des longueurs d’onde d’instruments optiques télescopiques.
ANNEXES
de 400 à 700 nm, il est exigé que toutes les autres émissions
des lasers de la classe 2 - M soient inférieures à la Limite
d’Émission Accessible ( LEA ) de la classe 1- M.
43
DÉFINITION DES CLASSES
ANNEXE 1 LASER SELON LA NORME
(SUITE) EN 60825-1
Classe 3R Classe 3R
Lasers émettant dans la gamme des longueurs d’onde Appareils à laser qui émettent des rayonnements
de 302,5 nm à 106 nm où la vision directe dans le faisceau est pouvant dépasser l’EMP pour une vision directe
potentiellement dangereuse ; mais le risque est inférieur à celui dans le faisceau, mais le risque de lésion
présenté par les lasers de la classe 3B et moins de prescriptions dans la plupart des cas est relativement faible.
de fabrication et de mesures de contrôle pour l’utilisateur Le risque de lésion augmente avec la durée
ne s’appliquent que pour des lasers de la classe 3B. d’exposition et l’exposition peut être dangereuse
pour une exposition oculaire dans les conditions
La Limite d’Émission Accessible ( LEA ) est de cinq fois la LEA les plus défavorables ou une vision directe
de la classe 2 dans la gamme des longueurs d’onde de 400 nm dans le faisceau de manière intentionnelle.
à 700 nm et de cinq fois la LEA de la classe 1 pour les autres
longueurs d’onde. Du fait de la plage variable du risque associé
à ces lasers, il convient de décrire clairement
dans les instructions pour l’utilisateur l’applicabilité
des moyens de contrôle spécifiques à l’utilisateur
(moyens de contrôle administratif et protection
de l’œil).
Classe 3B Classe 3B
Lasers normalement dangereux lorsque l’exposition directe Appareils à laser qui sont normalement dangereux
au faisceau se présente ( c’est-à-dire dans la DNRO ). lorsque l’exposition oculaire dans le faisceau
La vision de réflexions diffuses est normalement sans danger. se produit (à l’intérieur de la DNDO), y compris
une exposition de courte durée accidentelle.
Note : les conditions de la vision sans danger de réflexions diffuses
de lasers de la classe 3B à rayonnement visible sont : distance La vision de réflexions diffuses est normalement
minimale de vision de 13 cm entre l’écran et la cornée, et la durée sans danger.
maximale de vision de 10 s.
D’autres conditions de vision demandent une comparaison Les laser de classe 3B qui s’approchent de la LEA
de l’exposition à la réflexion diffuse avec l’exposition maximale de la classe 3B peuvent produire des lésions mineures
permise ( EMP ). de la peau, voire présenter un risque d’inflammation
de matériaux inflammables. Cependant, cela ne peut
se produire que si le faisceau a un petit diamètre
ou s’il est focalisé.
Classe 4 Classe 4
Lasers aussi capables de produire des réflexions diffuses Appareils à laser pour lesquels la vision
dangereuses. Ils peuvent causer des dommages sur la peau dans le faisceau et l’exposition de la peau
et peuvent aussi constituer un danger d’incendie. Leur utilisation sont dangereuses, et pour lesquels la vision
requiert des précautions extrêmes. de réflexions diffuses peut être dangereuse.
ANNEXES
44
TABLEAU F.2 RÉSUMÉ DES EXIGENCES POUR LE FABRICANT (*)
CLASSIFICATION
PARAGRAPHE DE
ANNEXE 2 L'EXIGENCE (**) CLASSE 1 CLASSE 1M CLASSE 2
Description Sans danger Semblable à la classe 1, Faible puissance ;
des classes de danger dans toutes excepté qu’il peut la protection de l’œil
Annexe C les conditions y avoir danger est normalement
RECOMMANDATIONS raisonnablement si l’utilisateur emploie assurée par la
APPLICABLES PAR prévisibles des aides optiques réaction de défense
Connecteur de verrouillage
Non requis
à distance 6.4
NF EN 60825-1, OCT. 2014
Réinitialisation
Non requise
manuelle 6.5
Emplacement
Non requis
des commandes 6.9
Optiques d’observation
Non requises Il faut que l’émission
(*) D
ans la première colonne, 6.10
les numéros de paragraphes Balayage 6.11 Un défaut du balayage ne doit pas entra ner une surclassification.
se rapportent à des
paragraphes de la norme Plaque indicatrice
Texte requis Figures 3 et 4
NF EN 60825-1. de la classe 7.2 à 7.7
Plaque indicatrice
Non requis
d’ouverture 7.8
(**) Le tableau est déstiné Plaque de sortie
à fournir un résumé pratique Non requis Texte requis
de rayonnement 7.9
des exigences.
Voir le texte de la norme Plaque informative Requis sur l’appareil ou dans les informations
Texte requis
pour les exigences sur les normes 7.9 fournies à l’utilisateur
complètes. Plaque indicatrice pour
Non requise Requise en fonction de la classe
accès d’entretien 7.10.1
Plaque indicatrice
de neutralisation Requise sous certaines conditions en fonction de la classe du laser utilisé
de sécurité 7.10.2
Plaque indicatrice
de gamme de longueurs Requise pour certaines gammes de longueurs d’ondes
d’ondes 7.10 et 7.12
ANNEXES
Plaque danger Texte requis lorsque l’EA au plus proche du point d’accès humain
de brûlure 7.13 (ouverture 3,5 mm) dépasse la LEA de la classe 3B.
Information
Il faut que les notices d’emploi contiennent des instructions pour
de l’utilisateur 8.1
Renseignements pour
Il faut que les brochures commerciales spécifient la classification de
46 l’achat et l’entretien 8.2
les valeurs d’émission accessible Conçu pour parer à l’enlèvement du panneau jusqu’à ce que les valeurs d’émission
accessible soient inférieures à celles de la classe 3B ou 3R pour certains appareils
à partir de tous les systèmes d’observation soit inférieure aux LEA de la classe 1 M
de l’appareil
et texte spécifié
du rayonnement accessible
ANNEXES
Texte requis
une utilisation sans danger. Des exigences supplémentaires s’appliquent pour la classe 1M et la classe 2M.
l’appareil. Il faut que les manuels de service contiennent des informations sur la sécurité.
47
Pour la sécurité des appareils médicaux à laser,
la CEI 60601-2-22 peut s’appliquer.
ANNEXE 3 ÉTIQUETAGE
Classe 2 Classe 1
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE : PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Appareil à laser de classe 1 Appareil à laser de classe 1
Classe 2 Classe 2
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE : PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Rayonnement laser. Rayonnement laser.
Ne pas regarder dans le faisceau. Ne pas regarder dans le faisceau.
Appareil à laser de classe 2 Appareil à laser de classe 2
Classe 2M Classe 2M
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE : PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Rayonnement laser. Rayonnement laser.
Ne pas regarder dans le faisceau Ne pas regarder dans le faisceau
ou observer directements a l’aide ni exposer l'utilisateur de dispositif optique.
d’instruments d’optique. Appareil à laser de classe 2M
Appareil à laser de classe 2M
Classe 3R Classe 3R
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE : PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Classe 3B
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Rayonnement laser.
Exposition au faisceau dangereuse.
Appareil à laser de classe 3B
ANNEXES
Classe 4 Classe 4
PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE : PRÉSENCE D’UNE ÉTIQUETTE :
Rayonnement laser. Danger – Rayonnement laser.
Exposition dangereuse de l’œil ou de la peau Exposition dangereuse de l’œil ou de la peau
au rayonnement direct ou diffus. au rayonnement direct ou diffus.
48 Appareil à laser de classe 4 Appareil à laser de classe 4
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