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Nous sommes en classe. Mme Delamare vient nous voir. C’est elle qui nous accueillera dans son
jardin : le kapokier. Elle nous décrit son jardin. Elle nous a apporté une énorme courgette, un potiron,
deux pâtissons.
Nous allons rechercher des recettes pour les transmettre à l’atelier.
Au collège, le petit bout de terrain, le kalanchoé, est recouvert de mauvaises herbes. Il faudra
désherber.
Nous allons sur le petit terrain du collège. Il faut encore désherber. Une benne a été apportée pour
vider des gravats. Elle a été posée sur les hortensias ! Nos fleurs ont été écrasées ! Elles avaient déjà
souffert de la chaleur de l’été, elles sont maintenant sous la benne.
Notre jardin devient plus joli. Il nous faudra encore dégager le chemin, tailler certains buissons et
penser à respecter le chemin de pierre, ne pas tout arracher.
Nous nous rendons chez Mme Delamare. La terre est sèche car il n’a pas beaucoup plu de toute la
saison.
Avec une binette, on bine : il s’agit de couper les mauvaises herbes le plus près de la racine. Le
maniement de la binette est difficile. Nous avons tendance à racler le sol comme avec un râteau. Il faut
légèrement incliner le bout de l’outil, creuser légèrement le sol. On commence près de ses pieds et on
avance. Petit à petit, on marche sur le terrain déjà biné ; il faut faire attention à ne pas tout piétiner. Si
le coup de binette est bien passé, on ne voit plus de mauvaises herbes. On passe alors un coup de
râteau pour lisser le sol.
On passe un autre outil, le croc, sur la motte de terre laissée la semaine dernière. Nous récoltons des
pommes de terre. Nous les mettons dans un seau et les rapportons au collège.
Nous commençons à bêcher avec une fourche bêche. La terre se travaille assez bien. Il faut bien
enlever les racines que l’on découvre dans la terre. C’est pour éviter que les mauvaises herbes ne
poussent.
Nous désherbons à la main : on arrache les mauvaises herbes. Nous manquons d’habitude et ne
reconnaissons pas bien les plantes. Nous arrachons quelques fleurs De Mme Delamare.
Mme Delamare nous fait goûter de l’oseille. Elle nous en donne. Nous la partageons. Nous aimons
bien, malgré le goût acide.
Nous avions rapporté des bulbes et des graines. Mme Delamare a mis les graines dans une boîte avec
celles qui nous restaient de l’an passé : carotte, rhubarbe, haricots ; moutarde, persil, pois… Nous
trions les bulbes : il faut jeter ceux qui sont mous : ils ont périclité et ne donneront rien. Il faut les
jeter. Il nous reste des jacinthes, des tulipes, des jonquilles, du muscari.
A l’aide de sécateurs, nous coupons le fenouil. Cela sent très bon. On peut mettre le fenouil dans la
soupe, la salade, le poisson : on le vide, on met des branche de fenouil, on referme et on cuit le
poisson. Nous coupons quelques branches d’estragon ; Mme Delamare nous en donne ; on peut en
mettre dans les bocaux de cornichons que l’on cueille et que l’on met en bocaux. Elle nous donne un
peu de menthe : on peut la faire sécher et en faire des tisanes en versant de l’eau bouillante sur les
feuilles sèches. On peut aussi congeler ces herbes aromatiques.
On désherbe les choux et l’oseille de Mme Delamare.
On ratisse le long du chemin pour enlever l’excédent de cailloux. La terre est mouillée car il a plu ;
elle est collante et pas très facile à travailler. Elle n’est pas dure comme la fois précédente. C’est plus
facile de désherber.
Avec un sécateur, on coupe les tomates qui restent encore sur les pieds. Elles sont encore vertes. Elles
finiront de mûrir à l’intérieur ; il ne fait plus assez chaud dehors. On peut aussi manger ces tomates
vertes.
Avec un sécateur, nous coupons des fleurs : la vierge d’or ; elle a de grandes tiges ; elle repoussera
seule à la belle saison.
Nous bêchons la terre ; il faudra le refaire en début de belle saison ; on prépare ainsi la terre à passer
l’hiver dans de bonnes conditions. Il y a de nombreux vers de terre. Il faut les laisser ; ils jouent un
rôle important pour aérer la terre.
Mme Delamare nous donne aussi des noisettes.
Nous devons faire très attention au sens dans lequel on pose les outils : le râteau est très dangereux : si
on le pose à l’envers, on marche sur la partie fourchue et le manche remonte brutalement pour nous
cogner en pleine figure.
Il faut travailler proprement : ne pas laisser de débris dans le jardin de Mme Delamare ou sur le
chemin.
Sébastien, Sémy et Quentin restent au CDI pour faire des fiches sur le chou fleur, le chou vert et le
chou de Bruxelles.
Tous les autres, nous partons au jardin du kapokier. Il fait beau et doux. Il a beaucoup plu et la terre est
très mouillée, collante.
Nous continuons à bêcher pour préparer la terre pour l’hiver. Il faut penser à enlever toutes les
racines à la main ; nous ne les voyons pas toujours bien.
Nous coupons la fin des vierges d’or ; ce sont des fleurs. On les coupe en petits bouts et on les mets
dans des sacs. Elles partent aux déchets.
Avec deux arrosoirs, nous prenons de l’eau dans un grand bac à l’entré des jardins. Nous remplissons
un des bidons de Mme Delamare. Elle n’a pas d’eau au jardin et récupère l’eau de pluie grâce à des
gouttières sur sa cabane et à des grands bidons sans couvercle.
Nous poursuivons le désherbage : entre les poireaux, sur le terrain, autour des fleurs de Mme
Delamare.
On arrache les choux fleurs. Ils sont tout petits. Mme Delamare nous les prépare : elle coupe les pieds,
enlève les feuilles. Elle garde tout cela pour ses lapins. Les choux sont couverts de petites bêtes
blanches qui volent : les aleurodes. Les feuilles des choux (choux fleurs et de Bruxelles) sont troués
car mangés par des escargots et des limaces.
On ramène les choux fleurs, des épinards que Mme Delamare nous aide à cueillir et 2 navets. Il faut
cueillir les épinards feuille à feuille, bien en bas, sans arracher la racine.
Mardi 12 octobre 2010, au Kalanchoé
Nous désherbons. Nous taillons les arbustes qui envahissent un peu notre terrain. Nous faisons un tas
des branches et herbes que nous jetons.
Nous manquons de temps pour tout bien nettoyer.
Le 21/10/10, au Kalanchoé
Nous plantons les bulbes que Mme Delamare nous a rendus car nous manquions de place au Kapokier.
Il y a des tulipes, des narcisses, du muscari, des crocus, des fritillaires.
Il faut faire des trous, y mettre les bulbes, bien les recouvrir de terre.
Le 04/11/10, au Kapokier
Il fait très doux ; il a beaucoup plu. La terre est très mouillée. Nous ne pouvons pas biner. On retire des
mauvaises herbes du jardin de Mme Delamare. On laisse l’herbe autour des fraisiers ; cela les protège
pendant l’hiver. On enlève les planches pour les ranger. On coupe les tiges des verges d’or ; ce sont
des fleurs. On ratisse les feuilles mortes. On les utilise pour recouvrir un pied de rhubarbe, nos
fraisiers, des pieds des framboisiers, un hortensia. Les feuilles mortes les protégeront du froid et du
gel. Elles serviront d’engrais.
Chaque automne, les arbres doivent s'adapter au froid hivernal. Les feuilles se colorent de jaune,
d'orange et de rouge, puis tombent. L'arbre met en place un système pour vivre au ralenti durant
l'hiver.
Le tronc, les branches et les racines vont supporter les conditions hivernales. Le tissu tendre des
feuilles ne résiste pas aux basses températures.
Lorsque la durée du jour diminue, que les températures baissent, les arbres produisent des petits
bouchons de liège qui isolent les feuilles des réseaux de sève. Elles survivent quelque temps en
digérant leurs propres réserves. Lorsque la couche de séparation est complète, les feuilles se
déshydratent, changent de couleur, et tombent.
Elles changent de couleur car la chlorophylle, le pigment vert qui participe à la photosynthèse, se
dégrade. La couleur verte cesse d'être dominante et se voit supplantée par les pigments rouges,
jaunes et orange d'habitude masqués par le vert.
Les feuilles mortes ont un rôle protecteur. Les premières feuilles tombées seront vite dégradées. Les
suivantes éviteront le tassement provoqué par les pluies battantes tout en protégeant les racines des
plantes du gel. Les oiseaux viendront chercher sous ce matelas douillet de quoi se nourrir pendant
toute la mauvaise saison.
Nous Le terrain
Le 04/11/10, au Kapokier
Il a fait très froid. Les températures sont descendues jusqu’à -8°C. Il a neigé jeudi 4 décembre. Le sol
est couvert d’une fine pellicule blanche. Il fait froid. Nous n’allons pas au jardin. Nous ne pourrions
rien y faire. Les cars ne sont pas passés. Nous sommes peu d’élèves.
En hiver …
C'est l'hiver, il fait froid, il neige... La neige et le froid persistant ont quelques avantages pour le jardin !
Le gel peut abîmer, voire détruire, les plantes les plus sensibles. Si on a pris la précaution de les
protéger, à l'aide d'une protection hivernale ou d'un bon paillage, les dégâts devraient être limités. De
plus, une plante gelée n'est pas forcément une plante morte : son système racinaire reste intact ; il reste à
attendre le printemps pour évaluer l'étendue des dommages...
Le poids de la neige peut casser des branches chez les arbres à feuillage persistant*, ou en "brûler" les
parties aériennes. Pour éviter cela, il faut secouer délicatement les branches afin de les dégager de leur
manteau neigeux. Chez les arbres à feuilles caduques*, il vaut mieux laisser en place cette couche de
protection qui isole un peu les branches du gel.
Les périodes de grand froid permettent de détruire une partie des parasites et des ravageurs du jardin
(œufs, larves, adultes en hibernation, mais aussi moisissures).
La neige accélère la décomposition des feuilles mortes et des engrais verts, les transformant plus
rapidement en matière organique assimilable par les plantes. Au printemps et à la reprise de la
végétation, le sol n'en sera que plus fertile !
Un dicton prétend « neige de février vaut du fumier ». Dans leur chute, les flocons de neige se chargent
d'azote atmosphérique. Libéré dans le sol au moment de la fonte, il enrichit la terre.
La couche de neige protège le sol des froids les plus intenses. En effet, sous 10 cm de neige, la
température est 3°C plus élevée que celle de l'air.
Par ailleurs, à la remontée des températures, sa présence assure un dégel « humide », moins
préjudiciable pour les végétaux qu'un dégel « sec ».