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TEMPERATURE MAXIMALE TOLEREE PAR LES ISOLANTS

La température maximale sur l’âme des conducteurs est liée à la nature de l’isolation (Isolant en contact
direct avec l’âme des conducteurs)

a) En régime permanent (régime dit isotherme t = ∞ )


b) En régime de court-circuit (Régime adiabatique t ≤ 5s)

1 Régime permanent (Régime isotherme)

Les valeurs des courants admissibles sont déterminées de telle manière que l’échauffement des conducteurs
produit par l’effet Joule ne portent pas les isolations à une température supérieure à celle considérée
comme n’apportant aucun vieillissement appréciable à ces isolations. Autrement dit, cette température est
celle que peuvent supporter indéfiniment les isolations sans compromettre leurs qualités.

Les valeurs de ces températures sont en pratique les suivantes :

• 60 0C pour le caoutchouc à 60°C,


• 85 0C pour le caoutchouc à 85°C,
• 70 0C pour le polychlorure de vinyle (PCV)
• 90 0C le polyéthylène réticulé (PRC) et l’éthylène propylène (EPR),
• 150 0C pour le caoutchouc silicone.

En partant d’une température ambiante de 30°C, théoriquement, il est possible de déterminer par calcul
les valeurs de courants admissibles en tenant compte des caractéristiques thermiques des différents
éléments constituants des conducteurs et des câbles électriques. Mais de tels calculs sont longs et
compliqués. Pour ceux qui seraient intéressé par des tels calculs, je les invite à consulter la norme CEI
287.

En pratique, l’expérience a montré que la valeur du courant admissible peut s’exprimer par la formule
empirique suivante :

I z = k × S α (1)

• S étant la section des conducteurs en mm²,


• k étant un coefficient dont la valeur dépend du type de canalisation, du nombre des
conducteurs et de leur nature. Voir tableaux A5 et A6 du guide UTE C 15-500 (édition de juillet
2003)
• α Un exposant dont la valeur était fixée jusqu’à présent à 0,60 (norme NFC 15-100 de 1977
couverture grenat) cette valeur de 0,60 a été jugée un peu faible et pénalisait les fortes
sections ; C’est pourquoi il a été admis de porter la valeur de cet exposant à 0,625 et depuis la
norme de 1981, cette valeur a été individualisée. Voir à ce sujet les tableaux A5 et A6 du guide
pratique UTE C 15-500 (édition de juillet 2003)

Le coefficient k peut être considéré comme le produit de plusieurs coefficients,

• un coefficient f1 qui dépend du type de canalisation et du mode de pose (câble multiconducteur,


conducteurs isolés sous conduit, pose dans des goulottes, des caniveaux...)
• un deuxième coefficient f2 lorsque la température ambiante est supérieure à 30°C (inférieur à 1) ou
lorsque la température ambiante se maintient toujours à une valeur inférieure à 30°C (supérieur à
1)
• Un troisième coefficient f3 de réduction en fonction du nombre de conducteurs lorsque ce nombre
est supérieur à 4 (groupement de câbles).

Jean-Marie BEAUSSY Page 1 15/11/2008


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• Un quatrième coefficient f4 de réduction en fonction de la pose symétrique ou non.


• …/…

k = k × f1 × f 2 × f3 × f 4 × ... × f n (2)

Les valeurs de k indiquées sont valables pour des conducteurs en cuivre. Pour des conducteurs en
aluminium, un coefficient de réduction égal à 0,78 doit être appliqué.

Les valeurs correspondant aux câbles enterrés n’ont qu’un caractère indicatif ; en effet, les conditions de
dissipation de la chaleur dans la terre ne sont pas semblables à celles dans l’air libre : en particulier
l’exposant α de la relation (1) entre le courant admissible et la section des conducteurs est inférieure à
0,60, de l’ordre de 0,56. Voir le tableau A6 du guide pratique UTE C 15-500 (page 35 de l’édition de juillet
2003)

2 Régime de court-circuit (Régime adiabatique)

Nous sommes ici dans un cas particulier du fonctionnement de la canalisation. Il s’agit dans un régime dit
adiabatique. Le phénomène est tellement rapide que l’on considère qu’il n’y a pas de dissipation de chaleur
dans le milieu ambiant. Toute l’énergie reste concentrée dans le conducteur. Au début du court-circuit, le
conducteur est considéré à une température initiale ( θi = à la température en régime permanent. Voir
chapitre précédent). A la fin du court-circuit (temps nécessaire pour que la protection élimine le défaut
( )
généralement inférieur à 5s) le conducteur ne doit pas être porté à une température finale θ f définie ci-
dessous. C’est la condition « sine qua non » pour assurer la pérennité de la canalisation. En fait, il s’agit de
s’assurer que l’isolant de la canalisation ne va pas se détruire. La contrainte thermique maximale (CT max) ne
doit pas être dépassée. Pour ce faire, il est nécessaire de vérifier l’équation suivante est toujours quelque
soit le type défaut concerné (triphasé, monophasé, double défaut, etc.) :

I 2 × t = k 2 × S 2 (3)

En ce qui concerne la valeur du coefficient « k » Deux cas sont à considérer

2.1 Les conducteurs sont inclus dans la canalisation

k = Densité de courant (δ A/mm²)


Nature de l’isolant θi / θ f Cuivre t = 1s Aluminium t = 1s
norme calculé norme calculé
PVC à 70°C S ≤ 300mm² 70/160 115 114,83 76 76.08
PVC à 70°C S > 300mm² 70/140 103 102,65 68 68,03
PRC ou EPR à 90°C 90/250 143 142,87 94 94,55
Caoutchouc à 60°C 60/200 141 140,73 92 93,22
Caoutchouc à 85°C 85/220 134 133,97 89 88,69

Jean-Marie BEAUSSY Page 2 15/11/2008


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2.2 Les conducteurs sont séparés de la canalisation

k = Densité de courant (δ A/mm²)


Nature de l’isolant θi / θ f Cuivre t = 1s Aluminium t = 1s
norme calculé norme calculé
PVC à 70°C S ≤ 300mm² 30/160 143 142,68 95 94,6
PVC à 70°C S > 300mm² 30/140 133 133,07 88 88,26
PRC ou EPR à 90°C 30/250 176 175,56 116 116,3
Caoutchouc à 60°C 30/200 159 158,98 105 105,37
Caoutchouc à 85°C 30/220 166 166,04 110 110,02
Nus absence de risque BE2 ou BE3 30/200 159 158,98 105 105,37
Nus avec risque BE2 ou BE3 30/150 138 138,02 91 91,53

Je ne voudrais pas être trop long sur ce sujet, j’ attends si nécessaire vos questions.

Jean-Marie BEAUSSY Page 3 15/11/2008


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