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La température maximale sur l’âme des conducteurs est liée à la nature de l’isolation (Isolant en contact
direct avec l’âme des conducteurs)
Les valeurs des courants admissibles sont déterminées de telle manière que l’échauffement des conducteurs
produit par l’effet Joule ne portent pas les isolations à une température supérieure à celle considérée
comme n’apportant aucun vieillissement appréciable à ces isolations. Autrement dit, cette température est
celle que peuvent supporter indéfiniment les isolations sans compromettre leurs qualités.
En partant d’une température ambiante de 30°C, théoriquement, il est possible de déterminer par calcul
les valeurs de courants admissibles en tenant compte des caractéristiques thermiques des différents
éléments constituants des conducteurs et des câbles électriques. Mais de tels calculs sont longs et
compliqués. Pour ceux qui seraient intéressé par des tels calculs, je les invite à consulter la norme CEI
287.
En pratique, l’expérience a montré que la valeur du courant admissible peut s’exprimer par la formule
empirique suivante :
I z = k × S α (1)
k = k × f1 × f 2 × f3 × f 4 × ... × f n (2)
Les valeurs de k indiquées sont valables pour des conducteurs en cuivre. Pour des conducteurs en
aluminium, un coefficient de réduction égal à 0,78 doit être appliqué.
Les valeurs correspondant aux câbles enterrés n’ont qu’un caractère indicatif ; en effet, les conditions de
dissipation de la chaleur dans la terre ne sont pas semblables à celles dans l’air libre : en particulier
l’exposant α de la relation (1) entre le courant admissible et la section des conducteurs est inférieure à
0,60, de l’ordre de 0,56. Voir le tableau A6 du guide pratique UTE C 15-500 (page 35 de l’édition de juillet
2003)
Nous sommes ici dans un cas particulier du fonctionnement de la canalisation. Il s’agit dans un régime dit
adiabatique. Le phénomène est tellement rapide que l’on considère qu’il n’y a pas de dissipation de chaleur
dans le milieu ambiant. Toute l’énergie reste concentrée dans le conducteur. Au début du court-circuit, le
conducteur est considéré à une température initiale ( θi = à la température en régime permanent. Voir
chapitre précédent). A la fin du court-circuit (temps nécessaire pour que la protection élimine le défaut
( )
généralement inférieur à 5s) le conducteur ne doit pas être porté à une température finale θ f définie ci-
dessous. C’est la condition « sine qua non » pour assurer la pérennité de la canalisation. En fait, il s’agit de
s’assurer que l’isolant de la canalisation ne va pas se détruire. La contrainte thermique maximale (CT max) ne
doit pas être dépassée. Pour ce faire, il est nécessaire de vérifier l’équation suivante est toujours quelque
soit le type défaut concerné (triphasé, monophasé, double défaut, etc.) :
I 2 × t = k 2 × S 2 (3)
Je ne voudrais pas être trop long sur ce sujet, j’ attends si nécessaire vos questions.