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ECOLE NATIONALE DU GENIE RURAL DES EAUX ET DES FORETS

ENGREF

EVALUATI
ONDEL’I
NTERETDESZONESHUMI
DESORDINAI
RES
–ARGUMENTSPOURLESVALORI
SERAUPRESDUPUBLIC

Sonia MATHIEU
mathieu@engref.fr

Janvier 2006

ENGREF Centre de Montpellier OfficeI nternationaldel ’


Eau
BP.44494–34093Mont pel
l
iercedex5 21 rue de Madrid
Tel : (33)4 67 04 71 00 75008 PARIS
Fax : (33)4 67 04 71 01 Tel : (33)1 44 90 88 60
Fax : (33)1 40 08 01 45
Email : dg@oieau.fr
RESUME

Les zones humides ordinaires correspondent à des milieux humides de faible étendue ou mal
i
dent
ifi
és,ne bénéf i
ci
antpas d’ un s tatutde z ones pr ot
égées ( Convention de Ramsar, Réserve
Nat
urell
e…). Elles méritent néanmoins une reconnaissance sociale en raison des nombreuses
f
onct
ionsqu’ el
lespossèdentpouv antgénér erunservicedirectoui ndirec
tauxpopul ationshumai nes.

Cet tesy nthèseapourobj ectifd’évaluerlespot enti


alitésdecesz oneshumi desor dinaires: les
fonctionshy dr ol
ogi ques( zonesd’ ex pansiondescr ues ,li
mitationdesdégât sliésauxr uissellement s
impor tants,sout ien à l’
ét i
age) ,les f onctions épuratri
ces ( «filtre physique » pour la rétention des
matières en suspension, « filtre chimique » pourl ’assimil
at i
on,l ’adsorpti
on,l a précipitat
ion etl a
dégradation des fertilisants agricoles, des pesticides et micropolluants), les fonctions biologiques
(biodiversité intrinsèque : habitats, étape du cycle biologique de nombreuses espèces, patrimoine
génét ique) ,leursi nfl
uencessurl ecl i
matetl ’
écosystèmeaquat ique( évapotranspir
ation,régul ati
onde
latempér atur edel ’
eau)etl esfonc tionssoci alesetpat ri
moni ales( valeuréducative,attr
aitdupay sage,
valeur historique). Ces zones de petites superficies ne sont manifestement pas des sites de production
debi ensdes ti
nésàl avent e(poissons,f rui
tsdemer ,oiseaux ,roseaux ,t
ourbe…) .

Lac ont
ri
butiondecesz oneshumi desdansl agest iondel ’
eaudépenddel eur
scaractér
ist
i
ques
intrinsèques : position géographique et topographique dans le bassin hydrographique, étendue et
géomét ri
e de l eur ai re, capaci t
é d’interception des écoul ement s, potent
ielépur
atoi
re,…. Ces
caractéristiques seront explicitées dans la deuxième partie de cette synthèse.

ABSTRACT

Thecommonwet l
andscor respondtos mal lsurfacesofwetar eas,badl yi
dent
if
ied.Theydon’
t
benefit to status of protected zones (Convention of Ramsar, Nature reserve), whereas they are very
vulnerable. Long regarded as wastelands, wetlands are now recognized as important feature in the
landscape that provides numerous beneficial services for people and for wildlife.

The objective of this synthesis is to evaluate potentialities of these common wetlands:


hydrologic functions (floodwater storage, water supply, ground-water recharge, flow velocity reduction),
water filtration (suspended sediment trapping, absorption and degradation of nutrients from fertilizer
application and diverse pollutants dissolved in the water), biological functions (abundant vegetation and
constant moisture provide diverse habitats for wildlife, a shelter for fish, shellfish, waterfowls,
amphibians and mammals, a breeding ground and a nursery for numerous species), influences on the
climate (atmospheric processes, water temperature regulation) and social and patrimonial functions.

Each wetland could be an important part of the hydrologic cycle. It depends on its intrinsic
physical characteristics: geographic and topographic position in its watershed, its area and geometry,
its flow interception ability and its sewage potential. These characteristics will be explained in the
second part of this synthesis.
CONTEXTE

o LA DISPARITION DES ZONES HUMIDES : SITUATION DE LA FRANCE

Depuis bientôt trente ans, les zones humides subissent une forte régression sur le territoire
français à laquelle se superpose une indéniable altération de leur qualité écologique.
Depui strenteans ,laqual i
tégénér aledeseauxdesur faceetsout err
ainess’ es tnot abl
ement
dégradées : 50 à 75 % des massesd’ eauser aientdégr adéesetr i
squer aientdenepasat teindrel
ebon
état écologique en 2015 (Rapport sur la qualité des eaux en France de J.C Lefeuvre, rendu public le 6
juin 2005).
Les causes de leur disparition sont liées à la perte de leurs usages traditionnels suite aux
mut ati
onsr écent esdel ’agr
icultureai nsiqu’àl ’
absencedepr i
sedeconsci encedel ’
ampl eurdel eurs
fonct i
onsécol ogi
quesetsoci ales( bi
odiversit
é,épur ation,r égul at
ionhy drologique,loisi
r…) .
D’aut re par t
, des ouv rages hy drauliques ont ét é cons t
ruit
s au dét r
iment des z ones
humides f aceauxr i
s quesd’inondat ion:ilsontpourbutdedr ai
ner ,lepl usv i
tepossi ble,l eseauxdu
bassin versant en transformant les rivières en ouvrages techniques aptes à évacuer les crues. Les
rivières et les zones humides finissent par perdre tout intérêt écologique, hydraulique et paysager.

Dans le même sens, la péri-urbanisation des campagnes a encouragé la construction


d’
i
nfrastructuresetl edév eloppementd’ aménagement spay sagerssurleurssit
es .
La disparition progressive de tout entretien et la forte augmentation des flux polluants dans ces
mil
i
euxnat urels( ni
trat
es ,phosphat es,…)sontàl ’
or i
ginedel eurbanal
isati
on,rendantl eurconser vati
on
d’
autantplusdi ff
ici
le.

o LES ZONES HUMIDES ORDINAIRES

L’objetdecet tesy nthèsenepor tepassurl esz oneshumi desmaj euresengénér alprotégées


par les Conventions Internationales (Convention de Bonne, Convention de Ramsar), par les Directives
Européennes (Directive « Habitats » et Directive « Oiseaux ») ou les statuts de protection nationaux
(Réserve Naturelle Nationale ou Régionale) (Annexe 1).
El l
e s’i
nt éresse aux z ones humides or dinair
es ,si t
es non pr otégés etmali dent i
fi
és surl e
territoire national : leur petite étendue ou leur banalisation les rend inexistantes dans les projets de
conservation.
Dans cette synthèse, ces zones humides ordinaires ont été restreintes aux prés de fond de
vallée, auxzonesdechevel uder ivi
ères,auxr osel i
èr es,auxqueuesd’ étang,auxmar esetaux
marais/tourbières. Ces zones représentent individuellement des surfaces modestes cependant leur
mosaïque peut représenter une partie notable de la surface totale du bassin versant (15 à 20 % du
territoire français). (Annexe 2 : zones humides majeures en France)

Aujourd’hui,l av olontésécul airedemaî tri


sedecesmi l
ieux ,r el
ay éeparl espr ogrèst echni
ques,
(drainage et remembrement des parcelles soutenus par des subventions et une fiscalité favorable)
entraîne une simplification de ces systèmes aquatiques : chenalisations, endiguements, assèchements.
Ces modi f ications ontpouref fetde déconnect erces di ff
érents mi li
eux etd’ alt
érerleur
fonctionnement ( br as secondai r
es ,f ossés, pr
ai r
ies i nondabl es, mar es…) . Cet t
e situation s’
est
aggr avéeaucour sdut emps ,dansl ’
i
gnor ancedela relation forte qui existe entre les zones humides
etl’hydr ologiedubassi nver sant(absenced’ unev isi
oni ntégrat i
ve) .

o VERS UN CONTEXTE POLITIQUE FAVORABLE AUX ZONES HUMIDES ORDINAIRES

EnFr ance,l aloisurl ’


eaude1992ent endparz onehumi de,«les terrains, exploités ou non,
habi
tuell
ementi nondés ou gor gés d’ eau douce,sal ée ou saumât re,de f açon per manent e ou
temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hydrophiles pendant au
moinsunepar ti
edel ’année» (B.O.152, 15 janvier 1992, article 2).
Al ’heureact uel l
e,lamei ll
eur efaçondepr otégerunez onehumi deconsi steàl uiattri
buerune
v aleurécol ogi
queparl ’i
ntermédi airedesSCOT1 et des ZNIEFF2. Cependant dans ces inventaires,
rien de semble faire référence à leurs fonctions hydrologiques ou épuratoires.
L’élaborat
ion desSDAGE3 et SAGE4 se réfère de plus en plus à la Directive « Cadre sur
l’
Eau» (2000/60/CEE du 23 octobre 2000) qui préconise le maintien de tels milieux.
Cesmesur essembl entêt relespl usadéquat espourl apr i
seencompt edel ’envir
onnementet
desmi l
i
euxaquat i
quesauni v eaudespl ansd’ aménagement .(PLU5)
La nouvelle loi du 24 février 2005, relative au développement des territoires ruraux, propose un
certain nombre de mesures favorisant le maintien et la bonne gestion des zones humides ordinaires:
un inventaire plus poussé de ces zones permettant une meilleure efficacité de la Police des eaux,
l'
‘interdi
ctiondepr atiquescont r
ai resàl eurconser vati
on,l’exonérati
onpar ti
el l
eout ot al
edel ataxesur
lef onciernon bât i( pourc ert
ai nes z ones humi des,sous r éserv
e d’ un engagementde gest ion
favorable).

TYPOLOGIE DES ZONES HUMIDES

o INTRODUCTION
La nature des zones humides est étroitement liée au type de fonctionnement hydrologique, et
notammentauxmodesd’ al
iment at
ioneneau( nat uredesécoul ement s,posi t
iondansl ebassinv
ersant,
air
esd’ ali
ment ati
on/airesdrainées)quicondi ti
onnentl eurdynami quespat i
aleett empor ai
re.
La nature des fonds, des berges et de la végétation associée influence également leur
fonctionnement hydrologique, géochimique et biologique.
Le schéma ci-dessous recense les zones humides (ZH) ordinaires existantes :

A titre indicatif, cette partie sera volontairement peu développée ;l ’


objetdecette synthèse
n’
étantpasd’ établirl at ypologiedecesz oneshumi des.Parai ll
eur s,ilexi
steunt rèsgr andnombr e
d’
arti
cl
es quidéc riventde mani ère précise chaque t ype.Une r apide énumér at
ion estnéanmoi ns
nécessaire. Elle est réalisée ci-dessous, complétée par des fiches techniques en annexes. (Annexe 3)

o CLASSE HYDROGEOMORPHOLOGIQUE FLUVIALE

Le f onct
ionnement hy drol
ogi
que des z ones r iveraines des cour s d’eau compor t
e une
alimentation par les pluies, les nappes souterraines (inondation phréatique), le ruissellement et
pr i
nci
palementl eseauxde débor dementdu cour sd’ eau en pér i
ode de c rue.La di stri
but i
on de la
végétation estassoci ée à l ’
ex t
ensi
on des zones i nondabl es,ainsiqu’àl a durée despér iodesde
submersion.

Leszonesd’
expansi
ondecr
ues(
li
tmaj
eur
): prairies humides

Cesmi l
ieuxsontinondésépisodi
quementl or
sdec r
uesetcor r
espondentaulitmaj
eurd’un
coursd’eau.Commeai red’expansiondecr ues,i
lsrégul
entlesdébit
sdescoursd’eauenécr
êtantl
es
crues(diminut
iondudébitdepoint
e)etenresti
tuantprogr
essi
v ementl
estockd’eauemmagasi
né.
Les formations végétales sont dominées par des herbacées (joncs et graminées) plus ou moins
hautes en fonction de la nature et la richesse du sol.
Ces zones jouent un rôle important vis-à-vis de la conservation de la biodiversité : zones de
stati
onnementpr i
v i
légiéespourl esoi seauxmi grat eur
sethi vernants,si t
esdeni di
fi
cati
ond’ espèces
raresetmenacéesen Fr ance,conv ersati
on de l ar essour
ce génét ique etd’espècesv égét al
eset
animales rares ou à forte valeur patrimoniale (orchidées paludicoles, cypéracées, lépidoptères,
amphibiens, mammifères et poissons phytophiles (comme le brochet qui pond dans ces zones aux
crues de début de printemps. Les alevins sont alors protégés de la prédation).

Les prés de fond sur chevelu de rivière : ripisylves et annexes fluviales


Ces milieux sont inondés périodiquement (fréquence annuelle).
Les ripisylves et les annexes fluviales constituent des formations végétales arborées en
bordur edecour sd’eau,quiagi ssentsurl esforcesér osiv esetl ady nami quef l
uvial e.Lady namique
végétale de ces formations est liée à la dynamique fluviale.
Les ripisylves présentent de nombreux intérêts : stabilisation des rives, dénitrification des eaux
de ruissellement et de la nappe superficielle, conservation de la biodiversité : oiseaux (hérons
arboricoles, rapaces), essences forestières arbustives et arborées (aulnes, frênes, charmes houblons,
peupliers), insectes (macroinvertébrés benthiques au stade larvaire, poissons et amphibiens :
grenouilles, crapauds). Ces zones jouent également un rôle de corridor écologique pour la faune par
exemple de mustélidés (loutres).

Queuesd’ ét angsetr osel ières


Les queues d’ étangs cor respondentà l az one d’ ali
ment ati
on de l’étang,z one l a moi ns
profonde.El lepeutêt rer elativementét endueav ecunef ai
blepr ofondeurd’eauper met t
antdesac tiv i
tés
photosynthétiques intenses (grande richesse floristique des ceintures végétales). Elles sont occupées
par des roselières ou des végétaux hygrophiles permettant une bonne épuration des eaux destinées à
l
’étang( li
mi tati
ondel ’eutr
ophi sat
ion): assimilation des nitrates et phosphates respectivement de 300
kg/ha/an et 50 à 100 kg/ha/an (zones humides artificielles : lits plantés macrophytes (Savary, 2005)).
Les roselières sont un des éléments caractéristiques des zones humides. En Europe, elles
comprennent souvent des formations monospécifiques de roseaux ou de massettes. Elles abritent,
malgré leur faible biodiversité, une flore et une faune remarquables (oiseaux, batraciens et reptiles).

o CLASSE HYDROGEOMORPHOLOGIQUE DE DEPRESSION


Cette cl asse regroupe des mar es, mar ais et t our bières d’int
érieur dont l es sour ces
d’al
iment at
ion en eau sont pr inci
palement l es appor t
s de subsur f
ace ( eaux pl uviales) et
accessoirement les décharges de nappe. Ces milieux, aux caractéristiques topographiques et
piézométriques de dépression, interceptent les eaux de surface (rôle tampon et épuratoire) sur des sols
plus ou moins imperméables (drainage réduit).

Les mares
Elles sont au nombre de 600 000 sur le territoire français métropolitain, soit 1 mare par km2.
(Sajaloli, 2003). De faible profondeur (environ deux mètres), toutes les couches d'eau sont sous l'action
du rayonnement solaire favorisant la prolifération des végétaux supérieurs et algues.
Ce sontsur toutles mar es subi
ssantune al t
ernance annuel l
e d’ i
nondat i
on etd’ ex ondat i
on
(pauvres en substances nutritives) qui présentent un intérêt floristique et faunistique majeur en tant que
sit
espr ivil
égiésder eproduct i
ondespopul ationsd’ amphi bi
ens( bat raciens) .Pl usgénér alement ,4% des
espèc espar ti
cul i
èrementmenacéesen Fr ance sonti nféodéesauxmar es.D’ autre part,ellessont
propi cesàl anidi f
icationdel ’
avifaune.
Dansl ’
obj ectifdemai nt
iendel abiodiversit
é,ilestnécessai redev isuali
serchaquemar edans
un r éseau d’ int erconnexi on ent r
e mar es.En ef fet
,cet te biodi versité estt r
ibutai
re d’un nombr e
minimal de mares interconnectées (notion de corridor écologique).
Lesmar essontdesél ément speucoût euxetef fi
cacesdansl ali
mi t
at i
ondel ’érosiondessol set
del av ulnérabili
tédesmi li
euxf aceauxi nondat i
ons( att
énuat iondel ’éner gieci nét
iquedur uissell
ement
àl ar encont redecet ype d’ él
ément ). Ell
essontmal heur eusementpeuconser véescarel lessont
dev enuespourl esagr i
cult
eur sdesper t
esdesur faceetdet emps( contour nementdel ’
élémentl orsdes
activités agricoles) (Sajaloli, 2003).
Les marais et les tourbières
Les tourbières et les marais se développent lorsque les apports par précipitations et
r uissellementsontex cédent airesparr appor tà l
’év apor ati
on etl orsque l e dr
ainage estr
édui
t.Ces
écosystèmes se caractérisent par un sol saturé, une eau stagnante ou très peu mobile privant
d'oxygène les micro-organismes responsables de la décomposition de la matière organique. Ainsi, la
litière végétale ne se minéralise que très lentement et très partiellement.
Lest ourbièresemmagasi nentdesf luxd’eauf aiblementappr ovi si
onnésenél émentsminér
aux
contrairement aux marais pour lesquels les apports en éléments nutritifs sont plus importants.
Les formations végétales dominantes des tourbières et marais sont constituées de végétaux
hydromorphes ( moussesetsphai gnes)mai ségalementd’ espècesmenacéesi nféodéesàcesmi l
i
eux
(6% des espèces végétales prioritaires) : 40 espèces protégées au niveau national.

EVALUATION DES FONCTIONS ASSUREES PAR LES ZONES HUMIDES ORDINAIRES

o FONCTIONS EPURATRICES : « FILTRE PHYSIQUE ET CHIMIQUE »

L’épurat
iondel ’eaues tr éali
séeparl esmi croorgani smesdusolet les végétaux : particules et
germes pathogènes sont filtrés, phosphates et nitrates sont assimilés ou dégradés par la végétation et
les microorganismes, les pesticides sont adsorbés par les colloïdes (argile et humus) et en partie
biodégradés par les microorganismes.

« Le filtre physique »
« Les frottements internes » permettent une sédimentation des matières en suspension par
ralentissement des écoulements et ruissellements. Les matières en suspension capturent une grande
quant itédemat i
èresor ganiquesetél ément straces( mét auxl ourds ,HAP,PCB…)par adsorption. La
rétention des matières en suspension permet de limiter la turbidité descour sd’
eauetdedi minuerl a
chargeenmat ièresor ganiquesetpol luantschi miques( mét auxl ourds,HAB,PCB…)adsor bées .
La v i
tesse de l ’eau ralent i
e parl es v égét aux etdi fférents obstacl
es du rel
iefper metune
sédimentation des matières en suspension :l ’abattementdespar t
iculespeutatt
eindr
e90% ( Mitschet
Gosselink, 1993). Par exemple, le système racinaire des ripisylves a un rôle décanteur sur le milieu et
protège ainsi la rivière des apports en terre et limon (Gregory et Stokoe, 1981 ; Campbell et Doeg,
1989) ,s ouv entliésàuneant hropi sati
ondubassi nv ersant( risqued’ envasementdel ar ivièreetde
diminution de sa section).
Il est à noter que les particules en suspension ou déposées peuvent être source de préjudice
grave pour la faune aquatique (séquelles sur les branchies, colmatage des frayères et des habitats
d’invertébr ésbent hi
quesetdepoi ssons ,l
imitati
ondesappor tsenox y
gènedansl essédiment s).

« Le filtre chimique »
Les zones humides rivulaires sont par exemple, particulièrement efficaces pour éliminer les
nitrates (lest auxd’abatt
ementsupérieurs à 50 %). Ce sont de véritables filtres capables de fixer les
sur plusd’ engr ai
setdepr odui
tsphy tosani
tairesdrainéss urlesbassi nsv ersant s(Annexe 4). Les mares
ont une bonne capacité à stocker les métaux lourds et les nitrates (dénitrification des eaux).

A. L’éliminat iondesni trates


Le potentiel de réduction de la charge en nitrate est maximal lorsque les inondations sont
fréquent es,lorsqu’ilex i
ste une f luctuati
on sai sonni èr
e de la nappe etl e mai nti
en d’ une végétati
on
hydromorphe. Ces conditions permettent de maintenir une bonne humidité du sol et des remontées
capi l
lai
res,de t ell
ef açon que l escondi tionsl ocalesd’ oxydor éduction permet tentsi multanémentl a
nitri
fi
cationetl adéni tri
fi
cati
on.At i
tred’ex empl e,l’abaissementdel ’
az ot
epeutc roîtr
ede10 à 140 mg
de N/m2/jour quandonpassed’ unt auxd’ humi ditédusolde0, 5à0, 8(Hefting, 2003). Une teneur
en argile entre 60 et 70% et des conditions « carbone organique non limitant » sont également des
facteursf avorables.(Agencedel ’eauSei neNor mandi e,2002)
L’assi
mi l
ati
on de l ’azote parl av égétation es toptimal e dur antles inondat ions es t
ival
es et
l’
act i
vit
émi cr
obienne( déni
tri
fi
cat i
on)l ’estdur antlapér iodehiv er
nal e.(Clement et coll., 2002)
L’absorpti
ondel ’azotedansl espl anteses tunphénomèneder ét
ent i
ont empor air
e( r
es t
it
uti
on
lors de sa décomposition). Ainsi Leonardson et all. (1994) ont estimé une rétention par les végétaux de
l
’or dr ede50- 70kg/ N/
ha/ ancont
re400à550kgN/
ha/
anél
i
minéspardéni
t
rif
icat
ion,dansdespr
air
ies
artificiellement inondées.

B.L’ él
imi nationduphosphor e
Lorsque du phosphore particulaire et dissous (eaux de ruissellement en provenance des
parcelles agricoles) pénètre dans une zone humide en période de hautes eaux, une fraction
essent i
ellementpar t
iculaire,organi queoumi nérale,s’ydépose.
Dans une prairie en pente, le phosphore particulaire est réduit de 75 à 95 % en fonction de
l’
intensitédel apl ui
e,al orsquel ar éductionduphosphor edi ssousnedépassepas5% ( phénomènede
précipitati
on,d’ adsor ptionetd’ assimi l
ation)( Dil
lahaetal l
.,1989).
A la sénescence des plantes, ce phosphore accumulé est présent sous une forme plus
biodisponible que le phosphore des sédiments ayant permis le développement de la végétation (75 à
95% des prélèvements de phosphate par la plante proviennent de la fraction fixée sur les sédiments
parr appor tàcel l
edi ssout edansl ’
eauci rculante( Gol t
er man,1977) )
.
A ceci, il faut ajouter que la saturation par les ions phosphate des particules de la fine couche
supérieure des sédiments est très rapidement atteinte pour la concentration habituelle des phosphates
dissous,pr ésent sdansl ’
eauci rculante.Laf onctionder étentionestdonclimitée.
Au niveau des zones ripariennes, Vought et al. (1994) montrent que lors du passage des eaux
de surface dans ces zones riveraines, 66% des phosphates disparaissent après 8 m et 95 % sont
retenus après 16 m, alors que respectivement seulement 20% et 50% des nitrates sont éliminés.
Sur de petites zones tampons, il se produit une alternance de période de dénitrification avec
relargage du phosphore ( diminutiondupot enti
eld’ oxydoréduction)
,puislephénomènei nv ersequand
le potentiel redox réaugmente (humidité du sol) (Bidois, 1999).

C.L’ éli
mi nationducar bone
ADEME6, certaines zones humides peuvent réduire la DBO5 de 85% et
Selon les rapports de l

les coliformes fécaux de 95% (projet pilote au Panjab). Les tourbières exercent un rôle de « puits de
carbone » en emmagasinant le carbone dans les végétaux accumulés au fur et à mesure.

I
nt érêt
setl i
mi tes entermesd’ aménagementetgest i
ondel ar essour ce
Les zones humides sont davantage efficaces par rapport aux pollutions diffuses, notamment
celles agricoles. Les capaci
t
és épur atoir
es des z ones humi des or di
naires dépendentd’ un cer
tai
n
nombre de paramètres hydrologiques et géochimiques/biochimiques :

Paramètres géomorphologique / spatiaux Paramètres dynamiques Paramètres physico-chimiques

Continuité spatiale et hydraulique BV/ZH Temps de résidence del ’


eaudansl aZH:
(transmissivité, absence de discontinuité Conditionne le renouvellement des apports
topographique « court-circuit »). en nitrates et la réalisation de conditions
aérobies/anaérobies
Surface relative contributive (épuratrice) de
la zone humide. Flux superficiels flux profonds Conditions Cinétiques redox
adéquates (submersion)
Extension de la ZH enf oncti
ondel’él
év at
ion
Continuité et homogénéité des
delahaut eurd’ eau.
écoulements dans la ZH.
Importance du l i
néai red’ inter
facepar
rapport aux flux à traiter.

Tableau élaboré à partir de (Durand et coll. 2000)


BV : bassin versant ZH : zone humide

La quantité de nitrates enlevés est corrélée négativement avec le débit des eaux souterraines. En
effet, les processus de dénitrification ne pourront se réaliser que si le temps de contact des eaux qui
transitent dans les zones est suffisant.
La perméabilité agira sur la vitesse de passage du flux chargé en nitrates. Par exemple, les sols
argilo-limoneux moins filtrant que les sols sableux, ont une plus forte capacité épuratrice (Ruffinoni et
al.1994).
Le processus de dénitrification bactérienne opère principalement dans la zone de contact entre
les terres cultivées et la limite externe de la zone humide (interfaces ou lisières), ainsi que les
secteurs de transit lent ou de diffusion au sein de la zone humide (Maltby et al, 1996 ; Clément, 2001).
Camer onetHender son( 1979)pr éconi sentlapr ésenced’ unebander i
vulai
rearbor ée(20à30m)sur
2
l’
ensembl edul i
néai repourt outcour sd’ eaudontl ebassi nv er
santestsupéri
eurà1km , surtout dans
les régions à sol très érodable et à fortes précipitations.
Cet t
ef onc t
ionépur atoireestd’ aut antpl usint éressant esilazonehumi deordinaireestconnect
éeà
une nappe alluviale servant à l ’
adduct iond’ eaupot abl ed’unecoll
ect
ivi
télocal
e( casdestourbi
ères)
.

Néanmoi ns, les z ones humi des efficac


es pour l’
épur
ati
on des eaux peuv
ent parf
ois êt
re
considér
éescommesour cespot ent i
el
lesd’émissi
on degazàeffetdeserr
e,enpr
emierli
eudeN2O et
dansunemoi ndremesur edemét hane,cequit endr
aitàl
imi
terleurut
il
i
sati
onàdesfinsd’
épurati
on
des eaux (Durand et coll., 2000). (Annexe 5)

o FONCTIONS HYDROLOGIQUES

Zoned’ expansiondecr ueetpr otectioncont relesi nondat i


ons
Laz onehumi dees tunl i
eudest ockagedel ’
eaupr ovenantduv ersant(nappe,r ui
ssellement).Cett
e
fonction dépend de la continuité hydraulique entre des écoulements du bassin versant et la zone
humi de.Cest ockagedépendégal ementduv olumed’ eaur etenuparlaz onehumi deparr apportau
volumed’ eaudr ai nédepui sl ev ersant.Cerappor testgénér alementfaible pour des zones humides
ordinaires de petite superficie (quelques hectares). La zone humide a donc un rôle de stockage de
l’
eaut outàf ai
ttempor ai
re,quicont r
ibueàmodul erl arepri
sedesécoul ement shi ver
naux .Ilenrésult
e
desv ari
ationsimpor tantesdes urfacesconsécut i
vesauxv ari
ationsdesappor tsetdesper tesd’
eau.

Laz onehumi dees tégalementunl i


eudest ockage- déstoc kagedel ’eaupr ov enantdel arivi
èr e.
Cette fonction dépend de la fréquence des crues inondantes et de la topographie du lit mineur et
maj eur.Lev olumed’ eaus tockéees tégalementf aible,duf aitdel apetit
et ail
l
edesz oneshumi des.
Cet t
ef onctionn’ estr éell
ementac ti
v equepourl esbas sinsv ersantsdet aill
eimpor t
anteoùl esz ones
i
nondabl espeuv entav oirune gr ande ex tensi
on.A t it
rei ndicatif
,la capacité de st ockage d’un sol
hydromorphe est de 2-3 mm par tranche de 10 cm (Zimmer, 1995). Des études réalisées aux USA,
si
gnal entquecer tainesz oneshumi despeuv entper met t
reunst ockaged’eaude15 000 m3/ha (Bureau
de la Convention de Ramsar, 2001).
De manière générale, les capacités de stockage étant faibles,l espos sibi
li
tésdesout iend’ ét
iageet
d’
écr êtementdesc ruessont limitées (taille de la zone humide limitée, échanges intenses entre la
nappe et la rivière plus ou moins efficaces). Des sols graveleux permettent une meilleure transmissivité
dessol setper met tentl’exi
stenced’ échangesi mpor tantsentrel ar i
vièr
eetl anappe( Agencedel ’
eau
Rhône-Méditerranée-Corse, 2001).

Intérêts et limites des zones humides par rapport à des terrains agricoles drainés
Les par ti
es aériennes des v égétaux per met tentd’augment erla rugosité hydraulique de la
surface du sol. Une zone rivulaire composée de végétaux buissonnants et arbustifs denses, dont les
parties aériennes possèdent une grande élasticité est très efficacité pour réduire la vitesse du courant
et donc la puissance érosive lors de crue (Lachat, 1994; Cohen et al.1987). Or dans la plupart des cas,
les dégâts économiques liés aux inondations sont davantage induits par la vitesse du courant que
par la seule submersion.

Acet terugosi t
édumi l
ieusesuper poseundébi tàl
’ex ut
oireli
mi t
équiral
entitletr
ansi
tdanslaz one
humi de.Ces ef fetsc r
éentune pent e du niveau d’eau s tockée,entrela cot e d’
eau au poi nt
d’
aliment ati
on etcel l
eàl ’
exut oi
re de laz one.Cet te pent e permetde stoc kerun volume d’eau
beaucoup pl us impor t
antque surune z one non végét al
isée ainsique d’
ali
ment erd’autr
es zones
annex espeuaccessi blesparl ’eaul i
brehabi t
uell
ement( FustecetLef euvr
e,2000) .Ceszoneshumi des
dedeux i
èmecat égor i
e( mares,moui l
lères)auront,danscer t
ainscas,unev i
dangedel ’
eaubeaucoup
pl
ust ar di
ve,as sur antunsout i
enàl ’ét
iage.(FustecetLef euv r
e,2000)
Cet tef onction d’ écrêtement (étalement et ralentissement des eaux dans la vallée) sera
davant ageassur éeparl espr ésdef onddeval l
éequel est ourbièr
esoùl ’eaudespr éci
pit
ations
ne fait que transiter rapidement.

Enr ésumé,l eszoneshumi desacc r


oissentl escapaci tésd’ écrêtementdescr uesetr al
ent
issentl a
baisse du niveau des eaux après inondation, ce qui optimise la recharge des nappes. Néanmoins, les
limites de ces fonctions sont liées au caractère temporaire des zones humides condamnées à un
combl ementpr ogres si
f,rendantl eurcapaci t
é de st ockage négl igeable.En l ’absence de cur age,
l’exhaussementdes dépôt s de par ti
cules (favori
sé parl av égétati
on)r édui tpr ogr essiv
ementl a
fréquence et la durée des submersions et donc leurs fonctions hydrologiques et épuratoires.

Int
érêtsetlimitesetent ermesd’ aménagementetgest i
ondut err i
toire
Les zones humides ont un rôle de plus en plus important dans la lutte contre les inondations en
rai
sondel ’
augment at
iondessur facesimper méabi lis
éesliéeàuneur bani sationcr oissant eenv al l
éeet
enz oneinondable.Lessur f
acesi mperméabi li
séesl i
mit
entl ’i
nfi
lt
rati
onetcanal i
sentl er ui
ssellement
sansréduir
el’énergi
ecinétiquedesécoul ement s( forcesérosives).

Sout ienàl ’ét


iage
Selon la topographie et le niveau piézométrique de la zone humide par rapport à la nappe
phréat i
que,el le sera d’avant age une z one d’alimentati
on ( niveau piéz ométr
ique ZH  niveau
piézomét ri
quenappe)ouunez oned’ exutoi
r e.
Lesz onesannex esdecour sd’eaupeuv entassurerunsout i
enàl ’
éti
agesouscer tai
nescondit
ions:
qu’ell
essoi entsituéessurun fond imperméable, dans une retenue ou connectées à une puissante
napper égionale.Cesout ienser ad’ autantpl usimpor t
antsil az onehumi deestsit
uéeenamontdu
bassin,qu’ ell
e estde t ai
ll
ei mpor tante etque l e solpeutr es ti
tuerdesv ol
umesi mport
ants.Cette
foncti
onr is
qued’ êtresouventdéficitaire pour des zones de petite étendue.

o LECONTROLEDEL’
EROSI
ON

En Europe, les végétations rivulaires des zones alluviales ont été largement abordées pour leur rôle
mécanique comme élément de fixation et de stabilisation des berges ou comme frein lors de
débordements (Vieban, 1996 ; Lachat, 1984) : atténuation des vagues et des forces érosives.
Le principe de stabilisation des sols est simple : les systèmes racinaires des végétaux créent un
maillage biologique qui piège les particules minérales et organiques. Cet ensemble augmente la
cohés ion dessol sf ace à l ’agression régul i
ère du cour ant: la berge se trouve alors consolidée et
l
’ér
osi ondi minuée.Depl us,l’i
rrégulari
tédessur facesl i
éeàl apr ésencedesr acinesenbor durede
chenal crée une rugosité de paroi qui entraîne par frottement, une diminution de la vitesse du courant.

Lachat (1991) a recensé 48 espèces arborées et arbustives en France et en Suisse susceptibles


de participer activement à la stabilisation des berges. La densité racinaire, la profondeur de
l’
enr acinementcor réléàl ahaut euretl apent edelaber gesont des paramètres importants pour
l
’ef fi
cacitéstabili
sat
rice.Cespar amèt resex pli
quentpourquoil ’
aul
ne( enr acinementde3m,haut eurde
8 m) est préconisé le long des berges préférentiellement au peuplier (enracinement superficiel, port
élev é).Du poi ntde v u de l

aménageur ,une bonne s t
ructure des ber ges permetde gar ant irune
stabi l
isati
ondessent iersetdesrout esàl ’aborddescour sd’ eau.
Toutcomme l as édi
mentati
on dansl es zones humi des,ler alentissementde l ’érosi
on es tpar
ailleurs bénéfique aux équipements dans la mesure où il réduit les dépôts de particules du sol en
suspension :dansl esst ati
onsd’épurati
on,l esréservoi
rs,dansl espompesetl estur
bines ,allongeant
ainsil aduréedev i
edeceséqui pement setr éduisantl
eursfraisd’exploit
ationetd’entr
et i
en.

o PATRIMOINE BIOLOGIQUE ET CULTUREL

A. la biodiversité
La posi t
ion à l ’
int
erface ent re deux mi l
ieux très di ff
érents engendr e une f or
te hétérogénéité
physique ( subs tr
at ,topogr aphie)surune f aibl
e échel l
e d’espace ( Naiman etal .,1993) .Cet te
hétérogénéité permet une grande biodiversité et une forte productivité végétale.
Ce sont en effet des sites essentiels :
 pourl ’hivernage,lami grati
onetl arepr
oduc ti
ondenombr euxoi seauxd’ eauetnotammentdes
oiseaux paludicoles (oiseaux de marais),
 pourl af ray edubr ochetetd’ autrespoi ssonsai nsiquel edév el
oppementdesj uvénil
es,av ant
qu’il
sner ejoignentl arivi
ère,
pour la flore et la faune menacées inféodées à ces milieux (conservation de la biodiversité).
Sur un plan général, 30 % des espèces végétales remarquables et menacées, en France, vivent en
zone humide. 50% des oiseaux et 2/3 des poissons ont un cycle biologique inféodé à ces milieux
(Mini st
èredel ’
Env i
ronnement ,1996) .Ladi spari
tion desz oneshumi desi nterromptl esconnec t
ions
écol ogiquesetnui tàlabi odiversit
éàl ’échel l
edubassi nv ersantent i
er.
Les couloirs de végétation créent une continuité en développant des connections entre des milieux
souvent fragmentés (parcelles cultivées, pâtures, forêts), ce qui augmente la biodiversité en facilitant le
mélange des peuplements. Ces zones humides assurent souvent une partie du cycle biologique de
nombreuses espèces. La continuité spatiale est alors nécessaire pour permettre la poursuite du cycle
dansl esdifférentsélément sdel ’écosy stème.Décampsetal .(1997)sesonti nt
ér essésàl av al léede
la Garonne : la diversité floristique des zones végétalisées rivulaires permet une richesse
ornithologique (52 espèces) et piscicole (salmonidés) contrairement à des plantations monospécifiques
de peupliers (24 espèces) qui remplacent la végétation arborée naturelle. (Maridet et Souchon, 1995)
Les milieux où alternent des zones ombragées et des zones plus ou moins éclairées sont celles
assurant la composition la plus équilibrée des groupes alimentaires fonctionnels : producteurs
primaires, consommateurs primaires/secondaires et décomposeurs (exemple des invertébrés
benthiques). (Maridet, 1994). (Annexe 6)

Composées d’ une mosaïque complexe d’ es pèces her bacées ,ar bust


ives etar borées,ces
for
mat i
onssontmi euxadapt éesàdeschangement senv i
ronnement auxdr ast
i
ques.D’ autrepar t
,cet t
e
hétérogénéité permet une meilleure régulation des populations représentées. Les espèces nuisibles
pourl ’
agricult
uresontmi euxcont rôléesparl esdy nami quesécol ogiquesetpr ésent
entdesr isques
moindres de pullulations. Cette biodiversité constitue ainsi une réserve génétique qui présente une
grande valeur patrimoniale.

B. Rôle socio-éducatif
En complément, ces milieux assurent des fonctions socio-éducatives vis-à-vis de la population
l
ocal eenét antdesmi l
ieuxécol ogi
quessi mpl esmai scompl ets.At i
tred’ ex empl e,lesmar esconsti
tuent
de très bons modèles écologiques éducatifs avec une bonne diversité floristique et faunistique.
Lest ourbi
ères,quantàel l
es,présententuni nt
érêtarchéol ogi
queetgéol ogiqueent antqu’édif
ice
constitué sur une période de 2000 à 5000 ans : vestiges de matériels biologiques parfaitement
conservés (momies, pollens).

o FONCTION CLIMATIQUE : MAINTIEN DE LA TEMPERATURE ET DU MICROCLIMAT

Les z ones humi des ontl af aculté de mai ntenirlatempér atur e des cour s d’eau à un ni veau
compatible avec la vie aquatique (poissons et autres espèces vivantes). Elles sont capables
d’
emmagasi neretde r ej eterde l ’
eau f r oide ( vi
al esnappessous- jacent es)dansun c oursd’ eau
l
orsque,duf aitd’undébitfaible,l atempér at uredel ’eauaugment e.(ENGREF,2004)
D’aut r
e par t
,la suppr ession de l av égét ati
on ri
ver
aine peutpr ov oquerune augment ati
on
moyenne des températures maximales estivales allant de 3 à 10°c. Meehan et al. (1977) montrent
l
’i
mportancedel avégétationr i
v ulai
repourmai ntenirunetempér atur epr opiceaucy cl ebi ologiquedes
salmonidés (optimum entre 4 et 19°c, seuil à 23°c donnés par Crip (1989)). Selon Hall et Lantz (1969),
enété,unsec teurde200m ombr agépeutent r
aînerunedi minutionde t empér aturedel ’
eaude3°c.

Les zones humides ordinaires peuvent réguler les microclimats par le biais de phénomènes
d’év apotr
anspi r
ation modi f
iant l
es précipi
tat
ions et l es t empér atures l ocalement .( Mini
st ère de
l
’env ir
onnement ,1996) .L’évapot
ranspi
rati
on es tune composant ei mpor tante desbi lanshy dr i
ques .
Sous des climats et dans des zones humides de différents types (tourbières, prairies de type
« pothole7 »,boi sement smar écageux…),desaut eurss i
gnal enttantôtunedi minut i
ondel ’
évapor ati
on
(j
us qu’à40% demoi ns)parrapportàl’
év aporati
ondeseauxl ibr
es,t antôtuneaugment at
ion( jusqu’à
80% de plus) ou encore une alternance en fonction des saisons (Eisenlohr, 1966 ; Bay, 1967 ; Hall et
all., 1972 ; Eggelsmann, 1976).
Ilestimpor t
antdenot erquetouslesaménagement setl esact i
cit
ésquir éduisentless t
ocksd’ eau
(chenal i
sat i
on,drainage,pompage…) ,l
eschangement ssi gnif
icati
fsdel ’occupat i
ondessol s( mi seen
cul ture,subs t
it
ution de pr ai
ri
e aux boisement s,popul icult
ur e…)sontde nat ur e à modi fier ce
compartiment du bilan hydrique, avec des conséquences sur le microclimat local, sur la productivité et
sur le fonctionnement biogéochimique des systèmes (Odum, 1994).

o ELEMENT DU PAYSAGE ET DIVERSITE PAYSAGERE

Les couv er t
sv égétaux l i
gneux r epr ésententdes coupes v ents ou z ones d’ombr e,li
eux
pr i
v i
légiésd’ abripourl esani mauxdomes tiquesqui pâturent.Cesél ément scontri
buentàl adiversi
tédu
paysage donnant des identités fortes aux régions. Des zones humides de petites tailles, présentant un
maillage dense, donnent « une touche de fraîcheur » aux territoires si elles sont en harmonie avec les
zones agricoles et urbaines. Certaines plaines alluviales ont une fonction de « poumon vert » près de
grandes agglomération.
Depl us,laqual i
tédesber ges,zonesdet ransitionetdecont actphy si
queetv isuelentrel’
eau
et la terre, est très importante dans la perception globale du paysage. Elle donne une dimension
ver tical
e au cour s d’eau.Le sondage r éal i
sé parHouse etSangs ter( 1991)en Angl eter
re surla
perception des rivières et de leur corridor a montré que pour beaucoup de personnes (pêcheurs,
promeneurs, canoëtistes), la rivière idéale est une rivière sinueuse et courante à berge naturelle,
bor déed’ unev égét ati
onar bor éeether bacée,ouv erteetdi versif
iée.
Par sa présence, la zone humide rivulaire rend les sites plus attrayants et augmente la valeur
récr éative de ces z ones.La f r
équentation t ouristi
que cr oissante des pay sages associés à l’
eau
(rivières, fleuves, lacs) devrait encourager la préservation de ces milieux.

EVALUATI
ON DE L’I
NTERETDE LA CONSERVATI
ON D’
UNE ZONE HUMI
DE ORDI
NAI
RE DANS
UNEPOLITI
QUED’ AMENAGEMENT

o RECENCER LES ZONES HUMIDES POTENTIELLES ET EFFECTIVES

Cer ecensementes tgénér alementr éaliséparl esAgencesdebas sindansl ecadred’unSAGE.


Les SAGE correspondent, en France, au niveau le plus pertinent de l a poli
ti
que de l
’eau en
application de la Directive « Cadr esurl ’
Eau» (2000/60/CEE du 23 octobre 2000).
Auv udel asuper fi
ciedespér i
mèt resdesSAGE ( d’unecent ai
neàpl usieursmil
li
ersdekm2) ,i
l
n’estpasr éali
stedecher cherài nventorier,demani èreex hausti
v e,tout
eslesz oneshumidesmaisse
limiter à recenser et caractériser des enveloppes de présence de zones humides.

Les zones humides potentielles


Dans un premier temps, il est nécessaire de déterminer les zones humides potentielles.
Les zones humides potentielles représentent les sites de forte probabilité de présence permanente
out empor aired’eau.Lesz oneshumi despot entiel
lessontdéf ini
espardescritères topographiques et
pédoclimatiques (estimation des aires drainées et des flux). Positionnés dans les parties les plus
planes et les plus basses des vallées, ces sites peuvent être des réceptacles privilégiés des
pollutions diffuses. Ce sont donc des secteurs stratégiques où les mesures de reconstitution de
boisements alluviaux, de bandes enherbées, de prairies rivulaires ou de bocages seront les plus
efficaces, plus particulièrement dans les zones où les pollutions diffuses sont importantes.

Les zones humides effectives


Cet teappel lat i
ons’ appliqueàdesz ones( ouenv eloppesdez oneshumi des)oùl anappeaffl
eur
e
réellementen sur face en pér i
ode hi vernale.I lex iste des mét hodes d’ év al uation permet
tantde
déterminer si une zone humide est à une zone humide effective : présence de deux espèces de
renoncules (Renoncule flammette et Renoncule rampante) inféodées à des sols très hydromorphes,
étude pédologique ou télédétection (imagerie multispectrale, données thermiques) (PNRZH, 2005).
(Annexe 7)
L’ef fi
caci t
éhydr ologiquedesz oneshumi despeutêt r
edéf i
nieselonl ’
impor tancedesf onct
ionsde
stoc kagedel ’
eauqu’ el
lespossèdent: le stockage latéral, longitudinal et une fonction de transfert
qui fait intervenir la connectivité et les interactions entre bassin versant (BV) et rivière.
Caractéristique de la zone humide (ZH) et du bassin versant (BV)
Echelle temporelle
correspondants

Ordre 3 et plus* du BV : la ZH est régulée principalement par la


Fonction de stockage rivière par rapport au BV.
longitudinale Volume et vitesse de transfert de la ZH importante (porosité et
Saison hivernale
Protection contre les conductivité hydraulique).
crues Fonction des temps de retour de crues inondantes.
Fonction de la topographie des lits moyen et majeurs.

Ordre 1 à 3 * du BV : interactions ZH et versant dominants.


Fonction de stockage En début de période
Faibleper méabi l
it
é,f ai
blepr of
ondeur ,cont
inuit
ésurl ’
ensembleduBV
transversale pluvieuse.
du substrat.
Stockage des eaux de Echelle annuelle et
Taille relative de la ZH/BV importante
ruissellement du BV interannuelle.
 Continuité hydraulique et spatiale du BV/ZH.

Fonction de transfert Rôle de l ’i


mpor t
ancer el
ativedesdi fférentsécoul
ement
ssur le
Après le début de la
des différents cont rôledesf l
uxd’ eauetpol l
uants:
période pluvieuse.
écoulements 1. ruissellement 2. nappe ZH 3. nappe BV
Lorsque la nappe
Ralentissement des 4. nappe profonde 5. réseau hydrographique
affleure et fluctue peu.
tr
ansf ertsd’eaux Cont inuitéhydraul i
queBV/ ZH/Cour sd’ eau
Tableau établi à partir de (Durant et coll., 2000)
* L’ordredeSt rahl erdubass i
nv ersantcorr
espondaunombr edeconf
luencessurl
ecour
sd’
eaupri
nci
palav
antl
epoint
exutoire du bassin : un cour
sd’
eaudépour vudet ri
butai
reestnot
é1,lecoursd’eauf
ormédel
aconf
l
uencededeuxcours
d’eaud’ ordresdiff
ér entsprendl
avaleurdel’or
dreleplusélev
é.

Le recensement des zones humides efficaces sur le terrain : des critères pragmatiques
La situation de la zone humide dans son environnement et par rapport à la rivière renseigne sur son
ni
veaud’ int
er cepti
ondesr ui
ssell
ement setdesf l
uxd’eau pol luée.Leschémaci -
dessouspr ésente
quelquesex empl esd’ appréciati
onsimpledel ’
effi
cacit
édesz oneshumi desenf onc ti
onducont ex te:

Schémas issus de « L’
i
nvent
air
edesz
oneshumi
desdansl
esSage–Févr
ier2005», Agencedel
’eauLoi
reBr
etagne.

La zone humide étant par définition un espace intermédiaire entre des activités humaines
génératrices de pollutions diffuses (pollution agricole) et la rivière, son efficacité dépend de sa capacité
à intercepter les écoulements superficiels ou souterrains issus des parcelles environnantes.
Un maillage serré de zones humides effectives (même de petite taille) est synonyme de forte
i
nt ercepti
ondeséc oul
ement sdesur faceetsout errains.L’ effet“ fi
lt
re”v is-à-visdespol luti
onsdi ff
uses
est alors optimal. Les secteurs concernés justifient des mesures prioritaires de protection et de
restaur at
iondesz oneshumi des.Cemai ll
agef avor i
sel abi odiver si
té( interconnex ion)etl ’
attr
aitdes
pay sages.EnBr etagne,l echev eludescour sd’ eaudenseetl esbas si nsd’ ordredest rahler1et2
accentuent le rôle fonctionnel de la zone humide. (Clément, 2002)
Un maillage distendu traduit, au contraire, un impact marginal sur la ressource en eau. Les
zones humides résiduelles devraient alors être accompagnées de re-création de nouvelles zones
humi desou de mesur esd’ aménagementt el
l
esque lareconst
it
uti
on de hai
es,de ri
pi
sy lv
esou de
prairies rivulaires.
Af i
nd’ obteniruneév al
uati
oncomplèt
edecesmi li
eux
,nousdev onsalorsconnaît
releurcontex
te,
c'est-à-dire :l edegr éd’int
eract
iondesz oneshumidesav ecleréseauhydrographi
que,leurrôl
esur
l
’étatdel ar essourceeneauetdesmi l
ieuxaquat
iques,leuri
ntér
êtpatri
monialetpay sageretles
usagesdel ’eauqui s’yratt
achent.

COMPARAISONDEL’ INTERETDESZONESHUMI DESORDI NAIRESPARRAPPORTAUNE


VALORISATION AGRICOLE PAR LE DRAINAGE ET LE LABOURAGE

o LE DRAINAGE DES SOLS AGRICOLES

Ledr ainageper metd’augment erlesi nfi


ltrati
ons,gr âceàunsolnonsat uréaudes susdudr ai net
de limiter le ruissellement (- 65 % sur un sol limoneux avec une pente de 0 à 15%). Cet effet tampon
retardel edél aider éponsedel azoneàl aplui emai saugment elev olumed’unec rue( pert
eduv olume
desolendessousdudr ain,suscept ibledest ockerdel ’
eau).Encasdec r
ueoud’ unepl uiei nt ense,
l’
appor td’ eaudépassantl escapaci t
ésd’ infi
l
tr ati
ondusy st
èmedr ainantprovoquedesécoul ement set
rui
ssel lement sàl ’
ident i
qued’ unsolnondr ai
né.
Laz onehumi den’ acer tespasl acapaci tédest ockertoutlev olumed’eaumai spars av égét at
ion
hydromorphe, elle permet de limiter la vitesse d’ écoul
ement( cr
uesmoi nsdév ast
atri
ces )etderetenir
les matériaux solides entraînés depuis le bassin versant.

D’aut re part
,l e drai
nage rompt la conductivité hydraulique à l ’
échell
e du bassi nversantet
abaisse le niveau de la nappe sous-jacente. Ces deux phénomènes peuvent avoir des conséquences
négativ essurl ar égulati
onglobaledel ’
eau( nonappr ovi
sionnementdel anappeal luviale,per
tedel a
fl
uctuat iondel anappe…) .
Un sol drainé est plus aéré donc possède une inertie thermique moindre par rapport à un sol
saturé : la température des eauxr ejet
ées au ni v
eau de l ’
émi ssair
e estdonc plus él evée (i
mpac t
possiblesurl ’
écosy st
èmeaquat i
que).
D’un poi ntde v ue épuratoi
re,l e drainage favorise le lessivage (augmentation de la vitesse
d’
infil
trationetabai ssementdupH)desni tr
at esetdesél ément ssolubles(pert
edesni tratesmultipl
iée
part r
oi s,relargageduphosphat epl usimpor tant
).L’absenced’ unev égétati
onassimi l
atri
ceaugment e
encore ses effets (ENGREF, 2004).

o LE RETOURNEMENT DES SOLS AGRICOLES

Concernant le labourage des prairies de fond de vallée, on constate une perte des capacités
épuratoires de la zone suite au retournement des sols. Pour des amendements de 120 kg de N/ha/an,
on en retrouve 2 mg/l dans les prairies inondables contre 200 mg/l sur des terres labourées
(concentration en nitrates à 40 cm de profondeur du sol) (PNRZH, 2003).

En conclusion, la valorisation agricole peut présenter des contre-indications en termes épuratoires


ethydrol
ogi
quesmai scesconsi dér ati
onssontàmodul erenf oncti
ondel ’env i
ronnementetdel ’
i
mpact
delaz onehumi deàl ’échel l
edubassi nv ersant( zoneamont /
zoneav alparr apportaucour sd’ eau,
capaci
téd’i
ntercepti
ondeseauxder uissell
ement ,zonesi nondables,dépr es siontopogr aphi
que…) .

CONCLUSION

La conser
vati
on de zoneshumi desor dinairess’inscri
t,de pl usen pl us,dansune pol i
ti
que
d’aménagement du t er
ri
toi
re f ace à l ’
augment ation cr oissant e des sur f
aces ur baines
imperméabilisées (augmentant les dégâts occasionnés par les ruissellements abondants et les crues)
ainsi que l’
augmentationcroissant edesphénomènesd’ eutrophi sat i
ondans les milieux naturels.
Dansunobjecti
fdecons ervati
on,ilser anécessai rededét ermi nerl’
env i
ronnementdansl equel
les zones humides (ou « enveloppe » qui regroupe plusieurs zones humides de petites tailles ayant
une proximité spatiale) se trouvent, c'est-à-dire leurs interconnexions avec la dynamique
hydraulique du bassin versant, les réseaux hydrographiques ainsi que les activités humaines avec
lesquelles elles peuvent interférer.
Les différentes Directives Européennes et la législation nationale (Directive « Cadresurl’
Eau»
et loi de février 2005, relative au développement des territoires ruraux) permettentunpeud’ opti
misme,
dansl esensoùl emai ntienetl ar est
aurati
ondel aqual itédel ’
eaus’ inscri
ventdanscet t
econservat
ion
des zones humides ordinaires. Le retour vers « les valeurs naturelles » : Tourisme Vert, produits
agr oal i
ment airesav ecunei denti
térégionalefor
te,préoc cupat ionspl usmar quéespourl ’
envi
ronnement
sontaut antd’ ar gument sàmet treenv aleurpourlapr éser vat i
ondecesz ones.
GLOSSAIRE ET DEFINITIONS ANNEXES

1. SCOT : Schéma de Cohérence territoriale

2. ZNIEFF :ZoneNat
urel
l
ed’
I
ntér
êtEcol
ogi
que,Fauni
sti
queetFl
ori
sti
que.
L’i
nvent air
eZNI EFFestr éaliséàl ’
échel l
er égi
onalepardesspéci alist
esdontl et ravailestval
idéparl econsei l
scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) nommé par le préfet de région. Les données sont transmises
auMuséum nat ionald’histoirenaturell
epourv ali
dationetint
égrat
ionauf i
chiernat ional.Danschaquer égi
on,le
fi
chierr égi
onalestdi sponibl eàladi r
ect i
onr égi
onaledel ’
envir
onnement( DIREN) .Out ildelaconnai ssancedel a
biodiver sit
é,l ’
invent ai
re ZNI EFF n’estpas j uri
diquementun st atutde pr otecti
on.Les ZNI EFF const it
uent
cependantun él émentd’ experti
se pourév al
uerl es i
nci
dences des pr oj
et s d’aménagementsurl es mi l
ieux
naturel s,prisenconsi dérationparl ajurispr udencedest r
ibunauxadmi nistrati
fsetduConsei ld’
État.

3. SDAGE : Schéma Direct


eurd’Aménagementetde Gest
ion des Eaux.Les SDAGE cor respondentà
l
’appl
icat
iondesexi
gencesmenti
onnéesdansl’
art
icl
e2del
aLoi
surl’Eau(n°
92-3,3Janv
ier1992)
.

4. SAGE :Schémad’ AménagementetdeGest i


ondesEaux.LesSAGEcor
respondentàl
ami
seenœuv
redes
SDAGE au niveau local, sur de petits bassins versants.

5. PLU :Pl
anLocal
d’Ur
bani
sme

6. ADEME :Agencedel

Envi
ronnementetdel
aMaî
tr
isedel

Ener
gie.AgenceGouver
nement
ale.

7. Pothole : Les prairies de type « pothole » correspondent à des prairies présentant un ensemble de petites
zonesdedépressi
onemmagasi
nantdel
’eau.Cet
teeauesti
ssuedespréci
pit
ati
onsetdesruissell
ement
s.Ces
typesdeprai
ri
essontl
esv
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Zones humides Info n°41 du 3ème trimestre 2003.


ANNEXE 1 (ENGREF, 2005)

1) Quelques instruments de protection réglementaire :

LesZonesNat ur ell
esd’IntérêtEcologique,Fl ori
st i
queetFauni sti
que
(ZNIEFF). Cesz onesconstituantuninventairescientif
ique,n’
ontaucunev aleurj uridi
queetsontdonc
peucont r
ai gnant es,bienquel ajuri
sprudencedest ribunauxadmi nist
rati
f
setduConsei ld’
Etatpr enne
encompt el esZNI EFFcommeunél émentd’ exper
tise.LaZNI EFFdet ypeIcor respondàunt erri
toire
restreint et relativement homogène abritant au moins une espèce ou un habitat remarquable ou rare.
La ZNIEFF de type II correspond à un ensemble étendu de milieux naturels au contenu patrimonial
plusr iche( etaudegr éd’art
i
fici
ali
sat
ionpl usfaibl
e)quel amoy ennedut er
rit
oirerégi onalenvi
ronnant .

L’ArrêtéPr éfector aldePr otect


iondeBi otope.Sonobj ec t
i
fest«depr év eni
rladi sparit
iond’ espèces
»l égalementpr ot égées,par« l a conservati
on desbi otopes[…]néces sair
esà l ’
ali
ment at
ion,à l a
reproduc ti
on,aur eposouàl asur vi
edeceses pèces»( Art
.R211- 12duCodedel ’
Env i
ronnement )
.
Cet outil est très largement utilisé pour la protection des tourbières françaises. Cependant, une
concertation locale et un programme de gestion conservatoire sont nécessaires à son instruction. Des
i
nterdicti
onsd’ act
ionspeuv entdoncyêt r
ei nscr
ites.

Les Réserves Naturelles ( i


nst auréesparl aLoidu10j uillet1976) .«Despar tiesdut erri
toi
red’uneou
de plusieurs communes peuvent être classées en réserve naturelle lorsque la conservation de la faune,
del aflore[ …]et ,engénér al,dumi l
i
eunat ur elprésent eunei mpor tancepar ticulièreouqu’ ilconvi
ent
de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de les dégrader » (Art. L332-1 du Code de
l
’Env i
ronnement ).Unei ndemni t
éaupr of
itdupr opri
étai
rees tenv i
sageabl eetl ages ti
ondel ar éser
ve«
peut être confiée à des établissements publics, des associations, aux propriétaires de terrains classés
ou à des collectivités territoriales ».

Les Conventions internationales

- La convention de Ramsar (1971), relative aux zones humides d'importance internationale, vise à
assurer l'utilisation rationnelle et durable des ressources en zones humides et à garantir leur
conservation. La France y a adhéré en 1986. En 20 ans, près de 800 zones humides d'importance
internationale ont été désignées, notamment des zones transfrontalières ou des voies de migration
d'oiseauxoudepoi ssons .Cet ext
efondament alreconnaîtl’
i
mportancef onctionnel
leetécol ogiquedes
zoneshumi desetpr éconiselac r
éati
ond’ uneli
stedesz oneshumi desd’ i
ntérêtint
ernat
ionalqui devront
être protégées. Cependant, elle concerne essentiellement des zones de vaste superficie (comme la
Camargue par exemple).

- La Convention de Berne (19 novembre 1979), relative à la conservation de la vie sauvage et du


milieu naturel en Europe, vise à protéger la faune et la flore sauvages, ainsi que leurs habitats naturels.

- La Convention de Rio (5 juin 1992), relative à la biodiversité, concerne aussi la protection des
écosystèmes menacés.

2) La maîtrise foncière :

Les c onser v atoires régi


onaux d’ espaces naturels etl af ondation nat i
onal e pourla protect
ion des
habitats français de la faune sauvage peuvent exercer leur compétence de maîtrise foncière sur les
zoneshumi des.I ls’
agitd’ acheterlest er
rai
ns,pui sdepasserdesconv ent
ionsdegest ionpourl es
entretenir et les protéger. Les moyens financiers pourraient provenir de la Taxe Départementale pour
l
esEspacesNat urelsSensi bles,maisellen’apasét émi seenpl acedansl esdépartement sconcer nés
par notre étude.
3) Les incitations financières :

Les principales incitations financières à la préservation des milieux naturels sont les mesures agro-
environnementales ( MAE) .Ils’agitdemesur escont r
actuali
sabl es,accompagnéesd’ unfi
nancement
dépendant de la surface engagée, définissant des contraintes sur les pratiques culturales. Celles-ci
peuv entêt r
ei nclusesdansunCont ratd’ Agri
cultur
eDur able( CAD) ,oubi endansuncont r
atNat ura
2000.Lesf i
nancement ssontnat ionauxet /oueur opéens.Enf in,onpeutnot erl ’
existencededémar ches
locales de protection des zones humides en coopération avec les agriculteurs propriétaires des
terrains.

4) Les Directives Européennes visant à protéger les zones humides :

Les directives « Oiseaux » et « Habitats » représentent la contribution communautaire au maintien de


la biodiversité telle que stipulée par la convention de Rio. Elles mènent à la création du réseau «
Natura 2000 », qui inclut des zones humides.

La directive « Oiseaux » (79/409/CEE du 2 avril 1979), sur la conservation des oiseaux sauvages,
prévoitl
acr éat
iondesi tesf avor
ablesauxoi seaux ,not ammentauxoi seauxd’ eauetauxmi grat
eurs.
Les zones humides tiennent donc une place capitale dans ce réseau.

La directive « Habitats » (92/43/CEE du 21 mai 1992), sur la conservation des habitats naturels ainsi
que de la faune et de la flore sauvages, prévoit des zones spéciales de conservation et définit un cadre
commun pour la conservation des plantes et des animaux autres que les oiseaux et des habitats en
tant que milieux naturels.

La directive « Cadr esurl ’eau» (200/60/CEE du 23 octobre 2000), prend également en compte les
zoneshumi desaut rav ersdur ôl
equ’ ellespeuv entjouerpourl ’at
teintedubonét atécol ogiquedes
cour s d’eau,des pl ans d’eau etdes mi l
ieux l
itt
oraux d’ici2015.En ef f
et,elle spéci f
ie qu’i
lfaut
« prév enirt
outedégr adationsupplément air
e,préserveretamél ior
erl’étatdesécosystèmes aquatiques
ainsi que, en ce qui concerne leurs besoins en eau, celui des écosystèmes terrestres et des zones
humides ». Un document-guide européen sur les zones humides précise leur rôle notamment dans les
plans de gestion et les programmes de mesures.
ANNEXE 2 : Carte de France des principales zones humides répertoriées.

Schémadel

IFEN(
Novembr
e2001)
ANNEXE 3 : Classification selon le SDAGE et Fiches techniques de chaque type de zones
humides.

L’
i
nvent
air
edesz
oneshumi
desdansl
esSage–Gui
demét
hodol
ogi
que–Fév
rier2005,Agencedel
’eauLoi
re-
Bret
agne
ANNEXE 4 :Tabl
eaudesdi
ff
érent
escapacit
ésd’élimi
nat
iondel
’azot
epourdi
ff
érent
eszones
humides

L’
i
nvent
air
edesz
oneshumi
desdansl
esSage–Gui
demét
hodol
ogi
que–Fév
rier2005,Agencedel
’eauLoi
reBr
etagne
ANNEXE 5 : Processus de nitrification et dénitrification dans les zones aérobies et anaérobies.
ANNEXE 6 : Abondancesr
elat
ivesdedi
ff
érentsgr oupest
rophi
quesd’
inver
tébr
ésbent
hiques.
(Maridet, 1995)
ANNEXE7:Par
amèt
resdedét
ermi
nat i
ondel at ypologi
ed’
unezonehumi
de: potentielle,
effective, efficace

Degr
Base de la é de
Typologie Base de la définition Principaux paramètres
typologie diffic
ulté*
Modèle Numérique de terrain (pas de 20 m)
Zone humide Indicateur
Indices topographiques Carte géologique *
potentielle topographique
Carte des hauteurs pluviométriques annuelles
Intégration temporelle
Cart
ogr aphiedel ’hydromor
phi
edess
ols
interannuelle. **
Association floristique
Appréciation de
Zone humide
l
’ét
athy dr i
quedela
effective Télédétection, Relevé de terrain **
zone humide Suivi de la dynamique de
Limnimétrie et Modélisation
l
’af
fleurementdel anappe.

Indicateurd’aménagement: typologie des fossés


Fonction de stockage
Indicateur de régime hydrologique : temps de *
longitudinal
retour des pluies
Topographie de la zone humide et modélisation ***
Indicateur de taille relative ZH/BV
Indicateur de continuité spatiale de la ZH/BV *
Appréciation des Fonction de stockage
Zone humide fonctions Estimation des flux : mesure des paramètres
transfersal
efficace hydrologiques de la physique, tensiométrie, piézométrie et
modélisation ***
zone humide

Estimation des flux et des vitesses de transfert : ***


mesures des paramètres physiques, tensiomètrie,
piézométrie et modélisation
Fonction de transfert
Bilan spatialisés : traçage interne à la zone
humide, suivi hydrochimique en crue et hors crue ****
Tableau élaboré à partir de (Durand et coll. 2000)

*facil
e,d’
ordr
ety
pologi
que* *Facil
e,av ecinst
rumentat
ion***Inst
rumentat
ionlour
de(
capt
eur
s,st
ati
ons)*
***
I
nstrument
ati
onmodérée(pr
éleveur
),coûtd’i
nter
vent
ionetcoûtanaly
tiqueél
evés

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