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Plan d’Action du Programme Pays

2008 - 2011

entre

Le Gouvernement de Madagascar

et

Le Programme des Nations Unies pour le


Développement (PNUD)
SOMMAIRE

Le cadre commun .................................................................................................................. 3


Partie I. Fondement des relations .................................................................................... 3
Partie II. Analyse de la situation.................................................................................... 4
Partie III. Coopération Passée et enseignements tirés ...........................................................7
Partie IV. Programme proposé.............................................................................................. 9
Partie V. Stratégie de partenariat.......................................................................................... 15
Partie VI. Gestion de programme........................................................................................ 17
Partie VII. Suivi et Evaluation ............................................................................................ 19
Partie VIII. Engagement du PNUD ..................................................................................... 20
Partie IX : Engagements du Gouvernement.......................................................................... 21
Partie X. Autres dispositions.............................................................................................. 23
annexe 1 : cadre de resultats du cpap 2008-2011.....................................................................i
annexe 2 : Cadre de suivi et évaluation du CPAP................................................................. xx

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LISTE DES ABREVIATIONS

AA Atsimo Andrefana
AFD Agence Française de Développement
AGR Activités Génératrices de Revenus
ANDEA Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement
ASAMA Action Scolaire pour Adolescents Malagasy
BIT Bureau International du Travail
BM Banque Mondiale
BNGRC Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes
CLLS Comité Local de Lutte contre le Sida
CPAP Country Programme Action Plan
CPD Country Programme Document
CTD Collectivités Territoriales Décentralisées
DAES Département des Affaires Economiques et Sociales
DH Droits Humains
DSRP Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté
EDBM Economic Development Board of Madagascar
EPM Enquête Prioritaire auprès des Ménages
FAO Food and Agriculture Organization
FENU Fonds d’Equipement des Nations Unies
FIDA Fonds International de Développement Agricole
GEF Global Environment Facility
GELOSE Gestion Locale Sécurisée
GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau
GNUD Groupe des Nations Unies pour le Développement
GRC Gestion des Risques et Catastrophes
GSB Growing Sustainable Business
IDH Indice de Développement Humain
IMF Institutions de Micro-Finance
IST Infections Sexuellement Transmissibles
JICA Japan International Cooperation Agency
MAP Madagascar Action Plan
MCA Millenium Challenge Account
MECI Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie
MENRS Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique
MFB Ministère des Finances et du Budget
MINENVEFT Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
MINFOP Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales
MINJUS Ministère de la Justice
MININTER Ministère de l’Intérieur
MPRDAT Ministère auprès de la Présidence chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement
du Territoire
MSPF Ministère de la Santé et du Planning Familial
OIT Organisation Internationale du Travail
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONUDI Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
ORTM Office de la Radio et de la Télévision Malgache
PAM Programme Alimentaire Mondial
PCD Plan Communal de Développement
PDQ Plan de Développement Communautaire
PIB Produit Intérieur Brut
PEIII Programme Environnemental- Phase 3
PME-PMI Petites et Moyennes Entreprises et Industries
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
PPTE Pays Pauvres Très Endettés
PRD Plan Régional de Développement
PREA Programme de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration
PTA/AWP Plan de Travail Annuel/Annual Work Plan
PUDé Plan d'Urbanisme Détaillé
PVVIH Personnes Vivant avec le VIH
QMM Quit Minerals Madagascar
RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat
RMDH Rapport Mondial sur le Développement Humain
RMG Results Management User Guide
SAOP Service d’Appui Opérationnel aux Projets
SBAA Standard Basic Assistance Agreement
SE-CNLS Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida
SIGRHE Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines de l’Etat
SNAT Schéma National d’Aménagement du Territoire
SPR Standard Project Report
SRAT Schéma Régional d’Aménagement du Territoire
STD Services Techniques Déconcentrés
UE Union Européenne
UNESCO United Nations Educational and Scientific and Cultural l Organization
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la Population
UNICEF United Nations Children’s Fund
VV Vatovavy Fitovinany
WASH Water, Sanitation and Hygien
WWF Word Wide Fund (for Nature)

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LE CADRE COMMUN

Le Gouvernement de la République de Madagascar et le PNUD Madagascar conviennent d’un commun accord


du contenu de ce document et de leurs responsabilités dans le cadre de la mise en œuvre du programme de pays.
Complétant leur commun accord et leur coopération en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
Développement et des Conventions et Sommets des Nations Unies à l’égard desquels le Gouvernement de la
République de Madagascar et le PNUD sont engagés,
S’appuyant sur l’expérience acquise et les progrès effectués au cours de la mise en œuvre du programme de
pays précédent (2004 à 2009),
Entamant une nouvelle période de coopération (2008 à 2011),
Déclarent que ces responsabilités seront assumées dans un esprit de coopération étroite et conviennent des
points suivants :

PARTIE I. FONDEMENT DES RELATIONS

1.1 ATTENDU QUE le Gouvernement de la République de Madagascar (ci-après désigné comme « le


Gouvernement ») et le Programme des Nations Unies pour le Développement (ci -après désigné
comme le « PNUD ») ont conclu un accord de base pour gérer l’assistance apportée par le PNUD au
pays (accord de base type en matière d’assistance (SBAA)) qui a été signé par les deux parties le 16
Octobre 1992. Sur la base de l’Article I, paragraphe 2 du SBAA, l’assistance apportée par le PNUD au
Gouvernement devra être mise à disposition du Gouvernement et devra être fournie et acceptée
conformément aux résolutions et décisions pertinentes en vigueur des organes compétents du PNUD
et sous réserve de la disponibilité des fonds nécessaires auprès du PNUD. Plus particulièrement, la
décision 2005/1 du 28 janvier 2005 du Comité Exécutif du PNUD a approuvé les nouvelles
dispositions et règles financières et avec elles les nouvelles définitions des termes « exécution » et
«mise en œuvre » permettant au PNUD de mettre en œuvre intégralement les nouvelles dispositions
communes régissant l’élaboration de programme de pays, découlant de l’initiative de simplification
et d’harmonisation du Groupe de Développement des Nations Unies1. À la lumière de cette décision,
ce Plan d’Action du Programme de Pays (CPAP) avec chaque Plan de travail annuel (PTA) convenus
comme indiqué ci-dessous, constituent un document de projet tel que mentionné dans le SBAA

1 UNDG en anglais. C’est le groupe des agences dépendant directement du Secrétaire Général des Nations Unies et qui comprend : le PAM,
le PNUD, UNFPA et l’UNICEF.

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PARTIE II. ANALYSE DE LA SITUATION

2.1 Madagascar est une île de l’Océan Indien, située au large de la côte mozambicaine et dont la superficie est
de 587540 km2. Estimée à 17,4 millions d’habitants en 2005 avec un taux d’accroissement évalué à 2,5% par an,
la population malgache est jeune avec la moitié ayant moins de 20 ans. Les femmes représentent 50,6% de la
population et la taille d’un ménage est de 5,2 personnes. 78% de la population résident en milieu rural contre
22% en milieu urbain (Recensement Général de la Population et de l’Habitat, 1993) .

2.2 La crise politique de 2002 a provoqué une profonde récession économique se traduisant par une contraction
réelle de l’économie de 12,7% et une aggravation de l’incidence de la pauvreté à plus de 70%. Depuis, le
Gouvernement a entrepris un programme de relance économique et de réduction de la pauvreté à travers la
Stratégie de Réduction de la Pauvreté adoptée en 2003. Celle-ci a permis à l’économie de renouer avec la
croissance en enregistrant des taux de 9,8%, 5,3%, 4.6%, et 4,9% respectivement en 2003, 2004, 2005, et 2006

2.3 Cependant, le niveau de croissance reste en dessous du minimum généralement requis de 8 à 10% pour
réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Aussi, la reprise
amorcée après la crise a-t-elle été limitée par une combinaison de facteurs internes et externes tels que
l’incidence négative d’une faible pluviométrie sur la production d’énergie électrique, les hausses continues des
cours du pétrole et la faiblesse des investissements privés.

2.4 Ces performances économiques ont été traduites par une amélioration de l’incidence de pauvreté qui a
retrouvé son niveau d’avant la crise et une amélioration de l’Indice de Développement Humain (IDH) qui passe
0.509 en 2004 à 0.533 en 2005 plaçant le pays au 143ème rang sur 177.

2.5 Toutefois, en dépit de la dynamique économique favorable et de ses effets encourageants sur les indicateurs
globaux de la pauvreté, les indicateurs sociaux traduisent toujours une grande fragilité dans les conditions de vie
des malgaches, du fait essentiellement de l’insuffisance des infrastructures sociales (écoles, centres de santé, …)
et du fonctionnement insatisfaisant des services publics d’une manière générale. Par ailleurs, les conditions
sociales diffèrent selon le milieu, en étant plus difficiles dans les campagnes par rapport aux villes, avec une
avance très nette dans la ville d’Antananarivo et ses environs, en comparaison avec les régions périphériques.
On note également de fortes disparités d’une région à une autre avec une pauvreté très marquée dans les régions
méridionales du pays.

2.6 En 2005, près de 7 malgaches sur 10 vivent encore en dessous du seuil de pauvreté. Le taux d’alphabétisme
des plus de 15 ans est de 63% et l’espérance de vie à la naissance est de 54,7ans en 2005. Grâce à des mesures
de soutien comme la gratuité des frais de scolarité et la distribution de kits scolaires à tous les enfants inscrits
dans les établissements publics d’enseignement primaire, le taux net de scolarisation est passé de 71% en 1997 à
96 % en 2006

2.7 La santé de la population est précaire du fait de la forte prévalence des maladies endémiques telles que le
paludisme et les maladies diarrhéiques, et une offre insuffisante de services de soins de santé primaire. Les taux
de mortalité maternelle et infanto-juvénile sont respectivement estimés à 469 pour 100.000 et 94 ‰, en 2004,
contre 488 pour 100.000 et 159 ‰ en 1997. La mortalité est 1,5 fois plus élevée en milieu rural qu’en milieu
urbain et 1,3 plus élevée dans les zones périphériques par rapport aux régions des hauts plateaux centraux
(Imerina). L’accès à l’eau potable est passé de 24 à 39,6% de 1999 à 2005. Sur ce point également une
différence sensible existe entre les hautes terres centrales et les régions périphériques, avec seulement 3
personnes sur 10 privées d’eau potable dans les régions des hautes terres centrales, contre 8 sur 10 dans les
régions périphériques.

Malgré les efforts en cours dans la plupart des domaines cités, pour faire reculer durablement la pauvreté,
Madagascar doit encore faire face à de nombreux défis notamment :

2.8 En matière de lutte contre la pauvreté, la question de l’emploi reste d’actualité. En particulier, le sous-
emploi, sous toutes ses formes demeure un problème préoccupant en particulier chez les jeunes et les femmes.
Entre 2001-2005, le taux de croissance de l’emploi n’a été que de 3,7 % et la productivité du travail estimée à

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17,9 %. Ceci est aggravé par l’analphabétisme, la difficulté d’accès à la formation à des métiers porteurs et le
faible accès au financement d’activités génératrices de revenus. En effet, les lois relatives à l’éducation des
adultes ne sont pas appliquées ; de plus, ce secteur souffre d’une insuffisance considérable de moyens. Malgré
l’existence d’une Politique Nationale de l’Emploi (PNE) assortie d’un Programme National de Soutien à
l’Emploi (PNSE), initiés conjointement par le Ministère en charge de l’Emploi et le BIT, et dont le financement
reste à mobiliser, les dispositifs et outils de promotion de l’emploi au niveau national demeurent insuffisants.
Par ailleurs, les filières ou les métiers « porteurs » ne sont pas vraiment identifiés, les institutions
d’apprentissage restent insuffisantes, les petits métiers informels fleurissent, la main-d’œuvre qualifiée fait
défaut.

2.9 Quant à la microfinance, considérée comme un des outils efficaces favorisant la création d’emploi, elle
souffre d’une insuffisance, voire d’une inadéquation de l’offre par rapport aux besoins de la population et des
filières en n’enregistrant qu’un taux de pénétration de 4 % en 2001 et 8 % en 2006. Elle doit encore faire face à
l’inégale (zone rurale/zone urbaine) et à la faible couverture du territoire national. Elle pâtit également de la
faiblesse des capacités techniques et financières des institutions de microfinance, de l’insuffisance de l’offre de
formation, et du manque de ressources à long terme pour le financement des activités.

2.10 Mais au-delà des micro-activités, le véritable défi pour Madagascar réside dans la création d’un tissu de
petites et moyennes entreprises et industries (PME-PMI) dynamiques et compétitives. A ce sujet, les contraintes
restent également nombreuses et sont notamment liées à l’environnement juridique et légal de l’entreprise, aux
facilitations (financières, fiscales ou autres) à l’investissement, à la capacité des entreprises à faire face aux défis
de l’intégration régionale etc.

2.11 En matière de gouvernance, les problèmes majeurs concernent non seulement la capacité matérielle et
humaine de l’administration à fournir des services publics de qualité aux populations, mais aussi la disponibilité
de l’information et d’outils adéquats pour la prise efficiente de décisions économiques et sociales.

2.12 La question des droits humains reste aussi cruciale, notamment à cause de l’absence d’une politique
nationale en la matière, et l’insuffisance de compétences dans le domaine des droits humains au niveau des
responsables de l’application de la loi et en raison de la méconnaissance par les populations de leurs droits
fondamentaux et les voies de droit pour les exercer.

2.13 Concernant la prestation des services publics en général, la « peur de l’administration » est toujours
d’actualité, bien que le Gouvernement promeuve un changement de culture, passant de l’esprit de fonctionnariat,
à l’esprit de service/comportement citoyen. De même, le manque de moyens, le manque d’effectif et le niveau
des salaires constituent des facteurs favorisant la corruption, malgré des efforts remarquables dans la lutte contre
ce fléau. La défaillance dans la gestion et le partage des informations, l’absence ou l’insuffisance des
procédures, ou la non maîtrise de ces dernières lorsqu’elles existent, affectent également la qualité des
prestations des services publics.

2.14 Le processus de décentralisation entamé requiert du temps et des moyens d’une part, mais également un
changement d’habitude et une acceptation totale de la transformation de la forme d’administration actuelle,
d’autre part. Les renforcements de capacité au niveau des régions ou aux niveaux décentralisés sont encore
lents, alors qu’ils constituent une condition essentielle pour la réussite de la décentralisation.

2.15 De même, le Parlement, institution-clé dans l’équilibre des pouvoirs, pourrait encore améliorer de façon
significative sa productivité législative, ses fonctions de conseil et de contrôle de l’exécutif et celle de
représentation de la population. Au-delà, la problématique de la représentation des femmes dans les instances
politiques décisionnelles reste un défi majeur pour lequel des mesures volontaristes s’avèrent indispensables.
Par ailleurs, la volonté de décentralisation du pouvoir et la déconcentration de l’administration doit faire face
aux contraintes en matière de capacités matérielles, financières et techniques des structures déconcentrées et
décentralisées.

2.16 En matière d’Aménagement du Territoire et de gestion foncière, conformément à la Politique


nationale en la matière, il apparaît indispensable de mettre en place le cadre légal et institutionnel pour la mise
en œuvre de ladite politique. Il s’agit notamment de l’élaboration de la loi d'orientation de l'Aménagement du
Territoire et de la révision du Code de l'Urbanisme, d’une part et de la mise en place de la Direction de

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l’Aménagement du Territoire et des comités régionaux et du comité national, d’autre part. En outre, d’une façon
générale, un certain changement de culture est nécessaire, afin de promouvoir la concertation et la coopération
entre les acteurs, ainsi que l’instruction civique au niveau de la population. Il en serait de même de la gestion
foncière qui joue un rôle prépondérant, non seulement en matière de gestion territoriale, mais également en
matière de lutte contre la pauvreté, du fait de la nature de moyen de production que représente le sol. La réforme
actuelle du système foncier pilotée par le Programme National Foncier (PNF) a permis de faire des avancées
surtout au niveau du foncier rural, mais elle requiert encore la mise en évidence de la spécificité du foncier
urbain dont la forme de propriété et d’usage du sol appelle l’adoption de solutions appropriées. Les problèmes
institutionnels que pose la gestion foncière rendent indispensable le lancement d’une réflexion d’ensemble au
niveau national, de sorte que les échanges et/ou les consultations avec les ministères sectoriels concernés, de
même que la gestion foncière décentralisée et le foncier urbain soient pris en compte. Une mise en cohérence
des textes actuels s’avère également indispensable. Une telle évolution permettrait de définir clairement le
champ d’intervention des institutions ayant un rôle à jouer dans la gestion foncière et d’identifier plus
facilement les appuis à apporter en matière de renforcement des capacités.

2.17 Dans le domaine de l’environnement, malgré les trois phases du Programme Environnement, le pays
continue à perdre chaque année des milliers d’hectares de forêts, tandis que les catastrophes climatiques qui le
touchent tous les ans sont à l’origine d’une dégradation accrue de l’environnement. Si au cours des années 2005
et 2006, environ 2 millions d’hectares ont reçu un statut temporaire d’aire protégée, le grand défi aujourd’hui
reste à trouver les voies et moyens de faire cohabiter les préoccupations de survie des communautés avec celles
de préservation de l’environnement.

2.18 Ces dernières années, le changement climatique est au centre des préoccupations du pays : les
changements dans la pluviométrie et l’élévation du niveau de la mer dans le nord et dans l’est entraînent des
inondations catastrophiques et l’accélération de l’érosion des sols. Au cours de ces cinquante dernières années,
la température a augmenté de 1,2°C. En 2005, l’élévation de la température en surface de la mer a provoqué le
blanchissement de près de 80% des coraux de la côte nord-est. Les changements subis par les courants marins
ont des impacts certains sur les populations de poissons et d’espèces marines phares. Durant la même période, le
nombre de jours de pluie a diminué d’un jour chaque année. Les cyclones sont devenus de plus en plus violents
avec une moyenne de 5 à 8 par an, au lieu de 2 à 5 auparavant, pénalisant surtout les activités agricoles,
accentuant ainsi la situation de vulnérabilité des populations. Ainsi, le changement climatique menace
sérieusement le développement du pays. C’est pourquoi, la stratégie pour y faire face doit être principalement
fondée sur l’adaptation, avec l’évaluation de la vulnérabilité et l’intégration de ces problématiques dans les
politiques intersectorielles. Du point de vue administratif, la gestion des ressources naturelles reste centralisée.
De ce fait, les CTD se sentent responsables mais restent impuissantes face aux exploitations illicites des
ressources naturelles. Dans le cadre des paiements des services environnementaux, des actions pilotes ont
commencé avec la vente des tonnes de carbone stocké au sein de zones forestières ciblées. Enfin, la Fondation
pour la Biodiversité et les Aires Protégées a pu mobiliser jusqu’à ce jour la somme de 39 471 000 USD pour un
objectif de 50 000 000 $ EU en 2009.

2.19 Dans le domaine de la gestion des risques et catastrophes (GRC), les derniers cyclones, Indlala et Jaya
ont révélé une fois de plus la vulnérabilité des populations concernées, ainsi que les faiblesses du dispositif de
réponse et de prévention des effets de ces phénomènes naturels, dû à l’insuffisance de connaissance et de
maîtrise de la stratégie nationale et des modalités de mise en œuvre de la GRC, ainsi que des moyens financiers
nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie. Ils ont surtout imposé la nécessité d’intégrer cette dimension dans
la planification aussi bien au niveau national que régional et local. Pendant longtemps, le pays a subi de
multiples perturbations qui ont eu des conséquences désastreuses sur l’environnement et les vies humaines,
justifiant ainsi la nécessité d’intégrer la gestion des catastrophes naturelles au niveau des politiques sectorielles
et de la politique nationale d’aménagement du territoire.

2.20 En matière de VIH/SIDA, on peut considérer qu’à 1/95, la prévalence du VIH/Sida est encore
relativement faible, mais l’existence de comportements à risque et de facteurs de vulnérabilité fait craindre une
explosion de la pandémie. D’ailleurs, la propagation du VIH s’est faite suivant un rythme exponentiel, depuis la
fin des années 80, après la première détection du virus dans le pays en 1987. Ainsi, 1 malgache sur 5.000 était
séropositif en 1990, ce ratio était de 1/3.000 en 1992, 1/1.000 en 1997, 1/600 en 2001, pour s’établir à 1/95 en
2003. La stigmatisation et l’exclusion des personnes vivant avec le VIH/SIDA, de même que leur accès aux

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soins posent des problèmes de prise en charge dans toutes ses dimensions. Mais au-delà de ces questions
directement liées à l’évolution de la maladie et des problèmes sociaux et économiques qu’il peut engendrer, le
grand défi aujourd’hui est d’assurer la mise en œuvre du « Three ones », tout en prenant en compte la dimension
multisectorielle du mal –par une responsabilisation accrue des ministères sectoriels dans la planification, la mise
en œuvre et le suivi des différents aspects du VIH/SIDA- et en assurant la décentralisation de la réponse au
VIH/SIDA –par la responsabilisation des CTD dans l’identification des questions-clés liées au VIH/SIDA, puis
le suivi de la mise en œuvre des solutions retenues. La mise en marche d’une telle dynamique pourrait passer
par le renforcement des capacités du Comité Nationale de Lutte contre le VIH/SIDA à assurer la mise en œuvre
du « 3 ones », mais également un appui aux ministères sectoriels et aux CTD à jouer leur rôle dans le domaine.

2.21 C’est pour répondre, entre autres, aux défis identifiés dans les différents domaines que le gouvernement a
élaboré et adopté en fin 2006 le Madagascar Action Plan (MAP) qui prend le relais du DSRP. Le MAP s’appuie
sur la Vision « Madagascar Naturellement » et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Il
s’inscrit dans le renforcement des actions entreprises dans le passé et répond aux défis de la mondialisation afin
d’impulser un saut qualitatif en matière de développement.

S’il existe une volonté politique indéniable du Gouvernement à réaliser les objectifs du MAP, en vue de
l’atteinte des OMD, les difficultés organisationnelles, de même que les problèmes de capacités techniques,
matérielles et financières au niveau de l’administration publique pourraient constituer des facteurs contingents.
De même, avec les efforts de mobilisation de ressources extérieures faits par le gouvernement, l’accroissement
des contributions extérieures appelle une amélioration dans leur coordination et gestion ; des études dont celle
financée par le PNUD en mai 2004 avaient en effet démontré une faiblesse dans la coordination et la gestion de
l’aide au développement, un déficit en matière d’informations et de communication entre les partenaires ainsi
qu’un besoin ciblé de renforcement des capacités de l’administration à tous les niveaux de responsabilité. Ces
études avaient également constaté un éparpillement des données sur l’aide au développement au sein de
plusieurs départements ministériels, la multiplication des interlocuteurs et l’insuffisance du leadership du
gouvernement.

2.22 D’une façon générale, pour l’atteinte des objectifs du MAP le renforcement des capacités aussi bien en
matière de planification, d’organisation de la mise en œuvre de son suivi apparaît crucial. En amont, un appui à
l’amélioration du pilotage stratégique de l’économie et la coordination des actions de développement semble
indispensable.

PARTIE III. COOPERATION PASSEE ET ENSEIGNEMENTS TIRES

3.1 Le cadre de coopération 2005-2009 avait retenu comme domaines de concentration la promotion de la bonne
gouvernance, la lutte contre le VIH/SIDA et la lutte contre la pauvreté incluant l’environnement. Une brève
analyse des actions fait ressortir les principaux résultats et enseignements suivants :

§ LES PRINCIPAUX RESULTATS

3.2 En matière de promotion de la bonne gouvernance, l’accent a été mis sur l’élaboration d’outils de
gestion de l’économie tels que la modélisation avec la prise en compte des aspects du développement humain,
l’élaboration des politiques de l’Aménagement du Territoire et de l’Habitat, mais aussi sur l’appui à
l’élaboration du MAP, orienté vers les OMD. Parallèlement, d’autres interventions, notamment en matière de
renforcement de capacités dans l’administration ont permis d’améliorer la gestion du personnel de l’Etat –par la
mise en place d’un Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines de l’Etat (SIGRHE)-, le
fonctionnement des institutions judiciaires et l’observance des droits humains. L’intranet de l’Etat, mis en place
avec l’appui financier et technique du PNUD relie toutes les institutions républicaines.

3.3 Grâce à l’appui du PNUD deux Centres d’Appui aux Communes ont été mis en place afin d’apporter de
l’assistance technique aux communes et de renforcer le processus de décentralisation. La mise en place d’une

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plateforme de la société civile a été appuyée par le PNUD, afin d’améliorer la participation des citoyens à la vie
socio-politique.

3.4A la demande du gouvernement, le PNUD a joué un rôle crucial dans la gestion des élections présidentielles
de décembre 2006 aussi bien en matière de mobilisation de ressources, de coordination de l’action des
partenaires, qu’en matière de dialogue politique entre les parties prenantes aux élections. En partenariat avec
l’Union Européenne, la Suisse, la Norvège, la France, l’Allemagne etc., une assistance technique conséquente a
été fournie aux structures impliquées dans le déroulement des élections présidentielles de décembre 2006 et un
logiciel de gestion des opérations électorales (gestion de la liste, des résultats et du matériel électoral) a été
conçu et opérationnel pour les élections communales de décembre 2007, confirmant le leadership en matière de
gouvernance démocratique.

3.5 Dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, l’appui du PNUD a surtout visé la mise à la disposition du
Ministère en charge du secteur privé d’outils programmatiques et d’orientation notamment l’élaboration de
politiques sectorielles (PME, artisanat, industrie, commerce), la mise à jour du Programme National d’appui au
Secteur privé et du diagnostic du processus d’industrialisation rurale. Sur le plan institutionnel, la contribution
du PNUD a permis de mieux définir les orientations de l’Economic Development Board of Madagascar
(EDBM), institution appelée à jouer un rôle clé dans la promotion et la facilitation des investissements directs
étrangers. Parallèlement un appui est apporté au Ministère en charge du secteur privé pour améliorer l’insertion
économique internationale de Madagascar, à travers le projet Cadré Intégré. Les interventions du Global
Sustainable Business (GSB) ont permis d’intéresser davantage le secteur privé à la problématique du Global
compact et à la question de la lutte contre la pauvreté.

3.6 En matière de promotion de l’emploi, le PNUD a appuyé le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et
des Lois Sociales dans la mise en œuvre du Programme National du soutien à l’emploi. Sur le terrain, les
activités de lutte contre la pauvreté ont notamment permis de travailler avec les agences spécialisées des Nations
Unies telles que la FAO, le BIT et l’ONUDI, d’une part et avec le Secteur privé (Holcim, QMM etc.), d’autre
part. Ces différentes interventions ont permis de créer plus de 40.000 emplois en 2005 et 2006 dans des
domaines très variés tels que : la soie, les fruits et légumes, la gemmologie, l’élevage, la mécanique, la
maçonnerie etc.)

3.7 Dans le domaine de la microfinance, l’appui institutionnel apporté a permis la mise en place de la
Coordination nationale et l’élaboration de la stratégie nationale en la matière..

3.8 En collaboration avec l’UNESCO et le Ministère en charge de l’éducation non formelle des efforts ont été
faits pour non seulement alphabétiser les populations des zones d’intervention, mais aussi réintégrer des jeunes
alphabétisés dans le système éducatif formel, grâce aux méthodologies développées.

3.9 Dans le domaine de l’environnement, en partenariat avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF),
l’accent a été mis sur le principe de la « gestion adaptative », avec une implication plus forte des communautés
dans la gestion des aires protégées et le développement et la gestion des connaissances. Dans le domaine de
l’eau, l’appui du PNUD a permis d’instaurer une Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), à travers la
mise en place d’une structure autonome « Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement » (ANDEA). Mais
il reste des dispositions à prendre pour faire jouer pleinement à cette structure son rôle.

3.10 Concernant la lutte contre le VIH/SIDA, le PNUD a largement contribué à l’élaboration de la Loi et à la
diffusion du Décret d’application relatif au cadre légal et réglementaire du secteur. Son appui a notamment
contribué aux mécanismes décentralisés de la réponse au fléau par la mise en place d’assistance technique dans
les 22 régions du pays, afin accompagner les Comités locaux de lutte contre le VIH-SIDA dans leurs actions.
Grâce à l’assistance technique du PNUD et d’autres partenaires au développement, le CNLS a formulé le plan
stratégique national dans le domaine et assure un meilleur accès à l’information des populations sur le mal.

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B. ENSEIGNEMENTS TIRES

3.11 La coopération en cours a confirmé le rôle du PNUD en matière de dialogue de politique, de conseil, de
formulation de politiques et de stratégies nationales, ainsi que de partenariat. Il apparaît indispensable que le
programme à venir mette davantage l’accent sur cet avantage comparatif afin d’optimiser l’appui du PNUD 2.

3.12 De l’analyse faite aux revues annuelles de projets, il ressort qu’il faudra mieux définir les résultats à
atteindre, et mettre davantage l’accent sur la focalisation thématique et géographique3, et sur les thèmes
transversaux (genre, droits humains, TIC, renforcement de capacités etc.). De même, il apparaît indispensable
d’œuvrer pour une meilleure synergie et complémentarité entre les différentes composantes du programme.

3.13 En matière de mise en œuvre du Programme, les unités de projets, bien que généralement basées au niveau
des institutions bénéficiant de l’appui du PNUD, exécutaient elles-mêmes les activités en lieu et place des
structures normalement responsables desdites activités, limitant ainsi l’impact des effets attendus de l’exécution
nationale, dans le domaine du renforcement des capacités. Une telle approche a eu pour conséquence
l’apparition de difficultés notamment dans le suivi des activités et des résultats et une insuffisante appropriation
des objectifs et des résultats par la partie nationale, indispensable pour assurer la durabilité des effets des appuis
fournis. C’est pourquoi, à partir de 2008, davantage d’efforts seront faits pour assurer la cohérence entre les
activités prévues et celles contenues dans les plans de travail annuels particuliers des structures appuyées, en
l’accompagnant d’un mécanisme de renforcement des capacités (en planification axées sur les résultats, en
organisation et gestion de la mise en œuvre et en suivi-évaluation) de celles-ci de sorte qu’elles assurent
effectivement la réalisation des activités prévues. .

3.14 Afin d’améliorer le suivi et l’évaluation, une attention accrue devra être accordée à la formulation des
résultats, à la collecte des données de référence censées permettre d’en suivre les réalisations dans le temps.

3.15 Afin d’optimiser les résultats, il est indispensable d’élargir le partenariat technique et financier aussi bien
avec les agences du Système des Nations Unies qu’avec les autres partenaires techniques et financiers.
Plus que par le passé, il apparaît indispensable de mettre davantage l’accent sur la communication, non
seulement comme un moyen d’information des bénéficiaires, mais aussi pour rendre compte aux partenaires des
résultats obtenus à travers l’appui du PNUD.

PARTIE IV. PROGRAMME PROPOSE

A. PROCESSUS DE FORMULATION DU PROGRAMME

4.1 Le programme découle de l’UNDAF, signé avec le Gouvernement de Madagascar le 29 juin 2007, lequel
représente la contribution du Système des Nations Unies à la réalisation des objectifs du MAP, en vue de
l’atteinte des OMD. En tant que tel, il constitue la contribution du PNUD à la réalisation du MAP et représente
de ce fait l’appui apporté par le PNUD à Madagascar pour la résolution des défis identifiés plus haut.

4.2 C’est pourquoi la formulation du CPAP a suivi un processus participatif qui a commencé avec la validation
du CPD à laquelle ont pris part les représentants des différentes parties prenantes nationales et des partenaires au
développement présents à Madagascar. Le processus de formulation du CPAP proprement dit a commencé avec
l’organisation d’un atelier méthodologique qui s’est focalisé sur l’approche « droits », la planification axée sur
les résultats et la question des capacités. Il fut suivi par des ateliers de diagnostic participatif organisés dans
deux futures régions de concentration du programme –Atsimo Andrefana et Vatovavy Fitovinany- puis d’un
atelier national auxquels ont pris part les représentants des principales contreparties nationales –Gouvernement,

2 Cf. paragraphe 4.11 pour voir la stratégie envisagée.


3 Cf. paragraphes 4.8 pour voir les stratégies envisagées.

9
société civile et secteur privé. Le produit de ce dernier atelier a fait l’objet d’une validation nationale à laquelle
ont été conviés également les principaux partenaires au développement opérant à Madagascar.

B. PRINCIPES GENERAUX REGISSANT LE PROGRAMME

4.3 D’une façon générale, le Programme proposé combinera des interventions en amont (formulation de
stratégies nationales ou sectorielles, renforcement de capacités aux niveaux central et décentralisé) avec des
activités directes dans le cadre de ses quatre principaux piliers que sont : la promotion de la bonne gouvernance,
la lutte contre la pauvreté, l’environnement et le VIH-SIDA. Afin d’atteindre les résultats, il sera régi par un
certain nombre de principes généraux, notamment : (i) l’appropriation nationale, (ii) la gestion axée sur les
résultats, (iii) la capitalisation des expériences passées, (iv) la focalisation sur le développement des capacités,
(v) la concentration géographique, (vi) Les interventions multi-niveaux.

4.4 L’appropriation nationale. Le présent programme découle de l’UNDAF, lequel a été aligné au MAP. Il est
donc le reflet des priorités nationales, telles qu’elles sont exprimées dans le MAP. Afin de renforcer ce principe,
la préparation des plans de travail se fera conjointement avec les partenaires nationaux afin d’assurer la prise en
compte de leurs priorités actualisés, tout en restant cohérent avec les résultats convenus. Si nécessaire, les
interventions sur le terrain feront l’objet d’un diagnostic ultérieur afin d’assurer l’atteinte des résultats visés.

4.5 La gestion axée sur les résultats. Il s’agit de s’assurer que les activités planifiées d’année en années
permettront d’atteindre les résultats-clés du Programme à l’échéance fixée. En accentuant la redevabilité des
parties prenantes au Programme, ce principe impliquera des efforts de renforcement des capacités des acteurs
des projets en matière de planification, d’activités opérationnelles de mise en œuvre et de suivi-évaluation. Par
conséquent, davantage de ressources seront consacrées à ces aspects.

4.6 Capitalisation des expériences passées. Le programme proposé vise à capitaliser les expériences positives
passées, mais en même temps ouvre d’autres chantiers. Ainsi, le lancement du nouveau programme commencera
par la conduite à leur terme des initiatives en cours ; celles pour lesquelles il est établi que les résultats ne seront
pas atteints seront clôturées.

4.7 Focalisation sur le développement des capacités. Il est à la fois un moyen et une finalité du Programme.
En tant que moyen, les capacités sont nécessaires à la fourniture de services de qualité aux populations, pour la
réalisation des objectifs du MAP. Le Programme vise avant tout à développer les capacités des structures
nationales, afin de les rendre aptes à fournir des services de qualité aux populations. Ce faisant, il est attendu
que les structures nationales appuyées assument pleinement leurs missions quant à l’atteinte des OMD. C’est
pourquoi, le Programme se focalisera sur la création/renforcement des capacités aussi bien au niveau central
qu’au niveau décentralisé, en se fondant sur les missions des structures. Dans cette optique, la mise en œuvre
des projets découlant du Programme sera davantage ancrée dans les institutions bénéficiaires, en recourant le
moins possible aux structures de projets, avec pour finalité le développement des capacités des structures
bénéficiaires en matière de planification, de mise en œuvre et de suivi et évaluation de projets/programmes.

4.8 Concentration géographique. En dehors des interventions à caractère sectoriel et qui concernent l’appui
aux structures centrales (Ministères par exemple) ou nationales (Parlement par exemple), sur la base d’une
analyse de vulnérabilité et de la complémentarité avec des programmes du système des Nations Unies et
d’autres partenaires, deux régions -Atsimo Andrefana et Vatovavy Fitovinany-, ont été retenues en première
instance pour piloter la concentration des actions de terrain du PNUD au cours de la période du cycle. L’objectif
visé est d’accroître l’impact des interventions du PNUD en évitant la dispersion des efforts et des ressources en
et se concentrant sur des résultats déterminants pour la réalisation des OMD dans les régions concernées. Mais
l’extension à d’autres régions est envisagée au cas où les ressources disponibles le permettraient, où lorsque des
opportunités de partenariats, déterminantes en termes de résultats, se présenteraient. L’engagement des
bénéficiaires sera déterminant dans la poursuite des activités dans l’une ou l’autre des zones retenues.

4.9 Interventions multi-niveaux. Trois niveaux d’intervention sont prévus : (i) national, (ii) régional, (iii), sub-
régional (district) et local (communes et fokontany). Les activités d’envergure nationale seront orientées à la
fois vers la formulation de politiques et stratégies nationales et sectorielles, de même que des actions de
coordination de l’action gouvernementale et de l’aide. De même, les Ministères concernés par les interventions
du PNUD aux niveaux sub-nationaux recevront un appui orienté vers l’amélioration de leurs capacités

10
organisationnelles, matérielles et techniques. Au niveau régional et sub-régional, les interventions du PNUD
concerneront en premier lieu les régions de concentration4. En termes de contenu, les appuis aux régions et aux
districts viseront prioritairement le renforcement des capacités (organisationnelles, techniques et matérielles) de
l’administration régionale et du district à coordonner les interventions des services territoriaux déconcentrés
(STD), de façon à permettre à ceux-ci de fournir des services de qualité aux communes. Ce type d’assistance
pourrait compléter celle d’autres partenaires appuyant directement les STD. Au niveau des communes et des
Fokontany, l’accent sera mis sur les capacités des communes à mobiliser les services des STD pour les
populations et à réaliser la démocratie à la base. Trois éléments seront utilisés à cet effet : les mécanismes
institutionnels et organisationnels à mettre en place, les outils (de gestion communale), le renforcement des
capacités nécessaires pour tirer parti des mécanismes et outils mis en place.

C. CONTENU DU PROGRAMME

4.10 Comme indiqué plus haut, quatre domaines prioritaires ont été identifiés : a) La promotion de la bonne
gouvernance, (b) La lutte contre la pauvreté, (c) La protection de l’environnement, (d) La lutte contre le
VIH/SIDA. A ceux-ci, il faut ajouter un ensemble d’appuis transversaux regroupés sous le titre « Politiques
publiques et coordination de l’aide et de l’action gouvernementale ». En tenant compte de la structure du Plan
Stratégique du PNUD 2008-2011, les sous-programmes du CPAP se présentent comme suit :

4.11 Politiques publiques, gestion de l’aide et coordination de l’action gouvernementale. Cette composante
du Programme regroupe des appuis transversaux relevant à la fois en principe des domaines de la Gouvernance
et de la « Réduction de la pauvreté et atteinte des OMD » du Plan Stratégique du PNUD. Ils constitueront une
composante séparée, pour en marquer leur spécificité. Les contributions du PNUD sur cette partie porteront sur :
(i) la formulation, planification et suivi-évaluation de politiques et stratégies favorables aux pauvres et orientées
vers l’atteinte des OMD, (ii) la mobilisation et la coordination de l’aide au développement tout en en améliorant
la consommation ; (iii) la coordination de l’action gouvernementale ; (iv) l’appui à l’élaboration et à la mise en
œuvre du programme national de renforcement des capacités, (v) la mise en place de mécanismes d’échanges et
de concertation sur les questions-clés de développement.

4.12 La lutte contre la pauvreté. Cette composante du programme participe à la réalisation de l’effet UNDAF
« Une croissance économique inclusive promue », lequel constitue une contribution de l’UNDAF aux deux
engagements 2 et 6 du MAP, « Infrastructure reliée » et « Economie à forte croissance ». En cohérence avec le
domaine d’appui « Réduction de la pauvreté et atteinte des OMD » du Plan Stratégique du PNUD, elle regroupe
les appuis spécifiques opérationnels du PNUD Madagascar en direction des populations des zones de
concentration retenues. Sous ce volet les contributions du PNUD portent sur : (a) L’amélioration de l’accès des
groupes vulnérables aux infrastructures de base ; (b) l’amélioration de l’accès des populations aux opportunités
d’emplois durables ; (c) l’amélioration de l’accès des populations et les couches vulnérables en particulier au
financement de leurs activités productives ; (d) la promotion d’un secteur privé compétitif et contribuant à la
lutte contre la pauvreté et (e) l’offre d’opportunités éducatives aux jeunes et adolescents exclus du système
scolaire et aux filles à risque en fin de cycle primaire ; cette dernière contribution se rapporte à l’effet UNDAF 3
intitulé « La population la plus pauvre des zones vulnérables bénéficie d’une éducation équitable et de qualité ».
Le détail des interventions se trouve dans le cadre de résultats et ressources, en annexe.

4.13 La promotion de la bonne gouvernance. Cette composante du programme découle de l’effet UNDAF
« La population, en particulier les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit de tous les droits sociaux,
économiques, civils politiques, grâce à une gouvernance participative et solidaire », lequel représente une
contribution du SNU aux Engagements 1 et 8 du MAP intitulés respectivement « Gouvernance responsable » et
« Solidarité nationale ». Elle est en ligne avec le domaine de focalisation 2, « Gouvernance démocratique », du
Plan Stratégique5 du PNUD. L’appui du PNUD concernera les aspects suivants : (a) La connaissance, l’exercice
et l’application des droits des populations dans les zones d’intervention ; (b) L’appui aux institutions contribuant
à l’équilibre des pouvoirs (société civile, parlement, médias, notamment) afin qu’elles puissent jouer

4 Certaines actions non achevées du programme passé qui ont cours dans d’autres régions se poursuivront jusqu’à obtention des résultats.
5 Le Plan Stratégique du PNUD est le document qui précise les différents domaines d’appui de l’Organisation pour la période 2008-2011. Il
couvre 4 principaux domaines d’intervention que sont : (1) La réduction de la pauvreté et l’atteinte des OMD ; (2) La gouvernance
démocratique ; (3) La prévention des crises et des risques ; (4) L’environnement et le développement durable.

11
efficacement leurs rôles ; (c) L’accès des usagers aux services publics de qualité et la prise en charge de leurs
opinions et réponses ; (d) L’appui aux collectivités décentralisées et aux services territoriaux déconcentrés afin
qu’ils assument efficacement leurs missions de développement économique et social et assurent la gouvernance
participative et solidaire ; (e) la réduction de la vulnérabilité des populations aux risques et chocs ; (f) la
disponibilité et l’utilisation par les décideurs de l’information économique et sociale et (g) la réduction des
disparités de genre aux niveaux national, régional et local.

4.14 La protection de l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques. Cette composante du


programme participe à la réalisation de l’effet UNDAF 4 : « Les conditions de vie et la productivité des
populations rurales des zones ciblées sont améliorées », lequel contribue à la réalisation des engagements 4 et 7
du MAP relatifs au développement rural et à la protection de l’environnement. Relevant du domaine d’appui
« Environnement et développement durable du Plan Stratégique du PNUD, elle constitue la contribution du
PNUD Madagascar à cet effet UNDAF. A ce titre, elle vise à appuyer Madagascar à conserver la biodiversité à
travers une approche d’exploitation durable des ressources naturelles, compatible avec la subsistance des
communautés dont le développement économique dépend des ressources disponibles sur lesdites aires. C’est
pourquoi, cette composante du Programme peut également être liée aux activités génératrices de revenus
(AGR), prévues dans le cadre de la composante « Lutte contre la pauvreté ». De même, un appui sera apporté au
gouvernement afin que Madagascar puisse maintenir son rôle de « puits » de carbone, permettant au pays de
tirer profit du Mécanisme de Développement Propre contenu dans les dispositions du Protocole de Kyoto. Les
principaux résultats visés concernent : (a) La responsabilisation accrue des populations dans la conservation des
ressources naturelles et de la biodiversité, (b) la mise en place d’AGR compatibles avec la conservation de la
biodiversité, (c) L’élaboration de plans nationaux relatifs aux conventions internationales dont Madagascar est
signataire, (d) La génération de revenus en relation avec le Protocole de Kyoto. Les précisions sur les produits
appuyés formulés par le PNUD se trouvent au niveau du cadre de résultats et ressources.

4.15 La lutte contre le VIH-SIDA. L’appui du PNUD dans le cadre de cette composante contribue à la
réalisation de l’effet UNDAF 5, « Les populations, en particulier les groupes vulnérables, ont un accès amélioré
aux informations et services de santé de qualité », lequel constitue la contribution du SNU à la réalisation de
l’Engagement 5 du MAP, intitulé « Santé, planning familial et lutte contre le VIH et le SIDA ». En tant que
composante du domaine d’appui « Réduction de la pauvreté et atteinte des OMD » du Plan Stratégique du
PNUD, il s’agira pour le PNUD Madagascar, à travers le Programme conjoint du SNU, de contribuer à
l’amélioration de la riposte au VIH/SIDA à Madagascar à travers trois principaux groupes d’appuis. Le premier
groupe d’appuis s’adressera au Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte contre le VIH/SIDA
(SE/CNLS) et portera principalement sur la planification, la mise en œuvre et le suivi de la décentralisation de la
réponse au VIH/SIDA. En amont et dans l’esprit du « 3 ones », cet appui concernera le développement des
capacités de la structure à coordonner l’organisation de la réponse nationale, notamment en matière de
coordination des interventions sectorielles relativement au VIH/SIDA, de planification intégrée des actions de
lutte contre le VIH/SIDA et de suivi de leur mise en œuvre. Des études ponctuelles pourraient également être
financées pour à la fois évaluer les impacts des mesures de lutte contre le mal et son évolution, afin de corriger,
au besoin, les stratégies mises en place. En synergie avec le premier groupe d’appuis, un second groupe
concernera l’appui aux CTD des zones d’intervention, en matière d’organisation, de planification et de suivi des
actions de lutte contre le VIH/SIDA au niveau local. Le troisième groupe d’appuis revêt un caractère plus
transversal et s’adressera directement aux personnes vivant avec le VIH/SIDA(PVVIH). A ce titre, il s’agira de
prendre en considération leur statut de personnes vulnérables et à ce titre de les faire bénéficier des avantages du
Programme en matière de droits humains (droit à la participation aux décisions les concernant, lutte contre la
stigmatisation, accès aux cliniques juridiques etc.), d’accès aux ressources productives (microfinance, AGR,
emplois etc.), C’est pourquoi les résultats de cette composante seront réalisés à travers les composantes « Lutte
contre la pauvreté » et « Promotion de la bonne gouvernance ». Les détails de l’intervention du programme sont
précisés au niveau du cadre de résultats-ressources.

D. STRATEGIES GENERALES DU PROGRAMME

4.16 L’équité de genre. En dehors des résultats spécifiques portant sur le genre, la planification annuelle
permettra de voir dans quelle mesure les produits escomptés peuvent être utilisés pour réduire les inégalités de
genre, concrétisant ainsi la dimension transversale de la question.

12
4.17 L’implication plus forte de la société civile : Il s’agit de maximiser les avantages comparatifs de la
société civile dans la réalisation de certains des objectifs du Programme. A ce titre, le Programme appuiera des
institutions de la société civile à fort potentiel de mobilisation et de plaidoyer en faveur des populations en
situation de vulnérabilité. A cet effet, deux stratégies ont été retenues par le programme. La première passera par
le renforcement de leurs capacités, en créant un espace de dialogue politique entre elles, puis entre elles et les
autres acteurs du développement, le gouvernement, les CTD (comme par exemple le renforcement des capacités
autorités locales à s’engager avec les citoyens dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques
ainsi que la mise en place de systèmes d’information publics) et le secteur privé, en faveur des populations. La
deuxième stratégie consistera à appuyer la professionnalisation d’institutions crédibles de la société civile en les
associant à la réalisation des produits du programme. Parallèlement, le programme visera l’amélioration de leur
organisation et structuration afin de les renforcer pour mieux jouer les rôles indiqués plus haut.

4.18 La coopération Sud/Sud. Les échanges d’expériences entre Madagascar et les autres pays notamment
ceux du Sud seront promus, afin de faire profiter au pays de l’expérience de ceux-ci et de partager l’expérience
malgache, dans le but de soutenir les différents résultats escomptés.

4.19 La communication. Un accent particulier sera mis sur la communication, en tant qu’outil d’information,
de conscientisation et de mobilisation des bénéficiaires et des partenaires en vue de l’atteinte des OMD. A ce
titre, il s’agira de privilégier le rôle essentiel que la communication et l’information peuvent jouer pour répondre
à des problèmes de société fondamentaux que sont la pauvreté et l’exclusion sociale, en particulier aux niveaux
local et communautaire, souvent dues aux difficultés ou à l’impossibilité d’accès à l’information et au savoir.
C’est pourquoi les activités dans ce domaine seront surtout axées sur le renforcement des capacités de la presse
et sur la mise au point d’instruments appropriés de communication et d’information pour appuyer la prise de
décisions et encourager le dialogue entre les citoyens et les autorités publiques, renforçant ainsi la gouvernance
démocratique. Parallèlement, un accent particulier sera mis sur la communication à la fois pour mieux informer
les bénéficiaires des services offerts par les appuis du PNUD à travers les programmes et projets, et pour
faciliter la recherche de partenariat pour un meilleur impact au niveau des actions de développement. Il s’agira
enfin de rendre plus visibles et lisibles l’action du PNUD et l’appui des partenaires qui l’accompagnent dans le
but de mettre en valeur ses domaines particuliers de compétence. Dans les différents cas de figure, les
technologies de l’information et de la communication apparaissent comme un vecteur essentiel auquel le
Programme recourra.

4.20 Le développement de partenariat et la mobilisation des ressources. Cette stratégie est cruciale pour la
réalisation de l’ensemble des produits du programme pour faire jouer l’effet de levier que sont censés opérer les
ressources de base. Comme par le passé, des fonds d’affectation spéciale seront mobilisés pour venir en appoint
aux ressources de base. En tenant compte des leçons apprises, le choix des partenaires sera fait sur la base d’une
analyse des avantages comparatifs en vue de développer des effets de synergie et de complémentarité sur
l’ensemble des programmes. Des détails sur les dispositions en cours ou à venir dans ce domaine figurent dans
la partie « Stratégies de partenariat ».

4.21 En gros, les ressources se répartissent entre les composantes du Programme comme suit :

13
Répartition sommaire des ressources du Programme
Ressources (en milliers de dollars) Total
(Milliers de
Résultats du dollars EU)
Sous-
Effets UNDAF/Engagements du MAP Plan 2008 2009-2011
programmes
stratégique Régu- A mobi- Régulières A mobi- 2008-2011
lières liser liser
1. Politiques
publiques et
coordination de
l’aide et de 1.500 500 4.000 1.500 7.500
l’action
gouverne-
mentale
Effet UNDAF 2&3 : Une croissance
économique inclusive, promue, favorable aux Réalisation
groupes vulnérables & La population la plus des OMD et
2. Lutte contre
pauvre des zones les plus vulnérables bénéficie réduction de 3.200 1.000 9.500 3.000 16.700
la pauvreté
d’une éducation équitable et de qualité la pauvreté
Engagement MAP 2, 3 & 6: Infrastructure reliée humaine
& Economie à forte croissance
Effet UNDAF 5 : Existence d’un environnement
favorable pour un meilleur accès de la
population, en particulier les groupes
3. Lutte contre
vulnérables, aux informations et services de santé 500 200 1.500 500 2.700
le VIH/SIDA
de qualité
Engagement MAP 5 : Santé, planning familial
et lutte contre le VIH et le SIDA
Effet UNDAF 1 : La population, en particulier
les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit Gouvernance
de tous les droits sociaux, économiques, civils, démocratique/ 4. Promotion de
politiques grâce à une gouvernance participative Prévention la bonne 4.200 1.500 12.200 3.000 20.900
et solidaire des crises et gouvernance
Engagements MAP : 1 & 8 Gouvernance reconstruction
responsable & Solidarité Nationale
Effet UNDAF 4 : Les conditions de vie et la Protection de
productivité des populations rurales des zones 5.
l’environ-
ciblées sont améliorées Environnement
nement et 500 1.900 1.500 5.400 9.300
Engagements du MAP 4 & 7 : Développement et changements
développe-
rural & Prendre soin de l’environnement climatiques
ment durable

Appui à la gestion du Programme (y compris communication et suivi-évaluation) 500 - 1.500 - 2.000

Total 10.400 5.100 30.200 13.400 59.100

14
PARTIE V. STRATEGIE DE PARTENARIAT

5.1 La réalisation des objectifs du millénaire pour le développement et du Madagascar Action Plan (MAP)
dépend d'un éventail d'interventions menées à bien par de multiples acteurs de développement. Ces objectifs
étant ambitieux et nécessitant d’importantes ressources, il est plus que jamais nécessaire d’optimaliser
l’utilisation des celles qui sont disponibles par la conjugaison et la mise en synergie des efforts des différents
partenaires de développement. C’est conscient de cette donne que le PNUD juge indispensable de créer des
partenariats efficaces regroupant divers acteurs poursuivant un objectif commun.

5.2 La mise en œuvre du programme de Pays 2008/2011 se fera en étroite collaboration avec les autres Agences
du SNU, les autres partenaires au développement, les institutions publiques, le secteur privé et les organisations
de la société civile selon les domaines de concentration, la nature des interventions et les résultats attendus.

5.3 La coordination au sein du SNU se fera dans le cadre de l'UNDAF à travers notamment les groupes d'effets
et groupes thématiques.

5.4 Au niveau des institutions publiques, la présidence de la République, la Primature, les Ministères de
l’Economie, du Commerce et de l’Industrie - des Finances et du Budgets - auprès de la Présidence de la
République chargé de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire - de la Justice - de la Fonction
Publique, du Travail et des Lois sociales - de la Santé et du Planning Familial - de l'Environnement, des Eaux et
Forêts et du Tourisme, prendront des mesures appropriées pour créer un environnement institutionnel propice au
développement des activités du programme.

5.5 Les organisations de la société civile dont les capacités seront reconnues et renforcées pourront s’impliquer
comme partenaires de mise en œuvre des activités du programme.

5.6 Les entreprises privées pourront aussi fournir ou exécuter des activités du programme selon les besoins en
matière d’étude, de formation ou de livraison de services.

5.7 Pour créer un partenariat efficace, la stratégie du PNUD consiste en (i) l’identification des apports
complémentaires nécessaires pour atteindre les résultats escomptés pour chaque effet de programme retenu ; (ii)
l’identification des partenaires-clés et de leurs apports respectifs ; (iii) la précision du cadre à travers lequel ce
partenariat pourrait se faire en fonction de la spécificité des interventions retenues.

5.8 Etant donné que le PNUD se concentre essentiellement sur les appuis stratégiques et le développement des
capacités, l'atteinte des objectifs, en particulier les effets, dépend de la contribution des autres partenaires, dans
d’autres domaines tels que la réalisation d’infrastructures, ne relevant pas des avantages comparatifs du PNUD.
Le PNUD mettra à profit un de ses atouts, le Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) qui a déjà
une expérience dans la mobilisation de la société civile. Les compétences du programme VNU seront surtout
mises à contribution dans les aspects opérationnels. L’apport du programme VNU pourrait aussi être sous forme
de mobilisation de volontaires VNU pour la mise en œuvre des activités de certains partenaires.

5.9 La plupart des interventions envisagées seront mises en œuvre selon la modalité de l’exécution nationale,
conformément aux principes de la gestion axée sur les résultats, avec les partenaires mentionnés dans le cadre
des résultats et des ressources du CPAP, les autres partenaires potentiels seront identifiés au fur et à mesure de
la mise en oeuvre du Programme. Certaines des interventions envisagées seront menées conjointement avec
d’autres organisations du système des Nations Unies, avec lesquelles devront être définies les meilleures
modalités opérationnelles de gestion et de coordination des activités sur le terrain. Ces initiatives permettront
une mise en cohérence des interventions des différentes agences, un plus grand impact du SNU et une capacité
accrue de mobilisation de partenariats et de ressources au profit de Madagascar.

5.10 Dans le domaine de la gouvernance, les appuis du PNUD seront apportés en synergie avec ceux de l'UE, de
l'USAID, de la Coopération française (Service de Coopération et d’Action Culturelle -SCAC, Agence Française
de Développement -AFD, …), de la Coopération Suisse, de la Coopération Allemande (GTZ), ainsi que ceux
des grandes ONGs telles que CRS, Pact, FES, et des autres agences du SNU intervenant sur le thème de la
gouvernance, notamment la Banque Mondiale, l’UNICEF, UN-Habitat, le BIT. La coordination de cette

15
synergie sera assurée par le Gouvernement à travers l’Engagement 1 et 8 du MAP. En collaboration avec le
gouvernement norvégien, le PNUD appuie cette coordination par la mise à sa disposition d’un Expert
international en la matière. Le PNUD continuera à assumer son rôle d’institution leader en matière de
gouvernance au sein du SNU à travers les activités du groupe d’Effet UNDAF n°1 dont il assure la présidence.

5.11 Par ailleurs, le PNUD se positionnera comme partenaire d'exécution et/ou de mise en œuvre potentiel pour
les projets soutenus par d'autres partenaires internationaux, touchant, les domaines dans lesquels il a des
avantages comparatifs tels que l’appui au processus électoral ou lorsque les conditions d’utilisation des
ressources et/ou la garantie de la neutralité l’exigent. S’agissant plus particulièrement du développement local, il
est à signaler l’existence d’une plate-forme de concertation des partenaires intervenant dans le secteur sous le
leadership du gouvernement. Pour renforcer cette coordination, la stratégie du PNUD sera d’une part, d’appuyer
la coordination entre les départements ministériels directement concernés par la déconcentration et la
décentralisation « 2D » (MPRDAT, MININTER et Fonction Publique) et d’autre part, compte tenu de la volonté
affichée par les différents partenaires de travailler en synergie, de s’insérer dans la dynamique déjà engagée.

5.12 Dans le domaine de la microfinance, l’atteinte des objectifs se concrétisera par des actions de renforcement
de capacités techniques de la Coordination Nationale du secteur et les organes et structures, tels le Comité de
pilotage et l’Association professionnelle unique, avec des partenaires tels le Fonds d’Equipement des Nations
Unies (FENU), le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), la FAO, la BM, le Millenium
Challenge Account (MCA), l’UE et l’AFD. En outre, le partenariat inclura les échanges d’informations et
d’expériences sur les meilleures pratiques aussi bien aux niveaux régional qu’international avec toutes les
parties prenantes.

5.13 Les partenaires développeront leur concertation en vue d’une synergie de leurs actions dans le cadre du
Comité de Pilotage de la Stratégie Nationale de Microfinance. Celui-ci a en outre pour rôles et responsabilités
d’assurer la cohérence des interventions, le suivi-évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action de la SNMF et
de contribuer aux réflexions et à l’évolution du cadre légal et réglementaire du secteur, en vue d’améliorer les
conditions de développement de la microfinance à Madagascar.

5.14 Le FENU et PNUD apportent au Ministère des Finances et du Budget, et au Comité de Pilotage (CP) pour
la mise en œuvre de la Stratégie Nationale à travers la Coordination Nationale de la Microfinance (CNMF) leurs
appuis technique et financier, notamment à travers la mise à disposition d’un Conseiller Technique
International.

5.15 Pour le volet Promotion de l’Emploi, la contribution des partenaires se situera au niveau des Centres de
formation et d’apprentissage, des Chambres de commerce et Chambre de métiers, qui mettront leur structure et
leurs ressources humaines à la disposition du programme pour faciliter l’atteinte des résultats. Les autres
partenaires techniques ou programmes, tels le Projet Pôles Intégrés de Croissance (PIC) financé par la BM, le
BIT, la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et le Programme
Education pour Tous, apporteront leur expertise en matière de création d’emplois décents, productifs et
durables, et particulièrement en zones rurales.

5.16 En amont, le partenariat se fera avec le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales,
et les autres Ministères techniques concernés par les défis de la promotion de l’emploi, notamment le Ministère
de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (MECI), le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage le BIT et le
Programme Education pour Tous, pour les réflexions stratégiques de mise en œuvre et l’échange d’informations.
En aval, un réseau de partenaires et des antennes seront à dynamiser pour faciliter l’opérationnalisation des
activités et pour diffuser les meilleures pratiques sur le terrain. Le PNUD apportera son appui technique et
financier et aura un rôle de catalyseur.

5.17 Dans le domaine « Eau et Assainissement », après avoir appuyé la mise en place de l’Autorité Nationale de
l’Eau et de l’Assainissement (ANDEA), le PNUD compte développer des collaborations à la fois avec le
Gouvernement et les autres partenaires techniques et financiers pour l’amélioration de la coordination et la
synergie des interventions dans ce secteur, afin que des réponses pérennes et concertées soient apportées aux
préoccupations liées à la gestion des ressources en eau en général, et de l’accès à l’eau potable, en particulier.
Les principaux intervenants dans le secteur sont la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement
(BAD), la Japan International Cooperation Agency (JICA), l’UE, Water, Sanitation and Hygien (WASH),
l’UNICEF, l’OMS, FAO et l’UNFPA. Lors du Dialogue Présidentiel, un fait unanimement constaté est le

16
manque de coordination et de synergie d’actions entre les partenaires du Gouvernement, pour le secteur
eau/assainissement. C’est ainsi que, à l’initiative du PNUD, un projet de mise en place d’une plateforme
réunissant les intervenants et les différents partenaires est en cours, qui sera un cadre de concertation et de
coordination des interventions dans le secteur. Tous les partenaires qui le souhaitent, se retrouveront au sein de
cette structure qui sera participative, en vue d’offrir au Gouvernement une stratégie commune de partenariat.

5.18 Dans le domaine de l’environnement, les appuis à la mise en œuvre du programme environnemental phase-
3 (PEIII) continuent en synergie avec les autres partenaires techniques et financiers de ce programme national,
que sont Banque Mondiale, la Coopération allemande (GTZ/KfW), la Coopération française, la Coopération
Suisse, l’USAID, le NORAD et le JICA ainsi que ONG internationales dont le Conservation International (CI),
le Wildlife Conservation Society (WCS), le World Wide Fund for Nature (WWF) et le Birdlife. S’ajoutent
également les synergies et complémentarités à développer avec le programme de petites subventions (Small
Grant Programme) du Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF). Le WWF, qui a un signé un mémorandum
d’accord avec le PNUD à l’échelle internationale et à l’échelle pays, restera un partenaire privilégié si ses
expertises peuvent être requises dans la mise en œuvre d’actions compatibles avec son domaine.

5.19 Dans le domaine de gestion de risques et catastrophes, le cadre de référence national est la Stratégie
Nationale de Gestion des Risques et Catastrophes. Avec l’appui du PNUD, elle a été élaborée en 2001 et sera
mise à jour au début de l’année 2008. Le PNUD appuie actuellement la mise en œuvre de cette Stratégie, mais il
s’agira cette fois-ci de faire de cette Stratégie un cadre de partenariat en suscitant l’adhésion de toutes les parties
prenantes selon leur spécialité et leur capacité financière. Une large diffusion de cette Stratégie et une
mobilisation des principaux acteurs (tous les Ministères sectoriels clés, les structures décentralisées de GRC, la
Banque Mondiale, les Agences du Système des Nations Unies, le Bureau pour la Coordination des Affaires
Humanitaires (OCHA), l’Union Européenne, la GTZ, l’USAID, les différentes ONG internationale et nationale)
seront ainsi assurés pour regrouper et coordonner les efforts de tous.

5.20 Pour la composante VIH et SIDA, l’apport du PNUD viendra en appui à l’opérationnalisation du Plan
Stratégique National mis en œuvre par le Gouvernement depuis 2007 et autour duquel l’ensemble des
partenaires (les Agences du Système des Nations Unies, la BAD, le Fonds Mondial de lutte contre le Paludisme,
la Tuberculose et le VIH/SIDA (Global Fund), l’USAID, la GTZ, …) contribue déjà.

5.21 De manière générale et sur le plan purement programmatique, le PNUD veillera à impliquer les partenaires
au développement dès la conception même de son programme jusqu'à son évaluation finale. De même, le PNUD
continuera à participer activement aux cadres de coordination des actions et de l’assistance de développement,
les groupes d’effet UNDAF, les comités thématiques ad hoc de coordination côté "bailleurs" (Décentralisation,
justice, finances publiques, suivi-évaluation, …), et aux cadres de travail technique et de concertation initiés par
le gouvernement tels que, les groupes de travail thématiques et les dialogues présidentiels.

PARTIE VI. GESTION DE PROGRAMME

6.1 Le programme sera sous exécution nationale et sous la coordination générale de la Direction en Charge de la
Planification jouant le rôle d’Agence Gouvernementale de Coordination de l’appui du PNUD à Madagascar. Les
ministères du gouvernement et/ou institutions sous tutelle, les ONG, les organisations intergouvernementales,
les agences des Nations Unies, y compris le PNUD, mettront en œuvre les activités du programme. L’Agence
Gouvernementale de Coordination désignera les agences gouvernementales de coopération qui seront
directement responsables de la réalisation de chacun des produits du CPAP telle que décrite dans les plans de
travail annuels. Ceux-ci décrivent les résultats spécifiques qu’il faudra atteindre et constitueront l’entente de
base entre le PNUD et chacun des partenaires de réalisation en ce qui concerne l’utilisation des ressources. La
référence au(x) « partenaire(s) de réalisation» signifiera « agent(s) d’exécution » au sens de l’accord de base
type en matière d’assistance (SBAA).

6.2 Dans le cadre de la conception et de l’exécution du programme, le PNUD collabore étroitement avec des
partenaires clés. Le programme de pays se fonde sur les principes de base de la réforme des Nations Unies, en
particulier ceux relatifs à la simplification-harmonisation, en conformité avec les instruments communs
harmonisés de programmation au niveau pays tels que la matrice des résultats de l’UNDAF, les cadres de suivi-
évaluation, ainsi que ceux des ressources de programme du CPAP et des AWP. Dans la mesure du possible, le

17
PNUD et ses partenaires utiliseront le minimum possible de documents, en particulier les CPAP et PTA signés,
afin de mettre en œuvre le programme. Toutefois, chaque fois que cela est nécessaire et approprié, des
documents de projet pourront être préparés en utilisant, entre autres, des extraits pertinents du CPAP et des
PTA. Le PNUD signera les documents de projets avec ses partenaires en conformité avec les directives de
l’organisation et les pratiques locales en vigueur. Conformément aux directives du Groupe de Développement
des Nations Unies en matière de programmation conjointe, la portée de la coopération entre agences est
renforcée afin de cultiver une nouvelle convergence géographique et des programmes. Des programmes
conjoints seront développés en matière d’appui à la décentralisation, de gestion de l’information économique et
sociale et dans tous autres domaines pour lesquels les agences du SNU et la contrepartie nationale jugeront
pertinents.

6.3 Le système de planification et gestion des ressources « Atlas » contribue à une exécution rapide et efficace
des activités ainsi qu’à un réel suivi financier pour gérer les projets et le programme du PNUD.

6.4 Toutes les remises de fonds à un partenaire de réalisation sont fondées sur les plans de travail annuels
convenus entre le partenaire de réalisation et le PNUD.

6.5 Les remises de fonds pour des activités décrites dans les AWP peuvent être effectuées par le PNUD
conformément aux modalités suivantes :

1. La remise de fonds directement au partenaire de réalisation :


a. Avant le début des activités (transfert direct de fonds), ou
b. Après la fin des activités (remboursement) ;
2. Des paiements directs aux fournisseurs ou à de tierces parties au titre d'obligations encourues par le
partenaire de réalisation sur la base de demandes signées par le responsable désigné du partenaire de
réalisation;

3. Des paiements directs aux fournisseurs ou à de tierces parties au titre d'obligations encourues par les
organismes des Nations Unies à l'appui d'activités ayant fait l'objet d'accords avec les partenaires de
réalisation.

6.6 Des remises directes de fonds seront demandées et effectuées en vue de l'exécution de programmes pour des
périodes ne dépassant pas trois mois. Le remboursement de dépenses précédemment autorisées sera demandé et
effectué trimestriellement ou lors de l'achèvement des activités. Le PNUD ne sera pas tenu de rembourser des
dépenses faites par le partenaire de réalisation qui sont supérieures aux montants autorisés.

6.7 A la fin de l’exécution d'activités, tout reliquat de fonds sera reprogrammé par accord mutuel entre le
partenaire de réalisation et le PNUD, ou sera reversé.

6.8 Les modalités de remises de fonds, l'importance des décaissements et la portée et la fréquence des activités
de suivi financier dépendront des conclusions de l'examen de la capacité de gestion financière publique lorsqu’il
s'agit d'un partenaire de réalisation gouvernemental, et de l'évaluation de la capacité de gestion financière, s'il
s'agit d'un partenaire de réalisation extérieur aux Nations Unies (micro-évaluation). Un consultant qualifié,
comme par exemple un cabinet d’audit ou d’expertise comptable, choisi par le PNUD peut effectuer une telle
évaluation à laquelle participera le partenaire de réalisation.

6.9 Les modalités de remise de fonds, l'importance des décaissements et la portée et la fréquence des activités de
suivi financier peuvent être révisées au cours de l'exécution du programme en fonction des conclusions du suivi
des programmes, des dépenses, des rapports et des vérifications des comptes (audits).

6.10 Les efforts de mobilisation des ressources seront intensifiés afin de soutenir le cadre des résultats et des
ressources (CRR) et d’assurer la viabilité du programme. La mobilisation d’autres ressources sous forme de
partage des coûts, de fonds fiduciaires ou de contributions gouvernementales de contrepartie en espèces sera
effectuée afin d’assurer le financement du programme.

6.11 Pour la mise en œuvre du programme, une évaluation des risques relatifs à la sécurité du personnel
impliqué sera réalisée. Les recommandations découlant de ladite évaluation feront l’objet d’un plan dont le coût
sera imputé au programme.

18
PARTIE VII. SUIVI ET EVALUATION

7.1 Le suivi et l’évaluation du CPAP seront entrepris conformément à la matrice des résultats de l’UNDAF
ainsi qu’au plan de suivi et d’évaluation. Le Gouvernement et le PNUD seront chargés de la mise en œuvre
des mécanismes de S&E nécessaires, des outils ainsi que de la réalisation d’études, afin d’assurer un suivi
et une évaluation continus du CPAP; l’objectif étant de veiller à une utilisation efficace des ressources du
programme ainsi qu’à la redevabilité, transparence et intégrité. Les partenaires de mise en œuvre
présenteront des rapports périodiques sur l’avancement, les réalisations et les résultats de leurs projets, en
soulignant les défis rencontrés lors de l’exécution du projet ainsi que l’utilisation des ressources comme il
en a été convenu dans le PTA, conformément aux dispositions du plan de suivi et de communication6
annexé chaque PTA. Les rapports seront présentés selon les procédures en vigueur et harmonisés autant que
possible avec les autres agences des Nations Unies.

7.2 En dehors des outils mentionnés au 7.1, pour chaque projet issu du CPAP, les outils de suivi suivants sont
recommandés :
• un journal de risque, qui décrit les facteurs qui peuvent rendre incertaine l’atteinte des résultats du projet.
La gestion du risque consistera à déterminer d’avance ces facteurs, à essayer de définir leur envergure
et à anticiper les actions à entreprendre pour réduire autant que possible leurs impacts négatifs.
L’objectif du journal des risques est de fournir une archive d'informations sur les risques, leur analyse,
les contre-mesures et leur statut (haut, moyen, faible).
• un journal des problèmes
• un journal de qualité, dont l’objectif est d’enregistrer la qualité des prestations enregistrées par les
actions de suivi. La gestion de qualité concerne deux points principaux :
- les produits répondent aux critères exigés
- le projet est géré dans le respect des politiques et procédures acceptées par le
Gouvernement et le PNUD.

Ces outils de suivi doivent être mis à jour régulièrement et serviront pour l’évaluation.

7.3 Les rapports sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) réalisés pour Madagascar
pourraient être un moyen de rendre compte des activités de l’UNDAF, complétés par le rapport et le plan
d’action annuels du Coordonnateur Résident. Un lien sera établi entre les indicateurs utilisés pour mesurer les
produits de l’UNDAF et la contribution de ces produits à la réalisation des OMD.

7.4 D’une façon générale, les mécanismes suivants de gouvernance des projets sont suggérés :
1. Un Comité de programme de pays. Situé au niveau du CPAP, il a pour principale fonction d’assurer le
contrôle de la réalisation de l’ensemble du CPAP. Il constitue un mécanisme de consultation pour prendre les
décisions consensuelles de gestion pour des questions relatives au Programme de pays. Il comprend au
minimum le Directeur du Programme au PNUD et l’Agence gouvernementale de coordination
gouvernementale.
2. Un Comité de résultat. Il est mis en place au niveau de chaque composante du Programme pour
approuver, en amont, chaque projet relevant de la composante concernée. En aval, il a pour mandat de suivre
les réalisations des projets constitutifs de la composante du Programme concernée, afin de s’assurer qu’ils
contribuent aux résultats attendus. De ce fait, il assure la gestion de l’interdépendance des différents projets qui
contribuent à la réalisation dudit résultat. Il est composé au moins, d’un représentant du PNUD et d’un
représentant de l’Agence gouvernementale de coopération, désignée en concertation avec l’Entité
gouvernementale de coordination. (Cf TDR du Comité de résultat en annexe)
3. Un Comité de projet est mis en place au niveau de chaque projet, afin d’examiner et approuver les
détails, le calendrier, les prestations et le budget du projet, tels que décrits dans les plans de travails annuels. Il
approuve toute révision budgétaire excédant les tolérances (± 10%). Il décide aussi de la prolongation d’un
projet ou de son arrêt. Sont représentés au sein dudit Comité au minimum le PNUD, l’Entité de coopération
gouvernementale, les partenaires de mise en œuvre et les bénéficiaires. De ce fait, le Comité de projet est la
plus haute autorité qui définit le mandat du projet et qui en dirige le démarrage, la mise en œuvre et la révision
éventuelle, ainsi que la clôture. (Cf. TDR du Comité de projet en annexe)

6 C’est un document qui résume les principales actions de suivi et de communication en direction des parties prenantes.

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Les rôles et responsabilités suivants doivent être présents au sein du Comité de Projet :
1. L’Exécutif (Responsable Principal). C’est le département ministériel ou autre entité désignée par le
gouvernement en charge du secteur concerné par le projet. L’Exécutif est le « propriétaire » du Projet : Il
maîtrise sa raison d’être, son mandat, ses objectifs et produits attendus et s’assure que le Projet produit des
résultats, dans le temps et suivant les ressources investies. L’Exécutif préside les réunions du Comité de
Projet et résout les conflits éventuels.
2. Le Bénéficiaire (Utilisateur principal), représente les intérêts de tous ceux qui utiliseront les produits du
Projet et/ou seront touchés par le Projet. Le Bénéficiaire aura la responsabilité de suivre et de contrôler les
produits/résultats du projet au fur et à mesure que le travail du projet avance.
3. Le Fournisseur est l’entité directement en charge de la production des résultats du projet. Il est en général
représenté par l’institution en charge de l’exécution du projet.

7.5 Les partenaires de réalisation conviennent de coopérer avec le PNUD pour assurer le suivi de toutes les
activités financées par les transferts de fonds et ils faciliteront l'accès aux dossiers financiers pertinents ainsi
qu’au personnel responsable de l'administration des ressources en espèces fournies par le PNUD. À cette fin, les
partenaires de mise en œuvre acceptent ce qui suit:

1. Des examens périodiques sur place et des vérifications ponctuelles de leurs dossiers financiers
par le PNUD ou ses représentants.
2. Le suivi programmatique des activités conformément aux normes et aux directives du PNUD
pour les visites sur place et le suivi sur le terrain.
3. Les vérifications spéciales ou programmées. Le PNUD établira, en collaboration avec d'autres
organismes des Nations Unies et en consultation avec l’Agence gouvernementale de Coordination,
un plan annuel de vérifications des comptes, en accordant la priorité aux vérifications des
partenaires d'exécution bénéficiant d’une assistance importante en espèces fournie par le PNUD et
de ceux dont la capacité de gestion financière doit être renforcée.

7.6 Pour faciliter les activités de contrôle, les partenaires de réalisation et le PNUD peuvent convenir d'utiliser
un mécanisme de suivi des programmes et de contrôle financier permettant l'échange et l'analyse des données.

7.7 Les audits seront commandités par le PNUD en collaboration avec le Gouvernement, et seront réalisés par
des cabinets d’audit privés.

7.8 Les évaluations et les audits des partenaires de mise en œuvre non gouvernementaux seront effectués
conformément aux politiques et procédures du PNUD.

PARTIE VIII. ENGAGEMENT DU PNUD

8.1 Le PNUD assurera une cohérence entre le CPAP/PTA, la matrice des résultats de l’UNDAF et les OMD, y
compris les rapports de suivi et évaluation. A travers les revues annuelles et les rapports périodiques
d’avancement périodiques, la répartition des responsabilités entre le PNUD, le gouvernement et les partenaires
de réalisation sera mise en exergue.

8.2 En cas de remise directe d’espèces ou de remboursement, le PNUD avisera le partenaire de réalisation du
montant approuvé par le PNUD et il remettra les fonds au partenaire de réalisation dans un délai de 30 jours.

8.3 En cas de paiements directs à des fournisseurs ou à de tierces parties pour des obligations encourues par le
partenaire de réalisation sur la base de demandes signées par le responsable désigné du partenaire de réalisation;
ou à des fournisseurs ou à de tierces parties pour des obligations encourues par le PNUD en appui à des activités
convenues avec le partenaire de réalisation, le PNUD effectuera le paiement dans un délai de 30 jours.

8.4 Le PNUD n'assumera aucune responsabilité directe découlant d’arrangements contractuels conclus entre le
partenaire de réalisation et un tiers fournisseur.

20
8.5 Lorsque plus d'une agence des Nations Unies fournit des ressources en espèces au même partenaire de
réalisation, le suivi des programmes, le suivi financier et les vérifications des comptes seront effectués
conjointement ou coordonnés avec les agences des Nations Unies concernées.

8.6 Le PNUD s’engage à :


A. Mettre à disposition quarante millions six cent mille dollars des Etats-Unis (40.600.000 $EU) de ses
ressources régulières, sous réserve de la disponibilité des fonds;
B. Mobiliser dix-huit millions cinq cent mille dollars des Etats-Unis (18.500.000 $ EU), d’autres
ressources, sous condition de l’intérêt des bailleurs.
C. Procéder à des consultations régulières avec les agences de réalisation ;
D. Participer aux réunions statutaires et extraordinaires en relation avec le programme ;
E. Assurer le contact avec les agences coopérantes du Système des Nations Unies ;
F. Assurer le suivi opérationnel et financier du Programme ;
G. Fournir une assistance technique au programme en relation avec les centres régionaux de services du
PNUD dans les domaines thématiques pertinents ;
H. Fournir des services d’appui (recrutements, achats, règlements d’opérations etc.)au Programme, à la
demande du gouvernement.

8.7 Les ressources régulières et autres ressources sont exclusives de fonds reçus en réponse aux situations
d’urgence.

PARTIE IX : ENGAGEMENTS DU GOUVERNEMENT

9.1 Le Gouvernement honorera ses engagements conformément aux dispositions de l’accord de base type en
matière d’assistance (SBAA) du JOUR MOIS ANNEE. Le Gouvernement appliquera les dispositions de la
convention sur les privilèges et immunités des agences des Nations Unies aux biens, aux fonds et aux avoirs du
PNUD, ainsi qu’à ses représentants officiels et ses consultants. De plus, le Gouvernement accordera au PNUD et
à ses représentants officiels, ainsi qu’à toute autre personne exécutant des services pour le compte du PNUD, les
privilèges, immunités et facilités tels que formulés dans le SBAA.

9.2 En cas de participation du Gouvernement aux coûts partagés du CPAP,


A. Le Gouvernement versera les sommes correspondantes sur le compte bancaire du PNUD suivant le
calendrier convenu :
B. Le montant du versement, s’il est effectué en devises autres qu’en dollars américains, sera déterminé à
l’aide du taux de change opérationnel des Nations Unies applicable en vigueur le jour du versement. En
cas de fluctuation du taux de change opérationnel des Nations Unies avant la pleine utilisation du
versement par le PNUD, la valeur du solde des fonds encore détenus à ce moment là sera ajustée en
conséquence. Dans un tel cas, si une perte de la valeur du solde des fonds est enregistrée, le PNUD en
informera le Gouvernement afin de déterminer si celui-ci pourrait octroyer un financement additionnel.
Si un tel financement additionnel n’est pas disponible, l’assistance prevue pourra être réduite,
suspendue ou annulée d’un commun accord.
C. Le calendrier des paiements ci-dessus prend en compte la condition préalable selon laquelle le
versement doit être effectué avant l’exécution des activités planifiées. Celui-ci peut-être amendé en
fonction de l’état d’avancement de l’exécution du CPAP.
D. Le PNUD recevra et gérera le versement conformément aux règlements, règles et directives du PNUD.
E. Tous les comptes et relevés financiers seront exprimés en dollars américains.
F. Dans le cas où des dépenses ou des engagements non anticipés sont attendus ou réalisés (qu’ils soient
imputables à des facteurs inflationnistes, une fluctuation des taux de change ou des situations
imprévues), le PNUD devra soumettre au Gouvernement dans les meilleurs délais une estimation
supplémentaire indiquant le financement additionnel requis. Le Gouvernement œuvrera pour obtenir le
financement additionnel requis.
G. Si les versements mentionnés plus haut ne sont pas reçus dans les délais définis par le calendrier des
versements, ou au cas où le financement additionnel requis conformément au paragraphe [vi] ci-dessus
ne serait pas effectué par le Gouvernement ou par une autre source, l’assistance devant être fournie
conformément au CPAP dans le cadre du présent Accord peut être réduite, suspendue ou annulée d’un
commun accord entre le Gouvernement et le PNUD.
H. Tout intérêt créditeur attribuable à la contribution sera crédité sur un compte du PNUD et utilisé

21
conformément aux procédures établies par le PNUD.

9.3 Conformément aux décisions et aux directives du Conseil d’Administration du PNUD telles qu’elles sont
reflétées dans sa politique de recouvrement des coûts en provenance d’autres ressources, la contribution fera
l’objet d’une récupération des coûts par le PNUD pour deux catégories de coûts distinctes liées à la prestation de
services d’appui, à savoir :
- Les coûts indirects encourus par le siège et les bureaux de pays du PNUD dans le cadre de la
prestation des services généraux de gestion (GMS). Afin de couvrir lesdits coûts, il sera imputé des frais sur la
contribution s’élevant à 7 % du budget du projet ;
- Les coûts directs encourus au titre des services de support à l’exécution (ISS) fournis par le PNUD
et/ou une entité de réalisation ou un partenaire de réalisation. Le PNUD est appelé à appuyer la mise en oeuvre
des activités du Programme, sous exécution nationale. Les coûts prévisionnels de cet appui sont estimés à 3%
des décaissements prévus et il a été retenu que lesdits coûts seront recouvrés par le PNUD. Les coûts effectifs
des services d’appui dépendront des montants effectifs et de la complexité des services fournis et pourraient, par
conséquent, varier par rapport à cette estimation. Le PNUD analysera annuellement le coût effectif des services
fournis afin de procéder, au besoin, aux ajustements nécessaires. Pour les projets financés sur des ressources en
coûts partagés (Cost sharing), dans le cas de services transactionnels clairement identifiables, ces coûts directs
sont imputés à un poste budgétaire pertinent, aux tarifs de service standards.

9.4 Les montants cumulés budgétisés pour le CPAP, ainsi que les coûts estimés pour le remboursement des
services de support correspondants, n’excèderont pas le total des ressources mises à la disposition du CPAP
dans le cadre du présent accord.
I. La propriété de l’équipement, des fournitures et d’autres biens financés par la contribution reviendra au
PNUD. Les aspects relatifs au transfert de propriété par le PNUD seront déterminés conformément aux
politiques et aux procédures pertinentes du PNUD.
J. La contribution sera soumise exclusivement aux procédures internes et externes de vérification des
comptes figurant dans les règlements, les règles et les directives financiers du PNUD.

9.5 Les groupes thématiques de suivi de l’UNDAF, composés de représentants du Gouvernement, des agences
des Nations unies, de la société civile et d’autres partenaires du développement, seront chargés d’assurer le suivi
et l’évaluation continus des résultats atteints par le Programme de pays. Le Gouvernement organisera également
un examen périodique du programme, des réunions de planification et de stratégie conjointe, et si besoin, une
coordination sectorielle et thématique des groupes de partenaires de développement afin de faciliter la
participation des donateurs, de la société civile, du secteur privé et des agences des Nations Unies. De plus, le
Gouvernement facilitera les visites de suivi périodique effectuées par les employés du PNUD et/ou les
représentants officiels désignés leur permettant d’effectuer un suivi, de rencontrer les bénéficiaires, d’estimer les
progrès réalisés et d’évaluer l’impact de l’utilisation des ressources du programme. Le Gouvernement mettra à
la disposition du PNUD dans les meilleurs délais toutes les informations relatives aux changements politiques
ou législatifs intervenant au cours de l’exécution du CPAP et susceptibles d’avoir une incidence sur la
coopération.

9.6 Un formulaire type pour l'autorisation de financement et la confirmation des dépenses (FACE), reflétant les
activités décrites dans le plan de travail annuel (PTA), sera utilisé par le partenaire de réalisation pour demander
le décaissement des fonds ou pour obtenir l'accord du PNUD qui remboursera ou paiera directement les
dépenses programmées. Le partenaire de réalisation remplira le formulaire FACE pour rendre compte de
l'utilisation des ressources en espèces reçues. Le partenaire de réalisation identifiera le(s) fonctionnaire(s)
désigné(s) qui donnera (ont) des détails sur les comptes, demandera et confirmera l'utilisation des ressources en
espèces. Le formulaire FACE sera confirmé par le(s) fonctionnaire(s) désigné(s) du partenaire de réalisation.

9.7 Les ressources en espèces fournies au partenaire de réalisation ne doivent être utilisées qu'aux fins des
activités convenues dans le PTA.
9.8 Les ressources en espèces reçues par les partenaires de réalisation gouvernementaux et les ONG nationales
conformément à la réglementation nationale en vigueur , seront utilisées selon les politiques, procédures et
règlements nationaux établis qui sont conformes aux normes internationales; plus particulièrement, les
ressources en espèces ne sont utilisées que pour les activités convenues dans les AWP et les rapports sur
l'utilisation intégrale de toutes les ressources en espèces reçues sont présentés au PNUD dans les six mois
suivant la réception des fonds. Lorsque les politiques, procédures et règlements nationaux sont différents des
normes internationales, les politiques, procédures et règlements de l’agence des Nations Unies s’appliqueront.

22
9.9 Si les partenaires de réalisation sont des ONG internationales ou des organisations intergouvernementales,
les ressources en espèces reçues conformément à la réglementation nationale en vigueur, seront utilisées selon
les normes internationales; plus particulièrement, les ressources en espèces sont consacrées aux activités
convenues dans les PTA, et les rapports sur l'utilisation intégrale de toutes les ressources en espèces reçues sont
présentés au PNUD dans les six mois suivant la réception des fonds.

9.10 Pour faciliter les vérifications des comptes programmées et spéciales, chaque partenaire de réalisation
recevant des ressources en espèces du PNUD fournira à ce dernier ou à son représentant l’accès en temps
opportun à:
A. Toutes les pièces comptables et financières qui établissent l'enregistrement des opérations concernant
les ressources en espèces fournies par le PNUD;
B. Tous les documents pertinents et au personnel associé au fonctionnement de la structure de contrôle
interne du partenaire de réalisation par laquelle les ressources en espèces sont passées.

9.11 Les conclusions de chaque vérification des comptes seront communiquées au partenaire de réalisation et au
PNUD. En outre chaque partenaire de réalisation :
A. Recevra et examinera les rapports sur la vérification émanant des vérificateurs des comptes,
B. Fournira sans délai une déclaration de son acceptation ou de son refus des recommandations de la
vérification des comptes au PNUD qui a fourni les ressources en espèces,
C. Prendra en temps opportun des mesures pour donner suite aux recommandations acceptées de la
vérification des comptes,
D. Fera rapport aux agences des Nations Unies sur les mesures prises pour mettre en œuvre les
recommandations acceptées une fois par an ou à la périodicité convenue entre le PNUD et le partenaire
de réalisation.

PARTIE X. AUTRES DISPOSITIONS

10.1 Le présent CPAP entre en vigueur à la date de sa signature par les deux parties ou à la date à laquelle la
dernière signature aura été apposée (au cas où les deux parties le signent à des dates différentes). Le CPAP
restera en vigueur sur toute la période de janvier 2008 à décembre 2011

10.2 Le présent CPAP annule et remplace tout autre CPAP signé antérieurement entre le Gouvernement de la
République de Madagascar et le PNUD et peut-être modifié par consentement mutuel des deux parties.

EN FOI DE QUOI les signataires, dûment autorisés, ont signé ce plan d’action du programme de pays, en ce
jour 31 janvier 2008 à Antananarivo, Madagascar.

Pour le gouvernement de Madagascar Pour le Programme des Nations Unies pour le Développement
Madagascar

Signature: _____________________________ Signature: _________________________________

Nom: Ivohasina Fizara RAZAFIMAHEFA Nom: Docteur Xavier LEUS

Titre: Ministre de l’Economie, du Commerce Titre: Représentant Résident du PNUD


et de l’Industrie

23
ANNEXE 1 : CADRE DE RESULTATS DU CPAP 2008-2011

Effet UNDAF 1 : La population, en particulier les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit de tous les droits sociaux, économiques, civils, politiques grâce à une gouvernance participative et solidaire
+ Aspects transversaux relatifs au développement des capacités et à la mobilisation de ressources pour la mise en œuvre du MAP
Effets Ressources indicatives par sous-
escomptés programme (par an, en milliers de
Composante du Produits et
(Effet Cibles annuels des produits (2008-2011) Indicateurs des sous produits (bases et cibles) PMO dollars)
Programme indicateurs
Programme-
2008 2009 2010 2011 Total
pays)
1.1.1. 1.1.1.1. Un système national intégré de suivi Dispositif institutionnel du SNISE mis en place
L’information et évaluation est mis en place (2008) Document de SNISE validé
socio-économique Rapports de suivi-évaluation disponibles à temps
Réalisation des 1.1 Les est disponible, 1.1.1.2 Rapports de suivi des OMD réalisés Ressources régulières
OMD et décisions mise à jour et TRAC1
réduction de la économiques utilisée par les Ministère - - - -
pauvreté sont basées décideurs – en charge TRAC 2 5.500
Rapport disponible tous les deux ans (Base 2008)
sur des du Plan 1.500
humaine systèmes Taux de
1.500 1.500 1.000
d’information disponibilité des
améliorée et données Autres ressources
1.2. Sous- des outils (Accroissement 1.1.1.3 Les mécanismes de coordination du Les structures de coordination du Système 500 500 500 500 2.000
programme performants 50%, base 2006) Système Statistique au niveau national et au Statistique au niveau national et au niveau des
« Politiques de INSTAT
niveau des régions de Vatovavy Fitovinany et régions de Vatovavy Fitovinany et Atsimo
publiques, planification Atsimo Andrefana sont mis en place Andrefana sont mises en place
coordinatio et de suivi- 1.1.2 Le 1.1.2.1 Rapports RNDH élaborés tous les deux
n de l’aide évaluation développement ans(Base : 2006)
% de documents programmatiques faisant
et de humain est intégré 1.1.2.2 Un système national intégré de suivi Présidence
référence au développement humain et aux OMD
l’action dans les politiques et évaluation est mis en place (2008) Primature
(Base 0 ; cible : 100%)
nationales/sectoriel Plan
gouvernem les (2009) Finances
entale » 1.1.3 Les capacités 1.1.3.1 Les plans opérationnels de mise en Présidence
en matière de œuvre du MAP sont élaborés au niveau des % de structures (ministères et directions) Primature
planification, de différents ministères et au niveau des régions disposant de plan opérationnels de mise en Plan
suivi-évaluation et d’intervention (2008) œuvre du MAP (Base 0 ; cible : 100%) Finances
de prévision Banque
macro- Centrale
économiques sont INSTAT
renforcées (2008- 1.1.3.2 Les capacités des ministères sont Ministère
2011 renforcées en matière d’élaboration des CDMT des
• % des secteurs disposant de CDMT fiables et
Finances
opérationnels (Base 0 ; cible : 50%)
Ministère
• Ecart entre prévision et exécution du
du Plan et
CDMT(Base : Données 2007….Cible : ..)
autres
Ministères

i
1.1.3.3 Les modèles de prévision disponibles
sont améliorés et utilisés Nombre de modèles de prévision opérationnels
1.1.3.4 Le SNAT phases 2 - 3 et les SRAT sont • Phases 2 et 3 du SNAT élaborées 2009-
élaborés (2008-2010) 2010
• SRAT d’Analamanga (2008) Vatovavy
Fitovinany, et Atsimo Andrefana) élaborés MPRDAT,
(2008-2010) : (Base : 1, Cible : 3 OPCI,
1.1.3.5 Les mécanismes de coopération entre • Nombre de contrats-plans contrats- Régions
les acteurs (contrats-plans, contrats- programmes Etat Régions, (base 0, cible 3), UN-
programmes, mesures de stimulation, structures • Nombre de textes portant sur des mesures de HABITAT
de coordination) sont en place (2008-2011) stimulation des acteurs
• Des partenariats public-privé pour la
réalisation d’infrastructures sont conclus
1.1.4.1 Des outils de suivi et de coordination Présidence
des résultats du MAP sont développés Les outils de suivi et de coordination des Primature
résultats du MAP sont disponibles Plan
Finances
1.1.4.2 Les structures de pilotage stratégiques • Les dispositifs de coordination sectorielle et
1.1.4 La et de coordination des actions de pilotage stratégique sont définis et
coordination des gouvernementales sont renforcées (2009) opérationnels Présidence
actions • Indicateur de perception du pilotage Primature
gouvernementales stratégique et de coordination
est appuyée • Proportion de structures renforcées
1.1.4.3 Des mécanismes d’échanges et de • Nombre de mécanismes en place (Base :1 Présidence
concertation (impliquant le gouvernement, le Cible : 3) Primature
secteur privé, les OSC, les partis politiques • Pourcentage des questions majeures de Plan
etc.) sur les questions-clés de développement développement ayant fait l’objet de débats Finances
sont mis en place et opérationnels (2008-2009) publics (Base : 0 Cible : 100%)
1.2 Les 1.2.1 Les 1.2.1.1 La Table ronde pour la mobilisation Taux de couverture des besoins en ressources Présidence
conditions de ressources des ressources pour la réalisation des objectifs pour la réalisation du MAP (Base 2007 : Cible : Primature
ressources nécessaires pour la du MAP est tenue (2008) 100%) Finances
financières et mise en œuvre du Banque
de capacités MAP mobilisées et 1.2.1.2 Mécanismes de coordination et de Centrale
humaines sont décaissées (2008- gestion de l’aide opérationnel au niveau % de secteurs disposant de mécanismes de Plan
réunies pour 2011) national et dans les deux régions coordination de l’aide (Base : 2007, Cible :...) Minisères
l’atteinte des d’intervention (2008-2010) sectoriels
objectifs du 1.2.1.3 DCER élaboré et publié • 1 DCER par année
MAP 1.2.1.4 Un appui à l’identification des
• Taux d’exécution des PGE des structures
goulots d’étranglement au décaissement des
appuyée(Base 2007 ; cible 90%)
ressources et à la résolution des problèmes
• Taux de décaissement des projets gérés par
identifiés est fourni aux structures
les structures concernées (Base 2007, cible….)
gouvernementales
1.2.2 La stratégie 1.2.2.1 La stratégie nationale de Document de stratégie nationale de renforcement
nationale de renforcement de capacité est élaborée (2008) de capacité disponible
renforcement des

ii
renforcement des 1.2.2.2 La mise en œuvre de la stratégie
capacités élaborée nationale de renforcement de capacité est
et sa mise en œuvre appuyée (2008-2011) Les plans d’action de renforcement de capacités
est appuyée (2008- sont élaborés et mis en œuvre dans les régions de
2011) Vatovavy Fitovinany et Atsimo Andrefana

Effet UNDAF 2&3 : Une croissance économique inclusive, promue, favorable aux groupes vulnérables & La population la plus pauvre des zones les plus vulnérables bénéficie d’une éducation équitable et de qualité
Engagement MAP 3, 2 & 6: Infrastructure reliée & Economie à forte croissance
Ressources régulières
TRAC1
Plan National d’hydraulique et d’Aménagement 1.600 1.600 1.600 1.600
2.1.1.1 Plan national hydraulique et
disponible 12.700
assainissement élaboré (2009)
TRAC 2
1.600 1.600 1.600 1500

Réalisation des • Nombre de structures et institutions Autres ressources


OMD et régionales et locales/communales 1.000 1.000 1.000 1.000 4.000
réduction de la 2.1.1 Le cadre 2.1.1.2 Le cadre institutionnel du secteur opérationnelles (Base : Cible…)
Primature
pauvreté institutionnel et eau/assainissement est actualisé, mis en place • Analyse institutionnelle du secteur disponible
Ministère
programmatique du et opérationnel (2008-2009) • Plans régionaux de renforcement des
2.1 Les secteur eau et Energie
2. Sous- groupes capacités dans le secteur eau et assainissement
assainissement est • Taux d’exécution des plans de renforcement
Programme vulnérables opérationnel des capacités (Base : ..Cible…)
« Lutte contre ont un accès
la pauvreté » durable aux 2.1.1.3 Structure de concertation et de
Primature
infrastructures coordination des partenaires techniques et Nombre ou % de décisions conjointes
Ministère
de base financières mise en place et opérationnelle prises(Base : 2007, Cible : ..)
Energie
(2008)
Primature
2.1.1.4 Schémas d’aménagement régionaux
Nombre de schémas élaborés (cible 2) Ministère
des ressources en eau et de l’assainissement
Energie
élaborés dans les zones d’intervention (2010)
Régions
2.2 Les 2.2.1 Le Ministère 2.2.1.1. VATSI national mis en place et • VATSI opérationnel
populations en charge de opérationnel • Pourcentage d’emploi créés sous VATSI MFPTLS
ont un accès l’emploi ainsi que (2008) (Base : 1 structure niveau central, cible =75% VATSI
amélioré aux les structures emplois créés sous VATSI)
opportunités régionales et 2.2.1.2. Les 14 MIR sont transformés en • Nombre de VATSI créés (Cible 14) MFPTLS
d’emplois locales des zones VATSI régionaux (ou ORPE (2008) VATSI
durables d’intervention,
2.2.1.3. Politiques et Stratégies régionales de
assurent • Documents de politiques et stratégies validés
promotion d’emploi intégrant les droits MFPTLS
Taux de pleinement leurs • % d’initiatives prises en cohérence avec les
humains élaborées dans les régions DEFP
chômage dans fonctions dans la politiques et stratégies régionales (Base :0,
d’intervention CTD
les régions formulation de la Cible : 80% en 2010)
(2008)
ciblées stratégie, de mise

iii
ciblées stratégie, de mise 2.2.1.4. Capacités des CTD dans les régions
(Réduction de en œuvre de la d’intervention en maîtrise d’ouvrage des (Base= Intégration DH insuffisante, cible MFPTLS
20%, Base politique du plein actions de promotion de l’emploi sont =Intégration Droits personnes vulnérables dans VATSI
2006) emploi défini dans renforcées Docs Politiques & Stratégies) CTD
le MAP, ainsi que (2008-2009)
son suivi et son • Taux de couverture des Communes en SLPPE
évaluation 2.2.1.5. Des SLPPE mises en place et
(80%) MFPTLS
opérationnelles dans les communes des régions
• Nombre de personnes ayant pu trouver ou VATSI
d’intervention
créer des emplois. (Base = aucun, cible 75 % CTD
(2008 – 2011)
communes des deux régions)
2.2.1.6. Capacité technique, organisationnelle, • Taux de couverture des besoins de formations
et matérielle de la DEFP renforcée en matière des structures et cadres de la DEFP, réalisés
de suivi et évaluation des politiques et en mécanisme et outils de suivi et MFPTLS
stratégies de promotion de l’emploi évaluation.(Base 2007 :10%, Cible : 80%) DEFP
(2008-2011) • Taux d’exécution des tâches en suivi
évaluation (Base 2007, Cible : 80%)
2.2.2 Des • Nombre de filières porteuses identifiées par
initiatives communes et par régions (Au moins une par
génératrices de 2.2.2.1. Les opportunités locales (y compris commune )
MFPTLS
revenus (auto études de marchés pour les filières porteuses) • Système de bases de données régionales sur
MECI
emploi) en identifiées dans les régions d’intervention les potentialités économiques et l’adéquation
CTD
adéquation avec (2008- 2009) des compétences/métiers porteurs disponible
opportunités (Base = aucun, cible = au moins 100 % métiers
locales sont porteurs répertoriés
promues dans les 2.2.2.2. Partenariats entre le VATSI, les CTDs • Nombre de partenariats conclus (Base : 2007,
zones MFPTLS
et les centres de formations pour une meilleure cible : au moins 2 par régions)
VATSI
d’intervention exploitation des opportunités locales, conclus • % des besoins de formation couvert par des
CTD
(2008-2011) partenariats
Nombre
d’emplois créés
par an (Base 2.2.2.3. Capacités des CTD dans les régions
MFPTLS
2007, cible 3000 d’intervention en matière de Partenariat Public • Nombre de partenariats conclus entre VATSI,
VATSI
créés (dont 30% Privé renforcées pour une meilleure Centres de formation, Sociétés Privées et CTD.
CTD
de femmes) (Base exploitation des opportunités locales. % des partenariats suivis d’effet (Cible 80%)
= aucun, cible = (2008 – 2011)
100 %)

2.2.3 Des 2.2.3.1 Etudes d’opportunités et des critères • Méthodologie de mise en place des MFPTLS
plateformes de d’éligibilité conduites plateformes définie CTD
production • Sites pilotes identifiés Sté civile
intégrant plusieurs

iv
intégrant plusieurs
dimensions
(Environnement,
droits, VIH-SIDA,
• Nombre de plateformes créées
accès au Régions
(Base : 0 ; Cible : 4 par région)
financement, 2.2.3.3 Plateformes mises en œuvre (2008- (DDR),
• Taux d’accroissement des revenus des cibles
énergie… )sont 2011) VATSI,
(Base : 2008, Cible 100%)
créées au profit des Communes
populations des • Nombre d’emplois créés
zones
d’intervention
(2008-2009)
2.2.4 L’insertion 2.2.4.1. Outils de formation qualifiante pour les • Nombre d’outils développés et validés MFPTLS
des néo alphabètes néo-alphabètes développés (2008 -2009) • % d’outils effectivement utilisés (100%) VATSI
adultes dans la vie 2.2.4.2. Mécanisme d’insertion professionnelle • Documents de mécanisme et d’outil validé et
active, intégrant le des adultes alphabétisés mis en place et appliqué MFPTLS
genre est améliorée opérationnel intégrant le genre et le VIH SIDA. • 3000 emplois créés par des adultes VATSI
(2008- 2009) alphabétisés, dont 70% des femmes

2.2.4.3. Dispositif de suivi et évaluation sur


MFPTLS
l’alphabétisation mis en place et opérationnel • Dispositif de suivi et d’évaluation en place VATSI
(2008)

2.3 Les 2.3.1 Les cadres 2.3.1.1. Le cadre légal et réglementaire est
populations, légal, opérationnel
Min FIN
les couches réglementaire et - Elaboration et publication des instructions et % d’IMF formées sur les lois (Base :0 Cible 100
CNMF
vulnérables en institutionnel circulaires de la loi n° 2005-016 (2008) %)
particulier, ont d’intervention des - Formation des IMF sur les dispositifs de la
un accès IMF sont loi (2008-2009)
amélioré au opérationnels et 2.3.1.2. Le cadre institutionnel est en place et
financement performants opérationnel
de leurs - Repositionnement adéquat de la CNMF
activités % IMF se (2008)
productives conformant aux - Mise en place des organes structurants • Document officiel de repositionnement de la
Min FIN
dispositifs (Comité de pilotage, Association Coordination disponible
CNMF
- Taux de réglementaires en professionnelle unique, Haut Conseil de la • Plan d’autonomisation et de pérennisation
pénétration du vigueur (Base microfinance) (2009) disponible et signé par le MFB
secteur de la 2006… ; Cible - Finalisation des études pour la création du
microfinance 50%) Haut Conseil de la microfinance (2008)
(Accroissemen - Elaboration d’un plan d’autonomisation et de
t 10%, base pérennisation de la CNMF (2009)
2006)

v
2006) 2.3.1.3. Le contrôle, le suivi et la
surveillance des IMF sont assurés
- Elaboration du programme des missions • % des agents de contrôle de la CSBF formé
- Développement d’outils de contrôle (Base : …Cible 100 %)
- Formation du personnel de la CSBF pour le
• % des IMF suivie et contrôlées respectant les
contrôle
normes de santé financière
- Reclassement des IMF en difficultés (2008- Min FIN
• Nombre de contrôle effectués (Base : …
2010) CNMF
Cible)
- Codification selon la concentration des
risques (2008-2010) • % des IMF en difficultés reclassées (Base : …
- Mécanisme de collecte et de traitement des Cible 50%)
données du secteur en amont et de diffusion des • % des IMF figurant dans la base (Cible
informations aval en place (2008-2009) 100%)
- Mise en place de la base de données sur les
IMF (2009)
2.3.2 La gestion 2.3.2.1. Des outils de gestion sont développés
des IMF est dans les IMF partenaires (2008)
améliorée - Des SIG sont mis en place dans les IMF Min FIN
% d’IMF disposant de SIG fonctionnels (Base
Taux de partenaires (2008-2010) CNMF
2007, cible 75%)
portefeuille à - Les IMF sont formés à l’utilisation des SIG
risque à 90 (Cible (2009)
3%, Base : …)
2.3.3 Le 2.3.3.1 Un plan de renforcement des • 1 plan de renforcement des capacités de la
renforcement des capacités des structures transversales est Min FIN
CNMF, APU, CSBF est disponible
CNMF
capacités des élaboré, adopté et mis en œuvre (2008-2010) • Existence d’un mécanisme viable de
ressources formation
humaines des 2.3.3.2 Des partenariats avec les structures • Nombre de modules développés(Base : 2007,
structures de formation existante sont établis pour le Min FIN
cible :
CNMF
transversales renforcement des capacités des IMF (2009- • Nombre de conventions signées (Base : 2007 ;
(CSBF, CNMF, 2011) cible : …)
APU) et des IMF 2.3.3.3 Un mécanisme durable de
est réalisé Min FIN
financement des formations est mis en place et % du financement des formations assuré par le
CNMF
fonctionnel (2008-2010) mécanisme (Base : 2007 ; Cible : 50%)

2.3.4 Une offre 2.3.4.1. Les études sur les besoins de services
Min FIN
accrue et viable de financiers non couverts dans les zones de Etudes validées
CNMF
produits et services concentration sont réalisées
de Microfinance (2008)
adaptée aux 2.3.4.2. Un diagnostic organisationnel et
Min FIN
besoins des financier des IMF de la zone est effectué Rapport diagnostic des IMF validé
CNMF
groupes cibles est 2008
disponible dans les 2.3.4.3. Des produits et services financiers • Nombre de nouveaux produits
zones de innovants développés par les IMF dans les développés(Base : ; Cible : ..) Min FIN
concentration ; zones de concentration • % des produits innovants dans le portefeuille CNMF
Taux (2008-2011) des IMF (Base : … ; Cible :
d’accroissement

vi
d’accroissement 2.3.4.4. Une étude sur la mise en place de Etude disponible et validée
Min FIN
des crédits offerts fonds de péréquation réalisée (2008) et les
CNMF
par les IMF (Base : recommandations sont appuyées (2009-2010)
2007, Cible : 50%) 2.3.4.5. Les fonds multi bailleurs sont en Montant de fonds mobilisés (Base : … Cible : …)
place et les mécanismes d’accès sont définis Min FIN
(2009-2010) CNMF
Un mécanisme viable pour le refinancement % de croissance du refinancement à moyen et
Min FIN
des IMF élaboré et fonctionnel (2009-2011) long terme octroyé par les institutions
CNMF
financières aux IMF(Base : 2007, Cible …)
2.3.5 Une 2.3.5.1. La stratégie est élaborée (2008) Plan de communication disponible Min FIN
stratégie de CNMF
communication est 2.3.5.2. La stratégie est mise en œuvre (2008- • Site web Microfinance opérationnel et mis à
élaborée et mise en 2010) Min FIN
jour
œuvre CNMF
• Nombre de visiteurs du site
2.4 Un 2.4.1 Le 2.4.1.1. Le dispositif national de mise en • Cahier des charges de chaque acteur défini
secteur privé ministère en œuvre et de suivi du PNSP II est conçu (2008) MECI
et internalisé
CTD
compétitif et charge du secteur • Système de suivi disponible
contribuant à privé, ainsi que les 2.4.1.2. Conseil National sur la concurrence
la lutte contre structures opérationnel Nombre de délibérations faites (Base : 2007,
la pauvreté est régionales et Cible : au moins une par an)
promu locales, sont
capables d’assurer 2.4.1.3. Le dispositif de développement du 02 Régions maîtres d’ouvrage dans le
MECI
Taux leur fonction de Secteur Privé est opérationnel dans les régions CTD
d’intervention (2011) développement du secteur privé
d’investisseme développement
nt d’un secteur privé 2.4.1.4. Des mécanismes d’échanges et de • Existence de mécanismes au niveau national MECI
Taux compétitif et concertation entre l’Administration et le et régional (Base : 0, Cible : 3) CTD
d’accroisse- contribuant à la Secteur Privé sont opérationnels • Taux de participation du Secteur Privé aux
ment des lutte contre la (2011) réunions de concertations (Base : à construire,
exportations pauvreté Cible 2011 : 90%)
• Taux de satisfaction du Secteur Privé par
rapport aux décisions gouvernementales le
concernant (Base : à déterminer pour 2008,
Cible 2011 : 80%)

vii
2.4.1.5. Des solutions d’entreprise à la • GSB7 Brokers en place au niveau des
pauvreté sont promues au niveau régional et en CERDIC des deux régions cibles. (Base : 0, MECI
particulier dans les deux régions cibles. Cible : 2 en 2009 ) CTD
(2008-2011) • Nombre de SEP8/nouveaux projets GSB mis
en place dans les deux régions cibles. (Base :0,
Cible : 2 par région par an à partir de 2009).
• Nombre d’emplois crées par les SEP/projets
GSB :(Base 720 , Cible 2000 en 2011)
2.4.1.6. Le cadre intégré au commerce est mis • Taux de décaissement des ressources du CI MECI
en œuvre (Base 2007 :0, Cible : 80%)
(2011) • Taux d’accroissement des emplois créés dans
le cadre du commerce international
2.4.2 La Société 2.4.2.1. Un cadre d’échange est mis en place Sté civile
Civile assure son et opérationnel entre la société civile et le 2 réunions/an Secteur
rôle d’interface secteur privé Privé
entre le Secteur 2.4.2.2. Dispositif de recueil et de
Privé et les traitement des plaintes des consommateurs
consommateurs mis en place et opérationnel • -% d’associations de consommateurs
(2008-2011) -Echanges avec d’autres associations de capables de recueillir et de traiter les plaintes MECI
consommateurs des consommateurs Sté civile
-Renforcement des capacités des associations • -Taux d’accroissement des requêtes des Secteur
des consommateurs en matière de recueil et de consommateurs traitées (Base : données 2008 ; Privé
traitement des plaintes des consommateurs Cible 2011 : 50% d’augmentation)
- Mise en place d’un dispositif d’information
des consommateurs sur leurs droits
2.5 Les 2.5.1 Le Ministère 2.5.1.1. Cadre institutionnel réglementaire
jeunes/ en charge de défini et appliqué
• Organigramme de la Direction de
adolescents l’éducation, les (2008 – 2009)
l’alphabétisation disponible
exclus du régions et les - Mise en place du dispositif organisationnel du Min EDUC
• % des firmes opérant dans les régions de
système structures locales Ministère (2008) DALPHA
scolaire et des
(communes, - Définition d’une politique nationale (2008) concentration formées aux normes (Base :
2007 ; Cible : 100%)
filles à risque
Fokontany) sont - Normalisation de la pratique d’alphabétisation
en fin de cycle
capables de (2008-2009)
primaire concevoir, de 2.5.1.2. Bases de données sur Informations sur l’alphabétisation désagrégées Min EDUC
bénéficient mettre en œuvre et l’alphabétisation disponibles et exploitables par sexe disponibles sur les régions DALPHA
d’opportunitésde faire le suivi (2008 – 2009) d’intervention CTD
éducatives évaluation des 2.5.1.3. Les capacités des CTD sont
stratégies renforcées en matière de planification, de % de Communes et de Régions capables de
Min EDUC
Taux de prise d’alphabétisation maîtrise d’ouvrage et de suivi d’actions définir et de conduire leur Plan d’Action en
DALPHA
en charge des d’alphabétisation (2008-2010) alphabétisation et d’en faire le suivi (Cible 50%)
jeunes

7 Growing Sustainable Business pour la réduction de la pauvreté. Programme financé par le PNUD et exécuté par le MECI à partir de 2008.
8Une SEP est définie comme un investissement d’une entreprise privée qui contribue à la réduction de la pauvreté en (1) intégrant les pauvres dans sa chaîne de valeur en tant que fournisseurs, employés ou distributeurs, et/ou (2)
développant des produits et services adaptés aux besoins et aux capacités financières des pauvres.

viii
jeunes 2.5.1.4. Les firmes intervenant dans les zones
Min EDUC
garçons et couvertes sont formées aux normes (2009- % de firmes répondant aux normes (Cible 75%)
DALPHA
filles exclus 2011)
du système 2.5.2. Des 2.5.2.1 Un fonds national pour
scolaire ressources Taux de couverture des besoins financiers en Min EDUC
l’alphabétisation est mis en place et
supplémentaires matière d’alphabétisation (Cible 50% DALPHA
opérationnel (2008-2010)
sont mobilisées • Taux d’exécution des actions prévues dans la
pour 2.5.2.2 Une stratégie de communication en
stratégie (60%) Min EDUC
l’alphabétisation faveur de l’alphabétisation est élaborée et mise
• Taux d’accroissement des partenaires DALPHA
en œuvre (2008-2011)
s’intéressant à l’alphabétisation (cible :50%)
Effet UNDAF 5 : Existence d’un environnement favorable pour un meilleur accès de la population, en particulier les groupes vulnérables, aux informations et services de santé de qualité
Engagement MAP 5 : Santé, planning familial et lutte contre le VIH et le SIDA
Réduction de3.1. Les 3.1.1. Le cadre 3.1.1.1. Le dispositif organisationnel de la Ressources régulières
priorités
la pauvreté et légal et décentralisation de la réponse est mis en place
d'actions de la
réalisation des institutionnel de la (2008) Disponibilité d’un cahier des charges bien TRAC 1
réponse décentralisation de définies des différents acteurs (SE CNLS, SE CNLS 300 300 300 300
OMD Ministères sectoriels, CTD, Société Civile…) 2.000
nationale de la réponse au
lutte contre le VIH/SIDA est mis TRAC 2
3 Sous- SIDA sont en place et 200 200 200 200
programme fondées sur opérationnel 3.1.1.2. Les capacités du SE CNLS à piloter
« Lutte une analyse Taux de le dispositif organisationnel sont renforcées
contre le des décaissement des (capacités à planifier et à coordonner les Taux d’exécution du plan de travail du SE/CNLS
VIH- informations ressources actions des STD, à faire le suivi, à développer (Base : 2007, cible 90% SE CNLS
SIDA » stratégiques transitant par le des outils et à réaliser des études ponctuelles
CNLS (Base 2007, etc.) (2008-2011)
Existence cible 100%) Autres ressources
d’un 3.1.1.3. Les capacités des CTD et STD à • % de CTD maître d'ouvrage dans la lutte 200 200 200 100 700
Document assurer leurs rôles respectifs dans la réponse au contre le SIDA (base 2007 ; cible 100%)
officiel sur la VIH/SIDA sont renforcées (2008-2011) • % des actions de lutte contre le VIH et le SE CNLS
priorisation SIDA exécutées par les STD (base: 2007; cible CTD - STD
d’actions de 80%)
la réponse 3.1.1.4. La société civile assure son rôle dans
• % de district ayant une association de
nationale la lutte contre la stigmatisation et la Société
soutien au PVVIH (Base : Cible : )
discrimination des PVVIH (2008-2011) Civile
• Taux de représentation des PVVIH dans les
intervenant
associations (Base :… Cible…)
dans la lutte
• Nombre des doléances traitées sur la contre
stigmatisation et discrimination envers les SIDA
PVVIH et sa famille
3.1.2. Le système 3.1.2.1. Les CTD sont appuyées dans la • Résultats du diagnostic disponibles
unique national de réalisation de diagnostics participatifs en • % d’associations de PVVIH satisfaits des SE CNLS
planification et de matière de VIH/SIDA (2008-2009) résultats du diagnostic CTD
suivi & évaluation

ix
suivi & évaluation 3.1.2.2. Un dispositif de suivi participatif des • % de régions et communes qui collectent et
en matière de actions de lutte contre le VIH/SIDA est mis en transmettent leurs données suivant le Protocole SE CNLS
VIH/SIDA est mis place et opérationnel dans les régions défini Régions
en œuvre à tous les d’intervention (2008-2011) • % d’associations de PVVIH impliquées dans d’interventi
niveaux le dispositif de suivi (cible 100%) on
Effet UNDAF 1 : La population, en particulier les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit de tous les droits sociaux, économiques, civils, politiques grâce à une gouvernance participative et solidaire
Engagements MAP : 1 & 8 Gouvernance responsable & Solidarité Nationale
Gouvernance 4.1. Les 4.1.1. Les 4.1.1.1. La CNDH et la Médiature sont mis Ressources régulières
Démocratique droits citoyens sont en place et opérationnelles (2008-2010) TRAC 1
et fondamentaux capables de 2.200 2.200 2.000 2000
des réclamer leurs Textes de loi portant réorganisation de la CNDH
populations droits aux et de la Médiature adoptés au Parlement
Prévention des sont mieux TRAC / 16.400
obligataires 2/3
crises et connus,
2.000 2.000 2.000 2.000
Reconstruction appliqués et - Taux de 4.1.1.2. Des cliniques juridiques sont mises • Nombre de cliniques juridiques mises en
exercés satisfaction des en place et opérationnelles dans les régions place (2 par région/an)
4. Sous- justiciables d’intervention • Nombre de dossiers reçus par les
programme - % des (2008-2011) cliniques(Base : Cible : ..)
personnes des
• % de dossiers ayant de suite (Cible : 50%)
« Promotion de zones ciblées MinJus,
au courant de
4.1.1.3. Les normes internationales sur les • Nombre de lois mises en conformité avec société Autres ressources (Fonds thématiques,
la bonne droits à la vie, l’interdiction de la torture, la les normes internationales ; (Base 2007 : 3 partenaires bilatéraux, UE etc.)
leurs droits civile
gouvernance » protection des enfants sont internalisées (2008- Cible : ..)) 1.000 1.500 1.000 1.000 4.500
2011) • Nombre de jurisprudence faisant référence
aux normes internationales des Droits Humains.
4.1.1.4. La société civile est formée (en • Nombre de réseaux de protection locale des
techniques de collecte d’information sur les cas droits humains mis en place et fonctionnels
de violation des droits humains, l’interpellation, (Base : 4 en 2008, Cible : 2 par région)
rédaction de rapports alternatifs, etc.) pour • Nombre de rapports alternatifs rédigés, et
contribuer à la défense des droits humains examinés par les organes de surveillance des
(2008-2011) traités (Base ..: Cible : …)
• Nombre d’interpellations sur des cas de
violation des Droits humains aux niveaux local,
régional et national (Base :.. Cible…)
4.2. L’ex 4.2.1. Le 4.2.1.1. Les parlementaires et leurs assistants • Nombre de séances d’information et de Assemblée
ercice des Parlement assure sont formés dans le domaine de la procédure sensibilisation (Base : ..Cible :…) ationale,
rôles et plus efficacement législative et de la formulation de textes de loi • Nombre de propositions de lois examinées Sénat,
attributions ses fonctions (2008-2010) (initiative parlementaire) par rapport au Régions,
des législatives, de nombre total des lois examinées (Base 2007 : Société
institutions contrôle et conseil 0%, cible : 10 %) civile
concernées de l’Exécutif et de
par l’équilibre représentation 4.2.1.2. Les capacités des commissions • Nombre de séances d’information et de
des pouvoirs, parlementaires (Finances et économie, sensibilisation (Base : … Cible : …)
des médias et Gouvernance responsable) dans le domaine de • Utilisation effective d’une grille de lecture
de la société l’examen des propositions et projets de loi, des projets et propositions de lois intégrant les
civile est plus notamment la loi de finances, sont renforcées dimensions transversales et les priorités des
efficace (2008-2010) collectivités locales (Base 2007 : 0 ; Cible : 1)

x
efficace 4.2.1.3. Des rencontres sont organisées entre • Nombre de rencontres entre parlementaires
les parlementaires et les électeurs des régions et les électeurs, les collectivités (Base : - ;
Ratio des de concentration (2008-2011) Cible : 2 par an)
Projets de lois • Taux de satisfaction des populations des
initiés et votés parlementaires (Base 2008 ; Cible : 80%)
par le 4.2.1.4. Un système d’information et de • Réseau informatique mis en place, CDI
Parlement/Pr communication (intranet) et des ressources fonctionnel mis en place (Base 2007 : - ; Cible :
ojets de lois documentaires appuyant le processus législatif 75 %)
promulgués disponibles (2008-2011) • Taux de fréquentation du CDI par les
(Base 2006 ; parlementaires et les assistants parlementaires
Cible 10% (Base 2007 : 10 % ; Cible : 75%)
d’accroisseme 4.2.1.5. Une interface dynamique est créée et Fréquence d’utilisation par les électeurs de
nt) fonctionnelle dans le site web du Parlement l’interface dynamique (dans le site web) (Base
(2008-2011) 2007 : 0 ; Cible : 50 % (augmentation))
4.2.1.6. Les bulletins trimestriels • Fréquence de diffusion des bulletins
d’information sur les activités du Parlement d’information (Base 2007 : 2 ; Cible : 4 par an)
sont régulièrement diffusés (2008-2011) • Pourcentage des élus au niveau des CTD
informés sur les activités du Parlement
(Base 2007: 0 % ; Cible : 75 %)
4.2.2. La capacité 4.2.2.1. L’organisation des consultations Délai d’exécution des opérations électorales
nationale en électorales appuyée (2008-2011) (Cible : Réduction de 50%/an) Min
matière 4.2.2.2. L’amélioration du système électoral % des recommandations des partenaires au INTER
d’organisation des est appuyée (2008-2010) développement pris en compte (100%)
élections est
renforcée
- Taux de Min
4.2.2.3. La société civile est formée pour % de décisions d’annulation fondées sur des
satisfaction des INTER
assurer une gestion transparente des irrégularités dénoncées (Base : 2007 ; Cible :
populations des société
consultations électorales (2008-2010) 70%)
consultations (Base civile
2008 ; Cible 70%)
4.2.3. Les médias Baisse du taux d’accroissement des infractions Ministère
jouent mieux leur 4.2.3.1. Le cadre déontologique et au code déontologique (Base 2007 ; Cible : - en charge
rôle d’information, règlementaire des médias est amélioré (2008- 5%/an) de la
de conscientisation 2011) communica
et de mobilisation tion,
pour les OMD • % d’organes de presse formés (Cible 75% au Associa-
4.2.3.2. Les journalistes sont formés en niveau national et 100% dans les régions) tions de
déontologie et en techniques de rédaction et • Taux d’accroissement d’articles Journa-
d’investigation (2008-2011) d’investigation réalisés par les organes formés listes
(10%/an, base 2007)
4.2.3.3. Les journalistes sont sensibilisés aux Taux d’accroissement des articles écrits sur les
questions majeures de développement du pays OMD ou y faisant référence (Base 2007 ; Cible
et aux OMD (2008-2011) 5%/an)

xi
4.2.3.4. Un concours des meilleures
• Le concours est effectivement organisé
productions médiatiques (par genre et par
• Taux de satisfaction des participants au
thèmes majeurs) est organisé tous les ans
concours
(2008)
4.2.3.5. Des outils et mécanismes • Nombre d’outils de communication
appropriés de communication et développés par Région (cible 2008 : 2 par
d’information dans l’optique de la domaine par région)
communication pour le développement • Nombre de réseaux d’échange d’information
sont conçus et rendus opérationnels opértionnels(cible : 1 par région en 2008)
4.3. Les 4.3.1. La parité 4.3.1.1. Des réseaux pour défendre la cause • Nombre de réseaux mis en place (1 par
disparités de homme-femme est des femmes mis en place et opérationnels région d’intervention en 2008)
genre sont améliorée dans (2008-2011) • Nombre de propositions pertinentes soumises
réduites au toutes les sphères par les réseaux. (Base : 0 Cible : Au moins 2
niveau de prise de par réseau/an)
national, décisions 4.3.1.2. Le suivi et évaluation du Plan
régional et Rapports de suivis avec des recommandations
National « Genre et Développement » sont
local pertinentes disponibles (1 rapport par an)
assurés chaque année (2008-2011)
4.3.1.3. Les textes sur les Droits de la femme
sont vulgarisés et diffusés dans les régions % de groupes cibles connaissant les textes (Base
- Taux global d’intervention 2008, Cible 75%)
de (2008-2011)
participation 4.3.1.4. La population est sensibilisée sur la
des femmes question « Genre » au niveau national et dans • Nombre de journées à thème célébrées
dans les les 2 régions d’intervention • Nombre d’activités de sensibilisation
instances (2008-2011) effectuées Ministère
politiques en charge
(Accroissemen 4.3.1.5. Une base de données sur les • Fréquence de mise à jour de la base : du
t 10%, base compétences féminines est développée et bimestrielle « genre »,
2006) régulièrement mise à jour (2008-2011) • Taux d’accroissement des consultations de la Société
Base : 5%/an (Base 2008) civile
• Taux d’accroissement du contenu de la base
10%/an (Base 2008)
4.3.2. La 4.3.2.1. Les parlementaires et les membres du • Nombre d’activités de Lobbying et Plaidoyer
dimension Gouvernement sont sensibilisés sur la question organisées (1 par an)
« genre » est GENRE (2008-2009) • Nombre de mesures budgétaires prises à
intégrée dans le l’initiative des parlementaires (au moins 2 par
cadre juridique et an)
institutionnel • Nombre de lois votées en faveur des femmes
national, local et (Cible au moins 1 par an)
régional 4.3.2.2. Des échanges d’expériences sont • Nombre d’échanges d’expériences
organisés (2008-2011) organisées (2 par an)
• % des leçons tirées des échanges intégrées
dans les plans d’actions(Cible 50%)
4.3.2.3. PANAGED et PARGED évalués Un Document d’évaluation PANAGED et les
(2008) PARGED des régions d’intervention évalués.

xii
4.4. Les 4.4.1. La qualité 4.4.1.1. Un dispositif de renforcement des
usagers ont de prestation des capacités (à la demande) en organisation et % de Ministères ayant bénéficié du dispositif de MFPTLS,
accès à des services publics est management des services publics est mis à la renforcement des capacités (Cible 50%) PREA
services améliorée disposition des ministères (2008-2009)
publics de 4.4.1.2. Des standards de service pour les • % de services ayant des standards de service
qualité et leurs - Taux de MFPTLS,
services publics les plus fréquentés (police, conçus et mis en place (Cible : 50% 2011)
PREA,
feed-back sont satisfaction des justice, santé, domaine, etc.) sont mis en place • % des standards respectés dans les services
pris en compte usagers des MININTER
(2008) concernés (Base 2008 ; Cible 80%)
services publics 4.4.1.3. Un palmarès des services publics est
- Indicateur MFPTLS,
élaboré et publié chaque année (2008-2011)
de l’Efficacité Palmarès disponible chaque année PREA,
avec octroi de prix aux trois meilleurs, aux
de l’Etat OSC
niveaux national et régional (2008-2011)
(Banque 4.4.1.4. Des actions de rapprochement de • Taux de couverture en services publics
Mondiale) l’administration des populations sont effectuées essentiels (Base 2008, Cible …) dans les zones
(Base 2005 : PREA,
(journées portes ouvertes, sensibilisation de la de concentration
30 / 100) MFPTLS,
population etc.) dans les régions d’intervention • Taux de fréquentation des administrations
(2008-2011) STD, CTD
publiques dans les zones identifiées (Base 2008 ;
-Taux de Cible : 10% d’accroissement par an)
satisfaction
4.4.1.5. Un cadre de partenariat entre le
des usagers
gouvernement et les Organisations de la Société
des services Civile (OSC) ainsi qu’un Forum de dialogue
publics ciblés entre les citoyens et l’administration publique • Disponibilité d’un document cadre de
est mis en place partenariat entre les OSC et le gouvernement
- Les compétences des autorités locales à • % des feed-back sur la qualité des services
s’engager avec les citoyens dans le suivi des pris en compte (Cible 80%) STD, CTD,
politiques sont renforcées • Nombre de rapports sur les services publics OSC
- Les compétences des Organisations de la présentés par les OSC (Au moin 1 par an et par
Société Civile (OSC) en matière de suivi et région)
implémentation des politiques sont renforcées
(outils : Community Report Card, Public
Expenditure Tracking Surveys, etc.)(2008-
2010)
• Disponibilité d’un mécanisme de contrat de
4.4.1.6. Un mécanisme permettant des
services OSC / gouvernement
contrats entre les OSC et le gouvernement pour STD, CTD,
• Taux d’accroissement des contrats de
la fourniture de services sociaux est mis en OSC
fourniture de services établis entre OSC et
place (2008-2011)
gouvernement (Base 2007, Cible : )
Pourcentage de populations enregistré aux
4.4.1.7. Le système informatisé de gestion de
systèmes informatisés de l’état civil (Base : 2007, MIRA,
l’état civil est mis en place et opérationnel dans
Cible : 50%) STD
les deux Régions d’intervention (2008-2011)

4.4.2. Les outils 4.4.2.1. Le cadre légal et réglementaire sur MFPTLS,


Les textes de loi sur la dématérialisation sont
de l’E- l’e-gouvernance (dématérialisation) est PNUD,
adoptés
Gouvernance sont opérationnel PREA,

xiii
utilisés dans 4.4.2.2. Les services centraux, déconcentrés MININTER
• Taux de services centraux, déconcentrés et
l’Administration et et décentralisés des zones d’intervention sont
décentralisés connectés au réseau de l’Intranet
la gestion des connectés au réseau de l’Intranet de l’Etat (aux
de l’Etat (Base 2007, Cible : ..)
affaires publiques niveaux central, régional et local) (2008-2011)
4.4.2.3. Les services publics sont améliorés à • Pourcentage de CTD/STD utilisant des outils
travers l’utilisation des technologies de E-Gouvernance pour la délivrance de ses
l’information et de la communication (TIC) services au public.
(2008-2011) • Nombre d’outils TIC développés et
• Amélioration des processus de travail effectivement utilisés par secteur-clé identifiés
• Amélioration de l’accès (proximité, coût (Cible : au moins un outil par an et par secteur-
adapté aux cibles) des usagers aux services clé)
• Relations avec les usagers • Nombre de procédures administratives
simplifiées
4.4.2.4. La participation des populations et en
particulier les groupes vulnérables à la vie
démocratique est améliorée à travers Nombre d’outils introduits et effectivement
l’utilisation des TIC (2008-2011) utilisés (Cible : au moins 3 au niveau national et
• Partage de l’information sur les affaires 2 au niveau local).
locales et nationales
• Participation au processus décisionnel au
niveau local et national
4.4.3. Le système 4.4.3.1. Les données concernant les agents de • % des agents de l’Etat enregistrés dans le
de gestion des l’Etat sont intégrées dans le système et SIGRHE 2008
effectifs, des disponibles sur site web (2009) • Disponibilité d’un standard de GRH de
emplois et des l’Etat
compétences est 4.4.3.2. Un redéploiement des agents de
mis en place et MFPTLS
l’Etat est mis en œuvre :
• % d’agents de l’Etat évalués suivant le PREA
opérationnel dans • Les agents publics sont évalués (2008-
l’Administration nouveau système (Base : ..Cible…)
2011)
• Taux d’adéquation profil poste / profil agent
Publique • Les agents sont redéployés en fonction de
(Base… Cible : ….)
leurs expériences et des besoins de la fonction
publique (2008-2010)
4.5. Les 4.5.1. Le 4.5.1.1. La stratégie nationale 2D est
CTD et les MPRDAT est actualisée par rapport au MAP (2008) Document actualisé validé MPRDAT
STD dans les capable de
4.5.1.2. La stratégie de développement des
régions conduire la
capacités des CTD est élaborée (2008) Document stratégique de renforcement des MPRDAT
ciblées Programme MININTER
capacités validé
assument nationale 2D MFPTLS
efficacement 4.5.1.3. Le plan national de déconcentration • Un plan participatif avec des échéances MPRDAT
leur mission est formulé et suivi par le MPRDAT (2008- MININTER
précises validé
de développe- 2011) MFPTLS,
• Taux d’exécution du plan (Cible : 80% des Ministères
ment
actions prévues) Sectoriels
économique

xiv
économique 4.5.1.4. Le cadre politique et légal en matière • Mécanisme de coordination et de suivi en
et social et de 2D est opérationnel coordonné et matière de 2D opérationnel (2008 - 2011)
assurent la redynamisé (2008-2011) • Situation de transfert mise à jour à différents MPRDAT,
gouvernance niveaux : Secteurs, Régions, MPRDAT, MININTER,
participative MININTER (2008 -2011) Ministères
et solidaire • Pourcentage de compétences et ressources Sectoriels
des Ministères sectoriels transférées aux CTD :
- % du budget (Base 2007, Cible : …)
général géré 4.5.1.5. La capacité d’intervention du • Nombre de personnels du MPRDAT formés
aux niveaux MPRDAT est renforcée selon le plan de • Taux d’exécution du plan de renforcement MPRDAT
des CTD et renforcement (2008-2011) des capacits (Cible 80%)
des STD
- Part de 4.5.1.6. Dispositif d’appui aux communes et • Nombre de centres régionaux d’appui aux
MPRDAT,
Dépenses STD des régions d’intervention en place et communes mis en place (Cible : 2)
MININTER
publiques opérationnel (2008-2011) • Taux de couverture des besoins en
MFPTLS,
gérées par les renforcement des capacités des CTD CTD
Communes (Base 2007 ; Cible 70%)
(Base 2005 : 4.5.2. Les 4.5.2.1. Les capacités des administrations • Schéma organisationnel de l’Administration AA, VV,
1,5%) administrations des régionales sont renforcées en matière régionale disponible dans deux régions Ministères
- Taux de régions d’organisation, de coordination des STD, de • Taux de couverture des besoins de sectoriels,
Budget d’intervention sont gestion administrative et financière (2008- renforcements de capacité de l’administration PREA,
régional/com capables d’assurer 2011) régionale (Base 2007, Cible 80%) MININTER
munal alloué leurs missions en 4.5.2.2. Les capacités des régions • PRD actualisé et aligné au MAP
matière de MPRDAT
aux secteurs d’intervention sont renforcées en matière de • % de budget directement exécuté par la
sociaux développement planification, de maîtrise d’ouvrage et de suivi- AA, VV,
région (Base 2007, Cible :)
évaluation (2008-2011) MININTER
(Santé, • Système d’information opérationnel dans les MECI
éducation, 2 Régions
protection
4.5.3. Les 4.5.3.1. Les guides et les outils d’urbanisme • % des Communes disposant des guides (cible
sociale)
communes sont et d’aménagement local (code d’urbanisme, 50% C urbaines, 25% C rurales)
MPRDAT,
aptes à formuler guides d’élaboration de PUDé, SAC, plans • % de Communes disposant des outils (cible
des programmes d’urbanisme, plans d’aménagement) sont Communes,
10% des Communes des zones d’intervention)
UN-
locaux de élaborés et utilisés (2008-2011) • % de Communes utilisant lesdits outils (cible HABITAT
restructuration de 50% des Communes disposant des outils
quartier et de
développement 4.5.3.2. Les capacités des communes et des MPRDAT,
urbain et périurbain OPCI sont renforcées pour l’utilisation et la Communes,
maîtrise des outils de maîtrise d’ouvrage locale • Nombre de Communes et d’OPCI formées OPCI,
(2008-2011) (Cible : urbaine : 20, rurale : 50) ONG
• % des Communes utilisant des outils à la spécialisées
maîtrise d’ouvrage locale (Base : 3 ; Cible : 20) , STDs,
PNF,UN-
HABITAT
4.5.4. Des 4.5.4.1. Des outils et des mécanismes Nombre de Communes et d’OPCI qui disposent
Communes,
ressources financiers sont développés et utilisés (fiscalité et utilisent lesdits outils et mécanismes financiers
ONG
financières sont locale, décentralisation fiscale et système de (Base 0 ; Cible8)
spécialisés,
mobilisées pour la financement intercommunal) (2008-2011)

xv
mise en œuvre et la 4.5.4.2. Les capacités des CTD renforcées
• Nombre de projets soumis pour financement Consultants
réplication des pour mobiliser les ressources externes
(Base : 2008 ; Cible :20) individuels,
programmes nécessaires à la mise en œuvre de leur
• Nombre de projets financés (Base : 2008 ; STDs,UN-
locaux en milieu programme de développement (forum,
Cible 50% des projets soumis) HABITAT
urbain et périurbain plaidoyer…) (2008-2011)
4.5.5. Les affaires 4.5.5.1. Des outils (Participatory Poverty
• Nombre de Participatory Poverty Assessment
locales sont gérées Assessment, système d’information publique)
menées(Base : .. Cible : …)
de manière permettant d’assurer la transparence et la
• % de commun disposant de système
transparente et redevabilité de la gestion au niveau local sont
participative développés et opérationnels (2008-2011) d’information publique (Base : … ; Cible : 50%)
• % de 4.5.5.2. Un cadre de concertation et de
communes participation citoyenne est opérationnel au • % de CTD disposant de cadres de
publiant les niveau local (2008-2011) concertation
informations • % des décisions du cadre suivies d’effet
requises par la loi 4.5.5.3. Les plans de développement des • % de communes disposant de plans
sur les CTD MPRDAT,
communes et régions d’intervention sont participatifs (Cible 50%)
• Taux de révisés/élaborés de façon participative (2008-
MININTER
• % de groupes vulnérables (PVVIH, Femmes, , MFPTLS,
participation aux 2011) jeunes, personnes âgées etc.) impliqués dans le AA, VV
élections locales processus(Base : PRD passé ; Cible…)
4.5.5.4. Des mécanismes d’échanges et de • Nombre de rencontres organisées entre les
partage d’expériences entre les communes communes
d’intervention sont développés (2008-2011) • Nombre d’expériences échangées
• Taux de réplication des expériences positives
(Cible : 50%)
4.5.5.5. Le palmarès des CTD en matière de
gouvernance locale est élaboré et publié tous
Palmarès disponible chaque année.
les ans et les meilleures performances primées
(2009-2011)
4.6. La 4.6.1. Des
vulnérabilité dispositifs de
Min de la
des création de
9 Santé du
populations richesse et de mise 4.6.1.1. Politique, Stratégie et Programme, Planning
aux risques, en œuvre de la % de PRD ou de PCD faisant référence et
nationaux relatifs à la Protection Sociale Familial et
chocs sociaux Protection Sociale élaborés (2009-2010) intégrant des mesures relatifs aux dits textes.
de la
et des couches Planificatio
catastrophes vulnérables sont n Sociale
est réduite mis en place et
opérationnels au

9 Pour la création de richesses, cf. la partie du cadre de résultats concernant l’emploi et les initiatives de génération de revenus

xvi
opérationnels au 4.6.1.2. Les structures d’écoute et
niveau local d’orientation des groupes vulnérables (PVVIH
• Nombre de structures d’écoutes mises en
- % des et leurs famille, orphelins et enfants
place (auprès des VATSI)
sinistrés par vulnérables, personnes âgées, personnes
• Pourcentage de personnes vulnérables
rapport à la handicapées, les démunis, les femmes mères et
formées et ayant une activité génératrice de
population enfants abandonnés et les filles déscolarisées)
revenu (Base 2007 ; Cible : 50%)
totale dans sont mises en place, opérationnelles (2008-
les Régions 2011)
ciblées 4.6.2. Le 4.6.2.1. La Stratégie Nationale de GRC/RRC • Document de Stratégie nationale de
BNGRC10 et les est mise à jour, validée et connue (2008- 2011) GRC/RRC pour 2008 – 2012 disponible
structures locales • Pourcentage d’actions hors stratégie
BNGRC
des zones financées et en cours de mises en œuvre par les CPGU
d’intervention sont différentes parties prenantes à la GRC à
capables de gérer Madagascar (Base 2007: 60% ; Cible 2011 :
les risques et 10%)
catastrophes 4.6.2.2. Des outils de Réduction des Risques • Pourcentage d’outils élaborés puis testés
de Catastrophes (RRC) sont élaborés et (Base 2007 : 15% ; Cible 2011 : 80%)
- Nombre moyen de testés au niveau central et au niveau des 2 • Pourcentage d’outils dont le test est BNGRC
victimes (décédés, Régions d’intervention (2008- 2011) concluant (Base 2007 : 15% ; Cible 2011 :
blessés, disparus, 80%)
sinistrés) au cours 4.6.2.3. La Réduction des Risques de • Pourcentage % de Ministères sectoriels
d’une saison Catastrophes est intégrée dans la Politique ayant intégré la RRC dans leurs PGE et budgets
cyclonique. (Base Générale de l’Etat, les Plans de Mise en Œuvre (Base 2007 : 35% ; Cible 2011 : 100%)
: chiffres de la (PMO) des Ministères sectoriels, les Plans • Nombre de PRD intégrant la RRC (Base
saison cyclonique Régionaux de développement des 2 Régions 2007 : 0 ; Cible 2011 : 2)
2006-2007) d’intervention régionaux et leur Cadre de • Pourcentage de Ministères sectoriels qui
Dépenses à Moyen Terme (CDMT)). (2008- peuvent assurer leurs missions spécifiques dans
- Pertes 2011) le cadre de la Réduction des risques de
économiques BNGRC
catastrophes (Base 2007 : 25% ; Cible 2011 :
moyennes au cours 90%)
d’une saison • Taux de Ministères sectoriels qui disposent et
cyclonique. (Base : mobilisent un « fonds de contingence ».
chiffres de la (Base 2007: 1% ; Cible 2011 : 90%)
saison cyclonique • Taux d’exécution des actions de GRC/RRC
2006-2007) prévues dans les PRD (Base : 2008 ;
Cible 70%)

10 en étroite collaboration avec la Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences (CPGU) / Primature et le MPRDAT.

xvii
4.6.2.4. Les capacités des mécanismes de • Pourcentage de Comités de GRC au niveau
GRC au niveau national et dans les deux des CTD des 2 Régions d’intervention disposant
régions sont renforcées (2008- 2011) de TdR clairs et d’un plan de renforcement de
capacité en cours de mise en œuvre (Base 2007 :
0 % ; Cible 2011 : 100%) BNGRC
• Taux de réponses post-catastrophes assurées
entièrement par les structures régionales et
communales sans l’intervention directe du
BNGRC. (Base 2007 :5% ; Cible 2011 : 50%)
Effet UNDAF 4 : Les conditions de vie et la productivité des populations rurales des zones ciblées sont améliorées
Engagements du MAP 4 & 7 : Développement rural & Prendre soin de l’environnement
« Protection de 5.1. L’en 5.1.1. Les 5.1.1.1. Des Plateformes représentatives • Nombre de plate-forme représentative,ayant Ressources régulières
l’environneme vironnement communes et associées à la conservation de la biodiversité capacités en planification de développement
TRAC 1
nt et est protégé communautés sont mises en place et opérationnelles (2008-2011) durable dans les ZAAP et les zones (cible : 4
400 400 400 400
développement dans et autour davantage pour les ZAAP et 2 pour les zones) MinENV
durable »
des zones de responsabilisées en • % conflits enregistrés et résolus par le biais 2.000
conservation matière de des plates-formes représentatives (cible : 50%,, TRAC 2
ciblées – conservation des base 2007 :0%) 100 100 100 100
5. Sous- ressources 5.1.1.2. Les communautés et tous les autres Autres ressources (dont GEF)
programme -Superficies naturelles en acteurs (autorités, décideurs, Nombre de communautés de base appliquant la
« Environneme défrichées général, et de la groupements/associations, société civile) GDRN dans les ZAAP en plus des sites de 1.900 1.800 1.800 1.800 7.300
MinENV
nt et et/ou brûlées biodiversité en sensibilisés sur l’exploitation durable des référence initiaux (cible : 24, base 2005 : 13)
changements (Réduction particulier- ressources naturelles (2008-2011)
climatiques » 70%, base Nombre de 5.1.1.3. Mesures de GDRN dans les zones • Présence ou absence d’espèces indicatrices
17% (2005) ; Transferts de d’appui aux aires protégées intégrées dans les de la santé écologique dans les sites de
Gestion des plans APMC (2008-2011) référence de GDRN (cible : au moins maintien MinENV
- Superficies Ressources niveau actuel, base : niveau 2006)
des aires naturelles opérés • Nombre de plans de cogestion pour APMC.
protégées (Cible 24) (cible : 4MPAs, base : 2007 : 0)
créées et - % de Communes 5.1.1.4. Gestion des connaissances en matière
gérées (Cible Vertes dans les de GDRN améliorée • Nombre de connaissances partagées (Base :
6 Mio Régions ciblées - Un réseau national regroupant les praticiens … Cible…)
hectares, base (Cible 50%, Base est constitué (2008) • Nombre d’informations et de pratiques sur la
1,7 Mio 2007) biodiversité stockées partagées (Base : …
- Une base de données sur les connaissances en MinENV
hectares Cible…)
matière de GDRN mise en place(2008)
- Une stratégie de diffusion des connaissances • % des connaissances utilisées partagées
élaborée (2009) (Base : … Cible…)
5.1.1.5. Modèles GDRN testés à Anjozorobe, • 1 modèle GDRN effectivement répliqué
dans SO et NO, répliqués à Vatovavy- • Superficie ou nombre d’aires protégées MinENV
Fitovinany (2008-2011) créées dans la région (Base : Cible
5.1.1.6. Conservation de la biodiversité et des
ressources naturelles intégrée dans la gestion Taux d’accroissement des espèces indicatrices
des terres et de l’espace les régions identifiées (Base : Cible) MinENV
d’intervention (2008-2011)

xviii
5.2. La 5.2.1. Des plans 5.2.1.1. Les priorités dans le Plan d’Action
production d’actions nationaux National d’adaptation aux changements
d’énergie et stratégies climatiques (PANA) sont mises en œuvre
propre et/ou nationales, relatifs (2008-2011)
durable est aux conventions
promue internationales,
dont les accords de Nombre de priorités traduites en plans d’action
- % d’énergie Kyoto, sont (Cible : au moins 2 priorités)
propre et/ou élaborés et mis en MinENV
durable œuvre - Documents
produite de Plan d’action
(Accroissemen relatifs aux
t 5%, base Accords de Kyoto
2007), % de adopté
ménages 5.2.2. La capacité 5.2.2.1. Campagnes de lutte contre les feux de
utilisant des de génération de brousse et contre la déforestation intensifiées Taux de déforestation dans les régions
énergies revenus durables (2008-2011) MinENV
d’interventions ( Base, Cible : )
alternatives fondée sur une
(Base gestion judicieuse
10%,Cible : 5.2.2.2. Promotion de l’utilisation de
de l’environnement
25%) l’énergie propre assurée par les OSC (2008- Nombre d’entités formées et testant l’utilisation
(protocole de MinENV
2011) de l’énergie propre (Base : . Cible….)
Kyoto) est
renforcée - Taux
d’accroissement
des recettes issues 5.2.2.3 Une stratégie nationale de
de ventes de droits commercialisation de la capacité de
à polluer séquestration de carbone dans les deux régions 1 Stratégie élaborée MinENV
(Base2006, cible élaborées (2008-2009)
10%)
Appui à la gestion du Programme (Y compris la communication, le suivi-évaluation du Programme et la sécurité) PNUD 500 500 500 500 2.000
TOTAL 13.500 14.900 14.200 15.500 59.100

xix
ANNEXE 2 : CADRE DE SUIVI ET EVALUATION DU CPAP

EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Effet UNDAF 1 : La population, en particulier les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit de tous les droits sociaux, économiques, civils, politiques grâce à une gouvernance
participative et solidaire + Aspects transversaux relatifs au développement des capacités et à la mobilisation de ressources pour la mise en œuvre du MAP

Taux de disponibilité des


Données 2007 Accroissement 50% 2011
données

1.1.1 L’information socio-


Taux de
économique est disponible, Accroissement :
disponibilité des Données 2006 INSTAT 2011
mise à jour et utilisée par 50%
données
les décideurs
% de documents
1.1.2. L développement programmatiques
humain est intégré dans les faisant référence au
100% Etude 2009
politiques développement
nationales/sectorielles humain et aux
1.1 Les décisions OMD
économiques sont basées 1.1.3 Les capacités en
sur des systèmes matière de planification, de % des secteurs
d’information améliorée et suivi-évaluation et de disposant de CDMT Enquête auprès des
des outils performants de 0 (2006) 50% 2011
prévision macro- fiables et Ministères
planification et de suivi- économiques sont opérationnels
évaluation renforcées
SRAT
d’Analamanga
(2008) Vatovavy Ministère chargé de
Fitovinany, et 1 3 l’aménagement du 2011
Atsimo Andrefana) territoire
élaborés (2008-
2010)
Pourcenage des
1.1.4 La coordination des questions majeures
Enquête auprès des
actions gouvernementales de développement 0 100% 2011
institutions cibles
est appuyée ayant fait l’objet de
débats publics
1.2 Les conditions de Taux de réduction des Enquête auprès des
ressources financières et de gaps de ressources institutions responsables
2011
capacités humaines sont (financières, humaines, de la mise en œuvre du
réunies pour l’atteinte des matérielles) du MAP MAP
xx
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
objectifs du MAP 1.2.1 Les ressources
Taux de couverture
nécessaires pour la mise en
des besoins en Enquête Ministère des
Données 2007 : 100% 2010
œuvre du MAP mobilisées
ressources pour la Finances
et décaissées réalisation du MAP
Les plans d’action
de renforcement de
capacités sont
1.2.2 La stratégie nationale
élaborés et mis en
de renforcement des Enquête auprès des 2
œuvre dans les 0 100% 2010
capacités élaborée et sa régions de concentration
régions de
mise en œuvre est appuyée
Vatovavy
Fitovinany et
Atsimo Andrefana
Effet UNDAF 2&3 : Une croissance économique inclusive, promue, favorable aux groupes vulnérables & La population la plus pauvre des zones les plus vulnérables bénéficie d’une
éducation équitable et de qualité Engagement MAP 3, 2 & 6: Infrastructure reliée & Economie à forte croissance

Taux d'accès à l'eau Données 2005: Enquête auprès des


2011
potable 47% ménages

2.1 Les groupes Nombre ou % de


vulnérables ont un accès décisions conjointes
durable aux infrastructures 2.1.1 Le cadre prises
de base institutionnel et
programmatique du secteur Plans régionaux de 2011
eau et assainissement est renforcement des
opérationnel capacités dans le
secteur eau et
assainissement
2.2 Les populations ont un
accès amélioré aux Taux de croissance de
opportunités d’emplois l'emploi dans les régions Données 2006 2009 ; 2011
durables ciblées

xxi
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
2.2.1 Le Ministère en
charge de l’emploi ainsi
que les structures
régionales et locales des
zones d’intervention,
assurent pleinement leurs Pourcentage
fonctions dans la d’emplois créés 0 (2007) 75% Ministère de l’emploi 2010
formulation de la stratégie, sous VATSI
de mise n œuvre de la
politique du plein emploi
défini dans le MAP, ainsi
que son suivi et son
évaluation
30000 emplois/an
2.2.2 Des initiatives Données 2008 (dont 30% de 2009, 2011
génératrices de revenus femmes)
(auto-emploi) en Nombre d'emplois
adéquation avec créés Rapports MFTLS
opportunités locales sont
promues dans les zones
d’intervention

2.2.3 Des plateformes de


production intégrant
plusieurs dimensions
(Environnement, droits, Taux
Enquête auprès des
VIH-SIDA, accès au d’accroissement des Données : 2008 100% 2009 ; 2011
bénéficiaires
financement, énergie…) revenus des cibles
sont créées au profit des
populations des zones
d’intervention
2.3 Les populations, les
couches vulnérables en Taux de pénétration du Ministère des Finances
particulier, ont un accès secteur de la Données 2006 Accroissement 10%
CNMF
2009 ; 2011
amélioré au financement microfinance
de leurs activités
2.3.1 Les cadres légal, % IMF se
productives
réglementaire et conformant aux
Rapport annuel CSBF,
institutionnel d’intervention dispositifs Données 2006… 50% 2011
CNMF
des IMF sont opérationnels réglementaires en
et performants vigueur
2.3.2 La gestion des IMF Taux de portefeuille Rapport annuel CSBF,
3% 2011
est améliorée à risque à 90 CNMF

xxii
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
2.3.3 Le renforcement des
capacités des ressources % du financement
humaines des structures des formations Rapport annuel CSBF,
Données 2007 50% 2011
transversales (CSBF, assuré par un CNMF
CNMF, APU) et des IMF mécanisme durable
est réalisé
2.3.4 Une offre accrue et
viable de produits et
Taux
services de Microfinance
d’accroissement des Rapport annuel CSBF,
adaptée aux besoins des Données 2007 50% 2011
crédits offerts par CNMF
groupes cibles est
les IMF
disponible dans les zones
de concentration
2.3.5 Une stratégie de Un plan de
Existence d’un plan Rapport annuel CSBF,
communication est élaborée communication est 0 2009
de communication CNMF
et mise en œuvre disponible
Taux d’investissement
2.4 Un secteur privé Banque Centrale,
compétitif et contribuant à
2008-2011
la lutte contre la pauvreté Ministères Economie et
Taux d’accroissement
est promu Finances
des exportations
2.4.1 Le ministère en
charge du secteur privé,
ainsi que les structures 2 régions maîtres
régionales et locales, sont d’ouvrage dans le
capables d’assurer leur développement du
fonction de développement secteur privé
d’un secteur privé
compétitif et contribuant à
la lutte contre la pauvreté
Nombre de
SEP/nouveaux
projets GSB mis en 0 (2007) 2 par an Rapport de suivi MECI 2009-2011
place dans les deux
régions cibles

xxiii
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
2.4.2 La Société Civile
% d’associations de
assure son rôle d’interface
consommateurs
entre le Secteur Privé et les
capables de
consommateurs
recueillir et de Rapports MECI 2011
Données 2007 50%
traiter les plaintes
des consommateurs

Taux
d’accroissement des
Rapports des
requêtes des Données 2008 50%/an Annuel
associations
consommateurs
traitées

2.5 Les jeunes/ adolescents Taux de prise en charge


Rapports annuels /
exclus du système scolaire des jeunes garçons et
Direction régionale de 2008-2011
et des filles à risque en fin filles exclus du système
de cycle primaire scolaire l’Education nationale
bénéficient d’opportunités 2.5.1 Le Ministère en
éducatives charge de l’éducation, les
régions et les structures % de Communes et
locales (communes, de Régions capables
Fokontany) sont capables de définir et de
de concevoir, de mettre en conduire leur Plan 50% 2010
œuvre et de faire le suivi d’Action en
évaluation des stratégies alphabétisation et
d’en faire le suivi
d’alphabétisation

2.5.2 Des ressources


Taux de couverture
supplémentaires sont
des besoins Rapport annuel :
mobilisées pour
financiers en 50% Ministère éducation 2010
l’alphabétisation
matière nationale
d’alphabétisation
2.5.3 L’insertion des néo
alphabètes adultes dans la Nombre d’emplois
vie active, intégrant le créés par les adultes 3000 emplois dont
Rapport MFTLS 2009 ; 2011
genre est améliorée 70% de femmes
alphabétisés

xxiv
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Effet UNDAF 5 : Existence d’un environnement favorable pour un meilleur accès de la population, en particulier les groupes vulnérables, aux informations et services de santé de
qualité Engagement MAP 5 : Santé, planning familial et lutte contre le VIH et le SIDA
Existence d’un Document
PV de la réunion de
officiel sur la priorisation
validation du
d’actions de la réponse
Document/SE-CNLS
nationale
3.1.1 Le cadre légal et
Taux de
institutionnel de la
décaissement des
décentralisation de la Données : 2007 100% Rapport CNLS 2008-2011
3.1 Les priorités d'actions ressources transitant
réponse au VIH/SIDA est
de la réponse nationale de par le CNLS
mis en place et opérationnel
lutte contre le SIDA sont
fondées sur une analyse 3.1.2 Le système unique
des informations national de planification et
de suivi & évaluation en % de régions et
stratégiques
matière de VIH/SIDA est communes qui
mis en œuvre à tous les collectent et
100% Rapport CNLS 2008-2011
niveaux transmettent leurs
données suivant le
Protocole défini

Effet UNDAF 1 : La population, en particulier les groupes les plus pauvres et vulnérables, jouit de tous les droits sociaux, économiques, civils, politiques grâce à une gouvernance
participative et solidaire Engagements MAP : 1 & 8 Gouvernance responsable & Solidarité Nationale
4.1 Les droits % des personnes des
fondamentaux des zones ciblées au courant Enquête au niveau des
2011
populations sont mieux de leurs droits zones cibles
connus, appliqués et
exercés 4.1.1 Les citoyens sont Nombre de réseaux
capables de réclamer leurs de protection locale
Enquête auprès des
droits aux obligataires des droits humains 4 2 par région 2008-2011
institutions responsables
mis en place et
fonctionnels
4.2 L’exercice des rôles et Ratio des Projets de lois
attributions des institutions initiés et votés par le Rapports annuels de
concernées par l’équilibre Parlement/Projets de lois Données 2006 Accroissement 10% l’Assemblée Nationale et 2008-2011
des pouvoirs, des médias et promulgués du Sénat
de la société civile est plus 4.2.1 Le Parlement assure
efficace plus efficacement ses Enquête auprès des
Taux de satisfaction
fonctions législatives, de populations 2011
des populations des Données 2008 80%
contrôle et conseil de
parlementaires
l’Exécutif et de
représentation

xxv
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)

Taux de
fréquentation du
Rapports annuels de
CDI par les
2007 : 10 % 75% l’Assemblée Nationale et 2008-2011
parlementaires et les
du Sénat
assistants
parlementaires
4.2.2 La capacité nationale % de décisions
en matière d’organisation d’annulation
des élections est renforcée fondées sur des Ministère de l’intérieur
Données : 2007 70% 2008-2011
Société civile
irrégularités
dénoncées
4.2.3 Les médias jouent Taux
Enquête auprès des
mieux leur rôle d’accroissement des
médias et de
d’information, de articles écrits sur les Données 2007 5%/an 2008-2011
l’association des
conscientisation et de OMD ou y faisant
journalistes
mobilisation pour les OMD référence
Taux global de
Rapport annuel Ministère
participation des femmes
Données 2006 Accroissement 10% chargé de la promotion 2008-2011
dans les instances
du genre
politiques
4.3.1 La parité homme- % de femmes
femme est améliorée dans Maires, Chefs de
toutes les sphères de prise Région, Ministres, Rapport annuel Ministère
4.3 Les disparités de genre
de décisions Parlementaires, Données 2008 50% chargé de la promotion 2008-2011
sont réduites au niveau
Cadres Supérieurs du genre
national, régional et local
du Secteur Privé et
de la Société Civile
4.3.2 La dimension
« genre » est intégrée dans Nombre de lois Rapports annuels de
le cadre juridique et votées en faveur des Données de 2007 Au moins 1 par an l’Assemblée nationale et 2008-2011
institutionnel national, local femmes du Sénat
et régional
4.4 Les usagers ont accès à Indicateur de l’Efficacité
Rapport de la Banque
des services publics de de l’Etat (Banque 2005 : 30% 2008-2011
Mondiale
qualité et leurs feed-back Mondiale)
sont pris en compte Taux de satisfaction des
Enquête auprès des
usagers des services Données 2007 Accroissement 20% 2008-2011
usagers
publics ciblés
xxvi
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Taux de satisfaction
des usagers des
services publics Enquête auprès des
2008-2011
essentiels dans les usagers
zones de
4.4.1 La qualité de
concentration
prestation des services Données 2008 10%/ an
publics est améliorée Taux de
fréquentation des Enquête auprès des
administrations administrations 2008-2011
publiques dans les publiques
zones identifiées

Pourcentage de
Mairies et
2008-2011
d’arrondissements
administratifs ayant
4.4.2 Les outils de l’E- leur état civil
Gouvernance sont utilisés informatisé
Rapport annuel du
dans l’Administration et la
gouvernement
gestion des affaires Taux de services
centraux,
publiques
déconcentrés et
décentralisés 2008-2011
connectés au réseau
de l’Intranet de
l’Etat.
4.4.3 Le système de gestion
des effectifs, des emplois et % d’agents de l’Etat
Rapport du Ministère de
des compétences est mis en évalués suivant le 2008-2011
la Fonction Publique
place et opérationnel dans nouveau système
l’Administration Publique
4.5 Les CTD et les STD
dans les régions ciblées % du budget général géré Rapport annuel
assument efficacement leur aux niveaux des CTD et 2005 : 1,5% d’exécution 2008-2011
mission de développement des STD budgétaire/MFB
économique et social et
assurent la gouvernance
Part de Dépenses Rapport annuel
participative et solidaire
publiques gérées par les d’exécution 2008-2011
Communes budgétaire/MFB

xxvii
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Taux de Budget
régional/communal
Rapport annuel
alloué aux secteurs
d’exécution 2008-2011
sociaux (Santé,
budgétaire/MFB
éducation, protection
sociale)
Taux de couverture Rapport du Ministère
4.5.1 Le MPRDAT est
des besoins en chargé de
capable de conduire la Données 2007 Cible 70% 2008-2011
renforcement des l’Aménagement du
Programme nationale 2D
capacités des CTD Territoire
% de budget
4.5.2 Les administrations directement exécuté 2008-2011
des régions d’intervention par la région
sont capables d’assurer Rapports de régions
Système
leurs missions en matière
d’information
de développement 2008-2011
opérationnel dans
les 2 Régions
Rapport du Ministère
% des communes 50% communes
chargé de
4.5.3 Les communes sont disposant de guides 0 (2007) urbaines ; 25% 2008-2011
l’Aménagement du
aptes à formuler des d’urbanisme communes rurales
Territoire
programmes locaux de
restructuration de quartier Nombre de guichets
et de développement urbain fonciers urbains et
et périurbain périurbains mis en 5
2008-2011
place, opérationnels
et pérennisés
4.5.4 Des ressources
financières sont mobilisées
pour la mise en œuvre et la Nombre de projets 50% des projets
Données : 2008 2008-2011
réplication des programmes financés soumis
locaux en milieu urbain et
périurbain
% de communes
disposant de plans 50% Rapports des communes 2009
4.5.5 Les affaires locales participatifs
sont gérées de manière
transparente et participative % de CTD
disposant de cadres Rapports des CTD 2008-2011
de concertation

xxviii
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
4.6 La vulnérabilité des % des sinistrés par
populations aux risques, rapport à la population Rapport
Données : 2007 Réduction de 20% 2008-2011
chocs sociaux et totale dans les Régions d’activités/BNGRC
catastrophes est réduite ciblées

Nombre de
4.6.1 Des dispositifs de Rapport d’activité des
structures d’écoutes 2008-2011
création de richesse et de institutions responsables
mises en place
mise en œuvre de la
Protection Sociale des
couches vulnérables sont Pourcentage de
mis en place et personnes
opérationnels au niveau vulnérables formées Enquête auprès des
Données 2007 50% 2010
local et ayant une activité bénéficiaires
génératrice de
revenu

Nombre moyen de
4.6.2 Le BNGRC et les
victimes (décédés,
structures locales des zones
blessés, disparus, Données 2006- Rapport
d’intervention sont 2008-2011
sinistrés) au cours 2007 d’activités/BNGRC
capables de gérer les
d’une saison
risques et catastrophes
cyclonique.

Pourcentage de
Comités de GRC au
niveau des CTD des
2 Régions
d’intervention Rapport
2007 : 0 % 100% 2011
disposant de TdR d’activités/BNGRC
clairs et d’un plan
de renforcement de
capacité en cours de
mise en œuvre

xxix
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Taux de réponses
post-catastrophes
assurées
entièrement par les
Données 2007 Rapport
structures 50% 2011
:5% d’activités/BNGRC
régionales et
communales sans
l’intervention
directe du BNGRC.
Effet UNDAF 4 : Les conditions de vie et la productivité des populations rurales des zones ciblées sont améliorées Engagements du MAP 4 & 7 : Développement rural & Prendre
soin de l’environnement
5.1 L’environnement est Superficies défrichées Rapports
protégé dans et autour des et/ou brûlées annuels/Ministère de
2005 :17% Réduction 70% 2008-2011
zones de conservation l’Environnement et des
ciblées Eaux et Forêts/CTD
Superficies des aires Rapports 2008-2011
protégées créées et gérées annuels/Ministère de
1,7 Mio hectares 6 Mio hectares
l’Environnement et des
Eaux et Forêts/CTD
Nombre de
Rapports
Transferts de
24 annuels/Ministère de
Gestion des 2007 :0% 2008-2011
l’Environnement et des
Ressources
Eaux et Forêts/CTD
naturelles opérés

Rapports
% de Communes
5.1.1 Les communes et Vertes dans les annuels/Ministère de 2008-2011
Données : 2007 50%
communautés sont Régions ciblées l’Environnement et des
davantage responsabilisées Eaux et Forêts/CTD
en matière de conservation
des ressources naturelles en % conflits
Rapports
général, et de la enregistrés et
annuels/Ministère de
biodiversité en particulier résolus par le biais 2007 : 5% 50% 2011
l’Environnement et des
des plates-formes
Eaux et Forêts/CTD
représentatives

Taux Rapports
d’accroissement des annuels/Ministère de
2008-2011
espèces indicatrices l’Environnement et des
identifiées Eaux et Forêts/CTD

xxx
EFFETS ESCOMPTES
Indicateurs de Etat de Source(s)/Moyen de
(EFFET PROGRAMME- Indicateurs effets PRODUITS Cible(s) Echéancier
produits Référence Vérification
PAYS)
Rapports
% d’énergie propre et/ou annuels/Ministère de
Données 2007 Accroissement 5%, 2008-2011
durable produite l’Environnement et des
Eaux et Forêts/CTD
Rapports
% de ménages utilisant annuels/Ministère de
Données 10% 25% 2008-2011
des énergies alternatives l’Environnement et des
Eaux et Forêts/CTD
5.2.1 Des plans d’actions
5.2 La production nationaux et stratégies
Rapports
d’énergie propre et/ou nationales, relatifs aux Nombre de priorités
annuels/Ministère de
durable est promue conventions internationales, traduites en plans Au moins 2 priorités 2008-2011
l’Environnement et des
dont les accords de Kyoto, d’action
Eaux et Forêts/CTD
sont élaborés et mis en
œuvre
5.2.2 La capacité de
Taux
génération de revenus Rapports
d’accroissement des
durables fondée sur une annuels/Ministère de
recettes issues de Données 2006 10% 2008-2011
gestion judicieuse de l’Environnement et des
ventes de droits à
l’environnement (protocole Eaux et Forêts
polluer
de Kyoto) est renforcée

xxxi
xxxii

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