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I- Présentation
1- Objectifs de la formation :
- Une meilleure maîtrise des informations contenues dans un rapport de sols, afin que nos ingénieurs sachent
argumenter et conclure sur la fiabilité du rapport
- Un acquis d’expériences et de techniques sur différentes méthodes de stabilisations de sols, pour les fouilles et
pour les talus.
2- Déroulement de la formation :
1e journée :
Intervention de Mr. Islam Hildebrandt : Présentation des conditions de réalisation des fouilles
conformément aux différentes normes en vigueurs
Présentation de différentes solutions de stabilisation de fouille :
- Clouage
- Béton projeté
- Gabions
2e journée :
3- Débat de la formation :
Q : dois- t- on tenir compte, lors des calculs, de la durée de vie des palplanches ?
R : nous calculons l’épaisseur de la tôle qu’il faut pour la durée de vie qui est exigée
Q : Quelle est la hauteur maximale pour stabiliser un talus par l’intermédiaire des gabions ?
R : Pour les gabions, la hauteur maximale préconisée est de 10 à 11 m, il faudrait savoir, aussi qu’il est
fortement recommandé d’utiliser des aciers non corrodables
Q : Parfois, nous remarquons que les laboratoires prennent des coefficients de sécurité aléatoires (certains
prennent 20 d’autres 15,…) ?
R : Lorsqu’on doute sur la qualité d’un sol il est conseillé de pendre un coefficient de sécurité (pour les essais
dynamiques) qui tend vers 30, la norme exige que ce coefficient est compris entre 20 et 30.
De même, il est à rappeler et important de noter que les résultats des essais dynamiques servent, seulement et
seulement, à titre indicatifs, la norme interdit l’utilisation de ses résultats pour les calculs, c’est le statique qu’il
faudra prendre.
Il est nécessaire d’exiger la coupe transversal d’un sol, ça nous permettra d’identifier les différentes couches
composant le sous sol, un sondage est donc nécessaire et obligatoire, déjà il serait intéressant de vérifier les
faux refus
Q : Pour faire le calcul des radiers et des semelles filantes, nous avons besoins d’une donnée appelée coefficient
de raideur, souvent se coefficient n’est pas connu des laboratoires et nous avons des difficultés pour obtenir se
coefficient ?
R : Nous pouvons obtenir se coefficient par les essais pressiométriques, parfois les ingénieurs prennent se
coefficient des résultats des essais de plaques, c’est faux il faut le prendre des essais pressiométriques.
R : Il est important d’avoir, dans les logs de sondages, les taux de récupération, si par exemple, nous avons une
argile avec un taux de récupération de 30%, nous pourrons déjà conclure que c’est une argile lâche
Souvent se taux n’est pas renseigné dans les rapports de sols, il faut l’exiger.
Il est important de savoir que les cartes géologiques sont sous échelles 50 millièmes et donc parfois
certaines couchent ne peuvent apparaître, mais aussi, les cartes géologiques nous renseigne sur un sous
sol profond (plus de 30m), or le plus intéressant pour un ingénieur GC c’est les couches superficielles.
Il est important de savoir que c’est à l’ingénieur BET de calculer la contrainte du sol, se n’est jamais le
laboratoire qui fournit cette donnée.
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