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‫بسم ﷲ الرحمن الرحيم‬

Notes de Bulughul Maraam


Cours donné par Umm 'Abdillaah Al-Waadi'iyyah
9 Rajab 1426 | 7 Août 2005
Hadith 215-217

Hadith 215

‘Aicha (radhia-llahu anha) a rapporté: Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam)


commençait la Salaat par le Takbir (Allahou Akbar – Allah est le Plus Grand) et la
récitation de Alhamdou lillahi Rabbil-‘alamine (louange à Allah, le Seigneur de l’univers).
Et lorsqu’il s’inclinait, il ne gardait ni sa tête en haut, ni la penchait vers le bas, mais la
gardait entre ces deux positions. Lorsqu’il relevait sa tête de l’inclinaison, il ne se
prosternait pas tant qu’il ne se tenait pas droit, et lorsqu’il relevait sa tête après une
prosternation, il ne se prosternait pas de nouveau tant qu’il ne s’asseyait pas. A la fin de
chaque deux Rak’a il disait la Tahiya, et il s’asseyait sur son pied gauche et positionnait
le droit verticalement. Il empêchait le diable de trouver une voie pour s’asseoir sur les
fesses et il interdisait aux gens d’étendre leurs bras comme une bête sauvage. Enfin il
finissait la prière par le Taslim (c à d, dire As-Salaamou ‘alaikoum). [Rapporté par Muslim
et ce Hadith a un défaut]

Cela ne contredit pas la récitation de la Du’a d’ouverture, Al Isti’ada (la récitation de


‘A’oudhou billahi mina sh-shaytani r-rajim), et de la Basmallah (dire Bismillahi ar-
Rahmani ar-Rahime). Lorsque nous concilions ce Hadith et d’autres preuves, nous
comprenons qu’une personne doit dire le Takbir, Al Isti’ada et la Basmallah puis
commencer la récitation de la Sourate Al Fatiha.

Le mot ‫( لم يشخص‬lam yushkhis) signifie ‫( لم يرفع‬lam yarfa’), c à d, ne pas se lever. Et


ْ َ‫( لم ي‬lam yakhfadhu), ne pas se
le mot ‫( لم يصوبه‬lam yasawwibhu) signifie ‫خفضه‬
baisser.

Nous voyons dans ce Hadith qu’il y a la Tuma’nina lorsqu’on se relève du Ruku’ et


lorsqu’on se relève de la première prosternation.

L’assise entre les deux Soujoud se fait en laissant le pied gauche en dessous et en
redressant le pied droit, comme nous l’indique le Hadith de Ibn ‘Umar rapporté par Al-
Boukhari: « Il fait parti de la Sounnah de redresser verticalement le pied droit et de
laisser le gauche… »

ّ (Inna mina s-Sunnah), le mot ‫( السﱡنة‬Sunnah) signifie


‫إن ِمن السﱡنة‬
Dans la partie qui dit
la Sunnah du Messager (alayhi salat wa salam). Si un Sahabah dit, « ‫من السﱡنة‬
ِ », cela
veut dire la Sunnah du Messager (alayhi salat wa salam).

Il y a une autre façon de s’asseoir durant l’assise entre les deux Soujoud, qui est le
Al’iq’aa. Le Al’Iq’aa est le fait de redresser les deux pieds verticalement et de s’asseoir
sur eux. Cette forme d’assise se trouve dans le Sahih Muslim dans le Hadith de Ibn
‘Abbas (radhia-llahu anhu):
Tawus a rapporté: Nous avons questionné Ibn Abbas concernant le fait de s’asseoir sur
son fessier (durant la prière). Il a répondu: C’est une Sunnah. Nous lui avons dit: Nous
trouvons que c’est un peu dur pour le pied. Ibn ‘Abbas a répondu: C’est une Sunnah de
notre Prophète (alayhi salat wa salam). [Sahih Muslim, le Livre de la Prière, no.1093]

(Le fait d’alterner les deux façons de s’asseoir) fait parti des variétés des Ibaadah. Une
personne peut donc alterner entre les deux Sunnah.

Ce qui est sous-entendu par ‫( التﱠ ِحيﱠة‬At-Tahiyyat) est ‫( التﱠ َشھد‬At-Tashahud), et sa fin -
‫ أشھد أن ال إله إالﱠ ﷲ وأشھد أن ُمح ﱠمداً عبده ورسوله‬Ash-hadu an Laa illaha illa Allah
wa Ash-hadu Inna Muhammadaan ‘Abduhu wa Rasuluhu.

Concernant le Tashahud, ce qui est le plus correct est qu’il est Wajib (obligatoire) en
raison de la parole du Prophète (alayhi salat wa salam) dans laquelle il a ordonné aux
Sahabah de le faire. Abdullah ibn Mas’oud (radhia-llahu anhu) a rapporté: Nous avions
l’habitude de nous saluer durant la prière. Le Messager d’Allah a entendu cela et a dit,
« Dites 'Attahiyyatu lil-lahi was-salawatu wat-taiyibatu . Assalamu 'Alaika aiyuha-n-
Nabiyu wa-rahmatu-l-lahi wa-barakatuhu. _ Assalamu alaina wa-'ala 'ibadi-l-lahi
assalihin.. Ashhadu an la ilaha illa-l-lah wa ashhadu anna Muhammadan 'abdu hu wa
Rasuluh. (Toutes les louanges sont à Allah ainsi que toutes les prières et les bonnes
choses. Que la paix soit sur nous et sur les pieux serviteurs d’Allah. J’atteste que rien
n’est digne d’être adoré excepté Allah et que Muhammad est Son serviteur et Messager).
Lorsque vous avez dit ceci, alors certes vous avez salué tout serviteur pieux d’Allah,
qu’il soit dans les Cieux ou sur la Terre. » [Sahih Al Boukhari, le Livre des Actes de la
Salaat, no.1131]

Cependant, la majorité des gens de science disent que le Tashahud est Mustahab
(préférable), et ce qui est le plus correct est qu’il est Wajib (obligatoire) en raison de
l’ordre du Prophète (alayhi salat wa salam). Cela correspond à [la fin de] la deuxième
Rak'ah.

Quand à la Salaat qui comporte trois ou quatre Raka’ah, alors la personne s’assied dans
la position du Tawarouk en raison du Hadith de Abi Humayd As-Sa’idi (radhia-llahu
anhu) qui précède: « et lorsqu’il s’assied lors de la dernière Rak’a il met en avant le pied
gauche, redresse l’autre et s’assied sur son fessier. » (Voir le Hadith 211).

Il y aussi une autre façon de s’asseoir lors du dernier Tashahud dans le Sahih Muslim du
Hadith de Abdullah ibn Zubayr (radhia-llahu anhu): Lorsque le Messager d’Allah (alayhi
salat wa salam) s’asseyait durant la prière. Il plaçait le pied gauche entre sa cuisse et sa
jambe, allongeait le pied droit, plaçait sa main gauche sur son genou gauche, plaçait sa
main droit sur sa cuisse droite et levait son doigt. [Sahih Muslim, le Livre de la Prière,
no1201].

Quant à l’assise lors de la seconde Raka’ah il y a seulement une façon de le faire, qui est
le Iftirash (laisser le pied gauche sous le droit).

Voici les différentes façons de s’asseoir, et une personne qui alterne (ces façons) en sera
récompensée. Ces différentes façons de s’asseoir ne sont pas Wajib (obligatoire), mais
plutôt, elles sont Mustahab (préférables). L’assise est préférable est plus vertueuse.
Cependant, le mieux est de suivre le Prophète (alayhi salat wa salam).

‫ع َْن ُع ْقبَ ِة اَل ﱠش ْيطَا ِن‬


Abu Ubayd l’a interprété comme étant le ‘Iq’aa. Le ‘Iq’aa qui est interdit est de redresser
ses pieds et s’asseoir entre eux en posant son fessier sur le sol, comme le font les
chiens. Nous apprenons de ceci et de ce qui a précédé que le ‘Iq’aa est de deux sortes:
une permise et une interdite.

َ ‫َويَ ْنھَى أَ ْن يَ ْفتَ ِر‬


َ ‫ش اَل ﱠر ُج ُل ِز َرا َع ْي ِه اِ ْفتِ َر‬
‫اش اَل ﱠسب ُِع‬
Cette phrase nous montre l’interdiction d’imiter les animaux.
Nous apprenons également que la Salat se finit par le Taslim, qui est un pilier de la Salat
en raison de la parole du Prophète (alayhi salat wa salam): « La clé de la Salat est la
purification, son Tahrim est le Takbir et son Tahlil est le Salaam. » [Abou Dawoud et At-
Tirmidhi. Shaykh Al Albani l’a déclaré Sahih dans Sahih Al Jaami’ no.5761].

Celui qui sort de sa Salat dans le Taslim (la prononciation de assalamu ‘alaikum wa
rahmatullah) alors sa Salat n’est pas correcte.

ٌ‫َو لَهُ ِعلﱠة‬


Le mot Illah signifie qui vient de Abi Jawza Abdullah ibn Aws de ‘Aisha et il ne l’a pas
entendu d’elle. Cependant les règles de ce Hadith sont présentes dans d’autres Ahadith.

Hadith 216

Ibn ‘Umar (radhia-llahu anhu) a rapporté: Le Prophète (alayhi salat wa salam) [lorsqu’il se
levait pour accomplir la prière] levait ses mains parallèles à ses épaules quand il
commençait la prière (en disant Allahou Akbar), lorsqu’il prononçait le Takbir pour
s’incliner et lorsqu’il levait sa tête du Ruku’ (inclinaison). [Hadith accepté].

Abu Da’ud a rapporté un Hadith de Abu Humaid (radhia-llahu anhu) sur le fait qu’il (le
Messager d’Allah alayhi salat wa salam) levait ses mains et les mettait parallèles à ses
épaules, puis prononçait le Takbir.

Dans la version de Muslim, un Hadith rapporté par Malik bin Huwairith (radhia-llahu
anhu) est le même que le Hadith rapporté par Ibn ‘Umar (radhia-llahu anhu). Mais il
(Malik bin Huwairith) a mentionné: « Il (le Prophète alayhi salat wa salam) levait ses
mains parallèles à la fin de ses oreilles. »

‫ذو‬
َ ‫( َح‬Hadhwa) signifie ‫( مقبل‬muqabil) – au niveau et parallèle à.
‫المنكب‬ (Al mankib) est l’endroit où se rencontrent le bras et l’épaule.

‫فُرُو َع أ ُ ُذنَ ْي ِه‬


Cette phrase signifie le Shahmul udhunain (le lobe des oreilles). Le Hadith se trouve
dans les Sunan Abou Dawoud, no.730, et il est Sahih. Ces Ahadith mentionnent le lever
des mains lors de la prononciation de la Takbiratul Ihram. Il est mentionné dans le
Hadith de Ibn Umar (radhia-llahu anhu) et de Abi Humayd (radhia-llahu anhu) que les
mains doivent être levées au niveau du Mankib, cependant il est mentionné dans le
Hadith de Malik ibn Huwairith (radhia-llahu anhu) que les mains doivent être levées au
niveau du lobe des oreilles. Cela fait aussi parti des variétés des Ibaadah. Ainsi celui qui
prie doit pratiquer quelques fois ce qui est mentionné dans le hadith de Ibn Umar
(radhia-llahu anhu) et de Abi Humayd (radhia-llahu anhu) et d’autres fois ce qui est
rapporté par Malik bin Huwairith (radhia-llahu anhu).

Dans cette narration mentionnée par Al-Hafidh ibn Hajar (rahimahullah), les endroits du
lever des mains lors de la Salat sont au nombre de trois:

1. Lors de la prononciation de la Takbiratul Ihram.


2. Lorsque l’on dit le Takbir, dans les Raka’ah.
3. Lors du relever de la tête de la Raka’ah (c'est-à-dire lorsqu’on se relève).

Il y a un quatrième endroit dans le même Hadith que le Prophète (alayhi salat wa salam)
a mentionné lorsqu’il se levait après avoir complété deux Raka’ah, il levait ses mains
lorsqu’il se relevait.

Donc ce sont les quatre endroits où il est préférable de lever les mains. Le Jamhour (la
majorité) disent que c’est Mustahab. Cependant, Abu Hanifah (rahimahullah) dit que
celui qui prie ne doit pas lever ses mains sauf lors de la prononciation de la Takbiratul
Ihram, comme l’a cité Al-Bayhaqi dans son Sunnanul Qubra, vol.2 p.82 de Waki’: « Il a
dit, ‘J’ai prié au Masjid de Kufa et Abu Hanifa priait debout et Ibnul Mubarak priait à côté
de lui. Abdullah (Ibnul Mubarak) levait ses mains à chaque fois qu’il allait en Ruku’ et à
chaque fois qu’il se relevait (du Ruku’), d’un autre côté, Abu Hanifa ne levait pas ses
mains. Lorsqu’ils eurent leur Salat, Abu Hanifa a dit à Abdullah, ‘Je t’ai vu lever les mains
de nombreuses fois. Est-ce que tu voulais t’envoler?’ Abdullah ibnul Mubarak a répondu,
‘Ô Abu Hanifa, je t’ai vu lever les mains lors de la prononciation de la Takbiratul Ihram,
est-ce que tu voulais t’envoler?’ » Waki’ a dit, « Je n’ai jamais vu une réponse de rappel
sans hésitation meilleure que la réponse de Abdullah. » Cette histoire est authentique.
Elle contient la preuve solide que Abdullah ibn Mubarak a vaincu Abu Hanifa et a gagné
la dispute. De même, celui qui détient la vérité, par la permission d’Allah, gagnera la
dispute (Munaza’a). Shaykh Muqbil a mentionné ce Athar dans son livre Nashrus-sahifa fi
dhikri ashih min Aqwaal a’imatil-Jarhi wat Ta’dil fi Abi Hanifa p.149.

Et il y a des livres de l’Imam Al Boukhari qui contiennent une partie sur le lever des
mains durant la Salat. Les savants divergent sur la sagesse du lever des mains.

1. Certains d’entre eux disent que c’est le fait de se rendre comme un captif, lorsqu’il
est vaincu, lèverait ses mains, ce qui est un signe de capitulation.
2. D’autres ont dit que c’est l’exaltation d’Allah et le suivi du Messager (alayhi salat wa
salam).
3. Et d’autres encore disent que c’est une indication de l’exaltation de ce par quoi il a
commencé (la Salat) et il existe encore d’autres explications.

Hadith 217

Waa’il bin Hujr (radhia-llahu anhu) a rapporté: J’ai prié avec le Prophète (alayhi salat wa
salam) et il a mis sa main droite sur sa gauche (puis les a placé) sur sa poitrine.
[Rapporté par Ibn Khuzaima].

َ ‫َعلَى‬
‫ص ْد ِر ِه‬
Cette phrase est Mounkar, Maamal ibn Isma’il, qui est Da’if a rapporté tout seul cette
phrase. Elle a été rapportée dans le Hadith de Hulbu At-Ta’i par At-Tirmidhi et celui qui
l’a narré de Hul est son fils Qudayfa qui est Majhoul.
Elle a été rapportée comme Moursal des Marasil de Tawous ibn Kaysan, et elle est
Moursal Sahih.

Puisque l’endroit où l’on met les mains lorsqu’on est debout n’est pas affirmé, celui qui
prie peut les mettre là ou il le souhaite. Il y a un traité de certains contemporains que
Shaykh Mouqbil a mis, en résumé, celui qui prie a le choix de mettre ses mains, lorsqu’il
est debout, là ou il le souhaite, cependant, il ne doit pas les laisser sur les côtés car cela
fait parti du Madhaab des Shi’aa.

Certains Salafs ont rapporté qu’Allah Seul sait si cela a été affirmé ou non. Parmi les
ambiguïtés des Shi’aa (An-Na’inan ‘Anid-Dalil) il y a le Hadith qui a été rapporté par
Muslim de Jabir Ibni Samura (radhia-llahu anhu): « Le Messager d’Allah (alayhi salat wa
salam) est venu vers nous et a dit: Comment ce fait-il que je vous ai vu lever les mains
comme les queues des chevaux obstinés? Soyez calme durant la prière. » [Sahih Mislim,
le Livre de la Prière, no.864].

Parmi leurs ambiguïtés est le fait que celui qui prie ne mette pas la main droite sur la
gauche lorsqu’il est debout car il ne doit pas lever ses mains et cette preuve est Baatil,
très Baatil! La raison pour laquelle ce Hadith a été rapporté, clarifie que le Prophète
(alayhi salat wa salam) interdisait cela aux Sahabah, car ils avaient l’habitude de pointer
du doigt lors du Taslim.

Egalement parmi leurs ambiguïtés il y a le fait que le Prophète (alayhi salat wa salam)
avait interdit le Takfir et le Hadith est Da’if, il vient de Abi Ma’shar Najih bin Abdur-
Rahman As-Sindi, qui est Da’if. En plus du fait que le Hadith soit Mu’dal puisque Abaa
Ma’shar fait parti des suiveurs des Tabi’in, rapporteurs du Prophète (alayhi salat wa
salam). Ainsi il n’y a aucune chaîne vers Abi Ma’shar.

De plus le Takfir signifie mettre ses mains sur la poitrine. Cela veut aussi dire qu’une
personne se penche et descend sa tête semblable à la position du Rukou’ comme ceux
qui le font par exaltation, comme cela est indiqué dans [le livre] An-Nihaya et d’autres.

Le Takfir a deux significations, voir la partie concernée dans Riyadul Jannah Fir-Rad ‘Ala
‘A’da As-Sunnah p.119 de Shaykh Mouqbil. Il existe différentes manières de positionner
les mains durant la Salat:

1. La manière qui est dans le Hadith de Wa’il (radhia-llahu anhu): mettre la main droite
sur la gauche et les mettre sur la poitrine. Le mot (Yad), lorsqu’il est mentionné
généralement signifie la paume.
2. La manière qui est dans le Sahih Al Boukhari du Hadith de Sahl ibn Sa’d (radhia-llahu
anhu): On a ordonné aux gens de mettre la main droite sur l’avant-bras gauche durant la
prière.
3. La manière qui est rapportée dans les Sunan d’Abi Dawoud et An Nasai du Hadith de
Wa’il ibn Hujr (radhia-llahu anhu): Le Prophète (alayhi salat wa salam) mettait sa main
droite sur le dos de sa paume gauche, de son poignet et son avant-bras.

Ce sont les trois façons différentes et elles font parties des variétés des ‘Ibaadah.

Traduit par Ansar al Haqq

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