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Chapitre 1

Dérivation

1.1 Équations de droites


1.1.1 Équations de droites parallèles aux axes du repère
¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
• Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées peut être caractérisée par une équation de la forme x = a ; où a est une
constante réelle .
• Toute droite parallèle à l’axe des abscisses peut être caractérisée par une équation de la forme y = b ; où b est une constante
réelle .
Réciproquement , si l’on considère deux constantes réelles a et b ,
• l’ensemble des points M dont les coordonnées (x; y) vérifient x = a est une droite parallèle à l’axe des ordonnées ;
• l’ensemble des points M dont les coordonnées (x; y) vérifient y = b est une droite parallèle à l’axe des abscisses .

1.1.2 Équation réduite


¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
On considère une droite (D) du plan , non parallèle à l’axe des ordonnées .
(D) peut être caractérisée par une équation de la forme y = mx + p ; où m et p sont deux constantes réelles .
• L’équation y = mx + p est appelée équation réduite de (D) .
• Le coefficient m est appelé coefficient directeur de (D) .
• Le coefficient p est appelé ordonnée à l’origine de (D) .

Exemples
5

1. Tracer les droite (D1 ) et (D2 ) d’équations réduites respectives : 3

a) (D1 ) : y = 2x − 3
2
b) (D2 ) : y = 4 − 0, 5x
2. , puis les droites (D3 ) et (D4 ) d’équations respectives : 1
~
j
a) (D3 ) : x = −1
-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4
b) (D4 ) : y = 3 .
-1

-2

-3

1.1.3 Calcul du coefficient directeur d’une droite passant par deux points A et B connus
¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
On considère une droite (D) du plan , non parallèle à l’axe des ordonnées , d’équation réduite : y = mx + p.
Si A et B sont deux points de (D) de coordonnées respectives (x A ; y A ) et (xB ; y B ) , alors le coefficient directeur m de (D) est
yB − y A
égal à m = .
xB − x A

1
2 CHAPITRE 1. DÉRIVATION

Exemples d’utilisation

1. A et B sont les points de coordonnées respectives (2; 1) et (6; 3) .


Déterminer le coefficient directeur de la droite (AB) .
2. On considère les points C (−1; 5) et D(3; 4) .
Déterminer l’équation réduite de la droite (C D) .

1.1.4 Détermination graphique du coefficient directeur

Différence d’abscisses
Avec les mêmes notations que précédemment, alors la
×
formule énoncée ci-dessus peut s’écrire

différence d’ordonnées Différence d’ordonnées


m=
différence d’abscisses
×
.

Exemples
4
D2
3 ×
D1
1. a) Déterminer les coefficients directeurs respectifs des droites (D1 ) 2
et (D2 ) .
b) En déduire l’équation réduite de (D1 ) . 1 ×
~
j
2. Tracer :
a) la droite (D3 ) passant par A(−2 ; −1) et de coefficient directeur -3 -2 -1 0 i 1
~ 2 3 4
2; -1
2
b) la droite (D4 ) passant par B(3 ; 1) et de coefficient directeur
3 -2

-3

-4

1.1.5 Critère de parallélisme


¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
On considère deux droites (D) et (D ′ ) du plan .
Lorsque (D) et (D ′ ) ne sont pas parallèles à l’axe des ordonnées , elles sont parallèles si et seulement si elles ont le même
coefficient directeur .

Exemples d’utilisation

1 1
• (∆1 ) , (∆2 ) et (∆3 ) sont les droites d’équations réduites respectives : y = −0, 2x + 3 ; y = − x + 3 et y = − x + 2 .
2 5
1.2. NOMBRE DÉRIVÉ , FONCTION DÉRIVÉE 3

• (∆4 ) et (∆5 ) sont les droites d’équations respectives x + 5y = 7 et x = 4 .

• (∆6 ) est la droite passant par A(2; 3) et B(7; 4) .


Indiquer , parmi les droites (∆2 ) , (∆3 ) , (∆4 ) , (∆5 ) et (∆6 ) celles qui sont parallèles à (∆1 ).

1.1.6 Équation réduite d’une droite connaissant un point et son coefficient directeur

Soit (D) une droite non paralloèle à l’axe des ordonnées .


On suppose que (D) a pour coefficient directeur m et passe par le point A de coordonnées (x0 ; y 0 ) .
Dans ce cas , l’équation réduite de (D) est y = m(x − x0 ) + y 0 .

Exemples

1. Déterminer l’équation réduite de la droite (D1 ) de coefficient directeur 1,2 et passant par le point A(5 ; 4, 2) .
2. On note (δ) la droite d’équation 3x + 2y + 50 .
Déterminer l’équation réduite de la droite (D2 ) , la parallèle à (δ) passant par le point B(2 ; 1).

1.2 Nombre dérivé , fonction dérivée


1.2.1 Définition du nombre dérivé à l’aide d’une limite

Soient f une fonction définie sur un intervalle I et a un nombre réel appartenant à I .


f (a + h) − f (a)
On dit que f est dérivable en a si admet une limite finie lorsque h tend vers 0 .
h
f (a + h) − f (a)
Si tel est le cas , on appelle nombre dérivé de f en a et on note f ′ (a) le nombre lim .
h→0 h

f (x) − f (a)
On peut également définir le nombre dérivé de f en a comme la limite (si elle existe) du rapport lorsque x tend
x−a
vers a : cela revient à poser x = a + h dans la définition ci-dessus .
f (a + h) − f (a) f (x) − f (a)
Ainsi , on peut écrire f ′ (a) = lim = lim .
h→0 h x→a x−a
Exemples
1. On note f la fonction définie sur R par f (x) = −x 2 + 4x .
Déterminer la valeur de f ′ (3) grâce à un calcul de limite .
p
2. On note g la fonction définie sur [0; +∞[ par g (x) = x .
a) Montrer que g n’est pas dérivable en 0 .
1
b) Établir que , pour tout a > 0 , g ′ (a) = p .
2 a
4 CHAPITRE 1. DÉRIVATION

1.2.2 Interprétation graphique du nombre dérivé

Soit f une fonction définie sur un intervalle I et


¡ dérivable
¢ en a ∈ I .
Le plan étant rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note (C )la représentation graphique de f .
Sous ces hypothèses , (C )admet une tangente non parallèle à l’axe des abscisses et dont le coefficient directeur est f ′ (a) .

Si la fonction f n’est pas dérivable en a , il se peut que (C )admette néanmoins une tangente .
f (a + h) − f (a)
C’est le cas lorsque lim = +∞ou − ∞ et , dans ce cas , la tangente à (C )au point d’abscisse a est parallèle à l’axe des
h→0 h
ordonnées.

Exemples

1. En reprenant les exemples précédents :


5
4
4 2
3
3 1
2 ~
j
A
2 b

1 -2 -1 0 i 1
~ 2
1 ~
j -1
~
j
-1 0 i 1
~ 2 3 4 5 -2
-1 0 i 1
~ 2 3 4 -1 p Fonction x 7→ |x|
-1 Nombre dérivé de x 7→ x en a
Nombre dérivé de x 7→ −x 2 + 4x en 3
3
D
A
2. On a représenté la courbe représentative Γ, dans un repère orthonor- 2
nal, d’une fonction f définie sur R.
• La courbe Γ passe par les points A(0 ; 2) et C(−2 ; 0) et la droite
1
(AB) est la tangente en A à Γ.
• La tangente à Γ en son point D d’abscisse −1 est parallèle à l’axe
des abscisses. C B
Déterminer les valeurs de f ′ (−1) et de f ′ (0) . −3 −2 −1 1 2 3

−1
1.3. CALCULS DE DÉRIVÉES 5

1.2.3 Fonction dérivée

Soit f une fonction définie sur un intervalle I .


On dit que f est dérivable sur I si f est dérivable en a , pour tout réel a de I .
Si tel est le cas , on appelle fonction dérivée la fonction définie sur I et qui , à chaque valeur de x fait correspondre le
nombre dérivé de f en x . Cette fonction est notée f ′ .

Exemples

1. On note g la fonction définie sur R par g (x) = x 3 .


Soit a un nombre réel .
Montrer que le nombre dérivé de la fonction x 7→ x 3 en a est égal à 3a 2 .
1
2. Déterminer la fonction dérivée de la fonction x 7→ .
x

1.3 Calculs de dérivées

1.3.1 Fonctions dérivées des fonctions usuelles

Fonction f définie sur Fonction dérivée f ′ définie sur


f (x) = k (constante) R f ′ (x) =
f (x) = mx + p R f ′ (x) =
f (x) = x n avec n ∈ N∗ R f ′ (x) =
1
f (x) = n avec n ∈ N∗ R∗ f ′ (x) =
x
p
f (x) = x R+ = [0; +∞[ f ′ (x) =

1.3.2 Opérations algébriques et dérivation

Soient u et v définies et dérivables sur un même intervalle I .


Fonction Fonction dérivée
ku avec k ∈ R
u+v
u×v
1
avec v(x) 6= 0
v
u
avec v(x) 6= 0
v

Exemples

1. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x 5 + 3x 3 + 4x 2 + 8x + 7 . Calculer f ′ (x) .

2. On note g la fonction définie sur R par g (x) = 3x 3 (1 − x 4 ) . Déterminer la fonction dérivée de g .

3x 2 + 4
3. On note h la fonction définie sur [3; +∞[ par h(x) = . Déterminer la fonction dérivée de g .
5x − 2
6 CHAPITRE 1. DÉRIVATION

1.3.3 Dérivée d’une composée de fonctions

Soient v une fonction définie et dérivable sur un intervalle J et u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I .
On suppose , en outre que , pour tout réel x de I , u(x) appartient à J .
Dans ces conditions la fonction composée f = v ◦ u est dérivable sur I et , pour tout réel x de cet intervalle , on a :

f ′ (x) = u ′ (x) × v ′ (u(x))

En abrégé , la formule s’écrit : (v ◦ u)′ = u ′ × (v ′ ◦ u) .


Exemple
3x 6 + 5
On note f la fonction définie sur R par : f (x) = .
x6 + 2
Déterminer la fonction dérivée de f .

p
1.3.4 Corollaire : dérivée de u

Soient u une fonction définie , dérivable et strictement positive sur un intervalle I .


p
La fonction f = u est dérivable sur I et , pour tout réel x de I , on a :

u ′ (x)
f ′ (x) = p
2 × (u(x))

p u′
En abrégé , la formule s’écrit ( u)′ = p .
2 u
Exemple
p
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = 3x 2 + 1 .

1.3.5 Corollaire : dérivée de u n

Soient u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I . et n un entier supérieur ou égal à 1 .
La fonction f = u n est dérivable sur I et , pour tout réel x de I , on a :

f ′ (x) = n × u ′ (x) × (u(x))n−1

. En abrégé , la formule s’écrit : (u n )′ = n × u ′ × u n−1 .


1.4. APPLICATION DE LA DÉRIVATION 7

Exemple
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = (2x 3 + 3x 2 x + 6x + 1)4 .

1
1.3.6 Corollaire : dérivée de
un
Soient u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I . et n un entier supérieur ou égal à 1 .
1
La fonction f = n est dérivable sur I et , pour tout réel x de I , on a :
u

u ′ (x)
f ′ (x) = −n ×
(u(x))n+1
¶′
1 u′
µ
En abrégé , la formule s’écrit : = −n × .
un u n+1

Exemples
2
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = .
(x 2 + 3)2

1.4 Application de la dérivation

1.4.1 Équation de la tangente à une courbe

Soit f une fonction définie sur un intervalle I .¡ ¢


Le plan étant rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note (C )la représentation graphique de f .
Si f est dérivable en a ∈ I , alors (C )admet une tangente au point de coordonnées (a; f ′ (a)) dont une équation est : y =
f ′ (a) × (x − a) + f (a) .

Exemple d’utilisation
12
11
10
9
8
2x + 9
La fonction f est définie sur ] − 3 ; +∞[ par : f (x) = . 7
x +3
On
¡ note ¢ (C )sa courbe représentative dans un repère orthogonal
6
O ;~ı,~ . b
5
On note B le point d’abscisse -2 de la courbe (C ). B
4
Déterminer l’équation réduite de (T−2 ) , la tangente à (C )au point B
3
.
2
1

-3 -2 -1 1 2 3 4
-1
-2
8 CHAPITRE 1. DÉRIVATION

1.4.2 Étude du sens de variation d’une fonction

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I .


• Si la dérivée f ′ est nulle sur I , alors f est constante sur I .
• Si la dérivée f ′ est strictement positive sur I (sauf éventuellement en un nombre fini de valeurs où elle s’annule), alors f
est strictement croissante sur I .
• Si la dérivée f ′ est strictement négative sur I (sauf éventuellement en un nombre fini de valeurs où elle s’annule), alors f
est strictement décroissante sur I .

Pour connaître le sens de variation d’une fonction f , il suffit d’étudier le signe de sa dérivée sur I .
Exemples

3
1. On considère la fonction f définie sur ] − ∞ ; +∞[ dont la courbe re-
présentative C est tracée sur la figure ci-contre. 2
L’une des courbes ci-dessous est la courbe représentative de f ′ , la
fonction dérivée de f , une autre est la courbe représentative d’une
1
fonction g telle que g ′ = f .
~
j
Déterminer quelles courbes peuvent convenir pour f ′ et pour g .

-4 -3 -2 -1 0 ~
i 1 2

-1
Courbe 1 Courbe 2 Courbe 3
4 4 4

3 3 3

2 2 2

1 1 1
~
j ~
j ~
j

-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4 -4 -3 -2 -1 0 i 1
~ 2 -4 -3 -2 -1 0 i 1
~ 2
-1 -1 -1

2. On note f , g et h les fonctions définies par :

• f (x) = −x 2 + 6x ; • g (x) = x 3 + 3x 2 − 9x + 1 ; 3x + 2
• h(x) =
2x + 5

Déterminer le sens de variation de chacune des fonctions f , g et h et indiquer les courbes représentatives respectives de ces
trois fonctions parmi les courbes (C 1 ) , (C 2 ) , (C 3 ) et (C 4 ) données ci-dessous :
1.4. APPLICATION DE LA DÉRIVATION 9

10
9
3 30
8
2 25
7
1 20
6
15
-3 -2 -1 1 2 3 4 5 5
-1 10
4
-2 5
3
-3
-6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 2
-4 -5
1
-5 -10 courbe
courbe (C 1 ) (C 2 )
-1 1 2 3 4 5 6 7
-1
courbe (C 3 )

1.4.3 Recherche d’extremum

• Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I . Si f admet un extremum (maximum ou minimum) local en a ∈ I ,
alors f ′ (a) = 0 .
• Réciproquement , si f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a un nombre réel appartenant à I .
Si la dérivée f ′ s’annule en a en changeant de signe , alors f (a) est un extremum (maximum ou minimum) local sur I .
10 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Chapitre 2

limites , continuité

2.1 Limite d’une fonction en +∞ ou −∞

2.1.1 Limite finie en +∞ ou −∞

Soit f une fonction numérique dont l’ensemble de définition contient un intervalle de la forme ]a; +∞[ .
On dit que la limite de f en +∞ est égale à L si , pour tout ǫ > 0 , il existe un réel x0 tel que si x Ê x0 , alors f (x)
appartient à l’intervalle ]L − ǫ; L + ǫ[ . On dit également que la limite de f (x) lorsque x tend vers +∞ est égale à L et on
le note lim f (x) = L ou lim f = L.
x→+∞ +∞

• Dire que f a pour limite L en +∞ revient également à dire que lim ( f (x) − L) = 0 ⇐⇒ lim | f (x) − L| = 0 .
x→+∞ x→+∞
• On dispose d’une définition analogue pour une limite en −∞ .
Dire que la limite de f (x) lorsque x tend vers −∞ est égale à L se note lim f (x) = L
x→−∞

2.1.2 Limite infinie en +∞ ou −∞

Soit f une fonction numérique dont l’ensemble de définition contient un intervalle de la forme ]a; +∞[ .
• On dit que f tend vers +∞ en +∞ si , pour tout réel A, il existe un réel x0 tel que , pour tout x Ê x0 , f (x) Ê A . On le
note lim f (x) = +∞ ou lim f = +∞.
x→+∞ +∞
• On dit que f tend vers −∞ en +∞ si , pour tout réel A, il existe un réel x0 tel que , pour tout x Ê x0 , f (x) É A . On le
note lim f (x) = −∞ ou lim f = −∞.
x→+∞ +∞

De nouveau , on dispose d’une définition analogue pour les limite en −∞ .

2.1.3 Limites des fonctions usuelles

f Df Limites
Si m > 0 lim (mx + p) = +∞ et lim (mx + p) = −∞
x→+∞ x→−∞
f (x) = mx + p R Si m < 0 lim (mx + p) = −∞ et lim (mx + p) = +∞
x→+∞ x→−∞
Si m = 0 lim (mx + p) = lim (mx + p) = p
x→+∞ x→−∞
f (x) = x n (n pair) R lim x n = lim x n = +∞
x→+∞ x→−∞
f (x) = x n (n impair) R lim x n = +∞ et lim x n = −∞
x→+∞ x→−∞
1 1 1
f (x) = n R∗ lim = lim =0
x x→+∞ x n x→−∞ x n
p p
f (x) = x R+ lim x = +∞
x→+∞
1 1
f (x) = p R+∗ lim p =0
x x→+∞ x

11
12 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ

2.1.4 Limite d’une somme

On note α ce vers quoi tend x, +∞ ou −∞.


Soit f et g deux fonctions ayant en α une limite finie ou infinie.
La fonction somme f + g admet une limite dans chacun des cas résumés par le tableau ci-dessous :

l′ +∞ −∞
l l + l′ +∞ −∞
+∞ +∞ +∞ F.I.
−∞ −∞ F.I. −∞

Exemples
1 1
µ ¶
1. lim −x + − 1 = · · · car lim (−x − 1) = · · · et lim = ···
x→+∞ x x→+∞ x→+∞ x
¡ 2 ¢ ¡ 2¢
2. lim x + x − 1 est une forme indéterminée car lim x = · · · et lim (x − 1) = · · · . Nous verrons plus tard comment « lever
x→−∞ x→−∞ x→−∞
l’indétermination ».

2.1.5 Limite d’un produit

On note α ce vers quoi tend x, +∞ ou −∞.


Soit f et g deux fonctions ayant en α une limite finie ou infinie.
La fonction produit f × g admet une limite dans chacun des cas résumés par le tableau ci-dessous :

l ′ 6= 0 l′ = 0 ±∞
l 6= 0 l × l′ 0 ±∞
l =0 0 0 F.I.
±∞ ±∞ F.I. ±∞

Exemples

1. lim −5x 2 = · · · car lim (−5) = · · · et lim x 2 = · · ·


¡ ¢
x→+∞ x→+∞ x→+∞
1 1
µ ¶ µ ¶
2. lim x 3 − 1 = · · · car lim − 1 = · · · et lim x 3 = · · ·
x→−∞ x x→−∞ x x→−∞

3. Retour à l’exemple 2 de la partie précédente : pour lever l’indétermination , il suffit de factoriser l’expression considérée par
le terme de plus haut degré .

2.1.6 Limite d’un quotient

On note α ce vers quoi tend x, +∞ ou −∞.


Soit f et g deux fonctions ayant en α une limite finie ou infinie.
f
La fonction quotient admet une limite dans chacun des cas résumés par le tableau ci-dessous :
g

l ′ 6= 0 l′ = 0 ±∞
l
l 6= 0 ±∞ 0
l′
l =0 0 F.I. 0
±∞ ±∞ ±∞ F.I.

Le signe, lorsque la limite du quotient est ±∞, est donné par la règle des signes des produits (qui est aussi la règle des
signes des quotients).
Exemples
−3
1. lim = · · · car lim −3 = · · · et lim (2x 2 + 3) = · · ·
x→−∞ 2x 2 + 3 x→−∞ x→−∞
2.1. LIMITE D’UNE FONCTION EN +∞ OU −∞ 13

x2 − x
est une forme indéterminée car lim x 2 − x = · · · et lim x 3 + x − 1 = · · · .
¡ ¢ ¡ ¢
2. lim
x→+∞ x 3 + x − 1 x→+∞ x→+∞
Pour lever l’indétermination , il suffit de factoriser l’expression du numérateur et celle du dénominateur par leur terme de
plus haut degré .

2.1.7 Limite d’une fonction polynôme ou rationnelle +∞ et −∞

• Soit f une fonction polynôme de degré n : f (x) = a n x n + a n−1 x n−1 + . . . + a 1 x + a 0 avec a n 6= 0 .


Alors lim f (x) = lim an x n ; lim f (x) = lim an x n .
x→+∞ x→+∞ x→−∞ x→−∞
qui s’énonce aussi de la façon suivante :
« La limite en l’infini d’une fonction polynôme est celle de son terme de plus haut degré. »
an x n + an−1 x n−1 + . . . + a1 x + a0
• Soit f une fonction rationelle f (x) = avec an 6= 0 et b m 6= 0. Alors lim f (x) =
b m x m + b m−1 x m−1 + . . . + b 1 x + b 0 x→+∞
n n
an x an x
lim ; lim f (x) = lim .
x→+∞ b m x m x→−∞ x→−∞ b m x m
qui s’énonce aussi de la façon suivante :
« La limite en l’infini d’une fonction rationnelle est celle du rapport des termes de plus haut degré du numérateur et du
dénominateur. »

2.1.8 Asymptote horizontale aux voisinages de +∞ ou −∞

Soit f une fonction numérique . ¡ ¢


Le plan étant raporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note (C )la représentation graphique de f .
• Si f est définie sur un intervalle de la forme [a; +∞[ et si lim f (x) = b , alors la droite d’équation y = b est asymptote à
x→+∞
(C )au voisinage de +∞ .
• Si f est définie sur un intervalle de la forme ] − ∞; a] et si lim f (x) = b , alors la droite d’équation y = b est asymptote à
x→−∞
(C )au voisinage de −∞ .

En résumé : si la fonction f admet une limite finie en l’infini , la courbe représentative de f possède une asymptote horizontale
.

Exemples
3
(C )
2

1
3 − 2x 2 ~
j
On note f la fonction définie par f (x) = .
x2 + 1
Montrer que la droite (D) d’équation y = −2 est asymptote à (C )aux -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 ~
i 1 2 3 4 5 6 7
voisinages de +∞ et de −∞ . -1

-2
(D)
-3
14 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ

2.1.9 Asymptote oblique aux voisinages de +∞ ou −∞

Soit f une fonction numérique . ¡ ¢


Le plan étant raporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note :
• (C )la représentation graphique de f
• (D) la droite d’équation réduite y = ax + b .
• Si f est définie sur un intervalle de la forme [a; +∞[ et si lim ( f (x)−(ax +b)) = 0 , alors la droite (D) est asymptote à (C )au
x→+∞
voisinage de +∞ .
• Si f est définie sur un intervalle de la forme ] − ∞; a] et si lim ( f (x) − (ax + b)) = 0 , alors la droite (D) est asymptote à
x→−∞
(C )au voisinage de −∞ .
Exemple
5
(D)
4 (C )
¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
• La courbe (C )est la représentation graphique de la fonction f défi- 3
x 2 − x − 10 2
nie sur ] − ∞; 3[∪]3; +∞[ par f (x) = .
2(x − 3) 1
1 ~j
• La droite (D) est la droite d’équation réduite y = x + 1 .
2 -4 -3 -2 -1 0 ~ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Montrer que (D) est asymptote à (C )aux voisinages de +∞ et −∞ . -1 i
-2

Illustrations graphiques
Asymptote horizontale oblique
Équation y =b y = ax + b
Ensemble de défini- La fonction f est définie aux voisinages de −∞ et de La fonction f est définie aux voisinages de −∞ et de
ton +∞ +∞

b
+
y =b ax
y=
+b
ax
y=

y =b asymptote en −∞ asymptote en +∞
Conséquence gra- asymptote en −∞ asymptote en +∞
phique
y =b

y=
ax
+b

asymptote en +∞ et en −∞ asymptote en +∞ et en −∞

2.2 Limite d’une fonction en un réel a


2.2.1 Limite finie en a , a ∈ R

Soit a un nombre réel . On considère une une fonction numérique f définie sur un intervalle ouvert I contenant a ou
dont a est une des bornes . On dit que la limite de f en a est égale à L si , pour tout ǫ > 0 , il existe un réel η tel que si x
appartient à I et |x − a| < η , alors f (x) appartient à l’intervalle ]L − ǫ; L + ǫ[ .
On le note lim f (x) = L .
x→a
2.2. LIMITE D’UNE FONCTION EN UN RÉEL A 15

2.2.2 Limite infinie en a , a ∈ R

Soit a un nombre réel . On considère une une fonction numérique f définie sur un intervalle ouvert I contenant a ou
dont a est une des bornes .
• On dit que la limite de f en a est égale à +∞ si , pour tout A , il existe un réel η tel que si x ∈ I et |x − a| < η, alors
f (x) > A .
On le note lim f (x) = +∞.
x→a
• On dit que la limite de f en a est égale à −∞ si , pour tout A , il existe un réel η tel que si x ∈ I et |x − a| < η, alors
f (x) < A .
On le note lim f (x) = −∞.
x→a

• si l’on impose la condition « x > a », on parle de limite à droite de f en a et on la note : lim f (x) ou lim f (x)
x→a x→a +
x>a
• De même , si l’on impose la condition « x < a », on parle de limite à gauche de f en a et on la note : lim f (x) ou lim− f (x)
x→a x→a
x<a

2.2.3 Limites des fonctions usuelles

Soit f une des fonctions usuelles (affine, carré, cube, inverse, racine carrée) et D f leurs ensembles de définition respectifs.
• Si a ∈ D f , alors lim f (x) = f (a)
x→a
• Sinon, aux bornes de leur ensemble de définition, les fonctions usuelles ont les limites résumées dans le tableau ci-dessous :
1 1 1
f (x) = (n impair) R∗ lim = +∞ et lim n = −∞
xn x→0 x n x→0 x
x>0 x<0
1 ∗ 1
f (x) = n (n pair) R lim n = +∞
x x→0 x
x6=0

2.2.4 Limites et opérations algébriques

Les règles opératoires sont les mêmes que pour les limites en +∞ ou en −∞ .

Exemple

2x + 1
On note f la fonction définie sur R − {3} par f (x) = .
x −3
Calculer lim f (x) et lim f (x) .
x→3 x→3
x<3 x>3

2.2.5 Interprétation graphique : asymptote verticale


¡ ¢
Le plan étant rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on ote (C ) la représentation graphique de f .
Si
• lim f (x) = −∞ ou lim f (x) = +∞ ;
x→a x→a
x<a x<a
ou
• lim f (x) = −∞ ou lim f (x) = +∞ ;
x→a x→a
x>a x>a
alors la droite d’équation x = a est asymptote à (C ).

Illustration graphique
16 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ

x=a

x=a

x=a

x=a
lim f (x) = −∞ lim f (x) = +∞ lim f (x) = −∞
x→a x→a x→a
x<a x<a x>a lim f (x) = +∞
x→a
Exemple
6

¡ ¢ 4
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
La courbe (C )est la représentation graphique de la fonction f définie 3
2x 2 − 8x + 7
sur ] − ∞; 3[∪]3; +∞[ par f (x) = . 2
(x − 1)(x − 3)
Étudier les limites de f aux bornes des intervalles composant son en-
semble de définition . 1
~
j
En déduire les asymptotes à la courbe (C ).
-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4 5 6
-1

-2

2.3 Obtention de limites par composition ou comparaison de fonctions


2.3.1 Limite d’une composée de fonctions

Dans ce qui suit , a , b et L désignent soit des nombres , soit +∞ , soit +∞ .


Soient u et v deux fonctions numériques . Si la limite de u(x) lorsque x tend vers a est égale à b et si la limite de v(x) lorsque
x tend vers b est L , alors la limite de v(u(x)) lorsque x tend vers a est L .
Autrement dit , si lim u(x) = b et lim v(x) = L , alors lim v(u(x)) = L .
x→a x→b x→a
lim u(x) = b

x→a 

Disposition pratique des calculs : On pose X = u(x) ⇒ lim v(u(x)) = L
lim v(X ) = L  x→a

X →b

Exemples
s
4x 2 + x + 3
1. On veut calculer lim .
x→a x2 + 5
4x 2 + x + 3

lim

= ··· 
x2 + 5
 s
x→+∞

4x 2 + x + 3

2

Compléter le schéma suivant : On pose X = 4x + x + 3 ⇒ lim = ··· .
x2 + 5
 x→+∞ x2 + 5
p 

lim X = · · ·



X →···
2.4. CONTINUITÉ 17

1
µ ¶
2. Calculer lim 3x + 1 + .
x→2+ x −2

2.3.2 Limites et comparaison de fonctions

Soient f , u et v trois fonctions définies sur un intervalle I et soient α et β pouvant être des réels ou ±∞.
• Si f (x) ≥ u(x) pour tout x ∈ I et que lim u(x) = +∞ alors lim f (x) = +∞.
x→α x→α
• Si f (x) ≤ v(x) pour tout x ∈ I et que lim v(x) = −∞ alors lim f (x) = −∞.
x→α x→α
• Si u(x) ≤ f (x) ≤ v(x) pour tout x ∈ I et que lim u(x) = lim v(x) = β alors lim f (x) = β.
x→α x→α x→α

Illustrations graphiques

(C v )
(C u )

(C v )
(C u )

premier cas deuxième cas troisième cas

Exemple
p
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 9x 2 + 1 − 2x .
p
1. a) Montrer que , pour tout réel x , 9x 2 + 1 Ê 3x .
b) En déduire que , pour tout réel x , f (x) Ê x .
2. Déduire de ce qui précède lim f (x)
x→+∞

2.4 Continuité
2.4.1 Continuité en un point , continuité sur un intervalle

• Une fonction f est dite continue en un réel a si lim f (x) = f (a).


x→a
• Une fonction f est dite continue sur un intervalle I si, pour tout réel a ∈ I , f est continue en a.

• Dire que f est continue en a revient à dire que lim f (a + h) = f (a).


h→0
• Interprétation graphique de la continuité de f sur l’intervalle I : f est continue sur I si et seulement si on peut tracer sa
représentation graphique sur cet intervalle « sans lever le crayon ».
18 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ

Exemples et contre-exemples
Les fonctions f , g et h représentées sur les figures ci-dessous par leurs courbes respectives (C ) f , (C )g et (C )h , sont définies sur
[−1; 3].
b
y y
b b
y 2 b
2 (C )h
(C ) f
2
1 1 b

1 ~
j (C )g ~
j
~
j x x
x b

−1 O ~
i 1 2 3 −1 O ~
i 1 2 3
−1 O ~
i 1 2 3
−1 −1 −1 b

1. Lesquelles de ces fonctions sont continues sur [−1; 3] ?


2. Si la fonction n’est pas continue sur [−1; 3], donner les intervalles sur lesquels elle est continue.

• il est nécessaire que f (x) soit définie en a pour être éventuellement continue ;
• il faut en plus que lim f (x) = lim f (x) pour qu’elle y soit continue.
x→a x→a
x<a x>a

2.4.2 Continuité et dérivabilité

• Si f est une fonction numérique définie sur un intervalle I et si elle est dérivable en un réel a de I , alors elle est continue
en a .
• Si f est une fonction numérique définie et dérivable sur un intervalle I , alors elle est continue sur cet intervalle.

Exemples et contre-exemples

1. Les fonctions polynômes sont continues sur R .


2. Toute fonction rationnelle est continue sur chacun des intervalles composant son ensemble de définition .

2.4.3 Continuité et opérations sur les fonctions

• Somme ou produit de deux fonctions : si f et g sont continues sur un intervalle I , alors la fonction f + g et la fonction
f × g sont continues sur I .
• Quotient de deux fonctions : si f et g sont continues sur un intervalle I et si g ne s’annule pour aucune valeur de I , alors
f
est continue sur I .
la fonction
g
• Composée de deux fonctions : I et J étant deux intervalles données , si f et g sont deux fonctions continues sur I et J
respectivement et si , pour tout x de I : f (x) ∈ J , alors la fonction g ◦ f est continue sur I .

2.5 Théorème des valeurs intermédiaires

2.5.1 Théorème des valeurs intermédiaires

Soient f une fonction définie et continue sur un intervalle I a et b deux réels de I tels que a < b. Pour tout réel k compris
entre f (a) et f (b) , il existe au moins un réel c dans l’intervalle [a; b] tel que f (c) = k .

2.5.2 Cas d’une fonction monotone

Soient f une fonction définie et continue sur un intervalle I a et b deux réels de I tels que a < b. On suppose que f est
strictement monotone sur I . Pour tout réel k compris entre f (a) et f (b) , il existe un réel c unique dans l’intervalle [a; b] tel
que f (c) = k .

Illustrations graphiques
2.5. THÉORÈME DES VALEURS INTERMÉDIAIRES 19

y y
f (b) f (a)
c c
f (b)
f (a)

x x
O a α b O a α b
f est continue et strictement croissante sur l’intervalle f est continue et strictement décroissante sur l’intervalle
[a ; b]. L’équation f (x) = c admet une unique solution. [a ; b]. L’équation f (x) = c admet une unique solution.
f (b) y y
c f (a)
c
f (b)

f (a)
x x
O a α1 α2 α3 b O a b
f est continue mais n’est pas monotone sur l’intervalle f n’est pas continue sur l’intervalle [a ; b]. L’équation
[a ; b]. L’équation f (x) = c peut avoir plusieurs solutions. f (x) = c peut ne pas avoir de solution.

2.5.3 Généralisation

Si f est une fonction continue sur un intervalle d’extrémités α et β , ( α ou β pouvant désigner un nombre réel , −∞ ou +∞) .
Si k est un nombre réel appartenant à l’intervalle d’extrémités lim f (x) et lim f (x)
x→α x→β

Exemples

1. On note f la fonction définie sur R par : f (x) = x 4 + x 3 − 2x 2 − 3x .

a)
b) Montrer que , pour tout réel x : f ′ (x) = (x − 1)(4x 2 + 7x + 3) .
c) Dresser le tableau de variations de f .
Déterminer le nombre de solutions de l’équation f (x) = 0 .

x4
2. Soient f et g deux fonctions définies sur R par f (x) = − + x 3 − 3x 2 + x + 2 et g (x) = −x 3 + 3x 2 − 6x + 1 .
4
a) Étudier les variations de la fonction g .
b) Calculer g (0) et g (1).
c) Montrer que l’équation g (x) = 0 admet une unique solution α et que α ∈ [0 ; 1] .
Déterminer un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
d) Déduire de ce qui précède le signe de g (x) selon les valeurs de x.
e) Étudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
f ) Étudier les variations de f .
20 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ
Chapitre 3

primitives

3.1 Primitive d’une fonction


3.1.1 Définition

Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R .


On dit que la fonction F est une primitive de f sur I si :
• F est définie et dérivable sur I ;
• Pour tout réel x de I : F ′ (x) = f (x) .

Exemples

1. La fonction x 7→ x 2 est une primitive de la fonction x 7→ 2x sur R .


1 3x + 2 1
2. Les fonctions F 1 : x 7→ et F 2 : x 7→ sont des primitives de la fonction f : x 7→ − sur l’intervalle [1 ; 7] .
4x + 2 2x + 1 (2x + 1)2

3.1.2 Existence de primitives

Toute fonction continue sur un intervalle I admet au moins une primitive sur I .

3.1.3 Propriété

Soit f une fonction définie sur un intervalle I .


On suppose que f admet une primitive F sur cet intervalle .
• Dans ce cas , la fonction G définie sur I par : G(x) = F (x)+k (k dédignant une constante réelle) est également une primitive
de f sur I .
• Réciproquement , si G est une primitive de f sur I , alors il existe une constante réelle k telle que , pour tout réel x de I , on
ait : G(x) = F (x) + k .

Exemple d’utilisation
Existe-t-il une primitive F de la fonction f : x 7→ 3x 2 + 2x + 5 telle que F (1) = 4 ?

21
22 CHAPITRE 3. PRIMITIVES

3.1.4 Ensemble des primitives d’une fonction

Soit f une fonction définie sur un intervalle I .


On suppose que f admet une primitive F sur cet intervalle .
L’ensemble des primitives de f sur I est l’ensemble des fonctions G s’écrivant sous la forme : G(x) = F (x) + k ; k décrivant R.

3.1.5 Primitive prenant une valeur donnée en x0

Soient f une fonction définie sur un intervalle I .


x0 un réel appartenant à cet intervalle et y 0 un nombre réel quelconque . Il existe une primitive de f sur I et une seule telle
que : F (x0 ) = y 0 .

Exemple d’utilisation
1
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f (x) = − + 2x + 5 .
x2
1. Déterminer l’ensemble des primitives de f sur ]0 ; +∞[ .
2. Déterminer F , la primitive de f telle que F (1) = 3 .

3.2 Recherche de primitives


3.2.1 Primitives des fonctions usuelles

Le tableau ci-dessous donne les primitives des fonctions de référence.


On l’obtient par lecture inverse des formules de dérivation .

Fonction f Fonction primitive (k ∈ R constante) Intervalle I


f (x) = m (constante) F (x) = mx + k R
1
f (x) = x F (x) = x 2 + k R
2
1
f (x) = mx + p F (x) = mx 2 + p x + k R
2
1
f (x) = x 2 F (x) = x 3 + k R
3
1 4
f (x) = x 3 F (x) = x + k R
4
1
f (x) = x n où n ∈ N F (x) = x n+1 + k R
n +1
1
f (x) = F (x) = ln x ]0; +∞[
x
1 1
f (x) = 2 F (x) = − + k ] − ∞ ; 0[ ou ]0; +∞[
x x
1 1 1
f (x) = 3 F (x) = − +k ] − ∞ ; 0[ ou ]0; +∞[
x 2 x2
1 1 1
f (x) = n où n ∈ N et n ≥ 2 F (x) = − +k ] − ∞ ; 0[ ou ]0; +∞[
x n − 1 x n−1
1 p
f (x) = p F (x) = 2 x + k ]0; +∞[
x
3.2. RECHERCHE DE PRIMITIVES 23

3.2.2 Primitives et opérations algébriques

Soient u et v deux fonctions définies sur un intervalle I .


On suppose que U et V sont des primitives sur I de u et v respectivement .
• U + V est une primitive de u + v sur I .
• Si k désigne une constante réelle , k ×U est une primitive de k × u sur I .

Exemple
1
Déterminer une primitive de f : x 7→ 3x + sur ]0 ; +∞[ .
x2

3.2.3 Utilisation des formules de dérivation

Les formules de dérivation vues dans les chapitres précédents peuvent se traduire par le tableau suivant :

alors la fonction s’écrivant sous la


Conditions admet comme primitive
forme
1
Soit n ∈ N u′un u n+1
n +1
u′ 1
Si u 6= 0 sur I −
u2 u
u′ 1 1
Soit n ∈ N avec n ≥ 2. Si u 6= 0 sur I −
un n −1 u n−1

u′ p
Si u > 0 sur I p 2 u
u

Exemples

1
1. Déterminer une primitive de la fonction f définie sur ]1 ; +∞[ par f (x) = .
(4 − 5x)2

2. Déterminer une primitive de la fonction g définie sur R par g (x) = x(x 2 + 5)3 .
x
3. Déterminer une primitive de la fonction h définie par h(x) = .
(x 2 + 3)4
24 CHAPITRE 3. PRIMITIVES

3.3 Intégrale d’une fonction

3.3.1 Intégrale d’une fonction continue positive sur un intervalle [a; b]

3
Soit f est une fonction continue sur un intervalle I , à valeurs posi-
tives. 2
On considère deux nombres a et b de I avec a É¡ b . ¢
Le plan étant rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note (C )
1
la courbe représentative de f .
On appelle intégrale de f de a à b , l’aire (exprimée dans l’unité d’aire ~
j
du repère) du domaine du plan délimité par (C ) et l’axe des abscisses
, d’une part , et les droites d’équations respectives x = a et x = b , -3 -2 -1 a 0 ~
i 1 b 2 3
d’autre part. -1
Zb
On la note f (x)d x
a
-2

Exemple

0.5
p
x(1 − x) . On admet
Soit f la fonction définie sur [0 ; 1] par f (x) = ¶que sa 0.4
1
µ
représentation graphique est la portion du cercle de centre Ω ; 0 et de
2 0.3
1
rayon situé au-dessus de l’axe des abscisses . 0.2
2 Z 1
0.1
En déduire la valeur de f (x)d x .
0
-0.1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
-0.1

3.3.2 Intégrale et primitive

Soit f une fonction continue sur un intervalle I et a un nombre réel appartenant à I .


Zt
La fonction t 7→ f (x) d x est la primitive de la fonction f s’annulant en a .
a

3.3.3 Conséquence : expression d’une intégrale à l’aide d’une primitive

Soient f une fonction continue sur un intervalle I , a et b deux nombres réels de I .


Zb
Si F désigne une primitive de f sur I , alors f (x) d x = F (b) − F (a)
a

ce nombre ne dépend pas du choix de la primitive F .


Zb
Si G est une autre primitive de f sur I , alors f (x) d x = F (b) − F (a) = G(b) − G(a)
a

Exemple d’utilisation
3.3. INTÉGRALE D’UNE FONCTION 25

x =1 x =2
1
1. On note f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par f (x) = 2 .
¡ ¢ x 1
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O ;~ı,~ d’unité graphique :
2 cm . D est l’aire du domaine délimité par les droites d’équations x = 1
et x =¡ 2 , l’axe
¢ des abscisses et la courbe représentative de f dans le
repère O ;~ı,~ .
Trouver l’aire du domaine D en cm2 .
1 2 3

x = − 21 4 x =1
2
2. On note f la fonction définie sur R par f (x) =
¡ 4 − 3x¢ .
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ . 3
Unités graphiques :
• 2 cm pour 1 unité en abscisses ;
2
• 1 cm pour 1 unité en ordonnées
1
D est l’aire du domaine délimité par les droites d’équations x = −
2 1
et x =¡ 1 , l’axe
¢ des abscisses et la courbe représentative de f dans le
repère O ;~ı,~ .
Trouver l’aire du domaine D en cm2 .
-1 1 2

-1
26 CHAPITRE 3. PRIMITIVES
Chapitre 4

statistiques à deux variables

4.1 Nuage de points et point moyen associé à une série statistique


4.1.1 Série statistique double

Une série statistique double (X ; Y ) est le résultat de l’observation de deux caractères X et Y d’une population . Lorsque
les caractères X et Y sont quantitatifs , on peut associer à chaque individu i un couple de nombres noté (xi ; y i ) .

Exemples

1. Le tableau ci-dessous donne la répartition par groupe d’âges (en pourcentages) de 1962 à 2000.
Année xi 1962 1968 1975 1988 2000
moins de 20 ans 33,1 33,8 32,1 28,3 25,6
entre 20 ans et 64 ans 55,1 53,7 54,5 58,2 58,5
65 ans et plus y i 11,8 12,6 13,4 13,5 15,9
Source : QUID 2001 .
On peut alors considérer la série statistique (xi ; y i ) (avec 1 É i É 5) à deux variables .
2. Lors d’une expérience , une bille d’acier est lâchée depuis une hauteur x . On mesure sa vitesse v au moment où elle touche
le sol pour différentes valeurs de h . Le tableau ci-dessous donne la valeur de la vitesse v (en km/h ) en fonction de la hauteur
(en mètres ) :
hauteur xi ( en m ) 1 3 4 5 6 8
vitesse v i ( en km/h ) 15 28 31 36 40 45
On obtient ainsi une série statistique à deux variables (X ; V ) , où X est la hauteur depuis laquelle la bille est lâchée et V la
vitesse en km/h .

4.1.2 Nuage de points

Le plan étant rapporté à un repère orthogonal , on appelle nuage de points associé à la série statistique à deux variables
(X ; Y ) l’ensemble des points M dont les coordonnées sont (xi ; y i ) ; avec 1 É i É n ; n désignant le nombre d’individus
de la population .

Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19

18

17

En reprenant les données de l’exemple 1 de la partie précédente , le 16 b

nuage de points associé à la série représentant la série donnant l’évo- 15


lution de la proportion des 65 ans et plus dans la population entre
1962 et 2000 . 14
b b

13 b

12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10

27
28 CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

4.1.3 Point moyen

On appelle point moyen du nuage de points associé à une série statistique double (X ; Y ) le point G de coordonnées
(x̄ ; ȳ) ; où x̄ désigne la moyenne des valeurs xi ; 1 É i É n et ȳ la moyenne des valeurs y i ; 1 É i É n , c’est-à-dire que

x1 + x2 + · · · + xn 1X n y1 + y2 + · · · + yn 1X n
• x̄ = = xi • x̄ = = yi
n n i=1 n n i=1

Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19

18
En reprenant les données de l’exemple précédent , le point moyen G
du nuage a pour coordonnées : 17

16 b

x̄ = · · · · · · · · · · · · · · ·
15

14
b × b

ȳ = · · · · · · · · · · · · · · · 13 b G
12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10

4.2 Ajustement affine d’une série statistique double

4.2.1 Définition

Soit (X ; Y ) une série statistique double . On suppose que


• la série X prend les valeurs x1 , x2 , · · · , xn
• la série Y prend les valeurs y1 , y2 , .... , yn
On dit que l’on réalise un ajustement affine de cette série statistique lorsque l’on substitue à chaque valeur y i la valeur
y i′ = a × xi + b ; où a et b sont deux constantes données .
Cela revient à dire que l’on remplace les points du nuage par des points alignés appartenant à la droite d’équation
y = ax + b .
On dit que cette droite réalise un ajustement affine du nuage de points .

Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19
Les données sont celles de l’exemple précédent .
La droite d’équation y = 0, 0945x−173, 538 permet de réaliser un ajus- 18
tement affine du nuage de points . 17
Les points du nuage semblent assez proches de cette droite .
Utilisation de l’ajustement 16 b

1. Quel pourcentage de personnes âgées de plus de 65 ans peut- 15


on prévoir en 2020 ? 14
2. Si l’évolution se poursuit , à partir de quelle année peut-on es- b × b

13 G
timer que les personnes d’au moins 65 ans représenteront le b

cinquième de la population ? 12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10
4.2. AJUSTEMENT AFFINE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE DOUBLE 29

Comment justifier graphiquement l’opportunité d’un ajustement affine ?


Réponse : On regarde la forme du nuage associé à la série statistique étudiée :
• S’il est de forme allongée , l’ajustement affine est justifié (figure · · · ).
• Sinon on peut envisager un autre type d’ajustement si la forme du nuage y incite (figure · · · ) ou indiquer qu’aucune corrélation
ne semble exister entre les deux caractères X et Y (figure · · · ) .

Méthode de Mayer
Le tableau ci-dessous montre l’évolution mensuelle du nombre de chômeurs en France de juillet 1998 à juin 1999.
Mois Juil. 98 Août Sept. Oct. Nov. Déc. 98 Janv. 99 Févr. Mars Avril Mai Juin
Rang
du mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
xi
Nombre de
chômeurs y i 3051 3070 3046 3030 3018 2995 2985 2970 2959 2941 2955 2932
(en milliers)

3100

Nombre de chômeurs (en milliers)


b

b
3050 b

3000 b

b
b
2950
b

2900

Rang du mois

-1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

1. Déterminer les coordonnées du point moyen G de ce nuage. Le placer sur le graphique.


30 CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

2. On appelle G 1 le point moyen du sous-nuage formé par les six premiers points du tableau et G 2 le point moyen du sous-nuage
formé par les six autres points.
a) Calculer les coordonnées des points G 1 et G 2 et les placer sur le graphique.
b) Déterminer une équation de la droite (G 1G 2 ) . La tracer sur le graphique.

4.2.2 Rappel : variance d’une série statistique simple

Soit X une série statistique quantitative comportant N données : X = {x à 1 , x2 , . . . , x!i , . . . , x N }. On appelle variance de X ,
1 XN ¡ ¢2 1 X
le nombre usuellement noté V (X ) défini par : V (X ) = x − xi = ni xi2 − x 2
N i=1 N i

La variance est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne. Elle mesure donc la dispersion des valeurs autour de la
moyenne et permet de comparer la dispersion de deux séries, quand l’ordre de grandeur des données des deux séries est le même.
Elle n’est pas très parlante car elle s’exprime dans le carré de l’unité du caractère.

4.2.3 Covariance

Soit (X ; Y ) une série statistique double . On suppose que

• la série X prend les valeurs x1 , x2 , · · · , xn • la série Y prend les valeurs y 1 , y 2 , · · · , y n

On appelle covariance de X et de Y et on note σ X Y (ou cov(X , Y )) le nombre défini par :


à ! à !
1 Xn 1 Xn
σX Y = × (xi − x̄)(y i − ȳ) = × xi × y i − x̄ × ȳ
n i=1 n i=1

4.2.4 Droite de régression linéaire de y en x

Soit (X ; Y ) une série statistique double . On suppose que

• la série X prend les valeurs x1 , x2 , · · · , xn • la série Y prend les valeurs y 1 , y 2 , · · · , y n

• Somme des carrés des résidus associée à un ajustement affine


On suppose que la droite d’équation y = ax + b réalise un ajustement affine du nuage de points . La somme des carrés des
résidus associée à cette droite d’ajustement est le nombre défini par :
n
(y 1 − (a × x1 + b))2 + (y 2 − (a × x2 + b))2 + · · · + (y n − (a × xn + b))2 = (y i − (a × xi + b))2
X
i=1

• L’ajustement affine est d’autant plus pertinent que cette somme est petite .
• Il existe une droite et une seule permettant de rendre la somme des résidus minimale .
• On l’appelle droite de régression linéaire de y en x (par la méthode des moindres carrés) .
• Elle est définie comme suit :

σX Y
· elle passe par le point moyen du nuage · son coefficient directeur est m = .
V (X )

• Autrement dit , la droite de régression linéaire de y en x (par la méthode des moindres carrés) a pour équation :
σX Y
y= (x − x̄) + ȳ
V (X )
4.2. AJUSTEMENT AFFINE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE DOUBLE 31

• Dans la pratique , ces coefficients se calculent au moyen du tableur ou de la calculatrice .

Exemple
Mr. P a créé dans son entreprise une nouvelle activité en janvier 2007.
À la fin du mois d’octobre, il décide d’étudier l’évolution de cette activité.
Il demande, alors, au service comptable de lui fournir, mois par mois, le montant des charges supportées par l’entreprise ainsi que
le chiffre d’affaires pour cette nouvelle activité.
Celui-ci lui communique le tableau récapitulatif suivant :

Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
Rang xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Montant , en €, des charges y i 5000 5150 5300 5430 5570 5740 5860 6000 6120 6260
Chiffres d’affaires , en €, zi 2300 2550 2800 3000 3300 3500 3900 4250 4500 5000

1. Mr. P veut connaître l’évolution du montant des charges .


On décide donc de réaliser un ajustement affine.

a) Compléter le tableau ci-dessous afin de calculer une équation de la droite de régression linéaire de y en x .

Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
yi 5000 5150 5300 5430 5570 5740 5860 6000 6120 6260
xi2
xi × y i

les coefficients seront donnés à l’unité près.

b) Une représentation graphique du nuage de points A i de coordonnées (xi ; y i ) , 1 É i É 10 dans un repère orthogonal est
donnée ci-dessous .
32 CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

8000
Montant (en €)

7000

6000 b

5000 b u

4000 u

3000 u

Rang du mois

-2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Tracer la droite de régression linéaire de y en x sur le graphique.


2. a) En supposant que le modèle reste valable pour les six mois suivants, extrapoler graphiquement le montant des charges
pour le mois de mars 2008 (arrondir à la centaine d’euros la plus proche).
b) Retrouver le résultat précédent par un calcul.
3. Retrouver l’équation de la droite de régression à l’aide des fonctions statistiques de la calculatrice .
4. a) Déterminer l’équation de la droite de régression linéaire de z en x .
b) Déterminer graphiquement , puis par le calcul , à partir de quel mois on peut estimer que le chiffre d’affaires sera supé-
rieur au montant des charges .
Chapitre 5

Fonction logarithme népérien

5.1 Définition et premières propriétés


5.1.1 Fonction logarithme népérien
1
• La fonction "logarithme népérien" est la primitive de la fonction inverse (c’est-à-dire la fonction) x 7→ sur ]0 ; +∞[
x
qui s’annule en x = 1 .
• On la note ln .
• Pour tout réel x > 0 , l’image de x par cette fonction est notée ln x et est appelée logarithme népérien de x .

• Comme la fonction inverse est continue sur ]0 ; +∞[ , elle admet des primitives sur cet intervalle .
Il existe une seule primitive s’annulant en x = 1 .
De cette façon , la fonction "logarithme népérien" est donc définie de manière unique .
1
• On peut écrire , pour tout réel x > 0 , que : ln x = i nt1x d t .
t

5.1.2 Conséquences immédiates

• L’ensemble de définition de la fonction logarithme népérien est ]0 ; +∞[ .


1
• La fonction est dérivable sur cet intervalle et sa dérivée est la fonction inverse x 7→ .
x
• La fonction logarithme népérien est strictement croissante sur ]0 ; +∞[ .
• ln 1 = 0 .
• ln x > 0 ⇐⇒ x > 1 et ln x < 0 ⇐⇒ 0 < x < 1 .

Exemples d’utilisation
Déterminer la dérivée de chacune des fonctions f et g définies sur ]0 ; +∞[ par :

1. f (x) = x 3 + 3x + 5ln x 2. g (x) = (x 3 + 2x 2 ) ln x

5.1.3 Équation de la forme ln a = ln b

Soient a et b deux réels strictement positifs .


L’égalité ln a = ln b est équivalente à a = b .

Exemples d’utilisation

1 4
¸ ·
1. Résoudre l’équation ln (2x + 1) = ln (4 − 3x) dans l’intervalle − ; .
2 3

33
34 CHAPITRE 5. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN

2. Résoudre l’équation ln (3x + 5) = 0 .

5.1.4 Nombre e

Il existe un unique nombre réel dont l’image par la fonction logarithme népérien est 1 .
Ce nombre est noté e . Une valeur approchée de e par défaut est 2,718 .

Exemple d’utilisation
Résoudre l’équation ln (1 − 2x) = 1 .

5.1.5 Inéquation de la forme ln a < ln b

Soient a et b deux réels strictement positifs .


L’égalité ln a < ln b est équivalente à a < b .

Exemple d’utilisation
Résoudre l’inéquation ln (2x − 1) Ê ln (4 − x)

5.2 Propriétés algébriques


5.2.1 Relation fondamentale

Soient a et b deux nombres réels strictement positifs .


On a ln (a × b) = ln a + ln b .

Exemples
Écrire différemment chacun des nombres suivants :
p
• A = ln 10 ; • B = ln 32 ; • C = ln (10e) ; • D = ln (e3 ) ; • E = ln 3 .

5.2.2 Conséquences

Soient a et b deux nombres réels strictement positifs et n un entier relatif non nul .

³a´
p 1 1
µ ¶
• ln (a n ) = n × ln a • ln a= × ln a • ln = − ln b • ln = ln a − ln b
2 b b
5.3. ÉTUDE DE LA FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN 35

Exemples

p
1. On peut retrouver les résultats concernant B = ln 32 et E = ln 3 instantanément .
p 1
En effet , B = ln 32 = ln (25 ) = 5 × ln 2 et E = ln 3 = ln 3
2
2. Écrire à l’aide de ln 2 chacun des nombres suivants :
p p
a) A = ln (2 2) b) B = ln 48 − ln 3 c) C = ln (2e2 ) d) D = ln e − ln 8

5.2.3 Résolution de l’équation ln x = k ; où k est un nombre réel

Tout réel k admet un antécédent unique par la fonction ln , ce qui revient à dire que l’équation ln x = k possède une solution
unique dans ]0 ; +∞[ . Ce nombre est noté ek .

Exemples
Résoudre les équations :

1. ln x = −3 2. 3ln x + 1 = 1 − 3(ln x + 2) 3. (2ln x − 1)(ln x + 2) = 0 4. ln (3x + 1) = 8

5.3 Étude de la fonction logarithme népérien


5.3.1 Limites aux bornes de son ensemble de définition

• lim ln x = +∞ • lim ln x = −∞
x→+∞ x→0+

Exemples
Calculer les limites suivantes :

lim (3ln x + 4x 2 − 3) 2. lim+ (3ln x + 4x 2 − 3) 2ln x + 3 2ln x + 3


µ ¶ µ ¶
1. 3. lim+ 4. lim
x→+∞ x→0
x→0 ln x − 1 x→+∞ ln x − 1
36 CHAPITRE 5. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN

5.3.2 Tableau de variations et représentation graphique

Le tableau de variations de la fonction logarithme népérien est le suivant :

x 0 +∞
+∞
ln x
−∞

1 b

~
j
b
e
-1 0 ~
i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

-1

-2

-3

-4

5.4 Dérivées et primitives


5.4.1 Dérivée de ln ◦ u

Soit u une fonction définie , dérivable et strictement positive sur un intervalle I .


Dans ces conditions , la fonction f définie sur I par f (x) = ln (u(x)) est définie et dérivable dur I et, pour tout réel x de I , on
u ′ (x)
a : f ′ (x) = .
u(x)
u′
En abrégé , la formule s’écrit : (ln (u))′ = .
u

Exemple
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur ]0; +∞[ par f (x) = ln (3x 3 + x 2 + 1) .

u′
5.4.2 Conséquence : primitives de
u
u′
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I . On suppose que u garde un signe constant sur I . Une primitive de est la
u
fonction ln (|u|) .

Exemple
2
Déterminer une primitive de la fonction f définie sur ]1 ; +∞[ par : f (x) = .
4 − 5x
5.5. LOGARITHME DÉCIMAL 37

5.5 Logarithme décimal


5.5.1 Définition

ln x
Le logarithme décimal de x est le nombre noté log x et défini par log x = .
ln 10

Exemples
Donner une autre écriture des nombres suivants

9
µ ¶
• A = log 27 • B = log 15 • C = log • D = log 1000 • E = log (10−6 )
8

5.5.2 Propriétés algébriques

Soient a et b deux nombres réels strictement positifs et n un entier relatif non nul .
Les propriétés algébriques sont similaires à celles de la fonction logarithme népérien .
³a´
p 1 1
µ ¶
• log (a × b) = log a + • log (a n ) = n × log a • log a= × log a • log = − log b • log = log a−log b
log b 2 b b

5.5.3 Étude de la fonction logarithme décimal

• Sens de variation :
La fonction logarithme décimal est strictement croissante sur ]0; +∞[ .
• Limites aux bornes :

· lim log x = +∞ · lim+ log x = −∞


x→+∞ x→0
38 CHAPITRE 5. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN
Table des matières

1 Dérivation 1
1.1 Équations de droites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Équations de droites parallèles aux axes du repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Équation réduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.3 Calcul du coefficient directeur d’une droite passant par deux points A et B connus . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.4 Détermination graphique du coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.5 Critère de parallélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.6 Équation réduite d’une droite connaissant un point et son coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Nombre dérivé , fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Définition du nombre dérivé à l’aide d’une limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Interprétation graphique du nombre dérivé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Calculs de dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Fonctions dérivées des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Opérations algébriques et dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Dérivée d’une composée de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
p
1.3.4 Corollaire : dérivée de u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.5 Corollaire : dérivée de u n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1
1.3.6 Corollaire : dérivée de n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
u
1.4 Application de la dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.1 Équation de la tangente à une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.2 Étude du sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.3 Recherche d’extremum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2 limites , continuité 11
2.1 Limite d’une fonction en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Limite finie en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Limite infinie en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.3 Limites des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.4 Limite d’une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.5 Limite d’un produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.6 Limite d’un quotient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.7 Limite d’une fonction polynôme ou rationnelle +∞ et −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.8 Asymptote horizontale aux voisinages de +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.9 Asymptote oblique aux voisinages de +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2 Limite d’une fonction en un réel a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.1 Limite finie en a , a ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.2 Limite infinie en a , a ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.3 Limites des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.4 Limites et opérations algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.5 Interprétation graphique : asymptote verticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Obtention de limites par composition ou comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Limite d’une composée de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.2 Limites et comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4 Continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4.1 Continuité en un point , continuité sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4.2 Continuité et dérivabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.3 Continuité et opérations sur les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5 Théorème des valeurs intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5.1 Théorème des valeurs intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5.2 Cas d’une fonction monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

39
40 TABLE DES MATIÈRES

2.5.3 Généralisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

3 primitives 21
3.1 Primitive d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.2 Existence de primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.3 Propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.4 Ensemble des primitives d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.5 Primitive prenant une valeur donnée en x0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2 Recherche de primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.1 Primitives des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.2 Primitives et opérations algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2.3 Utilisation des formules de dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3 Intégrale d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.1 Intégrale d’une fonction continue positive sur un intervalle [a; b] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.2 Intégrale et primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.3 Conséquence : expression d’une intégrale à l’aide d’une primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

4 statistiques à deux variables 27


4.1 Nuage de points et point moyen associé à une série statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.1 Série statistique double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.2 Nuage de points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.3 Point moyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2 Ajustement affine d’une série statistique double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2.2 Rappel : variance d’une série statistique simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.2.3 Covariance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.2.4 Droite de régression linéaire de y en x . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

5 Fonction logarithme népérien 33


5.1 Définition et premières propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.1.1 Fonction logarithme népérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.1.2 Conséquences immédiates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.1.3 Équation de la forme ln a = ln b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.1.4 Nombre e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.1.5 Inéquation de la forme ln a < ln b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.2 Propriétés algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.2.1 Relation fondamentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.2.2 Conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.2.3 Résolution de l’équation ln x = k ; où k est un nombre réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.3 Étude de la fonction logarithme népérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.3.1 Limites aux bornes de son ensemble de définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.3.2 Tableau de variations et représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.4 Dérivées et primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5.4.1 Dérivée de ln ◦ u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
u′
5.4.2 Conséquence : primitives de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
u
5.5 Logarithme décimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5.5.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5.5.2 Propriétés algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5.5.3 Étude de la fonction logarithme décimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

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