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Dérivation
Exemples
5
a) (D1 ) : y = 2x − 3
2
b) (D2 ) : y = 4 − 0, 5x
2. , puis les droites (D3 ) et (D4 ) d’équations respectives : 1
~
j
a) (D3 ) : x = −1
-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4
b) (D4 ) : y = 3 .
-1
-2
-3
1.1.3 Calcul du coefficient directeur d’une droite passant par deux points A et B connus
¡ ¢
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
On considère une droite (D) du plan , non parallèle à l’axe des ordonnées , d’équation réduite : y = mx + p.
Si A et B sont deux points de (D) de coordonnées respectives (x A ; y A ) et (xB ; y B ) , alors le coefficient directeur m de (D) est
yB − y A
égal à m = .
xB − x A
1
2 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Exemples d’utilisation
Différence d’abscisses
Avec les mêmes notations que précédemment, alors la
×
formule énoncée ci-dessus peut s’écrire
Exemples
4
D2
3 ×
D1
1. a) Déterminer les coefficients directeurs respectifs des droites (D1 ) 2
et (D2 ) .
b) En déduire l’équation réduite de (D1 ) . 1 ×
~
j
2. Tracer :
a) la droite (D3 ) passant par A(−2 ; −1) et de coefficient directeur -3 -2 -1 0 i 1
~ 2 3 4
2; -1
2
b) la droite (D4 ) passant par B(3 ; 1) et de coefficient directeur
3 -2
-3
-4
Exemples d’utilisation
1 1
• (∆1 ) , (∆2 ) et (∆3 ) sont les droites d’équations réduites respectives : y = −0, 2x + 3 ; y = − x + 3 et y = − x + 2 .
2 5
1.2. NOMBRE DÉRIVÉ , FONCTION DÉRIVÉE 3
1.1.6 Équation réduite d’une droite connaissant un point et son coefficient directeur
Exemples
1. Déterminer l’équation réduite de la droite (D1 ) de coefficient directeur 1,2 et passant par le point A(5 ; 4, 2) .
2. On note (δ) la droite d’équation 3x + 2y + 50 .
Déterminer l’équation réduite de la droite (D2 ) , la parallèle à (δ) passant par le point B(2 ; 1).
f (x) − f (a)
On peut également définir le nombre dérivé de f en a comme la limite (si elle existe) du rapport lorsque x tend
x−a
vers a : cela revient à poser x = a + h dans la définition ci-dessus .
f (a + h) − f (a) f (x) − f (a)
Ainsi , on peut écrire f ′ (a) = lim = lim .
h→0 h x→a x−a
Exemples
1. On note f la fonction définie sur R par f (x) = −x 2 + 4x .
Déterminer la valeur de f ′ (3) grâce à un calcul de limite .
p
2. On note g la fonction définie sur [0; +∞[ par g (x) = x .
a) Montrer que g n’est pas dérivable en 0 .
1
b) Établir que , pour tout a > 0 , g ′ (a) = p .
2 a
4 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Si la fonction f n’est pas dérivable en a , il se peut que (C )admette néanmoins une tangente .
f (a + h) − f (a)
C’est le cas lorsque lim = +∞ou − ∞ et , dans ce cas , la tangente à (C )au point d’abscisse a est parallèle à l’axe des
h→0 h
ordonnées.
Exemples
1 -2 -1 0 i 1
~ 2
1 ~
j -1
~
j
-1 0 i 1
~ 2 3 4 5 -2
-1 0 i 1
~ 2 3 4 -1 p Fonction x 7→ |x|
-1 Nombre dérivé de x 7→ x en a
Nombre dérivé de x 7→ −x 2 + 4x en 3
3
D
A
2. On a représenté la courbe représentative Γ, dans un repère orthonor- 2
nal, d’une fonction f définie sur R.
• La courbe Γ passe par les points A(0 ; 2) et C(−2 ; 0) et la droite
1
(AB) est la tangente en A à Γ.
• La tangente à Γ en son point D d’abscisse −1 est parallèle à l’axe
des abscisses. C B
Déterminer les valeurs de f ′ (−1) et de f ′ (0) . −3 −2 −1 1 2 3
−1
1.3. CALCULS DE DÉRIVÉES 5
Exemples
Exemples
3x 2 + 4
3. On note h la fonction définie sur [3; +∞[ par h(x) = . Déterminer la fonction dérivée de g .
5x − 2
6 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Soient v une fonction définie et dérivable sur un intervalle J et u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I .
On suppose , en outre que , pour tout réel x de I , u(x) appartient à J .
Dans ces conditions la fonction composée f = v ◦ u est dérivable sur I et , pour tout réel x de cet intervalle , on a :
p
1.3.4 Corollaire : dérivée de u
u ′ (x)
f ′ (x) = p
2 × (u(x))
p u′
En abrégé , la formule s’écrit ( u)′ = p .
2 u
Exemple
p
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = 3x 2 + 1 .
Soient u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I . et n un entier supérieur ou égal à 1 .
La fonction f = u n est dérivable sur I et , pour tout réel x de I , on a :
Exemple
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = (2x 3 + 3x 2 x + 6x + 1)4 .
1
1.3.6 Corollaire : dérivée de
un
Soient u une fonction définie et dérivable sur un intervalle I . et n un entier supérieur ou égal à 1 .
1
La fonction f = n est dérivable sur I et , pour tout réel x de I , on a :
u
u ′ (x)
f ′ (x) = −n ×
(u(x))n+1
¶′
1 u′
µ
En abrégé , la formule s’écrit : = −n × .
un u n+1
Exemples
2
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur R par : f (x) = .
(x 2 + 3)2
Exemple d’utilisation
12
11
10
9
8
2x + 9
La fonction f est définie sur ] − 3 ; +∞[ par : f (x) = . 7
x +3
On
¡ note ¢ (C )sa courbe représentative dans un repère orthogonal
6
O ;~ı,~ . b
5
On note B le point d’abscisse -2 de la courbe (C ). B
4
Déterminer l’équation réduite de (T−2 ) , la tangente à (C )au point B
3
.
2
1
-3 -2 -1 1 2 3 4
-1
-2
8 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Pour connaître le sens de variation d’une fonction f , il suffit d’étudier le signe de sa dérivée sur I .
Exemples
3
1. On considère la fonction f définie sur ] − ∞ ; +∞[ dont la courbe re-
présentative C est tracée sur la figure ci-contre. 2
L’une des courbes ci-dessous est la courbe représentative de f ′ , la
fonction dérivée de f , une autre est la courbe représentative d’une
1
fonction g telle que g ′ = f .
~
j
Déterminer quelles courbes peuvent convenir pour f ′ et pour g .
-4 -3 -2 -1 0 ~
i 1 2
-1
Courbe 1 Courbe 2 Courbe 3
4 4 4
3 3 3
2 2 2
1 1 1
~
j ~
j ~
j
-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4 -4 -3 -2 -1 0 i 1
~ 2 -4 -3 -2 -1 0 i 1
~ 2
-1 -1 -1
• f (x) = −x 2 + 6x ; • g (x) = x 3 + 3x 2 − 9x + 1 ; 3x + 2
• h(x) =
2x + 5
Déterminer le sens de variation de chacune des fonctions f , g et h et indiquer les courbes représentatives respectives de ces
trois fonctions parmi les courbes (C 1 ) , (C 2 ) , (C 3 ) et (C 4 ) données ci-dessous :
1.4. APPLICATION DE LA DÉRIVATION 9
10
9
3 30
8
2 25
7
1 20
6
15
-3 -2 -1 1 2 3 4 5 5
-1 10
4
-2 5
3
-3
-6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 2
-4 -5
1
-5 -10 courbe
courbe (C 1 ) (C 2 )
-1 1 2 3 4 5 6 7
-1
courbe (C 3 )
• Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I . Si f admet un extremum (maximum ou minimum) local en a ∈ I ,
alors f ′ (a) = 0 .
• Réciproquement , si f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a un nombre réel appartenant à I .
Si la dérivée f ′ s’annule en a en changeant de signe , alors f (a) est un extremum (maximum ou minimum) local sur I .
10 CHAPITRE 1. DÉRIVATION
Chapitre 2
limites , continuité
Soit f une fonction numérique dont l’ensemble de définition contient un intervalle de la forme ]a; +∞[ .
On dit que la limite de f en +∞ est égale à L si , pour tout ǫ > 0 , il existe un réel x0 tel que si x Ê x0 , alors f (x)
appartient à l’intervalle ]L − ǫ; L + ǫ[ . On dit également que la limite de f (x) lorsque x tend vers +∞ est égale à L et on
le note lim f (x) = L ou lim f = L.
x→+∞ +∞
• Dire que f a pour limite L en +∞ revient également à dire que lim ( f (x) − L) = 0 ⇐⇒ lim | f (x) − L| = 0 .
x→+∞ x→+∞
• On dispose d’une définition analogue pour une limite en −∞ .
Dire que la limite de f (x) lorsque x tend vers −∞ est égale à L se note lim f (x) = L
x→−∞
Soit f une fonction numérique dont l’ensemble de définition contient un intervalle de la forme ]a; +∞[ .
• On dit que f tend vers +∞ en +∞ si , pour tout réel A, il existe un réel x0 tel que , pour tout x Ê x0 , f (x) Ê A . On le
note lim f (x) = +∞ ou lim f = +∞.
x→+∞ +∞
• On dit que f tend vers −∞ en +∞ si , pour tout réel A, il existe un réel x0 tel que , pour tout x Ê x0 , f (x) É A . On le
note lim f (x) = −∞ ou lim f = −∞.
x→+∞ +∞
f Df Limites
Si m > 0 lim (mx + p) = +∞ et lim (mx + p) = −∞
x→+∞ x→−∞
f (x) = mx + p R Si m < 0 lim (mx + p) = −∞ et lim (mx + p) = +∞
x→+∞ x→−∞
Si m = 0 lim (mx + p) = lim (mx + p) = p
x→+∞ x→−∞
f (x) = x n (n pair) R lim x n = lim x n = +∞
x→+∞ x→−∞
f (x) = x n (n impair) R lim x n = +∞ et lim x n = −∞
x→+∞ x→−∞
1 1 1
f (x) = n R∗ lim = lim =0
x x→+∞ x n x→−∞ x n
p p
f (x) = x R+ lim x = +∞
x→+∞
1 1
f (x) = p R+∗ lim p =0
x x→+∞ x
11
12 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ
l′ +∞ −∞
l l + l′ +∞ −∞
+∞ +∞ +∞ F.I.
−∞ −∞ F.I. −∞
Exemples
1 1
µ ¶
1. lim −x + − 1 = · · · car lim (−x − 1) = · · · et lim = ···
x→+∞ x x→+∞ x→+∞ x
¡ 2 ¢ ¡ 2¢
2. lim x + x − 1 est une forme indéterminée car lim x = · · · et lim (x − 1) = · · · . Nous verrons plus tard comment « lever
x→−∞ x→−∞ x→−∞
l’indétermination ».
l ′ 6= 0 l′ = 0 ±∞
l 6= 0 l × l′ 0 ±∞
l =0 0 0 F.I.
±∞ ±∞ F.I. ±∞
Exemples
3. Retour à l’exemple 2 de la partie précédente : pour lever l’indétermination , il suffit de factoriser l’expression considérée par
le terme de plus haut degré .
l ′ 6= 0 l′ = 0 ±∞
l
l 6= 0 ±∞ 0
l′
l =0 0 F.I. 0
±∞ ±∞ ±∞ F.I.
Le signe, lorsque la limite du quotient est ±∞, est donné par la règle des signes des produits (qui est aussi la règle des
signes des quotients).
Exemples
−3
1. lim = · · · car lim −3 = · · · et lim (2x 2 + 3) = · · ·
x→−∞ 2x 2 + 3 x→−∞ x→−∞
2.1. LIMITE D’UNE FONCTION EN +∞ OU −∞ 13
x2 − x
est une forme indéterminée car lim x 2 − x = · · · et lim x 3 + x − 1 = · · · .
¡ ¢ ¡ ¢
2. lim
x→+∞ x 3 + x − 1 x→+∞ x→+∞
Pour lever l’indétermination , il suffit de factoriser l’expression du numérateur et celle du dénominateur par leur terme de
plus haut degré .
En résumé : si la fonction f admet une limite finie en l’infini , la courbe représentative de f possède une asymptote horizontale
.
Exemples
3
(C )
2
1
3 − 2x 2 ~
j
On note f la fonction définie par f (x) = .
x2 + 1
Montrer que la droite (D) d’équation y = −2 est asymptote à (C )aux -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 ~
i 1 2 3 4 5 6 7
voisinages de +∞ et de −∞ . -1
-2
(D)
-3
14 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ
Illustrations graphiques
Asymptote horizontale oblique
Équation y =b y = ax + b
Ensemble de défini- La fonction f est définie aux voisinages de −∞ et de La fonction f est définie aux voisinages de −∞ et de
ton +∞ +∞
b
+
y =b ax
y=
+b
ax
y=
y =b asymptote en −∞ asymptote en +∞
Conséquence gra- asymptote en −∞ asymptote en +∞
phique
y =b
y=
ax
+b
asymptote en +∞ et en −∞ asymptote en +∞ et en −∞
Soit a un nombre réel . On considère une une fonction numérique f définie sur un intervalle ouvert I contenant a ou
dont a est une des bornes . On dit que la limite de f en a est égale à L si , pour tout ǫ > 0 , il existe un réel η tel que si x
appartient à I et |x − a| < η , alors f (x) appartient à l’intervalle ]L − ǫ; L + ǫ[ .
On le note lim f (x) = L .
x→a
2.2. LIMITE D’UNE FONCTION EN UN RÉEL A 15
Soit a un nombre réel . On considère une une fonction numérique f définie sur un intervalle ouvert I contenant a ou
dont a est une des bornes .
• On dit que la limite de f en a est égale à +∞ si , pour tout A , il existe un réel η tel que si x ∈ I et |x − a| < η, alors
f (x) > A .
On le note lim f (x) = +∞.
x→a
• On dit que la limite de f en a est égale à −∞ si , pour tout A , il existe un réel η tel que si x ∈ I et |x − a| < η, alors
f (x) < A .
On le note lim f (x) = −∞.
x→a
• si l’on impose la condition « x > a », on parle de limite à droite de f en a et on la note : lim f (x) ou lim f (x)
x→a x→a +
x>a
• De même , si l’on impose la condition « x < a », on parle de limite à gauche de f en a et on la note : lim f (x) ou lim− f (x)
x→a x→a
x<a
Soit f une des fonctions usuelles (affine, carré, cube, inverse, racine carrée) et D f leurs ensembles de définition respectifs.
• Si a ∈ D f , alors lim f (x) = f (a)
x→a
• Sinon, aux bornes de leur ensemble de définition, les fonctions usuelles ont les limites résumées dans le tableau ci-dessous :
1 1 1
f (x) = (n impair) R∗ lim = +∞ et lim n = −∞
xn x→0 x n x→0 x
x>0 x<0
1 ∗ 1
f (x) = n (n pair) R lim n = +∞
x x→0 x
x6=0
Les règles opératoires sont les mêmes que pour les limites en +∞ ou en −∞ .
Exemple
2x + 1
On note f la fonction définie sur R − {3} par f (x) = .
x −3
Calculer lim f (x) et lim f (x) .
x→3 x→3
x<3 x>3
Illustration graphique
16 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ
x=a
x=a
x=a
x=a
lim f (x) = −∞ lim f (x) = +∞ lim f (x) = −∞
x→a x→a x→a
x<a x<a x>a lim f (x) = +∞
x→a
Exemple
6
¡ ¢ 4
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ .
La courbe (C )est la représentation graphique de la fonction f définie 3
2x 2 − 8x + 7
sur ] − ∞; 3[∪]3; +∞[ par f (x) = . 2
(x − 1)(x − 3)
Étudier les limites de f aux bornes des intervalles composant son en-
semble de définition . 1
~
j
En déduire les asymptotes à la courbe (C ).
-2 -1 0 i 1
~ 2 3 4 5 6
-1
-2
Exemples
s
4x 2 + x + 3
1. On veut calculer lim .
x→a x2 + 5
4x 2 + x + 3
lim
= ···
x2 + 5
s
x→+∞
4x 2 + x + 3
2
Compléter le schéma suivant : On pose X = 4x + x + 3 ⇒ lim = ··· .
x2 + 5
x→+∞ x2 + 5
p
lim X = · · ·
X →···
2.4. CONTINUITÉ 17
1
µ ¶
2. Calculer lim 3x + 1 + .
x→2+ x −2
Soient f , u et v trois fonctions définies sur un intervalle I et soient α et β pouvant être des réels ou ±∞.
• Si f (x) ≥ u(x) pour tout x ∈ I et que lim u(x) = +∞ alors lim f (x) = +∞.
x→α x→α
• Si f (x) ≤ v(x) pour tout x ∈ I et que lim v(x) = −∞ alors lim f (x) = −∞.
x→α x→α
• Si u(x) ≤ f (x) ≤ v(x) pour tout x ∈ I et que lim u(x) = lim v(x) = β alors lim f (x) = β.
x→α x→α x→α
Illustrations graphiques
(C v )
(C u )
(C v )
(C u )
Exemple
p
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 9x 2 + 1 − 2x .
p
1. a) Montrer que , pour tout réel x , 9x 2 + 1 Ê 3x .
b) En déduire que , pour tout réel x , f (x) Ê x .
2. Déduire de ce qui précède lim f (x)
x→+∞
2.4 Continuité
2.4.1 Continuité en un point , continuité sur un intervalle
Exemples et contre-exemples
Les fonctions f , g et h représentées sur les figures ci-dessous par leurs courbes respectives (C ) f , (C )g et (C )h , sont définies sur
[−1; 3].
b
y y
b b
y 2 b
2 (C )h
(C ) f
2
1 1 b
1 ~
j (C )g ~
j
~
j x x
x b
−1 O ~
i 1 2 3 −1 O ~
i 1 2 3
−1 O ~
i 1 2 3
−1 −1 −1 b
• il est nécessaire que f (x) soit définie en a pour être éventuellement continue ;
• il faut en plus que lim f (x) = lim f (x) pour qu’elle y soit continue.
x→a x→a
x<a x>a
• Si f est une fonction numérique définie sur un intervalle I et si elle est dérivable en un réel a de I , alors elle est continue
en a .
• Si f est une fonction numérique définie et dérivable sur un intervalle I , alors elle est continue sur cet intervalle.
Exemples et contre-exemples
• Somme ou produit de deux fonctions : si f et g sont continues sur un intervalle I , alors la fonction f + g et la fonction
f × g sont continues sur I .
• Quotient de deux fonctions : si f et g sont continues sur un intervalle I et si g ne s’annule pour aucune valeur de I , alors
f
est continue sur I .
la fonction
g
• Composée de deux fonctions : I et J étant deux intervalles données , si f et g sont deux fonctions continues sur I et J
respectivement et si , pour tout x de I : f (x) ∈ J , alors la fonction g ◦ f est continue sur I .
Soient f une fonction définie et continue sur un intervalle I a et b deux réels de I tels que a < b. Pour tout réel k compris
entre f (a) et f (b) , il existe au moins un réel c dans l’intervalle [a; b] tel que f (c) = k .
Soient f une fonction définie et continue sur un intervalle I a et b deux réels de I tels que a < b. On suppose que f est
strictement monotone sur I . Pour tout réel k compris entre f (a) et f (b) , il existe un réel c unique dans l’intervalle [a; b] tel
que f (c) = k .
Illustrations graphiques
2.5. THÉORÈME DES VALEURS INTERMÉDIAIRES 19
y y
f (b) f (a)
c c
f (b)
f (a)
x x
O a α b O a α b
f est continue et strictement croissante sur l’intervalle f est continue et strictement décroissante sur l’intervalle
[a ; b]. L’équation f (x) = c admet une unique solution. [a ; b]. L’équation f (x) = c admet une unique solution.
f (b) y y
c f (a)
c
f (b)
f (a)
x x
O a α1 α2 α3 b O a b
f est continue mais n’est pas monotone sur l’intervalle f n’est pas continue sur l’intervalle [a ; b]. L’équation
[a ; b]. L’équation f (x) = c peut avoir plusieurs solutions. f (x) = c peut ne pas avoir de solution.
2.5.3 Généralisation
Si f est une fonction continue sur un intervalle d’extrémités α et β , ( α ou β pouvant désigner un nombre réel , −∞ ou +∞) .
Si k est un nombre réel appartenant à l’intervalle d’extrémités lim f (x) et lim f (x)
x→α x→β
Exemples
a)
b) Montrer que , pour tout réel x : f ′ (x) = (x − 1)(4x 2 + 7x + 3) .
c) Dresser le tableau de variations de f .
Déterminer le nombre de solutions de l’équation f (x) = 0 .
x4
2. Soient f et g deux fonctions définies sur R par f (x) = − + x 3 − 3x 2 + x + 2 et g (x) = −x 3 + 3x 2 − 6x + 1 .
4
a) Étudier les variations de la fonction g .
b) Calculer g (0) et g (1).
c) Montrer que l’équation g (x) = 0 admet une unique solution α et que α ∈ [0 ; 1] .
Déterminer un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
d) Déduire de ce qui précède le signe de g (x) selon les valeurs de x.
e) Étudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
f ) Étudier les variations de f .
20 CHAPITRE 2. LIMITES , CONTINUITÉ
Chapitre 3
primitives
Exemples
Toute fonction continue sur un intervalle I admet au moins une primitive sur I .
3.1.3 Propriété
Exemple d’utilisation
Existe-t-il une primitive F de la fonction f : x 7→ 3x 2 + 2x + 5 telle que F (1) = 4 ?
21
22 CHAPITRE 3. PRIMITIVES
Exemple d’utilisation
1
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f (x) = − + 2x + 5 .
x2
1. Déterminer l’ensemble des primitives de f sur ]0 ; +∞[ .
2. Déterminer F , la primitive de f telle que F (1) = 3 .
Exemple
1
Déterminer une primitive de f : x 7→ 3x + sur ]0 ; +∞[ .
x2
Les formules de dérivation vues dans les chapitres précédents peuvent se traduire par le tableau suivant :
u′ p
Si u > 0 sur I p 2 u
u
Exemples
1
1. Déterminer une primitive de la fonction f définie sur ]1 ; +∞[ par f (x) = .
(4 − 5x)2
2. Déterminer une primitive de la fonction g définie sur R par g (x) = x(x 2 + 5)3 .
x
3. Déterminer une primitive de la fonction h définie par h(x) = .
(x 2 + 3)4
24 CHAPITRE 3. PRIMITIVES
3
Soit f est une fonction continue sur un intervalle I , à valeurs posi-
tives. 2
On considère deux nombres a et b de I avec a É¡ b . ¢
Le plan étant rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ , on note (C )
1
la courbe représentative de f .
On appelle intégrale de f de a à b , l’aire (exprimée dans l’unité d’aire ~
j
du repère) du domaine du plan délimité par (C ) et l’axe des abscisses
, d’une part , et les droites d’équations respectives x = a et x = b , -3 -2 -1 a 0 ~
i 1 b 2 3
d’autre part. -1
Zb
On la note f (x)d x
a
-2
Exemple
0.5
p
x(1 − x) . On admet
Soit f la fonction définie sur [0 ; 1] par f (x) = ¶que sa 0.4
1
µ
représentation graphique est la portion du cercle de centre Ω ; 0 et de
2 0.3
1
rayon situé au-dessus de l’axe des abscisses . 0.2
2 Z 1
0.1
En déduire la valeur de f (x)d x .
0
-0.1 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
-0.1
Exemple d’utilisation
3.3. INTÉGRALE D’UNE FONCTION 25
x =1 x =2
1
1. On note f la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par f (x) = 2 .
¡ ¢ x 1
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O ;~ı,~ d’unité graphique :
2 cm . D est l’aire du domaine délimité par les droites d’équations x = 1
et x =¡ 2 , l’axe
¢ des abscisses et la courbe représentative de f dans le
repère O ;~ı,~ .
Trouver l’aire du domaine D en cm2 .
1 2 3
x = − 21 4 x =1
2
2. On note f la fonction définie sur R par f (x) =
¡ 4 − 3x¢ .
Le plan est rapporté à un repère orthogonal O ;~ı,~ . 3
Unités graphiques :
• 2 cm pour 1 unité en abscisses ;
2
• 1 cm pour 1 unité en ordonnées
1
D est l’aire du domaine délimité par les droites d’équations x = −
2 1
et x =¡ 1 , l’axe
¢ des abscisses et la courbe représentative de f dans le
repère O ;~ı,~ .
Trouver l’aire du domaine D en cm2 .
-1 1 2
-1
26 CHAPITRE 3. PRIMITIVES
Chapitre 4
Une série statistique double (X ; Y ) est le résultat de l’observation de deux caractères X et Y d’une population . Lorsque
les caractères X et Y sont quantitatifs , on peut associer à chaque individu i un couple de nombres noté (xi ; y i ) .
Exemples
1. Le tableau ci-dessous donne la répartition par groupe d’âges (en pourcentages) de 1962 à 2000.
Année xi 1962 1968 1975 1988 2000
moins de 20 ans 33,1 33,8 32,1 28,3 25,6
entre 20 ans et 64 ans 55,1 53,7 54,5 58,2 58,5
65 ans et plus y i 11,8 12,6 13,4 13,5 15,9
Source : QUID 2001 .
On peut alors considérer la série statistique (xi ; y i ) (avec 1 É i É 5) à deux variables .
2. Lors d’une expérience , une bille d’acier est lâchée depuis une hauteur x . On mesure sa vitesse v au moment où elle touche
le sol pour différentes valeurs de h . Le tableau ci-dessous donne la valeur de la vitesse v (en km/h ) en fonction de la hauteur
(en mètres ) :
hauteur xi ( en m ) 1 3 4 5 6 8
vitesse v i ( en km/h ) 15 28 31 36 40 45
On obtient ainsi une série statistique à deux variables (X ; V ) , où X est la hauteur depuis laquelle la bille est lâchée et V la
vitesse en km/h .
Le plan étant rapporté à un repère orthogonal , on appelle nuage de points associé à la série statistique à deux variables
(X ; Y ) l’ensemble des points M dont les coordonnées sont (xi ; y i ) ; avec 1 É i É n ; n désignant le nombre d’individus
de la population .
Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19
18
17
13 b
12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10
27
28 CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES
On appelle point moyen du nuage de points associé à une série statistique double (X ; Y ) le point G de coordonnées
(x̄ ; ȳ) ; où x̄ désigne la moyenne des valeurs xi ; 1 É i É n et ȳ la moyenne des valeurs y i ; 1 É i É n , c’est-à-dire que
x1 + x2 + · · · + xn 1X n y1 + y2 + · · · + yn 1X n
• x̄ = = xi • x̄ = = yi
n n i=1 n n i=1
Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19
18
En reprenant les données de l’exemple précédent , le point moyen G
du nuage a pour coordonnées : 17
16 b
x̄ = · · · · · · · · · · · · · · ·
15
14
b × b
ȳ = · · · · · · · · · · · · · · · 13 b G
12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10
4.2.1 Définition
Exemple
20
Pourcentage de 65 ans et plus
19
Les données sont celles de l’exemple précédent .
La droite d’équation y = 0, 0945x−173, 538 permet de réaliser un ajus- 18
tement affine du nuage de points . 17
Les points du nuage semblent assez proches de cette droite .
Utilisation de l’ajustement 16 b
13 G
timer que les personnes d’au moins 65 ans représenteront le b
cinquième de la population ? 12 b
Année
1970 1990 2010 2030 2050
10
4.2. AJUSTEMENT AFFINE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE DOUBLE 29
Méthode de Mayer
Le tableau ci-dessous montre l’évolution mensuelle du nombre de chômeurs en France de juillet 1998 à juin 1999.
Mois Juil. 98 Août Sept. Oct. Nov. Déc. 98 Janv. 99 Févr. Mars Avril Mai Juin
Rang
du mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
xi
Nombre de
chômeurs y i 3051 3070 3046 3030 3018 2995 2985 2970 2959 2941 2955 2932
(en milliers)
3100
b
3050 b
3000 b
b
b
2950
b
2900
Rang du mois
-1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
2. On appelle G 1 le point moyen du sous-nuage formé par les six premiers points du tableau et G 2 le point moyen du sous-nuage
formé par les six autres points.
a) Calculer les coordonnées des points G 1 et G 2 et les placer sur le graphique.
b) Déterminer une équation de la droite (G 1G 2 ) . La tracer sur le graphique.
Soit X une série statistique quantitative comportant N données : X = {x à 1 , x2 , . . . , x!i , . . . , x N }. On appelle variance de X ,
1 XN ¡ ¢2 1 X
le nombre usuellement noté V (X ) défini par : V (X ) = x − xi = ni xi2 − x 2
N i=1 N i
La variance est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne. Elle mesure donc la dispersion des valeurs autour de la
moyenne et permet de comparer la dispersion de deux séries, quand l’ordre de grandeur des données des deux séries est le même.
Elle n’est pas très parlante car elle s’exprime dans le carré de l’unité du caractère.
4.2.3 Covariance
• L’ajustement affine est d’autant plus pertinent que cette somme est petite .
• Il existe une droite et une seule permettant de rendre la somme des résidus minimale .
• On l’appelle droite de régression linéaire de y en x (par la méthode des moindres carrés) .
• Elle est définie comme suit :
σX Y
· elle passe par le point moyen du nuage · son coefficient directeur est m = .
V (X )
• Autrement dit , la droite de régression linéaire de y en x (par la méthode des moindres carrés) a pour équation :
σX Y
y= (x − x̄) + ȳ
V (X )
4.2. AJUSTEMENT AFFINE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE DOUBLE 31
Exemple
Mr. P a créé dans son entreprise une nouvelle activité en janvier 2007.
À la fin du mois d’octobre, il décide d’étudier l’évolution de cette activité.
Il demande, alors, au service comptable de lui fournir, mois par mois, le montant des charges supportées par l’entreprise ainsi que
le chiffre d’affaires pour cette nouvelle activité.
Celui-ci lui communique le tableau récapitulatif suivant :
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
Rang xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Montant , en €, des charges y i 5000 5150 5300 5430 5570 5740 5860 6000 6120 6260
Chiffres d’affaires , en €, zi 2300 2550 2800 3000 3300 3500 3900 4250 4500 5000
a) Compléter le tableau ci-dessous afin de calculer une équation de la droite de régression linéaire de y en x .
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
yi 5000 5150 5300 5430 5570 5740 5860 6000 6120 6260
xi2
xi × y i
b) Une représentation graphique du nuage de points A i de coordonnées (xi ; y i ) , 1 É i É 10 dans un repère orthogonal est
donnée ci-dessous .
32 CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES
8000
Montant (en €)
7000
6000 b
5000 b u
4000 u
3000 u
Rang du mois
-2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
• Comme la fonction inverse est continue sur ]0 ; +∞[ , elle admet des primitives sur cet intervalle .
Il existe une seule primitive s’annulant en x = 1 .
De cette façon , la fonction "logarithme népérien" est donc définie de manière unique .
1
• On peut écrire , pour tout réel x > 0 , que : ln x = i nt1x d t .
t
Exemples d’utilisation
Déterminer la dérivée de chacune des fonctions f et g définies sur ]0 ; +∞[ par :
Exemples d’utilisation
1 4
¸ ·
1. Résoudre l’équation ln (2x + 1) = ln (4 − 3x) dans l’intervalle − ; .
2 3
33
34 CHAPITRE 5. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN
5.1.4 Nombre e
Il existe un unique nombre réel dont l’image par la fonction logarithme népérien est 1 .
Ce nombre est noté e . Une valeur approchée de e par défaut est 2,718 .
Exemple d’utilisation
Résoudre l’équation ln (1 − 2x) = 1 .
Exemple d’utilisation
Résoudre l’inéquation ln (2x − 1) Ê ln (4 − x)
Exemples
Écrire différemment chacun des nombres suivants :
p
• A = ln 10 ; • B = ln 32 ; • C = ln (10e) ; • D = ln (e3 ) ; • E = ln 3 .
5.2.2 Conséquences
Soient a et b deux nombres réels strictement positifs et n un entier relatif non nul .
³a´
p 1 1
µ ¶
• ln (a n ) = n × ln a • ln a= × ln a • ln = − ln b • ln = ln a − ln b
2 b b
5.3. ÉTUDE DE LA FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN 35
Exemples
p
1. On peut retrouver les résultats concernant B = ln 32 et E = ln 3 instantanément .
p 1
En effet , B = ln 32 = ln (25 ) = 5 × ln 2 et E = ln 3 = ln 3
2
2. Écrire à l’aide de ln 2 chacun des nombres suivants :
p p
a) A = ln (2 2) b) B = ln 48 − ln 3 c) C = ln (2e2 ) d) D = ln e − ln 8
Tout réel k admet un antécédent unique par la fonction ln , ce qui revient à dire que l’équation ln x = k possède une solution
unique dans ]0 ; +∞[ . Ce nombre est noté ek .
Exemples
Résoudre les équations :
• lim ln x = +∞ • lim ln x = −∞
x→+∞ x→0+
Exemples
Calculer les limites suivantes :
x 0 +∞
+∞
ln x
−∞
1 b
~
j
b
e
-1 0 ~
i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
-1
-2
-3
-4
Exemple
Déterminer la dérivée de la fonction f définie sur ]0; +∞[ par f (x) = ln (3x 3 + x 2 + 1) .
u′
5.4.2 Conséquence : primitives de
u
u′
Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I . On suppose que u garde un signe constant sur I . Une primitive de est la
u
fonction ln (|u|) .
Exemple
2
Déterminer une primitive de la fonction f définie sur ]1 ; +∞[ par : f (x) = .
4 − 5x
5.5. LOGARITHME DÉCIMAL 37
ln x
Le logarithme décimal de x est le nombre noté log x et défini par log x = .
ln 10
Exemples
Donner une autre écriture des nombres suivants
9
µ ¶
• A = log 27 • B = log 15 • C = log • D = log 1000 • E = log (10−6 )
8
Soient a et b deux nombres réels strictement positifs et n un entier relatif non nul .
Les propriétés algébriques sont similaires à celles de la fonction logarithme népérien .
³a´
p 1 1
µ ¶
• log (a × b) = log a + • log (a n ) = n × log a • log a= × log a • log = − log b • log = log a−log b
log b 2 b b
• Sens de variation :
La fonction logarithme décimal est strictement croissante sur ]0; +∞[ .
• Limites aux bornes :
1 Dérivation 1
1.1 Équations de droites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Équations de droites parallèles aux axes du repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Équation réduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.3 Calcul du coefficient directeur d’une droite passant par deux points A et B connus . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.4 Détermination graphique du coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.5 Critère de parallélisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.6 Équation réduite d’une droite connaissant un point et son coefficient directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Nombre dérivé , fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Définition du nombre dérivé à l’aide d’une limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Interprétation graphique du nombre dérivé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Calculs de dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Fonctions dérivées des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Opérations algébriques et dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Dérivée d’une composée de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
p
1.3.4 Corollaire : dérivée de u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.5 Corollaire : dérivée de u n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1
1.3.6 Corollaire : dérivée de n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
u
1.4 Application de la dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.1 Équation de la tangente à une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.2 Étude du sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4.3 Recherche d’extremum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 limites , continuité 11
2.1 Limite d’une fonction en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Limite finie en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Limite infinie en +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.3 Limites des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.4 Limite d’une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.5 Limite d’un produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.6 Limite d’un quotient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.1.7 Limite d’une fonction polynôme ou rationnelle +∞ et −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.8 Asymptote horizontale aux voisinages de +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.9 Asymptote oblique aux voisinages de +∞ ou −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2 Limite d’une fonction en un réel a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.1 Limite finie en a , a ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.2 Limite infinie en a , a ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.3 Limites des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.4 Limites et opérations algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.5 Interprétation graphique : asymptote verticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3 Obtention de limites par composition ou comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Limite d’une composée de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.2 Limites et comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4 Continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4.1 Continuité en un point , continuité sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4.2 Continuité et dérivabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.3 Continuité et opérations sur les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5 Théorème des valeurs intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5.1 Théorème des valeurs intermédiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.5.2 Cas d’une fonction monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
39
40 TABLE DES MATIÈRES
2.5.3 Généralisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3 primitives 21
3.1 Primitive d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.2 Existence de primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.3 Propriété . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.4 Ensemble des primitives d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.1.5 Primitive prenant une valeur donnée en x0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2 Recherche de primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.1 Primitives des fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.2 Primitives et opérations algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2.3 Utilisation des formules de dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3 Intégrale d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.1 Intégrale d’une fonction continue positive sur un intervalle [a; b] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.2 Intégrale et primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3.3 Conséquence : expression d’une intégrale à l’aide d’une primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24