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UNIVERSITE HASSAN II
ECONOMIQUES ET SOCIALES
CASABLANCA
Sous le thème :
L’impact de l’endettement extérieur sur la croissance économique :
Analyse du cas du Maroc et quelques pays émergents
Encadré par :
Membres du jury :
Dieu merci,
Je tiens à exprimer mes remerciements les plus sincères à tous ceux qui m'ont
apporté leur aide et qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce travail,
et leur témoigner toute ma reconnaissance et exprimer ma gratitude, pour l’intérêt et
le soutien qu’ils m’ont généreusement accordé.
Mots clés
L’endettement extérieur-Croissance économique- Investissement-Pays émergents
3
Table des matières
Introduction
Conclusion
Annexes
Bibliographie
4
Introduction
1
Pour cette théorie, les pays au début de leur croissance n’ont pas une épargne suffisante ce qui augmente les
taux d’intérêt. Les capitaux extérieurs sont investis dans ces pays, et leurs permettent une croissance
additionnelle. Elle permettra l’augmentation du revenu et donc de l’épargne interne qui va progressivement se
substituer à l’épargne extérieure. Cette augmentation du revenu entrainera une augmentation des revenus fiscaux
additionnels. Comme elle entraine une hausse des gains en devises par la croissance des exportations : la balance
commerciale devient positive. L’augmentation de l’épargne interne entrainera une diminution des taux d’intérêts.
Ce qui encouragera les placements des capitaux à l’extérieure au fur et à mesure la balance des revenus devient
positive. Enfin, la dernière étape est celle où les revenus extérieurs ont atteint un tel niveau que les termes de
l'échange du pays exportateur de capitaux se dégradent. Du fait de l'augmentation du taux de change, et son
corollaire est le déficit de la balance commerciale. Selon Jan Tinbergen D'une manière générale, les pouvoirs
publics mettent en œuvre des actions, coordonnées dans les politiques économiques pour atteindre certaines fins
5
les années soixante-dix. Ils se sont endettés massivement afin de réaliser des
investissements d’ordre économique et social, permettant de leurs garantir un
décollage économique. Toutefois, leur dette est devenue excessive, et le contexte
défavorable qu’a connu l’environnement international, ainsi que leur mauvaise gestion
de dette, ont engendré une crise d’endettement dans ces pays.
6
Chapitre I :
Les enseignements théoriques et
empiriques du lien entre la dette
extérieure et la croissance
économique
7
Section 1 : Evolution de la dette extérieure et son impact sur la
croissance économique : Analyse conceptuelle et bibliographique
8
Plusieurs économistes ont longtemps considéré la croissance économique
comme étant une croissance exogène. Elle est déterminée par des données naturelles
(quantité des ressources non renouvelables disponibles), démographiques (croissance
de la population et évolution des taux d’activité) et par des évènements non
maîtrisables (les progrès technique). Elle s’explique par des évolutions qui ne
dépendent pas du fonctionnement de l’économie.
Cette théorie considère que la croissance dépend des comportements des agents
et des variables macro-économiques, ainsi, qu’au financement international du
processus de développement. Plusieurs auteurs se sont penchés sur les soubassements
théoriques de la croissance économiques et le rôle de l’endettement extérieur.
On peut classer les théories qui analysent le lien entre la dette extérieure et la
croissance économique selon 3 approches :
9
Pour la première approche on peut considérer la théorie classique. Selon
laquelle, l'endettement représente un impôt futur pour l'Etat, une connotation négative.
Car il défavorise l'accumulation du capital et la consommation des générations
présentes et futures. En fait, les citoyens selon Ricardo, voient dans l'emprunt un
impôt différé dans le temps. Ils vont se comporter comme s'ils sont contraints de payer
un impôt ultérieur peu importe le décalage intergénérationnel.
Cette théorie présente des limites, vu que la majorité des pays émergents
semblent piégés dans la première phase du cycle, avec une augmentation excessive de
la dette et des performances économiques médiocres. Mais elle a été confirmée par les
keynésiens. Ces derniers pensent que l'endettement n'occasionne des charges ni pour
les générations futures ni pour des générations présentes du fait des investissements
qu'il génère. Dans cette approche, l'endettement favorise la croissance de la demande.
Il entraîne par l'effet accélérateur une augmentation plus que proportionnelle de
l'investissement, qui provoque à son tour une hausse de la production. Le déficit
budgétaire conduit par ses flux successifs, produit l'expansion du cycle économique
par la demande et l'investissement autonome. Le déficit auquel correspond l'emprunt
stimule la demande et permet d'alléger le coût de son remboursement. Selon Keynes
cet argument reste plausible tant que le sous emploi des facteurs de production existe.
10
et raisonnable de la dette extérieure peut avoir des effets positifs sur la croissance.
Mais, un niveau très élevé du stock de la dette impacte négativement la croissance
économique. D’où l'émergence de la théorie du « surendettement » ou du « fardeau
de la dette », on distingue ainsi :
11
La non solvabilité entraine une crise des finances publiques. À titre d'exemple,
nous pouvons citer la crise de l'endettement des pays émergents dans les années
quatre vingt et l’actuelle crise de la zone euro. Cependant, RAFFINOT (1998)
pense que la solvabilité est un critère peu opérationnel, parce que même dans les
conditions les plus favorables le pays ne devient créditeur net que trop lointain. Il
traduit cet aspect sur un plan quantitatif par la soutenabilité. Selon RAFFINOT
(1998), la soutenabilité de la dette correspond à la situation dans laquelle un pays a la
capacité d’assurer le service de sa dette sans besoin d'ajuster sa politique budgétaire
dans l'avenir, sans solliciter un rééchelonnement, sans accumuler les arriérés et enfin
sans compromettre sa croissance et ses objectifs du développement à long terme.
Comme illustre la courbe de Laffer (cf. figure 1), plus l’encours de la dette est élevé
plus la probabilité de son remboursement devient faible. Sur cette courbe on distingue
deux parties : La partie ascendante, où la hausse de la valeur nominale de la dette va de
pair avec l'augmentation des anticipations de remboursement. Alors que pour la partie
descendante, les anticipations du remboursement sont en fonction décroissante de la
valeur nominale de la dette extérieure. Le pays arrive à cette situation lorsqu’il dépasse
le seuil de soutenabilité de sa dette.
Figure1
Encours de la dette
12
Ce modèle n’analyse pas l’effet la dette extérieure sur la croissance
économique. Mais en se basant sur cette théorie et en utilisant la courbe qui en découle
(courbe de Laffer), on peut faire une courbe de l'effet de la dette sur la croissance.
Étant donné que, l'apogée de la courbe correspond au point où l'augmentation de la
dette commence à agir comme un impôt sur l'investissement. Il peut s'agir du seuil où
la dette commence à avoir un impact marginal négatif sur la croissance, deux effets
peuvent surgir :
13
Section 2 : Revue de quelques modèles sur le lien entre la dette
extérieure et la croissance économique
14
le but de son exercice est essentiellement de vérifier la nature de la relation entre le
fardeau de la dette extérieure et le niveau des investissements, non pas de construire
un modèle de comportement d'investissement en soi. Ainsi que, lorsque le pays est
surendetté, la dette extérieure tend à capturer l'effet des variables expliquant
traditionnellement l'investissement. De même, une séparation entre investissement
public et privé aurait été souhaitable, mais faute de données il a travaillé avec
l’investissement total.
Gürbüz et Raffinot (2001) ont cherché durant la période 1963- 2000 à explorer
le lien entre la dette publique et la croissance économique en Turquie. Pour mettre en
évidence la rupture structurelle qu’a connue ce pays, ils ont distingué deux périodes 8.
Comme ils ont distingué dette extérieure et dette intérieure. Pour prendre en
considération le développement du marché financier domestique qui a permis de
remplacer en partie la dette publique extérieure par une dette intérieure. Ils aboutissent
au fait que la dette externe à un effet positif sur la croissance économique tandis que
la dette interne exerce un effet d’éviction.
Les auteurs de ces études utilisent une approche linéaire dans leur analyse de
l’impact de l’endettement extérieur sur la croissance économique. Tandis que dans les
théories traditionnelles, il est généralement admis que l’impact de la dette extérieure
sur la croissance économique reste positif jusqu'à un certain seuil où l’effet devient
négatif. D’où la nécessité d’appliquer une approche non linéaire.
Passons maintenant aux études qui se sont attachées à tester une relation non
linéaire de type courbe de Laffer.
5
Utilisation de la procédure temporelle pour chaque pays
6
Avant et après un changement politique
7
Les résultats empiriques dévoilent un impact positif de l’endettement extérieur sur le taux d’investissement
pour tous les pays à l’exception du Mexique, qui semble avoir souffert du surendettement avant la crise.
8
Rupture structurelle introduite en 1981
15
Patillo, Poirson, Ricci. (2002), ont utilisé les données de panel moyennes sur
trois ans pour 93 pays en développement couvrant la période 1969-1998. En retenant
comme variables explicatives, le revenu national réel par habitant; les variations des
termes de l'échange; le taux de croissance démographique; un indicateur de
l'ouverture commerciale (les exportations et les importations en pourcentage du PIB);
le total du service de la dette rapporté aux exportations; le stock de la dette extérieure
rapporté au PIB; stock de la dette élevée au carré. Ces auteurs confirment que la dette
extérieure a une relation en forme de courbe en U renversée avec la croissance
(courbe de LAFFER).
Clements, Bhattachrya, Nguyen (2003) ont limité leur étude à 55 pays à faible
revenu pour la période 1970- 1999. Pour mener cette étude, ils ont utilisé un modèle à
deux équations. Afin de mettre en relief en premier lieu, l’effet d’éviction du paiement
du service de la dette (mesuré par : service de la dette rapporté au PIB) sur le taux
d’investissement (reflétée par la FBCF rapportée au PIB). Et pour vérifier en
deuxième lieu, la relation non linéaire entre l’endettement extérieur (mesuré par le
stock de la dette extérieure rapportée au PIB, le carré de cette même variable) et la
mesure de la croissance économique (reflétée par le taux de croissance du PIB réel par
tête). En tenant compte dans les deux modèles des variables de contrôle constituant
des facteurs aussi fondamentaux dans une équation de croissance économique que
d’investissement. Selon cette étude le service de la dette extérieure exerce un effet
d’éviction sur le taux d’investissement par un resserrement de liquidité. Comme il
existe une relation non linéaire entre les indicateurs de l’endettement extérieur et la
croissance économique. Ils déduisent que si le taux d’endettement extérieur dépasse le
seuil critique estimé de 30-37% du PIB et de 115-120% des exportations, son impact
devient négatif sur la croissance économique.
16
Les auteurs de ces études estiment un seuil critique pour tous les pays de leur
échantillon. Tandis que dans la théorie, il est généralement admis que ce seuil dépend
en effet, largement des circonstances lesquelles peuvent varier sensiblement selon les
pays. Autrement dit, ce seuil diffère d’un pays à l’autre selon les spécificités de
chacun. Ces auteurs n’offrent cependant pas de réponse univoque quant au seuil
critique correspondant à chaque pays.
Nous avons vu jusque là, que l’endettement extérieur joue un rôle essentiel dans
le fonctionnement d’une économie et son influence sur la croissance est bien illustrée.
Dans l’étape qui suit, nous allons étudier l’histoire de l’évolution de l’endettement
extérieur dans quelques pays émergents, y compris le Maroc. En retraçant les étapes
marquantes, méritantes d’être approfondies. En concluant, avec une étude descriptive
et économétrique de la relation entre l’endettement extérieure et la croissance
économique à travers l’utilisation d’un modèle de panel.
17
Chapitre II :
Analyse empirique de l’impact de la
dette extérieure sur la croissance
économique des pays émergents : cas
du Maroc et quelques pays émergents.
18
Section1 : Evolution de l’endettement extérieur dans les pays
émergents
Avant les années quatre-vingts, les gouvernements des pays émergents se sont
endettés massivement à l’extérieur. Afin de financer les investissements nécessaires
pour assurer un développement économique et social à leur nation.
Ainsi, ils se sont endettés pour combler leur déficit commercial. Autrement dit,
l’endettement leur a permis de financer les importations des biens et des services.
Puisqu’elles ne peuvent pas être financées en totalité par les recettes des exportations.
Mais Jan Tinbergen, prix Nobel, voit qu’une richesse acquise en dehors du cycle de
production tend à détruire le processus de production nationale. Donc pour décourager
les importations, il suggère soit de limiter l’inflation soit de sous-évaluée la monnaie.
Ces importations sont des produits finis destinés à la consommation finale. Comme
elles peuvent être des biens intermédiaires et d’équipement, exigés par les
investissements indispensables à la croissance.
19
Figure2 : Stock et service de la dette extérieure des pays émergents retenus
dans notre étude pour l’année 2009.
20
Paragraphe2 : Les origines de la crise de la dette dans les pays émergents
La dette extérieure des pays émergents a connu une tendance haussière depuis
1970 comme l’illustre la figure3.
Après la seconde guerre mondiale, le soutien présenté par les États-Unis aux
économies européennes et japonaises a permis l’amélioration de leurs activités
économiques, l’accumulation des liquidités (les eurodollars 9). En 1973 se produit le
choc pétrolier, les pays producteurs de pétrole multipliaient le prix du baril par quatre
et plaçaient leurs pétrodollars10 en occident. Afin de rémunérer ces liquidités
importantes, les banques occidentales cherchaient à les placer sous forme de prêt aux
pays du sud11 à des taux d’intérêts très bas12 et flexibles.
21
pays émergents s’envolaient vu qu’ils les ont contractés à des taux variables. Le
ralentissement de l'économie mondiale a également entrainé une diminution des
exportations des pays émergents et une baisse des cours des matières premières.
Durant cette période les pays émergents disposaient de peu de devise. Ce qui les
a poussés à emprunter d’avantage à des taux d’intérêt élevés pour rembourser leur
dette, pour se retrouver devant d’énormes difficultés de paiement. C’est la crise de la
dette qui explose en 1982 à partir du Mexique.
Pour soigner leurs économies menacées par la crise de la dette. Les pays
émergents étaient obligés d’adopter une optique plus libérale moins étatique, qui a
donné naissance au consensus de Washington 14. Ce remède est censé régler la crise de
la dette des pays émergents.
14
1. Austérité budgétaire: limiter les dépenses publiques ; 2. Réforme fiscale: augmenter le nombre de
contribuables, généraliser la TVA ; 3. Politique monétaire orthodoxe: les taux d’intérêt réels doivent être
positifs pour attirer les capitaux internationaux ; 4. Taux de change compétitifs: dévaluer la monnaie pour
rendre les exportations attrayantes ; 5. Libéralisation : abaisser les barrières tarifaires commerciales (droits de
douane) pour accentuer le commerce international; 6. Compétitivité: attirer les investissements directs
étrangers (IDE) pour financer le développement en leur garantissant une égalité des droits avec les
investissements domestiques ; 7. Privatisation: vendre les actifs de l’Etat pour assainir les finances
publiques et développer les entreprises privées, supposées mieux gérées ; 8. Réduction des subventions:
supprimer les subventions agricoles, à la consommation, etc., et laisser le marché déterminer le « juste prix » des
biens ; 9. Déréglementation: éliminer toutes les règles qui freinent l’initiative économique et la libre
concurrence ; 10. Droits de propriété: renforcer les droits de propriété pour promouvoir la création privée des
richesses.
22
Après l’adoption du PAS le pays pouvait passer devant le club de Paris afin de
restructurer sa dette bilatérale ou le club de Londres afin de restructurer sa dette
privée. Les opérations de restructuration peuvent prendre trois formes :
Presque vingt ans plus tard, le consensus de Washington a permis aux pays
émergents de rétablir progressivement leurs équilibres macro-économiques, mais avec
des conséquences dramatiques au niveau social. Son impact il est certes positif mais, il
reste insuffisant.
Après avoir présenté l’histoire d’endettement des pays émergents. Ainsi, que les
causes qui ont contribué à l’augmentation de leurs dettes, et les différents remèdes
proposés pour en faire sortir les pays de cette crise. Passons maintenant à une analyse
statistique de l’endettement extérieur et la croissance économique.
Il s’agit dans cette étape de retracer l’évolution de la dette extérieure. Ainsi que,
d’analyser son impact sur quelques agrégats macroéconomiques pour quelques pays
émergents y compris le Maroc.
23
Figure4
24
Il s’agit dans cette étape de retracer l’effet de la variation de l’endettement
extérieur15 de dix pays émergents sur leur taux de croissance économique 16. Les deux
graphes nous permettent de mener une étude comparative durant les deux décennies.
15
Exprimée en moyenne
16
Idem
25
Ce ratio est extrêmement important, car il permet de surveiller le niveau
d'endettement du pays. Il est souvent employé comme indice de référence dans les
stratégies de gestion de la dette.
Durant les années quatre-vingt, la part du service de la dette sur les exportations
enregistrait une tendance haussière. Mais avec la mise en place du programme
d’ajustement structurel, ce rapport a connu une certaine stagnation durant les années
quatre-vingts dix. Pour reprendre sa tendance haussière au début des années 2000 pour
la plupart des pays de notre échantillon à l’exception de l’Indonésie l’Égypte et la
Tunisie.
Ceci s’explique, en grande partie, par les opérations de restructuration de la
dette extérieure proposées par les institutions internationales à savoir la réduction ou
bien le rééchelonnement de la dette. Ce dernier, qui consiste en une modification de la
date des échéances. Il explique en grande partie l’augmentation du service de la dette
au début 2000, ainsi que, sa stagnation durant les années quatre vingt -dix.
17
Le plan d’ajustement structurel adopté entre 1983 et 1992, visait principalement le rétablissement des
équilibres macro-économiques à l’aide de diverses politiques économiques
26
Pour analyser l’effet d’éviction qu’exerce l’endettement extérieur sur
l’investissement. On recourt généralement à l’analyse de l’effet du service de la dette
extérieure (rapporté aux exportations des biens et services) sur le taux
d’investissement total (mesuré par la formation brute du capital fixe) rapportée au
PIB.
Figure 7 : Evolution et tendance du ratio du service de la dette extérieure
et du taux d’investissement
Source : Etabli par l’auteur à partir des données de BANK Al- MAGHRIB
En 1980, le taux d’investissement ne dépassait pas les 22% alors qu’en 2008 ce
dernier a atteint plus de 33%. Le taux d’investissement total faible au début des années
quatre-vingt pouvait être expliqué par la non disponibilité de l’infrastructure et de la
main d’œuvre qualifiée (le taux d’inscription au secondaire ne dépassait pas les 23%).
Mais également par le poids du service de la dette qui était considérable durant cette
période. Il a atteint en 1982 prés de 53% des exportations. Cet impact négatif du
service de la dette sur le taux d’investissement traduit la théorie de la contrainte de
liquidité où « l’effet d’éviction ».
Vers la fin des années quatre vingt dix, le service de la dette enregistrait une
tendance baissière pour arriver à 12% en 2009. Cette baisse est due essentiellement
aux prêts concessionnels contractés par le Maroc et à la diminution des taux d’intérêt
au niveau international. Ce qui s’est répercuté, à côté de l’intervention de l’Etat dans
le domaine industriel afin de valoriser les ressources nationales, sur le taux
d’investissement qui a connu une reprise considérable comme illustré dans
la (figure 7).
27
le taux de croissance du produit intérieur brut hors agriculture de 1980 à 2009. En
général, le taux de croissance du PIB au Maroc a connu une évolution en dents de scie,
marquant des hauts et des bas. Cette volatilité qui semble être structurelle gène le bon
fonctionnement du processus d’accumulation de la richesse à même de générer la
croissance et garantir sa pérennité.
Source : Etabli par l’auteur à partir des données de BANK Al- MAGHRIB
28
La deuxième partie débute en 1992, dernière année de la période du
rééchelonnement et du programme du FMI.
Selon le graphe, durant les années quatre-vingt-dix, le Maroc a fait passer son
stock de dette extérieure de 91,60% à 47% du PIB. Le taux de croissance économique
enregistrait durant la même période les plus grandes valeurs mais avec une volatilité
considérable. A partir de l’année 2000, on constate une diminution de cette volatilité et
une reprise pour enregistrer une croissance réelle de 5% en moyenne. Comme on
constate, une diminution considérable du stock de la dette pour qu’il arrive à 25% du
PIB en 2009.
29
période allant de 1980 à 2009, pour un panel de 10 pays (Chili, Egypte, Indonésie,
Malaisie, Maroc, Mexique, Philippines, Thaïlande, Tunisie, Turquie).
L’échantillon des pays considérés a été sélectionné pour nos besoins spécifiques
et diffère des échantillons considérés dans les différentes études empiriques déjà citées.
Les critères de choix des pays sont les suivants :
Ce sont des pays exportateurs de matières premières et dont le niveau de
développement, le rythme de croissance sont plus au moins similaires à
ceux du Maroc.
Ce sont des pays ayant vécu une crise de dette durant les années quatre-
vingts.
Nous avons éliminé les pays qui ont marqué un niveau de développement
important durant la période de l’étude.
i : 1, 2, 3,...10.
t : 1980, …2009.
β : Le terme constant
ß1 ß2 ß3…. ßn : le vecteur des coefficients
Uit=ui+vit
ui : désigne l’effet spécifique individuel non observable
vit: reflète l’interaction des sources non observées de la variation individuelle et
temporelle.
Avant de passer à l’estimation, on doit d’abord avoir une idée sur les
caractéristiques descriptives de chaque variable de notre modèle.
Cette statistique descriptive18, nous permet d’observer le comportement des
différentes variables quantitatives durant la période observée pour les dix pays retenus
dans notre étude. Toutefois, ce n’est qu’à travers le modèle de panel qu’on pourra
déduire les variabilités interindividuelles et intra individuelles de notre échantillon de
travail.
Pour l’estimation, on adopte les techniques utilisées pour les données de panel 19
18
Voir annexe page 46
19
Voir annexe page 49
30
Paragraphe1 : L’impact du service de la dette extérieure sur le taux
d’investissement.
Dans notre modèle, par manque de données sur l’investissement public nous
retenons l’investissement total. Surtout que l’investissement privé ne dépasse pas les
40% pour les pays de notre échantillon. Plusieurs travaux ont suivi la même démarche
faute de données cf. Deshpande A. (1997). On rapporte l’investissement total (mesuré
par la formation brute de capital fixe) au produit intérieur brut réel.
Les signes
variables exogènes utilisées Références bibliographiques
attendus
CLEMENTS B.,
Serv_dette: (service de la BHATTACHARYA R., NGUYEN
dette /les exportations de T.Q [2003].
PATTILLO C., POIRSON H.,
biens et services)*100
RICCI L. [2002].
Négatif SERIEUX, J. et YIAGADEESE,
Les variables S. (2001)
de STEPHENS, Marc (2001)
l’endettement
extérieur
fdett_pib: {(le stock de la
ROCKERBIE D.W. [1994].
dette extérieuret-le stock de la Ambigu
dette extérieuret-1) /PIBt}*100
inve_pibit =ß1l (rnb)it + ß2 Pop_urb it + ß3 ouvertit +ß4 Serv_detteit +ß5 fdett_pibit + Uit 31
i : 1, 2, 3,…10.
t : 1980, …2009.
β : Le terme constant
ß1 ß2 ß3…. ß5 : le vecteur des coefficients
Uit=ui+vit
ui : désigne l’effet spécifique individuel non observable
vit : reflète l’interaction des sources non observées de la variation interindividuelles et
intra individuelles.
21,63783
Fisher Prob > chi2 = 0.0000
0,7779
test d'Hausman
32
a) L’impact des variables caractérisant l’endettement extérieur sur
l’investissement
L’effet de l’ouverture
33
Cette variable est mesurée par l’ensemble des importations et des exportations
de biens et services rapportées au produit intérieur brut. Cela suggère qu’une
augmentation des exportations impacte positivement le taux d’investissement.
L’augmentation des exportations est causée essentiellement par l’accroissement de la
demande extérieure adressée aux pays. Pour couvrir et conserver cette demande
étrangère, les pays de notre échantillon augmentent leurs capacités de production et
développent leurs processus de production, en investissant et en accélérant leurs
recherches et leurs rythmes d’innovation.
Cependant ce résultat peut être lu autrement, l’impact positif de cette variable
vient aussi d’une augmentation des importations. Cette dernière fait rentrer le pays
dans une concurrence avec le marché international. Ce qui pousse les firmes nationales
à investir d’avantage et à rénover leur processus de production afin de réaliser une
meilleure productivité et préserver leurs parts de marché national.
Donc l’ouverture commerciale reste un facteur déterminant pour promouvoir
l’investissement
L’effet de l’urbanisation
L’effet du revenu
On peut lire sur le tableau des résultats, que la relation est bien positive
et significative à 10% (t=1,79). Le revenu national brut « LOG(RNB)» impacte
positivement le taux d’investissement. En effet, si le revenu d’un pays « i » est
supérieur au revenu du pays « j », la capacité de financement des investissements de ce
dernier sera inférieure à celle du pays « i ». Comme elle peut entrainer une
augmentation de la consommation, de la production, ce qui incite les gens à investir
d’avantage. L’augmentation du revenu reste un indice favorable à l’économie
34
Nous venons de vérifier empiriquement l’impact du service de la dette sur le
taux d’investissement (l’effet d’éviction). Passons maintenant à la l’analyse de la
relation non linéaire qui peut exister entre la croissance économique et l’endettement
extérieur.
BARRO(1990)
la variable RNB: le logarithme Négatif
CLEMENTS.,
revenu du revenu national BHATTACHARYA R.,
brut réel par NGUYEN T.Q [2003].
habitant PATTILLO C., POIRSON
H., RICCI L. [2002].
35
Positif
Insc_sec20: le taux
brut d'inscription au
secondaire, c’est
BARRO (1990).
une variable proxy CLEMENTS B.,
du développement BHATTACHARYA R.,
du capital humain. NGUYEN T.Q [2003].
Elle est mesurée par PATTILLO C., POIRSON
H., RICCI L. [2002].
le rapport des
inscrits au niveau
d’étude secondaire à
la population des
jeunes âgés de
12à18ans
CLEMENTS B.,
inv_pib: la Positif BHATTACHARYA R.,
formation brute de NGUYEN T.Q [2003].
capital fixe /PIB PATTILLO C., POIRSON
H., RICCI L. [2002]
Les variables
du commerce Term_ech: taux Positif
extérieur de variation des
termes de l'échange. CLEMENTS B.,
BHATTACHARYA R.,
Les termes de NGUYEN T.Q [2003].
l’échange sont PATTILLO C., POIRSON
mesurés par (indice H., RICCI L. [2002].
de valeur des
exportations / indice
de valeur des
importations)*100
20
C’est la seule variable qui contenait des valeurs manquantes. Pour ne pas éliminer cette variable, on a choisi
une méthode d’imputation par la moyenne, on remplace la valeur manquante par la moyenne de valeurs voisines.
36
i : 1, 2, 3,… 10.
t : 1980, …2009.
β : Le terme constant
ß1 ß2 ß3…. ß9 : le vecteur des coefficients
Uit=ui+vit
ui : désigne l’effet spécifique individuel non observable
vit : reflète l’interaction des sources non observées de la variation interindividuelles et
intra individuelles.
Coef. T
LOG (RNB) -7.972759 -7.743521***
TERM_ECH 0.036225 1.556176*
CROI_DEMO 0.211740 0.229887
INSC_SEC 0.112392 3.806931**
INV_PIB 0.284588 2.880299**
OUVERT 0.042743 3.034506**
SERV_DETT -0.043136 -1.188309
LOG(SDETT_PIB) 12.72410 3.059187**
LOG(SDETT_PIB)^2 -3.589036 -3.497379**
Cons 6.592152 0.352988
R² 0.290813
7.356010
Fisher Prob > chi2 = 0.0000
37
Notes : t: correspond au « T-Student » ***; **; *; significatif respectivement au seuil de
1% ; 5% et 10%.
Le test de Fisher est significatif, ce qui indique que les variables sont
pertinentes. Finalement, d’après le test de Student, les variables globalement
significatives au seuil de 5% à l’exception des variables, croissance démographique
et service de la dette.
L’effet de l’ouverture
38
Cette variable exerce un effet positif sur la croissance économique. Son
coefficient est positif est significatif à 10%. Cet impact traduit l’importance des
recettes d’exportation sur le niveau de vie de la population des pays de notre
échantillon. Une amélioration de la variation des termes de l’échange augmentera le
revenu intérieur et probablement la consommation, ce qui encourage l’emploi et la
production. Pour cette raison, les pays doivent promouvoir leurs industries pour
renforcer leurs positions extérieures en devise, afin de pouvoir soutenir leur croissance
économique.
39
croissance, mais il faut qu’elle soit qualifiée. D’où l’intérêt de l’introduction d’une
variable proxy du développement du capital humain « le taux d’inscription au
secondaire (insc_sec). »
La variable du revenu :
Et en dernier lieu, la variable du revenu national brut par tête qui est souvent
incluse dans les modèles économétriques de la croissance économique. Le résultat de
l’estimation est largement significatif pour cette variable. Elle impacte
négativement la croissance économique, ceci rejoint l’hypothèse de convergence
conditionnelle. Selon cette hypothèse, les taux de croissance économique des pays
40
initialement plus pauvres tendent à s’accroitre plus vite que les taux de croissance des
pays initialement riches.
Dans le modèle de Solow, le taux de croissance économique d’un pays dépend
du niveau où son revenu national se situe par rapport à son état d’équilibre de long
terme de l’économie. Autrement dit, un pays enregistre un taux de croissance
économique d’autant plus élevé qu’il est éloigné de son état d’équilibre de long terme.
Par exemple des pays avec des paramètres structurels similaires (taux
d’investissement, propension à l’épargne, accès à la technologie …) à l’exception de
leurs intensités de départ en capital, leurs niveaux de productivité convergent à long
terme. Il y aurait donc, une convergence des taux de croissance des pays riches et des
pays pauvres (effet de rattrapage).
Dans notre modèle si le revenu national brut par habitant d’un pays « i » est
supérieur à celui du pays « j », la croissance du pays « i » sera inférieure à celle du
pays « j ». Cette conclusion est dégagée aussi par Cléments, Bhattachryar, Nguyen
(2003) et Pattilo, Poirson, Ricci (2002).
41
Conclusion
42
des taux d’intérêt au niveau international, et au ralentissement de l'économie mondiale.
Ce ralentissement a entrainé une diminution des exportations des pays émergents et
une baisse des cours des matières premières, si bien qu’une pénurie en devises pour
rembourser leur dette. Pour honorer leurs engagements, les Etat de ces pays se
voyaient dans l’obligation de réduire leurs investissements et de restructurer leurs
dépenses publiques au détriment des dépenses d’investissement. Cet effet d’éviction
avait des conséquences récurrentes dans le processus de développement par une
dégradation net des infrastructures de base et des conditions de vie de la population.
Ce travail de mémoire, qui a fait aussi objet de rapport de stage, avait pour
objectif principal de trouver une réponse d'analyse dans la mesure du possible à cette
problématique.
Autrement dit, « Qu’est l’impact de l’endettement extérieur sur la croissance
économique pour les pays émergents ? » Une question importante qui concerne tous
les hommes politiques, les organisations non gouvernementales, les institutions
financières, elle a fait objet de plusieurs débats.
D’abord, on avait à vérifier les effets de la dette sur la croissance, à travers
l'effet d'éviction du service de la dette sur l’investissement. Puis l'existence d'une
relation de type de la courbe de Laffer entre la dette extérieure et la croissance
économique.
Au terme de ce travail, nous avons abouti à construire un modèle à équation
simultanées. Dans la première équation, le taux d’investissement est expliqué par les
variables de la dette facteur cardinal de cette analyse, à savoir, le flux de la dette et le
service de la dette. Ainsi, qu’une variété des variables classées en variable du capital
humain, physique et du commerce extérieur.
Pour la deuxième équation, la croissance économique est expliquée par, le
stock de la dette, le service de la dette. Ainsi, qu’une variété des variables de contrôle
classées en variable du capital humain et physique et du commerce extérieur. Et ce, en
appliquant à un échantillon des pays émergents durant la période (1980 à 2009), un
modèle de Panel s’inscrivant dans la ligné des travaux de Clément (2003) et Patillo
(2005).
D'après nos estimations, il ressort que le service de la dette extérieure impacte
négativement le taux d’investissement, ce qui corrobore l'hypothèse d'effet d'éviction.
Autrement dit, les paiements au titre du service de la dette constituent une
ponction sur les ressources internes devant servir à l'investissement. Par contre le flux
de la dette extérieure agit positivement sur le taux d’investissement.
43
déterminant positif pour la croissance mais à une limite. Et au-delà de cette limite, le
stock excessif de la dette peut dissuader via l'accroissement de la pression fiscale, les
reformes gouvernementales ainsi que la croissance économique.
Au regard des résultats obtenus de nos estimations, nous suggérons aux pays de
notre étude, d’identifier les principaux canaux spécifiques qui favorisent ou
ralentissent la croissance. Et de bien gérer leur dette extérieure, en l’affectant dans des
investissements productifs adaptés aux besoins de leurs nations et orientés vers des
secteurs porteurs. Nous suggérons aussi la formulation d'une politique d'endettement
soutenable. Cette dernière leur permettra de tenir compte de leurs capacités de
remboursement, afin de limiter les conséquences négatives de l’endettement extérieur
sur le plan économique et social.
Les résultats de nos estimations ne diffèrent pas de ceux des auteurs qui se sont
intéressés à l'impact de l'endettement extérieur sur la croissance économique. Ce
travail présente des résultats empiriques actualisés. Il analyse le comportement d’un
échantillon de pays émergents pour une période marquée par une crise d’endettement
extérieur de ces pays.
Ainsi, l’élargissement de cet échantillon pour une période plus longue, est très
souhaitable. Une telle extension permettra plus d’éclaircissement sur la nature de
relation entre l’endettement extérieur et la croissance économique
44
Annexes
I. Statistiques Descriptives
45
CROI_DEMO 1.765909 1.770221 3.149067 0.558860 0.558297 0.169338
INSC_SEC 61.20837 62.00136 100.1280 25.69446 18.04100 -0.086232
INV_PIB 23.54205 22.86710 40.83000 10.20390 4.473695 0.725059
OUVERT 73.93058 59.53557 220.4068 21.14249 40.24940 1.794112
SERV_DETT 24.85800 23.66508 71.32571 3.622918 12.33011 0.618117
SDETT_PIB 54.08460 49.43420 158.7127 17.06406 23.73758 1.102326
POP_URB 54.83379 53.78000 88.72000 22.90000 16.49976 0.166814
FDETT_PIB 2.692697 2.417261 20.53663 -29.36836 5.248328 -0.490510
Modele1
46
40
Series: Standardized Residuals
35 Sample 1981 2009
Observations 290
30
Mean 3.75e-16
25
Median -0.199106
Maximum 14.75879
20
Minimum -11.86186
15 Std. Dev. 4.326625
Skewness 0.729255
10 Kurtosis 4.046164
5 Jarque-Bera 38.92900
Probability 0.000000
0
-12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14
Modele2
30
Series: Standardized Residuals
Sample 1982 2009
25
Observations 280
20 Mean 2.54e-17
Median 0.364849
Maximum 7.974045
15
Minimum -11.17977
Std. Dev. 3.298837
10 Skewness -0.630926
Kurtosis 3.908993
5
Jarque-Bera 28.21628
Probability 0.000001
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
47
CROI_DEMO 1
CROI_ECO 0.056321 1
INSC_SEC -0.348898 -0.080748 1
INVE_PIB 0.037083 0.279634 -0.375432 1
OUVERT 0.029770 0.102392 0.158194 0.294968 1
RNB -0.298241 -0.100158 0.448176 -0.191486 0.041762 1
SDETT_PIB 0.319342 -0.211590 -0.163693 -0.114464 -0.103788 -0.415745 1
SERV_DETTE 0.160572 -0.215561 -0.295900 -0.334991 -0.425827 0.012868 0.434376 1
TERM_ECH -0.073915 0.117976 0.072967 0.010425 0.090662 0.030120 -0.102231 -0.162517 1
.
Les données de panel, ou données croisées, rapportent les valeurs des variables
considérées relevées pour un ensemble, ou panel, d'individus (N) sur une suite de
périodes (T). On parle du panel équilibré (balanced panel en anglais) lorsque tous les
individus ont le même nombre d’observations. Et le panel déséquilibré lorsque certain
individu ont un manque d’observations.
1. Les méthodes d’estimation des données de panel :
48
Dans le cadre des données de panel, l’hétérogénéité individuelle est estimée par
un modèle à effets fixes ou aléatoires.
1.1 Le modèle à effets individuels fixes :
C’est un modèle dont les résidus individuels ont un caractère constant non
aléatoire. C'est-à-dire que l’impact des variables explicatives observées, sur le taux
d’investissement (Paragraphe 2) et sur la croissance économique (Paragraphe 2), est le
même pour tous les pays, et, quelque soit l’année étudiée.
Son estimation se fait par les Moindres Carrés Ordinaires (MCO) sur Within, ou
estimateur à effets fixes ou estimateur LSDV (Least Square Dummy Variable). Le
terme Within s’explique par le fait cet estimateur tient compte de la variance intra
groupe de la variable endogène.
C’est un modèle dont les résidus individuels qui représentent des spécificités de
la croissance économique et le taux d’investissement, différent d’un individu à l’autre.
On utilise le MCG (Moindres Carrés Généralisés) pour l’estimation pour le
modèle à effets aléatoires.
Le test d’Hausman nous permet de choisir entre les deux modèles. Il nous
donne le droit de supposer que le modèle théorique étudié est parfaitement identique
pour tous les pays, ou au contraire s’il existe des spécificités propres à chaque pays de
notre échantillon.
49
Figure9 : Evolution du produit intérieur brut réel
50
Figure11 : Evolution du revenu national brut réel
51
Figure13 : Evolution du taux de croissance démographique
52
Figure15 : Evolution de la population urbaine
53
Figure17 : Evolution du service de la dette extérieure
55
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