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CINEMA / AUDIOVISUEL
Réalisation : « O Novo »
Poste principalement occupé : Perchiste
Avant même la découverte du thème imposé, nous avions travaillé sur le thème de
l’altérité et du point de vue au travers d’exercices filmiques et du visionnage de court-
métrages traitant de la question de la différence et des différentes techniques mettant en
exergue le point de vue.
Lorsque nous avons réalisé nos groupes, nous réfléchissions à une idée : nous voulions mettre
en avant une altérité propre au personnage principal, en se concentrant sur lui, ses problèmes
et la résolution de ceux-ci.
Notre enseignante, voulant que nous restions aux alentours du lycée afin de réaliser notre
court-métrage, nous en avons pris avantage et avons décidé de prendre le lycée comme lieu de
tournage. Nous nous sommes inspirés de la fiction « Entre les Murs » (2008), de Laurent
Cantet, film réalisé avec des petits moyens et des non-comédiens. Or, à la différence du film,
nous avons décidé de nous concentrer non pas sur un groupe de personnes et de leur altérité,
mais de cibler un personnage en particulier afin de rendre compte, avec une plus grande
précision possible du caractère différent du personnage principal.
Nous avons ensuite choisi l’intrigue de notre réalisation. Nous avons décidé de prendre
l’histoire d’un nouvel élève arrivant dans un nouveau lycée « Léonardo », et étant d’origine
portugaise, il se ferait détester par un élève « Gabin » et son meilleur ami « Guillaume » serait
tout à fait disposer à l’accepter comme il est.
La partie de l’écriture s’est avéré être terrain de modification. En effet durant cette phase
d’écriture du scénario, entre entente sur certaines parties du film, incohérences, notre scénario
a subit une myriade de modifications.
Nous avons pu visualiser le film plus en détail grâce à l’étape du story-board, où nous avons
pu travailler plus largement sur le point de vue et les différentes manières d’aborder les
différents plans. Nous hésitions sur certains plans jusque même pendant le tournage, durant
lequel nous en avions tourné plusieurs. Nous avons choisis des points de vue omniscients pour
la plupart des plans, des vues en plongé, pour montrer la supériorité, l’influence et la
puissance du personnage xénophobe de « Gabin » comparé à la fébrilité du nouvel élève.
Ayant établie le dépouillement, il était facile de s’y retrouver pour la mise en scène, le
placement des décors et des acteurs. J’ai tout de suite voulu tester le métier du son, chose que
je n’avais jamais faite auparavant et ce fut très intéressant.
Je ne pensais pas ce métier très important, mais finalement, je peux attester de la certaine
difficulté du métier, car il ne se résume pas seulement à la prise du son, mais il faut que celle-
ci soit en adéquation avec la scène tournée. C’est un métier qui requiert de la technique et de
l’agilité selon les scènes car parfois difficile à prendre, il faut parfois trouver des tactiques
afin de prendre le son. Par exemple, il m’était parfois difficile de prendre le son par rapport
aux mouvements des personnages, et le fil du micro apparaissait parfois sur quelques scènes
qu’il a fallut recommencer.
Ce sont aussi les branchements du micro sur la caméra qu’il m’a été difficile à comprendre le
premier jour car complexe. (branchements + manipulation des boutons).
Mon rôle durant le tournage
Mais ce métier ne se résume pas à cela. Il a fallut ensuite prendre les bruitages (cour de
récréation, pensées des personnages).
Notre second jour de tournage fut quelque peu tourmenté. En effet, la météo n’étant pas avec
nous, il a fallut trouver quelques parades afin de pouvoir tourner les scènes principalement en
extérieur ce jour-ci.
Après quelques essais sous la pluie, nous nous sommes rendu compte du rendu du son. Celui-
ci était exécrable ; au bruit de la pluie, s’ajouta le bruit du vent et des véhicules aux alentours.
La scène que nous devions tourner était celle durant laquelle Guillaume et Léonardo
marchaient sur l’avenue.
Nous avons donc décidé un tout nouveau scénario en jouant sous l’abri bus pour éviter les
bruits environnants et l’inconvénient météorologique.
Le dernier jour de tournage s’est fait en classe. La salle dans laquelle nous tournions était
toute noire et reflétait la lumière. C’est donc par le jeu de projecteurs que nous avons pu
contourner ce désavantage.
Vint enfin l’étape de post-production. Celle-ci s’est déroulé en salle de montage et nous avons
pris connaissance du fonctionnement du logiciel Adobe Première, difficile à manier au départ.
Lorsque nous avons transférer les séquences sur l’ordinateur, le son n’était pas raccord. Il a
fallut le raccorder sur certains plans à l’aide du logiciel.
Je pense avoir découvert un métier bien intéressant que celui de perchman, mais je me suis
épanouit à co-réaliser le film dans toutes les étapes de réalisation. Cette expérience m’a
vraiment permis de partager mes idées en équipe, d’exprimer ma créativité.
Le premier film parlant de l’histoire du cinéma est Le chanteur de jazz, d’Alan Crosland et
date de 1927 et dans cette réalisation seuls 281 mots y sont prononcés. C’est le premier film
utilisant le principe de « la synchronisation des voix ». D’autres innovations tels le
« Vitaphone » (de Warner), ou bien encore le « Movietone » conçu et commercialisé par la
Fox Film Corporation. Le son est désormais inscrit directement dans la pellicule, facilitant le
traitement et la production du film. A partir de 1937, c’est l’avènement du doublage en
plusieurs langues. Les films sont alors exportés d’Hollywood vers d’autres pays.
Toutes ces innovations concoururent à séduire les spectateurs du monde entier, même si les
techniques actuelles sont de plus en plus performantes avec notamment l’arrivée du
numérique et du Dolby.
Un « Vitaphone » Un « Movietone »
II) Les différentes catégories de sons
Au cinéma, trois sons sont à distinguer, les paroles (dialogue des personnages dans le film),
les bruits (son des divers objets ou protagonistes) et la musique (elle peut accompagner les
dialogues, et peut être instrumentale)
- Le son « in » : cas ou la source du son est présente à l’image. Lorsque par exemple
pendant un journal télévisé, le journaliste nous présente les informations.
- Le son « hors-champ » : cas dans lequel le son est situé hors de l’image, (on ne le voit
pas, mais on imagine ce qu’il se passe à côté).
- Le son « off » : cas où le son est extérieur au plan et donc à l'histoire, comme la
musique du film, le commentaire de l'auteur.
Le film nous conte l’histoire de Monsieur Arpel, un homme riche travaillant dans le métier de
l’industrie. Il est fier de sa maison aux allures avant-gardiste contenant toute sorte d’objets
technologiques. Il veut à tout prix éviter que son beau-frère, M. Hulot, personnage songeur,
n'influence son fils. Il lui interdit donc son approche.
La scène, qui devait être à l’origine sérieuse, est quelque peu ridiculisée par les incessants va-
et-vient de la secrétaire, ponctués par le bruit de ses talons aiguilles que Tati a fait « bruiter »
avec des balles de ping-pong ! Effectivement, Les paroles ne deviennent qu’un bruit parmi les
autres bruits. Jacques Tati invente lui-même les bruitages avec des ingénieurs du son : il prend
par exemple deux balles de ping-pong, l’une trouée, qu’il troue, pour bruiter les chaussures à
talons de Mme Arpel, dont il synchronise chaque pas.
Dans la cuisine, lorsque Mme Arpel fait prépare son steak, chaque appareil électroménager
émet un son différent, et la cuisine devient alors un lieu dans lequel tous les bruitages inventés
et synchronisés par le réalisateur, se confondent.
Des gags entiers ne fonctionnent que grâce au bruitage tandis que les dialogues sont
secondaires et souvent inaudibles : l’assemblage des couches sonores n’est pas respecté le
volume des voix étant en règle générale ; au cinéma, privilégié.
Ce film est intéressant car nous pouvons en déduire que dans un contexte des Trente-
Glorieuses, ce film promeut l’avènement d’une société dans laquelle le mot d’ordre est
« consommer », tout cela dans une société qui se modernise peu à peu.