Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Faculté de Technologie
MEMOIRE
présenté pour l’obtention du diplôme
de Magister en Electrotechnique
Option :
Réseaux Electriques
Par :
r
M . Yassine LASMI
Thème
Remerciements
Dédicace
Yassine LASMI
Acronymes et Symboles
Acronymes
𝑃𝑉 : Photovoltaïque.
Symboles
𝜆 : Longueur d’onde en mètre.
𝜎 : Constante de Stefan-Boltzmann.
𝐸𝑆 : Éclairement de la surface du soleil.
EO : Éclairement en dehors de l’atmosphère terrestre, appelée constante solaire.
𝐴𝑆 : Surface du soleil.
A0T : Surface de la sphère dont le rayon est l’orbite de la terre/soleil.
𝛬 : Longitude géographique du site.
Λref : Longitude de référence du TSL.
γ : Altitude.
𝜓 : Azimut.
𝛬 : Longitude.
𝜑 : Latitude.
Acronymes et Symboles
𝑅𝐿 : Résistance de filtre.
𝐿 : Inductance de filtre.
𝐹𝑃 : Facteur de puissance.
𝐷 : Rapport cyclique.
𝛥𝐷 : Variation du rapport cyclique.
𝑃&𝑂 : Perturbation et Observation.
𝐼𝑛𝑐𝐶𝑜𝑛𝑑 : Conductance Incrémentale.
E(K) : Erreur.
CE(K) : Variation de l’Erreur.
Sommaire
Sommaire
Introduction générale
Chapitre 01 ……………………………………………………………………………………..…..1
Chapitre 02 ………………………………………………………………………………………………………...….15
Chapitre 03..................................................................................................................................... 24
Chapitre 04 ………………………………………………………………………………………………………………….53
4.5. Etude comparative entre MPPT Floue et MPPT classique (P&O, IncCond)……………...……..63
Introduction Générale
L’électricité est aujourd’hui la forme d’énergie la plus aisée à exploiter. Mais avant de la
consommer il aura fallu la produire, en général dans des unités de production de grande
puissance, la transporter, puis la distribuer vers chaque consommateur. Dans les pays
industrialisés, ce système est aujourd’hui très centralisé.
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En effet,
les besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter. Par ailleurs, les
pays en voie de développement auront besoin de plus en plus d’énergie pour mener à bien leur
développement. De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est
assurée à partir de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des
émissions de gaz à effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger
supplémentaire est qu’une consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit
les réserves de ce type d’énergie de façon anarchique pour les générations futures.
On distingue deux types d’énergie : les énergies non renouvelables et les énergies
renouvelables. Les premières sont dérivées à partir du pétrole, du gaz, du charbon, et
d’uranium…Les secondes de l’hydraulique, la biomasse, les déchets, l’éolien, le solaire, le
géothermique, etc.
Dans ce contexte général, notre étude s’intéresse à la filière photovoltaïque (PV) qui
semble une des plus prometteuses avec un taux de croissance mondial très élevé.
L’énergie PV est obtenue directement à partir du rayonnement du soleil. Elle peut même se
transformer en énergie électrique grâce à l'effet photovoltaïque. Les panneaux PV composés
des cellules PV ont la capacité de transformer les photons en électrons. L’énergie sous forme
de courant continu est ainsi directement utilisable.
En raison des caractéristiques électriques fortement non linéaires des cellules PV et de
leurs associations, le rendement des systèmes PV peut être amélioré par des solutions utilisant
les techniques de recherche du point de puissance maximale (dites techniques MPPT).
Concernant ce travail, nous nous sommes intéressés essentiellement au développement
d’une procédure d’optimisation qui permet la poursuite de point de la puissance maximale
(Maximum Power Point Tracking MPPT) d’un générateur photovoltaïque (GPV), pour une
bonne exploitation du générateur photovoltaïque. En effet, par exemple dans le cas des engins
mobiles alimentés par l’énergie photovoltaïque, l’alimentation doit être assurée au point
maximal de la puissance (MPPT) quelques soient les conditions météorologiques
Introduction Générale
UFAS-2013 P.1
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
A5
E (1.1)
exp 1
T
𝐸𝜆 : Distribution du rayonnement du corps noir.
Avec
𝐴= 3.74x10-16 W/m2 ;
𝐵 = 14.39x 10-3 m.K ;
𝜆 : Longueur d’onde en mètre ;
𝑇 : Température absolue en °K.
L’ensoleillement, qui représente le flux d’énergie émis par unité de temps et par unité de
surface du soleil, exprimée en W/m2 est donné par la loi de Stefan-Boltzmann [5]:
𝐸𝑆 = 𝜎𝑇 4 (1.2)
Où σ =5.67x 10-8 W/m2 .K4 est la constante de Stefan-Boltzmann ;
T est la température absolue du corps noir.
L’ensoleillement reçu en dehors de l'atmosphère terrestre, nommée la constante solaire,
peut être approximativement dérivée selon l’expression (1.3), si on suppose que le soleil est
un corps noir [4] :
ES AS E0 A0T
(1.3)
Avec
𝐸𝑆 : Eclairement de la surface du soleil ;
𝐸0 : Eclairement en dehors de l’atmosphère terrestre, appelé constante solaire ;
𝐴𝑆 : Surface du soleil ;
𝐴0𝑇 : Surface de la sphère dont le rayon est l’orbite de la terre/soleil ;
La figure (1.1) montre la géométrie schématique des rapports terre-soleil. En substituant E S
par l’équation (1.2) et T par 5762°K, on obtient : 𝐸0 = 1360 𝑊/𝑚².
UFAS-2013 P.2
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Puisque l'orbite de la terre 𝑅𝑂𝑇 n'est pas entièrement constant, E0 change légèrement tout
au long de l’année, on peut déduire que 1300 𝑊/𝑚² < 𝐸0 < 1390 𝑊/𝑚².
Les mesures, par satellite, indiquent que la valeur moyenne de l’année 𝐸0 est de 1367𝑊/𝑚² ;
qui est dans la gamme précédente.
En raison de l'orbite elliptique de la terre, l’ensoleillement extraterrestre E0 sur une surface
perpendiculaire au faisceau du soleil dans le jour n de l'année est donné (n variant de 1 à 365
et ce du 01/01 au 31/12 de l’année) par l’équation suivante [6]: telque n est le nombre de jour
2n
E 0 ( n ) ( 1 0.033 )E0
365
(1.4)
UFAS-2013 P.3
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
2 ( n 81 ) 2 ( n 81 ) 2 ( n 81 )
Bt ( n ) 0.1645 sin 1255 cos 0.025 sin (1.6)
364 364 364
1.2.1.3. Position du soleil
La position du soleil sur la sphère céleste est donnée par l'angle d'altitude 𝛾 et l'angle
d'azimut 𝜓 figure (1.2). Elle dépend de la date, la période du jour, et de la position
géographique de l'observateur [6].
La date, en nombre de jours 𝑛, détermine l'angle solaire de déclinaison 𝛿 de la terre, qui est
au point 𝑂 en radian. Elle est exprimée par l’équation suivante :
284 n
23.45 sin 2 (1.7)
180 365
Le temps de la journée, en heures, est le reflet d’un angle nommé angle horaire du soleil,
en radian équivalant à l’heure, qui est donné par l’équation suivante :
( TSV 12h ) (1.8)
12h
L'altitude 𝛾 et l'azimut 𝜓 à un certain temps et date, à longitude 𝛬 et à latitude 𝜑, sont alors
calculés à partir des équations (1.9) et (1.10) [6] :
UFAS-2013 P.4
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Pour un collecteur incliné avec l'angle 𝛽 et l’azimut 𝛼, l'angle d'incidence 𝜃𝑖 est calculé à
partir de:
cos( i ) sin( ) cos( ) cos( ) sin( ) cos( ) (1.12)
là où l'angle d'azimut 𝛼 d'est-ouest et zéro pour l'orientation sud. L'ensoleillement
extraterrestre 𝐸0 reçu par un collecteur arbitrairement orienté est donnée par l’équation (1.13):
θI
α <0
UFAS-2013 P.5
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le rayonnement direct est converti pour un plan avec un angle d'azimut 𝛼 et d'inclinaison
𝛽 selon l’équation suivante :
cos( i )
ED ED (1.14)
sin( )
Avec 𝛾 et 𝜃𝑖 sont donnés selon les équations (1.9) et (1.12).
On note que le paramètre 𝐸𝐷𝛼𝛽 peut être mesuré par un instrument nommé « Pyroheliometer »
[4], qui doit être monté sur la monture du générateur PV.
Rayonne ment diffus: c’est dû à l’absorption et à la diffusion d’une partie du rayonnement
solaire global par l’atmosphère et à sa réflexion par les nuages et les aérosols.
Rayonne ment réfléchi ou l’albédo du sol : c’est le rayonnement qui est réfléchi par le sol
ou par des objets se trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol est
particulièrement réfléchissant (eau, neige, etc.…).
Rayonne ment global : le rayonnement global est subdivisé en rayonnements directs,
diffus et reflété par le sol) [6]. Dans la figure ci-dessous figure (1.4) est schématisé
l’ensemble des rayonnements solaires reçu sur une surface terrestre.
L’intensité du rayonnement solaire reçu sur un plan quelconque à un moment donné est
appelée irradiation ou éclairement (noté généralement par la lettre G), il s’exprime en watts
par mètre carré (W/m²).
La valeur du rayonnement reçu par la surface du module photovoltaïque varie selon la
position de ce dernier. Le rayonnement solaire atteint son intensité maximale lorsque le plan
du module photovoltaïque est perpendiculaire aux rayons [3]:
UFAS-2013 P.6
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Dans la figure (1.6) ci-après est illustré l’effet de l’inclinaison des modules
photovoltaïques sur l’intensité de l’éclairement reçu sur leurs surfaces du levé au couché du
soleil.
Figure 1-5. Rayonnement solaire capté par Figure 1-6. Intensité de l’ensoleillement reçu
un plan horizontal et incliné. sur un plan horizontal et incliné.
1.3. Masse d’air
On appelle masse d’air AM , la perte de l’énergie solaire par l’absorption atmosphérique.
Elle est donnée en fonction de l’angle entre le soleil et le zénith [8].
1
AM (1.15)
sin
Où :
𝜃 : représente l’angle entre la position du soleil et le zénith exprimée en (Deg).
Le spectre solaire AM0 correspond à une masse d’air nulle pour un rayonnement arrivant
au dessus de la couche atmosphérique à incidence normale, AM1 pour un soleil vertical à la
terre (le soleil est au zénith), et AM1.5 pour un rayonnement solaire correspondant à une
inclinaison du soleil de 45° par rapport au zénith.
Le nombre "1.5" indique que le parcours de la lumière dans l'atmosphère est 1.5 fois
supérieur au parcours le plus court du soleil, c'est-à-dire lorsqu’il est au zénith [6].
UFAS-2013 P.7
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le silicium, comme tous les semi-conducteurs, a une bande de valence pleine et une bande
de conduction vide. Mais grâce à un apport énergétique suffisant, il est possible de faire
passer des électrons de la bande de valence (BV) à la bande de conduction (BC), d’où la
génération d’électrons libres, figure (1.8).
UFAS-2013 P.8
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
UFAS-2013 P.9
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le tableau suivant (1-1) présente les différents types de cellules avec leur rendement.
Tableau 1-1. Différents types des cellules avec leur rendement.
Technologie de cellules Rendement en Rendement production
laboratoire
Silicium amorphe (a-Si) 13% 5-9%
Silicium poly cristallin (p-Si) 19,8% 11 à 15 %
Silicium monocristallin (m-Si) 24,7% 13 à 17%
UFAS-2013 P.10
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Pour cela, deux types de protections sont classiquement utilisés dans les installations actuelles
[11]:
-la protection en cas de connexion en parallèle de modules PV pour éviter les courants
négatifs dans les GPV (diode anti-retour).
- la protection lors de la mise en série de modules PV permettant de ne pas perdre la totalité
de la chaîne (diode by-pass) et éviter les points chauds.
Diode anti-retour
Sous- réseau
B
Figure 1-12. Schématisation d’un GPV élémentaire avec diodes by-pass et diode anti-retour [11].
1.6. Systèmes photovoltaïques
Partie générale:
On ne peut pas considérer les modules photovoltaïques comme simples générateurs
d’énergie électrique en remplacement d’un réseau, mais associer étroitement ces modules à un
système complet pour une application bien spécifique correspondant à un besoin bien défini.
Les systèmes photovoltaïques les plus couramment utilisés sont de deux types:
1.6.1. Systèmes photovoltaïques avec stockage électrique
Batterie d’accumulateurs électrochimiques, ceux-ci alimentent des appareils d’utilisation :
- soit directement en courant continu.
-soit en courant alternatif par l’intermédiaire d’un convertisseur continu- alternatif
(onduleur).
Générateur
Batterie Appareils courant continu
photovoltaïque
Appareilscourant
Appareils courantcontinu
Onduleur
alternatif
UFAS-2013 P.11
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Adaptateur
d’impédance
UFAS-2013 P.12
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
UFAS-2013 P.13
Chapitre 1 Généralités sur les systèmes photovoltaïques
1.8.2. Avantages
D’abord une haute fiabilité. L’installation ne comporte pas de pièces mobiles qui la rendent
particulièrement appropriée aux régions isolées. C’est la raison de son utilisation sur les
engins spatiaux.
Ensuite le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et
adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés pour des
applications de puissances allant du milliwatt au Mégawatt.
Le coût de fonctionnement est très faible vu les entretiens réduits et il ne nécessite ni
combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.
La technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le produit
fini est non polluant, silencieux et n’entraîne aucune perturb ation du milieu, si ce n’est par
l’occupation de l’espace pour les installations de grandes dimensions.
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons présenté le potentiel solaire, le principe de la conversion PV
et les cellules monocristallines qui ont le meilleur rendement dans les conditions réelles
d’utilisation des systèmes photovoltaïques et leurs secteurs d’application.
UFAS-2013 P.14
Chapitre 02
1000 E I
25 T V IVP
V P
Ramp
UFAS-2013 P.15
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
une diode. Ce générateur délivre un courant 𝐼𝑝 selon la figure (2.2), qui représente le circuit
équivalent d’une cellule solaire idéale [13].
Ipv
Id
Iph Vd Vpv
VVd
I d I 0 e t 1 (2.3)
𝐼0 : Courant de saturation inverse de la diode ;
NkT
Vt (2.4)
q
𝑉𝑡 : Tension thermique ;
𝑁 : Facteur d’idéalité de la photopile ;
𝐾 : Constant de Boltzmann (1,38.10-23 J/K) ;
𝑞 : Charge de l’électron (1,6.10-19 C).
2.2.2. Cas d’une cellule réelle
Le schéma équivalent de la cellule photovoltaïque réelle tient compte d’effets résistifs
parasites dues à la fabrication et représenté sur la figure (2.3).
P. 16
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
Ce schéma équivalent est constitué d'une diode (𝑑) caractérisant la jonction, une source de
courant (𝐼𝑝 ) caractérisant le photo-courant, une résistance série (𝑅𝑠 ) représentant les pertes
par effet Joule, et une résistance shunte (𝑅𝑠 ) caractérisant un courant de fuite entre la grille
supérieure et le contact arrière qui est généralement très supérieure à (𝑅𝑠 )[14].
q(V Rs I ) V Rs I
I I ph I s exp 1 (2.5)
AKT Rsh
E
I ph Iphref (T Tref ) (2.6)
Eref
q.Eg 1
3
T 1
I s I s ref . .exp (2.7)
T AK
ref Tref T
Où :
𝐼 : Courant fourni par la cellule [A]
𝑉 : Tension à la borne de la cellule [V]
𝐼𝑝 : Photo courant [A], proportionnel à l’irradiante E, avec correction selon T
𝐼𝑠 : Courant de saturation de la diode [A], dépendant de la température
µ: Coefficient de température du photo-courant (ou courant de court-circuit), il est
souvent donné par le fabricant, il est en général positif mais très faible.
𝐸𝑔 : Energie de Gap de la cellule. (Silicium cristallin 𝐸𝑔 = 1,12 𝑒𝑉, Silicium
amorphe𝐸𝑔 =1,7𝑒𝑉, 𝐶𝐼𝑆 = 1, 03 𝑒𝑉, 𝐶𝑑𝑇𝑒 = 1, 5 𝑒𝑉).
Les conditions de référence𝐸 et 𝐸𝑟𝑒𝑓 sont les conditions extérieures pour lesquelles sont
spécifiées les données de base utilisées pour l’établissement du modèle ( 𝑉𝑐𝑜 ,𝐼𝑐𝑜 ,𝑉𝑚𝑎𝑥 , 𝐼𝑚𝑎𝑥 ),
se sont soit les spécifications du fabricant, toujours données aux STC (Standard Test
Conditions, 1000 W/m², 25°C), soit des valeurs issues d’une mesure du module.
P. 17
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
1.6
4
1.4
3.5
1.2
Puissance P (W)
Couran t I (A) 3
1
2.5
0.8
2
0.6
1.5
0.4 1
0.2 0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
Tension V (V) Tension V (V)
Figure2-4.Caractéristique P-V d’une cellule Figure 2-5. Caractéristique I-V d’une cellule
PV. PV.
P. 18
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
7
2 cellules
6
Courant I (A)
3
2 cellules
2
P. 19
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
3.5
Couran t I (A)
3
2.5
1 Cellule 2 Cellules
2
1.5
0.5
Pmax Vop I op
70
E= 1000 w/m²
T = 25 °c
60
50
Puissance P (W)
40
30
20
10
0 5 10 15 20 25
Tension V (V)
P. 20
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
4
E= 1000 w/m²
3.5 T = 25 °c
Courant I (A)
2.5
1.5
0.5
0 5 10 15 20 25
Tension V (V)
Courant I (A)
3
40
600 w/m² 600 w/m²
30 2
400 w/m² 400 w/m²
20
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Tension V (V) Tension V (V)
Figure 2-12. Caractéristique P-V du module PV Figure 2-13. Caractéristique I-V du module PV
selon l’éclairement. selon l’éclairement.
P. 21
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
donnée par les figures (2. (14,15)).On remarque que la température a une influence
négligeable sur la valeur du courant de court-circuit. Par contre, la tension en circuit ouvert
baisse assez fortement lorsque la température augmente, par conséquent la puissance
extractible diminue. Lors du dimensionnement d’une installation, la variation de la
température du site sera impérativement prise en compte.
70 5
E = 1000 w/m² 4.5
60 E =1000 w/m² 25 °C
25 °C
4 30 °C
50 30 °C
3.5 35 °C
Puissance P (W)
35 °C 40 °C
Courant I (A)
40 40 °C 3 45 °C
45 °C 2.5
30
2
20 1.5
1
10
0.5
0
5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Tension V (V) Tension V (V)
2.7. Facteur de forme FF : est le rapport de la puissance maximale qui peut être délivré à la
charge et le produit de 𝐼𝑠𝑐 . 𝑉𝑜𝑐 .
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝐼𝑚𝑝𝑝 .𝑉𝑚𝑝𝑝
𝐹𝐹 = = (2.9)
𝑉𝑜𝑐 .𝐼𝑠𝑐 𝑉𝑜𝑐 .𝐼𝑠𝑐
Pour les cellules ayant moyen rendement, le FF a des valeurs d’ordre 0.7 à 0.85. Idéalement,
il est en fonction, seulement, de tension 𝑉𝑜𝑐 (vrais seulement pour chiffres signifiant 𝑉𝑜𝑐 > 10)
𝑉𝑜𝑐 − ln(𝑉𝑜𝑐 + 0.72)
𝐹𝐹 = (2.10)
𝑉𝑜𝑐 + 1
Le facteur de forme FF diminue quand la température augmente [15].
P. 22
Chapitre 2Modélisation d’un système photovoltaïque
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons présenté la modélisation d’une cellule photovoltaïque et les
caractéristiques du générateur photovoltaïque GPV avec ses performances. Ainsi, l’influence
de quelques paramètres sur ses caractéristiques.
Pour le fonctionnement optimal d’un système photovoltaïque, il est nécessaire d’utiliser un
étage d’adaptation entre le générateur PV et la charge ou un autre système que nous allons
étudier dans le chapitre suivant.
P. 23
Chapitre 03
Convertisseurs DC-DC et MPPT
3.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons tout d’abord, des définitions et notions de bases sur les
convertisseurs DC-DC, ainsi que les modèles mathématiques nécessaires à l’étude de leur
comportement lors de la simulation du système PV global. Nous traitons ensuite, en détail, la
technique MPPT par les méthodes dites conventionnelles de perturbation et observation
(P&O), et de conductance incrémentale (IncCond).
3.2. Suivi de la puissance maximale du générateur photovoltaïque
La poursuite du point maximum de la puissance (MPPT) est une partie essentielle dans les
systèmes photovoltaïques. Plusieurs techniques sont développées depuis 1968 date de
publication de la première loi de commande de ce type adaptées à une source d’énergie
renouvelable de type PV. Ces techniques se diffèrent entre elles par leur complexité, nombre
de capteurs requis, la vitesse de convergence, coût, rendement et domaine d’application. [16]
3.3. Connexion directe source-charge
Actuellement, il reste encore beaucoup d’applications où une connexion directe entre un
générateur photovoltaïque et une charge est effectuée. Ce choix est principalement lié à la
simplicité de l’opération et le très faible degré de fiabilité, dû fondamentalement à l’absence
d’électronique, sans parler d’un faible coût. La figure (3.1) montre ce cas de connexion. Si
cette charge était une batterie, lorsque le module n’est pas éclairé, celui-ci pourrait
fonctionner en tant que récepteur, la batterie pourrait donc se décharger sur le générateur
photovoltaïque et en plus l’endommager irréversiblement, Ainsi, pour éviter cette situation, la
connexion doit être assurée à l’aide d’une diode anti-retour placée entre le GPV et la charge.
Cette configuration est illustrée à la figure (3.1). L’inconvénient de cette configuration, c’est
qu’elle n’offre aucun type de limitation et/ou réglage de la tension de la batterie. Le transfert
de puissance maximale disponible aux bornes du générateur photovoltaïque vers la charge
n’est pas non plus garanti.[11]
+
Charge
UFAS-2013 P.24
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
I1 I2
I
+ Étage +
V1 V2 Charge
- d’adaptation -
V
Ce dernier par le biais d’une commande spécifique est alors susceptible de permettre au
générateur de délivrer sa puissance maximale notée ; Pmax ( Pmax Vopt I opt , où Vopt et Iopt
UFAS-2013 P.25
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
L IL I0
Ig
+ - +
VL IC
IS R
Vg C1 S C2 VS
UFAS-2013 P.26
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
𝑑𝑉0
𝐼𝐶2 = 𝐶2 = −𝐼0 (3.2)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝐿
𝑉𝐿 = 𝐿 = 𝑉𝑔 − 𝑅𝐿 𝐼𝐿 (3.3)
𝑑𝑡
𝑑𝑉0
𝐼𝐶2 = 𝐶2 = 𝐼𝐿 − 𝐼0 (3.5)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝐿
𝑉𝐿 = 𝐿 = 𝑉𝑔 − 𝑉0 − 𝑅𝐿 𝐼𝐿 (3.6)
𝑑𝑡
3.4.1.1.2. Modèle approximé du conve rtisseur Boost
Les systèmes d’équations de base (3. (4, 5 et6)) et (3. (7, 8 et9)) représentent le
convertisseur Boost pour un intervalle du temps 𝛼𝑇𝑠 et (1 − 𝛼) 𝑇𝑠 respectivement. Le
convertisseur oscillant entre ces deux états avec une fréquence élevée, nous devons trouver
une représentation dynamique approximée valable pour les deux intervalles de temps. Pour
cela nous considérons que la variation des variables dynamiques CI,VL est de forme linéaire,
en d’autres termes nous pouvons faire une approche d’exponentielle par un segment (
e 1 si ε<<1) et ainsi la dérivée de ces grandeurs sera constante.
Cette approche nous permet de décomposer l’expression de la valeur moyenne de la
dérivée de la variable dynamique x sur les deux intervalles du temps 𝛼𝑇𝑠 et (1 − 𝛼) 𝑇𝑠:
dx dx dx
Ts Ts ( 1 )Ts (3.7)
dt dt( Ts ) dt(( 1 )Ts )
dx
Où est la valeur moyenne de la dérivée de x sur un intervalle 𝑇𝑠. Cette relation est
dt
valide si :
UFAS-2013 P.27
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
dx dx
Et sont constants sur les intervalles 𝛼𝑇𝑠 et 1 − 𝛼 𝑇𝑠 respectivement en
dt( TS ) dt(( 1 )TS )
d’autres termes cette approximation est valable si les périodes 𝛼𝑇𝑠 et (1 − 𝛼) 𝑇𝑠 sont très
faibles devant la constante de temps du circuit 𝐶1 𝑅𝑔 , 𝐶2 Z,et L/RL.[18]
Dans ce cas la forme exponentielle du courant qui parcourt la self et la tension aux bornes
de la capacité est de forme linéaire comme le montre la figure (3.4).
X
Xmax
Xmin
𝑑𝑉0
𝐼𝐶2 = 𝐶2 ⍺𝑇𝑆 = −⍺𝑇𝑆 𝐼0 + 1 − ⍺ 𝑇𝑆 𝐼𝐿 − 𝐼0 (3.9)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝐿
𝑉𝐿 = 𝐿 ⍺𝑇 = (𝑉𝑔 − 𝑅𝐿 𝐼𝐿 )⍺𝑇𝑆 + 1 − ⍺ 𝑇𝑆 𝑉𝑔 − 𝑉0 − 𝑅𝐿 𝐼𝐿 (3.10)
𝑑𝑡 𝑆
En arrangeant les termes des équations précédentes, (pour qu’on puisse interconnecter le
Boost avec les autres blocs de simulation), on obtient la modélisation dynamique du
convertisseur Boost
𝑑𝑉𝑔
𝐼𝐿 = 𝐼𝑔 − 𝐶1 (3.11)
𝑑𝑡
𝑑𝑉0
𝐼0 = 1 − ⍺ 𝐼𝐿 − 𝐶2 (3.12)
𝑑𝑡
𝑑𝐼𝐿
𝑉𝑔 = 1 − ⍺ 𝑉0 + 𝐿 + 𝑅𝐿 𝐼𝐿 (3.13)
𝑑𝑡
UFAS-2013 P.28
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
dI L VL Vg RL I L
(3.14)
dt L L
Vg RL I L
I LCC 2I L TS (3.15)
L
La valeur de l’inductance 𝐿 à choisir pour certaine ondulation𝛥𝐼𝐿 est :
Vg V0 RL I L
L TS (3.16)
2I L
UFAS-2013 P.29
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
I0
C2 TS (3.22)
2VC2
3.4.1.1.4. Étude en régime continu
Le régime continu est obtenu en éliminant les dérivées des variables dynamiques, et en
remplaçant ces signaux par leurs valeurs moyennes.
Le système d’équations (3. (11, 12 et 13)) donne :
𝐼𝐿 = 𝐼𝑔 (3.23)
𝐼0 = (1 − ⍺)𝐼𝐿 (3.24)
𝑉𝑔 = (1 − ⍺)𝑉0 (3.25)
Comme présente la figure (3.5), lorsque l’interrupteur du transistor (𝑆) est sur la position
(on), le courant de l’inductance du hacheur augmente linéairement et à cet instant la diode (D)
est bloquée (off).
Et lorsque (𝑆) se met sur la position (off), l’énergie emmagasinée par l’inductance est dissipée
dans le circuit (RC) bien que la diode (D) est passante. Les caractéristiques de tension et du
courant de charge du convertisseur Boost dans le cas de la conduction continue sont décrites
par la figure (3.5), comme suit :
VL
Vg
Vg-Vs
IL
0 t
IS
0 t
IC
0 t
-I0
DT T 2T
UFAS-2013 P.30
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Les paramètres de simulation d’un convertisseur survolteur sont donnés dans le tableau
suivant.
Tableau 3-1. Paramètres de simulation. [20]
UFAS-2013 P.31
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
S L I0
IL
IS + - +
VL IC
R
Vi D C VS
-
Figure 3-8.Circuit électrique de base du hacheur dévolteur.
Le commutateur peut être un transistor MOSFETou un IGBTqui peut se commuter sur
deux positions, marche ou arrêt rapidement. La tension de la source doit être plus grande que
la tension aux bornes de la charge. L’équation mathématique caractérisant le courant de
l'inductance est donnée par l’équation suivante.
Le processus de commutation est décrit par la position de l’interrupteur ( 𝑆). Dans le
premier laps de temps (𝛼𝑇) le transistor est dans un état de saturation, alors l’inductance (L)
se charge d’énergie avec augmentation du courant 𝐼𝐿 . Dans le deuxième intervalle du
temps(𝛼 − 1) 𝑇, l’inductance (𝐿) libère cette énergie à la charge avec une diminution de
courant 𝐼𝐿 .
En négligeant la chute de tension à travers la diode, le ta ux de changement du courant est
donné par :
I V
i (3.27)
t L
Lorsque le courant de l’inductance ne décroit pas vers zéro avant la commutation du
transistor, le convertisseur fonctionne dans le mode de conduction continu, comme illustré sur
la figure (3.10), et dans ce cas, si la tension de charge dépend seulement de la tension de
source et du rapport cyclique Ton / T , la tension aux bornes de la charge :
𝑉𝑠 = ⍺𝑉𝑖 (3.28)
UFAS-2013 P.32
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Vi-Vs
IL
I0
IC
0 t
IS
0 t
DT T
αVi
Conduction Conduction
discontinue continue
Courant de charge
UFAS-2013 P.33
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Convertisseur
Panneau Charge
Pe DC-DC Ps
photovoltaïque
Pmax
I
UFAS-2013 P.34
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Panneau Convertisseur
Charge
photovoltaïque DC-DC
Vpanneau
Générateur
+/- +/- Régulateur
PWM
Vref
UFAS-2013 P.35
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Systéme de
découpage
Panneau Convertisseur
Charge
photovoltaïque DC-DC
Rsh1 Rsh2
D
Isc K K Ipanneau
Générateur
+/- Régulateur
PWM
err
Mais généralement cette méthode à tension de référence fixe n’est pas applicable dans le cas
de la contre réaction de courant à cause de la grande déviation du courant optimal pour
différents ensoleillements et températures.
3.5.3.2. Référence externe (Cellule pilote)
Dans cette méthode l’utilisation d’une cellule pilote comme source d’information de
courant de court-circuit de l’ensemble des panneaux est impossible par le fait que court-
circuiter en permanence cette cellule cause un échauffement supplémentaire qui va fausser
l’information générée par cette cellule et emmenés sa destruction rapide.
UFAS-2013 P.36
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
dP I I
dV 0 (a) Au point de MPP V V
dP I I
0 (b) à gauche du MPP
V V (3.33)
dV
dP I I
dV 0 V V
(c) à droite du MPP
UFAS-2013 P.37
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
70
dP/dV = 0
60
50
DG > G DG > G
20
10 Vpv Vpv
0 5 10 15 20 25
Tension Vpv (V)
UFAS-2013 P.38
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
droite du MPP tout en signifiant que la tension doit être réduite pour atteindre le MPP. [24] Le
schéma de la figure (3.15) montre l'organigramme de l'algorithme IncCond.
En réalité, cet algorithme est une correction de l'algorithme "P&O" puisqu'il est capable de
calculer la direction dans laquelle la perturbation du point de fonctionnement devrait être pour
atteindre le MPP, et il peut aussi déterminer l'atteinte du MPP. De plus, dans les conditions de
changement rapide de l'ensoleillement, l'algorithme ne devrait pas prendre la mauvaise
direction comme c'est le cas avec l'algorithme "P&O", et d'ailleurs, il n'oscille pas autour du
MPP une fois qu'il l'atteint. [18]
Début INCCON
Calcule de V(k),I(k)
d V(k)=V(k)-V(k-1)
d I(k)=I(k)-I(k-1)
d V(k)=0
No No
Oui No d I(k)>0
dI/dV>-I/V
No Oui
Vref(k+1)=V(k)-D
Vref(k+1)=V(k)+D Vref(k+1)=V(k)-D Vref(k+1)=V(k)+D
UFAS-2013 P.39
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
[E]
E (w/m²) cst [T] T V
T °C v ariable
[T] [Vpv] V P [P]
T °C cte
[Ipv] I
[Ich] I ch Vout [Vout]
[T]
[T]
[P] [P]
[Vpv] [Vpv]
[Vout] [Vout]
[D] [D]
Clock Scope
Clock1
UFAS-2013 P.40
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
1100
1000
900
800
700
Eclairement E (w/m²)
600
500
400
300
200
100
70
60
50
Puissance P (W)
40
30
ZOOM
20 60
50
10
100 105
0 50 100 150 200 250 300
Temps (S)
25
20
15
Tension Vpv (V)
10
ZOOM
20
UFAS-2013 P.41
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
3.5
2
ZOOM
4
1.5
3.5
1
3
0.5
0.3 ZOOM
0.3
0.25
0.25
Rapport cyclique D
0.2 0.2
0.1
0.05
UFAS-2013 P.42
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
55
50
Température T (°C)
45
40
35
30
25
70
60
50
Puissance P (W)
40 ZOOM
30 60
20
10 50
49 50 51 52
UFAS-2013 P.43
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
25
20
ZOOM
10 20
15
0 5 10
0 50 100 150 200 250 300
Temps (S)
3.5
Courant Ipv (A)
3
ZOOM
2.5 4
3.5
1.5
1
3
0.5 0 5 10
0.38
0.36
0.34
0.32
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM
0.28
0.34
0.26 0.32
0.24
0.22
0.22
0.2
0 5 10
UFAS-2013 P.45
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Ceci cause un retard de réponse lors des changements soudains des conditions de
fonctionnement et des pertes de puissance.
Ces changements atmosphériques sont souvent produits dans les véhicules solaires lors de
leurs passages dans une zone d’ombre tels que végétation ou bâtiments ainsi que le
changement de l’angle d’incidence pour des véhicules en mouvement.
Tableau 3-2.Table de vérité de l’algorithme ‘perturbation et observation‘.
Début
Mesure de V(k),I(k)
P(k)=V(k)*I(k)
Δ P(k)=P(k)-P(k-1)
Δ P(k)>0
Oui Oui
D(k-1)>D(k)
D(k-1)<D(k)
No No
D(k+1)=D(k)-Δ D
D(k+1)=D(k)+Δ D D(k+1)=D(k)-Δ D D(k+1)=D(k)+ΔD
UFAS-2013 P.46
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
[E] [T]
E (w/m²) cst
T V
[Vpv] V P [P]
T °C v ariable
[T]
T °C cte GPV
[T] [T]
[P] [P]
[Vpv] [Vpv]
[Vout]
[Vout]
[D] [D]
Clock Scope
Clock1
UFAS-2013 P.47
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
1100
1000
900
800
Eclairement E (w/m²)
700
600
500
400
300
200
0 50 100 150 200 250 300
Temps (S)
60
50
Puissace P (W)
40
30
ZOOM
60
20
10 50
20
Tension V (V)
ZOOM
10 20
UFAS-2013 P.48
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
3.5
2.5
Courant I (A)
2
ZOOM
1.5 4
3.5
1
3
0.5
2.5
100 102 104
0 50 100 150 200 250 300
Temps (S)
Figure 3-32.Courbe de courant I(t) du GPV (P&O).
0.35
0.3
0.25
Rapport Cyclique D
0.2
0.15
ZOOM
0.1 0.35
0.3
0.05
0.2
UFAS-2013 P.49
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
ainsi on a zoomé la zone où les conditions climatiques ont été maintenues constantes( T=25°C
et E= 1000 w/m²).
55
50
Température T (°C)
45
40
35
30
25
60
50
Puissace P (W)
40 ZOOM
30
60
20
50
10
49 50 51
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM
20
10
15
0 5 10 15
UFAS-2013 P.50
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
3.5
Courant Ipv (A)
3
2.5
ZOOM
2 4
1.5 3.5
1 3
0.5 2.5
0 5 10
0.4
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM
0.25 0.35
0.3
0.2
0.25
0 5 10
UFAS-2013 P.51
Chapitre 3 Convertisseurs DC-DC et MPPT
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudié deux types de convertisseurs (Boost et Buck) et
diverses méthodes MPPT conventionnelles sont appliquées à un système photovoltaïque
constitué d’un GPV, d’un convertisseur Boost, d’une résistance de 10 Ω et d’un contrôleur
MPPT. Le contrôleur utilisé est basé sur des techniques classiques (P&O, IncCond), leurs
performances sous des conditions de fonctionnement variables sont évaluées et analysées par
simulation à l’aide de Matlab/Simulink. Des résultats satisfaisants ont été obtenus avec les
méthodes conventionnelles. Le fonctionnement sous des accroissements lents de puissance,
provoqués par des augmentations lentes et rapides d’ensoleillement ou par diminution de la
température des cellules, a indiqué un léger retard de la méthode P&O devant la méthode
IncCond. En revanche la méthode IncCond possède de bonnes performances pour une
croissance rapide des niveaux d’éclairement.
UFAS-2013 P.52
Chapitre 04
UFAS-2013 P.53
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
la fuzzification,
la méthode d'inférence,
la défuzzification,
4.2.1. Fuzzification
La fuzzification permet de passer des variables réelles à des variables floues. La tension et
le courant réels du module PV peuvent être mesurés continuellement et la puissance peut être
calculée. La commande est déterminée sur la base de la satisfaction de deux critères
concernant deux variables d’entrée du contrôleur proposé, à savoir l'erreur (E) et le
changement d’erreur (CE), à un instant d’échantillonnage k.
Les variables E et le CE sont exprimées comme suit :
𝑃 𝑘 −𝑃 𝑘− 1
𝐸 𝑘 = 4.1
𝑉 𝑘 −𝑉 𝑘− 1
𝐶𝐸 𝑘 = 𝐸 𝑘 − 𝐸 𝑘 − 1 (4.2)
Où P(k) et V(k) sont respectivement la puissance et la tension du GPV. Par conséquent, E(k)
est nulle au MPP du GPV.
Ces variables d'entrée sont exprimées en termes de variables ou étiquettes linguistiques
telles que le GP (grand positif), PP (petit positif), ZO (zéro), PN (petit négatif), GN (grand
négatif) en employant les sous-ensembles flous de base.
UFAS-2013 P.54
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
La figure (4.1) montre les degrés (ou fonctions) d’appartenance de cinq sous-ensembles
flous de base pour les variables d’entrée et de sortie.
Le tableau 4.1 [26] montre les règles du contrôleur flou, où toutes les entrées de la matrice
sont les ensembles flous de l'erreur (E), le changement de l'erreur (CE) et le changement du
rapport cyclique (𝑑𝐷) du convertisseur. Dans le cas de la commande floue, la règle de
commande doit être conçue pour que la variable d’entrée E soit toujours nulle.
UFAS-2013 P.55
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
Le tableau 4.1 comprend 25 règles floues de commande. Ces règles sont employées pour la
commande du convertisseur survolteur (ou dévolteur) telle que la puissance maximum du
panneau solaire soit atteinte.
Par exemple la case (5, 3) du tableau 4.1 représente la règle de commande.
Si E est GP et CE est ZO alors dD est GP.
Ceci implique que. "Si le point de fonctionnement est éloigné du point de puissance maximale
(MPP) du côté gauche et le changement de la pente de la courbe P-I est presque nul, alors il y
a une grande augmentation du rapport cyclique D ".
Pour la commande floue, on utilise en général une des méthodes suivantes :
Méthode d’inférence MAX-MIN.
Méthode d’inférence MAX-PROD.
Méthode d’inférence SOMME-PROD.
Dans notre cas, on utilise la méthode d’inférence de Mamdani qui est la combinaison floue
MAX-MIN. Les opérateurs logiques sont interprétés comme suit :
Tableau 4.2. Interprétation des opérateurs logiques.
Opérateur logique Interprétation
ET Minimum
OU Maximum
Implication Minimum
UFAS-2013 P.56
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
UFAS-2013 P.57
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
UFAS-2013 P.58
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
E (w/m²) v ariable
E (w/m²) cst
[E] E I [Ipv]
T °C v ariation rapide
[Vpv] V P [P]
T °C cte [T]
GPV
T °C v ariation lente
[Ipv] I
[D] d P [Vout] V charge I charge [Ich]
d [D]
Charge
MPPT fuzzy logic Convetisseur (survoteur)
DC/DC
Figure.4-4. Schéma bloc du système d’alimentation PV commandé par MPPT floue
dans l’environnement Matlab/Simulink.
La Figure (4.5) illustre le contrôleur flou remplaçant le contrôleur à base de la méthode
(P&O et IncCond) dans le but de réaliser des comparaisons entre les trois méthodes de
contrôle et d’en tirer les conclusions.
2 [V] 1 [I]
V I
[I]
[DP]
[V]
Delta P
[V] [DV]
Delta V
[DP]
[E] [E]
[DV] [CE]
[E]
[CE] 1
d
Fuzzy logic controler
(FLC)
UFAS-2013 P.59
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
1 000,8
1 000,6
1 000,4
Eclairement E (w/m²)
1 000,2
1 000
999,8
999,6
999,4
999,2
26
25.8
25.6
25.4
Température T (°C)
25.2
25
24.8
24.6
24.4
24.2
24
0 50 100 150 200 250 300
Temps (S)
UFAS-2013 P.60
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
65
64
63
62
Puissance P (W)
61
60
59
58
57
56
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (S)
40
35
30
25
Tension V (V)
20
15
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
UFAS-2013 P.61
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
3.5
2.5
Courant I (A)
1.5
0.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
Figure.4-10. Courant Ipv de sortie du GPV.
0.32
0.3
0.28
Rapport cyclique D
0.26
0.24
0.22
0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
D’après les résultats de simulation obtenus, on remarque l’absence des oscillations dans le
régime permanant, et un temps de réponse plus rapide.
UFAS-2013 P.62
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
4.5. Etude comparative entre MPPT Floue et MPPT classique (P&O, IncCond)
Pour montrer l’intérêt de la commande floue par rapport à la commande classique (P&O et
IncCond), on a fait une étude comparative et on a obtenu les résultats de simulation suivants :
4.5.1. Fonctionne ment avec conditions environnementales stables
Dans ce cas de simulation, les paramètres (température T=25C° et l’ensoleillement
E=1000w/m²) sont maintenus constants. Les figures (4.12), 4.13), (4.14) et (4.15) montrent, à
titre de comparaison, les résultats de simulation pour la MPPT floue et les méthodes P&O et
IncCond.
70
60
P&O
INC
50
FLOUE
ZOOM
Puissance P (W)
40
30
20 60
10
3 3.5 4 4.5 5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
25
P&O
INC
FLOUE
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM
20
10
15
3 3.5 4 4.5 5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
Figure.4-13. Caractéristique V(t).
UFAS-2013 P.63
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
5
P&O
4.5 INC
FLOUE
4
3.5
Courant Ipv (A)
2.5 ZOOM
4
2
1.5 3.5
0.5
3 3.5 4 4.5 5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
0.4
P&O
INC
FLOUE
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM
0.25
0.2 0.3
3 3.5 4 4.5 5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
D’après les résultats de simulation obtenus, on remarque que le contrôleur flou conduit à
des meilleures performances, avec l’absence des oscillations dans le régime permanant, et un
temps de réponse plus rapide.
UFAS-2013 P.64
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
1100
1050
1000
950
Eclairement E (w/m²)
900
850
800
750
700
650
600
0 50 100 150 200 250 300
Temps (s)
UFAS-2013 P.65
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
70
P&O
65 INC
FLOUE
FLOUE
INC
60
Puissance P (W)
55
ZOOM
50
45
40
35 60 65 70
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
Figure.4-17. Comparaison des divers signaux MPPT pour la variation P(t) sous une
augmentation rapide d’ensoleillement.
25
P&O
FLOUE
INC
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM
20
10
15
62 64 66 68 70
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
Figure.4-18. Comparaison des divers signaux MPPT pour la variation V(t) sous une
augmentation rapide d’ensoleillement.
UFAS-2013 P.66
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
P&O
FLOUE
INC
4
3.5
Courant Ipv (A)
3
ZOOM
2.5 4
1.5 3.5
0.5
61 62 63 64 65
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
Figure.4-19. Comparaison des divers signaux MPPT pour la variation I(t) sous une
augmentation rapide d’ensoleillement.
0.4
P&O
FLOUE
0.35 INC
0.3
Rapport cyclique D
0.25 ZOOM
0.35
0.2
0.3
0.15
61 62 63 64 65
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps (s)
Figure 4-20. Comparaison des divers signaux MPPT pour la variable de commande D sous
une augmentation rapide de l’ensoleillement E.
UFAS-2013 P.67
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
945
940
935
Eclairement E (w/m²)
930
925
920
915
910
905
55
Puissance P (W)
50
45 ZOOM
54
40
53.5
35
53
30 0 5 10
25
Figure 4-22. Puissance de sortie P(t) des différentes configurations MPPT pour une
augmentation lente de l’ensoleillement de 900W/m² à 940W/m².
UFAS-2013 P.68
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
25
P&O
FLOUE
INC
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM
10
17.2
17
16.8
5 16.6
16.4
49 50 51 52 53 54
0 50 100 150 200 250
Temps (s)
Figure 4-23. Tension de sortie V(t) des différentes configurations MPPT pour une
augmentation lente de l’ensoleillement de 900W/m² à 940W/m².
P&O
FLOUE
INC
3.5
Courant Ipv (A)
2.5
ZOOM
2 3.5
1.5
1
3
0.5 50 52 54
Figure 4-24. Courant de sortie I(t) des différentes configurations MPPT pour une
augmentation lente de l’ensoleillement de 900W/m² à 940W/m².
UFAS-2013 P.69
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
P&O
FLOUE
INC
0.3
Rapport cyclique D
ZOOM
0.25
0.3
0.2 0.25
0.2
0.15
48 50 52 54
0.15
Figure 4-25. Rapport cyclique D des différentes configurations MPPT pour une
augmentation lente de l’ensoleillement de 900W/m² à 940W/m².
UFAS-2013 P.70
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
60
50
40
Temperature (°C)
30
20
10
70
P&O
FLOUE
60
INC
50
Puissance (W)
40 ZOOM
30
20
10
50 51 52 53
Figure 4-27. Puissance P(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une augmentation
rapide de la température de cellules.
UFAS-2013 P.71
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
40
P&O
ZOOM
35 FLOUE
INC
17
30
16
25 15
Tensin Vpv (V)
14
20
49 50 51 52 53 54 55
15
10
0
0 50 100 150 200 250
Temps (s)
Figure 4-28. Tension V(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une augmentation
rapide de la température de cellules.
0.45
P&O
FLOUE
0.4 INC
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM
0.4
0.25 0.35
0.3
0.2
0.25
48 50 52 54
0 50 100 150
Temps (s)
Figure 4-29. Variation du rapport cyclique D(t) pour les divers algorithmes MPPT sous
une augmentation rapide de la température de cellules.
UFAS-2013 P.72
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
46
44
Température T (°C)
42
40
38
36
UFAS-2013 P.73
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
70 P&O
FLOUE
INC
60
50
Puissance P (W)
40 ZOOM
60
30
20
10
49 50 51 52
Figure 4-31. Puissance P(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une augmentation
lente de la température de cellules.
25
P&O
FLOUE
INC
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM
10
5 15
50 52 54
Figure 4-32. Tension V(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une augmentation lente
de la température de cellules.
UFAS-2013 P.74
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
5
P&O
4.5 FLOUE
INC
4
3.5
Courant Ipv (A)
2.5
ZOOM
2
1.5
3.6
1
3.4
0.5
49 50 51 52 53 54 55
Figure 4-33. Courant I(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une augmentation lente
de la température de cellules.
0.45
P&o
FLOUE
0.4 INC
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM
0.4
0.25
0.35
0.2
0.3
50 52 54
0 50 100 150 200 250
Temps (s)
Figure 4-34. Rapport cyclique D(t) pour les divers algorithmes MPPT sous une
augmentation lente de la température de cellules.
UFAS-2013 P.75
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
Les figures (4. (31, 32,33 et 34)) montrent la rapidité de poursuite de la technique MPPT
floue, et l’absence des oscillations autour du MPP qui limite les pertes de la puissance.
Différents résultats de sortie du générateur photo voltaïque et de la charge, pour différentes
valeurs d’insolation et de température, ont été obtenus en simulant les contrôleurs MPPT flou
et (P and O et IncCond).
Conclusion
Les résultats obtenus avec un Contrôleur flou (technique non conventionnelle) sont
meilleurs que ceux obtenus avec des algorithmes de contrôle conventionnels (P&O et
IncCond). Ainsi le contrôle par logique floue peut être vu comme un pas vers un
rapprochement entre le contrôle mathématique précis et la prise de décision humaine. Aussi,
ces résultats confirment le bon fonctionnement du contrôleur (IncCond) mais montrent un
meilleur fonctionnement du contrôleur flou. Ce dernier a prouvé qu’il a de meilleures
performances, temps de réponse rapide et erreur à l’état permanent très faible, et qu’il est
robuste aux différentes variations des conditions atmosphériques.
Une étude comparative des différentes commandes proposées (classiques et modernes) a
montré que le contrôleur basé sur la commande par logique floue optimise mieux la puissance
de fonctionnement du système.
UFAS-2013 P.76
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
Test de robustesse
Dans cette partie on procédera à l’étude de deux techniques MPPT à savoir (P&O) et floue
en faisant varier les paramètres du convertisseur survolteur pour les deux cas, afin de tester la
robustesse des techniques MPPT étudiées:
En premier cas, on prend C 1 =C (F), L1 =L (H), puis en deuxième cas, on prend C 2 =2*C (F),
L2 =2*L (H).
Les résultats de simulation obtenus sont illustrés comme suit :
Pour les conditions standards E=1000w/m2 et T=25°C.
1)- Méthode P&O
62
60
Puissance P (W)
60.4
58
60.2
60.3
56
59.8
60.2
54
59.4 60.1
52
2.6 2.8 3 3.2 3.5 4 4.5 5 5.5
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (s)
25
Cas (1): L, C P&O(1)
Cas (2): 2*L, 2*C P&O(2)
20
Tension Vpv (V)
15 ZOOM ZOOM
19
17.5
10 18
17
17
16.5
5
UFAS-2013 P.77
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
0.4
Cas (1): L,C P&O(1)
Cas (2): 2*L, 2*C P&O(2)
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM ZOOM
0.4 0,4
0.25
0.3
0,3
0.2
0.2
0.1 2,5
0.15 0 1 2 3 4 4.5 5 5.5 6
0 50 100 150
Temps (s)
Figure 4-35. Courbes P(t), V(t) et D(t) de deux cas par la technique (P&O) sous conditions
standards.
2)- Méthode Floue
62
60
Puissance P (W)
60.4
58
60.2 60.2
60.3
56
59.8 59.8
60.2
54
59.4 59.4 60.1
52
1 1.5 2 2.6 2.8 3 3.2 3.5 4 4.5 5 5.5
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (s)
UFAS-2013 P.78
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
25
Cas (1): L, C FLOUE(1)
Cas (2): 2*L, 2*C FLOUE(2)
20
Tension Vpv (V)
15 ZOOM ZOOM
17.5
19
10 18
17 17
4
Courant Ipv (A)
3.5
ZOOM ZOOM
4 4
3
3.5 3.5
3
2.5
2.5 2.5
2
2 0 0.5 1 3 3.5 4
0 50 100 150
Temps (s)
0.4
Cas (1): L,C FLOUE(1)
Cas (2): 2*L, 2*C FLOUE(2)
0.35
Rapport cyclique D
0.3
ZOOM ZOOM
0.4 0,4
0.25
0.3
0,3
0.2
0.2
0.1 2,5
0.15 0 1 2 3 4 4.5 5 5.5 6
0 50 100 150
Temps (s)
Figure 4-36. Courbes P(t), V(t), I(t) et D(t) de deux cas par la technique (Floue) sous
conditions standards.
UFAS-2013 P.79
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
50
Puissance P(W)
40
ZOOM ZOOM
56 51.8
30
20
55 51.4
10
54
53 54 55 56 57 227 228 229 230
0 50 100 150 200 250 300
Temps (s)
30
Cas(1): L, C P&O(1)
Cas(2): 2*L, 2*C P&O(2)
25
20
Tension Vpv (V)
15
ZOOM ZOOM
18 17
10
17 16
5 16 15
15 14
45 50 55 60 98 99 100 101 102
0 50 100 150
Temps (s)
UFAS-2013 P.80
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
5
Cas (1): L, C P&O(1)
Cas (2): 2*L, 2*C P&O(1)
4.5
3.5
Courant Ipv (A)
3 ZOOM ZOOM
4
2.5
3.5 3.5
2
1.5 3
3
45 50 55 60 98 99 100 101 102
0 50 100 150 200 250 300
Temps (s)
0.5
Cas(1): L,C P&O(1)
Cas(2): 2*L, 2*C P&O(2)
0.45
0.4
Rapport cyclique D
0.35
0.3
ZOOM ZOOM
0.25
0.4 0.4
0.2
0.3 0.3
0.2 0.2
0.15
0.1 0.1
50 52 54 100 102 104
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Temps(s)
Figure 4-37. Courbes P(t), V(t), I(t) et D(t) de deux cas par la technique (P&O) sous
conditions variables.
2)- Méthode Floue
70
Cas(1): L, C FLOUE(1)
Cas(2): 2*L, 2*C
FLOUE(2)
60
50
Puissance P(W)
40
ZOOM ZOOM
30 56
51.8
20 55
51.4
10
54
52 54 56 227 228 229 230
0 50 100 150 200 250 300
Temps (s)
UFAS-2013 P.81
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
25
Cas(1): L, C FLOUE(1)
Cas(2): 2*L, 2*C FLOUE(2)
20
15
ZOOM ZOOM
18 16.5
10
16
17
15.5
5 15
16
14.5
15 14
45 50 55 60 98 99 100 101 102
0 50 100 150
Temps (s)
5
Cas (1): L, C FLOUE(1)
Cas (2): 2*L, 2*C FLOUE(2)
4.5
3.5
Courant Ipv (A)
3 ZOOM ZOOM
4
2.5
3.5 3.5
2
1.5 3
3
45 50 55 60 98 99 100 101 102
0 50 100 150 200 250 300
Temps (s)
0.5
Cas(1): L,C FLOUE(1)
Cas(2): 2*L, 2*C FLOUE(2)
0.45
0.4
Rapport cyclique D
0.35
0.3
ZOOM ZOOM
0.25
0.4 0.4
0.2
0.3 0.3
0.2 0.2
0.15
0.1 0.1
50 52 54 100 102 104
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Temps(s)
Figure 4-38. Courbes P(t), V(t) et D(t) de deux cas par la technique (Floue) sous conditions
variables.
UFAS-2013 P.82
Chapitre 4 Commande MPPT basée sur l’approche floue
UFAS-2013 P.83
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Dans ce travail nous avons fait l’étude de la modélisation d’une chaine photovoltaïque
qui se compose d’un générateur photovoltaïque (avec une seule diode), un étage
d’adaptation (convertisseur DC /DC Boost), une charge DC (résistance) et un étage de
commande pour piloter le convertisseur (une première fois la commande MPPT
classique en l’occurrence P&O, IncCond et puis la commande MPPT Floue).
Dans ce cadre nous avons présenté les systèmes d’énergie renouvelable en portant un
intérêt particulier au système photovoltaïque qui est constitué essentiellement par un
générateur photovoltaïque (GPV) et un convertisseur DC-DC Boost. Le modèle électrique
à une seule diode du GPV décrit par le modèle mathématique de ‘Sandia’ est étudié. De
même pour le convertisseur Boost qui est dont le modèle électrique et les équations
mathématiques explicités. Différentes simulations, sous l’environnement
Matlab/simulink, sont réalisées pour mettre en évidence l’influence des variations des
conditions climatiques (éclairement et température) sur le MPP où la puissance de
fonctionnement du système est maximale.
La commande MPPT soit classique (P&O, IncCond) ou Floue permet la meilleure
connexion entre le générateur photovoltaïque (GPV) et la charge et elle force le de faire
fonctionner toujours au point de puissance maximale, cependant, l’étude comparative
des résultats de simulation a permis de constater que la commande MPPT Floue conduit
à des meilleurs performances (réduction du temps de réponse et de l’erreur en régime
permanent).
Par ce travail, nous souhaitons d’avoir apporter une contribution à l’étude des
caractéristiques photovoltaïques de la cellule solaire, l’étude des systèmes
photovoltaïques autonomes et les commandes MPPT classiques et floue.
Comme perspective à ce travail, il serait intéressant de procéder à l’implémentation
matérielle des techniques MPPT simulées, sur des systèmes à base de microcontrôleur
ou DSP, afin de valider les résultats de simulation et confirmer les performances
obtenues.
Bibliographies
Bibliographies
[7]. J.E.Cotter, "P-type versus n-type silicon wafers: prospects for high-efficiency
commercial silicon solar cells," IEEE, vol. 53, no. 8, pp. 1893-1901, 2006.
[9]. F.Heroguel, "Les cellules photovoltaïques," Ecole normale supérieure, Lyon epreuve
de projet, 2007.
[13]. M.Z, F.Z.Zerhouni, "Optimisation d’un système à énergie verte avec validation
pratique," Revue des energies renouvelables, vol. 11 , no. N°1, p. 41–49, 2008.
[14]. A.Saadi, "Etude comparative entre les techniques d’optimisation des systèmes de
pompage photovoltaïque," mémoire de Magister, Université de Biskra 2000.
[17]. A.Lyes, "Etude de la connexion au réseau électrique d’une centrale photovoltaïque ,"
mémoire de Magister, Université Mouloud Mammeri -Tizi Ouzou 2011.
[19]. M.Obeidi, "Commande des hacheurs MPPT par logique floue", mémoire de
Magister, Ecole nationale polytechnique 2006.
[20]. A.Benayad, " Modélisation des panneaux photovoltaïques par les méthodes de soft
computing. ", mémoire de Magister , département de Génie Electrique, Université
de Béjaia 2011.
[25]. S.Lei, "Solar peak power point tracking", Bachelor of engineering (IEEE), University
of Queensland, 15th October, 1999.
[26]. M.Hatti, "contrôleur flou pour la poursuite du point de puissance maximum MPPT
d’un système photovoltaïque".JCGE'08 Lyon, 16 et 17 décembre 2008.
[27].C.Y. Won, D.H. Kim, S.C. Kim, W.S. Kim, H.S. Kim, "A new maximum power point
tracker of photovoltaic arrays using fuzzy controller", Proceedings of the IEEE
Power elec. specialists conference, pp.396-403, 1994.
Résumé :
La puissance de sortie d’un GPV dépend d’un certai n nombre de paramètres parmi lesquels l’intensité
du rayonnement solaire, la température des cellules, etc. En raison des caractéristiques él ectriques
fortement non linéaires des cellules PV et de leurs associations, le rendement des systèmes PV peut être
amélioré par des solutions à base des techniques MPPT. Il existe des méthodes MPPT conventionnelles
souvent utilisées, à s avoir la méthode de perturbation et d'observation (P&O) et la méthode de
conductance incrémentale (IncCond) et les méthodes di tes av ancées, telle que la MPPT floue. Ce mémoi re
prés ente une étude comparative entre ces différentes techniques MPPT afin d’analyser, simuler, et
évaluer le système global d'alimentation PV sous des conditions de fonctionnement vari ables. Pour ce
faire les modèles mathématiques des composants du système PV (GPV, conv ertisseur DC/ DC, charge) ont
été développés. Les résultats de simulation, obtenus à l’aide de l’outil Matlab Simulink, ont prouvé en
général que les performances du contrôleur MPPT flou sont bien meilleures que ceux du contrôleur
MPPT conv entionnel.
Mots clés : PV, conv ertisseur D C-DC, MPPT. P&O, IncCond, logique floue.
Abstract:
The output power of a GPV depends on a number of parameters includi ng the intensity of solar
radi ation, cell temperature, etc. Because of the highly nonlinear electrical characteristics of PV cells and
thei r associations, the system performance can be improv ed by PV based solutions MPPT techniques.
There are methods MPPT conventional commonly used, namely the perturbation and observation (P & O)
and the method of conductance incremental (IncCond) and the methods called adv anced, such as fuzzy
MPPT. This thesis presents a comparative study of different techniques MPPT to analyze, simulate, and
evaluate the overall system PV power under varying operating conditions. To do the mathematical
models of system components PV (GPV, D C-DC converter, load) have been dev eloped. Simulation resul ts,
obtai ned using M atlab Simulink tool, showed that i n general the performances of fuzzy controller in
maximum power tracking of PV array is much better than the conventional MPPT controller.
Key words: PV, conv erter DC-D C, MPPT, P&O, IncCond, fuzzy logic.
:ملخص
يٍ بٍُٓا شذة اإلشعاع انشًسً ٔ دسخت حشاسة انخالٌا،إٌ االسخطاعت انُاحدت عٍ انًٕنذ انكٓشٔظٕئً حخعهق ببعط انًخغٍشاث
" أيMPPT " َظشا نهخصائص انكٓشبائٍت انآلخطٍت نٓزِ انخالٌا فإٌ يشدٔد انُظاو انكٓشٔظٕئً ًٌكٍ ححسٍُّ باسخعًال حقٍُاث،انكٓشٔظٕئٍت
إحباع َقطت االسخطاعت األعظًٍت انخً ٌُخدٓا انًٕنذ انكٓشٔظٕئً يٍ بٍٍ ْزِ انخقٍُاث حٕخذ يُٓا انخقهٍذٌت ٔيٍ أكثشْا اسخعًاال طشٌقت االظطشاب
.ٔانًشاقبت ٔطشٌقت انًٕاصهت انًخزاٌذة ٔيُٓا انخقٍُاث انحذٌثت انخً حعخًذ عهى انزكاء االصطُاعً يُٓا حقٍُت انًُطق انغايط
ٔرنك ححج ظشٔف انعًم،ًْزِ انًزكشة حقذو يقاسَت بٍٍ يخخهف ْزِ انخقٍُاث نغشض ححهٍم ٔ حًثٍم ٔ حقذٌى انُظاو انكٓشٔظٕئً اإلخًان
انُخائح .)... حًٕنت،حٍاس يسخًش/يحٕل حٍاس يسخًش ،ً ٔنزنك فقذ قًُا بخقذٌى ًَارج سٌاظٍت نًكَٕاث انُظاو ( انًٕنذ انكٓشٔظٕئ.انًخغٍشة
أثبخج عهى انعًٕو أٌ انفعانٍت انسكٍَٕت ٔانذٌُايٍكٍت نهًُطق انغايط فً إحباع َقطتMatlab/Simulink انًخحصم عهٍٓا باسخعًال نغت انبشيدت
.) طشٌقت انًٕاصهت انًخزاٌذة،االسخطاعت األعظًٍت نهًٕنذ انكٓشٔظٕئً أحسٍ يٍ انطشٌقت انخقهٍذٌت ( طشٌقت االظطشاب ٔ انًشاقبت
انًٕاصهت، حقٍُت االظطشاب ٔ انًشاقبت، إحباع َقطت االسخطاعت األعظًٍت، حٍاس يسخًش/ يحٕل حٍاس يسخًش،ً يٕنذ كٓش ٔظٕئ:كلمات مفتاحية
. انًُطق انغايط،انًخزاٌذة