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COURS
OUVRAGES EN BETON
Septembre 2014
Sommaire
II
Chapitre III Calcul des poutres de planchers par la méthode forfaitaire
3. Calcul des poutrelles et poutres ..……………………………...……….……17
3.1 Charges d'exploitations modérées - Méthode forfaitaire ..……………....…17
3.1.1 Application de la méthode ...……………………………………..………18
3.1.2 Arrêt des barres ……………………………………...………..………….19
III
5.6 Semelles rectangulaires sous poteau soumises à un effort normal et un
moment de flexion …………………………………...……………....…… 34
5.6.1 Diagrammes des contraintes ……………………………….….……..…. 34
5.6.2 Conditions de résistance du sol …….……………………………….….. 35
5.6.3 Détermination des armatures ..……………………………...….…….…. 35
5.6.3.1 La résultante est dans le noyau central (e0 ≤ b/6 ) …..…….…….……. 35
5.6.3.2 La résultante est hors du noyau central (e0 > b/6 ) ...………….……… 37
5.6.3.3 Pour les semelles rectangulaires ………………………...………….… 37
5.6.4 Dimensionnement de la semelle ……………………………….…….…. 38
5.7 Semelles filantes sous mur soumises à un effort normal et un moment de
flexion ………………...…...………………………….…….……….……. 39
5.7.1 Dimensionnement de la semelle …...………………………....………… 39
5.7.2 Détermination des armatures..……………………………...…………… 39
5.8 Justification des états limites de service ..………………………………… 40
5.9 Vérification des semelles au poinçonnement ….……...…………….……. 40
5.9.1 Condition de non poinçonnement …………………..…………….…….. 40
5.10 Dispositions constructives …….…………………………….…….…….. 40
5.10.1 Fondations à des niveaux différents ....……...…………………........… 40
5.11Les joints …………………...………………………………………….… 41
5.12 Les semelles excentrées ………………………………………………… 43
5.13 Pathologie des fondations …………….…………………………………. 45
IV
Liste des figures
V
Figure 5.4 Pressiomètre ….……………………………...……………….…… 25
Figure 5.5 Mise en œuvre d'une semelle ..…………………...…………..…… 26
Figure 5.6 Vu en plan d'une semelle .…………....…………….……………... 27
Figure 5.7 Coupe en plan d'une semelle ..……………….….………………… 27
Figure 5.8 Répartition des contraintes, cas d'un sol non rocheux …….……….28
Figure 5.9 Répartition des contraintes, cas d'un sol rocheux ou massif en
béton………………………………….....…………........………….28
Figure 5.10 Transmission des efforts à travers les bielles ….…...………..…... 28
Figure 5.11 Dispositions constructives …….………………...………..…….... 29
Figure 5.12 Détermination des armatures ……………………………........…. 30
Figure 5.13 Dimensionnement de la semelle ….……………….….…….…… 32
Figure 5.14 Ferraillage de la semelle .…………………………………….….. 33
Figure 5.15 Répartition trapézoïdale des contraintes …...………...…………. 34
Figure 5.16 Répartition triangulaire des contraintes ………………….......…. 34
Figure 5.17 Répartition trapézoïdale des contraintes …...…………………… 36
Figure 5.18 Répartition triangulaire des contraintes ..……………………….. 37
Figure 5.19 Décalage en hauteur des semelles ………………….…………… 41
Figure 5.20 Utilisation du gros béton …………………………………..……. 41
Figure 5.21 Détail gros béton…………….………………………………...… 41
Figure 5.22 Joint de dilatation …………………..…………………………… 42
Figure 5.23 Joint de rupture …………….…………………………………… 42
Figure 5.24 Longrine de redressement ………………………..…………….. 44
Figure 5.25 Utilisation du buton ………….………………………………….. 44
VI
Liste des tableaux
VII
Chapitre I Classification des planchers
lx l y
1
lx
- Si 0,4 : Poutre
ly
Poutre
l
h x pour un panneau isolé ;
20
Dalle pleine
l
Poutre
Poutre
h x pour une dalle continue ;
ly
Dalle pleine
1-1
25
h 7 cm pour 1 heure de coupe feu ;
h
h11cm pour 2 heures de coupe feu.
Poutre
lx
- Si 0,4 :
ly
1
lx
lx
h pour un panneau isolé ; Figure 1.1 Plancher en dalle pleine
30
l
h x pour une dalle continue ;
40
h 7 cm pour 1 heure de coupe feu ;
h11cm pour 2 heures de coupe feu.
1
1
Poutre secondaire
1
1-1
Poutre principale
Poutre principale
2
Poutrelle Hourdis
(nervure)
2
Corps
creux
Poutre secondaire
2-2
2
Figure 1.3 Plancher en corps creux à poutrelles coulées sur place
Ils sont constitués de poutres principales en béton armé espacées par exemple de
5 à 6 m, qui supportent des poutrelles secondaires en béton armé espacées par
exemple de 1,50 à 2,50 m, sur les quelles reposent les hourdis en béton armé.
1
Poutre
secondaire
Poutre secondaire
Nervure
Poutre principale
Poutre principale
Nervure
Hourdis
1-1
(Dalle pleine)
Hourdis
Poutre secondaire h
1
3
1.5 Plancher champignon
Ils sont constitués d'une dalle fortement armée reposant sur des piliers par
l'intermédiaire d'un chapiteau, confèrent à l'ensemble la forme de "champignon".
1-1
1
Poteau
Chapiteau Chapiteau
Hourdis Hourdis
(Dalle pleine)
h
1
Poteau
Hourdis Hourdis
(Dalle pleine)
h
1
4
Chapitre II Calcul des planchers
Q0
Charges identiques Charges différentes
Q1 Q2 Q3 Qn Q Qi
Q1
0
Q0 0
Q0
Q2
1
Q0 Q 1
Q0 Q1
Q3 Q0 1,9 Q 2
Q0 0,95 Q1 Q2
2
Q0 2,7 Q 3
Q0 0,90 Q1 Q2 Q3
3
Q4
Q0 3,4 Q 4
Q0 0,85 Q1 Q2 Q3 Q4
4
3 n 3 n n
Qn Q0 Q Q0 Qi
2
n
2 n 1
n
Pour n ≥ 5 Pour n ≥ 5
5
2.3 Calcul des planchers en dalle pleine
Si
lx
0,4
l y La dalle travaille dans un seul sens
La ch arg e est uniformément répartie
Armature
D’après le calcul
Dalle
ly
pleine
lx
Armature
6
lx
Armature
D’après le calcul
ly
D’après le calcul
Armature
Pour calculer la dalle qui travaille dans les deux directions, on utilise des
diverses méthodes approximatives :
- La 1ère méthode : Utilisation des annexes F3 des règles BAEL;
- La 2ème méthode : Utilisation des abaques de Pigeaud;
- La troisième méthode : Utilisation de la méthode cinématique (Méthode
de l'équilibre limite).
M x x . p.l x
2
(2.1)
M y y .M x
Avec :
1
x
8 1 2,4 3 il faut que y x (2.2)
y 3 1,9 0,9
7
1m
1m
My
ly
p
Mx
lx
p
Figure 2.4 Calcul des moments, Dalle travaille dans deux sens
lx
0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
ly
x 0,1094 0,0946 0,0812 0,0683 0,0565 0,0458 0,0368
0 y 0,250 0,250 0,305 0,436 0,595 0,778 1,000
x 0,1115 0,0981 0,0861 0,0743 0,0632 0,0529 0,0442
0,2 y 0,293 0,373 0,476 0,585 0,710 0,846 1,000
Tableau 2.1 Les valeurs de x et y en fonction de α
Le ferraillage sera calculé dans les deux directions pour une bande de longueur
l x et l y et de dimension (1m x h).
ql x2
24
3l y l x l y M x M x' l x M y M y' (2.3)
8
b. Pour une charge concentrée au centre de la dalle :
pl x
4
l y M x M x' l x M y M y' (2.4)
tf .m
L'unité du moment est :
mlinéaire
M’y 2-2
2
lx
2
My
Mx
ly lx
ly
1 1
M’x
M’x lx
2
lx M’y
2
1-1
lx lx
2 2
Lorsque la dalle faite partie d'un hourdis continu, ou lorsque l'encastrement des
appuis est partiel, il faut réduire les valeurs obtenues des moments en travée et
on calcule les moments sur appuis:
9
- Si le panneau considéré est continu au delà de ses appuis :
Mg Md
Mt 1,25 M x
2
M t : Moment en travée;
M g , M d : Moments gauches et droits;
M x : Moment max pour une dalle simplement appuyée sur son contour.
lx
Pour 0,4 et lorsque les appuis de rive ne sont pas susceptibles de fournir un
ly
encastrement parfait ou partiel, il est nécessaire de prévoir au droit des appuis
dans la partie supérieure de la dalle, des armatures capables d'équilibrer un
moment au moins égal à 0,15 M 0 ( M 0 est le moment max en travée pour travée
2
p lx
isostatique : M 0 ).
8
10
p en kgf/m2
ly
lx
lx
p
2
lx
M 0y
q l x 3 l y2 l x2
(2.6)
48
lx lx
2 2
lx
p
2
ly
11
2.5. Effort tranchant
Pour une charge uniformément répartie, l'effort tranchant par unité de longueur
est égal à:
pl
V x x
Vx
Si 0,4 2 1m
V y 0
1m
Vy
lx
p lx 1
V
x
2
1
Si 0,40 2
lx
ly
V y p V x
3 Figure 2.10 Calcul de l'effort tranchant
Où :
d : hauteur utile.
Si non un calcul d'armatures d'âme est à prévoir selon les mêmes méthodes que
pour les poutres mais avec les valeurs de lim multiplié par :
12
10
h si 0,15 h 0,30 m
3 (2.9)
1 si h 0,30 m
1 1
Ay
ly
Ax
lx
1-1
Ax Ay
- Sections minimales:
Selon l y ( h exprimé en m)
13
Selon l x
3
Ax ,min cm 2 / m
2
Ay ,min (2.12)
- Espacement minimaux
3 h
st , x Min pour les armatures parallèles à l x (2.13)
33 cm
4 h
st , x Min pour les armatures parallèles à l y (2.14)
45 cm
2 h
st , x Min pour les armatures parallèles à l x (2.15)
25 cm
3 h
st , x Min pour les armatures parallèles à l y (2.16)
33 cm
l s
l1 Max 0,20 l x pour un panneau int ermédiaire (2.17)
0,25 l
x pour un panneau de rive
l
l 2 Max s (2.18)
l1 / 2
14
≤ 0,10 lx
l2
l1
l1
l2
≤ 0,10 lx
lx
ly
a0 a 2hr h (2.19)
Q Résultante
Charge
localisée
Revêtement
hr
45° 45°
h
h/2
Dalle
a0
a0’
15
Si la condition précédente n'est pas remplie, on doit chercher le nouveau
périmètre :
Qu u'
u' a
et la nouvelle valeur 0
'
(2.21)
0,045 h f c 28 4
16
Chapitre III Calcul des poutres de planchers par la méthode
forfaitaire
pn 2g n
n
p 500 kg / m
2
n : Normalisée
g : Charge permanente
Qtn : la somme des charges d’exploitation appliquées sur l’élément (avant
l’application des coefficients de majoration : 1,35).
p : charge d’exploitation
Dans ce cas on peut calculer les efforts dans les poutres d'après la méthode
forfaitaire, qui est applicable si les conditions suivantes sont vérifiées :
Remarques :
17
3.1.1 Application de la méthode
1 0,3
M t 2 M 0 dans une travée int ermédiaire;
b.
M t 1,2 0,3 M 0 dans une travée de rive.
(3.2)
2
Avec :
A B C D E
18
Dans la pratique, on prend la valeur minimale des moments sur appui M g et
M d (En valeur absolue), puis on calcule M t par la formule des moments.
Le moment fléchissant en travée :
x Mg Md
M t x x M g 1 M d x M g
x
x (3.3)
l l l
L'effort tranchant :
d x M g M d
V x (3.4)
dx l
La résolution de l'équation V x 0 permet de connaitre l'abscisse d'effort
tranchant nul et donc de moment fléchissant maximal en travée.
Le calcul des moments sur appuis et en travées par la méthode forfaitaire pour
une poutre à trois travées est donné sur la figure ci dessous.
0,5 M0 0,5 M0
0,95 M0 0,70 M0 0,95 M0
A B C D
0,20 M0 0,20 M0
0,5 M0 0,5 M0
0,85 M0 0,70 M0 0,85 M0
A B C D
19
Chapitre IV Calcul des poutres de planchers par la méthode de
Caquot
p g l g'3 p d l d'3
MA pour une ch arg e uniformément répartie
8,5 l g l d
(4.5)
k g q g l g'2 k d q d l d'2
MA pour une ch arg e concentrée (4.6)
l g' l d'
Avec :
1 a a a
k '
1 ' 2 ' (4.7)
2,125 l l l
20
a
Les valeurs de k en fonction de , sont données dans le tableau 4.1.
l'
a /l' 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
k 0 0,08 0,136 0,168 0,181 0,176 0,158 0,128 0,09 0,047 0
a
Tableau 4.1 Les valeurs de k en fonction de
l'
Le calcul des moments sur appui aux charges permanentes se fait avec g'=2g/3.
Pour le calcul des moments en travée prend la totalité de g.
Remarque :
On peut utiliser la formule des trois moments pour le calcul des moments sur
appuis :
p g l13
M 1 l1 2 M 2 l1 l 2 M 3 l 2
2
p d l 23 q g a g l1 a g q d a d l 2 a d
2 2 2
4 4 l1 l2
(4.8)
ag qg qd ad
pd
pg
1 l1 2 l2 3
21
1 Mt
h Max , l
16 10 M 0
4,2 b0 d
As (4.9)
fe
l 8,00 m
Avec :
f e : En MPa;
M t : Moment en travée;
M 0 : Le moment en travée de la travée isostatique de référence et l la portée.
Si ces conditions n'étaient pas vérifiées, le calcul des flèches est nécessaire.
Pour les éléments reposant sur deux appuis ou plus (poutre et dalle), les flèches
sont limitées à :
l
500 si la portée l 5,00 m
l
0,005 si l 5,00 m
1000 (4.10)
l console : l 2,00 m
250
22
Chapitre V Calcul des fondations superficielles
5.1 Introduction
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure. Elles constituent la partie essentielle de l’ouvrage puisque de leur
bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.
Les fondations superficielles sont réalisées sur des terrains dont les couches
susceptibles de porter l’ouvrage sont à faible profondeur. Celle-ci peuvent être
de différentes natures suivant les éléments portés :
Figure 5.1 Semelle isolée Figure 5.2 Semelle filante Figure 5.3 Radier
D
4 (5.1)
B
- Les semelles isolées sous poteaux sont telle que : (L/B) < 5 ;
- Les semelles filantes sous murs ou sous plusieurs poteaux, sont telles que :
(L/B) > 5.
23
B > 60 cm, dimension minimale permettant le travail d’un ouvrier. La semelle
sera toujours protégée dans sa partie inférieure par un béton de propreté de 5 cm
d’épaisseur au minimum.
5.1.1.1 Se renseigner
24
Figure 5.4 Pressiomètre
25
5.1.2- Condition de mise en œuvre des fondations superficielles
- en cours de construction ;
- en phase d’exploitation ;
- en situation accidentelle.
26
- charges permanentes, poids propre ;
- charges d’exploitation ;
- charges climatiques (neige et vent) ;
- charges accidentelles (séisme, choc, etc.).
B b
h 0,05 cm (5.2)
4
Ou encore :
B b
d (5.3)
4
h h
e à (5.4 )
2 3
Pour les semelles rigides la répartition des contraintes est linéaire : constante,
trapézoïdale ou triangulaire.
27
Figure 5.8 Répartition des contraintes Figure 5.9 Répartition des contraintes
Cas d'un sol non rocheux Cas d'un sol rocheux ou massif en béton
28
5.4.2 Dispositions constructives
Les extrémités des aciers d’armatures peuvent comporter des ancrages droits,
courbes ou des crochets. De plus, les aciers verticaux des murs ou des poteaux
doivent être prolongés jusqu’à la base des semelles.
Pu B b
B ; d ; c 3 cm (5.5)
qu 4
Ces deux conditions n’ont aucun intérêt si la semelle n’est pas coupée, mais à
hauteur constante.
On considère que toutes les bielles de béton comprimées passent par un point O,
B B b
défini par : .
h0 d
29
Pu
b/2
o
h0
dR
d
e
dF
σsol
dx
x
B/2
30
soit :
Pu . B b
As (5.11)
8 . d . s
Avec
d = 0,9 . h (5.12)
- Fissuration préjudiciable :
2 / 3 f e
s Min (5.14)
Max(0,5 f e ;110 f tj )
Avec :
1,00 Rond lisse
1,3 HA 6 mm
1,6 HA 6 mm
31
- ls ≤ B/8 : les barres ne comportent pas de crochet et il est possible d’arrêter une
barre sur deux à 0,71B ou alterner des barres de 0,86B.
B
Ar As . B en m (5.18)
4
Quand au poids propre de la semelle c’est une inconnue au départ, mais il devra
être pris en compte par la suite dans la vérification du sol.
A a
(5.20)
B b
32
Pu
A. B (5.21)
qu
On obtient que :
b . Pu a Pu
B ou A . (5.22)
a . qu b qu
A a B b
max , d a , d b min A a , B b (5.23)
4 4
Puis :
Pu . A a Pu . B b
Ax , Ay (5.25)
8 . d a . s 8 . d . s
(b)
(a)
3 P 3 b Pu 3 a Pu
A. B . u , B . . , ou A . . (5.26)
2 qu 2 a qu 2 b qu
33
Les sections d’armatures sont obtenues de la manière suivante :
9. B 9. A
Ax ,bitriangulaire Ax . ; Ay ,bitriangulaire Ay . max 1; (5.27)
8. A 8. B
Dans le cas des semelles rectangulaires, on peut toujours utiliser la méthode par
homothétie mais la méthode des débords égaux est plus économique. Dans ce
cas les dimensions de la semelle ne sont plus proportionnelles aux dimensions
du poteau, mais les débords de la semelle qui dépassent le poteau dans les
directions sont identiques.
P
M
B
x
σmin
σmax
P
e0 x/3
P e P e
. 1 6 . 0 ; max . 1 6 . 0 (5.28)
min
A. B B A. B B
34
- e0 > B/6 : dans ce cas le diagramme des contraintes est triangulaire et :
2. P max X B
max car P . A . X ; e0 (5.29)
B 2 3 2
3 . A . e0
2
min max e P
- Si e0 ≤ B/6 alors ref 1 3. 0 . u qu (5.30)
4 B A. B
2. P 1,33. qu dans le cas où le vent est l ' action var iable de base
ref max
B q dans le cas général
3 . A . e0 u (5.31)
2
1 max min B
- Si max min . soit e0 (5.32)
2 2 24
1 max min B
- Si max min . soit e0 (5.33)
2 2 24
35
Pour une répartition trapézoïdale :
Pu
Mu
0,35 b
1
min max
b
A a
P 4,2 e0 b
1 1 (5.34)
AB B2
2 max
2
B
M 1 A 0,35 b 1 (5.35)
2 6
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
e0
en considérant l’effort P' P . 1 3. .
B
B 0,35 b 3 e0
1 max (5.36)
B
3 e0
2
2 max
2
B
M 1 A 0,35 b 1 (5.37)
2 6
36
Pu
Mu
0,35 b
1
min
max
b
A a
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
e0
en considérant l’effort P' P . 1 3. .
B
- Dans la direction A, les armatures sont calculées suivant la méthode des bielles
e0
en considérant l’effort P' P . 1 3. .
B
- Si e0 ≤ B/24
37
e e
Pu . 1 3. 0 . A a Pu . 1 3. 0 . B b
Ax B
, Ay B
(5.38)
8 . d a . s 8 . d b . s
- Si e0 > B/24
e
Pu . 1 3. 0 . A a
Ax B
, Ay
M1
(5.39)
8 . d a . s d b . s
A a
(5.40)
B b
e0 Pu
- Si e0 ≤ B/6 alors A . B 1 3. . (5.41)
B qu
Avec :
qu
qu , q u : est donnée par le rapport du sol. (5.42)
2
Et :
2. P 1,33. qu dans le cas où le vent est l ' action var iable de base
B q dans le cas général
3. A. e0 u (5.43)
2
A a B b
max , d a , d b min A a , B b (5.44)
4 4
38
Condition de rigidité : elle n’est pas obligatoire mais il faut vérifier l’effort
tranchant.
e0 Pu
- Si e0 ≤ B/6 alors B 1 3. . (5.45)
B qu
- Si e0 > B/6 alors
2. P 1,33. qu dans le cas où le vent est l ' action var iable de base
B q dans le cas général
3 . e0 u (5.46)
2
- Si e0 ≤ B/24
e
Pu . 1 3. 0 . B b
As B
(5.47)
8 . d . s
B
Ar As . (B en m). (5.48)
4
M1
As (5.49)
d . s
39
5.8 Justification des états limites de service
Pour justifier les états limites de service, il suffit de pondérer les sections d’acier
théoriques, obtenues par les méthodes précédemment décrites, avec les
coefficients suivants :
Si ce n’est pas le cas, on place du gros béton (dosé à 200 kg/m3 au minimum)
sous la semelle la plus haute jusqu’au niveau nécessaire.
40
Talus Talus
Gros
béton
2 2
3 3
Figure 5.19 Décalage en hauteur des Figure 5.20 Utilisation du gros béton
semelle
lles
d 2 1,5. d1 (5.51)
Le gros béton pourra travailler à une contrainte de (10 à 12) bars, suivant un
angle tel que :
d1
'
0,5 à 0,6 (5.52)
d2
d1
d2
Gros béton
5.11Les joints
41
- Les joints de dilatation
Les joints de dilatation ne coupe pas la fondation mais seulement les porteurs
qui sont alors fondés sur une même semelle.
Joint de
Poteau dilatation
Semelle
Sont à prévoir entre deux parties mitoyennes d’un ouvrage ou entre deux
ouvrages mitoyens quand il existe des risques de tassement différentiels pour
des ouvrages de poids différents ou avec sol à changement brusque de
compressibilité.
Les joints de rupture sont eux aussi placés sur toute la hauteur et toute la largeur
du bâtiment.
Semelle
- Méthode de la butée : le moment peut être compensé par un buton placé entre
la fondation excentrée et la fondation voisine.
Le buton travaille uniquement en compression simple. L’effort appliqué par le
buton doit être compensé par un plancher au dessus.
La méthode de la butée crée de la flexion composée dans le plancher et dans le
porteur vertical. C’est pour cela que la longrine de redressement est une
méthode plus utilisée.
43
Longrine de
redressement
Semelle Semelle
excentré (a) centrée
e
Longrine de
redressement
(b)
Semelle Semelle
excentré centrée
e
Figure 5.24 Longrine de redressement
Planche
r
Buton
44
5.13 Pathologie des fondations
Bibliographie
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