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Cours forage

Méthodes de reconnaissance pour l’implantation


d’un forage
- l’exploration et la reconnaissance par des moyens géologiques, géomatiques et
géophysiques afin d’implanter le forage.
- Les techniques d’exploration sont diverses et leur différence dépend de l’objectif
visé.
- Les études pour l’exploration des ressources hydriques sont basées sur une synthèse
des données collectées à savoir l’utilisation de :
•la cartographie géologique et hydrogéologique ;
•les résultats de l’interprétation des données de méthodes géophysiques choisies;
•la synthèse des données collectées à partir des différentes mesures collectées des
puits de prospection ou de puits d’exploitation déjà existants.
- connaître l'épaisseur des formations géologiques (dépôts sédimentaires, grès fissurés,
alluvions, sable, gravier, galets, basalte fissuré) ainsi que leur degré de perméabilité, de
porosité, de transmissivité,…etc ;
- l’emplacement et l’extension de l’aquifère ;
- le type de la nappe (libre, captive, semi captive) ;
- la structure de l’aquifère (fissures, failles, karstifié, multicouche, …etc.) ;
- extension, épaisseur, caractéristiques physico-chimiques de la nappe ;
-la structure des limites : toit et substratum (ou base) et le type de roche à leur
contact (roches imperméables comme les argiles et les marnes);
- la liaison et les relations avec les écoulements de surface (cours d’eau, plan d’eau…etc.) ;
- identifier le contexte géologique dans lequel l'ouvrage sera réalisé ;
- déterminer la profondeur totale du forage, son niveau piézométrique (water table) du
forage, son niveau dynamique ;
- faire le bilan hydrique des Ressources en Eau Totalement Disponibles (R.E.T.D) dans un
pays, dans le but de planifier leur gestion et de prévenir sur les dangers encourus, suite à
une surexploitation ou une exploitation anarchique par divers intervenants ;
- déterminer en fonction du contexte géologique les secteurs d’eau douce ou d’eau salée qui
sera appuyée par la suite par un contrôle régulier de la conduc tivité et la salinité de l'eau
des forages sont mesurées in situ, avec des conductivimètres portables sur des ouvrages
d’eau (piézomètres et forages d’exploitation).
Méthodes géophysiques employées

-méthode aéroportée « télédétection » ;

-Géophysique de surface ;

-Les essais crosshole ;

-Les essais dans le trou de forage wellbore ;

- Les essais de laboratoire.


Méthodes sismiques
La valeur de ces vitesses dépend des propriétés élastiques et de la densité ρ
Ces propriétés élastiques sont :
-le module d’élasticité E appelé module d’Young « Young’s modulus » ;
- le module de cisaillement « shear modulus » μ;
- le coefficient de Poisson « Poisson’s ratio » ν;
- le module de compression isostatique « bulk modulus » k.

Cas des roches consolidées

Wyllie et al. (1956)

Raymer et al. (1980)


une compilation des différents essais ont démontré que la vitesse
VP diminue avec la porosité pour différents échantillons de sable.
Les deux premiers types de sables ne renferment pas de l’argile et
les deux derniers contiennent 20% de fraction argileuse.

-Essai 1 élaboré sur des sables non


saturés en eau (watkins et al., 1971) ;

Essai 2 : un modèle théorique pour


des sables saturés en eau (Raymer et
al., 1980) ;

-Essai 3 : un essai laboratoire sur des


sables saturées en eau (Klimentos,
1991) ;

-Essai 4 : essai laboratoire pour des


sables non saturées en eau(Kowallis
et al., 1984).
Effet de la saturation en eau dans la variation des vitesses
des ondes sismiques P et S
Cas des roches meubles
les vitesses des ondes P augmentent rapidement
dès une limite de saturation en eau de 90% .

Ceci est du à une augmentation du module de


compressibilité isostatique K au-delà de cette
limite, l’air étant compressible, remplacé par l’eau
à 90% aurait une influence sur la valeur de K.

Pour les ondes S, les valeurs restent presque


inchangées sauf une toute petite chute à la
limite supérieure, probablement due à une
augmentation de la densité par le remplacement
de l’air contenu dans les pores par de l’eau
les valeurs de vitesse des ondes P diminuent
en fonction de l’augmentation de l’argilosité
dans des sédiments contenant un mélange
de sable et d’argile.
Méthode sismique

Les équations des trajets d’ondes sont exprimées en temps de propagation des ondes
t en fonction de l’offset x : la distance entre la source S et le récepteur R comme suit :

onde directe tO.D=x/V1

onde réfléchie tO.R =

onde réfractée « conique » tO.C =


Hodochrones des trajets de l’onde directe et de l’onde conique
L’interprétation des hodochrones (ondes directe et conique) montre un bon contraste
de vitesse VP au toit de l’aquifère. Ce qui a permis de mettre en évidence la
géométrie et la profondeur de l’aquifère.
Méthode électrique
La loi d’Ohm permet de calculer la résistance
électrique R pour un conducteur :
R =  V/ I
avec ΔV la différence de potentiel mesurée et I
l'intensité du courant.

Dans le cas d’un cylindre de longueur L et de section S,


la résistance électrique R :
R=ρL/A
Avec ρ la résistivité électrique qui est l’inverse de la
conductibilité ou conductivité électrique σ
σ = 1/ρ
La loi d’Archie pour les roches saturées en eau
ρr = ρw . F
avec F est la facteur de formation F= a .φ-m
L’augmentation du pourcentage
de l’argilosité diminue la valeur de
la résistivité puisque l’argile est
un bon conducteur du courant
électrique.
Méthode électrique

k : facteur géométrique

sous-sol hétérogene quelconque

lorsqu'une électrode d'injection se


trouve en contact avec une petite
masse très conductrice dans le sol.

Le courant est alors canalisé par ce


conducteur.

on doit augmenter la distance MN. On


effectue un embrayage.
Les quatre type de courbe de sondage pour des terrains a trois couches
La méthode TDEM (Time Domain Electromagnetic Method)

Principe : l’induction électromagnétique produite par la coupure brusque d’un


champ magnétique statique, établi en surface, grâce à une boucle de câble dans
laquelle on a fait circuler un courant électrique.

La différence de flux crée une


induction dans le sol, sous forme de
boucle de courant qui crée à son
tour un champ secondaire
enregistré soit par la même boucle
de câble en surface (dispositif
coïncident) soit par une boucle de
câble plus petite placée au centre de
la boucle d’émission (dispositif
central).
Le champ secondaire est décroissant
dans le temps. Plus le temps considéré
est grand, plus l’information obtenue
est profonde.

Les variations de champ magnétique


secondaire en fonction du temps.

La résistivité apparente dépend du temps t,


de la surface d’émission a², de la surface de
réception Sr, du courant d’injection I et du
voltage V dans le récepteur. La formule
donnée ici est celle dite « des temps longs
».
L’étude de la forme de sa décroissance se traduit par une courbe de sondage reliant
la résistivité apparente (en ordonnée) au temps (en abscisse) de façon analogue aux
sondages électriques à courant continu.
GPR ou radar géologique

Une antenne envoie à cadence élevée


des ondes électromagnétiques à des
fréquences de quelques dizaines de
MHz à 3 GHz dans le terrain.

Les ondes sont captées après


propagation dans le matériau ausculté
et réflexion.

L'antenne émettrice-réceptrice est


déplacée à vitesse lente et régulière
le long de la surface du sol
GPR ou radar géologique

Conduite de 600 mm en acier à 1 m de profondeur et une


nappe à 3 m de profondeur

Faille d’une épaisseur voisine


de 1 mètre entre 8 et 12 m de
profondeur
Prospection géophysique par la méthode VLF

Les antennes VLF (Very Low Frequency) sont parcourues par un courant électrique
oscillant, de fréquences comprises entre 15 et 30 kHz. Les équations de Maxwell
stipulent que tout courant électrique oscillant génère une onde électromagnétique.
Lorsque le champ électromagnétique primaire recoupe une cible conductrice, ce
conducteur crée à son tour un champ électromagnétique dit secondaire (Hs), de
même fréquence mais déphasé.
Les discontinuités géologiques (terrains de nature différentes, failles,… etc) se
comportent comme des cibles et créent des champs électromagnétiques secondaires.

D’autres méthodes électromagnétiques comme TDEM, RMP, … etc


Techniques de forage
Il existe trois grandes catégories de puits :
•les puits creusés ;
•les puits foncés ;
•les puits forés plus communément appelés forages, terme ambigu qui
désigne à la fois un ouvrage et une technique de réalisation.
Tubage de diamètre de 60 à 120 cm Tubage de petit diamètre de 2,5 à 5 cm
(24 à 48 pouces) (1 à 2 pouces)
les puits forés ou forages (les plus nombreux) sont des puits creusés par
percussion d’un outil dans le sol ou par l’action rotative d’un outil coupant
(tarière, foreuse, trépan) tournant autour d’un axe vertical en brisant les
roches dont les débris sont remontés à la surface.

Ils sont réalisés par de multiples techniques qui sont classées en :

•Forages manuels comme les forages à la tarière (Hand auger drilling), les
forages par percussion (percussion drilling), les forages par injection d’eau
ou lançage à l’eau (jetting) et les forages à la boue (sludging) ;

•Forages utilisant des moyens motorisés légers (pompes, compresseurs)


pour creuser le terrain exemple les forages au marteau fond de trou (rotary-
percussion drilling) et les forages rotary (rotary drilling) ;

•Forages utilisant des moyens lourds permettant d’atteindre de profondeurs


importantes comme les forages pétroliers. Ces forages sont montés sur des
engins bien équipés utilisant des outils de forage rotatifs.
AVANTAGES DES FORAGES

S’ils sont bien conçus et entretenus, les forages sont :

•moins vulnérables aux sécheresses ou aux baisses du niveau d’eau lorsqu’ils


atteignent des formations aquifères profondes ;
•conçus de façon à exploiter plus d’un aquifère (quand les aquifères se
trouvent sur une ligne verticale et que l’eau ne peut pas circuler de l’un à
l’autre) ;
•moins susceptibles de s’effondrer ;
•moins vulnérables à la contamination ;
•aptes, si leur emplacement est bon, de produire de grandes quantités d’eau
et permettent donc d’utiliser des pompes mécaniques ou électriques ;
•l’objet d’un suivi et de tests quantitatifs, ce qui permet d’évaluer avec
précision les paramètres de l’aquifère (comme lors de la modélisation
d’aquifères), le rendement, ainsi que le dimensionnement optimal de la
pompe et des systèmes de stockage et de distribution ;
•un moyen de suivi du niveau des eaux souterraines à d’autres fins, par
exemple pour des études sur l’environnement ou l’évacuation des déchets.
INCONVENIENTS DES FORAGES

les forages présentent des inconvénients à cause de :

•leur coût initial élevé du matériel et l’apport de compétences spécialisées, c’est-


à-dire que la construction, le fonctionnement et l’entretien peuvent requérir un
certain savoir-faire et un équipement lourd et coûteux ;

•une possibilité de détérioration naturelle irréversible s’ils ne sont pas bien suivis
et entretenus ;

•la quantité d’énergie qu’ils requièrent si des pompes d’extraction de l’eau sont
utilisées (par opposition aux systèmes utilisant la gravité) ;

•l’absence d’un accès direct pour l’entretien ou les réparations, aux parties
construites qui se trouvent sous terre.
FORAGES MANUELS (MANUAL DRILLING)

 Profondeurs <40 m dans sols alluviaux (exemple argile et sable) et les formations
tendres de roches altérées (tels que grès et calcaires tendres)
 Le coût d’un forage réalisé avec les techniques manuelles varie de 100 à 2500 € en
fonction de la géologie, du pays et de l’application.

 La construction, le transport et la maintenance des équipements de forage manuel


peuvent être réalisés localement.

 Quelque soit la technique utilisée, il faut :


(a) casser ou couper la roche traversée;
(b) faire remonter les débris (sol) à la surface;
(c) soutenir les parois du trou afin d’éviter qu’elles ne s’effondrent pendant le fonçage.

4 groupes principaux :
Le forage à la Tarière,
Le forage à la Percussion,
Le forage au Lançage à l’eau.
Le forage à la Boue
FORAGE À LA TARIÈRE (HAND AUGER DRILLING)
 appropriée pour les roches non consolidées: sables, limons & argiles tendres
 un ensemble d’allonges en acier , tourné par une poignée et dont l’extrémité
est munie d’une tarrière.
Les tarières sont tournées dans le sol jusqu’à ce qu’elles se remplissent et sont
ensuite sorties du trou pour être vidées.
FORAGE À LA TARIÈRE (HAND AUGER DRILLING)
Une tarière conique Une tarière Riverside Une tarière de mise en eau

La poignée Un collier
Des allonges en acier 3m
pré-tubage 3m (3 pièces)
Des tuyaux PVC Capuchon de protection en PVC
pré-tubage 1,5m (6 pièces)

Du tissu filtrant Un mètre


Du massif filtrant
(un sac de 50 kg)
FORAGE À LA PERCUSSION OU FORAGE AU BATTAGE
(PERCUSSION DRILLING)
 Le forage à la percussion a été utilisé pour forer les premiers puits de pétrole
dans les années 1800.

 Ce type de forage utilise un trépan lourd, attaché à une corde ou à un câble qui
serait descendu dans le trou du forage ou à l’intérieur d’un pré-tubage.

 La version mécanisée la plus moderne est appelée « forage mécanisé au câble »


qui fait appel à de lourds équipements qui soulèvent et laissent tomber des
trépans qui peuvent atteindre plus de 1000 kg.
 Un trépied (ou chèvre) est en général utilisé pour suspendre l’équipement.

En actionnant la corde ou le câble de haut en bas, le trépan ameublie et


fragmente le sol ou la roche consolidée dans le trou de forage, dont les débris sont
ensuite extraits.

Comme pour le forage à la tarière, un pré-tubage en métal ou PVC peut être


utilisé pour éviter l’effondrement du trou.
FORAGE À LA PERCUSSION OU FORAGE AU BATTAGE
(PERCUSSION DRILLING)

 Une fois la nappe est atteinte, une tarière de mise en eau est descendue dans le trou
de forage et traverse l’eau et la boue.
 Pendant sa descente, la valve de fond s’ouvre. La boue peut pénétrer dans la tarière.
Au cours de la remontée, la valve se referme. La boue est ainsi emmagasinée à
l’intérieur de la tarière.
 Cette opération est répétée plusieurs fois jusqu’à que la plupart des cuttings soient
remontés à la surface et que la nappe soit atteinte.

 Une fois le tubage définitif (tuyaux et crépines en PVC) installé, le pré-tubage


doit être enlevé.
 L’espace annulaire entre le tubage et la paroi du trou est rempli par du massif
filtrant sur une hauteur d’au moins 1-2 m au-dessus du haut de la crépine.

 La technique à la percussion peut en principe être utilisée dans presque toute les
formations ; du sable et argiles tendres et roches non compactées aux roches dures
et consolidées.
FORAGE À LA PERCUSSION OU FORAGE AU BATTAGE
(PERCUSSION DRILLING)

Un tripode (ou chèvre) Poulie (1 pièce)


(3 pièces)
Crochet en acier

Corde (50 mètres)


Tarière de mise en eau
(1 pièce) Trépan (1pièce)
FORAGE AU LANÇAGE À L’EAU « JETTING »
Technique de forage au ‘washbore’ ou ‘rotary manuel’
 Le lançage à l’eau est basé sur la circulation et la pression de l’eau.

 Deux bassins de décantation, creusé à proximité du trou de forage, permet aux débris
de se déposer et à l’eau ‘propre’ de circuler à nouveau à travers le train de tiges.
 Le premier petit bassin décante les matériaux grossiers et le grand bassin décante
les matériaux plus petits. Ces bassins sont couverts d’une bâche en plastique ou
colmatés avec de l’argile ou d’un mélange d’eau et d’additifs (boue de forage).
FORAGE AU LANÇAGE À L’EAU « JETTING »

 L’eau est injectée à l’intérieur du train


de tiges et la boue (eau et débris) remonte
le long des parois du forage en
maintenant une pression d’eau suffisante
à l’aide d’une motopompe.
FORAGE AU LANÇAGE À L’EAU « JETTING »

 Dans l’extrémité inférieure du tuyau de forage, un


trépan est fixé. Un fluide de forage (additif ) peut être
mélangé à l’eau pour éviter l’effondrement des parois
du trou et la perte incontrôlée de l’eau par infiltration.

 A la profondeur finale du forage, l’opérateur


mesure la profondeur du trou et assemble la crépine,
le décanteur et le tuyau d’équipement en PVC et
introduit l’ensemble dans le trou.

 Le tubage et la crépine sont nettoyés à l’eau claire et


le massif filtrant est versé entre le trou et le tubage à 1
à 2 m au dessus de la crépine

 Dans les formations meubles, telles que le sable et le


gravier fin, le train de tiges s’enfonce facilement, ce qui en
fait la technique la plus rapide de forage manuel.
 L’équipement est léger, le rendant facilement
transportable particulièrement dans les zones rurales.
FORAGE AU LANÇAGE À L’EAU « JETTING »

Mais, quelques inconvénients sont à noter vu que :

• la quantité d’eau disponible sur le site qui peut être un facteur limitant. Certains
forages peuvent être réalisés avec juste quelques fûts d’eau (500 - 1000 litres), tandis que
d’autres nécessitent des volumes d’eau aussi important que ceux contenus par un
camion citerne ;

• le forage est réalisé dans les structures de sol meuble qui peuvent facilement
s’effondrer ;

• l’argile n’est pénétrée que très lentement. Les très gros graviers (galets) et autres
formations hautement perméables (fissures) peuvent créer une trop grande perte d’eau
de sorte qu’ils ne peuvent pas être forés ;

• Si les forages profonds sont creusés dans les sols perméables (sable et gravier), le
recours à l’utilisation des additifs de forage (coût élevé) est nécessaire. Ceci augmente
le coût total du forage.
FORAGE À LA BOUE (SLUDGING)

Cette technique utilise la circulation de l’eau pour faire remonter à la surface du sol les
matériaux forés en actionnant le train de tiges de forage de haut en bas.
FORAGE À LA BOUE (SLUDGING)

Cette technique utilise une boue en circulation continue à travers le trou de forage,
le train de tiges et le bassin de décantation, tout au long du fonçage.

 Plusieurs variantes du forage à la boue ont été développées exemple les méthodes
« Rotasludge », « Baptist » et « Emas ».

 Pendant la descente des tiges, le choc créé par le trépan fixé au bout du train de
tiges ameubli/fragmente les matériaux du sol et pendant le mouvement de
remontée, l’extrémité du train de tiges est obturée avec la main (effet de soupape),
créant ainsi une aspiration de l’eau et des débris qu’elle contient jusqu’à la surface.

 Au cours du mouvement de descente suivant, la main est retirée du train de tiges


et l’eau gicle dans le bassin préalablement creusé à coté du forage. La pression de
l’eau sur les parois du forage évite l’effondrement de ces dernières.
FORAGE À LA BOUE (SLUDGING)
Cette technique fait preuve de plusieurs avantages :

•les outils de forage et équipements peuvent être confectionnés et réparés dans des
ateliers locaux et sont faciles à transporter dans des zones reculées ;

•le Rota sludge est efficace sur une large gamme de types de sols et, tout
particulièrement en sols argilo-sableux, lesquels sont difficiles à forer au lançage à l’eau
ou à la tarière ;

•grâce à la circulation de boue, les débris remontent continuellement à la surface et il


n’est donc pas nécessaire de sortir le trépan pour le curer.

Mais, cette technique montre quelques inconvénients :

-afin de prévenir les risques d’éboulement, les forages doivent être maintenus plein
d’eau pendant la totalité des opérations de forage et d’équipement ;

- les graviers grossiers et autres matériaux hautement perméables (fissures) entraînent


d’importantes pertes en eau de travail et ne peuvent donc pas être forés par cette
méthode.
CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES FORAGES MANUELS
CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES FORAGES MANUELS
CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES FORAGES MANUELS
CARACTÉRISTIQUES ET PARTICULARITÉS DES FORAGES MANUELS
 La marge des coûts de chaque technique est variable en fonction de l’emplacement du
forage, des équipements achetés ou fabriqués sur place.

 Toutes les quatre méthodes ne peuvent pas découper les roches consolidées non
altérées comme le granite.

 La méthode à lançage à l’eau n’est pas appropriée pour traverser les terrains d’argiles
tendres, l’argile est une roche imperméable ,s’égorge en eau et devient plus plastique .

 La méthode à percussion réussit plus ou moins à traverser tous les terrains tendres et
assez compactes mais reste une technique lente avec des équipements onéreux .

 En associant percussion et rotation, les terrains sont assez faciles à forer.

 Les techniques de lançage à l’eau et à la boue nécessitent de grandes quantités d’eau


qui en majorité peuvent être infiltrées dans les roches perméables comme le sable et le
gravier .

 Tenant compte de ces caractéristiques, Il est important de signaler que les équipes de
foreurs ont intérêt à utiliser plusieurs techniques de forage pour traverser différentes
formations géologiques.
FORAGES MOTORISÉS
Suivant le type de technique, l’outil est animé d’un mouvement soit de
translation soit de rotation.

Les appareils de forage sont classés suivant le type du mouvement comme


suit :
•Appareil à percussion ou battage
•Appareil aux câbles
•Appareil aux tiges : pleines (à sec)
: creuses (circulation d’eau ou injection)
•Appareil à rotation
•à circulation d’eau
•à circulation de boue
•à l’air comprimé
•Appareil mixte à battage et rotation
•Procédés spéciaux
a/ les appareils de forage par battage
battage aux câbles « Pennsylvanien »
Le trépan est actionné en chute libre. La torsion du câble permet à l’outil une
rotation alternée. Le mouvement alternatif de translation est donné par un balancier.
Dans un deuxième temps, le trépan et son câble sont retirés du trou et le dégagement
des déblais est effectué à l’aide d’une cuillère ou une soupape.
battage aux tiges pleines « canadien »
Le câble est remplacé par un nombre de tiges pleines qui sont vissées bout à bout.
battage aux tiges creuses
Ce type de forage utilise des tiges creuses à injection d’eau ou de boue.

b/ les appareils à rotation


Les appareils à rotation sont à circulation d’eau, de boue ou à air comprimé. Un
moteur actionne une table de rotation qui donne aux tiges creuses un mouvement de
rotation à vitesse lente. Des fois, l’air est mélangé avec une solution aqueuse d’agent
moussant pour éliminer les bouchons susceptibles de se former. Le forage à l’air est
recommandé dans les zones à pertes. la grande vitesse de l’air injecté enlève mieux les
déblais fins. L’outil de forage utilisé est soit le trépan soit le tricône soit le marteau au
fond du trou.

c/ les appareils mixtes battage-rotation


Ces appareils de forage sont équipés pour procéder en battage ou en rotation pour
assurer le battage dans les terrains durs à faible profondeur et la rotation dans les
terrains tendres.
• forage au marteau fond de trou (Down-the-hole (DTH) drilling)
•forage rotary (rotary drilling)

Ces deux techniques de forage se diffèrent par le type du fluide de forage utilisé

Technique fluide rôle fluide

MFT Air comprimé lubrifié - Fonctionnement marteau


+ mousse - Remontée cuttings (soufflage)

Rotary Boue - Remontée cuttings


(eau, bentonite, - Colmatage / stabilisation parois (cakes)
polycol) - Lubrification, refroidissement tiges et
outil
Forage au marteau fond de trou (Down-the-hole (DTH) drilling)

 Entraînement d'un tubage résistant (acier), par la frappe d'un marteau


pneumatique fond de trou prenant appui sur un sabot.

 Il est comparable au battage et permet de traverser des terrains durs comme le


rocher (granites) ou sédimentaires consolidées (grès, calcaires).

 Le procédé consiste à actionner à l’aide d’un marteau perforateur, monté au bout


d’une ligne de sonde ; il est mis en rotation depuis la surface et pénètre dans le
terrain par percussion sous l’effet du poids de la garniture ou d’une poussée
hydraulique.

 il fonctionne comme un marteau piqueur, à l’air comprimé à haute pression (15-


27 bars) circulant dans la ligne de sonde creuse dont le flux permet de remonter les
cutting du terrain en circulation directe par l’espace annulaire.

 L’opération se fait en 2 phases, la percussion et le soufflage


Marteau Fond de Trou (MFT)
- percussion + soufflage
- Taillant avec boutons de carbure de tungstène ou diamant
Pour terrains durs et terrains homogènes
Capacités
forer des trous d’un diamètre de 4 à 15" (102 à 381 mm).
Leur profondeur
-terrain dur et fracturé 400 à 500 m
-terrain sédimentaire consolidé, 700 à 800m
Avantages
- Avancement rapide.
-Bonne observation des cuttings et des zones
productrices d’eau à l’avancement.
pas besoin d’eau ni de matériels de traitement de
boues.
- pas d’envahissement des formations traversées.
Inconvénients
- peu adapté aux terrains non consolidés ou
plastiques.
- limités en profondeur sous nappe du fait de la
pression hydrostatique.
- risque de coincements en zone fracturée.
- circulation directe peu adaptée dans les formations
karstiques.
Principe de fonctionnement du forage marteau fond de trou
Rotary
- Rotation + poussée d’un engin abrasif « trépan » (trilame, tricône, PDC)
- Abrasion du terrain avec circulation de fluide qui remonte les cuttings
- Fluide = boue de bentonite (eau + argile)
Pour terrains sédimentaires non consolidés : machine légère
Pour terrains durs : machine puissante
Opération simultanée : Creusement et évacuation des déblais
Principe du rotary

Boue: Eau (ou huile)


+ densité: baryte
+ bentonite (=smectite : argile gonflante)
+ additifs: p ex KCl pour limiter gonflement argile, ou polymère
Hoisting system

 Le trépan est fixé à des tiges creuses de


section circulaire.

 En même temps que s’effectue le forage,


Mud systemun courant de boue descend dans les tiges
de section circulaire et remonte dans
l’espace annulaire en assurant l’évacuation
des déblais.
Rotary system
 Le mouvement de rotation est assuré par
une tige d’entraînement de section carrée
ou hexagonale « Kelly » qui est engagée
dans une table de rotation.

 La table de rotation est animée par un


moteur.

Drill bit
Hoisting system
Le mouvement de rotation est
assurée par une tige d’entraînement
de section carrée ou hexagonale
« Kelly » qui est engagée dans une
table de rotation.
Circulation de la boue
Mousehole
Pipehandling system
Round trip
-Méthode conventionnelle : Travail manuel des opérateurs
- technologie moderne : « pipehandling system » commandé de la cabine du foreur
- La colonne lithologique traversée (couches géologiques)
Choix du trépan - meilleur compromis entre efficacité et qualité
Classification des trépans (drillbit)
PDC
Trilame, Tricône, (polycrystalline diamond) compact
terrain tendre terrain intermédiaire Terrain dur
Train de tige

Les filetages doivent être impeccables,


même dans la saleté d’un chantier de forage
BHA : Bottom Hole Assembly « assemblage de fond »
WOB : Weight On Bit « poids sur la garniture
Système de Levage
Moufle fixe

F Moufle mobile

Mât: supporte toute les P F = P/n


charges du forage.

Moufle mobile : formé de n/2 de poulies n est le nombre de brins


P: poids du crochet
 moufle fixe : formé de (n/2) +1 de F: la charge supportée
. poulies par chaque brin

les câbles de forage : en acier dont


l’enroulement des fils dextre ou sénestre. Le
rapport diamètre des poulies/diamètre des
câbles doit >= 25
Le Treuil

Composé généralement :
Un treuil principal à deux tambours
principaux autour desquels s’enroulent les
câble de forage. Ils sont équipés chacun de
deux jantes qui servent au freinage.
Tambour Jante Bandes
Un treuil de curage pour les opérations de Levier de frein

rinçage du trou de forage


 Un cabestan pour soulever des charges
légères ou même utilisés pour dévisser le train
de tiges
Boue de forage
Ce fluide est le plus souvent :
- de la boue à base de bentonite ou mixte
bentonite + polymères
- de la boue à base de polymères
(amidon,....)
- voire de l’eau ou de l’air.

Ses principales fonctions sont :


- de remonter les déblais à la surface grâce
à sa viscosité,
- de maintenir les parois des terrains non
consolidés traversés (boue bentonitique)
- de refroidir l’outil,
-de s’opposer par sa densité à
l’artésianisme des aquifères rencontrés
(boue bentonitique),
-de maintenir en suspension les déblais de
forage dans le tubage dans le cas de l’arrêt
du forage.
Les caractéristiques des fluides de forage
1-La densité
La densité du fluide utilisé peut être déterminée soit dans le
laboratoire, soit sur place, dans le chantier en utilisant une
balance.
On pèse un échantillon de boue d’un volume, égale à celui de la
coupelle cylindrique situé à gauche de la planche. Et on équilibre
en déplaçant le curseur et on lit, la valeur de la densité

2- Viscosité
De la valeur de la résistivité d’une boue, va dépendre la pression
de pompage et la capacité de ce dernier à transporter les
particules détachées par l’outil. La viscosité peut être déterminée
par Entonnoir de MARSH.
Un entonnoir de MARSH a une
capacité de 1,5 litre de boue, et d’un
récipient de capacité d’un litre.
L’entonnoir est terminé par un
ajutage rigoureusement calibré. On
mesure le temps en seconds
nécessaires pour l’écoulement de 1
litre de boue, obtenant ainsi la
viscosité MARSH. Pour l’eau, la
viscosité MARSH est de 28s. et de 35
à 45 s pour une bonne boue.
3- La thixotropie
la capacité d’un fluide de forage de passer d’une consistance rigide (gel)
lorsqu’il au repos, et de redevenir fluide après son agitation.
4- La filtration
la capacité du fluide de céder une partie du liquide à travers une membrane
perméable sous l’action de la pression hydrostatique exercée par la colonne de
boue.
5- le colmatage
la propriété du fluide de forage de déposer sur la paroi du forage un dépôt,
comme résultat de la filtration.

Un bon fluide, préparé à base de l’eau et l’argile, a un filtrat de 10 à 15 cm3 et un


cake de 3 mm d’épaisseur. Après traitement, ces valeurs peuvent passer de 1 à 3
cm3 et 1 mm.
6- la teneur en sable
représente la concentration (en pourcentage volumétrique) des particules
solides contenues par le fluide, et dont le diamètre et de 0,074mm à 3mm. Si
cette teneur est importante, elle va éroder rapidement l’équipement. Le
maximum admissible est de 0,5 %.
7- Le pH
un contrôle de l’acidité et de l’alcalinité de la boue. Le calcul du pH est
nécessaire, surtout, lorsque la boue est traitée chimiquement, d’ailleurs, il
constitue un indice de contamination.

Les fluides naturels ont un pH de 7 à 8, par contre ceux traités, ont un pH


de 8 à 13. Une boue naturelle, dont le pH est supérieur à 11, implique que
cette dernière est contaminée, soit par le ciment, soit par des fluides en
provenance des différentes formations.
Préparation du fluide de forage
Les composants de base d’un fluide de forage sont l’eau et l’argile.

Ce mélange peut être préparé dans le forage même, ou en surface en


utilisant le mixer à boue.

Pour le deuxième procédé, la quantité d’argile, Mag , nécessaire à la


préparation d’un volume Vf est donnée par la relation :

Mag=Vf * d b(d b - de)/ (d b - df )

avec: d b, la densité d’argile;


d f, la densité du fluide ;
de, la densité de l’eau

Le dosage varie entre 3 et 8 % de bentonite, soit 30 à 80 kg de produit,


par m3 d’eau.

Le mélange s’opère dans les bacs à boue. Elle est reprise ensuite par une
pompe, et refoulée dans le bac pour entrer en circuit dans l’ouvrage.
La technique de la circulation inverse
(rotary à circulation inverse)

La circulation inverse consiste à l’injection


du fluide de forage dans l’espace annulaire,
et la remontée des cuttings se fait dans les
tiges de gros diamètres.

La circulation inverse peut être assurer


soit par :

- aspiration du mélange eau- cuttings à


travers le train de tiges par une pompe
d’aspiration;

- utilisation de l’air comprimé, qui consiste


à alléger l’eau ou la boue par injection de
l’air comprimé provoquant la remontée du
mélange eau-cuttings à travers les tiges de
gros diamètres.
PROCÉDÉS SPÉCIAUX
L’électroforage et le turboforage sont des méthodes qui apportent un gain de
puissance au trépan en le reliant directement au moteur de forage situé juste au-
dessus de lui dans le fond du puits.

Le forage dirigé est une technique de forage rotatif dans laquelle on fait dévier
la tige de forage selon un tracé courbe au fur et à mesure que le trou grandit. Il est
utilisé pour atteindre des gisements inaccessibles par forage vertical. Ces
techniques sont possibles grâce à l’utilisation d’ordinateurs pour diriger des
machines de forage automatiques et des tubes flexibles (tubes spirales) qui sont
descendus et remontés sans qu’il soit nécessaire d’en emboîter ou déboîter les
différentes sections.

Autres méthodes de forage: Le forage par abrasion utilise un produit abrasif


sous pression (au lieu d’une maîtresse-tige et d’un trépan) pour s’attaquer aux
roches. Les autres méthodes comprennent le forage à l’explosif et le forage par
percement à la flamme.
DIRECTIONAL DRILLING
DIRECTIONAL DRILLING
WORKOVER

Workover operations are carried out for mainly two reasons:


Mechanical Problems :
a)Repair/Replace of damaged equipment
b) Capital repairs of well
c) Replace artificial lift equipments
d)Fishing
e)Others such as: servicing of wells, repair of cement behind casing,
transfer of zones, putting well on dual completion, cleaning, … etc.
Reservoir related problems
a) Repair natural damage within the well
b) stimulation
c) Convert well from production to injection, … etc.
HYDRAULIC FRACTURING

Hydraulic Fracturing
In some wells it is necessary to
intentionally fracture a formation to
provide a deeper flow path for oil and
gas into the wellbore. Fracture fluids
include oil, water, acid, emulsions,
foams, or combinations of these. The
frac fluids are pumped down hole
under high pressure at a high rate of
flow to fracture the formation. These
frac fluids include finely grained
particles called proppants.
Proppants are made from sand
particles of a controlled size or
sintered bauxite (aluminum ore).
PLATEFORMES PÉTROLIÈRES

Les plates-formes de forage supportent les appareils de sondage, les


installations et les équipements indispensables aux opérations en mer ou dans
les eaux intérieures. Après le forage, les plates-formes marines servent de base à
l’équipement de production. Les très grandes plates-formes de production
disposent de quartiers d’habitation pouvant loger plus de 250 personnes faisant
partie de l’équipage ou du personnel auxiliaire, d’un héliport, d’une usine de
traitement et d’installations de stockage de pétrole brut et de condensats
DIFFÉRENTS TYPES D’APPAREILS DE FORAGES EN MER

-Barges de forage est une énorme barque à fond plat : profondeurs de quelques
mètres d’eau au max;

- Jack up ou plateformes auto-élévatrices avec une coque flottante et des jambes


qui peuvent s’abaisser sur le fond marin : profondeurs 200m;

-Plateforme fixe est une tour en acier appelée aussi Jacket posée sur le fond marin
par d’énormes pieux enfoncés dans le sous-sol en mer: profondeurs jusqu’à 500m;

-Rigs semi-submersibles ne prennent pas appui sur le fond marin, conçus pour
flotter : profondeurs jusqu’à 1500m;

-Drillships sont des plateformes flottantes : profondeurs > 2000m.


EQUIPEMENT DE FORAGE D’EXPLOITATION
Trois éléments essentiels constituent l’équipement de forage d’exploitation
- Les tubages pleins (ou aveugles).
- Les crépines ou tubages perforés.
- Le massif filtrant.
TUBAGE DES FORAGES
Le tubage consiste à introduire dans le forage une colonne formée de
tubes métalliques reliés entre eux par filetage ou par soudure.
Le but est de :
-Consolider les parois ;
-Isoler les formations géologiques conduire à une perte de circulation,
ce qui va entraîner un rétrécissement du diamètre, et démolition des
parois.
- Isoler les formations entre elles, par cimentation de l’espace annulaire ;
-Possibilité de montage des différentes installations de surface ;
- Former un canal de liaison entre les aquifères et la surface.

Le nombre de colonne dépend de la profondeur de l’ouvrage.


Pour les forages d’eau, on peut avoir, une seule colonne.
Le nombre, la profondeur, le type et le diamètre des différentes
colonnes, constituent le programme de tubage
COLONNE DE GUIDAGE

Cette colonne peut avoir une ouverture carrée, ou


circulaire de 0,8 à 1m de diamètre, et de 3 à 6 m de
profondeur.
Pour les formations superficielles non consolidées,
la profondeur peut être de quelques dizaines de
mettre à quelques centaines de mètres.

Le rôle de cette colonne est :


-Assurer la verticalité de l’ouvrage ;
-Assurer la montée du fluide jusqu’au bassin à boue,
-Isoler les formations aquifères de surface évitant
ainsi leur contamination.
-Lorsque les roches superficielles sont consolidées,
on peut renoncer à cette colonne.
COLONNE DE SURFACE

Cette colonne est obligatoire, et elle a le rôle de :


 Consolider la surface de l’ouvrage ;
 Protéger les ressources superficielles en eau ;
 Empêcher le contact entre les fluides contenus dans
les formations et le fluide de forage ;
 Elle représente un support pour l’équipement de
surface.
 La profondeur de cette colonne dépend de la nature
des formations traversées.
 Dans les conditions normales, la profondeur est de
50 à 300m.
 Elle peut être de 900 à 1000m. Le diamètre dépend
de la profondeur finale de l’ouvrage, du nombre total
des colonnes et de l’objectif du forage, et il varie de
10 ¾’’ à 20’’.
COLONNE INTERMÉDIAIRE

Ces colonnes se trouvent entre la colonne


de surface et celle d’exploitation, et elle
n’est pas obligatoire. Le diamètre est de 7’’
à 13’’ 3/8
COLONNE D’EXPLOITATION

Cette colonne est obligatoire,


son rôle est :
-Assurer l’exploitation des ressources hydriques ;
-Permettre l’exploitation sélective des différentes
formations ;
-Assurer la réalisation des différentes opérations
pour améliorer la production (ex. fissuration
hydraulique).
-Le diamètre de cette colonne dépend du débit
attendu et les méthodes d’exploitation, et il
peut être de 4’’ ½ à 6’’ 5/8
OIL DRILLED WELLS

Conductor Casing to enable circulation of the drilling


fluid to the shale shakers without eroding the surface
sediments directly below the rig foundation.
Conductor setting depths are in the range of 150 to 600 [ft],
their seizes range from 36 to 20 [in]

Surface casing to prevent cave in of unconsolidated,


weak near-surface formations as well as protect the
shallow, freshwater sands from contamination with
drilling mud.
Setting depths are in the range from 300 to 5,000 [ft],
their diameters range from 24 to 17-1/2 [in].

Intermediate casing string is a purely technical casing. One


or more may be necessary to handle abnormal formation
pressures, unstable shale formations, lost circulation or cave-
in zones.
Intermediate casing diameters range from 17-1/2 to 9-5/8 [in].
OIL DRILLED WELLS

The production casing is set through the prospective


production zone(s). This casing string protects the
environment in case of production tubing failure and
permits the tubing string to be maintained or replaced
during the production life.

Commonly production casing and production liners


have gas-tight connections, their diameters range from
9-5/8 to 5 [in]. A production casing diameter of 7 [in] is
encountered often.
Relations entre les diamètres des outils de forage et les diamètres des tubages
CRÉPINE
Principale interface avec la ressource = élément principal de
l'équipement d'un ouvrage d'exploitation
- Fonction : tube ajouré laissant le passage à l'eau tout en maintenant la formation

- Caractéristiques :
· nature du matériau qui la constitue,
· forme des ouvertures,
· taille et densité des ouvertures,
· coefficient d'ouverture. Crépine PVC
Crépines perforées :
coefficient d'ouverture
limité de 10 à 20 %
trous oblongues, nervures
repoussées, ou fentes
Trous oblongs Nervures repoussées
rectangulaires pour le PVC.

Crépines à fente continue,


enroulement hélicoïdal : coefficient
d'ouverture jusqu'à 50 %.
Ce type de crépine n'existe pas en PVC
Crépine enroulée
La crépine
- permettre la production d’eau claire sans particules fines,
- induire des pertes de charges minimales,
- résister aux contraintes :
- de traction
- d’écrasement,
- thermiques
- de corrosion
 Sa longueur correspond à la hauteur d’aquifère à capter nécessaire pour obtenir le
débit souhaité.
 Comme pour la colonne d’exploitation, son diamètre est fonction du débit
escompté.
 Le choix de l’ouverture des crépines est fonction :
- de la granulométrie de la formation aquifère,
- du débit admissible par mètre de crépine,
- du rabattement induit par les pertes de charges dans les ouvertures.

Dans le cas d’un équipement de forage en PVC, celle-ci est :


- impérativement préfabriquée,
- en PVC forage de couleur bleue, conforme aux normes NFT 54003 et 54016,
- lisse, à raccords à visser, filetages dans ½ épaisseur du tube,
- obturée en pied par un bouchon,
- équipée de fentes de 0,2 à 3mm d’épaisseur.
La crépine doit être placée dans une position où les caractéristiques hydrauliques
sont les meilleures. Pour choisir cette position, on doit se baser sur :

-les diagraphies instantanées, pertes de boue…


-le carottage.
-l’analyse granulométrique des échantillons.
-les essais de perméabilité.

Le choix des dimensions des rainures de la crépine dépend de la taille des grains de
l’aquifère et du gravier « massif » filtrant.
le choix des dimensions des ouvertures de la crépine varient selon le
terrain traversé.
Nappe captive en terrain homogène
on crépine 80 à 90% de son épaisseur, en s’assurant que le rabattement ne
descend pas sous le niveau du toit.
Nappe captive en terrain hétérogène
on crépine 80 à 90% des couches les plus perméables

Nappe libre en terrain homogène


pour une nappe ayant une épaisseur inférieure à 45m : par expérience ; il
est recommandé de crépiner au moins le tiers inférieur sans dépasser une
hauteur de 50% de son épaisseur.
pour une nappe à épaisseur plus grande, on peut crépiner jusqu’à 80% de
son épaisseur pour obtenir une capacité spécifique plus importante.

Nappe libre en terrain hétérogène


On positionne la crépine dans les couches les plus perméables afin de permettre
un rabattement maximum dans les meilleures conditions d’exploitation.
La longueur totale de la crépine doit être de l’ordre du tiers de l’épaisseur de
l’aquifère pour des couches perméables relativement importantes et régulières.
Pour des couches très perméables et relativement minces, on capte les autres
couches moins aquifères avec des ouvertures de crépine adaptées à ces couches.
GRAVIER ADDITIONNEL

Le rôle du gravier additionnel est d’augmenter les débits d’exploitation, de


diminuer les vitesses d’écoulement, et d’éviter le risque d’érosion en évitant
l’entée des sables fins.

Massif filtrant est mis en place entre la crépine et la couche aquifère.

Ce filtre artificiel doit présenter la plus forte granulométrie possible, tout


en s’opposant au passage de la plus grande partie des éléments du terrain.
Le massif filtrant doit être constitué d’un gravier siliceux, roulé, propre,
calibré et homogène.

Il doit être chimiquement stable, avoir une forte porosité d’interstice et un


faible coefficient d’uniformité.

En général, l’épaisseur du gravier est comprise entre 3’’ et 8’’ et la réserve est
comprise entre 5 et 10 m. Sa mise en place est faite par gravité, en
circulation inverse du fluide ou par circulation continue.
CIMENTATION DES FORAGES
La cimentation des forages peut être primaire ou secondaire.
Le premier type est effectué juste après le tubage d’une colonne.

L’opération consiste à remplir, par un mélange à base de ciment, tout


ou une partie de la hauteur de l’espace annulaire entre le tubage et les
parois du trou foré.

Le ciment utilisé est spécial (type Portland), ce dernier est mélangé à


l’eau, avec une proportion de 1,66…2,5 parties en poids du ciment
pour une part d’eau.
Ce qui correspond à un facteur eau - ciment m=E/C=0,6…0,4.

Plus m est importante, plus la viscosité et la densité du mélange


obtenu sont petite, et la tendance de sédimentation et le temps de
prise est grand. Pour accroître la résistance du mélange, on ajoute du
sable (10 à 40%).
BUT D’UNE CIMENTATION
 Le but de l’opération est de rendre étanche l’espace annulaire, pour
empêcher la pollution des aquifères mises en production, par les eaux
de surface.
 protéger la colonne de tubage contre la corrosion côté terrain.
 ancrer définitivement le tubage au terrain.
 La colonne de guidage est toujours cimentée sur toute sa profondeur.
Le but est de bien sceller la colonne dans le terrain, et de protéger
cette dernière contre toute action corrosive
 Les colonnes intermédiaires, la cimentation peut se faire soit sur toute
la hauteur, soit sur une partie, juste pour isoler certaines formations.
 La colonne d’exploitation est cimentée généralement au niveau des
formations productives .
 L’anneau obtenu doit être continue, homogène, adhérente au tubage
et aux parois du trou.
 La cimentation spéciale, est effectuée généralement dans les forages
non tubés. Le but est d’obturer les formations très perméables
MODE OPÉRATOIRE

1-pompe ; 2 –moteur ;
3- pompe secondaire ;
4 –bassin ouvert ;
5- mixer ;
6 – bassin pour le
laitier.

La cimentation est réalisée par une circulation directe. A travers la colonne de


tubage, on va pomper une quantité bien calculée de laitier du ciment. Le calcul
concerne le volume du laitier à injecter, le volume de la boue nécessaire pour le
mettre en place, et la durée de l’opération
Pour faciliter l’adhérence du ciment sur la paroi extérieure de la colonne il faut
nettoyer l’espace en faisant circuler, pendant 1 heure une boue non contaminée.
Le temps de prise nécessaire et souhaitable d’une cimentation est de 48 heures.
MÉTHODES DE CIMENTATION

1. Cimentation par les tiges


2. Cimentation par le tube ancré
3. Cimentation par le tube suspendu
4. Cimentation par canne dans l’annulaire

Les trois premières méthodes de cimentation s’appliquent uniquement pour


les forages en gros diamètres et relativement profonds.
La quatrième est utilisée pour les forages de moins de 50 mètres.
Cimentation par les tiges
Cimentation par tube ancré
Cimentation par tube suspendu
Cimentation par canne dans l’annulaire
Forage d’eau

1 - Cône de ciment [grout]


Évite l'infiltration d'eau superficielle
2 - Centreur
Obligatoire
3 - Tube de soutènement
4 – Ciment [grout or cement]
Injecté par la base
5 - Joint d'étanchéité
Argile: Évite l'invasion de l'aquifère et du
gravier par le ciment
6 – Crépine [screen]
Adaptée à la formation aquifère sous le
niveau de l'eau en pompage
7 - Massif Filtrant [gravel pack]
Gravier calibré siliceux
8 - Base de Crépine
DIAGRAPHIES EN FORAGE
Mesure en continu, en fonction de la profondeur, d'un paramètre physique.

Descente de sondes dans un forage à l'extrémité d'un câble pour mesure de :

- la vitesse des ondes;


- le diamètre du forage;
- la radioactivité naturelle;
- la température;
- la résistivité électrique ;
- la densité;
- la porosité.
courbes

Représentation selon la
profondeur « axe vertical
dirigé vers le bas »
image
Logging While Drilling
After drilling

Wireline
La boue stabilise le puits et emporte les débris de roche (cuttings)
Mais elle perturbe l’environnement de forage par le Mud cake et l’ Invasion
Resistivity

Caliper

EM Induction

T, fluid resistivity
Orientation

Seismic

Gamma-ray

Triple Gamma
Gamma-ray
Slim hole tools

Neutron

Flow meter

Density

Acoustic televiewer
Flow meter
La géométrie des forages
Mesure du diamètre (diamétreur : 3 bras – 4 bras / acoustique)
Mesure de l’inclinaison (trajectométrie magnétométrique)
Mesure de la déviation (trajectométrie : magnétométrique / gyroscopique)

L’état des Tubages

Localisation des joints de tubage (sonique : CCL)


Vérification de l’état des crépines (caméras radiale / axiale)
Contrôle de cimentation (sonique : CBL, nucléaire : gamma-gamma)
Imagerie de paroi (imagerie optique)

La nature des Terrains


Mesure de radioactivité naturelle (nucléaire : gamma ray)
Mesure de la densité (nucléaire : gamma gamma)
Mesure de la porosité (nucléaire : neutron neutron)
Mesure de la résistivité (électrique : laterolog / induction / pte & gde normale)
Mesure de la susceptibilité magnétique (magnétisme : SSM)
Mesure des paramètres mécaniques (Vs, Vp …) (acoustique : FWS)
L’organisation des terrains
Etude de l’état de fracturation (imagerie : optique / ultrasonique)
Etat d’altération (imagerie : optique / ultrasonique)
Mesure du pendage des couches
(imagerie : optique / ultrasonique)

Les caractéristiques des fluides de


remplissage
Mesure de la T – Cond (MTF)
Mesure de la pression (MTF)
Mesure des débits (débitmètre)
Prélèvements (préleveur)

Les cavités traversées par les forages


Dimensionnement
(télémétrie : laser / sonar)
Représentation 3D (télémétrie :
laser / sonar)

Diagraphie du fluide
Gamma ray : en bleu
Résistivité : en rouge

Gamma Ray :
sonde mesurant la radioactivité naturelle existant dans les
roches = teneur en argile du terrain sur la verticale – donne
une idée sur l'imperméabilité des terrains traversés.

Résistivité :
On descend dans le forage non tubé et rempli d'eau une sonde
mesurant la résistivité* apparente des différentes couches
traversées =
la résistivité cale la teneur en argile du terrain sur la
verticale - imperméabilité des terrains traversés.
PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS

Cuttings
l’échantillonnage et l’analyse de cuttings permet l’établissement de la courbe
granulométrique pour définir les caractéristiques des crépines et du gravier
additionnel.
Pour le forage au rotary, ces échantillons contiennent une forte portion de la
boue de circulation.
Pour le forage au battage, il procure un échantillonnage nettement plus
représentatif de la formation, mais, l’échantillonnage en forage par battage
nécessite des interruptions de l’avancement, la sortie du trépan et l’extraction à
la cuillère du sol de fond,
Généralement, on prend un échantillon dés que l’on rencontre une formation
aquifère, et à chaque fois qu’il y a changement de formation. Autrement, on
prend un échantillon tous les deux mètres.

Carottage
le carottage mécanique permet de définir la nature, la position, l’épaisseur et
l’étendue des couches.
Il s’agit de découper dans la formation, un cylindre appelé carotte, de le
détacher de la masse et de le remonter à la surface avec grande précaution, en
évitant de le modifier ou de l’altérer au contact des parois.
nombreux types de carottiers : à piston, à
bille, à clapets, à cloche, etc.
le diamètre des carottes : de 50 à 60 mm
pour les couches dures et jusqu’à 400 mm
pour les sols pulvérulents.
la longueur des carottes peut être de 60 à
150 cm.
Forages carottés et cuttings
ESSAIS DE POMPAGE

 consiste à mesurer l’accroissement du rabattement des niveaux piézométriques


en relation avec le temps de pompage et leur remontée après arrêt de pompage.
 L'essai consiste à rabattre par pompage la surface piézométrique d'une nappe
à partir d'un puits filtrant tout en mesurant le débit pompé et le niveau d'eau, au
cours de la phase de pompage et au cours de la phase de retour à l'équilibre après
arrêt du pompage.

Les mesures sont effectuées dans le puits et dans au moins trois piézomètres
alignés sur un rayon correspondant à la direction d'écoulement étudiée.

Objectifs des essais de pompage :


Dans le but d’installer un ouvrage (forage) pour l’exploitation d’une nappe, il
fallait répondre sur certaines questions :

- Quelle est la quantité d’eau qui peut être pompée ?


- À quel rythme ?
-Quelle pompe va-t-on choisir ?
-à quelle profondeur l’installer ?
EFFICACITÉ D’UN FORAGE D’EAU

L’efficacité d’un forage d’eau peut se mesurer en termes de pertes de charge,


calculées à partir d’un pompage par paliers de débit.
Elles sont de deux types :
· pertes de charge linéaires liées à l’écoulement de l’eau dans l’aquifère
(nommées BQ avec Q le débit) ;
· pertes de charge quadratiques liées à l’écoulement de l’eau au travers
du massif filtrant et des crépines (nommées CQ² avec Q le débit).
En pompage, le rabattement du niveau de l’eau dans le forage se calcule
ainsi : Rabattement (m) = BQ + CQ²
l’impact des pertes de charge sur le rabattement dans un forage. Ainsi, dans un
forage mal conçu, ou colmaté, les pertes de charge quadratiques augmentent
considérablement. Le débit d’exploitation se retrouve donc réduit, et les coûts de
production (consommation électrique notamment) augmentent.

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