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Séance 4 : La chose

• La détermination de la chose vendue

Doc 1 : 3ème civ 11/02/2009

Le présent arrêt rendu par la 3ème chambre civile de la Cour de cassation, rendu le 11 février 2000,
est relatif à la détermination de la chose vendue.
En l’espèce, une PS de vente portant sur appartenant situé au premier étage d’un chalet appartenant
aux promettants a été conclue.
Ayant refusé de réitérer la vente par acte authentique, les bénéficiaires les ont assignés en réitération
forcée.
Aucune info concernant décision de première instance.
La CA de Chambéry a débouté les bénéficiaires de leur demande au motif qu’il n’est pas établi que
les contractants se soient accordés sur « la quote-part des parties communes attachée à la propriété
de l’appartement, objet de la vente ». Ainsi, objet de la vente n’était pas suffisamment déterminé.
Pourvoi a été formé.
Problématique : La détermination de la quote-part des parties communes attachée à la propriété de
l’appartement, lui même objet de la vente constitue-elle un élément essentiel de la convention ?
Ccass a rejeté pourvoi et confirme décision de la Cour d’appel.

Portée : tendance Jptielle tendant à faire prévaloir le consentement éclairé sur l’objet de la vente

• La chose hors du commerce

Doc 4 : Chbre commerciale 25 juin 2013

Le présent arrêt, rendu par la chambre commerciale le 25 juin 2013, est relatif à la chose hors
commerce.
En l’espèce un fichier informatique contenant des données personnelles n’a pas été déclaré à la
CNIL. La société ayant mis en vente ce fichier a été assignée en nullité de la vente.
Aucune info concernant première instance.
CA de Rennes a rejeté cette demande au motif que la loi n’a pas prévu la non déclaration d’un
fichier informatique à données personnelles soit sanctionnée de nullité.
Problématique : Le fichier informatique contenant des données personnelles qui n’est pas déclaré à
la CNIL doit-il être considéré comme illicite ?
Ccass répond par l’affirmatif et casse et annule arrêt CA.
Elle relève que de ce fait, ce fichier ne pouvait être considéré comme étant dans le commerce et que
sa vente portait sur un objet illicite.

• La vente de la chose d’autrui

Doc 6 : 3ème chbre civile 7 mars 2019

Le présent arrêt, rendu le 7 mars 2019 par la 3ème chambre civile de la Cour de cassation est relatif
à la vente de la chose d’autrui.
En l’espèce, un contrat de vente portant sur divers lots dans un immeuble à usage, dressé par une
société civile professionnelle de notaires a été signé entre 2 sociétés ( sctés )
Un des lots a été vendu par l’intermédiaire du même notaire à une autre scté ayant un associé
unique qui a eu recours à un prêt octroyé par Crédit Foncier de Fce puis à un particulier.
La deuxième société bénéficiaire a assigné en nullité des ventes successives et du prêt et en
indemnisation de leur préjudice la société vendeuse initiale et son liquidateur judciaire, la scté des
notaires, la première scté bénéficiaire, la scté du Crédit Foncier de Fce et le particulier.
Aucune info concernant la première instance
CA de Paris a rejeté demande en nullité de la vente consentie par la 2ème scté bénéficiaire au motif
que :
- la vente initiale conclue entre les sctés était entachée de nullité absolue en raison du défaut
d’immatriculation de la scté acheteuse, dépourvue de la personnalité morale.
- liquidateur de la société vendeuse initiale avait entrepris de requérir autorisation judiciaire aux fins
de réfection de la vente initiale
- volonté commune des parties de procéder à la réfaction de la vente initiale
Ainsi, CA considère qu’il y a absence de tt risque d’éviction de la vente subséquente conclue par la
société demanderesse
Problématique : Est ce que la vente de la chose d’autrui, lorsqu’il y a eu volonté commune des
parties de procéder à la réfaction initiale de la vente, est nulle ?
Ccass répond par la négative en confirmant arrêt CA, il y avait effectivement aucun risque
d’éviction de la vente subséquente.

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