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Plan du cours
1. Calcul d’arbre
2. Paliers à roulements
3. Paliers lisses
CHAPITRE 1:
CALCUL d’ARBRE
I. PRESENTATION
I.1 Définition
Un arbre est une pièce mécanique en forme de poutre droite de section généralement
circulaire.
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I. PRESENTATION
I.1 Définition
La forme d’un arbre peut être décomposée en plusieurs surfaces fonctionnelles séparées, en
général, par des épaulements:
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I. PRESENTATION
I.2 Calcul de prédétermination des arbres
Les arbres sont animés de certaines vitesses de rotations et sont sollicités par certains efforts
mécaniques qui peuvent engendrer des contraintes, des déformations et des vibrations dont
on doit vérifier qu’elles ne dépassent pas certaines limites pour assurer un fonctionnement
normal et sûre de la machine.
Calcul statique:
vérification des contraintes maximales qui ne doivent pas dépasser la limite de
résistance du matériau
vérification des déformations maximales qui ne doivent pas dépasser les limites de
de fonctionnement normal
Calcul dynamique:
vérification de la résistance à la fatigue
vérification des vibrations .
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.1 Détermination des sollicitations appliquées à l’arbre
Généralement, on connaît la disposition des éléments technologiques de liaison et les efforts
appliqués aux divers organes liés avec l’arbre.
Une démarche classique de résistance de matériaux (théorie des poutres) permettra de:
déterminer les actions mécaniques exercées sur l’arbre au niveau des liaisons
déterminer le torseur des efforts intérieurs appliqué à chaque section de l’arbre
Les efforts intérieurs seront représentées par des diagrammes dans le but de localiser
l’emplacement de la section la plus sollicitée. C’est dans cette section que sera effectué le
dimensionnement en statique.
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.2 Relation entre les composantes du torseur des efforts intérieurs et les contraintes
𝑵
• Contrainte due à la traction-compression: 𝝈 𝒏 =
𝑺
S est l’aire de la section droite considérée
𝑴𝒇y.𝒛 𝑴𝒇𝒛 .y
• Contrainte due à la flexion : 𝝈 𝒇y = ; 𝝈𝒇𝒛 = −
𝑰𝑮y 𝑰𝑮𝒛
y et z: distance mesurée algébriquement du plan neutre au point considéré
𝐼𝐺𝑦 𝑒𝑒 𝐼𝐺𝑧: moments quadratique de la section droite % aux axes (G,y) et (G,z)
𝑴 .𝒓
• Contrainte due à la torsion : 𝝉𝒕 = 𝒕
𝑰𝑮
r: distance de l’axe de l’arbre au point M
𝐼𝐺: moment quadratique polaire de la section droite % à G
𝑻𝒛.𝑨 𝒛
• Contrainte de cisaillement due à l’effort tranchant: 𝝉𝒄 𝒛 =
𝒃 𝒛 .𝑰𝑮y
𝐴 𝑧 : moment statique de la section S(𝑧)
𝑏 𝑧 : largeur de la section S(z)
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.2 Relation entre les composantes du torseur des efforts intérieurs et les contraintes
En général, on néglige les contraintes dues à l’effort tranchant devant celles produites par les
moments de flexion et de torsion.
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.2 Relation entre les composantes du torseur des efforts intérieurs et les contraintes
Les contraintes principales du tenseur de contraintes valent:
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.3 Critère de résistance statique
En pratique, le seul essai de caractérisation des
matériaux isotropes est l’essai de traction simple. Cet
essai permet principalement de déterminer la limite
de résistance élastique Re (ou Re0.2 relatif à une
déformation de 0.2%) et la limite de résistance à la
rupture Rm.
En conception mécanique, en majorité des cas, on veille à ce que la déformation des pièces
mécaniques restent dans la zone élastique( sauf dans les cas où leur fonction est de se
déformer plastiquement).
Lorsqu’une pièce est soumise à une traction simple, il est facile de comparer la contrainte à
la limite élastique Re pour mesurer la marge de sécurité donnée par le calcul.
b. Matériaux ductiles
Dans ce cas on utilise soit le critère de Tresca soit le critère de von Mises:
critère de Tresca
Il est utilisé pour les aciers doux et les alliages légers: il stipule que la défaillance aura lieu
lorsque le cisaillement maximal atteint une valeur limite égale à la moitié de la limite
𝑅𝑒
élastique 2 d’où:
critère de von Mises
Il est utilisé pour l’ensemble des matériaux métalliques: il stipule que la défaillance aura lieu
lorsque l’énergie de déformation atteint une valeur limite fixée
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.4 Coefficient de sécurité
L’aptitude à l’emploi d’une pièce peut se traduire par l’inégalité:
𝑹𝒆
𝝈 𝒆q ≤
∝𝒔
où le facteur ∝𝒔 est appelé facteur de sécurité . Il est toujours supérieur à 1 : ∝𝒔 > 1
∝𝒔 est choisi en fonction de l’étude réalisée par le concepteur. Il traduit l’incertitude liée :
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.4 Coefficient de sécurité
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Facteurs de concentrations de contraintes
Si l’arbre présente des discontinuités de forme ( épaulements, rainures, trous,…) autour de
ces zones les contraintes réelles sont beaucoup plus importantes que les contraintes
nominales obtenues à partir des calculs précédemment cités. Ce phénomène local est
appelé phénomène de concentration de contraintes.
La Figure illustre ce problème pour un arbre entaillé par une gorge.
•contrainte nominales
dans une section sans
discontinuités.
•contraintes réelles
dues à l’effet d’entaille.
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Facteurs de concentrations des contraintes
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
Il est déterminé soit par la théorie de l’élasticité ou, lorsque la géométrie des discontinuités
est complexe, par la photoélasticimétrie ou par les logiciels de calcul par éléments finis.
La section considérée est la section nette qui tient compte de la section de matière enlevée
par la discontinuité si celle-ci est importante.
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Facteurs de concentrations des contraintes
Pour le calcul des contraintes équivalentes, les contraintes nominales sont affectées
individuellement du coefficient qui leur correspond.
critère de Tresca
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Facteurs de concentrations des contraintes
Exemple: Détermination de Kt pour un arbre avec épaulement
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Facteurs de concentrations des contraintes
Exemple: Détermination de Kt pour un arbre avec épaulement
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II. CALCUL STATIQUE DES ARBRES
II.5 Vérification à la déformation
Un arbre subit, sous les charges appliquées, des déformations, principalement en torsion et
en flexion.
La première entraine des défauts qui, si ils sont importants, peuvent nuire à la précision de
la transmission
La seconde peut conduire à une détérioration rapide des paliers ou des éléments de
transmission
Effet de la déformation sur rotulage des roulements sous
la précision de guidage l’effet de la flexion de l’arbre
C, 𝜃𝑒 𝜃𝑒 ’
𝜃𝑠
Déformée de l’arbre
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.1 Notions sur la fatigue des pièces mécaniques
b. Essai de fatigue unidirectionnel
Pour une contrainte donnée, on fait subir une série
d'éprouvettes à des cycles de sollicitations.
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.1 Notions sur la fatigue des pièces mécaniques
b. La courbe de Wohler
Cette courbe montre le comportement caractéristique des aciers. On observe 3 zones :
1. La zone plastique: nombre de cycles inférieur à 103. La rupture intervient après un tout
petit nombre de cycles, on est proche du comportement statique du matériau.
2. La zone de fatigue limitée: la rupture intervient après un nombre de cycles d’autant
plus important que la contrainte est faible
3. La zone de fatigue illimitée: nombre de cycles supérieur à 107. Lorsque la contrainte
est en dessous d’un certain seuil σD, la rupture ne se produit plus quel que soit le
nombre de cycles.
σD est appelé limite de fatigue. C’est la contrainte alternée la plus grande possible pour
laquelle la rupture ne se produit pas pour un nombre illimité de cycles.
Dans la majorité des cas, les arbres sont calculés pour un nombre de cycles supérieur à 107
et σD est utilisé dans le calcul de fatigue.
De plus, très peu de pièces d’un mécanisme sont soumises à des contraintes purement
alternées (σm =0).
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.1 Notions sur la fatigue des pièces mécaniques
c. Diagramme d’endurance
Nous avons vu jusqu’ici le comportement d’un matériau en statique (σa = 0) et en
dynamique pure (σm = 0).
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.1 Notions sur la fatigue des pièces mécaniques
d. Diagramme de Haigh et coefficient de sécurité en fatigue
On peut approcher le parabole de
Gerber par le diagramme de Haigh
(voir figure). Domaine admissible
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.2 Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
Au moment du calcul en fatigue, les facteurs influents sur les caractéristiques de fatigue du
matériau sont généralement connus. Ainsi, le calcul d’un arbre en fatigue est majoritairement
un calcul de vérification.
DETERMINATION DES SOLLICITATIONS
sollicitations moyennes N , M ,t M f
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.2 Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
Facteurs d’influence
Pour les aciers, des recherches ont montré que l’on peut lier la valeur de σD avec la limite
statique de rupture Rm.
L’état de surface a une influence importante sur la tenue en fatigue. Plus la rugosité est faible
plus la limite de fatigue est grande.
De même, la perte d’endurance due à un mauvais état de surface est d’autant plus
importante que la résistance mécanique du matériau est grande.
Lorsqu’on mesure la limite de fatigue, on n’obtient pas la même valeur suivant que l’on se
place en flexion, en traction/compression ou en torsion.
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
2. Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
Facteurs d’influence
Le gradient de contrainte χ
Le gradient de contrainte est un facteur
utilisé pour caractériser l’influence du
type de sollicitation, des dimensions et
du défaut de forme.
Le gradient de contrainte χ(Figure)
exprimé en mm-1 est la valeur de la
pente de la tangente à fond d’entaille
du champ de contrainte rapportée à la
valeur maximale de la contrainte au
même point.
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.2 Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
DETERMINATION DES χ
χn (traction), χf (flexion) et χt (torsion)
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.2 Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
Les valeurs de a et b en
fonction de Rm abaque permettant de définir le facteur
correctif KS en fonction de Rm et de la rugosité
totale Rt
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.2 Calcul en fatigue des arbres (d’après CETIM)
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III. CALCUL DYNAMIQUE DES ARBRES
III.3 Vibrations, calcul des fréquences propres
Un arbre possède des fréquences critiques de rotations Nc dues notamment aux fréquences
de résonance en flexion et en torsion.
Lorsqu’un arbre tourne à une vitesse proche d’une vitesse critique, il peut subir des
détériorations importantes.
En règle générale, on fait en sorte que la vitesse de rotation soit en dehors de la zone
comprise entre 0.7 Nc et 1.3 Nc.
Pour le concepteur, cela veut dire qu’un arbre sera stable à haute vitesse si l’on prend la
précaution, lors de la mise en route, de franchir rapidement les zones de vitesse critique.
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CHAPITRE 2:
LES PALIERS À ROULEMENTS
I. PRESENTATION
I.1 Définition
Remarques :
Le coefficient de frottement de roulement vaut 𝒇 = 0,0015 pour les billes , 𝒇 ≈0,002 pour les
rouleaux, 𝒇 ≈0,004 pour les aiguilles.
Ces valeurs sont à comparer avec le coefficient de frottement de glissement dans les
coussinets variant entre 0,05 et 0,15 suivant les réalisations : Nylon, PTFE...
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I. PRESENTATION
I.2 Principaux éléments d’un roulement
Le dernier élément constituant un roulement est la cage, pièce en tôle emboutie en deux
morceaux assurant un écart constant entre les billes.
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I. PRESENTATION
I.3 Différents types de roulements
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I. PRESENTATION
I.3 Différents types de roulements
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I. PRESENTATION
I.3 Différents types de roulements
Roulements à
rouleaux cylindriques
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I. PRESENTATION
I.4 Normalisation internationale des roulements (ISO)
les principales dimensions normalisées sont le diamètre de
l'alésage du roulement (d), le diamètre extérieur (D), la largeur
(B) et le rayon de l'arrondi des bagues (r).
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I. PRESENTATION
I.4 Normalisation internationale des roulements (ISO)
Pour un même couple (d et D), plusieurs largeurs B sont possibles (séries de largeurs :
0-1-2-3-4).
Quatre classes de tolérances sont proposées : 0-6-5-4 avec des caractéristiques de plus en
plus serrées en allant de 0 à 4.
Pour chaque classe sont définies : la précision des dimensions (d, D, B et r), le voilage axial,
le voilage radial, le faux rond et le parallélisme des faces latérales.
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I. PRESENTATION
4. Normalisation internationale des roulements (ISO)
Désignation
Remarque : le numéro complémentaire précise les particularités : cages, flasques, joints, jeu
interne, tolérances, lubrifiant, exigences spéciales...
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I. PRESENTATION
4. Normalisation internationale des roulements (ISO)
Désignation
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I. PRESENTATION
I.4 Normalisation internationale des roulements (ISO)
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I. PRESENTATION
I.5 Charges supportées par les roulements
L’effort supporté par chaque palier est transmis de l’arbre à l’alésage par l’intermédiaire
des éléments roulants.
Les actions mécaniques de contact exercées par les éléments roulants sur
l’une ou l’autre bague sont en général de trois types:
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I. PRESENTATION
I.5 Charges supportées par les roulements
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I. PRESENTATION
I.6 Critères de choix des roulements
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I. PRESENTATION
I.6 Critères de choix des roulements
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.1 Règles de montage
Dans les montages réels, l’arbre ne peut être
guidé en rotation par un seul roulement à
cause entre autre du rotulage introduit par le
jeu fonctionnel du roulement.
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.1 Règles de montage
Les bagues tournantes par rapport à la charge doivent être montées serrées et fixées
latéralement des deux cotés.
Les bagues fixes par rapport à la charge doivent être montées avec jeu.
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.3 Choix de fixation radiale et axiale
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.3 Choix de fixation radiale et axiale
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.3 Choix de fixation radiale et axiale
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.4 Choix du procédé de fixation axiale
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.4 Choix du procédé de fixation axiale
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.5 Montage des roulements à contact oblique et à rouleaux coniques
a. Montage en X ou montage direct
solution simple et économique : moins de pièces
adjacentes et moins d’usinages.
Il est à préférer dans le cas des arbres tournants avec
organes de transmission situés entre les roulements
(engrenages, etc.,) .
Les bagues intérieures tournantes par rapport à la
charge sont montées serrées et les bagues
extérieures montées glissantes.
Le réglage du jeu interne de la
liaison est effectué sur les
bagues extérieures.
Les dilatations de l’arbre ont
tendance à charger un peu plus
les roulements et â diminuer le
jeu interne.
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.5 Montage des roulements à contact oblique et à rouleaux coniques
b. Montage en O ou montage indirect
Solution à adopter lorsque la rigidité de l’ensemble de
la liaison est recherchée cas du plus grand écart
effectif entre les roulements.
Il est à préférer dans le cas de logements tournants
Les bagues extérieures, tournantes par rapport à la
charge, sont montées serrées.
Il s’utilise aussi avec des arbres tournants lorsque les
organes de transmission sont situés en dehors de la
liaison (engrenage en porte à faux).
Le réglage du jeu interne réalisé sur les
bagues intérieures.
La dilatation de l’arbre a tendance
à diminuer les charges sur les
roulements et à augmenter le jeu
interne de la liaison, et
inversement s’il y a dilatation du
logement.
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.6 Choix des ajustements
Les diamètres dr et Dr des
roulements et leurs
tolérances sont normalisés.
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.6 Choix des ajustements
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II. MONTAGE DE ROULEMENTS
II.7 Choix des tolérances géométriques
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III. CALCUL DES EFFORTS APPLIQUE’S SUR LES ROULEMENTS
III.1 Modélisation des liaisons par des paliers à roulements
Selon les dispositions de fixation axiale et selon les ajustements (avec serrage ou jeu) entre
les bagues, l'arbre et le moyeu, les roulements permettent un certain nombre de degrés de
liberté entre l'arbre et le moyeu.
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III. CALCUL DES EFFORTS APPLIQUE’S SUR LES ROULEMENTS
III.1 Modélisation des liaisons par des paliers à roulements
L'association de deux montages de roulements permet de réaliser une liaison équivalente de
type pivot.
Montage en X Montage en O
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III. CALCUL DES EFFORTS APPLIQUE’S SUR LES ROULEMENTS
III.2 Détermination des efforts appliqués sur les roulements
Dans le cas d’un montage isostatique, l’application du P.F.S. ou du P.F.D. sur l’arbre permettra
d’en déduire les efforts appliqués sur les roulements.
Dans le cas d’un montage hyperstatique on aura recours aux méthodes de calcul de
poutres hyperstatiques (méthode des forces, Méthode des charges fictives, …) ou à
l’utilisation des moyens numériques comme la méthode des éléments finis.
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
Le calcul des roulements est mené différemment selon qu’ils sont à l’arrêt ou animés de
faibles vitesses de rotation (calcul statique) ou en rotation avec des vitesses importantes
(calcul dynamique).
D’après la norme, C0 est la charge purement radiale pour les roulements (purement axiale
centré pour les butées) sous laquelle la déformation maximale aux points de contact atteint
0.0001 x le diamètre de l’élément roulant.
Dans le cas d’un chargement purement radial 𝑭𝒓 sollicitant le roulement on doit vérifier
que:
𝑪𝟎 avec 𝜶 𝒔 est le coefficient
≥𝜶𝒔
𝑭𝒓 de sécurité statique
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.1 Méthode de calcul en statique
b. Charge statique équivalente P0
Lorsque la charge agissant sur le roulement est combinée, il sera nécessaire de calculer une
charge statique équivalente P0, charge fictive provoquant les mêmes déformations
permanentes que la charge réelle.
Les valeurs de X0 et Y0 peuvent être déterminées à l’aide des catalogues constructeurs (voir
exemple ci-dessous).
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.1 Méthode de calcul en statique
b. Charge statique équivalente P0
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.1 Méthode de calcul en statique
c. Coefficient de sécurité statique s0
𝑪𝟎
on doit vérifier que: ≥ 𝜶𝒔
𝑷𝟎
Des valeurs de principe basées sur l’expérience sont données dans le tableau ci-dessous
pour le coefficient de sécurité statique 𝜶𝒔.
Pour les butées à rotule sur rouleaux il est recommandé d’utiliser 𝜶𝒔 ≥4.
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
D’autres phénomènes interviennent et font que les roulements n’auront pas une durée de
vie illimitée.
Les forces au niveau du contact entre l’élément roulant et les bagues font subir à la matière
alternativement des pressions et des dépressions
D’où un phénomène de fatigue des pièces constituant le roulement aura lieu et à terme
une détérioration de celles-ci par écaillage conduisent à la ruine du roulement.
Les essais de fatigue en laboratoire montrent que des roulements identiques, fonctionnant
dans les mêmes conditions (même machine d’essai, même montage, même charge,...) n’ont
pas la même durée de vie.
C’est pour cela que l’on définit la Durée de vie avec une probabilité de survie.
La Durée de vie nominale L10 correspond à la durée de vie minimale atteinte par 90 % des
roulements d’une population prise dans un même lot de fabrication lors d’un même essai.
Elle s’exprime en million de tours
On appelle durée de vie moyenne Lm la durée atteinte par 50% des roulements d’un
échantillon représentatif. Lm ≈5 L10
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
b. Capacité de charge dynamique C
C’est une charge purement radiale Fr pour les roulements et purement axiale Fa pour les
butées pour laquelle le roulement atteint une durée de vie nominale égale à 1 million de
tours.
c. Charge dynamique équivalente P
Les valeurs de X et Y peuvent être déterminées à l’aide des catalogues constructeurs (voir
exemple ci-dessous).
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
c. Charge dynamique équivalente P
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
c. Charge dynamique équivalente P
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
d. Calcul de la durée de vie nominale L10
L’expérience a permis de mettre en place une relation liant la durée de vie et la charge pour
les roulements:
ou
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
g. Influences des conditions de fonctionnement
Le calcul de durée de vie ainsi présentée n’est vrai, que si l’on se trouve dans des conditions
de fonctionnement similaires à ceux réalisées en laboratoire.
Dans la réalité ces conditions ne sont pas toujours respectées. Afin de tenir compte des
conditions de fonctionnement particulières on utilise la relation adoptée par ISO :
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Tableau 1: Facteur d’influence
de la fiabilité
Abaque 1: Viscosité de fonctionnement préconisée 𝝂𝟏 Tableau 2: Viscosité cinématique des huiles à 40°C
79
Abaque 3: Facteur d’influence a23
80
IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
h. Influence de la variation de la charge au cours du temps
Lorsque la charge P est variable dans le temps, il est alors nécessaire de calculer une charge
dynamique équivalente afin de se ramener dans les conditions de validité de la méthode de
calcul précédente.
Cas 1 :
Le diagramme de la charge réelle P peut être
décomposé en un certain nombre de régions pour
lesquelles la charge peut être considérée comme
constante.
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
IV.2 Méthode de calcul en dynamique
h. Influence de la variation de la charge au cours du temps
Cas 2 :
Cas 3 :
Alors que la vitesse est constante, la charge varie de façon linéaire ou quasi linéaire
entre une valeur mini et une maxi:
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
2. Méthode de calcul en dynamique
i. Cas des roulements à contact oblique
Pour un roulement travaillant avec jeu, la zone de contact entre les bagues
et les éléments roulants est au voisinage de 180°. Dans ce cas :
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
2. Méthode de calcul en dynamique
i. Cas des roulements à contact oblique
Dans un montage avec des roulements à contact
oblique , suivant la direction de la résultante des
efforts axiaux:
Dans ce cas les seules forces axiales agissants sur les deux roulements sont les forces axiales
induites .
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IV. DIMENSIONNEMENT ET DUREE DE VIE DES ROULEMENTS
2. Méthode de calcul en dynamique
i. Cas des roulements à contact oblique
Prenons l’exemple de la figure ci-dessus.
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EXOS Calcul de roulements
EX 1
Déterminer un roulement rigide à une rangée de billes devant tourner à 1000 tr/mn, sous une
charge radiale constante de 3000 N, ayant une durée de vie nominale de 20 000 Heures de
fonctionnement sachant que la résistance de l’arbre exige un diamètre minimal de l’arbre
d=81mm
EX 2
Nous allons déterminer les valeurs des coefficients a1, a23 et la valeur de la durée de vie
corrigée d’un roulement à rotule sur rouleaux en acier standard 22318 CC/W 33 fonctionnant à
500 tr/mn, à une température de 70 °C, avec une huile ISO VG 220, sous une charge radiale
constante de Fr = 50 000 N, avec une fiabilité souhaitée de 98 %.
Dimensions du roulement :
d = 90 mm (Ø arbre)
D = 190 mm (Ø alésage)
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EX 3
Nous allons traiter le cas de la conception d’un arbre d’entrée d’un réducteur. Cet arbre en
35CD4 doit transmettre une puissance de 50 kW à une vitesse de 1500 tr/min .
Le roulement à rouleaux cylindriques en C a les caractéristiques suivantes :
d = 35 mm, D = 80 mm, B = 31 mm, C = 108000 N
Le roulement à rotule sur rouleaux en A a les caractéristiques suivantes :
d = 40 mm, D = 90 mm, B = 33 mm, C = 115000 N
Compte tenu du pignon et du reste du mécanisme, on choisit la modélisation suivante pour
l’arbre :
B
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CHAPITRE 3:
LES PALIERS LISSES
M. Ben Jaber
I. LES COUSSINETS
I.1 Définition
les coussinets sont des bagues cylindriques, de forme tubulaire, avec ou sans collerette,
interposés entre un arbre et son logement pour faciliter le mouvement de rotation en
limitant les pertes par frottement.
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I. LES COUSSINETS
I.2 les principales familles
a. Les coussinets autolubrifiants
Ils sont fabriqués à partir de métal fritté à base de bronze, poreux (porosités
entre 15 et 35% en volume),avec incorporation de lubrifiant (huile, graphite...)
dans les porosités.
Dans le cas de l'huile, la structure, comparable à une éponge, restitue l'huile en
fonctionnement et l'absorbe à l'arrêt.
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I. LES COUSSINETS
I.2 les principales familles
b. Les coussinets composites type "glacier"
Ils sont constitués de 3 couches différentes:
La base est une tôle d'acier roulée recouverte d'une couche de bronze fritté.
La surface frottante peut être en résine acétal ou en PTFE avec addition d'un lubrifiant
solide: plomb, graphite, bisulfure de molybdène MoS2...
Ils peuvent fonctionner à sec ou avec un léger graissage au montage sous des vitesses
périphériques inférieures à 3 m/s.
91
I. LES COUSSINETS
I.2 les principales familles
c. Les coussinets polymères (Nylon, PTFE, acétal...)
Surtout utilisés lorsqu'il est nécessaire d'avoir une grande résistance chimique (acides,
bases...).
Très économiques
Faible coefficient de frottement
Inconvénients: le fluage sous charge et un faible coefficient de conductivité
thermique empêchant une bonne évacuation des calories.
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I. LES COUSSINETS
I.2 les principales familles
c. Autres types de coussinets
• Coussinets Métalliques : en fonte douce (ou fonte grise) ou bronze phosphoreux, pour des
faibles charges et vitesses.
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I. LES COUSSINETS
I.3 Le montage des coussinets
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I. LES COUSSINETS
I.4 Dimensionnement des coussinets (en régime non hydrodynamique)
La procédure de calcul varie sensiblement d'une famille à
l'autre et d'un fabricant à l'autre.
95
I. LES COUSSINETS
I.4 Dimensionnement des coussinets (en régime non hydrodynamique)
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I. LES COUSSINETS
I.5 Evaluation des pertes par frottement
la puissance perdue par frottement : P = Cf .
cette puissance correspond à l'énergie qu'il faut évacuer pour chaque unité de temps sous
forme de chaleur.
La chaleur s'évacue:
o par le bâti : Surface d'échange importante, faible élévation de la température
o par l'arbre: Surface d'échange limitée, élévation de la température.
Dans tous les cas le jeu initial installé au montage doit être supérieur à la réduction due à la
dilatation thermique.
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II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
II.1 Présentation
Ils ressemblent aux précédents, avec une différence fondamentale : en fonctionnement
normal il n'y a jamais contact métal sur métal entre l'arbre et le coussinet, sauf au
démarrage.
La vitesse tangentielle de l'arbre par rapport au palier crée une portance hydrodynamique.
En permanence un film d'huile sépare les deux surfaces respectives (régime
hydrodynamique). L'usure est alors pratiquement nulle et les frottements fortement
réduits.
99
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
II.2 Régimes de fonctionnement
On distingue trois régimes de lubrification:
a. Régime onctueux
Dans le cas du frottement onctueux, un film de lubrifiant
recouvre les surfaces en contact sous la forme d'une très fine
couche. Le coefficient de frottement reste élevée du faite de
l’existence de contacts solides
b. Régime mixte
Le frottement mixte est un mélange de frottement onctueux et de frottement hydrodynamique,
caractérisé par une portance hydrodynamique intermittente avec quelques contacts locaux
épilamen sur épilamen.
c. Régime hydrodynamique
A condition que la vitesse soit suffisante et la viscosité
adaptée, le mouvement crée une portance hydrodynamique.
Le frottement est très réduit (f ≈ 0,002 à 0,01) et l'usure
pratiquement nulle. Il n'y a plus aucun contact entre les
surfaces.
100
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
II.3 Incidence sur le coefficient de frottement
L’incidence du régime de lubrification sur le coefficient de frottement est illustré par la Courbe
de Stribeck
Zone
préférée
101
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
L’excentricité relative est déterminée par des abaques ou des formules en fonction du
𝑳
nombre de Sommerfeld S et du rapport .
𝒅
102
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES 1/S
103
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
𝐶𝑓
déterminé en utilisant le second abaque
qui permet de retrouver la valeur du
couple de frottement adimensionnel 𝐶𝑓
en fonction de l’excentricité relative 𝜀 et
du rapport L/d où 𝐶𝑓̅ est relié à 𝐶𝑓 par la
relation suivante:
104
III. Comparaison paliers lisses et roulements
• pour des vitesses et les charges très
importantes, les guidages par roulement
sont inefficaces.
105
II. LES PALIERS LISSES HYDRODYNAMIQUES
Exemple
• Palier: arbre en acier sur bague en bronze
• Jeu j=d/500
• Vitesse de rotation: N=3000 tr/mn
• Pression diamétrale : p = 15 daN/cm2
• d=L=35 mm
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