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UNIVERSITE SULTAN MOULAY SLIMANE Année Universitaire 2016/2017

Faculté des sciences et techniques


Département de physique
Béni-Mellal
Epreuve de Thermique 1
Filière ingénieur d’état

Génie physique/ Productique et Mécatronique Date : 12Avril 2017


Module : Thermique1 Durée du sujet : 2h30mn

Barème : questions de cours (3,5pts), Exercice1 (5pts), Exercice2 (5pts), Exercice3 (6 pts) Présentation (0,5 pt)

Questions de cours :

Une sphère creuse en matériau de conductivité λ. Les surfaces internes et


externes de rayon respectifs ri et re sont portés aux températures uniformes et
constantes Ti et Te, respectivement (figure ci-contre). On suppose que la
température varie en fonction de la coordonnée radiale uniquement.
1- Déterminer l’expression de la température pour une position radiale r λ
comprise entre ri et re.
2- Déterminer le flux qui traverse la sphère. Ti ri
3- Déterminer la résistance thermique de la sphère.

re
Te
Exercice1 :

Un stockage radioactif est constitué d’une sphère en matériau Acier inox


composite constitué dedeuxcouches : une couche intérieure en plomb
(conductivité thermique λPb= 35,3W/m.K) de rayon intérieur Plomb
R1 = 0,25 m et de rayon extérieur R2 = 0,30 m, recouvert d’une
couche d’acier inoxydable de conductivité thermique λac
(λac= 15,1 W/m K) de rayon externe R3 = 0,31 m. La cavité est
remplieavec des déchets radioactifs qui produisent de la chaleur à un
taux de q = 1,5 106 W/m3. R1
Il est proposé de plonger le récipient dans les eaux océaniques qui
sont à une températurede TF = 10 °C, le coefficient de convection à la R2
surface extérieure du récipient étant hC = 500 W/m2K.
Déchets radioactifs R3

1) Déterminer la puissance libérée par le stockage radioactif.

2) Évaluer les températures T1 et T3 correspondant aux surfaces interne et externe.

3) Sachant que la température de fusion du plomb est Tfusion= 601 K, que pensez-vous des
résultats précédents ? Commentez votre réponse.

4) Pour fiabiliser ce stockage, on propose de placer ce système dans un réservoir


intermédiairedans lequel on fait circuler les eaux océaniques à grand débit, de façon à augmenter le
coefficient de convection hC. Quelle devra-t-être la valeur minimale du coefficient d’échange hC pour
que la température de l’enveloppe ne dépasse pas 500 K ?
Exercice2 :
Prenons une cuillère en acier inoxydable
(λ= 15 W/m.°C), partiellement immergée dans l'eau
bouillante à 93°C dans unecuisine à 24°C. Le manche
de la cuillère est une section d’une épaisseur e=0,2cm
et une largeur H=1,3cm, et s'étend dans l'air de
L=18cm de la surface libre de l'eau. Si le coefficient
de transfert de chaleur à la surface de la cuillère
exposée à l’air est h=17 W/m2. °C.Sachant que le
transfert de chaleur à partir de l’extrémité de la
cuillère est négligeable. Le coefficient de transfert de
chaleur est constant et uniforme sur toute la surface
de la cuillère. Le transfert de chaleur par
rayonnement
est supposé négligé.la température de la partie
immergée est la même que celle de l’eau.

1) Exprimer le problème mathématique et préciser l’écriture des deux conditions aux limites.
2) Déterminer analytiquement la distribution de température le long de la cuillère. (On
l’exprimera en fonction des fonctions hyperboliques et des données du problème.
3) Déterminer la température de l’extrémité de la cuillère
4) Quelle est alors la différence de température entre la partie immergée et la surface du
manche de la cuillère.
On donne ch(6,48)=325,95

Exercice3 :
Considérons un four électrique à chambre parallélépipédique de dimension 1m x 1m x 4m. La
surface de captation S1 est constituée par la charge disposée uniformément sur la sole du four. Elle
est à une température T1 supposée uniforme. La voûte S2, “surface chaude“, est à la température
uniforme T2. La surface S3 comprend les 4 parois latérales en réfractaire, que l’on considérera
comme adiabatique et à la température uniforme T3.
On donne : T1=800 K ; ε1=0,8 ; T2=1200 K ; ε2=0,9 ; F12=0,34.
Constante de Stefan-Boltzmann σ =5,67 10-8 W.m-2.K-4.

1) Calculer :
a) le flux net ϕ1.netémis par la surface S1.
b) le flux net ϕ2.net émis par la surface S2.
c) La température T3 de de la surface S3.
d) Comparer ϕ1.net et ϕ2.net , conclure.

1m S2
S3
1m

S1
4m

Figur e : Schéma d’ un four par allélépipédique


CORRIGE

Question de cours :

1) Effectuons le bilan thermique sur le système constitué par la partie de la sphère située entre r
et r+dr, le bilan global s’écrit : 𝜙𝑒 + 𝜙𝑔 = 𝜙𝑠 + 𝜙𝑆𝑡 où 𝜙𝑒 : est le flux entrant ; 𝜙𝑔 : le flux
généré ;𝜙𝑠 : le flux sortant et 𝜙𝑆𝑡 : le flux stocké.

𝑑𝑇 𝑑𝑇
Dans notre cas : 𝜙𝑒 = 𝜙𝑟 = −𝜆 𝑆 ; 𝜙𝑔 = 0; 𝜙𝑠 = 𝜙𝑟+𝑑𝑟 = −𝜆 𝑆
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 𝑟+𝑑𝑟
Et 𝜙𝑆𝑡 = 0

𝑑𝑇 𝑑𝑇
Et le bilan s’écrit : 𝜙𝑟 = 𝜙𝑟+𝑑𝑟 ⟹ −𝜆 𝑆 = −𝜆 𝑆
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 𝑟+𝑑𝑟

𝑑𝑇 𝑑𝑇
D’où : 𝜆 𝑆 −𝜆𝑆 =0
𝑑𝑟 𝑟+𝑑𝑟 𝑑𝑟 𝑟
𝑑 𝑑𝑇 𝑑 𝑑𝑇
ou encore 𝜆𝑆 = 0avec S=4πr2, il vient par la suite : 𝑟2 =0
𝑑𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑟
𝐴
L’intégration de cette équation donne : 𝑇 𝑟 = − + 𝐵 où A et B sont es constantes.
𝑟

𝑇𝑖 −𝑇𝑒
𝐴= 1 1

𝑟 = 𝑟𝑖 ; 𝑇 = 𝑇𝑖 𝑟𝑒 𝑟𝑖
Sachant que pour : on trouve ; 1 𝑇𝑖 −𝑇𝑒
𝑟 = 𝑟𝑒 ; 𝑇 = 𝑇𝑒 𝐵 = 𝑇𝑖 +
𝑟𝑖 1 − 1
𝑟𝑒 𝑟𝑖

D’où l’expression finale de la variation de température en fonction de la position radiale :

1 1
𝑇(𝑟) − 𝑇𝑖 −
𝑟 𝑟𝑖
= 1 1
𝑇𝑒 − 𝑇𝑖 −
𝑟𝑒 𝑟𝑖

𝑑𝑇 𝑇𝑒 −𝑇𝑖 𝑇𝑖 −𝑇𝑒
2) L’expression du flux :𝜙 = −𝜆 𝑆 = −𝜆 4𝜋 𝑟 2 1 1 = 1 1 1
𝑑𝑟 − −
𝑟𝑒 𝑟𝑖 4𝜋𝜆 𝑟 𝑖 𝑟 𝑒
𝑇𝑖 − 𝑇𝑒
𝜙= 1 1 1
4𝜋𝜆 𝑟𝑖
−𝑟
𝑒

3) De l’expression du flux établie précédemment, sachant que : 𝛥𝑇 = 𝑅 𝜙 avec R la résistance


de la sphère par identification on aura expression de la résistance :

1 1 1
𝑅= −
4𝜋𝜆 𝑟𝑖 𝑟𝑒

Exercice1 :

Problème à symétrie sphérique

Acier inox

Plomb

R1

R2
Déchets radioactifs R3

1) La puissance libérée par le stockage radioactif est :

4
𝜙=𝑞 𝜋 𝑅1 3 = 98,175 𝑘𝑊
3

La puissance libérée par les déchets radioactifs va se propager par conduction de l’intérieur
vers l’extérieur de la sphère composite (conduction en régime permanent) : ce flux est
conservatif et l’on peut écrire en tenant compte des expressions établies précédemment :

𝑇1 − 𝑇3 𝑇3 − 𝑇𝐹 𝑇1 − 𝑇𝐹
𝜙= = =
𝑅 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣 𝑅 + 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣
2
Où : R est la résistance équivalente de la sphère composite : 𝑅 = 𝑖=1 𝑅𝑖

1 1 1
Avec 𝑅𝑖 = 4𝜋𝜆 𝑟 − 𝑟 où λi : est la conductivité thermique de la sphère i, re son rayon
𝑖 𝑖 𝑒
externe et ri son rayon interne.
1
Rconv : la résistance convective qui a pour expression 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣 =
𝑕 𝑐 4𝜋𝑅3 2

2) De ces relations découle l’expression de la température 𝑇3 :


1
Ce qui donne : 𝑇3 = 𝑇𝐹 + 𝜙 𝑕 4𝜋 𝑅 2
𝑐 3

AN : 𝑇3 = 445,7 𝐾

Calcul de T1 : De l’expression

𝑇1 − 𝑇𝐹
𝜙=
𝑅 + 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣
2 1 1 1 1 1 1 1
Avec𝑅 = 𝑖=1 𝑅𝑖 = 𝑅1 + 𝑅2 = 4𝜋𝜆 𝑅 − 𝑅 + 4𝜋𝜆 𝑅 − 𝑅 et𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣 = 𝑕
𝑃𝑏 1 2 𝑎𝑐 2 3 𝑐 4𝜋𝑅3 2

Ce qui donne : 𝑇1 = 𝑇𝐹 + 𝜙 (𝑅 + 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣)

AN : R=2,06 10-3 K.W-1 ; 𝑇1 = 648,91𝐾

3) 𝑇1 > 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 donc le plomb va fondre il faut donc remédier à ce problème.

4) Valeur minimale de hc : de ce qui précède 𝑇1 ne doit pas dépasser une valeur maximale

𝑇1𝑚𝑎𝑥 −𝑇𝐹 1 𝑇1𝑚𝑎𝑥 −𝑇𝐹


𝑇1𝑚𝑎𝑥 = 500𝐾 ; Comme 𝜙 = ⟹ 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣 = 2
= −𝑅
𝑅+𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣 𝑕𝑐 4𝜋𝑅3 𝜙

−1
4𝜋(𝑇1𝑚𝑎𝑥 −𝑇𝐹 ) 1 1 1 1 1 1
Ou encore : 𝑕𝑐−𝑚𝑖𝑛 = 𝑅3 2 − − + −
𝜙 𝜆 𝑃𝑏 𝑅1 𝑅2 𝜆 𝑎𝑐 𝑅2 𝑅3

AN : 𝑕𝑐−𝑚𝑖𝑛 = 5946 𝑊/𝑚2 𝐾

Exercice2 :

Hypothèses :

1. La température de la partie immergée de la cuillère est égale à la températurede l'eau.


2. La température de la cuillère varie le long de la cuillère T (x).
3. Le transfert dechaleur à partir de l'extrémité de la cuillère est négligeable.
4. Le coefficient de transfert dechaleur est constant et uniforme sur toute la surface de la cuillère.
5. Les propriétésthermiques de la cuillère sont constantes.
6. Le transfert de chaleur par rayonnement et supposé négligeable.
Notant que la section transversale de la cuillère est constante et x a pour origine la surface libre de
l'eau. La variation de température le long de la cuillère peut être exprimée comme :
Celle d’une ailette selon le schéma suivant :
Tb=93°C=366 K

1) Bilan énérgétique :

ϕx ϕc Φx+dx h,
e
Tb
H
L

0 x x+dx x

effectuons le bilan sur le système constitué par la partie du manche situé entre x et x+dx.
On a la superposition de la conduction le londg du manche et de la convection sur la face
du manche entre x et x+dx, le bilan global s’écrit :

𝜙𝑒 + 𝜙𝑔 = 𝜙𝑠 + 𝜙𝑆𝑡

Dans notre cas :𝜙𝑒 = 𝜙𝑥 ; 𝜙𝑔 = 0; 𝜙𝑠 = 𝜙𝑥+𝑑𝑥 + 𝜙𝑐 𝑒𝑡 𝜙𝑆𝑡 = 0.

Soit : 𝜙𝑥 = 𝜙𝑥+𝑑𝑥 + 𝜙𝑐

𝑑𝑇 𝑑𝑇
Avec : 𝜙𝑥 = −𝜆 𝑆 ; 𝜙𝑥+𝑑𝑥 = −𝜆 𝑆 𝑒𝑡 𝜙𝑐 = 𝑕 𝑆𝑒𝑐𝑕 (𝑇 − 𝑇∞ )
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥 𝑥+𝑑𝑥

𝜙𝑐 : flux échangé par convection où Sech=P dx


Avec P=2(H+e) =2(0,002+0,013)=0,03 m ; S=Hxe
Sech=0,002*0,013=0, 000026 m2.

D’où l’équation au bilan :

𝑑𝑇 𝑑𝑇
−𝜆 𝑆 = −𝜆 𝑆 + 𝑕 𝑃 𝑑𝑥 (𝑇 − 𝑇∞ )
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥 𝑥+𝑑𝑥
𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝜆𝑆 𝑑𝑥 𝑥+𝑑𝑥
−𝜆 𝑆 𝑑𝑥 𝑥
⇔ =𝑕𝑃 (𝑇 − 𝑇∞ )
𝑑𝑥
2 2
𝑑 𝑑𝑇 𝑑 𝑇 𝑑 𝑇 𝑕𝑃
⇔ 𝜆𝑆 =𝑕𝑃 𝑇 − 𝑇∞ ⇔ 𝜆𝑆 = 𝑕 𝑃 𝑇 − 𝑇∞ ⟹ = (𝑇 − 𝑇∞ )
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
2
𝑑𝑥
2 𝜆𝑆

𝑑𝛳 𝑑𝑇
On pose ϴ=T-𝑇∞ ; =
𝑑𝑥 𝑑𝑥

𝑑 2𝛳
L’équation s’écrit alors : − 𝜔2 𝛳 = 0 équation du second ordre à coefficients constants
𝑑𝑥 2

𝑕.𝑃
Avec :ω2=hP/λS ; 𝜔 = = 36 𝑚−1
𝜆.𝑆
2) L’équation caractéristique est a2-ω2=0 ⟹ a=±𝜔. La solution s’écrit sous la forme :

ϴ(x)= A ch (ω x)+B sh(ω x)

Conditions aux limites :

𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑇 = 𝑇𝑏 ⟹ 𝛳 𝑜 = 𝑇𝑏 − 𝑇∞
𝑑𝑇 𝑑𝛳
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝐿 𝑜𝑛 𝑎 =0 ⟹ =0
𝑑𝑥 𝑥=𝐿 𝑑𝑥 𝑥=𝐿

Le transfert de chaleur est supposé négligeable à l’extrémité

On trouve alors : A=ϴ0= Tb-𝑇∞

𝑑𝛳 𝑠𝑕(𝜔 𝐿)
= 𝐴𝜔 𝑠𝑕 𝜔 𝐿 + 𝐵 𝜔 𝑐𝑕 𝜔𝐿 = 0 ⟹ 𝐵 = −𝛳0
𝑑𝑥 𝑥=𝐿 𝑐𝑕( 𝜔 𝐿)

Finalemnt la variation de la température le long de la cuillère peut être exprimée comme :

𝛳(𝑥) 𝑇(𝑥) − 𝑇∞ 𝑐𝑕 𝜔 𝐿 − 𝑥
= =
𝛳0 𝑇𝑏 − 𝑇∞ ch⁡𝜔𝐿

3) La température de l’extrémité de la cuillère est déterminée par :

ch 𝜔 𝐿 − 𝐿 ch 0
𝑇 𝐿 = 𝑇∞ + 𝑇𝑏 − 𝑇∞ = 24 + 93 − 24 = 24,2 °𝐶
ch 𝜔𝐿 ch 36 ∗ 0,18

𝑇 𝐿 = 24,2 °𝐶 = 297,2 𝐾
4) Par conséquent, la différence de température entre l’extrémité de la cuillère et la partie
immergée est :

𝛥𝑇 = 𝑇𝑏 − 𝑇 𝐿 = 93 − 24,2 = 68,8 °𝐶

𝛥𝑇 = 68,8 °𝐶 = 341,8 𝐾

Exercice 3 :

Le flux ϕi net émis par la surface Si est donné par la relation :


𝜀 𝑆
𝑖 𝑖
𝜙𝑖.𝑛𝑒𝑡 = 1−𝜀 𝜎 𝑇𝑖 4 − 𝐽𝑖 où 𝐽𝑖 est la radiosité de la surface Si, 𝜀𝑖 son émissivité et 𝑇𝑖 sa
𝑖
température. Il faut donc déterminer les radiosités des différentes surfaces, en utilisant la
relation générale établie en cours :
𝑛

𝛿𝑖𝑘 − (1 − 𝜀𝑖 𝐹𝑖𝑘 )𝐽𝑘 = 𝜀𝑖 𝜎𝑇𝑖 4


𝑘=1

Écrite pour la surface Si où 𝜀𝑖 et 𝑇𝑖 sont respectivement son émissivité et sa température et 𝛿𝑖𝑘


le symbole de KRONECKER.

𝐹𝑖𝑘 : Étant la fraction du flux émis par la surface Si qui atteint la surface Sk appelé également
facteur de forme.

Pour le cas étudié cette relation sera écrite pour les surfaces S1 et S2 (température imposées).

Ce qui donne pour S1 :

3
𝑘=1 𝛿𝑖𝑘 − (1 − 𝜀𝑖 𝐹𝑖𝑘 )𝐽𝑘 = 𝜀1 𝜎 𝑇1 4 Relation (1)

Et pour S2 :

3
𝑘=1 𝛿𝑖𝑘 − (1 − 𝜀𝑖 𝐹𝑖𝑘 )𝐽𝑘 = 𝜀2 𝜎 𝑇2 4 Relation (2)

𝐽1 − 1 − 𝜀1 𝐹12 𝐽2 − 1 − 𝜀1 𝐹13 𝐽3 = 𝜀1 𝜎 𝑇1 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (1)


Soit :
𝐽2 − 1 − 𝜀2 𝐹21 𝐽1 − 1 − 𝜀2 𝐹23 𝐽3 = 𝜀2 𝜎 𝑇2 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (2)

Pour la surface S3 supposée adiabatique (flux net imposé nul), on applique la relation
générale établie en cours pour une surface Si:
𝑛
𝜙𝑖.𝑛𝑒𝑡 = (𝐽𝑖 − 𝐸𝑖 )𝑆𝑖 = ( 𝑘=1 𝛿𝑖𝑘 − (1 − 𝜀𝑖 𝐹𝑖𝑘 )𝐽𝑘 ) 𝑆𝑖

Cette relation écrite pour la surface S3 donne :


3
𝜙3.𝑛𝑒𝑡 = (𝐽𝑖 − 𝐸𝑖 )𝑆𝑖 = ( 𝑘=1(𝛿𝑖𝑘− 𝐹𝑖𝑘 )𝐽𝑘 ) 𝑆𝑖 =0

Soit : 𝐽3 − 𝐹31 𝐽1 − 𝐹32 𝐽2 − 𝐹33 𝐽3 = 0


Ou : (1 − 𝐹33) 𝐽3 − 𝐹31 𝐽1 − 𝐹32 𝐽2 = 0 Relation (3)

D’où le système d’équation suivant :

𝐽1 − 1 − 𝜀1 𝐹12 𝐽2 − 1 − 𝜀1 𝐹13 𝐽3 = 𝜀1 𝜎 𝑇1 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (1)


𝐽2 − 1 − 𝜀2 𝐹21 𝐽1 − 1 − 𝜀2 𝐹23 𝐽3 = 𝜀2 𝜎 𝑇2 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (2)
(1 − 𝐹33) 𝐽3 − 𝐹31 𝐽1 − 𝐹32 𝐽2 = 0 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (3)

Système de 3 équations à 3 inconnues qui sont : 𝐽1 ; 𝐽2 𝑒𝑡 𝐽3

Déterminons les différents facteurs de forme en fonction de 𝐹12 pour cela on utilise, les
relations suivantes :
𝑛
𝑗 =1 𝐹𝑖𝑗 = 1 et 𝑆𝑖 𝐹𝑖𝑗 = 𝑆𝑗 𝐹𝑗𝑖 on a 3 surfaces donc n=3

Ce qui donne pour la surface S1 :


𝐹11 + 𝐹12 + 𝐹13 = 1 ; 𝐹11 = 0Car la surface S1 ne peut pas rayonner vers elle-même.

Pour la surface S2 :
𝐹21 + 𝐹22 + 𝐹23 = 1 ; 𝐹22 = 0 Car la surface S2 ne peut pas rayonner vers elle-même.

Enfin pour S3 :
𝐹31 + 𝐹32 + 𝐹33 = 1 ; 𝐹33 ≠ 0 ; la surface S3 rayonne vers elle même
D’où :

𝐹13 = 1 − 𝐹12 𝑆1 𝐹12 = 𝑆2 𝐹21 ; (𝑆1 = 𝑆2 ) 𝐹21 ⇒ 𝐹21 = 𝐹12 et𝐹23 = 1 − 𝐹21 = 1 − 𝐹12
𝑆 𝑆
𝑆1 𝐹13 = 𝑆3 𝐹31 ⇒ 𝐹31 = 𝑆1 𝐹13 = 𝑆1 (1 − 𝐹12 )
3 3

𝑆 𝑆
𝑆2 𝐹23 = 𝑆3 𝐹32 ⇒ 𝐹32 = 𝑆2 𝐹23 = 𝑆1 (1 − 𝐹12 )
3 3

𝑆
Et enfin𝐹33 = 1 − 𝐹31 − 𝐹32 = 1 − 2 𝑆1 (1 − 𝐹12 )
3

Ce qui donne le système final :

𝐽1 − 1 − 𝜀1 𝐹12 𝐽2 − 1 − 𝜀1 (1 − 𝐹12 )𝐽3 = 𝜀1 𝜎 𝑇1 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (1)


𝐽2 − 1 − 𝜀2 𝐹12 𝐽1 − 1 − 𝜀2 (1 − 𝐹12 ) 𝐽3 = 𝜀1 𝜎 𝑇1 4 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (2)
𝑆1 𝑆1 𝑆1
2 (1 − 𝐹12 )𝐽3 − (1 − 𝐹12 )𝐽1 − (1 − 𝐹12 )𝐽2 = 0 𝑅𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (3)
𝑆3 𝑆3 𝑆3

𝐽 1 +𝐽 2
La relation (3) s’écrit simplement : 𝐽3 = 2

Avec les données numériques du problème, on obtient le système :


1,868 𝐽1 − 0,268 𝐽2 = 3,7159 104
−0,134 𝐽1 + 1,934 𝐽2 = 21,1631 104

D’où : 𝐽1 = 3,5949 104 𝑊/𝑚2 ; 𝐽2 = 11,1918104 𝑊/𝑚2


𝐽 1 +𝐽 2
Et 𝐽3 = = 7,3933104 𝑊/𝑚2
2

Ce qui nous permet d’évaluer finalement les flux : 𝜙1.𝑛𝑒𝑡 𝑒𝑡 𝜙2.𝑛𝑒𝑡 :

𝜀1 𝑆1
𝜙1.𝑛𝑒 𝑡 =𝜎 𝑇1 4 − 1 = −203,6 103 𝑊 = −203,6 𝐾𝑊
1 − 𝜀1
Le signe ≪ 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 ≫ que la surface S1 reçoit une puissance

𝜀2 𝑆2
𝜙2.𝑛𝑒𝑡 = 𝜎 𝑇2 4 − 1 = 203,6 103 𝑊 = 203,6 𝐾𝑊
1 − 𝜀2

En effet étant donné que S3 est adiabatique on doit trouver que :𝜙1.𝑛𝑒𝑡 = −𝜙2.𝑛𝑒𝑡
Tout le flux cédé par S2 est gagné par S1
1
4 𝐽3 4
𝜙3.𝑛𝑒𝑡 = 0 ⟹ 𝜎 𝑇3 = 𝐽3 D’où 𝑇3 = = 1068 𝐾
𝜎

On constate que 𝑇3 est intermédiaire entre 𝑇1 et 𝑇2 ce qui parait normal.

Le schéma électrique équivalent est le suivant :

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