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DOCUMENT RÉSERVÉ AUX SURVEILLANTS

Transcription des documents audio


S’ASSURER AVANT DE COMMENCER L’ÉPREUVE QUE TOUS LES CANDIDATS SONT PRÊTS.
NB : L’enregistrement comporte l’ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre les écoutes.
Le surveillant ne doit donc pas intervenir sur l’appareil de lecture avant la fin de l’épreuve.

[mise en route de l’appareil de lecture]

Ministère de l’Éducation nationale / Centre international d’études pédagogiques /


DELF niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues, épreuve orale collective.

Exercice 1
Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 5 minutes environ.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous écouterez une première fois l’enregistrement.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer à répondre aux questions.
Vous écouterez une seconde fois l’enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compléter vos réponses.
Lisez les questions, écoutez le document puis répondez.

(pause d’1 minute)

Première écoute
- On utilise depuis peu des techniques permettant de calculer combien de personnes passent à proximité d’un
panneau publicitaire dans la rue, ou fréquentent certains lieux publics. Nous en parlons aujourd’hui avec Sophie
Vulliet-Tavernier qui est directrice à la C.N.I.L. afin de savoir comment fonctionnent ces dispositifs de mesure
d’audience et quels sont les risques. Bonjour Sophie Vulliet-Tavernier
- Bonjour Karine !
- Alors comment fonctionnent ces dispositifs et où les trouve-t-on ?
- Alors en fait, il existe deux types de dispositifs : les dispositifs de mesure d’audience publicitaire et les dispositifs
de fréquentation des lieux. Alors, s’agissant des dispositifs de mesure d’audience publicitaire, ils consistent à pla-
cer des caméras, en fait, sur des panneaux publicitaires afin de compter le nombre de personnes qui vont regarder
le panneau, le temps qu’elles passent devant le panneau, et parfois même aussi l’estimation de l’âge et du sexe de
la personne. On commence à trouver ce type de dispositifs dans des cafés, dans la rue – ce sont les panneaux qui
sont dans la rue, ou sur des arrêts de bus.
- Qu’en est-il des dispositifs de fréquentation des lieux ?
- Alors, ces dispositifs-là se présentent sous la forme de boîtiers qui vont capter les données qui sont émises par
les téléphones portables et vont calculer donc la position géographique des personnes. Alors, ces dispositifs,
ils commencent simplement à exister. On pourra les trouver dans les centres commerciaux, dans les centres de
loisirs ou dans les aéroports. Il y a, par exemple, des projets qui vont être mis en route à Roissy et à Orly. Alors ces
systèmes, ils permettront d’établir des statistiques sur la base des analyses des comportements des personnes
qui fréquentent ces lieux. Il sera ainsi possible de connaître par exemple la fréquentation d’un centre commercial,
selon l’heure de la journée, mais aussi de savoir le jour, l’heure, le trajet d’une même personne dans ce centre.
- Est-ce qu’on peut savoir quelles informations sont enregistrées et comment elles sont utilisées ?
- Alors, dans le cas des dispositifs de mesure d’audience des panneaux publicitaires, donc le premier dispositif, il
s’agit donc d’images, qui proviennent des caméras. Et ces images comportent bien sûr les visages des personnes,
des passants, qui sont comptabilisés et qui vont être analysés. S’agissant des dispositifs de mesure de fréquen-
tation des lieux, ces dispositifs vont collecter des informations comme je l’ai indiqué, sur des téléphones ; ces
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informations sont des données techniques mais sont rattachées à un abonné chez l’opérateur de téléphonie. Ces
données vont être anonymisées immédiatement et conservées uniquement à des fins de statistiques.
- Mais alors, à quoi servent ces statistiques ?
- Eh bien, à partir de ces statistiques, les entreprises vont pouvoir déterminer les meilleurs emplacements

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publicitaires et commerciaux et proposer ces emplacements à des annonceurs. Les lieux publics pourront égale-
ment adapter leurs moyens en personnels au flux quotidien des personnes. Par exemple, si on prend le cas d’un
aéroport, le nombre d’agents de contrôle nécessaire sera adapté pour éviter l’attente et éviter des queues.
- Est-ce qu’on va être informé lorsqu’on est comptabilisé par un de ces systèmes ? Parce que, quelque part, ça
rentre un peu dans l’intimité des personnes !
- Oui, tout à fait ! C’est la raison pour laquelle la loi exige bien entendu qu’une information claire soit affichée
dans les lieux où vont être mis en place ces dispositifs afin de garantir une réelle transparence vis-à-vis du public
concerné et du public qui va fréquenter ces lieux.
- Ça peut poser un problème de droit à l’image, tout simplement.
- Oui, mais comme on va le voir, l’anonymat va être respecté.
- Alors, comment être sûr justement que l’anonymat des personnes est bien respecté ?
- Alors, ça c’est effectivement un enjeu majeur, c’est-à-dire qu’on ne peut pas comme ça filmer les personnes à
leur insu sans qu’il y ait des garanties qui soient prévues. Donc, la C.N.I.L. a procédé à une analyse technique
approfondie de ces dispositifs afin justement de s’assurer que les données qui sont ainsi recueillies sont bien
anonymisées immédiatement. Il faut savoir que les images ne sont ni enregistrées, ni transmises à des tiers, ni
même visibles par les prestataires techniques qui vont intervenir. Et de même, les informations techniques, qui sont
issues des téléphones portables, font l’objet d’un chiffrement, c’est-à-dire d’un cryptage irréversible qui est très
complexe et qui garantit l’anonymat des personnes. C’est-à-dire qu’on ne peut pas, à partir des films des caméras,
retrouver l’identité des personnes. Je dois dire que la C.N.I.L. reste très très vigilante sur ces dispositifs et donc a
déjà effectué des contrôles sur place et va encore effectuer des contrôles sur place afin de vérifier de façon tout à
fait effective que ces dispositifs respectent bien, dans les faits, cette anonymisation. Parce que c’est là, la garantie
vraiment très importante dont il faut s’assurer.
- J’allais vous le dire justement. On compte sur vous, bien sûr, pour suivre de près ces systèmes.
- Merci.
- Et bien, je vous remercie, Sophie Vulliet-Tavernier.

France Info, émission « Le Droit d’Info » du 23 avril 2010

(pause de 3 minutes)

Seconde écoute

(pause de 5 minutes)
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Exercice 2
Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 30 à 2 minutes.
Vous aurez tout d’abord 1 minute pour lire les questions. Après l’enregistrement vous aurez 3 minutes pour répondre aux
questions. Répondez en cochant la bonne réponse ou en écrivant l’information demandée.
Lisez maintenant les questions.

(pause d’1 minute)

Le présentateur : C’est notre planète, bonjour Virginie Garin.


Virginie Garin : Bonjour.
Le présentateur : Et avec vous on met le nez dans la poubelle ce matin car une étude sera publiée tout à l’heure
par l’Agence de l’environnement. Elle compare nos déchets d’il y a quinze ans et ceux que nous produisons
aujourd’hui. Alors, est-ce qu’on est toujours aussi sales ?
V. Garin : Non, il y a du mieux. D’abord, nos poubelles rétrécissent – nous produisons quand même plus d’un kilo
de déchets par jour et par personne – mais c’est 10 % de moins qu’il y a quinze ans. Ensuite, la composition de
nos poubelles a un peu évolué. La part des emballages a baissé, on trouve moins de paquets de cigarettes ou de
bouteilles en plastique, car les Français fument moins et préfèrent l’eau du robinet. En revanche, il y a une caté-
gorie de déchets qui augmente beaucoup, ce sont les couches et surtout les lingettes. [Alors les derniers chiffres
de l’étude datent de 2007, entre-temps la crise est arrivée, et la situation a dû changer car les ventes de lingettes
ont chuté ces derniers mois.] En fait, le contenu de nos poubelles reflète l’évolution de notre façon de consommer,
on y trouve beaucoup moins de produits toxiques, de peintures ou de détergents, car de plus en plus de Français
prennent le soin d’aller les porter dans une déchetterie pour qu’ils soient traités. Autre enseignement, le tri sélectif
est vraiment devenu une habitude. La moitié de ce qui peut être recyclé dans une poubelle est triée, même s’il y
a encore une marge de progrès, surtout pour les déchets organiques, tous les restes de repas qui représentent
encore plus du tiers de la poubelle et il y a beaucoup de gaspillage : chaque année, un Français jette en moyenne
sept kilos de nourriture parfaitement intacte encore emballée.

C’est notre planète, RTL, 23 juin 2009

(pause de 3 minutes)

L’épreuve de compréhension orale est terminée. Passez maintenant à l’épreuve de compréhension écrite.

[Arrêt de l’appareil de lecture]


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