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PROTECTION DE DISTANCE (21)

Un relais distant comme son nom l’indique, à la capacité de détecter une panne à une distance
prédéfinie sur une ligne de transport ou un câble d’alimentation depuis son emplacement.
Chaque ligne électrique à une résistance et une réactance par kilomètre en fonction de sa
construction ; ainsi son impédance totale sera une fonction de sa longueur ou de sa distance.
Un relais distant observe donc le courant et la tension et compare ces deux quantités en
s’appuyant sur la loi d’Ohm.
principe de fonctionnement
Cas du défaut triphasé

Va Vb F Vc Vd
Source 1 Source 2

Is1 Ia Ib Ic Id Is2

Charge
Chargeest équilibré,
Charge du réseau Charge
Dans ce cas, chacun des éléments et nous pouvons, en appliquant la
passive passive passive passive
théorie des composantes symétriques, ne considérer que les grandeurs directes. Le réseau
considéré est alors un réseau monophasé.
Nous utilisons :
Vb
 Des déterminations de direction : la phase du rapport est opposée à celle du
Ia
Vb
rapport , les courants étant toujours comptés positivement du poste vers la ligne.
Ib
Va
 Des comparaisons d’impédances : le module du rapport est supérieur à celui du
Ia
Vb
rapport
Ib
Dès lors le système est le suivant :
 Détermination de la direction du défaut
Elle est faite en mesurant le déphasage φ entre la tension et le courant, et en le comparant à
deux valeurs, par exemple -70° et 110 °. Ainsi, le déphasage entre Vb et Ib est tel que -70° < f
< 110 °, et le défaut est détecté vers l'aval, c'est à dire vers la ligne protégée. Le déphasage
entre Vb et Ia est tel que 110° < f < -70 °, et le défaut est détecté vers l'amont, c'est à dire vers
une autre ligne.
 Comparaison de réactance
Va Vb
Nous mesurons la partie réactive de l'impédance , (ou , …) qui est, en première
Ia Ib
approximation, égale à la réactance du tronçon de ligne situé entre le point de mesure et le
défaut. Nous comparons cette valeur à deux valeurs de réglage égales, dans les cas les plus
simples, à 80 % et 120% de la réactance de la totalité de la ligne.
Si la valeur mesurée est inférieure à la valeur de réglage la plus faible, et si le relais
directionnel indique que le défaut est coté ligne, nous pouvons être certains que le défaut est
sur la ligne. Un ordre de déclenchement est alors émis instantanément.
Si elle est comprise entre les deux valeurs, toujours dans la même direction, nous pouvons
être certains que tous les défauts susceptibles d'apparaître sur la ligne sont vus, mais d'autres,
plus éloignés, peuvent l'être aussi. L'équipement de protection émet alors un ordre de
déclenchement temporisé.
Cette fourchette de ± 20% correspond à la somme de toutes les erreurs qui peuvent être
commises dans cette mesure : erreur sur les caractéristiques de la ligne, erreur due aux
réducteurs de mesure, erreur due à la protection, et marge de sécurité.
Les défauts vus au-delà des 120%, et jusqu'à 140%, donnent lieu à des déclenchements plus
temporisés, et ceux qui sont vus dans la zone amont donnent des déclenchements encore plus
temporisés.
Va
D'où la représentation suivante, dans le plan d'impédance Z= :
Ia

Limite de la troisiéme zone

Limite de la deuxiéme zone


Extrémité de l’image de la ligne

Limite de la primiére zone

Relais directionnel

Limite de la quatriéme zone

Comparaison de résistance
En fonctionnement normal, l'impédance Vb / Ib2 a une partie résistive élevée, mais une partie
réactive faible, souvent inférieure à la réactance de première zone. La zone de déclenchement
de la protection doit donc être aussi limitée en résistance.
 Ligne en antenne

Va Ia

Résistance Résistance
De défaut De charge

Si la ligne est à vide et si un défaut apparaît, l'impédance vue du départ de la ligne est la
somme de celle de la ligne et de celle du défaut.
Si la ligne alimente une charge résistive, l'impédance vue du départ de la ligne est la somme
de celle de la ligne et de celle de la charge.

Point de fonctionnement
Image de la ligne normal sur charge résistive
placée à l'extrémité de la ligne

Court-circuit résistant
au milieu de la ligne

 Ligne interconnectée

Transit normal
F
Zsa Zsb
Ia Ib
A B
Rf
Le courant circulant dans le défaut se décompose en deux parties, l'une venant du poste A, et
l'autre du poste B. Avec le sens du transit indiqué sur la figure, la source située coté B est en
retard sur la source située coté A. L'impédance apparente du défaut vu de A, c'est à dire le
rapport entre la tension en F et le courant Ia, comporte alors une partie résistive de valeur
supérieure à la résistance du défaut, et une partie inductive négative.
Le rapport entre l'impédance apparente et la résistance réelle du défaut s'appelle le coefficient
d'injection.

Image de la ligne Point de fonctionnement


hors défaut

Zad rd
Point de fonctionnement
avec court-circuit
rd *(1+Ib/Ia)
R

Le facteur 1 + Ib / Ia est le coefficient d'injection au point A


Le transit de A vers B donne une distance apparente plus faible que la distance réelle au point
A, et plus élevée au point B. Comme nous ne connaissons pas, au point A, le déphasage entre
Va et Vb, cette erreur doit être prise en compte dans les réglages. Nous verrons cependant que
dans les systèmes triphasés il existe des méthodes de mesure permettant de s'affranchir en
partie de cette contrainte.

 Discrimination entre transit hors défaut et régime de court - circuit


Cette étude montre que les protections de distance ne peuvent détecter un court - circuit que si
sa résistance est suffisamment faible pour qu'il puisse être distingué d'un fonctionnement hors
défaut. Il est donc important de bien connaître ces fonctionnements hors défaut, afin de régler
la protection de telle manière qu'elle soit aussi sensible que possible aux défauts résistants,
tout en restant insensible aux forts transits.
Les points représentatifs des fonctionnements normaux sont extérieurs aux cercles suivants :
 Lieu des points obtenus lorsque la tension en A est égale à sa valeur minimale Vmin,
et lorsque le courant est égal à sa valeur maximale Imax. C'est un cercle de centre A,
(cercle 1) et de rayon Vmin / Imax. C'est un cercle de centre A, (cercle 1) et de rayon
Vmin
Imax
 Lieu des points obtenus lorsque la tension en B est égale à Vmin, et lorsque le courant
Vmin
est égal à Imax. C'est un cercle de centre B, (cercle 2) et de rayon
Imax
 Lieu des points obtenus lorsque la tension en A est égale à sa valeur maximale Vmax,
et que la tension en B est égale à Vmin, et qu'elles tournent l'une par rapport à l'autre.
C'est un cercle de centre Ω3, situé sur l'image de la ligne, et de rayon r.
Vmax 2 r =|AB|
Vmin. Vmax
A Ω 3=⃗
⃗ AB 2 Et
2
Vmax −Vmin Vmax 2−Vmin2
 Lieu des points obtenus lorsque la tension en B est égale à Vmax et que la tension en
A est égale à Vmin, et qu'elles tournent l'une par rapport à l'autre. C'est un cercle de
Vmin2
centre Ω4, et de même rayon : ⃗ A Ω 4=⃗ AB
Vmin2−Vmax 2
Les valeurs retenues pour Vmax et Vmin sont :
360 kV 420 kV
 Réseau 400 kV : Vmin= , Vmax=
√3 √3
200 kV 245 kV
 Réseau 225 kV : Vmin= , Vmax=
√3 √3
77.8 kV 100 kV
 Réseau 90 kV : Vmin= , Vmax=
√3 √3
54.4 kV 72.4 kV
 Réseau 63 kV : Vmin= , Vmax=
√3 √3
Ces différentes considérations sont rassemblées dans le diagramme ci-après. La zone dans
laquelle la protection est susceptible d'émettre un ordre de déclenchement, temporisé ou non,
est appelée caractéristique de mise en route. Sa forme varie d'un modèle de protection à
l'autre, en fonction des demandes des exploitants, des contraintes de réseau, et de leur
technologie interne.

Anti-pompage

Mise en route

Deuxième zone

Première zone

Directionnel
Cas du défaut déséquilibré
La théorie des composantes symétriques nous donne, pour une ligne et ses extrémités, le
schéma équivalent suivant.

Source A Source B
Zds Phase a Zdt

Zds Phase b Zdt

Zds Phase c Zdt

Barres du poste A
Barres du poste A Barres du poste B
rf

Il existe quatre types de défaut :

Le défaut monophasé.
C'est le défaut représenté ici, entre la phase c et la terre. C'est le plus fréquent. Il est
généralement dû à la foudre.
L'équation de la boucle en défaut est :

( zo−zd
Vc=Zd . y . Ic +rf . If +
3 )
. y . Ir (1)

Avec :
 Zd : impédance directe de la ligne AB,
 y : distance entre le point A et le default, en pourcentage de la longueur de la ligne
 Ic : courant dans la phase c, issu de A,
 rf  : distance du default
 If  : courant dans le default
 Zo : impédance homopolaire de la ligne
 Ir : courant de retour dans la terre, Il vaut trois fois le courant homopolaire.

On pose généralement : ko= ( zo−zd


3 zd )
Ce coefficient, appelé coefficient de terre, vaut entre 0,5 (ligne avec deux câbles de garde), et
1 (ligne sans câble de garde en terrain résistant).
L’équation (1) peut s’écrire alors :
Vc=zd . y . ( Ic . ko . Ir ) +rf . If (2)
Pour le calcul de la distance du défaut, nous considérons alors l'impédance, nous considérons
Vc
alors l'impédance , qui donne directement la réactance du tronçon de ligne situé
Ic + ko∗Ir
entre la protection et le défaut.
Si le défaut n'est pas alimenté cote B, les courants Ic, If, et Ir sont égaux et l'équation devient :

Vc=zd . y . Ic .(1+ ko)+ rf . Ic (3)


Pour le calcul de distance du default, nous considérons alors l’impédance définie ci-dessus est
rf
(1+ko)
Si l'alimentation du défaut est bilatérale, ce qui est le cas général, le courant circulant dans le
défaut est la somme du courant Ic et d'un courant issu de l'autre extrémité, ce qui conduit à
une résistance apparente de défaut supérieure à rf, et introduit une erreur de mesure de
réactance, comme nous l'avions vu dans l'étude du défaut équilibré.
Rapparent
Vc=( zd apparent + )(Ic + ko . Ir)
1+ko
Le défaut biphasé isolé
Il est beaucoup moins fréquent que le précédent. Il se produit généralement lorsque les
conducteurs se balancent sous l'effet du vent. Nous supposerons qu'il apparaît entre les phases
a et b.
L'équation de la boucle en défaut est :
Vab=Va−Vb=Ia . zd . y + Rf . If + Ib . zd . y
Si le default n’est pas alimenté cote B, Ia=−Ib=If et l’équation devient :
Rd
Vab=( Ia−Ib ) (zd . y + )
2
S'il est alimenté coté B, il faut remplacer la résistance par une résistance apparente, comme
pour le défaut monophasé, mais ce type de défaut est généralement peu résistant.
Le défaut triphasé
C'est le défaut équilibré vu précédemment. Il est assez rare, et généralement dû à un oubli des
perches de terre à la fin de travaux sur un ouvrage. Il peut résulter aussi d'un acte de
malveillance.
Les équations des boucles en défaut sont :
Va=zd . y . Ia
Vb=zd . y . Ib
Vc=zd . y . Ic
Que l'on peut tout aussi bien écrire :
Vab=Va−Vb=zd . y . ( Ia−Ib )
Vbc=Vb−Vc=zd . y . ( Ib−Ic )
Vca=Vc−Va=zd . y . ( Ic −Ia )
OuVa=zd . y . ( Ia+ ko . Ir ) avec Ir=0
Vb=zd . y . ( Ib+ ko . Ir ) avec Ir=0
Vc=zd . y . ( Ic + ko . Ir ) avec Ir=0
Défaut biphasé – terre
C'est généralement un défaut monophasé qui a évolué sur la phase voisine.
C'est le plus complexe à étudier, car il fait intervenir la résistance du défaut entre phases,
faible, et la résistance phase - terre, qui peut être élevée. Il peut être détecté par une boucle
phase et deux boucles terre.
Nota : les différents éléments de mesure des protections utilisent des grandeurs d'entrée
variant d'une protection à l’autre, et d'une fonction à l'autre. Cependant, les mesures de
distance sont toujours réalisées en utilisant les mêmes impédances, à savoir :
Va
 Boucle a-terre :
Ia +ko∗Ir
Vb
 Boucle b-terre :
Ib +ko∗Ir
Vc
 Boucle c-terre :
Ic+ ko∗Ir
Va−Vb
 Boucle a-b :
Ia−Ib
Vb−Vc
 Boucle b-c :
Ib−Ic
Vc−Va
 Boucle c-a :
Ic −Ia
Fonctions réalisées dans la protection
 Mesure de distance :
Elle est réalisée en utilisant les impédances définies ci-dessus.
Suivant la rapidité demandée, une protection peut comporter 6 boucles fonctionnant en
parallèle, ou 3 boucles phase - phase commutées en boucles phase - terre à l'apparition d'un
courant homopolaire, ou une seule boucle dont les grandeurs d'entrée sont commutées par le
sélecteur de phases. Dans tous les cas, une boucle de mesure de distance ne peut émettre un
ordre de déclenchement que si elle est validée par la mise en route et le sélecteur de phase.
 Mise en route et sélection de phase :
La mise en route permet de discriminer les défauts résistants des fonctionnements stables hors
défaut les plus contraignants, c'est à dire les reports de charge temporaires lors d'un défaut sur
une ligne voisine.
Le sélecteur de phase détermine la, ou les phases en défaut.
Dans la plupart des protections ces deux fonctions sont réalisées par le même élément. Or la
sélection de phase ne fonctionne pas bien avec les impédances définies pour les mesures de
distance car le courant de défaut intervient dans les boucles saines. C'est pourquoi on utilise
Va V b V c Va−Vb
généralement des caractéristiques tracées dans les plans d'impédance ; ; ; ;
Ia I b I c Ia
Vb−Vc Vc−Va
; .
Ib Ic
Mais dans certaines protections, la sélection de phase est réalisée par un élément distinct de la
mise en route. Dans ce cas la mise en route est réalisée à partir des mêmes impédances que la
mesure de distance.
Les protections peuvent comporter soit 3 éléments de mise en route impédancemétriques,
commutés par un relais de courant homopolaire et servant à la sélection de phase, soit 6
éléments de mise en route impédancemétriques fonctionnant en parallèle et un relais de
courant homopolaire, la sélection de phase étant élaborée à partir des informations de ces
éléments, soit 6 boucles de mise en route, 6 boucles de sélection de phase, et un relais de
courant homopolaire.
 Antipompage :
Il est réalisé grâce à une caractéristique entourant la mise en route en fonctionnement hors
défaut. Lors d'un défaut il peut ne pas entourer la mise en route, s'il est tracé dans un plan
d'impédance différent.
 Relais directionnel :
Il est réalisé par comparaison de phase entre un courant supposé en phase avec le courant de
défaut et une tension aussi peu affectée que possible par le défaut, par exemple la tension
directe. Cette tension est généralement maintenue par un système de mémoire afin de
permettre une orientation correcte, même en cas de défaut triphasé près du poste où se trouve
la protection.

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