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n r c

Grou ement Tinfouyé ta anko t


SON TRA H/TOTAL/ EPSO
Cen re de édecine de ravail

R A EL B IHO M
ctobre 2014
Mes amis et mes collègues travailleurs du groupe SONATRACH

Et surtout les travailleurs de SH/TOTAL/REPSOL {mes frères.}

ou l’esprit de famille a toujours prédominé

Je vous salue !

Porter secours
Porter secours est un
est un acte citoyen courageux et 
courageux et humanitaire
humanitaire

Être spectateur n’a
spectateur n’a jamais
 jamais sauvé une vie à l’échelle planétaire
l’échelle planétaire

Il n'y 
Il n'y aa  pire frustration,
 pire frustration, que celle de perdre
de perdre une vie humaine,

 Alors qu'un Geste simple la sauvera d’une mort certaine.


mort certaine.

 Apprenons donc le
donc le secourisme et la
et la chaine de survie

Pour secourir 
Pour secourir des
des vies en danger d’une
danger d’une manière obvie

Poème DR ADEL
DR ADEL BRIHOUM 20/10/2014
Il y’a eu beaucoup de situations d’urgence ou  j’ai été présent, et  j’ai remarqué

Que tous les travailleurs présents ; restés inactifs face à des urgences vitales.

Ils demeuraient sidérés, oubliant tous les gestes de secourismes qu’ils ont

appris Durand leurs formations continues.

 Deux situations
Deux  situations m’ont 
m’ont spécialement 
spécialement  marquées :

Au restaurant ; Deux agents de la maintenance à un mois d’intervalle, ont avalés

de travers et ils suffoquaient. Tous les travailleurs présents étaient témoins et inactifs.

Heureusement que  j’étais présent, et  j’ai pu les sauver

Il fallait agir dans la minute même : et faire un geste simple :

la manœuvre de Heimlich

toutes ces situations d’urgences vitales ont pu m’inciter à rédiger ce mémento :

secourisme : les gestes qui 


qui sauvent 
sauvent 
et  je le dédie à tous nos travailleurs pour une nouvelle sensibilisation.

Il n'y 
Il  n'y a
a ; pire
 ; pire frustration,
 frustration, que celle de perdre
de perdre une vie humaine, alors qu'un

Geste simple aurait  peut 


 peut ‐être pu
être pu la sauver. Toute la structure du secourisme

repose sur ce
sur ce principe
 principe en offrant une
offrant une panoplie
 panoplie de gestes pouvant 
gestes  pouvant intervenir 
intervenir 

dans les cas d'urgence.

Sans être forcément 
être  forcément élaborés
élaborés et généralement 
et généralement  à la portée
la portée de tous, de

telles pratiques
telles pratiques font 
 font  partie
 partie des connaissances de base inculquées dans un

certain nombre d’heures d’enseignement  et de


et de sensibilisations.
 A/Introduction générale

Porter secours : un acte citoyen et humanitaire


« Être spectateur n’a jamais sauvé une vie. »

Un accident ou un malaise grave peut survenir à tout moment ; au sein de notre base de vie, ou au niveau
de notre complexe sportif, ou à l’intérieur de notre usine, ou à l’intérieur d’un bureau ou sur la route d’un puits.
Chacun peut en devenir la victime ou le témoin.

Notre travailleur dans sa vie quotidienne, peut être exposé à de multiples dangers et risques naturels ou
technologiques, voire, ces dernières années, d’actes de terrorisme et de violences urbaines tant dans sa vie
professionnelle que dans sa vie privée. Tous ces risques, typiques de notre époque, peuvent survenir
à tout moment et devenir une menace pour les fonctions vitales assurées par :
 les systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire.
 Dans ces cas, on parle d'urgence vitale.

Le terme "urgence" fait ressortir que la situation nécessite une assistance immédiate. Les connaissances
Actuelles dans les domaines de la médecine et de la médecine d'urgence démontrent :
qu'en cas d'urgence, les mesures de secours doivent être appliquées le plus rapidement possible et,
en tout cas, avant l'hospitalisation. Il faut se rendre compte que souvent, des moyens simples mis en
œuvre immédiatement peuvent être d'une importance capitale. Pour pouvoir appliquer les principes
qui sauvent, il ne faut pas forcément être détenteur d'un diplôme spécialisé. Souvent, avoir suivi un
cours d'initiation aux premiers secours suffit !

En situation d’urgence vitale, le concept de chaîne de survie est depuis plusieurs années universellement
reconnu. Cette chaîne intègre une :
 alerte rapide des secours
 des premiers gestes de secours adéquats, la mise en œuvre rapide d’une technologie actuelle, à savoir
 la défibrillation externe semi‐automatique (DSA), et la prise en charge par
 des services médicaux spécialisés.
Il faut souligner que sur les quatre maillons de cette chaîne, les deux premiers sont directement accessibles
à « monsieur‐tout‐le‐monde » sans diplôme ni matériel spécialisé.

Porter secours à une personne en détresse constitue non seulement une obligation morale mais également une
obligation légale. En effet, tout témoin ou toute personne ayant connaissance d’une situation de péril grave est
dans l’obligation de porter secours, en absence de danger sérieux pour lui‐même ou pour des tiers.
Chacun doit se rendre compte de sa responsabilité face à un être humain en détresse.
Ceci implique que chaque travailleur devrait avoir des notions élémentaires
dans le domaine des premiers secours.
En effet, pour pouvoir aider efficacement, la simple bonne volonté n’est pas toujours suffisante.
Des connaissances théoriques et pratiques sont utiles pour pouvoir faire bénéficier une personne
en péril d'une aide rapide et adéquate.
Ce memento : a pour but de présenter des notions élémentaires de premiers secours, utiles pour
prendre les premières mesures de sécurisation, réaliser les premiers soins et obtenir à bon escient
des secours professionnels spécialisés.
B/Les règles générales d’intervention
toute situation ou prise en charge d’une victime est un cas particulier.
ou, chaque intervention nécessite les mêmes réflexions d’action. Ces Règles
Générales d’Intervention aident au déroulement de l’action dans les meilleures conditions possibles,
tant pour l’intervenant que pour les victimes.
Ce chapitre essentiel peut être considéré comme un "condensé" des notions de Premiers Secours. Vous
y trouverez les différentes dimensions essentielles du rôle du secouriste.

1/Rôle du secouriste (objectifs d’apprentissage)

Le secouriste doit être capable :

 de définir les actions prioritaires d’une intervention,


 de se maîtriser,
 de veiller à la sécurité de chacun,
 de prendre en compte les éléments permettant d'évaluer la gravité d’une situation,
 d’évaluer la nécessité et d’obtenir l’intervention de secours adéquats,
 d’assurer la prise en charge et, au besoin, de soigner la victime, avec efficacité et méthode.

2/Définir les actions prioritaires d’une intervention

Dans toute intervention, il faudra prioritairement veiller à :


 se maîtriser,
 sécuriser,
 évaluer la situation,
 si nécessaire, alerter et obtenir l’intervention de secours adéquats,
prendre en charge la victime et au besoin, la soigner.
Ces notions interviennent simultanément tout au long de l’intervention. Cependant, la chronologie des
actions à entreprendre découle parfois des observations réalisées.
2/a : Se maîtriser

souvent, c’est l rs d’une situation inhabit elle qu’un travailleur secouriste est am ené à intervenir. A ce cara tère
i habituel s’aj ute la notio d’urgence. e plus, c’est réquent que l’intervention vise à aider ne personne
proche.Toutes ces spécificité interagissent avec son c mportement ou sa percep tion de la sit ation :
réactions normales d stress, propres à chaque individu.

P rfois, ce stre s va faciliter ’action : en augmentant l force physique ou l’endu rance


mais il pourra aussi perturber l’interventi n en diminu nt la précisi n des gestes ou la capacité de réflexio .

Comment faire ?:

- Avant d’intervenir, arquez un temps d’arrêt


- Respirez profondém nt et prenez le temps de réfléchir.

 Aler er
 Évaluer
 Séc riser
 Se aîtrise

- Ne vous ne précipitez p s.
F ICHE TECHNIQUE : E VACUATION D’ URGENCE D’ UNE VICTIME 
Technique de Rautek 

Superposer les deux chevilles de la victime

Se placer à la tête de la victime. Soutenir la nuque avec une main.

Glisser l’autre main le long de la colonne.

Redresser progressivement la victime.


Lorsque la victime est complètement assise :
Saisir à deux mains un de ses avant‐bras.
Placer les deux pieds au sol.
Appliquer sa poitrine contre le dos de la victime.

Se redresser en forçant sur les  jambes.


Maintenir les coudes fléchis.
Reculer prudemment.
Poser la victime au sol en appliquant la procédure inverse.
Extraction d’une victime sur une couverture ou une carpette

Tourner la victime sur le côté


pour glisser une couverture pliée en accordéon sous‐elle.

Rouler la couverture de part et d’autre de la tête de la victime


pour constituer 2 poignées.
Tirer sur la couverture en reculant et en gardant le dos droit.
S curité !

Toucher la
ucher la victime t lui 
t  lui  parler 
 parler 
Lu donner  des ordr es simples : La vi
victime
ctime réagit‐ lle ?
Faire du bruit (frap
bruit (frap er dans
er  dans les mai  s)
La  pincer 

Dégager  les vêtem nts


Contrôler la
ntrôler la bouche
Basculer la
sculer la tête en arrière et 
soulever le
ulever  le menton

La victime respire‐t ‐elle ?  si oui 


si  oui 

Voir le
ir  le thorax se
thorax se soulever 

 Ecouter l 
Ecouter  l  respiration
 Sentir le
Sentir  le souffle sur sa  jou : 10 secondes
sur  sa jou 10  secondes

Position latérale d  sécurité


Si la
Si  la victime ne respire
respire pas
 pas : Insuffler 2
Insuffler 2 fois

 Maintenir la
Maintenir la tête en extension
 Pincer le
Pincer le nez
 Insuffler 2
Insuffler 2 fois progressivement 
 fois progressivement 
 Maximum 5 tentatives

Rechercher tout 
Rechercher  tout signe
signe de circulation :

(Palper le
(Palper le pouls
 pouls carotidien) Durant maximum
Durant  maximum 10 secondes

Y’ a
Y’ a‐t ‐il des
il  des signes de circulation ? 

oui :: 10 insufflations en 1 minute


Si oui 
Si 

Si non : 30 compressions thoraciques (100/min) 2 insufflations 4 X en 1 minute

Toutes les minutes : contrôler la respiration et la circulation

Comment faire ?

Vérifier l’état 
Vérifier  l’état de
de conscience

Approchez‐vous de la victime, appelez‐la énergiquement et établissez un contact physique


avec elle : mettez votre main sur son épaule, saisissez sa main. Secouez doucement les épaules.
Donnez‐lui des ordres simples : "Ouvrez les yeux !","Serrez‐moi la main !".
Si vous n’obtenez pas de réponse, faites un bruit violent près du visage en frappant dans vos
mains à plusieurs reprises.
Si la victime ne réagit pas, elle réagira peut‐être à la douleur : essayez, éventuellement, de lui
pincer doucem nt le bras

O servez bien les réactions e la victime : elle peut répondre en ouvrant les yeux, par la parole, par un
mouvement volontaire (rép nse à un ord e) ou par un réflexe (répo se à la doule ur).
Si la victime ré git,
git, surveillez‐la  jusqu’à c qu’elle se rétablisse ou q e les secours arrivent car lle peut
al erner des phases de cons ience et d’in onscience.
Si la victime ne réagit pas,
pas, elle est en danger de mort car elle n’est plus capable d ’assurer elle‐ ême la
protection de ses voies respiratoires
Les voies respiratoires d’une victime inco sciente peuvent rétrécir ou s’obstruer, ce qui rend la respiration
di ficile et bruyante, voire totalement impossible. La principale caus est le relâch ement musc laire de la gorge
la langue tombe alors vers l’arrière et fer e les voies respiratoires. e fait de sou lever le menton et de basculer
la tête en arriè e permet la libération du assage et à l victime de r spirer.

estez pr udent
Si vous pens z qu’il peut y avoir des l ésions du râne ou de la colonne vertébrale,
vertébrale ,
anipulez la ête
avec beauco p de prudence nc e. Bascul z la tête très doucement en arrière,  juste assez pour
assurer
l liberté des voies aériennes

Vérifier la
rifier la respiration

A genoux près e la tête de la victime, amenez votre vi age près de a bouche. S rvez‐vous de vos
sens p ur rechercher les signes d la respiration .V.E.S
V.E.S..
 VOIR si le thorax ou l’abdomen se soulève
 ECOUT R le bruit de la respiration
 SENTIR le souffle de la victime sur votre  joue
Si la victime re pire efficacement, tournez‐la sur le côté (voir Position Latérale de Sécurité)
a in de garder ses voies res iratoires libr s et surveille z régulièrement sa respirat ion.
C ntrôlez la respiration durant dix secondes avant de décider que la victime ne re spire plus.

V entiler la ictime pa le bouch ‐à‐bouch

E l’absence de respiration, insuffler 2 foi dans les po mons de la v ctime par le bouche‐à‐b uche ».
O struez les narines de la vi time en les p inçant entre le pouce et l’index. Inspire z profondém nt
et placez vos lè res autour de sa bouche e manière h rmétique.
S ufflez douce ent  jusqu’à ce que vous p uissiez voir l thorax se so lever. Chaqu e insufflation dure
Environ deu secondes.
R tirez vos lèvres et laissez l poitrine de l a victime revenir à sa posi ion initiale
puis recomme cez une seconde fois

oyens de protectio
Le bouche‐à‐bouche comporte peu de ris ues de transmission d’un infection gra ve.
T utefois, des f ilms de protection ou des asques barrières
p uvent être utilisés à des fi s hygiéniques

Si la poitrine n se soulève as malgré de ux tentative d’insufflation, vérifiez qu e :


 la tête st suffisamment basculée en arrière ;
 les nari es sont com lètement ob struées ;
 vos lèvres couvrent complètemen et hermétiq uement la bo che de la vic time ;
 la bouc e et les voie aériennes n sont pas ob truées par d s vomissures, du sang ou n corps
étranger.
Si après avoir procédé à ces érifications, trois nouvell s tentatives ’insufflations ne soulèven toujours
p s la poitrine, passez aux c mpressions horaciques

V ntilation bo che‐à‐nez

Lorsque des lésions de la bo che rendent le bouche‐à‐ ouche impossible, vous p uvez tenter ’insuffler
par le nez. La technique est tout aussi effi cace que celle du bouche‐ ‐bouche
lorsque :
 le nez n’es pas obstrué ;
 la tête est ien mainten e en extension ;
 la bouche e la victime st maintenu hermétiquement fermée.
 Pour faciliter l’expiratio passive, ess yez d’ouvrir la bouche de la victime ent re les insufflations

V ntilation bo che‐à‐stomi

U e personne laryngectomisée est une p rsonne dont le larynx a ét enlevé chiru rgicalement, en
laissant une ou erture permanente (stomie) sur la face avant du cou, à travers la uelle la pers nne
respire.
La ventilation artificielle doit être faite à t avers la sto ie.
Si de l’air s’éch ppe par la b uche ou le n z, il est nécessaire de fer er la bouche et le nez ave vos
d igts pendant que vous eff  ctuez les ins fflations.

V érifier les ignes de irculation

 La victime a « l’air d’un ort ».


 Observez tout signe de ie tel que co leur de la peau, des lèvres ou des ongl s, mouveme ts
de membres, r spiration, dé glutition, tou …
 Si vous êtes apte à le faire, cherchez palper le pouls durant maximum dix se condes.
 En cas de doute, consid rez la circula ion comme tant absente

P lpation du p uls carotidien

 Maintenez la tête en extension avec l a main sur le front.


 Descendez les doigts se trouvant au enton vers l "pomme d’ dam".
 Glissez‐les ensuite vers ous  jusqu’au bord du muscle.
 Palpez l'artère dans le c eux entre le uscle et la trachée, en appuyant légèr ment,
sans l'écra er, la main p esque à l’horizontale.
 Recherche le pouls au aximum du ant dix seco des
Si la victime pr sente des si nes de circulation, insuffl z dans les poumons de la victime 10 fois en
une inute, puis c ntrôlez à no veau la respiration et la ci culation.
Si vous ne trou ez pas de si ne de circulation avec certitude dans les 10 seconde s, considérez la
circulation comme étant absente.

R ppel :
Q  elqu’un est résent pour vous aider :
C’est au plus tard après le contrôle de la c irculation qu vous devez l’envoyer app eler les
secours mais v us pouvez é alement le fa ire dès le constat d’incons ience ou d’a sence de
respiration.
V us êtes seul :
Si l’arrêt cardiaque est lié à n accident, u ne noyade o une asphyxi ou si la victi me est un
e fant, réanim z d’abord pendant une minute avant d vous arrête pour appele r.
D ns les autres cas, chez un personne adulte, appelez immédiatement

5 La réani  ation car  io‐ pulmo aire (RC   )

E l’absence de signes de vi , vous devez assurer une circulation et ne ventilatio n artificielles.


A ant toute ch se, placez la victime à plat sur un plan ur.

R montez le lo g des côtes e la victime,


 jusqu’au sternum
L réanim tion car io
io‐‐pulm onaire d  jeune e fant et u bébé
Les principes d base de la r animation (A ‐B‐C) du  jeune enfant et d bébé sont s emblables à ceux de
l’adulte.
C pendant, ch z les enfants certaines tec niques doiv nt, dans leur exécution, êt re adaptées ux
p rticularités a atomiques ( olumes et proportions du corps), physi logiques (fré quences respiratoires et
cardiaques) et athologique (causes des défaillances itales).
O différentie le bébé (moins d’un an) et l e  jeune enfa t (un à huit ans). Au‐delà e huit ans, o applique
les mêmes techniques qu’à l adulte. Les â es sont surt ut indicatifs ; bien plus qu e l’âge, c’est la taille
d l’enfant qui conditionner les techniques à employer.
Comment adapter les techn iques au enfants ?
V érifier l’éta
érifier l’état de
t  de consci  nce d’un
d’un j 
 j  une enfant  (1 à 8 ans)
8  ans) et d’un
t  d’un béb (moins d’un n)

Stimulez vivement l’enfant en l’appelant ar son nom t en le remuant douceme t.


(Il est rare qu’un  jeune enfa t et a fortiori un bébé soit seul. Soit il e t sous votre arde et vous
le connaissez, soit quelqu’un l’accompagne et peut do c vous renseigner son no ).
Il n’est  jamais utile de stim ler un enfant ou un bébé ar la douleu .
Dégager le
égager le voies res iratoires

D gagez tout v tement pou ant entraver la respiration.


C ez le petit e fant (1 à 8 a s)

lacez deux d igts sous la pointe du me ton de la victime pour so lever la mâc oire
inférieure. Au même moment, pl acez votre a tre main sur le front de la victime et
rame ez très douc ment sa tête vers l’arrièr

P ur le bébé ( oins d’un an)

P ur agir efficacement, plac z le bébé à b onne hauteu , par exempl sur une tabl e.
U ilisez un doigt pour releve le menton.
Placez l’autre ain sur le front du bébé p ur
b sculer doucement et modérément sa t te en arrière

Attention : ragile !
Les vertèbres c rvicales des enfants sont t rès fragiles, anipulez la ête avec bea ucoup de prudence.
dence.
La trachée du bébé n’est pas encore com lètement co stituée et re te très soupl e ; en basculant
exagérément la tête en arrière, la trachée s’écrase et l’air ne peut passer :
la mise en extension de la t te du bébé d oit être douce et modéré .

V érifier la
érifier la respiration d ’un
’un jeune
 jeune e nfant (1 à 8  ns) et d’un
et  d’un bébé (moins d’un an)
A enez votre isage tout près de la bouc e et du nez e la victime our vérifier l respiration (V.E.S).
V.E.S
E.S..
OIR si le thorax ou l’abdo en se soulève
COUTER le b uit de la respiration
ENTIR le sou fle de la victi e sur votre  j oue
Si la victime re pire efficacement,
ment, tournez‐la sur le côté en PLS.

V entiler la
entiler la ictime qu ne respir   pas

E l’absence de respiration, ous devez insuffler 2 fois dans les pou ons de la vic time Contrôl z la
C ez le jeune
le jeune enfant (1 à 8 ns) :réaliser l e « bouche‐à‐bouche »

O struez les narines de la vi time en les p inçant entre le pouce et l’i dex, la main
restant sur le front.
Inspirez et placez vos lèvres utour de sa ouche de m nière hermé ique.

C ez le bébé ( oins d’un an) : réaliser le « bouche‐à‐ ouche‐et‐ne »

Maintenez votre main sur le front pour garder la tête en extension douce et
c uvrez de ma ière hermétique le nez et la bouche
S ufflez très d ucement  jus u’à ce que v us puissiez voir le thorax e soulever. C haque insufflation
dure environ deux secondes.
R tirez vos lèvres et laissez l poitrine de l a victime revenir à sa posi ion initiale p is recomme cez
U e seconde fois.

Si la poitrine n se soulève as

Si la poitrine ne se soulève pas malgré de x tentatives ’insufflation , vérifiez que :


la tête est corr ctement bas ulée en arriè re (suffisam ent mais sans excès surto t chez le
bébé) ;
v s lèvres couvrent complèt ment et her étiquement la bouche et ou le nez de la victime ;
la bouche et les voies aériennes ne sont pas obstruées.
Si après avoir procédé à ces érifications, trois nouvell s tentatives ’insufflations ne soulèven toujours
p s la poitrine, passez aux c mpressions t horaciques.

V érifier les
érifier les ignes de irculation

O servez tout signe de vie t l que couleur de la peau, es lèvres ou es ongles, m ouvements
d s membres, espiration, d glutition, to x…
Si vous êtes apte à le faire, c erchez à pal er le pouls durant maxim m dix secon es.
E cas de dout , considérez la circulation comme abse te.

C ez le jeune
le jeune enfant (1 à 8 ns) :
p lper le pouls carotidien

C erchez le po ls à la caroti e avec 2 doi ts comme pour un adulte


C ez le bébé ( oins d’un an) :palper le p ouls brachial
C erchez le po ls en palpant la face inter e du bras (brachial) avec doigts

Si la victime pr sente des si nes de circulation, insuffl z dans les poumons de la victime 20 fois en
u e minute, puis contrôlez à nouveau la r espiration et la circulation

 Alerter les secours

V us êtes seul :
La victime étan un  jeune en ant ou un bé bé, réanimez‐la d’abord p ndant une m inute avant de vous
arrêter pour appeler.
Q   elqu’un est résent pour ous aider :
N retardez pa l’appel aux secours ; c’est, au plus tard, après le con rôle de la cir culation que ous
d vez l’envoye appeler les secours mais ous pouvez galement le aire dès le co nstat
d’inconscience ou d’absence de respiratio n.

P  iorité à l’a  pel des secours ou a  x gestes d e réanimat on ? 


 Al ors que chez ’adulte, l’arr  t cardiaque e st généralem ent consécuti  à une patho logie cardiaq e, chez les jeunes
E nfants et les ébés, la cause est le plus souvent  pulmonaire (suffoc tion, inhalati on, noyade,  ).
L’  rrêt cardiaq e consécutif  à un problème respiratoire peut  favorablement  évolu er suite aux gestes de réanimation
 p lmonaire ou cardio‐ pulmonaire. Ceci  jus tifie que lors u’un choix s’ mpose entre débuter les g stes de réanimation
o aller appele du secours, n privilégier   , chez l’enfa t, les gestes de réanimati on durant 1 inute. Par c ntre,
 pour l’adulte c ez qui une p thologie car  iaque a prov oqué l’arrêt c rculatoire, u choc électri  ue réalisé
a ec le matériel adéquat  po rra rétablir  l  s fonctions v tales. Dans les cas de mort  subite chez l  adulte,
l   priorité ser  La réani  ation car  io‐ pulmo aire (RC   )
E l’absence de signes de vi , vous devez assurer une circulation et ne ventilatio n artificielle.
La technique à utiliser dépe d de l’âge et de la taille de l’enfant. nouveau‐né à l’a ppel des sec  urs.

C ez le jeune enfant (1 à 8 ns)


R pérez le bas du sternum e placez le talon d’une seule main  juste u‐dessus.
G rdez le bras ien tendu et vertical.
omprimez le thorax de 3 à 4 centimètr s puis relâch z la pression sans enlever la
main
C ez le bébé ( oins d’un an)

Placez 2 doigts uste sous la ligne qui relie les 2 mamel ns.
C mprimez le thorax de 1 à centimètres puis relâche la pression sans enlever l s
D igts

R alisez 30 co pressions à ne fréquenc de 100 par inute puis réalisez une ins ufflation
a rès 1 minute, vérifiez la respiration e la circulation.
C ntinuez  jusq ’à l’arrivée des secours

/Le tro bles de l con cience


1/Introdu tion
Le système ner eux est le système le plus complexe du corps humai : il permet à la
fois la réceptio , l’analyse et le traitemen des informa ions sensori lles, ainsi qu
l’ laboration d s réactions à ces stimulati ns. Enfin, il coordonne les activités des
a tres systèmes du corps. U e personne leinement c nsciente est onc éveillée,, attentive et
consciente de son environnement.
Le sommeil est un état normal de diminution de la con cience, réversible à tout oment.
Lorsqu’une personne est en ormie, les fonctions vitales telles que la respiration s ’effectuent d
manière auton me.
La perte de conscience prolongée (ou de onnaissance ou coma) est un état anor al au cours
d quel l’organisme voit s’altérer ou dispa aître ses mé anismes de contrôle. Il exi ste de
n mbreuses et complexes classifications e l’altération de la conscience qu’il sera it ardu de
di férencier co plètement i i.
E cas d’inconscience, une personne peut perdre tout ontrôle mus ulaire et, si e lle est allong e
sur le dos, étouffer suite à l’ bstruction d ses voies re piratoires par sa propre la ngue.
U e victime ay nt perdu connaissance do it immédiate ent bénéficier de premie rs soins car elle est
e danger immédiat.
D ns ce chapitre, vous déco vrirez les aspects essentiels de l’intervention en cas e troubles d la
conscience.

 Rôl du seco riste (o  jectifs d’apprentissage)


 Le sec uriste doit tre capable de
 Détect r un état d’inconscienc ou de conscience altér
 Adapt r la position de la victim e
 Veiller au dégagement des voies respiratoires
 Envisager la recherche de lésions associées
 Assurer la sécurité et la protection de la victime
 Obtenir l’intervention de secours adéquats

Précisions concernant les Règles Générales d’Intervention :

 Quelle que soit la gravité de l’état de la victime, pensez toujours à votre propre sécurité.
 L’inconscience sera recherchée durant le premier bilan vital ; les autres troubles seront évalués
 soit durant le bilan approfondi soit durant la surveillance de la victime.
 Une victime inconsciente doit toujours être considérée comme une victime grave.
 La conservation et la suppléance des fonctions vitales sont prioritaires sur tout autre soin.
Le système nerveux :
Le système nerveux est composé de milliards de cellules appelées neurones. Il comprend le système nerveux 
central, le système nerveux  périphérique et le système nerveux autonome.
Le système nerveux central :
Le cerveau et la moelle épinière constituent  le système nerveux  central. Ils sont enveloppés  par trois membranes
 protectrices : les méninges. Le liquide céphalo ‐rachidien baigne le cerveau et la moelle épinière et s’écoule entre
les méninges, assurant  une protection contre les chocs.
La plupart des stimuli  sont analysés  par le cerveau qui agit en conséquence, mais des actions réflexes simples sont 
sous le contrôle direct  de la moelle épinière. Chaque côté du cerveau commande les mouvements du côté opposé
du corps.
Le système nerveux  périphérique :
Le système nerveux  périphérique se compose de fibres nerveuses capables, d’une part, de transmettre les signaux 
vers le cerveau et la moelle épinière (on parle alors de nerfs sensitifs) et d’autre part, de transmettre les signaux 
en provenance du cerveau vers les fibres musculaires (on parle alors de nerfs moteurs).
Le système nerveux autonome :
Ce système régit de manière autonome (involontaire) les fonctions corporelles vitales telles que la fréquence
cardiaque, la fréquence respiratoire ou la température corporelle.
Il est composé de deux  parties distinctes dont les actions sont opposées.
La partie appelée système sympathique prépare le corps à l’action (réaction de lutte ou de fuite) en libérant  de
l’adrénaline et d’autres hormones qui accélèrent  les fréquences cardiaque et respiratoire, augmentent  la sudation
et diminuent  l’apport  sanguin vers la peau et les intestins.
Le système  parasympathique a une action contraire à celle du système sympathique en libérant  d’autres hormones.
Ce système régit également  de nombreuses fonctions quotidiennes telles que la digestion.
! Résumé : tr aumatism e du thorax
Les traumatismes du thorax peuvent compromettre la respiration.
Placer les victimes conscientes en position semi-assise et les victimes inconscientes en
position latérale
de sécurité, le côté sain au- dessus.
Couvrir hermétiquement toute plaie pénétrante.
 Assurer une surveillance régulière des fonctions vitales et alerter les secours.

E : Les troubles de la circulation


1. Introduction
Le cœur, l’ensemble des vaisseaux sanguins et le sang composent le système circulatoire. Le sang,
pompé en permanence par le cœur, circule dans le corps à travers un réseau des vaisseaux sanguins.
Les vaisseaux sanguins sont de trois types : les artères, les capillaires et les veines.
Les artères transportent le sang du cœur vers les autres parties du corps. Elles ont un diamètre
important et sont très élastiques car elles contiennent le sang sous pression. Les artères se ramifient en
artérioles puis en capillaires, de plus en plus fins. Les capillaires parcourent les tissus du corps comme
un réseau en dentelle. Leur paroi très mince permet les échanges avec les cellules qu’ils irriguent. Le
sang regagne le cœur par les veines. La paroi des veines est plus souple que celle des artères.
La pression exercée par le flux sanguin sur la paroi des artères principales est la pression artérielle.
Cette pression varie en fonction de la force des contractions cardiaques, de l’élasticité des artères et du
volume du sang.
Le sang, en circulant, apporte l’oxygène et les nutriments nécessaires aux cellules et emporte les
déchets à éliminer.
Ce chapitre vous permettra de prendre connaissance des éléments essentiels à maîtriser pour intervenir
en cas de troubles de la circulation.

Rôle du secouriste (objectifs d’apprentissage)


 Le secouriste doit être capable de :
 détecter les troubles circulatoires
 adapter la position de la victime
 prendre des mesures pour faciliter et améliorer la respiration et la circulation
 surveiller l’évolution des fonctions vitales
 réconforter et rassurer la victime
 obtenir l’intervention de secours adéquats
2. L’état de choc hypovolémique
L’état de choc se caractérise par une détresse circulatoire entraînant une irrigation insuffisante des
tissus. Si un traitement n’est pas rapidement mis en œuvre, certains organes comme le cerveau et le
cœur peuvent en souffrir et être lésés  jusqu’à entraîner la mort.
En cas de risque d’état de choc, le fait de rassurer la victime et de l’installer adéquatement peut aider à
prévenir l’aggravation du trouble.
L’état de choc hypovolémique peut survenir lorsqu' apparaît une diminution du volume sanguin suite, par
exemple, à une hémorragie, des brûlures étendues ou une diarrhée sévère. Cet état peut être aggravé
par l’angoisse et la douleur.
Signes
- Peau pâle, froide et moite
- Accélération du pouls qui devient faible et "filant"
- Sensation de faiblesse et de vertiges
- Nausées et vomissements
- Sensation de soif 
- Accélération de la respiration qui devient superficielle
- Perte de connaissance
Comment faire ?
O2 ! Si vous y êtes spécifiquement formé et selon sa disponibilité, administrez de l’oxygène.
Traiter toute cause évidente
- Contrôlez le saignement important (voir chapitre  f ).
- Stabilisez les lésions osseuses pour diminuer la douleur et les saignements (voir chapitre g).
- Réalisez le rinçage des brûlures (voir chapitre  f ).
-  Adapter la position de la victime
- Allongez‐la (si possible sur une couverture pour l’isoler du froid) et surélevez‐lui les
-  jambes pour améliorer l’irrigation des organes vitaux.
- Couvrez systématiquement la victime.

Faciliter la respiration
Desserrez tout vêtement trop serrant (cravate, ceinture).
Aérez la pièce.
 Alerter les secours
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne : 5050

Surveiller les fonctions vitales et rassurer la victime


- Surveillez les fonctions vitales et tenez‐vous prêt à débuter une réanimation.
- le plus confortablement possible, ce qui diminue le travail du muscle cardiaque.
- Si la victime est inconsciente : assurez la liberté des voies respiratoires et placez la victime en
- position latérale de sécurité ; préparez‐vous à effectuer une réanimation
Faciliter la respiration
- Desserrez tout vêtement trop serrant (cravate, ceinture) et aérez la pièce.
-  Au besoin aider la victime à prendre son traitement 
- Si la victime dispose de comprimés ou d’un spray buccal (de dérivés nitrés) pour traiter l’angine de
poitrine, aidez‐la à prendre son traitement.
 Alerter les secours
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne : 5050 prévenez le préposé que vous pensez à un
problème cardiaque.
Prévenez le médecin traitant de la victime si elle le demande.
Surveiller les fonctions vitales et rassurer la victime
- Contrôlez et évaluez régulièrement la conscience, la respiration et la circulation.
- Réconfortez et calmez la victime en permanence.
Attention aux syncopes

Un trouble de la circulation peut parfois provoquer une brève perte de connaissance (syncope)
(voir chapitre c). Il s’agit parfois du seul signe constaté ; il convient donc d’alerter rapidement les secours
lorsque la victime ne récupère pas ou si les malaises se succèdent.
troubles cardiaques résultent le plus souvent d’une perturbation de l’apport sanguin au muscle
cardiaque.
Placer la victime consciente en position semi‐assise pour diminuer le travail du cœur.
Desserrer les vêtements et aérer pour faciliter la respiration.
La garder au calme et la rassurer.
Alerter les secours en signalant qu’il s’agit d’un problème cardiaque.
Assurer une surveillance attentive des fonctions vitales.

5. L’arrêt cardiaque
L’arrêt cardiaque correspond à une interruption de la circulation. Il se caractérise par l’absence de tout
signe de vie : la victime est inconsciente, ne respire plus et il n'y a pas de signes de circulation (voir 
chapitre c).
La circulation peut s’arrêter pour plusieurs raisons : infarctus du myocarde, hémorragie importante,
suffocation, choc anaphylactique, intoxication, électrisation…
Face à un arrêt cardiaque il convient de suppléer aussi rapidement que possible la respiration et la
circulation par les techniques de réanimation décrites au chapitre B.
Les secours arrivés sur place tenteront de relancer l’activité cardiaque notamment par l’administration de
chocs électriques (voir notions complémentaires Défibrillation, chapitreB ).
F : Les hémorragies
1. Introduction
L’hémorragie est un écoulement de sang hors des vaisseaux qui doivent normalement le contenir ; il en
résulte une diminution du volume sanguin circulant. Ces saignements sont provoqués par la rupture
totale ou partielle de la paroi des vaisseaux.
Il y existe plusieurs types d’hémorragies :
Externe : le sang sort par une plaie ouverte ;
Interne : il n'y a pas de plaie ouverte, la lésion est interne et il y a formation d’un hématome ;
Extériorisée : le sang s’écoule à l’extérieur par un orifice naturel.
Le type de vaisseau sanguin lésé influencera le saignement (saignement en  jet pour une artère ou
saignement en nappe pour une veine) mais ceci ne modifie pas la prise en charge de la plaie.
Dans ce chapitre, vous découvrirez les aspects essentiels à la maîtrise pour une prise en charge efficace
d’une hémorragie.
Rôles du secouriste (objectifs d’apprentissage)
- Veiller à la sécurité
- Evaluer les fonctions vitales
- Détecter les hémorragies
- Contrôler les saignements
- Eviter l’installation de l’état de choc
- Obtenir l’intervention de secours appropriés
- Assurer une surveillance adéquate de la victime

Notions complémentaires
Composition du sang
L’homme adulte possède 5 à 6 litres de sang. Ce sang est constitué  pour 
60% d’une partie liquide (le plasma) et  pour 
40% d’une partie solide (les éléments figurés).
Le plasma est un liquide jaunâtre transportant  les éléments figurés, les éléments nutritifs et les déchets.
Les éléments figurés comportent  :
les globules rouges , transportant  l’oxygène,
les globules blancs , protégeant l’organisme contre les infections,
les plaquettes, actives dans la coagulation.
La coagulation sanguine
Les cellules de la paroi du vaisseau sanguin endommagé et les plaquettes déclenchent  une série de réactions qui 
aboutissent  à la formation de thrombine. Celle‐ci réagit  avec une protéine du sang (le fibrinogène) pour créer des
 filaments de fibrine qui s’assemblent  et immobilisent  d’autres éléments sanguins  formant ainsi un caillot 
gélatineux  dizaine de minutes. la suite, caillot  sécher   former  croûte  protégea ainsi 
le processus de cicatrisation de la plaie.
Certaines maladies affectent  le mécanisme de la coagulation (exemple : hémophilie) rendant le sang incoagulable.
C’est aussi le cas pour certains médicaments (= anticoagulants).
Les pertes sanguines
Chez un adulte, une perte sanguine de ½ litre à 1 litre perturbe la circulation et entraîne des mécanismes de
Compensation (voir ci ‐dessous). Une perte de sang de plus d'1 litre peut compromettre la vie de la victime.
L’état de choc 
Lorsque le volume sanguin diminue, l’organisme tente de compenser  les pertes en :
augmentant  l’apport  en oxygène : la respiration s’accélère,
augmentant  la circulation : le cœur bat  plus vite,
diminuant  l’irrigation de certains organes au profit d’organes vitaux : diminution de la circulation périphérique
comme au niveau de la peau ; la peau devient  froide et  pâle.
Si cet état  persiste, ces mécanismes s’emballent, une détresse circulatoire s’installe et évolue indépendamment 
de la cause initiale.
L’état de choc est aggravé par la douleur, l’angoisse et la sensation de froid. Coucher  la victime et lui surélever 
les jambes provoque un retour de sang important  depuis les membres inférieurs vers le
cœur et les organes vitaux  tels le cerveau.

2. Les hémorragies externes


Lors d’une hémorragie externe, le sang s’écoule d’une plaie visible. Le saignement sera plus ou moins
important selon les vaisseaux sanguins atteints. Une hémorragie importante conduit à un état de choc
hypovolémique (voir chapitre E).
Comment faire ?
O2 ! Si vous y êtes spécifiquement formé et selon sa disponibilité, administrez de l’oxygène.
Veiller à la sécurité
- Si possible, utilisez des gants  jetables.
- Faites asseoir la victime ou mieux, couchez‐la, de préférence sur une couverture.
Contrôler les saignements ( règle des 4 P  )
Plaie
Dégagez les vêtements pour visualiser complètement la plaie.
Observez la plaie : présence éventuelle de corps étranger (exemple : morceaux de verre).
Position
Levez le membre blessé pour diminuer le saignement.
Adaptez la position de la victime : couchée,  jambes surélevées.
Pression
Exercez une pression directement sur la plaie (compression directe).
Comprimez l’artère entre la plaie et le cœur (compression indirecte) si compression directe
impossible (exemples : corps étranger, fracture, …).
Pansement compressif 
Maintenez la compression directe à l’aide d’un bandage compressif.
Obtenir l’intervention de secours appropriés
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne :5050
 Assurer une surveillance adéquate de la victime
Surveillez les fonctions vitales de la victime : conscience, respiration, circulation.
Signes
- Brûlures intermédiai es ou profondes (2nd et 3è e degré)
- Superfi ie supérieur à la surface e la paume e la main
- Situatio n à un endroit critique : visage, main/pi d, zone géni ale, articulatiion
- Brûlures circulaires
- Brûlures par électricité ou produits chimiques ( oir cas particuliers)
Comment faire ?
2! Si vous y êtes spécifiquement for é et selon s disponibilité, administrez de l’oxygène
V eiller à la écurité d  la victim
- Suppri ez l’agent en cause.
- Lorsqu les vêtemen s de la victime sont en feu, couchez‐la le plus rapide ent possibl pour éviter
q e les flammes ne viennent lécher son visage.
- Etouffez les flammes av c une couve ture ou un v tement non ynthétique.
 Adapter la osition d  la victim
- Faites asseoir la victi e ou
- Allongez‐la sur une couverture ou des vêtements, surélevez‐ ui les  jambes et couvrez‐la.
- Si la vic ime est cons iente et qu’elle respire di ficilement, placez‐la en po sition semi‐assise.
 Alerter les secours
F rmez le 5405ou le numéro d’urgence interne 5050
R ncer la br  lure
Rincez la zone rûlée avec b aucoup d’eau fraîche pendant 10 à 15 inutes afin e stopper la
progression de la brûlure et de soulager la douleur. A défaut d’eau, tout liquide fr ais, non agre sif 
p urra convenir.
- Pendant ce temps, e levez tout bi ou, montre u vêtement serré à proxi ité de la lési n.
Les vêtements rûlés peuve t être retirés. S’ils adhère t à la lésion, sans tenter d e les décoller on
p ut prudemment les découper.
- Si les secours ne son pas arrivés à la fin du rinçage (10 à 15 inutes), cou vrez la plaie avec un
p nsement sté ile. A défaut de pansement suffisamment grand, un rap propre e n coton peut
convenir.
T  aiter l’hy  othermie
- Veillez ne rincer que la brûlure s ans mouiller toute la victi e.
- Isolez‐l du sol et co vrez‐la rapidement, sans ttendre qu’elle se plaigne du froid.
S rveiller les fonctions vitales e t rassurer la victime
- Contrôlez et évaluer régulièrement la conscien e, la respiration et la circu lation.
- Réconf  rtez et calm z la victime e n permanence.
Brûlures p rticulièr s
L s brûlure des voies respirato res
Les brûlures du visage, de la bouche ou d la gorge risquent d’entraî   er un gonfle ment rapide es voies
a riennes et une détresse respiratoire. Ces lésions sont souvent irrit ntes et prov oquent une t ux
p rsistante.
Signes
Il peut y avoir :
- De la suie autour du nez et/ou de la bouche
- Les poils du visage et/ou du nez brûlés
- Rougeur et gonflem nt des lèvres ou de la langue
- Toux
- Voix ra que
- Respira ion bruyante
Comment faire ?
2! Si vous y êtes spécifiquement for é et selon s disponibilité, administrez de l’oxygène.

 Adapter la osition d  la victim


- Si la vic ime est consciente : placez‐la en positi n semi‐assis .
- Si la vic ime est inco sciente : pla ez‐la en posi ion latérale e sécurité et préparez‐vo s à
ef fectuer une r animation.
F  ciliter la espiratio
- Desserrez tout vête ent trop serr ant (cravate, ceinture) et aérez la pièce.
 Alerter les secours
F rmez le 5405 ou le numér d’urgence i terne ; 5050
S rveiller les fonctions vitales e t réconfor  er la victi  e
- Contrôlez et évaluez régulièrement la conscien e, la respiration et la circu lation.
- Réconf  rtez et calm z la victime e n permanence.
L s brûlure électriqu s
Elles peuvent ê re provoquées par le passage du coura t au travers u corps. Les
lésions visibles se situent au points d’entrée et de sortie du courant mais il peut
é alement exis er des lésions internes. La localisation es blessures ’entrée et
d sortie peuvent aider à év luer l’étendue des lésions internes.
.
Comment faire ?
2! Si vous y êtes spécifiquement for é et selon s disponibilité administrez de l’oxygène
 Assurer la sécurité
Veillez d’abord à votre propre sécurité et à celle des témoins (voir chapitre 1).
Evaluer les fonctions vitales
- Evaluez les fonctions vitales et au besoin pratiquez la réanimation cardio‐pulmonaire
(voir chapitre b).
 Adapter la position de la victime
- Si la victime est consciente : couchez‐la sur le dos, si possible sur une couverture et surélevez‐lui
les  jambes.
- Si la victime est inconsciente : placez‐la en position latérale de sécurité et préparez‐vous à
effectuer une réanimation.
 Alerter les secours
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne ; 5050
Traiter la brûlure
Rincez la zone brûlée avec beaucoup d’eau fraîche pendant 10 à 15 minutes.
Pendant ce temps, enlevez tout bijou, montre ou vêtement serré à proximité de la lésion.
Les vêtements brûlés peuvent être retirés ; s’ils adhèrent à la lésion, sans tenter de les décoller, on
peut prudemment les découper.
Si les secours ne sont pas arrivés à la fin du rinçage (10 à 15 minutes), couvrez la plaie avec un
pansement stérile.
Surveiller les fonctions vitales et réconforter la victime
- Contrôlez et évaluez régulièrement la conscience, la respiration et la circulation.
- Réconfortez et rassurez‐la victime.
Les brûlures chimiques
Les produits chimiques peuvent irriter ou brûler la peau, mais l’aspect des lésions
sera différent des brûlures thermiques. Les signes qui apparaissent dans un
premier temps ne sont pas toujours proportionnels à la gravité des lésions. En
plus de la brûlure locale, le produit étant absorbé par la peau, il peut intoxiquer
l’organisme. Bien que les signes apparaissent souvent lentement, les principes
des premiers soins sont identiques à ceux des autres brûlures.
Comment faire ?
O2 ! Si vous y êtes spécifiquement formé et selon sa disponibilité, administrez de l’oxygène.
 Assurer la sécurité
- Veillez d’abord à votre propre sécurité.
- Si possible, mettez des gants de protection.
- Ventilez si nécessaire ; fermez le récipient de produit
chimique ; au besoin, sortez la victime du local.
- Si possible, identifiez le produit pour en informer les secours.
 Alerter les secours
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne : 5050
Traiter la brûlure
- Rincez la zone brûlée avec beaucoup d’eau fraîche durant au moins 20 minutes, sans contaminer
les zones saines.
- Pendant ce temps, enlevez tout bijou ou montre à proximité de la lésion.
- Enlevez les vêtements contaminés en continuant le rinçage.
- Si les secours ne sont pas arrivés à la fin du rinçage, couvrez la plaie avec un pansement stérile.
Surveiller les fonctions vitales et réconforter la victime
Contrôlez et évaluez régulièrement la conscience, la respiration et la circulation.
Réconfortez et rassurez‐la victime.
- Remarque importante
- Ne pas enter de ne traliser une b rûlure par un acide ou un base sans y voir été spécifiquement f  rmé.
- Ne pas perdre de te ps à chercher un antidote.
C nsultez toujours un méde in, même si ous avez utilisé un neutralisant.

B ûlure chi ique de l’ il


La projection d produits chimiques dans les yeux peut provoquer d s lésions qui peuvent être graves si
elles ne sont pas traitées. Le produits chi miques peuv nt créer des ésions de la s urface de l’ il qui
sont susceptibl s d'entraîne des séquelles pouvant all r  jusqu'à la cécité. L’irritat ion de l’oeil ntraîne
u e fermeture involontaire es paupières.
Comment faire ?
 Assurer la sécurité
- Si possi le, mettez d s gants de p otection.
- Ventile si nécessair ; fermez le r cipient de p oduit chimiq e.
- Si possi le, identifiez le produit po ur en inform r les secours.
T  aiter l’œi  atteint 
- Si l’œil st fermé par un spasme d es paupières, ouvrez‐le
fermement mais délicateme t.
 Rincez l’œil abonda ment en pro égeant l’oeil intact.
 Assurez‐vous que la ictime ne po rte pas de lentilles, au bes in
d mandez‐lui de les enlever.
 Couvre l’œil lésé par une compresse stérile et éventuellem nt
les deux yeux pour éviter les mouvements oculaires.
E  visager d ’alerter le secours
- Faites t ujours appel à un médeci .
- Au bes in, formez le 5405 ou le n méro d’urgence interne : 050
S rveiller les fonctions vitales e t réconfor  er la victi  e
- Contrôlez t évaluez régulièrement la conscience, la respiration et la circulati on.
- Réconfortez et rassurez la victime
Remarque
- Ne pas laisser la victime se frotter les yeux.
- N’utilis z un antidot que si vous avez été sp cifiquement ormé et s’il e st immédiatement disponible.
Les gelures
Lors d’une exposition à de basses températures, comme par temps de gel, ou de très
basses températures, comme face à des conduites de gaz dans certaines industries
(‐150°c), les tissus des extrémités peuvent geler. Les gelures sont facilitées par des
vêtements trop serrant qui réduisent la circulation sanguine, des vêtements mouillés
(chaussures et chaussettes) et une mobilité réduite.
Les gelures s’accompagnent souvent d’une hypothermie qu’il ne faut pas oublier de traiter
comme telle (voir chapitre
voir  chapitre I).
Dans les cas les plus sévères, les gelures peuvent entraîner une perte de sensibilité
permanente et, éventuellement, une gangrène.
Signes
Il peut apparaître progressivement :
Des sensations de picotement intense puis un engourdissement
Une rougeur puis une pâleur de la peau qui devient par la suite cyanosée, mouchetée ou marbrée
A la palpation de la peau, un durcissement de plus en plus profond
Lors du réchauffement :
Rougeur et chaleur
Douleur intense
Parfois apparition de cloques
Comment faire ?
Réchauffer  progressivement les
 progressivement  les gelures superficielles
- Installez la victime à la chaleur avant de dégeler un membre atteint.
- Retirez délicatement les vêtements (gants, chaussures, …) ou bijoux (bague, montre, …) gênant la
région lésée.
- Réchauffez la zone atteinte avec vos mains ou en la plaçant sous les aisselles ou entre les genoux.
Protéger les
Protéger  les gelures profondes
gelures profondes
- Evitez toute manipulation ou mobilisation inutile.
- Surélevez légèrement le membre lésé pour diminuer l’œdème.
- Emballez précautionneusement le membre pour le transporter à l’hôpital.
 Alerter les
 Alerter  les secours si nécessaire
si nécessaire .
Réconforter la
Réconforter la victime
réconfortez et calmez la victime en permanence.
Remarque
- Ne pas dégeler un membre gelé s’il risque de geler à nouveau.
- Ne pas exposer directement la zone atteinte à la chaleur.
- Ne pas frictionner la partie gelée, on risque de provoquer des plaies
ésumé : l s brûlures
La brûlure es  une lésion de la peau liée à un age t chimique u physique..
ssurer en pr iorité la séc rité.
incer abondamment tou e brûlure th rmique, chimique ou él ctrique.
Traiter la brûlure bénigne comme une plaie simpl .
Emballer stér ilement tout brûlure grave et alerter les secours ou consulter un médeci .
Les brûlures lectriques t chimiques doivent être considérée  comme de  brûlures gr aves.

: Le tra mati mes des s,


es a ticul tion et d s m scle
1. Introd ction
Le squelette constitue l’arm ture du corps. Il s’articule en de nombreux endroits et les muscle attachés
a x os permettent les mouv ments.
ments.
O tre le mouv ment, le squ lette assure également la protection d nombreux o rganes tel que le
cerveau dans la boîte crânie ne ou le cœ r et les pou ons dans la cage thoraciq e.
C rtains os co me le fémur, le bassin ou l’humérus participent à la abrication p r la moelle osseuse
d s éléments figurés du san .
Lors d’un trau atisme, les os, les articulations ou les muscles peuve t être lésés.
La distinction entre ces diffé entes lésions étant parfoi difficile, le diagnostic se f  ra le plus so vent en
milieu hospitalier, après exa en médical et radiographie.
La mobilisation malheureus d’une fracture peut provoquer de la douleur, aggrav er la lésion o
a gmenter les aignements interne ou externe).
D ns ce chapitre, vous trouverez les éléments nécessaires à maîtriser pour prend e en charge
ef ficacement les traumatism es des os, de articulation et des muscles

Rôles du secourist (objecti fs d’app entissage)


 Veiller à la sécurité
 Evalue les fonctio s vitales
 Savoir détecter les lésions osté o‐articulaires
 Stabiliser ou immo ilier un me bre blessé
 Prévenir et traiter la détresse circulatoire ( tat de choc
 Obtenir l’intervention de secou rs appropri s
 Assurer une surveillance adéqu ate de la victime
2Le squelette
Les tissus osseux 
Les os peuvent 
os  peuvent être
être longs (exemple :  fémur), courts (exemple : rotule) ou plats
ou plats (exemple : omoplate). Ils contiennent 
Des vaisseaux  sanguins qui alimentent 
qui  alimentent  les cellules internes. Les os sont capables
sont  capables de se régénérer  ce qui  permet la
 permet la
cicatrisation après une fracture,
une fracture, mais ils sont extrêmement 
sont  extrêmement  sensibles aux infections.
aux infections.

2. Les lésions ostéo‐


ostéo‐articulaires
Les lésions osseuses
Un coup direct (exemple : impact d’un pare‐chocs) ou indirect (exemple : chute) ou une torsion (exemple :
accident de ski) peuvent entraîner des fractures.
La fracture d’un os peut être soit une fissure
soit une cassure. Ces fractures peuvent être simples ou multiples. Lorsqu’un os est fracturé
en plusieurs endroits, ou lorsque plusieurs os sont fracturés simultanément (exemple : fracture
des deux os de l’avant‐bras), on parlera de fractures multiples. Un gonflement et un hématome
peuvent se constituer autour de l’os fracturé. Toute fracture peut se compliquer de lésions
des nerfs, des muscles, des vaisseaux sanguins ou des organes proches.
La fracture de l’os peut être accompagnée d’une plaie, soit causée par un agent extérieur
(exemple : une plaie par balle) soit causée par l’os fracturé et déplacé qui traverse la peau.
L’os est alors soumis à d’importants risques d’infections. La fracture est toujours douloureuse,
soit de manière constante, soit lors de sa mobilisation. La mobilité du membre est le plus souvent réduite,
parfois  jusqu’à l’impotence complète.
Les lésions articulaires
La luxation est constituée par le déplacement d’un os au niveau d’une articulation. Ce déplacement
forcé peut entraîner des lésions des ligaments et des muscles, des os ou de la capsule articulaire.
Ces lésions sont toujours très douloureuses et entraînent le plus souvent une impossibilité totale de
mobiliser le membre.
Les lésions musculaires
L’entorse est une blessure de l’articulation qui survient lors du mouvement forcé d’une articulation ou de
torsion de celle‐ci. Les muscles et les ligaments peuvent alors être distendus ou rompus.
La mobilité de l’articulation est alors fortement réduite et un gonflement s’installe. Ces lésions sont
toujours extrêmement douloureuses et nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale.
Remarque
Les lésions osseuses, articulaires et musculaires se combinant souvent, elles doivent être examinées par un
médecin et nécessitent souvent une radiographie pour identifier définitivement le type de lésion.
Prendre en charge une lésion ostéo‐articulaire
Signes
Les circonstances :
- Chute ou choc violent récent
- Claquement sec (fracture ou déchirure)
- Douleur vive
La victime présente :
 une difficulté totale ou partielle à mobiliser le membre
 une douleur à l’endroit de la lésion, augmentée par le mouvement
 une déformation ou un gonflement
 des signes de détresse circulatoire (état de choc) lors de fracture du bassin, de la cuisse ou du
thorax
raccourcissement, une angulation ou une torsion du membre
Comment faire ?
Veiller à la sécurité
- Si possible, utilisez des gants etables.
- Si la victime est toujours debout, faites‐la asseoir confortablement.
Rechercher les lésions
- Evitez de bouger inutilement le membre blessé.
- Visualisez la région dont se plaint la victime pour rechercher toute plaie ou déformation.
- Demandez à la victime de bouger d’elle‐ même chacun des membres pour détecter toute douleur à la
- mobilisation.
Stabiliser ou immobiliser les lésions osseuses
- Veillez à l’immobilité du membre en stabilisant sa position (voir fiche technique).
Couvrir les plaies
- Evitez de bouger inutilement le membre blessé.
- Couvrez la plaie avec une compresse stérile ou un linge propre.
- Fixez le pansement avec du sparadrap.
- En cas de saignement important, exercez une compression (voir chapitre 6 : hémorragies ).
Envisager l’appel des secours
- Orientez la victime vers un médecin.
- Si son état le nécessite, formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne : 5050
 Assurer une surveillance adéquate de la victime
Surveillez les fonctions vitales de la victime : conscience, respiration, circulation.
Vérifiez régulièrement l’absence de saignement.

FICHE TECHNIQUE : STABILISATION DES LÉSIONS OSTÉO‐ARTICULAIRES


Lésions du membre supérieur (exemple : le poignet)

Stabiliser la lésion en la prenant en appui sur son propre avant‐bras Peut diminuer
Considérablement la douleur

Une attelle peut efficacement être improvisée avec une revue maintenue par
un bandage ou un Bandeau.
Le bras mis‐en écharpe, le poignet  plus haut que le
coude, diminuera le gonflement de la lésion.

Lésions du membre inférieur 

La stabilisation manuelle du membre évitera la rotation du


 pied et atténuera la douleur.

Les deux membres peuvent être attachés ensemble après avoir glissé une épaisseur 


entre eux 
Cas particulier : les amputations
L’importance d’un traumatisme peut être telle qu’un membre ou une partie d’un membre est partiellement
ou entièrement sectionné. Grâce aux techniques de microchirurgie, il est parfois possible de réimplanter
un membre amputé et de récupérer ainsi une certaine fonctionnalité. Il est donc important que la victime et
le membre amputé se retrouvent aussi vite que possible dans un service d’urgence adéquat. Dans ce cas
particulier, la victime et le membre amputé devront faire l’objet de soins appropriés.
Comment faire ?
Evaluer les lésions
Observez attentivement la lésion pour déterminer les segments à rechercher (être particulièrement
attentif  lors d’amputations de plusieurs doigts).
Réduire les pertes sanguines et lutter contre la détresse circulatoire
- Arrêtez le saignement en appliquant une compression directe et en surélevant le membre blessé,
et/ou en réalisant une compression indirecte.
- Couchez la victime au sol en lui surélevant les  jambes et en la protégeant du froid pour traiter ou
prévenir la détresse circulatoire.
 Alerter les secours
Formez le 5405 ou le numéro d’urgence interne : 5050
Surveiller les fonctions vitales et rassurer la victime
- Contrôlez et évaluez régulièrement la conscience, la respiration et la circulation.
Préserver et  protéger le membre amputé
- Enveloppez le membre amputé dans un sachet en plastique propre
soigneusement fermé.
1accident sportif/CMT/GTFT

Une ecchymose est un épanchement de sang sous la peau, qui résulte généralement d'une
contusion simple (sans plaie).

2) LES SYMPTÔMES :
La zone touchée est rouge, meurtrie, puis elle passe du violet au bleu et ultérieurement devient
verdâtre puis  jaune. Elle est légèrement enflée et douloureuse.

3) LE TRAITEMENT :
Passez un linge humide et froid sur l'ecchymose ou mettez un peu de glace dans un torchon et placez
le tout sur l'ecchymose, pour limiter le gonflement.
Ne posez pas de glace directement sur la peau.
Sauf  en cas d'ecchymose superficielle (le classique "bleu") il est préférable de consulter un médecin.

 QUE FAIRE FACE A UNE ECHARDE ?

1) DEFINITION :
Une écharde est un petit fragment d'un corps quelconque (généralement du bois) qui est entré sous
la peau.
Une écharde doit toujours être retirée, car elle peut provoquer des infections et des inflammations.

2) LE TRAITEMENT :
Désinfectez la plaie.
Enlevez si possible l'écharde avec une pince à épiler (stérilisée ou désinfectée).
Si l'écharde est trop grosse ou trop profonde, consultez un médecin.

Vérifiez la vaccination antitétanique de la victime. :


• Chez l'enfant, la vaccination antitétanique est généralement associée à la polio et
à la diphtérie, ou à la polio, la diphtérie et la coqueluche. Cette vaccination comporte 3 primo injections
(à 3 mois, 4 mois et 5 mois) puis des rappels (entre 12 et 18 mois, à 6 à 11 puis tous les dix ans).
• Chez l'adulte, un rappel de la vaccination antitétanique doit être effectué tous les dix ans en
même temps que le rappel de la polio. Si cette vaccination n'est pas à  jour, consultez un médecin.

3) QUELQUES PRECAUTIONS ELEMENTAIRES :


Portez des gants lorsque vous manipulez des objets "à risque" (planches de bois, cageots,...).
Evitez de marcher pieds nus.

 QUE FAIRE FACE A UNE ELECTROCUTION ?

1) COUPEZ LE COURANT :
Le corps humain étant conducteur d'électricité, il ne faut  jamais toucher la victime d'une électrocution
sans avoir au préalable coupé le courant (interrupteur ou compteur) ou sans avoir éloigné la victime de
la source électrique à l'aide d'un objet non conducteur (bâton, balais en plastique,...).
Dans les cas ou l'accident est dû à un courant de très forte intensité (ligne à haute tension par exemple)
vous devez rester à une distance d'au moins 20 mètres de la victime.

2) ALERTEZ OU FAITES ALERTER LES SECOURS : 5050


3) TRAITEZ LA VICTIME :
Desserrez le col, la cravate et la ceinture de la victime.
Si la victime est restée consciente surveillez son état général  jusqu'à l'arrivée des secours.
Si la victime a perdu connaissance mais respire, placez‐la en position latérale de sécurité puis
surveillez son état général  jusqu'à l'arrivée des secours.
Si la victime ne respire plus, pratiquez un bouche à bouche et un massage cardiaque.
Dans tous les cas, il est préférable que la victime soit examinée par un médecin, car le courant
électrique peut avoir provoqué des brûlures internes.

4) QUELQUES PRECAUTIONS ELEMENTAIRES :


Evitez le bricolage et les montages de fortune sur l’installation électrique.
N'utilisez pas d’appareils électriques avec les mains ou les pieds mouillés, dans le bain ou sous
la douche.
Ne projetez pas d'eau sur les installations et appareils électriques.
Evitez les multiprises et les raccords souples. Ne laissez pas ces derniers sous tension.
Protégez les prises de courant en présence d'enfants.
Utilisez du matériel aux normes.

Vérifiez ou faites vérifier l'efficacité des mises à terre.


SECOURS AUX ELECTRISES

COMMENT ?
Electrisation

avec perte de
sans perte de
conscience
conscience
sans arrêt avec arrêt
respiratoire respiratoire (et
(et cardiaque) cardiaque)

Surveiller et Placer la victime en Bouche-à-bouche associé


réconforter position latérale de au massage cardiaque si
la victime. sécurité (PLS) nécessaire
(voir pancarte page 1)

Effet thermique
Refroidir les brûlures venant Oter en se protégeant ou faire
de se produire avec de Brûlure Brûlure
ôter immédiatement les
l’eau. Les vêtements de la thermique chimique
vêtements imbibés de produit
victime doivent être retirés le et arroser abondamment à
plus tôt possible, sans ôter grande eau.
ceux qui adhèrent à la peau

Dans tous les cas, éviter le refroidis sement de l’accidenté ; ne


 jamai s l e fair e bo ir e et su rt ou t n e do nn er en au cu n cas de
boissons alcoolisées.

Complément : Apprenez les gestes qui sauvent ;


suivez les formations PSC1 et/ou SST
SECOURS AUX ELECTRISES

PROTEGER

Protéger c'est supprimer tout danger et s'assurer qu'il n'existe aucun


risque persistant.

QUI ? - la victime
- soi-même
- l’entourage (les témoins)

QUAND ? lorsque l’on suspecte une électrisation

COMMENT ?
Par supp ressio n de la cause de l'accident
c'est-à-dire en faisant couper le courant à l'aide d'un système de
coupure accessible sans risque : coupure d'urgence, interrupteur 
omnipolaire, disjoncteur ou tout simplement en débranchant la
prise de courant ou en retirant les fusibles.
En b as se t en si on , le sauveteur peut s’isoler lui-même à l’aide
d’une perche isolante, de gants isolants…
En h au t e t en s io n, il faut mettre hors tension avant de toucher à
la victime ou au conducteur. Cette manœuvre ne peut être
assurée que par une personne qualifiée connaissant l’installation.
L’isolement du sauveteur ne suffit pas.

POURQUOI ?
Une intervention irréfléchie peut augmenter le
n o mb r e d e v i ct i mes et ag g rav er l eu r ét at

 QUE FAIRE FACE A UNE ENTORSE ?

1) DEFINITION :
Une entorse est la conséquence d'un mouvement forcé d'une articulation. Si le squelette résiste,
il ne se produit pas de fracture, mais une élongation ou une déchirure des ligaments.
• S'il s'agit seulement d'une élongation, c'est une entorse bénigne.
• Si les ligaments sont déchirés, c'est une entorse grave.
Les entorses siègent essentiellement à la cheville, mais aussi au niveau du genou (accidents sportifs
et en particulier de ski).

2) LES SYMPTÔMES :
Le sujet ressent une vive douleur qui siège le plus souvent à la partie externe de la cheville
ou à la partie interne du genou.
Très rapidement l'articulation va gonfler.
A ce stade, vous n'avez aucun moyen de savoir s'il n'y a pas de fracture.
La première règle fondamentale est que le blessé ne doit pas appuyer le membre touché
 jusqu'au bilan médical en milieu spécialisé.
Si Vous avez l'équipement nécessaire, appliquez localement une poche emplie de glace ou un coussin
thermique. Cette application diminuera la douleur et le gonflement.
Evacuez la victime vers le centre de soins le plus proche, en l'aidant à se déplacer sans appui
du membre blessé sur le sol.
Si l'évacuation est difficile (piste de ski ...) ou si la victime ne peut pas se relever, alertez ou faites
alerter les secours.
Contrairement à ce qui se pratique trop souvent, toutes les entorses doivent être vues par un médecin
spécialisé. En effet :
• Une radiographie est nécessaire pour vérifier l'absence de fracture,
• Si les entorses bénignes peuvent guérir avec des traitements simples, en revanche les entorses
graves nécessitent une immobilisation prolongée.
La distinction entre les deux est une affaire de spécialiste.
• Les entorses "à répétition" sont des entorses graves qui ont été mal traitées au départ.

 QUE FAIRE FACE A UN EPUISEMENT DÛ A LA CHALEUR ?

1) DEFINITION :
Un séjour prolongé dans une atmosphère surchauffée peut provoquer des troubles importants de la santé,
allant de l'épuisement au coup de chaleur proprement dit. Cet état d'épuisement est souvent
accompagné de crampes musculaires.

2) LES SYMPTÔMES :
La victime se sent fatiguée et perd l'appétit.
Elle souffre de maux de tête et de crampes musculaires.
Elle est sujette à des vomissements, des nausées et des vertiges.
Elle présente peu ou pas de fièvre, mais transpire abondamment.
Sa respiration est rapide.

3) LE TRAITEMENT :
Amenez la victime dans un endroit frais et bien aéré.

Allongez la.

Donnez‐lui régulièrement à boire des boissons froides salées ou donnez‐lui régulièrement de l'eau et
des comprimés de sel (un comprimé de 1g toutes les deux heures  jusqu'à disparition des symptômes).

4) QUELQUES PRECAUTIONS ELEMENTAIRES :


La première semaine d'exposition à la chaleur, complétez votre apport alimentaire quotidien en sel par
un apport complémentaire de 3 à 10 g (sel de table, boissons salées, comprimés de sel ...),
puis diminuez progressivement cette dose.
Evitez les boissons alcoolisées (elles aggravent les pertes d'eau et de sel par l'urine).

 QUE FAIRE FACE A UN CORPS ETRANGER


DANS L'OREILLE OU DANS LE NEZ ?

1) DEFINITION :
Il arrive parfois qu'un enfant s'introduise par  jeu un morceau de  jouet, une perle ou un petit caillou dans
l'oreille et que cet objet y reste coincé.
2) LE TRAITEMENT :
Si l'objet est dans l'oreille, penchez la tête de l'enfant sur le côté (gauche pour une oreille gauche et droit
pour une oreille droite) puis tirez l'oreille vers le haut puis vers le bas pour essayer de faire ressortir l'objet.
Si l'objet reste coincé, conduisez l'enfant chez un médecin.
N'essayez d'extraire l'objet épingle pince à épiler, risquez de le
vers les voies respiratoires où de provoquer une lésion du tympan. Ne lavez pas l'oreille bouchée
avec un liquide quel qu'il soit car si l'objet est poreux il gonflera et n'en sera que plus difficile à déloger.

 QUE FAIRE FACE A DES GELURES ?

1) DEFINITION :
Les gelures sont des lésions dues au froid généralement localisées aux orteils (57% des cas),
aux doigts (46% des cas) et à la face (17% des cas). Elles se produisent à des températures inférieures
à 0°C, mais aussi à des températures comprises entre 0°C et 10°C (dans les cas d'expositions prolongées,
surtout en milieu humide).
Leur étendue et leur profondeur sont fonction de l'intensité du refroidissement.
Les gelures superficielles représentent 74% des cas et vont guérir sans séquelles en moins de 15  jours.
Les gelures profondes représentent 26% des cas et laissent des séquelles qui peuvent nécessiter
l'amputation des zones touchées.

2) LES SYMPTOMES :
L'extrémité touchée s'engourdit (sensation de "doigt mort" ou de "pied en bois").
La peau devient pâle ou violacée et froide.
Lors du réchauffement de l'extrémité touchée il y a apparition d'un œdème (gonflement)
au‐dessus des lésions et de phlyctènes (bulles). Cette phase s'accompagne de douleurs vives
pendant plusieurs  jours.
Si la gelure est profonde il y a également apparition d'escarres (croûtes noirâtres formées de tissu mort)
ou de nécrose.

3) LE TRAITEMENT :
Amenez la victime dans un endroit chaud et abrité.
Dégagez tout vêtement qui pourrait serrer le membre touché.
Ne faites pas de massages, de frictions ou de manipulations brutales.
Réchauffez sans attendre le membre affecté avec votre haleine ou en le plaçant au contact de
la peau nue, sous les vêtements.
Si possible, plongez le dans de l'eau chaude (environ 36°C) additionnée d'un antiseptique
doux (Dakin, Bétadine ...) pendant une vingtaine de minutes (Ce bain sera répétée si nécessaire une
ou deux fois par  jour).

Consultez un médecin dès que possible (Ce n'est qu'après 3 ou 4  jours de traitement et d'observation qu'il
sera possible de savoir si la gelure est superficielle ou profonde et si un traitement chirurgical s'imposera).

4) QUELQUES PRECAUTIONS ELEMENTAIRES :


L'action du froid est multipliée par 14 par l'humidité et par 10 par le vent. Il faut donc impérativement
que vous disposiez de vêtements et de chaussures adaptés et en parfait état.
Acclimatez‐vous progressivement à l'altitude pour augmenter votre résistance au froid.

En groupe, surveillez ‐vous mutuellement la face car la sensation de froid provenant du nez ou d'une
oreille qui gèle est peu perceptible. Mettez‐vous à l'abri dès les premiers symptômes.
Quelles que soient les douleurs entraînées par une gelure des pieds, n'enlevez Jamais les chaussures
avant d'avoir atteint un centre de soin ou un refuge.
Buvez plus que d'habitude car l'altitude entraîne une déshydratation.
Le détenteur‐débitmètre intégré est composé (fig. 5.12) :
1. D’un manomètre haute pression, avec des plages colorées, qui indique la pression régnant à l’intérieur de la
bouteille ;
2. D’une sécurité active, sous forme d’un volet, empêchant tout branchement intempestif  sur la bouteille
3. lorsque celle‐ci est en position fermée ;
4. D’un raccord de sortie (olive), qui permet de brancher un tuyau afin d’alimenter un masque à inhalation
5. ou un
6. ballon‐réserve en oxygène d’un insufflateur ; D’une prise normalisée à 3 crans afin d’alimenter
7. un respirateur ou un réseau de distribution d’oxygène interne au véhicule de secours ;
8. D’un robinet d’ouverture de la bouteille ;
9. D’un robinet permettant de régler le débit d’utilisation, par pallier sur une plage de 0 à 15 l/min ;
10 .D’une soupape de sécurité tarée à 200 bars ;
11.. D’un raccord de remplissage spécifique, pour le conditionnement chez le fournisseur.

3.4 L’autonomie
L’autonomie de la bouteille dépend :
De la quantité d’oxygène disponible, déterminée par la pression qui règne à l’intérieur
de la bouteille et par le volume en eau de la bouteille ;
De la consommation en oxygène, c’est à dire du débit administré à la victime

Quantité d’oxygène (litre) = Pression (bar) x Volume en eau de la bouteille (litre)


Autonomie (min) = Quantité d’oxygène (litre) / débit (litre / min)

Ne pas attendre que la bouteille soit complètement vide pour la changer (c’est à dire,
lorsque l’aiguille est dans la partie inférieure de la zone rouge

4. Réalisation
1. Ouvrir la bout ille en tourn nt lentement le robinet d’ouverture (fi . 5.14 a).
2. Brancher (fig. .14 b) soit :
‐ Le tuyau d’oxygène du masq e à inhalation ou de la réserve à oxygè e de
l’insufflateur, sur l’olive de sortie.
‐ Le respirateur automatique, ur la prise n rmalisée à 3 crans.
3. Ouvrir progressivement le r binet (en passant par les ébits interm diaires) sans
amais forcer. Lo s de l’utilisat on avec un t yau d’oxygè e branché sur l’olive, régl r
le débit d’oxygène à administrer à la victim . (Ce débit d it rester à zéro si l’oxygèn e
est utilisé avec u dispositif  alimenté par la prise normalisée à 3 crans (fig. 5.14 c).
4. Lors de l’utilisation de la pri e normalisée 3 crans, auc n réglage de débit n’est
nécessaire.
5. Après chaque tilisation :
‐ D brancher le tuyau, le respirateur ou le r éseau ;
‐ Ramener le débitmètre à zér (débit de zé ro l/min).
‐ Fermer la bout ille (fig. 5.14 d) ;
.

 Risques
En ehors de cer ains cas qui sortent du do aine de l’ur ence, l’admi istration d’o xygène bien conduite ne peut
être nocive à la ictime. C’est pourquoi en ituation de détresse, l’oxygène est Ad inistré large ent.
L’oxygène est un comburant qui entretient et active la c mbustion. Il eut également entraîner l inflammatio
des corps gras, de poussières ou de tous o  jets inflamm bles installés à proximité.
Pour éviter tout incident, il fa t respecter les consignes suivantes :
 Consign s de conser  ation, stockage et transp rt :
Les bouteilles doivent être protégées des intempéries, d s sources de chaleur (tem pérature sup rieure ou
égale à 50°C) et onservées d ns un local aéré ou ventil , propre et s ns matières i nflammables
de rejeter l’air expiré dans ce réservoir (fig. 5.16).
Il existe des modèles « adulte » et « enfant ».

 L’insufflateur manuel et le ballon réserve d’oxygène


L’insufflateur manuel peut aussi être utilisé avec son ballon réserve d’oxygène pour réaliser une inhalation
d’oxygène (techniques 8.4 et 9.2). Toutefois, chez une victime en ventilation spontanée, l’utilisation d’un masque
haute concentration est préférable car il offre moins de résistance à l’inspiration.
 Les autres dispositifs d’administration d’oxygène
Les autres dispositifs d’administration d’oxygène (masques à inhalation par trompe de Venturi,
masque à inhalation simple, sondes ou lunettes introduites dans les narines de la victime…)
sont à proscrire et ne seront utilisés et mis en place que par un médecin.
4. Réalisation
1. Ouvrir la bouteille d’oxygène ;
2. Relier le tuyau d’oxygène du masque à l’olive de sortie d’oxygène ;
3. Régler le débit (Tableau 5.2) et obturer la valve du masque avec votre doigt pour
permettre au ballon réserve de se remplir ;
4. Placer rapidement le masque sur la victime et ajuster le cordon élastique derrière sa
tête pour maintenir le masque en position. Si nécessaire, modeler l’agrafe de nez pour
l’ajuster, si elle existe ;
5. Quand le patient inspire, le ballon réserve ne doit pas s’aplatir complètement. Si tel
est le cas, augmenter le débit progressivement  jusqu'à ce que le réservoir reste en
permanence au moins à moitié rempli ;
6. Surveiller attentivement la fréquence respiratoire de la victime.
Adulte : 9 l/min
Enfant : 6 l/min
Nourrisson : 3 l/min
Tableau 5.2 : débits d’oxygène en inhalation avec un masque à haute concentration
ou un insufflateur manuel équipé d’un ballon réserve (ces débits sont donnés à titre indicatif, ils
peuvent être adaptés en fonction des recommandations du fabricant du masque).
5. Risques
L’administration complémentaire d’oxygène même à de très hautes concentrations (80 à 90 %)
est bénéfique à la victime et n’est pas toxique. La toxicité de l’oxygène n’apparaît que lorsque
l’inhalation d’oxygène est réalisée à haute concentration et sur une longue durée (plusieurs
heures).
6. Evaluation
Un enrichissement en oxygène de l’air inspiré par la victime doit entraîner un accroissement de
la saturation artérielle en oxygène.
Le masque doit être correctement installé sur la face de la victime et ne pas la gêner.
Administré avec un masque à inhalation à haute concentration, le ballon réserve ne doit pas se
dégonfler complètement. Ajuster le débit si nécessaire.
7. Points clés
Pour qu’une inhalation d’oxygène soit efficace, il faut que :

La respiration de la victime soit suffisante (> 6 par min).


Le masque à inhalation soit correctement positionné sur la face de la victime.
Le débit soit suffisant pour empêcher un dégonflement du ballon réserve
Références :
Pompiers de Paris
Corps Départemental
des Sapeurs‐Pompiers de la Moselle
Groupement Formation
Team life expérience
Croix rouge suisse et française
BUREAU DE LA FORMATION ET DES ASSOCIATIONS DE SÉCURITÉ CIVILE France

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