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V. Etude de l’ascenseur
V.1- Définition :
Un ascenseur est un dispositif mobile assurant le déplacement des
personnes (et des objets) en hauteur sur des niveaux définis d’une
construction.
Les dimensions, la construction et le contrôle en temps réel pendant
l’usage des ascenseurs permettent l’accès sécurisé des personnes.
Cet appareil élévateur est installé la plus part du temps dans une cage
d’ascenseur (une trémie verticale fermée en générale à l’intérieur de
l’édifice), composée de trois constituants principaux :
Cabine : organe destiné à recevoir les personnes ou les charges à
transporter ;
Treuil de levage de la poulie et
Le contre poids.
V.2- Etude de l'ascenseur :
D’après la norme française NF-P82-209 qui répartit les ascenseurs en
cinq classes dont la classe I contient les ascenseurs destinés principalement
au transport des personnes, que l’on désignait auparavant sous le terme
simple d'ascenseur, les Dimensions de la cabine (voir constitution des
ascenseurs et monte charge P58/59).
C’est ainsi que la norme NF-P82-208 a adopté plusieurs types de cabine
selon la charge à transporter, et pour un immeuble à usage d'habitation; On
a opté pour un ascenseur de 08 personnes dont la charge maximale est
d'environ 600 daN, donc; les dimensions sont :
-Largeur de la cabine : Lc = 1.10m
-Profondeur de la cabine : Pc = 1.40m
-Largeur de la gaine : LG = 1.50m
-Profondeur de la gaine : PG = 1.70m
-Hauteur de la cabine : Hc = 2.20m
-Largeur du passage libre : Lp = 0.80m
-Hauteur du passage libre : Hp = 2.00m
Etude d’un bâ timent (RDC + 8 étages) Page 116
CHAPITRE V Etude de l’ascenseur
Fig V.1 : Dimensions de
l’ascenseur
* Remarque :
a. Surcharge d'exploitation :
Q = 600 daN (08 personnes)
b. Charges permanentes :
1. Masse de la cabine : est composé de la somme des masses
suivantes :
Masse des côtés :
La masse de la surface des cotés, augmentée de 10% à raison de 11.5
daN/m2 :
2
S 1 =( LC +2⋅PC )⋅H C =(1. 10+2×1 . 40)×2.20=8 .58 m
Masse du plancher :
La masse du plancher à raison de 70 daN/m² pour appareils de 300 à
600daN de charge :
S 2 =LC⋅P C =1. 10×1 . 40=1. 54 m 2
Masse du toit :
La masse du toit a raison de 20 daN/m² :
S 3 =LC⋅P C =1. 10×1 . 40=1. 54 m2
Masse de l'arcade :
La masse de l’arcade à raison de partie fixe de 60 daN plus 60 daN/m
de largeur de cabine de 300 daN à 600 daN de charge :
Cr
C s= ⇒C r =C s⋅M
M
M : égal à la somme de la charge utile Q, poids mort P et la masse des
câbles qui est considérée comme négligeable par rapport aux deux autres.
Cr : charge de rupture effective.
Cr = Cs.M ⇒ Cr = 13×(600+733.14)
⇒ Cr = 17330.82 daN
Avec :
m : type de mouflage ;
20389. 2
n=
2×8152 ⇒ n=1. 25 On prend : n = 2 câbles.
Résumé :
Poids mort = 733.14 daN
Masse du câble = 32.5 daN
Etude du plancher :
a. Vérification de poinçonnement :
Pour chacun des quatre appuis :
qu
qua = ⇒ q au =
4 1236.73daN
q ser
q ser
a = ⇒ qaser =
4 899.43daN
0. 045×Uc×f c 28 ×h
u ⇒
Si : ≤ qa γb : les armatures transversales ne sont
pas nécessaire
Avec : qu
a
Etude d’un bâ timent (RDC + 8 étages) Page 122
U
CHAPITRE V Etude de l’ascenseur
h 15
⇒
U = a + 2. 2 = 10 + 2× 2 U = 25cm.
h 15
⇒
V = b + 2. 2 = 10 + 2x 2 V = 25cm.
Fig V.4 : Schéma de la surface
Donc :
d'impact
Uc = 2 ¿ [U+V] ⇒ Uc = 100cm.
0. 045×1000×20×150
u
q a =12367.3N < 1 .5 = 90000N……….Condition vérifiée
Conclusion: La dalle résiste au poinçonnement.
Mx = q a ¿ ( M1 + .M2) et
My = q a ¿ ( M2 + .M1).
Avec :
: Coefficient de poisson.
M1, M2 : sans dimensions, sont donnés à partir des rapports U/L x et V/Ly
L
ρ= x
dans les abaques suivants Ly
Etat limite ultime (E.L.U.) :
M ux =q ua ×M 1
M uy =qua×M 2
M ser ser
y =q a × ( M 2 + 0. 2×M 1 )
La charge au m² sera :
qua 1236 .73
u
Qa = =19787 . 68
= V ×U 0 . 25 ² daN/m² et
qser
a 899 . 43
ser
Qa = =14390. 88
= V ×U 0 . 25 ² daN/m².
Lx
U
40
V A B A 25
Ly 40 200
C D C
A B A 25
40
15 30 25 40 25 30 15
150
(I) (II)
Etude d’un bâ timent (RDC + 8 étages) Page 124
(fig .a) (fig .b)
(III) (IV)
(fig .c) (fig .d)
Chargement de panneau
I=4A+2B+2C+D (fig a)
II=2B+D (fig b)
III=2C+D (fig c)
IV=D (fig d)
Il est évident que les moments produits par la charge non concentrique
A seront donnés par :
I−II−III +IV
A=
4
Lx 1.80
ρ= = =0.90 ¿ 0.4¿
Ly 2.0 La dalle porte dans les deux sens.
Donc :
M2) ¿ Qa
My = (M2 + υ M1) ¿
qu = (M + υ M ) ¿ (4 ¿ Qa) My / 4 = (M2 + υ
2 1
M1) ¿ Qa
Q'a= Qa ¿ S S=U ¿ V
TableauV.2 : Tableau récapitulatif des résultats
I II III IV
0. 0.
Etat limite de service (E.L.S.): 0.75 5
5
q ser = G + Q
Fig.V.6: dimensions de panneau de dalle
q ser = 375 +100 = 475 daN/m2. d'ascenseur
u u u
M y =μ y ×M x =0. 7834×96 . 96=75 . 96 daN . m
Etat limite de service :
Lx 1 . 80 μxser = 0.0528 et μyser =
ρ= = =0 . 90
Ly 2 . 00 0.8502
M x =μ x ×qser ×L x =0 .0528×475×1. 8 2=81 . 26 daN . m
ser ser 2
Etat limite de service (E.L.S.) :
panneau m] [daN.
m]
Sens X-X :
a) En travées :
E.L.U :
M utx=248 . 22 daN .m
(T10 e = 25cm).
E.L.S :
ser
M tx daN.m
= 208.81
- Flexion simple
? γ −1 f c 28
⇒ α≤ + ⇒ σ b≤σ b =0 . 6×f c 28=12 MPa
- Section rectangulaire sans A '
2 100
- Acier FeE400
M utx 248. 22
γ= = =1. 19
Avec : M ser
tx
208. 81
1.19−1 20
+ =0.295
2 100 α=0 .151
Conclusion :
σ b σ b = 12MPa
Fissuration peu nuisible les armatures calculées à E.L.U. seront maintenues.
(Aucune vérification pour (σ s)
b) En appuis :
E.L.U. :
u
M ax = -165.48 daN.m
Vérification de l’existence des armatures comprimées :
M uax 1654 . 8
μ= = =0 . 008
σ b .b . d 2 11 . 33×100×( 13 . 5)2
x 15 A 13.5
μ=0.008
μ AB =0 .186 A' n’existe pas.
100
f 400
σ s= e = =348 MPa
1000ε s
1000ε l γ s 1 . 15
E.L.S :
ser
M axdaN.m
= -139.2
- Flexion simple
- Section rectangulaire
? sans A'
γ −1 f c 28
⇒ α≤ + ⇒ σ b≤σ b =0,6×f c 28=12 MPa
2 100
- Acier FeE400
u
M ax 165 . 48
γ= ser
= =1 .19
M ax 139 . 2
Avec :
1.19−1 20
+ =0.295
2 100 α=0 . 010
Conclusion :
σ b σ b = 12MPa
a) En travées :
E.L.U :
M uty=195.73daN .m
μ=0.011
μ AB =0 .186 A' n’existe pas.
f e 400
σ s= = =348 MPa
1000ε s
1000ε l γ s 1 . 15 Fig V.10 : Section de calcul en
travée (x-x)
E.L.S :
ser
M ty daN.m
= 178.27
- Flexion simple
? γ−1 f c 28
⇒ α≤ + ⇒ σ b≤σ b =0 . 6×f c 28=12 MPa
- Section rectangulaire sans A '
2 100
- Acier FeE400
M uty 195 . 73
γ= = =1. 09
Avec : M ser
ty
178 . 27
1.09−1 20
+ =0,245
2 100 α=0 . 014
Conclusion :
σ b σ b = 12MPa
Fissuration peu nuisible les armatures calculées à E.L.U seront maintenues.
b) En appuis :
E.L.U :
u
M ay = -130.49 daN.m
Vérification de l’existence des armatures comprimées :
u
M ay 1304 . 9
μ= = =0 . 007
σ b .b . d 2 11. 33×100×( 12 .5 )2
y 15 A 12.5
μ=0.007
μ AB =0 .186 A' n’existe pas.
100
f e 400
σ s= = =348 MPa
1000ε s
1000ε L γ s 1 . 15 Fig.V.11 : Section de calcul en appui
(y-y)
⇒ α=1.25×( 1−√1−2μ )=0.009
β=1−0.4 α=0,996
Détermination des armatures :
u
u M ay 1304 . 9
A ay = = =0 . 30 cm 2 /m L
σ s⋅β⋅d y 348×0 .996×12 .5
Condition de non fragilité : [CBA91/A4.2.1]
A min =0.0008×b×h=0,0008×100×15=1.2cm 2 /m L
A t =max ( A t ; A min ) ⇒ At =1. 2 cm2 /m L
E.L.S :
ser
M ay daN.m
= - 118.85
- Flexion simple
? γ −1 f c 28
⇒ α≤ + ⇒ σ b≤σ b =0 . 6×f c 28=12 MPa
- Section rectangulaire sans A' 2 100
- Acier FeE400
M uay 130 . 49
γ= ser = =1 .09
M ay
118 .85
Avec :
1.09−1 20
+ =0,245
2 100 α=0 . 009
Conclusion :
σ b σ b = 12MPa
Fissuration peu nuisible les armatures calculées à E.L.U seront maintenues.
T max ( 100×13.5)×100 ¿
τ u= u =1827.35×10¿ =0.13MPa¿
b×d ¿
τ u=0.05×f c 28=1.00MPa τ u=0.13 MPa τ u=1 MPa
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires
Il n’y a pas de reprise de bétonnage
V.7- Vérification de la flèche :