Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
BEREEL S
QUATRE ÉTUDES il
SUR LA PERCEPTION
ET SUR DIEU
par
MARTIAL GUEROULT
AUBIER
ÉDITIONS MONTAIGNE
THOMAS J. BAT A U BRARY
TRENT UNIVERSITY
.
'
\
Digitized by the Internet Archive
in 2019 with funding from
Kahle/Austiri Foundation
https://archive.org/details/berkeleyquatreetOOOOguer
BERKELEY
DU MÊME AUTEUR
MARTIAL GUEROLLT
PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE
BERKELEY
QUATRE ÉTUDES
Sur LA PERCEPTION et sur DIEU
AUBIER
ÉDITIONS MONTAIGNE
Copyright 1956 by Éditions Montaigne.
Droits de reproduction réservés pour tous pays.
INTRODUCTION
28S908
8 BERKELEY
*
* *
*
* *
*
* *
*
♦ *
*
**
*
* *
6. Proiegomena, ibid.
2Ô BERKELEY
*
* *
14- Ibid,., n° 609. -— Il voit dans cette distinction l’une des gran¬
des causes de l’invention des substances matérielles (ibid.), mais
ailleurs, il voit dans la croyance aux choses existantes hors des
idées la cause de la distinction entre l’idée et sa perception (entre
l’idée de sensation et l’idée de réflexion). Ibid., n° 656.
15. « Lumière et couleurs, qualités tangibles, saveurs, sons, etc.,
ne sont-ils pas tous également des états passifs (passions) ou des
sensations dans l’âme. » Dial. H. P., I, p. 197, 1. i5 sq. « Je suis
un être pensant affecté (affected) de sensations diverses », ibid.,
1. 24. « Je perçois telle odeur particulière... et en cela je suis [sou¬
ligné par nous] complètement passif, ibid., p. 196, 1. 28. — « Les
idées sont des passions périssables (perishable passions). Principes
(ire éd.), p. 79, 1. 37 (supprimé dans la seconde édition), etc.
16. Dial. H. P., pp. 178 sq., 194 sq., 197, etc. « Si le feu réel est
très différent de l’idée de feu, il en est de même de la douleur
réelle que produit le feu réel et de l’idée de cette même douleur;
personne pourtant ne prétendra que la douleur réside ou pourrait
résider dans une chose non pensante, hors de l’intelligence, plus
que son idée », Principes, S 4, pp. 57-58.
LA TRANSFORMATION DES IDEES EN CHOSES
•
* *
50. Ibid.., n08 8a3, 843; Dial. H. P., III, p. 235, 1. 18-20.
51. Principes, SS 27-28, 36; Dial. H. P., II, p. 2i5, 1. 9 sq.
52. « Il y a deux sortes de choses : actives et passives. L’exis¬
tence des choses actives, c’est agir, des inactives, c’est d’être per¬
çues. » Ibid., n° 673.
53. Principes, Ire partie, S 2; Dial. H. P., II, p. 215, 1. 8 sq.;
III, pp. a31-232, en part. p. 232, 1. 1-2.
38 BERKELEY
4
5o BERKELEY
*
* *
99. Ibid., S 7.
LA TRANSFORMATION DES IDÉES EN CHOSES 57
109. Locke, Essay, II, ch. xxn, 5 11. Par substance, Locke entend
une collection de plusieurs idées simples unies ensemble; par
sujet, ce en quoi nous pensons que ces qualités sont attachées, ce
qui ne signifie rien d’autre que la cause inconnue de leur union
et de leur coexistence. Première esquisse de l'Essay, S 61, éd.
Rand, p. 123.
no. Berkeley, Com. p. Book, n° /461.
in. Malebranche, /re Médit, chrét., $ 6.
6a BERKELEY
112. Ibid.., S 5.
n3. Titre de la VIe Médit, chrêt.
ii h- « Nous devons avec le peuple (the mob) placer la certitude
dans le sens. » Com. p. Book, n° 760.
LA TRANSFORMATION DES IDEES EN CHOSES 63
i34- Ibid., n° 4i; Dial. H. P., III, p. a3g, 1. 6-i3, 33-4o; p. a4o,
1. 1-16.
135. Principes, $$ 18-19, 73! Dial. H. P., II, p. a 16, etc.
136. Malebranche, Bech. de la Vérité, III, II® partie, ch. i, $ i;
Entretiens sur la Métap., I et VII; Entretiens avec un philosophe
chinois, etc.
j37. Principes, SS 68, 81; Dial. H P., pp. aaj-aa3, a4g sq.
LA TRANSFORMATION DES IDÉES EN CHOSES
i38. Principes, S 33, p. 5o, 1. 3i sq.; SS 54, 88; Dial. H. P., II,
pp. 234-226; III, p. 232, 1. 3o sq.
i3g. Principes, S 25, etc.
140. Dial. H. P., II, p. 209, 1. 18-33.
141. Principes, S 26.
142. Dial. II. P., p. 2i5, 1, 16 sq.; cf. Principes, S 39,
7o BERKELEY
*
* *
etc.; Rech. de la Vérité, III, IIe partie, ch. 1, éd. Lewis, I, p. 235;
Entretiens sur la Métap. et la Relig., I, éd. Cuvillier, p. 64 : « La
modification d’une substance n’est que la substance même de telle
ou telle façon. »
4. Recueil, ibid., p. 84. « Nos sensations ne sont point distin¬
*
* *
6. Berkeley, Principes, § a.
7. Ibid., 5 89.
8. Ibid., S 2.
PERCEPTION, IDÉE, OBJET, CHOSE ()3
9. Ibid., S 4.
BERKELEY
9*
*
* *
7
BERKELEY
98
22. IIe Ent. sur la Mort, p. 25o; Rech. de la Vérité, I, ch. xxi,
pp. 63-65; ch. xviii, p. 86; Recueil, IV, pp. 229 sq.; Conv. chrét.,
III, éd. Bridet, p. 84; Entretiens sur 'la Métaph., Préface, éd.
Cuvillier, pp. 4o-4i; I, § 10, pp. 76-77; II, § 12, p. g5; Rech. de
la Vérité, Xe Ecl., IIIe Obj., éd. Lewis, III, pp. 91-93; Rép. à
Régis, II, nos 4-5; A Mairan, IIIe Rép. à Malebranche, éd. Moreau,
pp. 137 sq.
BERKELEY
io4
a3. Bech. de la Vérité, I, ch. xx, p. 61; ch. xn, p. 65, etc.; Entre¬
tiens sur la Mort, p. a5o.
a4. Berkeley, Dial. H. P., I, p. igi.
PERCEPTION, IDÉE, OBJET, CHOSE 105
*
* *
♦
♦ *
Le Dieu de Berkeley
i. Principes, S i56.
Il8 BERKELEY
5. Ibid., n° 751.
6. Ibid., n° 740.
7. Ibid., n° 827.
8. Ibid., n° 835; Principes, $ 9a, 117.
120 BERKELEY
*
* *
*
♦ *
*
* *
9
i3o BERKELEY
5g. Dial. H. P., pp. 23i-a32. Comp. avec Locke, Essay, II,
ch. xxxiii, JS 33-35. Cf. note de Luce, Dial. H. P., p. 23a,
6o. Principes, $ i48.
LE DIEU DE BERKELEY i33
61. « Les objets des sens étant des choses immédiatement per¬
çues, sont appelés d’une autre façon idées. La cause de nos idées,
où le pouvoir qui les produit n’est pas objet des sens, ni être lui-
même perçu, inais est seulement inféré par la raison à partir de
ses effets, à savoir de ces objets ou idées qui sont perçus par le
sens. A partir de nos idées sensibles l’inférence de la raison est
bonne pour un pouvoir, cause ou agent. Mais nous ne pouvons
pas en inférer que nos idées sont semblables à ce pouvoir, cause
ou être actif. Au contraire, il semble évident qu’une idée ne peut
ressembler qu’à une autre idée, et que nos idées ou objets immé¬
diats des sens ne renferment rien qui soit pouvoir, causalité ou
action (agency), S n. — De là il suit que le pouvoir ou cause
des idées n’est pas l’objet des sens, mais de la raison. Notre con¬
naissance de la cause est mesurée par l’effet, celle du pouvoir par
notre idée. C’est pourquoi nous n’avons rien à dire de la nature
absolue des causes ou pouvoirs. Aussi, toutes les fois que l’on
emploie l’appellation d'objet sensible dans un sens intelligible
déterminé, on l’applique pour signifier, non pas la cause ou le
pouvoir existant absolument hors des idées, mais les idées mêmes
qui sont produites par là », 5 ia. Theory of Vision vindicated,
p. a56.
i34 BERKELEY
*
* *
62. Principes, SS 10, 17, a3, ih, 57 sq. —- Berkeley prétend (Dial.
*
* *
73. Dial. H. P., II, p. 323. Dans ce cas, la matière n’étant pas
une idée, ne peut être contradictoire, car il n’y a de contradiction
qu’entre les idées. Ibid., pp. 225-226. Toutefois, il est contradictoire
qu’elle soit une notion de quoi que ce soit, III, p. 23a, 1. 3o-34.
74. Principes, S a4, etc.; Dial. H. P., II, pp. 225-326; III, p. 23a,
1. 27. L’impossibilité de se représenter en fait est parfois posée
comme signe de la contradiction. Principes, S 32.
75. Cf. Malebranche : « Quoiqu’il faille être pour être aperçu,
tout ce qui est actuellement n’est pas visible par là même. »
Rech. de la Vérité, 5e éd. et sq., IV, ch. si, S 3, éd. Lewis,
pp. 58-5g.
76. Dial. H. P., III, p. 23a, 1. 3o sq.
77. Ibid., II, p. 325, 1. 4.
LE DIEU DE BERKELEY i3q
78. Principes, SS 44, 57, 106, 147, 148, i5i; Dial. H. P. : « Purely
active being », II, pp. 201, 214, 1. 1; III, p. 23i, 1. 12.
79. Le S i46 des Principes mentionne également l’éternité, l’u¬
nité, la perfection qui sont moins des attributs que des propriétés
appartenant à la définition de Dieu.
80. « La Cause première est elle-même au-dessus de toute limita¬
tion et de toute prescription quelles qu’elles soient. » Dial. H. P.,
II, p. 219, 1. 26-27.
81. Principes, S 57-63; Dial. H. P., II, p. 220, 1. 23-26.
82. Ibid.., S 6.
83. Cf. les vagues allusions, SS 48, 91.
i4o BERKELEY
m. Ibid,., II, S i.
112. Le terme archétype est de Malebranche. Toutefois, le couple
archétype-ectype vient de Ralph Cudwortü, The True Intellectual
System of the Universe, XXXVII, ch. m, 1. i. Cf. Cassirer, Die
Platonische Renaissance in England, Leipzig, ig32, p. 99, cité par
Bai.adi, La Pensée religieuse de Berkeley, etc., Le Caire, igt\b,
p. îtik- Mais si l’expression vient de Cudworlh, l’inspiration de la
théorie est malebranchiste. Berkeley doit peu à Cudworth, dont il
critique les conceptions. Cf. Siris, S a55.
1ÔO BERKELEY
*
* *
*
* *
117. Siris, S 295 (deux mots soulignés par nous); cf. S igti.
118. Ibid., S 3io.
119. Ibid., S 3i4.
i56 BERKELEY
*
* *
*
* *
*
* *
*
* *
*
* *
6. Principes, SS 26, 28, 29, 66, 147, i4g, etc,; Dial. H. P.,
pp. 212 sq.
7. Dial. H. P., II, pp. 212 sq.
8. Ibid., III, pp. 245 sq.
g. De Motu, SS 22-3o; Lettre de Berkeley à Johnson, p. 280.
DIEU ET LA GRAMMAIRE DE LA NATURE 1^3
18. Ibid., 5 6.
19. Ibid., S 6.
20. Nouvelle théorie de la Vision, S 147. Cf. le titre de la nou¬
velle édition de i733 et les SS 38-4o de cette édition.
DIEU ET LA GRAMMAIRE DE LA NATURE I77
*
* *
*
* *
»
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
ÉTUDE I
ÉTUDE II
ÉTUDE III
ÉTUDE IV
0 64 037186
B1349 .P4G8
Guéroult, Martial.
Berkeley.
DATE ISSUED TO
&ssso8
COLLECTION « PHILOSOPHIE DE L’ESPRIT »
ŒUVRES DE PHILOSOPHES BERKELEY : Alciphron ou le
CONTEMPORAINS Pense-Menu.
FRANZ BRENTANO : Psychologie
FERNAND BRUNNER : Science et
du point de vue empirique.
Réalité.
Maître ECKHART : Traités et Ser¬
AIME FOREST : Du Consente¬
mons.
ment à l’Etre. — Consentement
et Création. — La Vocation de J. G. FICHTE : La Destination de
l’Esprit. l’Homme. — Initiation à la vie
bienheureuse.
HENRI GOUHIER : Le Théâtre et
l’Existence. SIMON FRANK : Dieu est avec
nous. — La Connaissance et
JEAN GUITTON : Essai sur l’amour
l'Etre.
humain. — L’Existence tempo¬
relle. N. HARTMANN : Les Principes
d’une métaphysique de la con¬
PIERRE LACHIEZE-REY : Le Moi,
naissance (2 vol. in-8).
le Monde et Dieu.
G. W. F. HEGEL : Phénoménologie
LOUIS LAVELLE : La Présence to¬
de l’Esprit (2 vqI. in-8). —
tale. — De l’Etre. — De l'Acte.
Esthétique (4 vol. in-8).
— Du Temps et de l’Eternité.
— De l’Ame humaine. — De S. KIERKtGAARD : Crainte et
l’Intimité spirituelle. Tremblement.
JACQUES LAVIGNE : L’inquiétude JULIAN MARIAS : Philosophes es¬
humaine. pagnols de notre temps.
RENE LE SENNE : Obstacle et JOSIAH ROYCE : Philosophie du
Valeur. — La découverte de Loyalisme.
Dieu. MAX SCHELER : Le Sens de la
GEODES MACGREGOR : Les Fron¬ Souffrance. — La situation de
tières de la Morale et de la Re¬ l'homme dans le monde. —
ligion. Mort et Survie. — La Pudeur.
GABRIEL MARCEL : Etre et Avoir. — L’Idée de Paix et le Paci¬
— Homo Viator. — Le Mystère fisme. — L'Homme et l'Histoire.
de l'Etre (2 vol.). — L’Homme MICHELE-F. SCIACCA : Le pro¬
problématique. blème de Dieu et de la Reli¬
MINK.OWSKI : Vers une cosmolo¬ gion dans la philosophie con¬
gie. temporaine.
ED. MOROT-SIR : La Pensée Né¬ VLADIMIR SOLOVIEV : La Grande
gative. — Philosophie et Mys¬ Controverse. — La justification
tique. du Bien.
MAURICE NEDONCELLE : Vers A. N. WHITEHEAD: Le Devenir
une Philosophie de l'amour. — de la Religion.
La Réciprocité des Consciences.
— De la fidélité. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
JEAN NOGUE : La Signification du
Sensible. LESLIE J. BECK : La Méthode syn¬
thétique d’Hamelin.
J. PALlARD : Théorème de la
Connaissance. — Profondeur de GASTON BERGER : Le Cogito de
l’âme. Husserl.
MAURICE PRADINES : Esprit de HENRY DUMERY : La Philosophie
la Religion. de l’action.
PAUL RICŒUR : Philosophie de la JACQUES GERARD : La Métaphy¬
Volonté. sique de Paul Decoster.
RAYMOND RUYER : Le Monde J. GUITTON : Pascal et Leibniz.
des Valeurs.
MARTIAL GUEROULT : Descartes
CAMILLE SCHUWER : La signifi¬
selon l’ordre des raisons (2 vol.).
cation métaphysique du suicide.
— Malebranche.
FRANCIS WALDER : L’Existence
profonde. JEAN HYPPOLITE : Genèse et
structure de la Phénoménologie
TRADUCTIONS de l'Esprit de Hegel.
GABRIEL MARCEL : La Métaphy¬
N. BERDIAEFF : Cinq Méditations sique de Royce.
sur l'Existence. — Esprit et
Réalité. — De l'Esclavage et de ANDRE MATTEI : L'Homme de
la Liberté de l'Homme. — Essai Descartes.
de Métaphysique Eschatologi- HENRI NIEL : De la Médiation
que. — Le Sens de l'Histoire. dans la Philosophie de Hegel.
MP. CHOU—HA OEM EZ, II, HUE DE StVRES, PARIS. 91648-2-56 640 fr.